• Fake Off & révisionnisme

    Coronavirus : Attention à ces photos de manifestations de soignants qui datent de dix ans


    FAKE OFF Dans le contexte d’épidémie du coronavirus, attention à ces photos trompeuses de manifestation de personnels soignants, qui remontent à 2010

    Plusieurs photos de manifestations de soignants réprimées par les forces de l’ordre circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. « C’était le temps où l’on réclamait des moyens pour mieux prendre soin !! Qui avait raison ???? », indique notamment l’auteur de l’une de ces publications virales, suggérant ainsi que la récente mobilisation des soignants pour réclamer des moyens supplémentaires, avant la crise du coronavirus, était méprisée par l’exécutif et les forces de l’ordre.

    C’est assez fort cet article qui explique que l’executif et les forces de l’ordre qui réprimaient les soignantes c’était il y a 10 ans ! Comme si les seules photos dispo dataient de Sarko et comme si on avait pas exactement les mêmes avec plus de mains et d’yeux arrachés par la police et comme si les flics ne gazaient pas jusqu’à l’intérieur de l’hopital à la Salpêtrière le premier mai dernier.

    #révisionnisme #fake_news_au_carré

    • Bon rappel de ce qu’il y aura pas mal de monde sur le banc des accusés — pas seulement des marcheures.

  • Une étude d’impact truquée, nous publions les chiffres corrigés - Tout savoir sur la réforme des retraites
    https://reformedesretraites.fr/etude

    Publiée ce jour, l’étude d’impact du gouvernement de près de 1 000 pages tient plus de l’opération de communication que de l’éclairage sincère du débat parlementaire. Les cas-types présentés pour rendre compte de l’impact de la réforme sont délibérément faussés.

    Par conséquent, l’étude d’impact ne rend pas compte des conséquences du projet de réforme des retraites, ce qui est pourtant l’objectif que la Constitution lui assigne. De plus elle est volontairement trompeuse quant aux résultats de la réforme.

    Le projet de loi indique clairement (article 10) que l’âge d’équilibre du système à points sera amené à évoluer d’une génération à l’autre (par défaut, de l’équivalent des deux tiers des gains d’espérance de vie de la génération en question). Mais, au moment de comparer les résultats du système à points avec le système actuel, le gouvernement rétropédale : tous les cas types sont présentés avec un âge d’équilibre gelé à 65 ans, ce qui conduit à faire disparaître une partie du malus. Ce choix est à la fois en contradiction avec le chiffrage macro-économique de l’étude d’impact (qui inclut un âge d’équilibre glissant), et avec le texte de la loi.

    Le collectif Nos retraites a donc redressé les données des 28 cas-types du gouvernement, en les corrigeant de cet effet trompeur d’un âge d’équilibre fixe et non évolutif comme le prévoit le projet de loi. Alors que pour la génération 1990 le gouvernement présente 21 situations sur 28 comme avantageuses avec un départ à la retraite à 64 ans, elles ne sont plus que 10 une fois que les données ont été redressées. Pour cette génération, les retraité·e·s perdent 7 % du niveau de leur pension avec nos corrections, 7 % qui ont donc été indûment ajoutés dans l’étude d’impact.

    De nombreuses inquiétudes sont confirmées par cette étude et méritent d’être soulignées :

    Les femmes avec enfants sont les grandes perdantes du passage au système Macron, en particulier pour un départ avant l’âge d’équilibre. Une femme, née en 1990 (au SMIC, 2 enfants) qui part à 62 ans, perdra ainsi 15 % de ses droits par rapport au système actuel.
    Dans le système à points, les employé·e·s perdent beaucoup plus que les cadres supérieur·e·s. Ces dernier·e·s seront ainsi “gagnant·e·s” quel que soit leur âge de départ, alors que les employé·e·s seront perdant·e·s pour tout départ avant 66 ans.

    #retraites #fake_news_gouvernementales #chiffres

  • Est-il vrai que le gouvernement n’a pas financé de pub pour le grand débat, comme l’a dit Sibeth Ndiaye ? - Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/09/06/est-il-vrai-que-le-gouvernement-n-a-pas-finance-de-pub-pour-le-grand-deba

    Contrairement à ce qu’a affirmé la porte-parole du gouvernement sur France Inter, l’exécutif a bien dépensé plus d’un million d’euros dans un plan de communication.

  • 27 villes du C40 auraient atteint le pic d’émissions. Pourquoi à ce stade je me méfie de cette annonce ?
    https://www.c40.org/press_releases/27-cities-have-reached-peak-greenhouse-gas-emissions-whilst-populations-increas

    27 of the world’s greatest cities, representing 54 million urban citizens and $6 trillion in GDP have peaked their greenhouse gas emissions. New analysis reveals that the cities have seen emissions fall over a 5 year period, and are now at least 10% lower than their peak. City Halls around the world have achieved this crucial milestone, whilst population numbers have increased and city economies have grown. These 27 cities have continued to decrease emissions by an average of 2% per year since their peak, while populations grew by 1.4% per year, and their economies by 3% per year on average.
    The cities are: Barcelona, Basel, Berlin, Boston, Chicago, Copenhagen, Heidelberg, London, Los Angeles, Madrid, Melbourne, Milan, Montréal, New Orleans, New York City, Oslo, Paris, Philadelphia, Portland, Rome, San Francisco, Stockholm, Sydney, Toronto, Vancouver, Warsaw, Washington D.C.

    Comme c’est beau ! Comme par hasard, aucune ville des pays actuellement en voie d’industrialisation, tel que la Chine par ex. n’est dans ce groupe. On peut se demander comme sont calculées ces émissions. Mon hypothèse est que ces données ne prennent pas en compte le cycle de vie des matières et des services produits dans les villes en question, seulement les émissions locales. Ce qui est sale est aujourd’hui en Chine, au MO, etc. Merci la mondialisation...
    D’autre part, des questions se posent également sur les contours des villes prises en considération, par ex. est-ce uniquement Paris intra muros ou bien la Métropole, voire l’IdF ? Probablement la première option. A ce stage les informations disponibles ne répondent pas à ces questions de base.
    Pour aller plus loin sur la question des méthodes de calcul, et notamment la différence entre la méthode territoriale et celle basée sur la consommation des ménages prenant en compte le cycle de vie, voir par ex. Pichler, Peter-Paul, Timm Zwickel, Abel Chavez, Tino Kretschmer, Jessica Seddon, and Helga Weisz, ‘Reducing Urban Greenhouse Gas Footprints’, Scientific Reports, 7 (2017), 14659 <https://doi.org/10.1038/s41598-017-15303-x>

    #changement_climatique #fake_news_possible

  • 1968, année du dragon | M Le magazine du Monde | 18/05/2018
    https://lemonde.fr/m-actu/article/2018/05/18/1968-l-annee-du-dragon_5301160_4497186.html

    Sur la pointe nord de l’île de Puteaux, des dizaines d’ouvriers en rang exécutent des gestes précis et simultanés. Leurs mains fendent l’air. Leurs jambes frappent un adversaire invisible. Bâtons longs, manches de pioche et sabres jonchent le sol, prêts à servir pour les prochains exercices. À leur tête, un petit homme sec et tout en muscles, Nguyen Duc Moc, organise cette chorégraphie menaçante.

    Nous sommes à la fin des années 1950. Entre deux bras de Seine, dans cet Ouest parisien pas encore toisé par la skyline de la Défense, se forme un curieux groupe de combattants, qui se réunit régulièrement sous le regard des passants médusés : la fédération de Vô Vietnam.

    Moc, ouvrier spécialisé à l’usine Renault-Billancourt, fait les choses bien. Il se rend en préfecture, le 15 novembre 1957, où des fonctionnaires indifférents enregistrent les statuts de son #association d’#art_martial, présentée comme un espace de promotion artistique et culturelle. Le Vô, discipline aux influences chinoises du Nord-Vietnam, se pratique à Hanoï depuis des lustres. Mais chaque maître invente son style. Celui de Moc sera le Son Long Quyên Thuât – les techniques de combat de la montagne du dragon.

    #arts_martiaux #politique

  • Violences à Villiers : les « fake news » du Ministère de l’Intérieur et du Parisien
    Contre-attaque(s) - Sihame Assbague / samedi 10 mars 2018 /
    http://contre-attaques.org/magazine/article/violences-a

    Ce jeudi soir, à la cité des Hautes-Noues, les « récits fantastiques » du quotidien régional étaient sur toutes les lèvres. En cause, un article publié plus tôt dans la journée et livrant une version pour le moins fallacieuse des incidents survenus la veille dans le quartier. Ainsi, d’après Le Parisien, dans la soirée du mercredi 7 mars, « une jeune femme de 25 ans a été touchée à la suite d’un jet de pierres au cours d’un affrontement entre jeunes et policiers ». Un autre blessé est brièvement évoqué : « il s’agit de l’un des jeunes impliqués dans les violences urbaines ». Que s’est-il passé ?

    #Violence_policières

  • Avec les « #Fake_News_Awards », Donald Trump vise une nouvelle fois la presse
    http://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/01/18/avec-les-fake-news-awards-donald-trump-cible-une-nouvelle-fois-la-presse_524

    Le président des Etats-Unis a tenu parole. Mercredi 17 janvier, Donald Trump a dévoilé via un lien sur son compte Twitter les noms promis depuis deux semaines des médias qu’il déteste le plus, gratifiés de « prix » de « l’information bidon ». Sans surprise, le New York Times, la chaîne d’information continue CNN et le Washington Post, régulièrement pris à partie par l’occupant du bureau Ovale, prennent une bonne place dans une liste aux allures de tract de campagne publiée sur le site du Parti républicain. Le premier prix de ce classement infamant est d’ailleurs attribué non pas à un journaliste mais à un chroniqueur, le Prix Nobel d’économie #Paul_Krugman, contempteur infatigable du président dans les colonnes du quotidien new-yorkais.
    […]
    John McCain, qui lutte contre une tumeur au cerveau, a publié dans le Washington Post une tribune dans laquelle il a invité le président à mettre un terme à ses attaques. « L’expression “#fake_news ” à laquelle le président américain a donné une légitimité, est utilisée par des autocrates pour réduire au silence des journalistes », a déploré M. McCain.

    S’exprimant au Sénat, Jeff Flake a abondé dans ce sens, notant que le président syrien, Bachar Al-Assad, son homologue philippin, Rodrigo Duterte, et le président vénézuélien, Nicolas Maduro, y avaient tous eu recours au cours des derniers mois pour écarter les critiques, tout comme les autorités birmanes ou de Singapour. Le sénateur a rappelé que l’expression d’« ennemi du peuple » avait été utilisée par Staline pour stigmatiser ses opposants. « Le fait qu’un président américain puisse s’adonner à un tel spectacle défie l’entendement, mais voilà où nous en sommes, a regretté Jeff Flake, un président américain qui ne supporte pas les critiques et qui doit toujours trouver quelqu’un d’autre à blâmer, trace une voie très dangereuse. »

  • The business of lies
    http://africasacountry.com/2016/05/the-business-of-lies

    Lucifer has been hard at work on “African” social and traditional media over recent months. Donald Trump dissing Africans. Trump threatening to arrest Zimbabwean President #Robert_Mugabe and President Yoweri Museveni of Uganda. Mugabe calling Trump Hitler’s child. Mugabe proposing to marry Barack Obama. Mugabe dissing Kenyan “thieves”. Tanzania’s President John Magufuli banning miniskirts. Eritrea […]

    #POLITICS #fake_news_sites #Jeffrey_Gettleman #Politica #SDE #Spectator