• Lactalis, une firme sans foi ni loi - L’ogre du lait
    https://lactalistoxique.disclose.ngo/fr


    L’ogre du lait (1/3) : la pollution de la rivière de la Seiche
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/logre-du-lait-13-la-pollution-de-la-riviere-de-la-seiche

    En Ille-et-Vilaine, à Retiers, se trouve l’une des plus grandes laiteries d’Europe : la société laitière de Retiers, propriété du groupe Lactalis. En 2017, les rejets d’eau usée de cette usine ont tué toute vie aquatique sur 8 km.

    Pollution en bande organisée
    Une enquête de #Disclose : Mathias Destal, Marianne Kerfriden, Inès Léraud et Geoffrey Livolsi.
    Lactalis bénéficie d’importantes subventions publiques pour… moins polluer ! En 2016, soit un an avant le rejet toxique de l’été 2017, l’usine de Retiers (35) à reçu pas moins de 400 000 euros de la part de l’agence de l’eau Loire – Bretagne. Depuis 2002, c’est près de 5 millions d’euros qui lui ont été versés par l’établissement public.

    https://multinationales.org/La-pollution-au-quotidien

    Une autre affaire qui a défrayé la chronique ces derniers mois est le combat judiciaire entre le groupe #Lactalis et une petite commune proche du Vercors, Saint-Just-de-Claix. Propriétaire d’une fromagerie dans la ville, Lactalis refusait de la raccorder au réseau d’assainissement public et rejetait directement ses eaux usées dans l’Isère, en arguant qu’elle avait besoin de construire sa propre station d’épuration. Le maire a fini par céder début 2019 et accorder l’autorisation de construire cette station. Quelques mois plus tard, Lactalis était condamnée pour ses rejets dans l’Isère à une amende de 100 000 euros, dont la moitié avec sursis. Loin du réquisitoire du parquet (500 000 euros) et du million d’euros que le groupe aurait économisé en ne traitant pas ses eaux usées entre 2011 et 2019.

    Ce n’est pas la première fois que Lactalis se rend coupable de ce type de #pollution, déjà signalée sur son site de Craon en cause dans l’affaire du lait contaminé de 2017-2018. En mai 2019, une filiale de Lactalis a été condamnée à une amende de 250 000 euros pour la pollution d’une #rivière d’Ille-et-Vilaine qui a entraîné la mort de milliers de poissons.

    https://cqfd-journal.org/Emmanuel-Besnier
    Déjà signalé par Odilon mais c’est tellement édifiant que deux fois vaut mieux qu’une https://seenthis.net/messages/881918
    Marie, Emmanuel et Jean-Michel Besnier, trois actionnaires milliardaires figurent sans surprises parmi les 20 premières fortunes françaises sans être au Cac-40 ce qui leur permet de passer sous les radars. L’enquête de Disclose est édifiante et de salubrité publique. Vu la réponse du groupe sur la page les pieds sur terre , la #famille_Besnier devrait voir les #subventions_publiques tomber aussi longtemps que les vaches pissent du lait.

    https://www.prix-pinocchio.org/nomine/lactalis

  • HCR - La pandémie de Covid-19 génère un « désespoir généralisé » parmi les réfugiés ; le HCR appelle à un soutien urgent pour les soins de santé mentale
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/10/5f8172a04/pandemie-covid-19-genere-desespoir-generalise-refugies-hcr-appelle-soutien.ht

    Les conséquences de la pandémie prolongée de Covid-19, la détérioration des conditions socio-économiques, le déplacement prolongé et l’insuffisance critique des solutions au déplacement suscitent un sentiment de désespoir généralisé parmi les réfugiés, avertit aujourd’hui le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.En se joignant à l’Organisation mondiale de la santé pour célébrer aujourd’hui la Journée mondiale de la santé mentale, le HCR exhorte la communauté internationale à donner la priorité et à renforcer les programmes essentiels pour les soins de santé mentale au bénéfice des réfugiés et des déplacés internes. « La nécessité de soutenir les soins de santé mentale pour les populations déracinées était déjà essentielle avant la pandémie mais nous sommes désormais confrontés à une urgence et à un tableau de désespoir généralisé », a déclaré le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
    « De nombreux réfugiés nous font part de sombres perspectives pour leur avenir. Les problèmes qui les ont poussés à quitter leur pays ne sont pas résolus et ils ne peuvent pas rentrer chez eux. Beaucoup de ceux qui ont survécu à l’exil en gagnant leur vie dans l’économie informelle ont perdu leur emploi. Ils sont également inquiets pour leur santé et celle de leur famille, ne sachant pas quand la pandémie va se terminer et comment ils peuvent réellement se protéger. Ils constatent une absence de solutions et manquent d’espoir pour l’avenir. »
    De manière alarmante, le rapports de terrain font état d’une augmentation des tentatives de suicide depuis le début de la pandémie, y compris parmi les personnes vivant dans des situations de déplacement prolongé. Le nombre de tentatives de suicide parmi les réfugiés en Ouganda a augmenté de manière significative, avec 210 tentatives signalées en 2020 contre 129 en 2019. Au Liban, les appels au centre téléphonique d’assistance géré par le HCR passés par des réfugiés qui pensent au suicide ou à l’automutilation ont également augmenté ces derniers mois.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#santementale#refugie#personnedeplacée#suicide#exil#economie#famille

  • « Je devais partir à Singapour, et à la place, je suis des cours en ligne chez mes parents » : pour les étudiants, l’année noire des départs à l’étranger
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2020/10/12/je-devais-partir-a-singapour-et-a-la-place-je-suis-des-cours-en-ligne-chez-m

    Ils rêvaient de connaître les résidences universitaires des campus américains ou australiens, de résister à un hiver montréalais ou de vivre comme un étudiant japonais. Ils voulaient voyager, rencontrer des jeunes venus des quatre coins du monde ou apprendre une autre langue. A la place, ils prennent des cours en ligne depuis chez eux, parfois de retour chez leurs parents. Pour l’auberge espagnole, suivez le lien. En raison de la crise liée au Covid-19, de nombreux étudiants qui devaient partir en septembre à l’étranger ont dû renoncer à leur projet, en particulier ceux qui devaient se rendre dans un pays extraeuropéen. « Il y a trois raisons principales : les mesures restrictives associées à la crise sanitaire, l’absence de vols, et les décisions de certaines universités de ne plus recevoir d’étudiants en échange, notamment aux Etats-Unis, en Australie ou au Canada », observe Marc Desmet, vice-président de l’université de Tours, coordonnateur du réseau des vice-présidents, chargé des relations internationales. Il estime que, globalement, « la moitié » des départs d’étudiants français ont été annulés cette rentrée. Ceux qui ont tout de même fait leurs valises sont partis avant tout en Europe.
    Les étudiants étrangers sont également moins nombreux dans l’Hexagone. Selon les chiffres du ministère des affaires étrangères, au 7 octobre, le nombre de visas accordés pour des études en France (61 000) a chuté de 30 % par rapport à l’année dernière à la même période, avec des différences très importantes selon les pays : − 62 % pour la zone Amérique, − 50 % pour la Chine, − 64 % pour l’Inde, mais + 2 % pour les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Quant aux Européens, qui n’ont pas besoin de visa, ils sont également moins nombreux.

    #Covid-19#migrant#migration#france#ue#sante#education#mobilite#etudiant#frontiere#visa#retsrictionsanitaire#famille

  • Palantir Contracts Raise Human Rights Concerns before Direct Listing
    https://www.amnestyusa.org/press-releases/palantirs-contracts-with-ice-raise-human-rights-concerns-around-direct-l

    In advance of the direct listing of Palantir Technologies, Inc. on the New York Stock Exchange on September 29, Amnesty International released today a new briefing, Failing to Do Right : The Urgent Need for Palantir to Respect Human Rights, where the organization concludes that Palantir is failing to conduct human rights due diligence around its contracts with ICE, and that there is a high risk that Palantir is contributing to human rights violations of asylum-seekers and migrants through (...)

    #Palantir #DHS #ICE #famille #migration #données #bénéfices #enfants #profiling #surveillance (...)

    ##Amnesty

  • L’Australie coupée du monde pour endiguer la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/29/l-australie-coupee-du-monde-pour-endiguer-la-pandemie-de-covid-19_6054117_32

    Depuis que l’île-continent a fait de la fermeture de ses frontières internationales la pierre angulaire de sa stratégie de lutte contre le coronavirus, en mars, des dizaines de milliers de personnes ne parviennent pas à retourner dans leur pays tandis que des dizaines de milliers d’autres n’arrivent pas à en sortir. « En théorie, les Australiens et les résidents permanents peuvent rentrer. Mais il n’y a pas suffisamment de vols, ni assez de places sur ces vols. Impossible de trouver un billet. Ma fille d’un an n’a pas vu son père depuis sept mois », se désole la jeune femme.
    Canberra a fermé ses frontières aux étrangers non résidents le 20 mars et, pour les autres, a mis en place un système de quarantaine obligatoire dans des hôtels. La situation s’est compliquée en juin quand des gardes privés, affectés à la surveillance de ces hôtels à Melbourne, ont contracté le virus et l’ont propagé dans la ville.
    Pour réduire les risques, le gouvernement a alors établi un quota de 4 000 personnes autorisées à entrer dans le pays par semaine, porté, depuis, à 6 000. Les compagnies aériennes ont dû limiter le nombre de passagers à une trentaine par vol. Elles ont, en sus, privilégié les classes affaires, plus rentables. « Il y a actuellement 35 700 Australiens, bloqués à l’étranger, dénonce Joel Clark, membre d’Amnesty International Australie. La législation internationale garantit le droit de chacun de regagner son pays. Ce quota dénie ce droit. »
    Pour quitter l’île-continent, c’est encore plus difficile. « Mes parents sont âgés. Ils vivent à Vence [Alpes-Maritimes]. Je ne peux pas aller les voir », regrette notamment Monique Laura, Franco-Australienne installée à Sydney. Afin de sortir du territoire, les Australiens, les binationaux et même les résidents permanents doivent obtenir une dérogation et pour cela, prouver que leur voyage répond à un besoin impérieux d’ordre familial ou professionnel. Rendre visite à un proche en bonne santé n’est pas un motif valable.
    Seulement 33 % des demandes, dans ce pays où un près d’un tiers de la population est né à l’étranger, reçoivent actuellement une réponse positive. « Sommes-nous devenus un Etat carcéral pour, qu’à moins de pouvoir se justifier auprès du ministère [de l’intérieur], nous ne puissions quitter le pays ? » s’est offusquée, fin août, la députée indépendante Zali Steggall, comparant l’Australie à la Corée du Nord. Le sentiment d’enfermement est d’autant plus prégnant que nombre de frontières intérieures entre Etats sont également fermées. Malgré les privations de liberté, la majorité des Australiens soutient cette politique. Elle estime que c’est grâce à elle que le pays ne déplorait, lundi 28 septembre, que 875 morts depuis le début de la pandémie. « Il serait beaucoup plus difficile de maîtriser cet incendie sanitaire s’il y avait en permanence de nouvelles braises qui arrivaient de l’extérieur », explique Catherine Bennett, épidémiologiste à Melbourne.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#immigration#émigration#retour#quota#frontiere#enfermement#santementale#droit#famille

  • Injustices - Ou peut-être une nuit
    Louie Media
    #TW #inceste

    Dans cette deuxième saison d’Injustices, « Ou peut-être une nuit », Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence autour de l’inceste.

    Ou peut-être une nuit 1/6 : « Ce que ma mère ne m’avait jamais dit
    https://www.youtube.com/watch?v=K_btxsjH0gA

    Ou peut-être une nuit 2/6 : « Apprendre à se taire »
    https://www.youtube.com/watch?v=DjasrY1UvJk

    Ou peut-être une nuit 3/6 « L’Ampleur du problème »
    https://www.youtube.com/watch?v=AgAX2LJ2eZk

    Ou peut-être une nuit 4/6 : « Une histoire de haine et de domination »
    https://www.youtube.com/watch?v=SWXO-lw86Ig

    Ou peut-être une nuit 5/6 : « Les poupées russes du silence »
    https://www.youtube.com/watch?v=JbF424IRwd4

    Ou peut-être une nuit 6/6 : « Le monde que construit l’inceste »
    https://www.youtube.com/watch?v=dDoxMjfxlFI

    #viol #culture_du_viol #famille #silenciation #patriarche

  • Coronavirus : le spleen des Français de Montréal, coupés de leur famille
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/29/coronavirus-le-spleen-des-francais-de-montreal-coupes-de-leur-famille_605397

    Montréal est la première ville « française » hors Union européenne : plus de 62 000 Français sont officiellement enregistrés auprès du consulat, mais on estime que la taille réelle de la communauté dans le Grand Montréal avoisine plutôt les 120 000 à 150 000 personnes. Une vie festive renommée, le Mont-Royal au cœur de la ville pour faire des randonnées l’été et du ski l’hiver, une pénurie de travailleurs locaux qui laisse augurer un marché du travail ouvert, une population accueillante, des universités de haut niveau moins dispendieuses qu’aux Etats-Unis et une langue commune : le Québec exerce une telle force d’attraction que près de 4 000 Français viennent tous les ans tenter l’aventure dans la Belle Province sous le statut de la résidence permanente. Auxquels s’ajoutent les étudiants et les détenteurs de permis de travail temporaire. Dans la métropole québécoise, certains quartiers sont devenus des « petites France » (...)
    Mais depuis le printemps, certains de ces émigrants enthousiastes sont frappés de spleen. La fermeture des frontières, les restrictions de circulation liées à l’irruption du Covid-19 ont radicalement changé l’idée qu’ils se faisaient de leur éloignement volontaire.
    Stéphane, arrivé il y a dix-huit mois, se souvient avec nostalgie de son dernier voyage à Paris, un aller-retour de quelques jours en janvier. « Je suis parti de Montréal un dimanche soir avec un seul bagage à main, j’ai passé la douane en express grâce au système Parafe [passage automatisé des frontières] à l’aéroport, le lundi midi, je déjeunais chez mes parents à Reims. » Un périple plus onéreux, à l’empreinte carbone discutable, mais à peine plus long qu’une traversée de l’agglomération parisienne aux heures de pointe, qui laissait accroire que Montréal n’était qu’une station de banlieue un peu éloignée. En cas de coup dur au sein de la famille restée en France, Montréal demeurait à portée de vol. Les liaisons aériennes entre Montréal et Paris ont été maintenues depuis le début de la pandémie, mais l’obligation posée par le gouvernement canadien d’observer une quatorzaine à peine débarqué à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau a drastiquement réduit les velléités de va-et-vient. Les visites en provenance de l’Hexagone se sont également raréfiées. Irène et Kurt, couple franco-allemand installé au Québec depuis plus de quinze ans, avouent réfléchir pour la première fois à une possible expatriation… dans l’un de leurs pays d’origine. « Nous avons dû renoncer à rentrer cet été, ce sera sans doute la même situation à Noël, le fait que nos enfants ne puissent plus avoir de liens réguliers avec leurs grands-parents nous pèse », expliquent-ils. « On ne s’imagine pas longtemps vivre coupés totalement de nos familles. »
    Thomas, expatrié depuis trois ans à Montréal par son entreprise française, aurait pu « rempiler » deux années supplémentaires. Mais, là encore, la coupure familiale aggravée par la crise sanitaire l’a amené à renoncer. « Je n’ai pas vu ma fille depuis plus d’un an, ma belle-mère âgée vit seule en Bretagne. Je ne sais pas comment la situation peut évoluer, l’éloignement devient trop risqué. » Il rentrera donc au pays à la fin du printemps, sans cacher que la rigueur de l’hiver québécois n’est pas totalement étrangère à sa décision.
    Tous les Français établis à Montréal ne s’apprêtent pas à plier bagage. « Il est trop tôt pour savoir si la crise aura un réel impact sur la présence des Français à Montréal. Mais la pandémie et ses conséquences ont peut-être poussé certaines familles qui y pensaient déjà à accélérer leur retour » Pour les Français arrivés récemment, parfois en insécurité administrative car ne disposant pas encore de papiers canadiens ou en insécurité professionnelle parce que leur entreprise a souffert de la crise, le Covid-19 a servi de catalyseur. « Ceux qui vivaient avec un pied de chaque côté de l’Atlantique se sont retrouvés en situation de déséquilibre, juge Yves Razafindrazaka, gestionnaire de patrimoine en relation avec de nombreux Français de Montréal. Privés de leurs relations sociales à cause du confinement, avec WhatsApp ou Zoom pour seul lien familial et inquiets de l’instabilité aux frontières, pour eux, le mal du pays a été le plus fort. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#quebec#canada#retour#sante#santementale#famille#economie

  • Pourquoi les théories conspirationnistes d’extrême-droite sont-elles à ce point obsédées par la pédophilie ? – Ali Breland – solitudes intangibles
    http://solitudesintangibles.fr/pourquoi-les-theories-conspirationnistes-dextreme-droite-sont-e

    Le texte qui suit, publié en août 2019 dans la revue américaines Mother Jones , traite des différentes paniques morales autour de la pédophilie dans le contexte états-unien, ainsi que de plusieurs théories du complot y afférant. Ces théories du complot pédophile sont ici analysées comme relevant d’un discours réactionnaire de défense de la famille traditionnelle contre une menace extérieure, bien qu’on puisse parfois noter une porosité entre ce complotisme et des discours plus larges ordonnant de « toujours croire les victimes » et « protéger l’innocence des enfants ».

    Si les exemples cités dans l’article proviennent des États-Unis, des rumeurs analogues peuvent circuler en France. En 2014, dans un contexte de polémique et de fantasmes autour de la « théorie du genre », des enfants étaient retirés des écoles de peur que la masturbation, la sodomie ou le travestissement leur soient enseignés, suite à des rumeurs propagées par des associations religieuses et des réseaux d’extrême-droite proches d’Alain Soral. Plus récemment, en août 2020, à Paris, la pizzeria Pizza Girl était accusée sur les réseaux sociaux, à partir d’interprétations délirantes, d’être la vitrine d’un réseau pédophile. Si les rumeurs liées à un complot pédophile émanent le plus souvent de l’extrême-droite, des milieux complotistes et/ou religieux intégristes et sont associées à la défense de la famille traditionnelle et à la nostalgie d’une stabilité sociale fantasmée, elles se retrouvent parfois à gauche et dans les mouvements féministes. Ainsi, en septembre 2020, une plaque rendant hommage à Guy Hocquenghem dans la rue où il avait habité, était retirée par la mairie de Paris, suite à la pression d’une coalition allant de militantes féministes « intersectionnelles » à l’Association Enfants Prévention Actions Pédocriminalité Inceste (EPAPI) et l’Association internationale des victimes de l’Inceste (AIVI), dont les principaux combats sont la dénonciation d’une justice considérée comme complice des pédophiles, et, dans le cas de l’AIVI la lutte contre les cours d’éducation sexuelle à l’école, qui relèveraient de la « perversion » et viseraient à « attaquer l’enfance afin de la formater vers une quête de jouissance sexuelle précoce »1.

    Dans le communiqué signé par cette coalition, Guy Hocquenghem était décrit comme un proche de Gabriel Matzneff et « l’un des pires apologistes de la pédocriminalité que la France ait jamais compté ». S’il serait tout à fait possible, et souhaitable, de chercher à tirer le bilan des discours tenus dans les années 70 à propos de la libération sexuelle, qui ont parfois sous-estimé certains abus de pouvoir, et trop souvent considéré qu’il ne pouvait y avoir viol s’il n’y avait pas de violence, la manière de désigner ici Guy Hocquenghem comme « l’un des pires apologistes de la pédocriminalité » pour sa critique, en compagnie de nombreux autres intellectuels et militants homosexuels, des lois qui réprimaient alors les rapports sexuels entre majeurs et mineurs relève d’un anachronisme grossier.

    Il faut en effet rappeler que, si la majorité sexuelle est aujourd’hui de 15 ans, jusqu’en 1982, des homosexuels majeurs dont le partenaire avait à peine moins de dix-huit ans (et moins de vingt-et-un ans jusqu’en 1974) étaient, en vertu de lois datant du régime de Vichy, fréquemment interpellés par la police sur demande des parents du mineur. Guy Hocquenghem a signé plusieurs pétitions contre ces lois et les signataires ont en partie obtenu gain de cause. En effet, cette campagne a débouché en 1982 sur le remplacement du crime d’« attentat à la pudeur sur mineurs » par le délit d’ « atteinte sexuelle sur mineurs », passible du tribunal correctionnel et non plus des assises, ainsi que sur l’alignement des majorités sexuelles à 15 ans, mettant fin à une discrimination entre hétérosexuels et homosexuels. Le débat sur l’âge auquel un adolescent pouvait entretenir une relation avec un adulte s’est alors progressivement clos, et, sauf à considérer que les lois actuelles encourageraient la « pédocriminalité », il semble erroné de considérer comme « pro-pédophile » la critique des lois en vigueur dans les années 1970 par Guy Hocquenghem ou d’autres intellectuels et militants de l’époque, fût-elle formulée de façon provocante voire outrancière.

    #panique_morale #pédophilie #Guy_Hocquenghem #histoire #théories_du_complot

    • ah ! je t’ai dit que j’avais un faible pour les théories du pédocomplot ? Juste, comme on le dit parfois, les paranos ont aussi des ennemis hein... Et pour moi, une autre explication à ces régulières flambées de pédo-complots, c’est bel et bien que tout ça se balade encore tranquillou en sifflotant sur la riviera ; ou pour le dire autrement, que ça se passe, tous les jours, chaque jours, même pas près de chez nous mais littéralement, chez nous. L’impunité au bout d’un moment, ça rend ouf hein... en tout cas, bon terreau... Pour le dire autrement, je suis pas d’extrême-droite, mais je suis bel et bien sûr d’habiter un monde, à tout le moins, extrêmement complaisant avec les actes pédocriminels (encore une fois, malgré les cris d’orfraie, rien ne change, à part les saisons). C’est plutôt ce que j’ai l’impression d’entendre chez Aivi même si je ne les suis pas de très près (sur cuicui).

      Autre chose non-dite ici : visiblement l’influence de foucault et guytoune empêche aujourd’hui une loi, qui semble de salubrité publique, sur l’âge du consentement. Désolé, j’ai pas tous les éléments en tête, mais sûr que c’est pour ça que y a baston... il y a notamment l’histoire récente d’une gamine de douze ans et de pompiers, où la gamine a été rendue responsable des multiples tournantes par... la justice. Et les pompiers de repartir siffloter... petit problème hein...

      Et puis bon il va falloir l’accepter (ça fait au moins 40 ans que c’est dit, au moins depuis les #sex_wars) la révolution sexuelle a été un cauchemar pour pleins de meufs et pleins de gamins. Maintenant y a une plaque qui tombe... bon. Je trouve pas ça malin, parce que rien à foutre des plaques, mais 1.on ne va pas mettre ces assos et l’extrême droite sur le même plan (enfin je crois pas) et 2.cette aporie Morale Vs Libération ça fait chier. Faut vraiment qu’on trouve autre chose. En un mot dépasser, justement, les sex wars avec les puritaines qui se tapent aux positives prostiputes, endlessly...

    • Cet article un peu long mais bien documenté me parait fort utile. Par exemple pour qui s’intéresse à Qnon, mais aussi aux usages réacs du féminisme, entre autres choses.

      On tombera facilement d’accord sur la nécessité impérative de ne pas abandonner et de protéger les vulnérables, et les enfants sont un archétype de la proie vulnérable. Et oui, j’ai vu cette histoire de pompiers (militaires) violeurs d’une fille de 12 ans exonérés de toute responsabilité par la justice et j’ai trouvé ça glaçant.

      Sauf que, la majeure partie de la pédocriminalité a lieu en famille et dans des institutions, et que ça commence à bien faire d’imputer à Hocquenghem une « permissivité » qui n’était pas de son fait. Polémiste, discutable, il a pris parti de manière située : avoir été amant d’un « vieux » alors qu’il était mineur.
      https://seenthis.net/messages/878605

      Je me souviens des années 70 comme d’un moment moins barbare (localement), et moins moral (mondialement).

      Nul besoin d’être facho pour être intoxiqué par des formes plus ou moins diffuse du « en finir avec 68 », et du enterrons la Commune (cf la panthéonisation de Rimbaud https://seenthis.net/messages/878467 mais on va voir pire d’ici mars et ensuite), et pas non plus pour accepter sans broncher que l’on célèbre il y a peu « les 150 ans de la République ». Il n’est pas nécessaire d’être facho pour que paniques morales et restauration permanente conjuguent leurs effets.

      Un autre extrait

      Les théories conspirationnistes centrées sur la vulnérabilité des enfants ne sont ni nouvelles ni spécifiquement américaines. Les allégations de meurtres d’enfants chrétiens par des Juifs, et d’utilisation de leur sang dans des rituels remontent au minimum au XIIème siècle et ont ressurgi de temps à autre depuis lors. Bien avant cela, les chrétiens étaient soupçonnés d’accomplir des rites similaires. « Blesser des enfants est l’une des pires choses dont on puisse accuser une personne. C’est un moyen facile de diaboliser votre ennemi », explique Kathryn Olmsted, professeur d’histoire à l’université de Californie-Davis, qui a étudié les théories du complot.

      Pourquoi les théories du complot sur la maltraitance des enfants explosent-elles dans la conscience du public à certains moments ? Les raisons invoquées pour expliquer la résonance particulière du Pizzagate et de QAnon tendent à se concentrer sur les pathologies de l’écosystème médiatique – bulles épistémiques, polarisation, croissance incontrôlée des médias sociaux. Mais, des années avant la fracture de la culture de masse et à l’aube de Reddit et 4chan, les accusations de McMartin ont alimenté un spectacle national au sein duquel des dizaines de personnes ont été accusées à tort de crimes sexuels contre des enfants.

      La continuité entre l’affaire McMartin et le Pizzagate suggère une explication plus large des théories du complot pédophile. Elles ne sont pas le simple produit de dysfonctionnements au sein de notre culture médiatique, mais une conséquence du fonctionnement normal de la politique réactionnaire.

      Richard Beck, dans We Believe the Children : A Moral Panic in the 1980s, situe les racines de la théorie de la conspiration de McMartin dans le progrès social de la décennie précédente – en particulier dans les gains obtenus par les femmes. « Dans les années 1980, il y a eu une forte et vicieuse réaction anti-féministe qui a permis aux théories du complot de s’implanter », me dit Beck. « Dans les années 1970, les femmes des classes moyennes et supérieures avaient commencé à travailler à temps plein et à ne plus être des femmes au foyer ». C’était l’aube de ce que l’économiste Claudia Goldin a appelé « la révolution tranquille ». Grâce notamment à une liberté plus grande permise par la contraception, les horizons professionnels s’étaient suffisamment élargis à la fin des années 1970 pour que les femmes deviennent, selon les termes de Goldin, « des participantes actives qui négocient de manière assez efficace au sein du ménage et sur le marché du travail ». Elles construisaient désormais leur identité en dehors du contexte de la famille et du ménage.

      La famille patriarcale était assiégée, comme l’observaient les conservateurs, et les crèches étaient devenues la représentation physique des forces sociales qui les accablaient. « Vous avez eu cette résurgence des conservateurs sous l’impulsion de Reagan », dit Beck, « et les crèches étaient considérées au minimum comme suspectes, sinon comme une force délibérément mauvaise issue du féminisme ».

      La crèche occupait une place importante dans la diabolisation mise en place par la droite. Dès les années 1960, les conservateurs mettaient en garde contre le fait que les garderies « étaient un complot communiste visant à détruire la famille traditionnelle », comme l’écrit la sociologue Jill Quadagno dans The Color of Welfare.

      #famille

    • euh...

      Plus récemment, dans une pétition s’opposant à la nomination de Gérald Darmanin et d’Eric Dupond-Moretti signée par l’essentiel des représentantes du féminisme institutionnel2, le reproche principal fait à ce dernier était d’avoir, en tant qu’avocat, défendu ses clients, quelle que soit la gravité des faits dont ils étaient accusés … Encore plus surprenant, les acquittés d’Outreau, dont l’innocence avait été démontrée et reconnue après des années de prison, et qui avaient reçu les excuses du procureur, du juge, du gouvernement et du président de la République, étaient désignés dans cette pétition comme des « pédocriminels » ayant échappé à la condamnation à cause d’un avocat sans scrupule… Les signataires reprenaient ici une théorie complotiste, populaire notamment dans les réseaux soraliens.

      Pour moi, le problème avec moretti c’est qu’il est lié au sap :

      https://seenthis.net/messages/869860

      C’est peut-être grossier mais je dirais que le type a fait carrière , s’est acheté un appart, des voitures, un terrain de chasse, des chevaux, en défendant des assassins de femmes et des violeurs. C’est son truc. Du coup euh... ce type est un porc c’est tout, y a pas de morale à dire ça, c’est une crapule. Et il y en a pleins des comme lui, toute une putain d’armée.

      Enfin peut-être que je me goure (je suis pas ironique), je suis effectivement « les féministes » et à fond, sur ce coup-là, mais pour les histoires de viol etc., qui d’autre franchement ?

      Juste ce que j’ai compris d’outreau moi, ou ce que je trouve bien dégueu, ce avec quoi moretti s’est fait son blé, c’est qu’on retient (très fort) qu’il y a eut de « fausses accusations » mais beaucoup moins fort qu’il y a bel et bien eut des victimes. Et en mode organisé hein...

    • Je soutiens pas ce texte dans tout ce qu’il dit. Par exemple, il me semble préférable d’accorder foi aux dires des agressées ; c’est plus compliqué à « jauger » pour les enfants ; c’est pas les mêmes enjeux de recueils. Et j’aime pas du tout du tout Eric D-M. C’est un éclairage. Des bises.

  • Volunteer sleuths track down Hawaii’s quarantine scofflaws
    https://apnews.com/3c3bf234730eb15b466d3f4577c50167

    Former longtime television reporter Angela Keen knows how to track people down. During the coronavirus pandemic, she’s putting her skills to use finding tourists who defy Hawaii’s mandatory two-week quarantine on arriving travelers. When members of her Facebook group spot tourists posting about their beach trips on social media, Keen zeroes in on photos for clues like license plate numbers she can run down and distinctive furnishings she can match up with vacation rental listings. Armed (...)

    #Facebook #milice #COVID-19 #délation #famille #immatriculation #santé #SocialNetwork (...)

    ##santé ##surveillance

  • L’enquêteur, le nazi et son fils
    https://laviedesidees.fr/Philippe-Sands-The-Ratline-Love-Lies-Justice-Nazi.html

    À propos de : Philippe Sands, The Ratline. Love, Lies and Justice on the Trail of a Nazi Fugitive, Londres, Weidenfeld & Nicholson, 2020.. L’avocat Philippe Sands, petit-fils de Juifs persécutés, a enquêté sur le personnage d’Otto von Wächter, Autrichien SS et gouverneur de Cracovie pendant la guerre, avec l’aide du fils de ce dernier.

    #Histoire #Pologne #Shoah #famille #nazisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200923_ratline.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200923_ratline.pdf

  • Machine-Readable Refugees

    Hassan (not his real name; other details have also been changed) paused mid-story to take out his wallet and show me his ID card. Its edges were frayed. The grainy, black-and-white photo was of a gawky teenager. He ran his thumb over the words at the top: ‘Jamhuri ya Kenya/Republic of Kenya’. ‘Somehow,’ he said, ‘no one has found out that I am registered as a Kenyan.’

    He was born in the Kenyan town of Mandera, on the country’s borders with Somalia and Ethiopia, and grew up with relatives who had escaped the Somali civil war in the early 1990s. When his aunt, who fled Mogadishu, applied for refugee resettlement through the United Nations High Commissioner for Refugees, she listed Hassan as one of her sons – a description which, if understood outside the confines of biological kinship, accurately reflected their relationship.

    They were among the lucky few to pass through the competitive and labyrinthine resettlement process for Somalis and, in 2005, Hassan – by then a young adult – was relocated to Minnesota. It would be several years before US Citizenship and Immigration Services introduced DNA tests to assess the veracity of East African refugee petitions. The adoption of genetic testing by Denmark, France and the US, among others, has narrowed the ways in which family relationships can be defined, while giving the resettlement process the air of an impartial audit culture.

    In recent years, biometrics (the application of statistical methods to biological data, such as fingerprints or DNA) have been hailed as a solution to the elusive problem of identity fraud. Many governments and international agencies, including the UNHCR, see biometric identifiers and centralised databases as ways to determine the authenticity of people’s claims to refugee and citizenship status, to ensure that no one is passing as someone or something they’re not. But biometrics can be a blunt instrument, while the term ‘fraud’ is too absolute to describe a situation like Hassan’s.

    Biometrics infiltrated the humanitarian sector after 9/11. The US and EU were already building centralised fingerprint registries for the purposes of border control. But with the start of the War on Terror, biometric fever peaked, most evidently at the borders between nations, where the images of the terrorist and the migrant were blurred. A few weeks after the attacks, the UNHCR was advocating the collection and sharing of biometric data from refugees and asylum seekers. A year later, it was experimenting with iris scans along the Afghanistan/Pakistan frontier. On the insistence of the US, its top donor, the agency developed a standardised biometric enrolment system, now in use in more than fifty countries worldwide. By 2006, UNHCR agents were taking fingerprints in Kenya’s refugee camps, beginning with both index fingers and later expanding to all ten digits and both eyes.

    Reeling from 9/11, the US and its allies saw biometrics as a way to root out the new faceless enemy. At the same time, for humanitarian workers on the ground, it was an apparently simple answer to an intractable problem: how to identify a ‘genuine’ refugee. Those claiming refugee status could be crossed-checked against a host country’s citizenship records. Officials could detect refugees who tried to register under more than one name in order to get additional aid. Biometric technologies were laden with promises: improved accountability, increased efficiency, greater objectivity, an end to the heavy-handed tactics of herding people around and keeping them under surveillance.

    When refugees relinquish their fingerprints in return for aid, they don’t know how traces of themselves can travel through an invisible digital architecture. A centralised biometric infrastructure enables opaque, automated data-sharing with third parties. Human rights advocates worry about sensitive identifying information falling into thehands of governments or security agencies. According to a recent privacy-impact report, the UNHCR shares biometric data with the Department of Homeland Security when referring refugees for resettlement in the US. ‘The very nature of digitalised refugee data,’ as the political scientist Katja Jacobsen says, ‘means that it might also become accessible to other actors beyond the UNHCR’s own biometric identity management system.’

    Navigating a complex landscape of interstate sovereignty, caught between host and donor countries, refugee aid organisations often hold contradictory, inconsistent views on data protection. UNHCR officials have long been hesitant about sharing information with the Kenyan state, for instance. Their reservations are grounded in concerns that ‘confidential asylum-seeker data could be used for non-protection-related purposes’. Kenya has a poor record of refugee protection. Its security forces have a history of harassing Somalis, whether refugees or Kenyan citizens, who are widely mistrusted as ‘foreigners’.

    Such well-founded concerns did not deter the UNHCR from sharing data with, funding and training Kenya’s Department of Refugee Affairs (now the Refugee Affairs Secretariat), which since 2011 has slowly and unevenly taken over refugee registration in the country. The UNHCR hasconducted joint verification exercises with the Kenyan government to weed out cases of double registration. According to the anthropologist Claire Walkey, these efforts were ‘part of the externalisation of European asylum policy ... and general burden shifting to the Global South’, where more than 80 per cent of the world’s refugees live. Biometrics collected for protection purposes have been used by the Kenyan government to keep people out. Tens of thousands of ethnic Somali Kenyan citizens who have tried to get a Kenyan national ID have been turned away in recent years because their fingerprints are in the state’s refugee database.

    Over the last decade, biometrics have become part of the global development agenda, allegedly a panacea for a range of problems. One of the UN’s Sustainable Development Goals is to provide everyone with a legal identity by 2030. Governments, multinational tech companies and international bodies from the World Bank to the World Food Programme have been promoting the use of digital identity systems. Across the Global South, biometric identifiers are increasingly linked to voting, aid distribution, refugee management and financial services. Countries with some of the least robust privacy laws and most vulnerable populations are now laboratories for experimental tech.

    Biometric identifiers promise to tie legal status directly to the body. They offer seductively easy solutions to the problems of administering large populations. But it is worth asking what (and who) gets lost when countries and international bodies turn to data-driven, automated solutions. Administrative failures, data gaps and clunky analogue systems had posed huge challenges for people at the mercy of dispassionate bureaucracies, but also provided others with room for manoeuvre.

    Biometrics may close the gap between an ID and its holder, but it opens a gulf between streamlined bureaucracies and people’s messy lives, their constrained choices, their survival strategies, their hopes for a better future, none of which can be captured on a digital scanner or encoded into a database.

    https://www.lrb.co.uk/blog/2020/september/machine-readable-refugees
    #biométrie #identité #réfugiés #citoyenneté #asile #migrations #ADN #tests_ADN #tests_génétiques #génétique #nationalité #famille #base_de_donnée #database #HCR #UNHCR #fraude #frontières #contrôles_frontaliers #iris #technologie #contrôle #réinstallation #protection_des_données #empreintes_digitales #identité_digitale

    ping @etraces @karine4
    via @isskein

  • Rentrée scolaire : interrogations sur les 4 000 enfants absents en Seine-Saint-Denis
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/09/09/rentree-scolaire-interrogations-sur-ces-eleves-qui-manquent-a-l-appel_605152

    Ce chiffre, très commenté sur les réseaux sociaux, a en réalité commencé à circuler dès le 3 septembre, après une réunion entre les autorités académiques, préfectorales et des parlementaires. Le rectorat de Créteil confirme en être la source tout en appelant à s’en saisir avec prudence : « Ce 4 000, rapporté au total de 202 000 écoliers en Seine-Saint-Denis, est l’agrégat de données remontant au premier jour de la rentrée, le 2 septembre, à un moment où, chaque année, on apprend qu’il y a des déménagements ou des retours de vacances différés, y explique-t-on. On n’enregistre aujourd’hui d’écart qu’au primaire, et pas en collège ou lycée, ce qui est rassurant. Attendons des remontées stabilisées, sous deux semaines, avant d’en tirer des conclusions. » C’est vrai qu’il existe toujours un écart entre les prévisions d’effectifs et la réalité, note Alixe Rivière, porte-parole de la FCPE 93. Mais il est généralement de l’ordre de 500 à 800 écoliers, en fonction des années. Le fossé actuel et les difficultés à l’expliquer en disent long sur le manque d’anticipation et le suivi des enfants. » Des « enfants binationaux » qui rentrent parfois de vacances mi-septembre ; d’autres qui ont changé d’académie ou d’établissements avant la rentrée : ce sont les hypothèses qu’avancent habituellement les enseignants.

    #Covid-19#migrant#migration#france#education#sante#famille#binationaux

  • Coronavirus exposes hidden struggles of poor Indonesian-Chinese families | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/week-asia/people/article/3099986/coronavirus-exposes-hidden-struggles-poor-indonesian-chinese

    As the coronavirus ravages Indonesia– which has recorded some 194,100 cases and Southeast Asia’s highest death toll of more than 8,000 – Lie’s monthly income has taken a hit, making it harder to reach the 4.5 million rupiah (US$300) needed to cover rent, food, necessities and school fees.
    The struggling family also often endured stares from people, Lie said, because of a perception in the country that ethnic Chinese tended to be wealthy. Lie, whose children are 10, six and a year old, said it felt as if her family’s circumstances were “embarrassing the Chinese” in Indonesia. Others have judged her as being “crazy” for travelling with her husband, children and goods all on one motorbike.“In my heart, I think: ‘God, I do not want to be like this either’,” Lie said.The street vendor is not alone in feeling pressure from the wider society in Indonesia, which links ethnic Chinese with the upper class, a bias the government has long endorsed, according to one analyst.Since the coronavirus hit, various associations have been reaching out to support some struggling families across the country, a move that has thrown light on the diversity of backgrounds within the ethnic Chinese community. Indonesian-Chinese are thought to make up less than 2 per cent of the 270-million population, but control many conglomerates and a large portion of wealth, leading to a widespread belief that they are rich, or middle class, and live mainly in the urban provinces

    #Covid-19#migrant#migration#indonesie#chine#sante#inegalite#minorite#famille#diaspora#economie

  • J’ai rompu avec mes parents : quand la rupture familiale peut être salvatrice - NEON
    https://www.neonmag.fr/jai-rompu-avec-mes-parents-quand-la-rupture-familiale-peut-etre-salvatrice-5

    « On ne choisit pas sa #famille », dit l’adage. Que ce soit des Lannister ou des Groseille, les fictions ont souvent fait le portrait de personnages tentant de sortir des ornières de leur tragédie, ou de leur déterminisme familial. Preuve de la fascination qu’exerce le vertige de séparer l’inséparable. Pourtant, 80 % des actes de violences sexuelles sur les jeunes enfants sont intra-familiaux. Les violences conjugales sont aussi souvent des violences faites aux enfants. Le Premier ministre a d’ailleurs annoncé, à l’issue du Grenelle sur les violences conjugales, que l’obligation alimentaire qui contraint les enfants à subvenir aux besoins de leurs parents nécessiteux – même quand ils ont subi des violences de leur part ou que ces derniers sont auteurs de féminicides – serait abrogée.

  • #Backlash : l’inévitable retour de bâton – Egalitaria
    https://egalitaria.fr/2020/03/23/backlash-linevitable-retour-de-baton

    La rhétorique anti-féministe est solidement ancrée ; elle ne varie pas d’une époque à une autre. De tous temps, les #femmes aspirant à l’#égalité ont été accusées de vouloir détruire les hommes, la #famille, l’amour, le sexe, la paix dans le monde (sacré pouvoir qu’on leur confie là). Qu’elles demandent le droit de vote ou le droit de pouvoir avorter, elles ont à chaque fois été accusées de nourrir des velléités de vengeance et de destruction.

    La citation de l’évangéliste américain Pat Robertson, en 1992, est à cet égard devenue culte : « Le #féminisme est un mouvement politique socialiste et anti-famille, qui encourage les femmes à quitter leurs maris, à tuer leurs enfants, à pratiquer la sorcellerie, à détruire le capitalisme et devenir lesbiennes ».

    #sorcières

  • Mécanismes de #survie et trauma bonding dans la #prostitution – Révolution Féministe
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2020/08/03/mecanismes-de-survie-et-trauma-bonding-dans-la-prosti

    « La réalité est que les féministes radicales sont les seules qui soient du bon côté de l’histoire, qui voient la totalité du problème et les raisons pour lesquelles la prostitution existe. Les féministes socialistes ont mon respect, mais elles ne voient pas la totalité du problème. La prostitution n’existe pas comme simple conséquence du fait des discriminations économiques que subissent les femmes. La pauvreté est un facteur qui contribue à la prostitution—mais ce n’en est pas la raison. Les facteurs qui contribuent à la prostitution ne sont pas des causes. La prostitution existe pour une seule raison et cette raison est la demande masculine. La plus extrême pauvreté ne pourrait pas créer la prostitution si la demande masculine n’existait pas (Rachel Moran).

    Quand nous discutons de ce problème, nous ignorons le fait que même des femmes blanches qui ont étudié dans des universités peuvent vivre dans la pauvreté. Elles aussi peuvent venir de familles dysfonctionnelles, elles aussi peuvent avoir été victimes de #violences sexuelles, physiques ou émotionnelles—et peuvent rejouer ce trauma dans la prostitution. Comme Rachel Moran le souligne, voir la prostitution d’un point de vue purement économique nous fait passer à côté de l’essentiel.

    « Andrea Dworkin a dit un jour que l’#inceste est le camp d’entraînement pour la prostitution. Au plus profond de moi, je sais que c’est vrai. Faire ma première passe n’était pas différent d’être violée par mon beau-père. » (Jacqueline Lynne).

    #patriarcat #famille

  • Facebook takes the EU to court over privacy spat
    https://www.bbc.com/news/business-53558947

    Facebook has pushed back against a European Union investigation into its practices, taking it to court over privacy concerns. Two investigations are being carried out into Facebook to find out if it breaches competition laws. To gather information, the European Commission has demanded internal documents from Facebook that include 2,500 specific key phrases. Facebook says that means handing over unrelated but highly sensitive data. The European Commission says it will defend the case in (...)

    #Facebook #famille #données #BigData #santé #travail

    ##santé

  • Virus adds to deep despair felt by war-weary young Arabs
    https://apnews.com/cbfa274c75c54b05477583372ab79ea0

    He was working on opening a bakery in Iraq. She was preparing to leave to England, where she would spend a year working on her masters’ degree in pharmacy. After that, they would reunite, get married and start a family.
    Those dreams came to a screeching halt with the outbreak of the coronavirus, as countries shut down, economies buckled and global chaos followed. Her university admission is now on hold, the bakery project has fallen behind schedule, her family’s income has gone down by 40% and she frets about losing her job at a local pharmacy. Al-Diwani and Athir Assem, 26, are among millions of young people in the Middle East whose pursuit of jobs or plans for higher education and marriage have been upended by the pandemic, plunging them into the kind of deep uncertainty and despair they had hoped to leave behind. Such turmoil is universal in the wake of the pandemic, but the despair is particularly pronounced in the Middle East, where wave after wave of war, displacement and disease has left this generation feeling bitter and hopeless. While in the West, many who have become unemployed believe they will eventually get their jobs back or somehow recover from the recession, the pandemic in some Arab countries was the final blow to economies now on the cusp of complete collapse.
    The strains are also made harder because, in the Arab world, lives for young adults tend to be more scripted than for their counterparts in the West. Cultural expectations put more pressure on males to earn enough so they can move out, marry and provide for families.
    “For many young people, seeing economies crumble the way that they are and seeing their prospects vanish before their eyes ... it’s undoubtedly going to be taking a huge toll on mental health and well-being,” said Tariq Haq, a Beirut-based senior employment specialist with the U.N. labor agency.

    #Covid-19#migrant#migration#moyenorient#sante#santementale#émigration#economie#jeunesse#famille

  • Algérie : le gouvernement au secours des nationaux bloqués à l’étranger - Le Point
    https://www.lepoint.fr/afrique/algerie-le-gouvernement-au-secours-des-nationaux-bloques-a-l-etranger-21-07-

    ’Algérie a commencé cette semaine une seconde grande opération de rapatriement de ses ressortissants bloqués à l’étranger à la suite de la pandémie du nouveau coronavirus. Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a instruit le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, le ministre des Transports, le ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial « en vue de mobiliser la flotte aérienne et maritime dans les prochains jours ainsi que les établissements hôteliers devant servir dans ce cadre pour la période de quatorzaine sanitaire préventive applicable aux personnes rapatriées », a indiqué un communiqué officiel. L’opération « privilégiera en premier lieu les familles bloquées ainsi que les personnes ayant effectué les déplacements pour des soins et nos étudiants à l’étranger », selon la même source. Quelque trois milliards de dinars (environ 20 346 000 euros) ont été mobilisés mi-juillet pour les frais des quatorzaines imposées aux ressortissants rapatriés. Début juillet, le président Abdelmadjid Tebboune a défendu la mise sous quatorzaine, expliquant que « parmi les gens que nous avons évacués, les Algériens ayant bénéficié du rapatriement, nous avons trouvé quand même presque 50 personnes contaminées ». La mise sous quatorzaine, selon le chef de l’État, a fait éviter une « une progression exponentielle » des contaminations. Quelque 27 hôtels au niveau de 25 wilayas (départements) sont mis à disposition pour recevoir environ 70 % de la totalité des rapatriés algériens.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#rapatriement#sante#quarantaine#famille#etudiant#contamination

  • Témoins au féminin
    https://laviedesidees.fr/Giovanna-Parmigiani-Feminism-Violence-Representation-Modern-Italy.html

    À propos de : Giovanna Parmigiani, Feminism, #violence and Representation in Modern Italy. « We are Witnesses, Not Victims », Bloomington, Indiana University Press. Une enquête sur les violences faites aux femmes en #Italie et sur l’engagement des militantes montre comment la lutte porte aussi sur les représentations culturelles, politiques, esthétiques et éthiques.

    #Société #féminisme #militantisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200717_parmigiani.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200717_parmigiani.docx

    • En Italie, entre 2012 et 2017, une femme est tuée presque tous les deux jours par son compagnon (p. 1, note 1). Pour désigner ce phénomène, on peut employer le terme de « #féminicide », qui renvoie au meurtre d’une femme en raison de sa condition de femme. Ce terme permet de produire une analyse structurelle et politique des #meurtres : en français, par exemple, il est de plus en plus mobilisé pour remplacer le terme de « crime passionnel », qui romantise la #violence et met l’accent sur des facteurs individuels et psychologiques plutôt que sur des facteurs sociaux, comme les rapports de #genre, l’éducation des hommes cisgenres à la violence, la #structuration du couple hétérosexuel et de la #famille, etc. En Italie, si le terme « féminicide » suscite de nombreuses résistances antiféministes (liées au refus d’avoir une analyse critique et structurelle des violences faites aux #femmes), il s’impose néanmoins dans le débat public au cours des années 2010, et la conscience de l’ampleur des violences faites aux femmes se généralise. De nombreuses initiatives, associations, collectifs et campagnes féministes naissent pendant cette période.

  • Canada : L’opposition veut que Trudeau témoigne devant un comité parlementaire pour l’affaire UNIS #détournement_de_fonds_publics
    https://www.ledevoir.com/politique/canada/582434/le-bloc-aussi-veut-voir-trudeau-devant-un-comite-parlementaire-pour-l-affa

    Les partis d’opposition veulent convoquer le premier ministre Justin Trudeau devant un comité parlementaire afin qu’il s’explique sur un contrat de près d’ un milliard de dollars qui a été confié à l’organisme UNIS, malgré ses liens avec la famille Trudeau.

    Le conservateur Pierre Poilievre avait déjà fait adopter la semaine dernière une motion au comité des Finances afin de tenir des audiences sur le sujet. Parmi la liste d’invités figuraient la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse, Bardish Chagger, et le greffier du Conseil privé, Ian Shugart.

    Depuis, il a été révélé que la femme, le frère et la mère de M. Trudeau ont reçu 300 000 $ pour avoir participé à des événements publics d’UNIS depuis quelques années. L’une des filles du ministre des Finances, Bill Morneau, a prononcé des discours lors d’événements tandis qu’une autre est contractuelle pour l’organisation.

    M. Poilievre a plaidé pour que Justin Trudeau et Bill Morneau viennent répondre aux questions du comité puisque la controverse les concerne personnellement.

    MM. Trudeau et Morneau ont admis lundi qu’ils avaient commis une erreur en décidant de ne pas se récuser lorsque leur gouvernement a attribué à cet organisme de charité un contrat de 900 millions $ pour gérer un programme de bourses aux étudiants qui font du bénévolat.

    Ces excuses publiques n’ont pas suffi à convaincre le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique, qui ont joint leur voix aux conservateurs afin de tenter d’aller au fond de l’affaire en comité parlementaire.

    « On pense que plus vite la lumière sera faite là-dessus, plus vite l’État canadien recommencera à fonctionner comme du monde », a déclaré le chef bloquiste Yves-François Blanchet, qui était de passage à Ottawa mardi matin.

    « Toutes les personnes impliquées dans ce contrat doivent répondre aux questions, incluant le premier ministre. Les Canadiens et Canadiennes s’attendent à des réponses et méritent des réponses », a fait valoir Peter Julian, porte-parole du NPD en matière de finances.

    En parallèle, le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique enquêtera, à la demande des conservateurs et du NPD, afin de déterminer si le premier ministre a contrevenu à la loi lorsque le gouvernement fédéral a choisi l’organisme UNIS pour gérer le programme de bénévolat étudiant.

    Le Bloc demande, comme il le fait depuis plusieurs jours, que M. Trudeau cède sa place comme premier ministre, le temps que le commissaire fasse la lumière sur cette affaire. Le bureau de ce dernier a déclaré sur les réseaux sociaux que le temps moyen d’une enquête est d’environ sept mois.

    « Je pense que M. Trudeau peut régler ça plus vite que ça en nous donnant l’ensemble de l’information, notamment lors de sa ou ses comparutions dans un ou plusieurs comités. Il n’en tient qu’à lui. S’il n’a rien fait de douteux, […] je l’invite donc à faire la lumière le plus vite possible », a répliqué M. Blanchet.

    Le comité des Finances doit se réunir jeudi après-midi. La liste de témoins n’a pas encore été annoncée.

    Emplois d’été Canada
    Les partis d’opposition se demandent aussi pourquoi le gouvernement Trudeau a créé un programme de 900 millions $ pour aider les étudiants à faire du bénévolat plutôt que d’octroyer l’argent à un programme déjà existant — Emplois d’été Canada.

    « Cela n’a aucun sens. Ils ont mis une tonne d’argent — 912 millions $ — pour un tout nouveau concept alors qu’ils avaient un programme clé en main », a critiqué Dan Albas, porte-parole du Parti conservateur en matière de développement économique.

    Les libéraux ont déjà injecté 60 millions $ dans Emplois d’été Canada afin de créer 10 000 emplois de plus pour les jeunes de 15 à 30 ans. Ce nouveau financement a permis de faire passer le budget total du programme à 323 millions $ et l’objectif d’emplois à 80 000.

    Ni le gouvernement ni UNIS a dit combien de bénévoles allaient être recrutés avec le programme de plus de 900 millions $. Le programme a aussi fait face à son lot de critiques.

    Les participants du programme allaient gagner l’équivalent de 10 $ de l’heure — soit moins que le salaire minimum dans toutes les provinces. Les participants pouvaient se voir accorder des bourses allant jusqu’à 5000 $ en faisant du bénévolat pendant un maximum de 500 heures.

    Il y a aussi eu des questions au sujet des postes disponibles au sein du schéma géré par UNIS. Des étudiants étaient requis pour filmer des vidéos, créer des sites web et faire de la « création de contenu » pour satisfaire les critères du programme de bénévolat.

    M. Albas et le porte-parole du NPD en matière d’éthique, Charlie Angus, ont soutenu que tout cela venait en contradiction avec le programme d’emplois d’été. Le gouvernement avait demandé aux députés à travers le pays d’identifier des emplois dans leurs circonscriptions respectives. Plusieurs organisations n’ont pas reçu de financement.

    « Nous avions des organisations légitimes prêtes à engager des étudiants pour faire du travail légitime, et tout cela a été écarté, s’est indigné M. Angus. Il s’agissait de postes bien plus crédibles que de créer des vidéos qui expliquent comment faire des exercices. »

    Les libéraux ont indiqué qu’ils prévoient aller de l’avant avec le programme de bénévolat, malgré la décision d’UNIS et du gouvernement de mettre fin à l’entente le 3 juillet dernier. Le ministère fédéral de l’Emploi et du Développement social a depuis repris la gestion du programme.

    Les conservateurs, néodémocrates et verts disent tous que le gouvernement devrait apprendre de ses erreurs et mettre l’argent dans le programme d’Emplois d’été Canada, qui est déjà géré par le gouvernement et qui fonctionne bien.

    La chef parlementaire du Parti vert, Elizabeth May, dit que les organisations qui ont déjà sollicité des postes par le biais du programme de bénévolat étudiant
    devraient être en mesure de transférer leurs demandes au programme d’emplois d’été.

    #Justin_Trudeau #trudeau #fils_de #favoritisme #détournement #népotisme #famille #bénévolat (payé ? ? ? ) #conflit_d'intérêt #corruption #collusion #détournement_de_fonds_publics #précarité #travail #associations #baisse_des_salaires

  • The Dublin Regulation – your questions answered

    Will you be sent back to Italy if you had your fingerprints taken there, but then applied for asylum in another EU country? What happens if you are to be deported under Dublin but you refuse? We put these questions and more to a number of experts, including German lawyer Albert Sommerfeld.

    The Dublin Regulation (sometimes referred to as Dublin III) is European Union law. It determines which country is responsible for examining an asylum application – normally the country where the asylum seeker first entered Europe.

    One of the aims of the Regulation is to ensure that an individual does not make multiple applications for asylum in several Dublin member states. These include the member countries of the EU plus Iceland, Norway, Switzerland and Liechtenstein.

    What happened with the Dublin Regulation during COVID-19?

    In March 2020, travel was suspended between most European countries in order to stop the spread of COVID-19. While the Dublin Regulation continued to apply, most transfers between the Dublin member states were suspended from mid-March onwards.

    In June, travel and border restrictions all over Europe began to be lifted, making it possible for countries to resume Dublin transfers. The European Asylum Support Office told InfoMigrants on June 24, 2020 that: “Member States have indicated that they plan on gradually organizing more Dublin transfers in the weeks to come, all whilst respecting the public health and safety measures in place.”

    Before the COVID outbreak, InfoMigrants asked a lawyer to answer some questions received on Facebook about Dublin. We held off publishing the answers until it became clear that the system would resume post-COVID restrictions. This now seems to be the case.

    Dublin principles

    There are various criteria for deciding why a country may be responsible for examining an asylum application, as well as complicated time limits and restrictions. Some basic rules are:

    If you are an asylum seeker who entered Europe and had your fingerprints taken in one Dublin country but you are now in a different Dublin country, then that country will ask the first country to “take you back”.
    If you applied for asylum in one Dublin country and were rejected by a final decision there, and then you moved to another Dublin country and did not apply for asylum, you may be sent back to the initial arrival country or returned to your country of origin or permanent residence or sent to a safe third country.
    If a country accepts responsibility for examining your application, you will be transferred within 6 months of the date when that country accepted responsibility or, if you challenge the decision, within 6 months from the time the court or tribunal decides that you may be sent to that country. This time limit can be extended to 18 if you run away from the authorities or to 12 months if you are imprisoned.
    You have the right to say that you disagree with a decision to send you to another Dublin country. This is called an ‘appeal’ or ‘review’. You can request a suspension of the transfer during the appeal. (The question whether to file an appeal should be discussed with a lawyer or counselling service.)
    You can be detained if the authorities consider that there is a significant risk that you will run away (abscond) because you do not want to be sent to another Dublin country. You have the right to challenge the detention order.

    Lawyer Albert Sommerfeld, from the firm Sommerfeld, Heisiep, Gosmann, based in Soest, Germany, provided the following answers to your questions. Loredena Leo and Gennaro Santoro from the Italian Coalition for Civil Liberties and Rights, and Dirk Morlok from Pro-Asyl also contributed valuable advice and feedback.

    If an asylum seeker was in one European country and then left the EU (for example, entered Turkey) before coming back to a different country in Europe, what happens then?

    Albert Sommerfeld: If one country is responsible for handling an application for asylum, its obligations cease if the person concerned has left the territory of the member states for at least three months. The applicant has to prove that he or she left the territory of the member states. In this case, the Dublin rules will apply again, so the outcome depends on the situation after the person’s second entry.

    I arrived in one European country and then moved to another and requested asylum there. Will my asylum case be accepted? If not, what should I do after that?

    A.S.: There is no free choice when it comes to the country in which you can apply for asylum. The Dublin rules determine which state is responsible for treating an application for asylum. In general, it is the state where you entered the Dublin area first. Other rules may apply. You are not supposed to move to another country. If you do, you will likely be sent back to the country responsible for your application. Yet the Dublin system is dysfunctional. You may well succeed in having an asylum procedure in the country of your choice, for various reasons. However this is in no way certain. If you have received recognition in one country, you are no longer a Dublin case. Another country may simply refuse to treat another application for asylum.

    I had my fingerprints taken in Greece. If I go to another EU country, is it possible to apply Dublin on me?

    A.S.: Yes, of course. Whether you will be sent back to Greece may depend on political considerations.

    I arrived in Croatia and they took my fingerprints but I didn‘t ask for asylum there. Then I went to Austria and applied for asylum, but they rejected me after three months without any reason, saying only that I would have to go back to Croatia to proceed (with) my asylum case. Do you have any suggestions for me?

    A.S.: See a local lawyer. The mere fact that you went through Croatia may be enough to establish Croatia’s responsibility for your asylum claim.

    Family

    Under the Dublin Regulation, families and relatives who are separated across different European countries can be reunited during their asylum claim. Unaccompanied children can apply to join a parent, legal guardian or sibling, aunt, uncle or grandparent who is living in Europe. Adults can apply to join their family members (spouse/partner or children) in another Dublin country if the family member is an asylum seeker or refugee, or has been granted subsidiary protection.

    If someone has had their fingerprints taken in Italy and had an asylum interview there and the result was negative, is it possible to go to another EU country to apply again for political asylum with family? Is there a possibility for the Dublin regulation (to be applied) again?

    A.S.: Dublin rules do apply to all asylum seekers. They say that you can apply once for asylum in one country. If you move to another country, they might send you back to the country that rejected your application.

    If I get to Europe and I already have a son over there, will I be granted asylum?

    A.S.: It depends. To have a son already in Europe is a reason for a visa or a residence permit, in certain circumstances, but in general not a reason for asylum. The exception is Germany. If certain conditions are met, you may be entitled to asylum if

    the son is less than 18 years of age
    you have lived together as a family in your country of origin
    you lodge your application for asylum immediately after entry, and
    you have legal custody for the child.

    I work in Germany but my wife’s asylum claim has been rejected. We are afraid she will be deported. The kids are still small. What is the best advice for me if I am about to lose the family I love so much?

    A.S.: See a local counsel to find a solution. Your question implies that you have a residence permit, but your wife and children do not. It is not completely left at the discretion of state authorities to separate families.

    18-month ‘extension of Dublin’

    I have a ‘Duldung’ (temporary suspension of deportation). I was about to be deported to Italy under Dublin and I refused to go, but I was advised that I could stay in Germany for 18 months without the police sending me back to Italy, and then I could reapply for asylum. What do you know about this please?

    A.S.: Your information is correct. Please be advised that you can be deported at any moment until you reach that 18-month deadline.

    When exactly do the 18 months (after which an asylum seeker can ask for asylum in another European country) start to count? For example, a friend of mine entered the EU in Italy, then travelled to the Netherlands, asked for asylum in July 2019 and was rejected on the basis of the Dublin Regulation in October 2019. He asked me when the 18 months start to count, in July or October?

    A.S./G.S./L.L./D.M.: In Germany, the 18 months start from when Italy accepts jurisdiction. You will find this date in the notification of the deportation order. If you lodge an appeal with suspensive effect, the 18 months start with the rejection of the appeal by the court.

    Work and Dublin

    I hold a 2-year Italian work permit (‘lavoro’). If someone in Germany offers me a work contract and a residential address there, can I transfer my Italian document to Germany? If this person were to go to Germany – with or without a job lined up there – could they be sent back to Italy under Dublin?

    A.S/D.M.: If you are a resident in Italy, you must apply for a German visa and work permit (which is normally only issued for skilled jobs). If you come to Germany without a visa, you will not get a work permit. You should discuss what to do next – and whether to apply for asylum – with a lawyer or counselling service. EU member states grant long-term residence status to third-country nationals who have resided legally and continuously within their territory for five years immediately prior to the submission of the relevant application. These long-term residents may move freely in the EU.

    Finding a good lawyer

    How do you find the right lawyer for an asylum claim if you’ve recently arrived in Germany and do not know anyone?

    A.S.: Consult https://dav-migrationsrecht.de. Put your postcode in the field “Postleitzahl” and you get a list of the nearest qualified lawyers.

    (InfoMigrants: You can also ask the Refugee Council (Flüchtlingsrat) in your state. You will find their contact details here: https://www.fluechtlingsrat.de)

    A Libyan who has been in the UK for 6 years (granted temporary leave to remain on a 6-month basis) is desperate and has asked to be deported back to Libya. However, the UK does not deport back to Libya because of the horrendous conditions (there). Can anything be done?

    A.S.: Why seek deportation if you can travel on your own? Ask a welfare organization for help with voluntary return.

    Note: The law of international protection overall is very complicated. “Asylum” here is used as an umbrella term for various forms of international protection.

    #Règlement_Dublin #Dublin #asile #migrations #réfugiés #ressources_pédagogiques #travail #covid-19 #coronavirus #famille #regroupement_familial

    ping @thomas_lacroix

  • Philippe Ariès : (re)découvrez une œuvre majeure (traduite en 30 langues) sur l’homme devant la mort, la vie privée, le sentiment affectif dans la famille, l’enfance… #histoire #mort #famille #enfance

    https://sms.hypotheses.org/19899

    Traduit dans une trentaine de langues, Philippe Ariès (1914-1984) est l’auteur d’une œuvre majeure autour de thèmes aussi essentiels que le rapport à la vie dans l’histoire des populations françaises, le sentiment affectif dans la famille d’Ancien régime, l’homme devant la mort, la vie privée, l’ego-histoire et l’historiographie. L’originalité de son œuvre puise dans la singularité d’un parcours politique et intellectuel de l’Action française à l’École des hautes études en sciences sociales où il s’impose comme une figure de la « Nouvelle Histoire ».

    De façon paradoxale, c’est sa culture traditionaliste qui lui permet de cheminer vers une histoire des mentalités et vers une modernité qui surprend Michel Foucault, lorsque celui-ci écrit dans le Nouvel Observateur, le 17 février 1984, au moment de sa mort : « Une certaine manière de voir et d’aimer sa tradition avait fait découvrir à ce traditionaliste une autre histoire ». Un autre paradoxe de Philippe Ariès est d’avoir rédigé l’essentiel de son œuvre en dehors de l’Université, en « historien du dimanche », pour reprendre le titre de son livre-entretien avec Michel Winock (...)