• Articulation emploi / famille : une comparaison européenne | femmes.gouv.fr

    http://femmes.gouv.fr/dossiers/partage-des-responsabilites-professionnelles-et-familiales/les-fiches-synthetiques/la-situation-comparee-en-europe-en-matiere-de-partage-des-taches-profess

    Le modèle nordique Les pays nordiques, dans lesquels l’Organisation internationale du travail inclut la France, se caractérisent par une abondante législation nationale sur les congés maternité/paternité/parental, le travail à temps partiel et des dispositifs de garde d’enfants financés par l’État, ils s’appuient fortement sur le secteur public pour aider les jeunes parents à concilier les temps de vie. (...)
    Le modèle anglo-saxon Ce modèle s’applique dans les pays à faible présence du secteur public et repose principalement sur la flexibilité de leur marché du travail et sur leurs entreprises pour proposer des conditions de travail qui s’articulent avec la vie familiale. (...)
    Le modèle corporatiste. Dans des pays tels que les Pays-Bas, ce sont les partenaires sociaux qui négocient les politiques d’articulation des temps de vie. (...)
    Le modèle familialiste Des pays tels que la Pologne, les pays d’Europe du Sud confient principalement aux familles le soin de gérer la question de l’équilibre des temps de vie. (...) Ces pays disposent de généreux congés de maternité et parentaux qui affectent souvent les carrières des femmes qualifiées. Ce modèle a fait l’objet depuis 1990 de nombreuses réformes liées à des coupes budgétaires notamment au niveau du financement des services de garde d’enfants (États et entreprises). Ce contexte associé à une législation « protectrice » des femmes, a augmenté la difficulté d’équilibrer l’articulation entre travail et vie familiale en transférant de plus en plus les responsabilités sur les familles.

    Quelques données pour des pays typiques de chacun des modèles :

    Ecart temps de travail domestique femmes / hommes (en heures par semaine, en 2005) : Danemark +10,1 / RU +18,2 / Pays-Bas +22,3 / Grèce +21,7 / Moyenne UE +17,7
    Ecart temps de travail rémunéré femmes / hommes : Danemark -6,5 / RU -12 / Pays-Bas -13,7 / Grèce -9 / Moyenne UE -7,4

    #travail
    #famille
    #division_sexuelle_du_travail
    #genre

    • En France, dans les milieux hostiles à ce qu’ils nomment de façon réductrice la société industrielle, il est de bon ton de peindre sous des couleurs plus ou moins attrayantes des modes d’exploitation et de domination plus traditionnels et antérieurs à l’industrialisation.
      André Dréan

      Quand « être absolument moderne » est une loi spéciale décrétée par le tyran, l’honnête esclave craint plus que tout que l’on puisse le soupçonner d’être passéiste.
      Guy Debord

      Dréan, toujours aussi bête et confusionniste, n’a rien compris à l’usage que les #anti-industriels font du passé (5 ans ne lui ont pas suffit). Mais quant on est un indécrottable progressiste...

    • Encore un commentaire :

      En France, dans les milieux hostiles à ce qu’ils nomment de façon réductrice la société industrielle, il est de bon ton de peindre sous des couleurs plus ou moins attrayantes des modes d’exploitation et de domination plus traditionnels et antérieurs à l’industrialisation.
      André Dréan

      Cette phrase relève de la calomnie pure et simple. Dréan s’est fait une spécialité de ce genre d’analyses foireuses à partir d’amalgames grossiers.

  • En #Roumanie, les artisans #Roms se fabriquent un avenir
    http://fr.myeurop.info/2014/05/14/roumanie-artisans-roms-fabriquent-avenir-13825

    http://cdn3.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/Les+traditionnels+oeufs+de+Pâques+construits+en+bois..JPG

    Aline Fontaine

    Mis à l’écart de la société en #Roumanie, des Roms ont créé une association permettant l’insertion professionnelle de leur communauté. Ils sont ébénistes, forgerons ou potiers... et partagent leur savoir-faire. Reportage.

    Les briques sont encore apparentes. La porte toujours pas posée. Mais tant pis. lire la suite

    #Société #INFO #artisan #bois #ébéniste #famille #forgeron #mestesuguri #potier #Romano_Butiq #roumains #union_européenne

  • Evolution des pratiques contraceptives : les femmes précaires sont, de fait, moins bien protégées | INED

    http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_soc/bdd/publication/1685

    Les pilules contraceptives de 3e et 4e génération ont fait l’objet d’un débat médiatique en France à partir de décembre 2012 à propos du risque de thrombose veineuse profonde associé à leur utilisation. Elles ont cessé d’être remboursées par la Sécurité sociale depuis mars 2013. L’enquête Fécond permet d’étudier l’impact de ces événements sur les pratiques contraceptives (…).
    Aucune désaffection vis-à-vis de la contraception n’a été observée : parmi les femmes concernées par la contraception – ni stériles, ni enceintes, ayant des rapports hétérosexuels et ne voulant pas d’enfant – seules 3 % n’utilisent aucune contraception, soit la même proportion qu’en 2010. Les méthodes utilisées pour éviter une grossesse ont cependant évolué. (…) Le recours à la pilule a baissé, passant de 50 % à 41 % entre 2010 et 2013. Cette diminution prolonge celle de 5 points observée entre le milieu des années 2000 et l’année 2010. En l’espace d’une décennie, le recours à la contraception orale a ainsi reculé
    de 14 points en France. (…)
    Les femmes sans aucun diplôme ont davantage que les autres délaissé les pilules récentes au profit des méthodes les moins efficaces (dates, retrait), tandis que celles qui détiennent un CAP ou un BEP ont opté pour le préservatif, et les plus diplômées (Bac + 4) pour le DIU [stérilet].
    Les femmes cadres qui étaient auparavant les principales utilisatrices des pilules de 3e et 4e génération, ont compensé la baisse du recours à la pilule en se tournant vers le stérilet et, pour certaines, vers des méthodes dites naturelles (dates, retrait), sans doute par rejet de toute contraception à base d’hormones. À l’autre extrémité de la hiérarchie sociale, les femmes ouvrières, initialement moins enclines à recourir aux contraceptifs de nouvelle génération, n’ont pas modifié leurs pratiques contraceptives. Quant aux femmes de professions intermédiaires et techniciennes, elles ont délaissé les pilules de 3e et 4e génération pour un recours plus fréquent aux contraceptifs de 2e génération et au préservatif ; les employées se sont tournées vers le préservatif.
    Plus largement, tandis que les femmes n’ayant pas de difficultés financières ont opéré un transfert partiel des nouvelles pilules vers les contraceptifs oraux plus anciens, celles dans une situation financière difficile se sont en partie tournées vers les méthodes dites naturelles. C’est le cas notamment des femmes nées dans un pays d’Afrique subsaharienne qui ont fortement réduit leur usage des pilules (– 39 %) pour se tourner vers ces méthodes (26 % en 2013 contre 5 % en 2010).
    (…) Les effets de la crise économique sur les pratiques contraceptives, déjà notables entre 2000 et 2010 pour les 20-24 ans, semblent désormais concerner l’ensemble de la population. Les catégories sociales les plus précaires ont de fait une couverture contraceptive moins efficace aujourd’hui en raison d’un moindre recours à la pilule et d’une plus grande utilisation de méthodes dites naturelles. Certes, les pilules de 2e génération sont toutes remboursées, de même que le stérilet et l’implant, et certaines pilules de 3e génération sont aujourd’hui des produits génériques moins coûteux. Cependant, l’avance du prix d’une consultation médicale peut poser problème, notamment pour les jeunes femmes qui souhaitent que leur pratique contraceptive soit confidentielle et ne tiennent donc pas à faire apparaître une consultation médicale sur l’assurance sociale de leurs parents. Enfin, il faut rappeler que le préservatif, une des principales méthodes de contraception utilisée en début de vie sexuelle, n’est pas remboursé. L’enjeu de la gratuité de l’accès aux méthodes de contraception, un des freins de l’accès aux méthodes les plus efficaces, est donc plus que jamais d’actualité.

    #inégalités
    #sexualité
    #famille

  • Un #faux #Ministère allemand pour sauver de vraies vies syriennes
    http://fr.myeurop.info/2014/05/13/un-faux-minist-re-allemand-pour-sauver-de-vraies-vies-syriennes-13814

    Delphine Nerbollier

    Un #vrai-faux ministère lance un appel aux familles allemandes. Objectif : accueillir, le temps de la #guerre, les #enfants #syriens. Une #mascarade orchestrée de main de maître par un collectif d’acteurs engagés afin d’obliger la classe politique allemande à intervenir.

    La nouvelle est tombée sans prévenir. lire la suite

    #Société #INFO #Allemagne #Syrie #acteurs #action_collective #artistes #conflit #famille #Manuela_Schwezig #vie

  • 25 ans de participation des hommes et des femmes au travail domestique : quels facteurs d’évolutions ? | INED

    http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1673/publi_pdf1_doc_travail_2014_203_travail_domestique_genre.pdf

    Constat : une égalisation (toute relative) du partage des tâches domestiques et parentales.

    Au cours des 25 dernières années, on constate que les hommes se sont davantage impliqués dans l’éducation des enfants, tandis que leur participation dans les autres tâches domestiques est restée stable. Les femmes ont également consacré davantage de temps aux activités parentales mais sensiblement moins à l’entretien domestique. Elles délaissent ainsi progressivement leur rôle de ménagère pour celui de mère éducatrice.

    Les tâches demeurent cependant fortement sexuées.

    (…) Au sein du travail domestique, les tâches demeurent très sexuées : les tâches plus répétitives comme le ménage, le linge et la cuisine pour les femmes, les tâches plus occasionnelles comme le bricolage et le jardinage pour les hommes (Segalen, 2013 ; Pfefferkorn, 2011). On observe cependant dans la dernière décennie une réduction de cette spécialisation des tâches (Ricroch, 2012). Elle tient principalement de la baisse du temps consacré par les femmes à la cuisine, à la couture et au linge. (…)
    Les tâches parentales sont tout aussi sexuées (De Saint Pol et Bouchardon, 2013). Près des trois- quarts des soins aux enfants, de leur suivi scolaire ou de trajet d’accompagnement sont ainsi réalisés par les mères. Seules les activités de jeux et de socialisation des enfants sont également partagées entre hommes et femmes.

    Cette évolution résulte moins d’un effet de structure que d’une transformation des normes : relâchement des exigences en matière d’entretien domestique, accroissement des exigences éducatives.

    Afin d’analyser les facteurs à l’origine des évolutions des temps domestiques et parentaux au fil du temps, et de dégager ce qui tient des changements de comortements et ce qui tient des évolutions structurelles, nous décomposons les évolutions moyennes observées entre deux dates selon la méthode d’Oaxaca. La première composante rend compte de l’évolution des caractéristiques de la population : différences de structure d’âge, de composition familiale, d’activité professionnelle, de niveau d’instruction, d’équipement domestique, de niveau d’externalisation des tâches ou de type de logement. La deuxième composante correspond à l’évolution des comportements ou pratiques, à caractéristiques observables de la population fixées.
    La majorité des évolutions du temps domestique tiennent plus aux changements des comportements qu’aux effets de composition. Ainsi, à situation familiale donnée, les pratiques ont changé : par exemple, entre 1999 et 2010, la charge domestique des femmes en union libre s’est rapprochée de celle des femmes mariées. Cela peut s’expliquer par un moindre effet de sélection des femmes vivant en union libre au fil du temps. Quand la cohabitation en était à ses débuts, ces femmes pouvaient avoir des valeurs plus modernes que les femmes mariées. Avec la diffusion de la cohabitation, ces femmes sont moins sélectionnées. Cela s’explique aussi par la diffusion des comportements plus modernes quelle que soit la situation familiale. Finalement, la majeure partie des changements n’est pas due à des évolutions de comportements au sein d’une catégorie particulière de population, mais concerne l’ensemble des femmes. Cela peut refléter un changement de normes –ou un affaiblissement des injonctions– en matière de propreté, sur ce qui est « convenable » ou « présentable ». Porter un vêtement un peu froissé, faire réchauffer un plat tout prêt, ne pas avoir un intérieur impeccablement propre et rangé, est sans doute aujourd’hui plus toléré que dans le passé. Apparaître comme libérée des contingences ménagères peut même être valorisé dans les classes supérieures. (…)
    Comme pour le temps domestique, ce sont surtout les changements de comportements qui expliquent les variations du temps parental sur le long terme. Ces changements importants de pratique montrent que pour hommes, comme pour les femmes, le temps avec les enfants est devenu un temps dans lequel on investit, qu’on souhaite conserver quitte à passer moins de temps aux tâches domestiques. Ce plus grand engagement paternel et maternel traduit la volonté des couples contemporains de s’investir dans la relation affective avec leurs enfants (Bergonnier-Dupuy et Robin, 2007). Il traduit aussi l’accroissement des devoirs parentaux et l’essor des exigences éducatives, comme en témoignent les nouvelles normes sur l’allaitement des nouveaux nés et l’implication des enfants dès leur plus jeune âge dans des activités de développement, tant physique, social qu’artistique.

    #travail
    #famille
    #normes_sociales
    #rôles_sociaux
    #division_sexuelle_des_tâches
    #genre
    #inégalités

  • Stress Gives You Daughters, Sons Make You Liberal - Issue 13: Symmetry
    http://nautil.us/issue/13/symmetry/stress-gives-you-daughters-sons-make-you-liberal

    The Northwestern University economist Charles Manksi calls it the “reflection problem”: How can we know if person A is affecting person B, or the reverse? Without being in each person’s head or observing every subtle non-verbal cue in their interactions, it’s impossible to know what’s causing what, who is the leader and who is the follower. Families are especially complex: Cause and effect are hard to disentangle in the bubbling cauldron that is a household. There are the daily negotiations between husband and wife, instructions to (and rejections by) children, and interactions with people outside the family. Taken as a whole, it is a challenge for a social scientist to analyze. But there is at least one lens through which family interactions and feedback have become apparent: gender. It (...)

  • Précarité du travail, précarité hors travail : une enquête sur les musiciens de variété | Laetitia Sibaud

    http://nrt.revues.org/1762

    La profession a aussi un impact sur la vie hors travail, à plusieurs niveaux. Les difficultés relatives à la consommation tout d’abord, pour contracter un emprunt ou trouver une location, par exemple. L’« imbrication de l’espace-temps » (p. 225) ensuite – où lieu de travail et lieu de vie, temps de travail et temps pour soi se confondent – révèle une colonisation de la vie par le travail. La difficulté à prévoir des vacances, à se « déconnecter » du travail et à refuser toute proposition d’emploi impromptue en est une illustration. Si cette imbrication peut être appréciée par nombre de musiciens, elle précarise cependant le lien conjugal : les taux de célibat et de séparation élevés, ainsi que la quasi-inexistence d’unions instituées, contrastent avec les chiffres de la population générale. L’effet genre est ici supplanté par l’« effet profession » (p. 269) : le « rythme de vie inversé » (p. 235), les « phases récurrentes de non-cohabitation conjugale » (p. 236), la négociation permanente et les multiples arrangements pour l’organisation de la vie quotidienne et la garde des enfants – cf. le phénomène de « rattrapage » des pères après une longue absence – s’expliquent par l’organisation de la profession décrite au cours des deux premières parties. Par exemple, les couples endogames dureraient plus longtemps que les couples mixtes, en raison de la connaissance des réalités du métier – et ce malgré la difficulté à faire coïncider les emplois du temps. Une autre illustration provient du fait que les pères enquêtés respectent le partage des tâches domestiques, mais sur de courtes périodes, le lien conjugal et l’organisation de la vie familiale devant se reconstruire après chaque absence du domicile conjugal.
    Le résultat fort de cette troisième partie et de l’ouvrage est précisé en conclusion. Les « précarités conjuguées » (p. 253) auxquelles sont confrontés les musiciens engendrent « une intégration sociale et familiale difficile » (p. 257). Nous avons vu que les ressources dont ils disposent, qu’elles soient économiques, symboliques ou sociales, relèvent d’un équilibre fragile, car peu instituées et incertaines. Ces musiciens se retrouvent au final face à un dilemme : soit la carrière professionnelle est privilégiée et le reste de la vie doit s’adapter à ses exigences – ou est parfois sacrifiée ; soit la vie hors travail devient prioritaire et se profile la question de sa compatibilité avec le travail et le mode de vie artistes entrevus, et donc celle de la possibilité de durer dans le milieu. Le fait qu’il y ait peu d’intermittents de plus de 50 ans n’est probablement pas étranger à cette réalité et nous invite à questionner l’équation liberté-précarité souvent avancée pour minimiser la précarité de ces professions : le travail peut compenser l’emploi, mais jusqu’à une certaine limite dans le temps de la trajectoire professionnelle et de vie.

    (Laetitia Sibaud, 2013)

    #travail
    #famille
    #intégration
    #précarité

  • L’essor de la sociabilité numérique ne réduit pas la sociabilité de face-à-face | INSEE

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=4290&reg_id=0

    Entre 2006 et 2011, les rencontres avec les proches ont gardé à peu près la même fréquence tandis que les contacts à distance sont devenus plus fréquents ; le développement des technologies de l’information et de la communication (notamment Internet, téléphone portable, SMS, réseaux sociaux...) rend les contacts à distance sans doute plus faciles aujourd’hui.
    La sociabilité reste plus orientée vers la famille, surtout pour les contacts à distance : 65 % des personnes ont des contacts avec leur famille au moins une fois par semaine, contre 54 % pour les contacts avec les amis. Cependant, ce sont les contacts à distance avec les amis qui ont le plus progressé (+ 8 points pour les contacts hebdomadaires avec les amis, contre + 2 points pour les contacts avec la famille). Les rencontres avec la famille sont, quant à elles, aussi fréquentes qu’avec les amis (la moitié des personnes voient leur famille au moins une fois par semaine, niveau équivalent à ce qui est observé pour les amis).
    Les principales différences observées en 2006 entre les catégories de personnes restent vraies en 2011. Ainsi, la sociabilité des jeunes est plus tournée vers les amis que vers la famille : les trois quarts des personnes de 16 à 30 ans voient leurs amis au moins une fois par semaine alors que seule la moitié d’entre elles voit leur famille aussi régulièrement. Après 30 ans, la fréquence des rencontres avec les amis est globalement stable alors que l’on rencontre sa famille de plus en plus souvent en vieillissant : après 75 ans, 60 % des personnes voient leur famille au moins une fois par semaine. Avec l’âge les contacts à distance tendent également à augmenter.
    Les cadres voient moins souvent leurs proches amis et leur famille que les autres catégories, mais ils ont les contacts à distance les plus fréquents. C’est également le cas pour les personnes les plus aisées et pour celles qui résident dans l’agglomération parisienne.

    #lien_social
    #sociabilité
    #famille
    #amitié

  • Un avantage de la télévision, c’est d’être possiblement regardée à plusieurs. En tout cas d’encourager généralement cet usage.

    Je me fais cette réflexion, déjà lu ailleurs j’en conviens, après avoir visionné le webdoc posté par @booz hier.
    http://seenthis.net/messages/248948

    Ce n’est pas le cas dans toutes les familles, mais bon, quand même, avec l’augmentation énorme du temps internet, j’ai quand même l’impression qu’on se dirige de plus en plus vers de l’information (ou des films) uniquement lu chacun dans son coin.

    Bien sûr, c’est très bien de prendre du temps pour soi, de rechercher des choses, tout ça. Mais en essayant de me souvenir de comment je faisais ya 20 ans (arg), je me demande comment un enfant pose des questions sur une chose vu ensemble. Si on ne voit plus (ou presque plus) des choses en commun, on n’en parle pas ensemble, ou en tout cas moins.

    Prenons une métaphore sexuelle, pour être simple et fonky (je vous rassure, elle vaut quelle que soit l’orientation de chacun⋅e).

    Se masturber dans son coin, c’est très bien, très épanouissant et source de plaisir. Mais pouvoir faire du sexe à plusieurs (au moins 2, on est d’accord), c’est mieux. Enfin pas forcément mieux, c’est différent, complémentaire, enrichissant.
    Et bien c’est pareil pour le cerveau !

    Évidemment là, après coup, je me dis que ma métaphore est super pourrie, vu que si on prenait comme base l’éducation des enfants, ça fait un peu inceste maintenant. Merde.

    Cela dit ma réflexion de départ valait aussi pour la relation que j’ai a seenthis (entre autre) et le temps passé par rapport à ce qu’on regarde avec ma conjointe (oui on continue de regarder des choses ensemble, quand même).

    Bref, tout cela est flou et très désordonné dans ma tête, mais en gros j’ai l’impression qu’on (c’est-à-dire au moins moi) passe plein de temps, et qu’on va passer de plus en plus de temps, à s’informer seul. Et que lorsqu’on va en parler avec d’autres, ça sera une très grande partie du temps par écrit sur internet. Avec des connaissances bien sûr, mais pas que. Et même lorsque ce sera discuté avec des connaissances, ça sera lointain.

    Pas en face à face. Et c’est ce point-là qui me gêne le plus. Que ce temps disparaisse, ou tout du moins diminue très fortement : quand est-ce qu’on parle des infos ou d’un film en face à face avec les personnes proches ?

    Combien de gens ont discuté de Fort McMoney en famille sur l’ensemble des joueurs/visionneurs (⋅euses x 2) ?
    Bon il y a un biais car une bonne partie de celleux qui ont dû y jouer ont peut-être un capital culturel et politique fort, et pourraient être du genre à provoquer une discussion en famille dessus. Mais si ce genre de webdoc et de manière de s’informer se généralise, se démocratise… hein ?

    Je ne dis pas que ce n’est pas possible ! Pas du tout. Mais là actuellement, ce sont des choses à la marge. Car ce que pousse par défaut à faire l’écran d’ordi (et peut-être encore pire la petite tablette perso), c’est de lire et regarder dans sa chambre, dans son bureau. Ça ne pousse pas « instinctivement » à regarder un truc en commun et à en parler, à poser des questions ensuite. Pour ça il faut du coup une volonté explicite : organiser spécifiquement un visionnage commun de quelque chose, et/ou une séance de discussion commune après avoir lu/vu chacun dans son coin. Ce n’est pas/plus des questions d’un enfant au hasard d’avoir vu un truc ensemble à la télé (chose qui m’est arrivé plein de fois quand j’étais petit, et à plusieurs d’entre vous aussi je suppose).

    Tout cela s’entrechoque à la fois à propos de moi-même, de la relation à l’information dans mon couple, et de l’éducation de mon enfant.
    C’est plus ou moins intéressant, mais peut-être que certain⋅e⋅s ont des réflexions par rapport à ce qui se passe chez vous, à vos enfants, votre couple, votre colocataire, vos familles, etc.

    Ouais, c’est brouillon, mais voilà ce que ça fait quand mon esprit divague (vague !). Ça me trottait dans la tête depuis 24h et il fallait que je le note.

    Désolé pour le dérangement.

    • Bienvenu au dérangement ou pour faire référence à Pessoa, vive l’intranquillité :) Perso je ne ferais pas de comparaison entre télé et internet, j’ai balancé la télé il y a des lustres. Je ferai plutôt le rapprochement avec la presse écrite, notamment pour m’informer. Et c’est quand même assez rare de lire un journal ou une revue à plusieurs. Mais, après avoir appris un truc dans la presse ou sur internet, je le partage avec mon entourage tout pareil et on échange là-dessus, ou pas :) Evidemment, il faut savoir se connecter et se déconnecter, faire en sorte que l’internet reste un média utile sans se laisse déposséder de sa vie.

    • Pour en revenir à la télé, qu’on regarde à plusieurs, ça me renvoie à un souvenir d’enfance. Famille de trois enfants, nous avions la télé que nous regardions chaque soir pendant le repas, un peu avant, un peu après : le feuilleton, les infos, le film... Quand la télé est tombée en panne, enfin, genre irréparable, mes parents (qui lisaient le journal) ont décidé que dorénavant nous nous passerions de télé pour retrouver une vie de famille et ferions des activités ensemble, discuterions assez vivement plus tard lorsque nous avions grandi.

  • Mort d’un parrain de la pègre israélienne, blessé par balle chez lui
    http://www.romandie.com/news/469436.rom

    Israël est le théâtre ces dernières années d’une féroce bataille de gangs dans laquelle seraient impliquées plusieurs familles mafieuses, dont les Aboutboul.

    Cette famille est sur le déclin depuis la mort de Félix mais était encore active dans la criminalité notamment dans le racket. Toutefois, leurs affaires avaient périclité, a déclaré à l’AFP Serge Dumont, journaliste israélo-belge spécialiste du crime organisé israélien et récent auteur d’une enquête intitulée L’histoire vraie de la mafia israélienne.

    Selon lui, Charlie Aboutboul, déjà emprisonné à plusieurs reprises, était déprimé et la thèse du suicide n’est pas à exclure.

    Il avait été gravement blessé lorsqu’il avait été la cible d’un tueur dans un restaurant de Netanya en 2008.

    Confrontée aux exactions des clans mafieux, la police israélienne a créé fin 2006 un département spécial, l’unité 443, pour lutter contre le crime organisé.

    Une dizaine d’Israéliens ont été tués ou blessés ces dernières années notamment à Tel-Aviv, Netanya et Bat Yam, hauts lieux du crime organisé en Israël, lors de règlements de comptes.

    Que fait l’armée ?
    Ah mal en point aussi : https://www.facebook.com/photo.php?v=10152100018938528&set=vb.303072763527&type=2&theater

    • L’image d’Israel comme société démocratique acceuillant les juifs victimes de discrimination n’arrête pas à prendre des coups :

      Thousands of Israelis Are Threatened With Jail Time If They Try to Leave
      http://iacknowledge.net/thousands-of-israelis-are-threatened-with-jail-time-if-they-try-to-lea

      Disagree, agree, give an opinion, but it is indisputable that the draconian family laws in Israel are enforced by using a dangerous weapon. The weapon is curtailing freedom of movement. Usually it is for an alleged debt, or a need for future financial security in divorcing couples. You don’t have to be a debtor, just an alleged one. Whilst Israel battles its bordering neighbours, inside the country individuals are battling each other.

      Trying to leave with a No Exit Order incurs a two year prison sentence. If someone helps you – and there is evidence that smuggling people out of Israel is a big business – they will also incur a prison sentence. Returning to Israel, if someone has placed the order on you whilst you are abroad, also incurs an automatic sentence.

      #israel #divorce #famille

  • Quel a été l’impact de l’internet sur la vie de #couple ?
    http://www.internetactu.net/2014/04/14/quel-a-ete-limpact-de-linternet-sur-la-vie-de-couple

    Le Pew Research Internet Project, branche du think tank américain The Pew Research Institute (@pewresearch) a publié il y a quelques semaines une étude dont je vous propose quelques résultats (avant, je précise que cette étude porte sur une population états-unienne et que par couples on entend indistinctement couples mariés ou non, avec enfants ou non). Sur l’impact général des…

    #famille

  • Les technologies ne changeraient donc rien à la vie de couple
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-les-technologies-ne-changerai

    Dates/Horaires de Diffusion : 8 Avril, 2014 - 08:45 - 08:50

    Quel rôle pour #Internet et les réseaux sociaux dans la vie de couple ? Le Pew Research Internet Project, branche du think tank américain The Pew Research Institue a publié il y a quelques semaines une étude dont je vous propose quelques résultats. (Avant, je précise que cette étude porte sur une population états-unienne et que par couples on entend indistinctement couples mariés ou non, ...

    date de remontée fiction : Mardi 8 Avril (...)

    #Information #Débat #Famille #Innovation #Sexualité #Technique #Direct

  • Permis internet pour les enfants
    http://www.permisinternet.fr

    Si avant de laisser circuler un enfant seul dans la rue, on lui apprend les règles de prudence indispensables (circulation routière, mauvaises rencontres, incivilités…), sur Internet, c’est la même chose. Avant de laisser un jeune utiliser Internet seul, il est indispensable de s’assurer qu’il a assimilé les règles élémentaires de vigilance, de civilité, et de responsabilité sur Internet.

    #éducation #école #internet #TICE #prévention

    – « Permis Internet » en CM2 : prévention ou dérive ?
    http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2014/03/21/permis-internet-en-cm2-prevention-ou-derive

    Pourtant, depuis que le dispositif, avec le soutien de l’institution, a commencé à se déployer sur le territoire - avec l’objectif affiché de toucher 1 million d’enfants en trois ans -, ce sont d’autres « visées » que les personnels de l’éducation nationale n’ont cessé de dénoncer. […] Les inspecteurs, agacés par une « pédagogie de la peur », y voient d’abord « une dérive sécuritaire et mercantile ».
    […]
    Concrètement, le dispositif prévoit qu’après une étape de sensibilisation aux dangers d’Internet - faite en classe par des gendarmes -, après une phase de formation dispensée par les enseignants eux-mêmes - à partir d’un « kit pédagogique » fourni par AXA -, un « permis Internet » soit remis à chaque enfant en présence du maire de sa commune mais aussi de gendarmes, de son professeur, de ses parents... et de représentants d’AXA Prévention.

    #Gendarmerie_Nationale_bonjour #AXA_Assurances #Pédagogie_de_la_peur #Neutralité_commerciale

    Le ministère de l’éducation nationale, lui, temporise, rappelant être « très vigilant à ce que l’école reste un lieu libéré de toutes pressions économiques et commerciales » ; à ce que les enseignants demeurent décisionnaires, en vertu de leur « liberté pédagogique ». Mais sans remettre en cause, pour l’heure, l’initiative.

    #MEN #Institution #faux_culs

    – Permis Internet : des inspecteurs de l’Education nationale appellent au #boycott
    http://www.lexpress.fr/education/permis-internet-des-inspecteurs-de-l-education-nationale-appellent-au-boyco

    Les thématiques : création d’un mot de passe efficace, téléchargement illégal, rencontres, cyberharcèlement, vie privée...

    – J’ai honte pour mon école ! (Tribune de blog)
    http://gingko.neottia.net/post/70124763155/jai-honte-pour-mon-ecole

    J’ai honte pour tous les professeurs des écoles, collèges ou lycées de France, incapables de répondre eux-mêmes aux préoccupations ou aux attentes de leurs élèves, incapables aussi d’intégrer dans leur enseignement et de valider les compétences du Brevet Informatique et Internet ou #B2i, aussi imparfait soit-il, qui préfèrent se décharger et faire appel à d’obscures officines qui ponctionnent les subventions publiques et amassent de l’argent en attisant la peur à propos d’Internet.

    Et aussi :
    – Le permis Internet en CM2, dérives dans l’éducation nationale
    http://ecolededemain.wordpress.com/2013/12/13/le-permis-internet-en-cm2-derives-dans-leducation-nationale
    – Permis Internet en CM2. Apprendre à ne jamais parler à des inconnus...
    http://neosting.net/permis-internet-en-cm2-apprendre-ne-jamais-parler-des-inconnus

    • Si avant de laisser circuler un enfant seul dans la rue, on lui apprend les règles de prudence indispensables (circulation routière, mauvaises rencontres, incivilités…), sur Internet, c’est la même chose.

      Me semble pas avoir reçu un permis de circuler dans la rue de la part des autorités

    • Et comme le rappelle le dernier article mis en lien, dans plus de la moitié des cas, la source de danger n’est ni dans la rue ni sur internet, mais au sein du cercle des proches de l’enfant (à l’intérieur pour les filles, à l’extérieur pour les garçons, car les agressions aussi sont genrées) :

      Dans ce document du CEETS […] sur les risques d’agressions sexuelles sur enfants et adultes, et puisqu’il est question dans ce permis, de la protection de l’enfance par la petite porte de la pédophilie, voici ce qu’il rappelle :
      « Il est désormais prouvé que dans au moins 60% des cas, les victimes connaissent leur agresseur. En ce qui concerne les jeunes filles, les agressions sont le plus souvent commises à l’intérieur du cercle familial (oncle, frère, père, cousin, ami...). Pour ce qui est des jeunes garçons, les agressions se déroulent plus fréquemment à l’extérieur du cercle familial (entraîneur, professeur, membre du clergé, éducateur, camarades plus âgés...). »

      #agression_sexuelle #pédophilie #genre #famille

    • Permis, certification, bientôt appellation contrôlée... Quand on fait entrer en même les flics et les assurances dans les classes, au secours. Le pire, c’est que je suis sûre que tous les gros réacs de la manif pour tous, les mêmes qui hurlent au scandale quand on envisage de parler aux enfants de leur corps, de leurs droit à l’intimité, doivent adorer l’idée...On pourra expliquer ensuite que ce sont les « mauvais » élèves qui se font agresser ??? Qu’ils l’ont bien cherché ? ("ah pourtant, il avait son permis...")

      Voir aussi la très ambivalente « certification Voltaire », de plus en plus exigée par les entreprises. Sur le papier, c’est très bien fichu (système de remise à niveau en orthographe pour les jeunes adultes, ludique, progressif, diagnostic... J’avoue que je conseille les exercices à mes étudiants). C’est juste géré par l’Oréal (entre autres), qui empoche 60 euros par candidat, pour attester un niveau d’orthographe que le bac ou le BTS ne semblent plus assurer (ce que je déplore bien sûr).
      Ou le paradoxe de demander à l’institution d’évaluer par compétences, tout en privatisant progressivement la validation réelle de ces compétences (comme si l’école était à la fois juge et partie). On en est au stade où la société civile se méfie plus de l’école que des entreprises. Et où on ne conçoit pas qu’un certificat ou une attestation ait une valeur si elle n’a pas de prix de facturation. Aïe.

    • Touché, coulé ! Le Permis Internet AXA prend l’eau
      http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/03/24032014Article635312406179197384.aspx

      Le Permis Internet Axa réussit à cumuler les erreurs grossières. La première est la visibilité commerciale de l’opération. L’idée de contacter les parents sur le thème de la sécurité via l’école quand on est une compagnie d’assurance se retourne contre Axa, les professeurs refusant ce qui est à leurs yeux le rôle de démarcheur. L’idée de faire entrer un gendarme dans la classe et de lui faire jouer le rôle « d’expert dans la prévention en milieu scolaire » frise le ridicule. Enfin la façon d’initier des enfants à Internet par les risques est particulièrement improductive, datée et décalée par rapport aux pratiques enseignantes.

    • Bon, mais pourquoi les associations de parents comme la FCPE ont-elles toujours un train de retard sur la défense des droits des enfants ? A croire qu’elles n’y ont aucun intérêt ? que ceux qui y sont défendent des intérêts personnels, que c’est fagocité par certains partis prenants. On a vu la FCPE faire la promotion de base-élèves (avant de se rétracter mais trop tard, accord était donné) puis de la carte-jeunes, incapable de se positionner contre la vidéosurveillance ou la biométrie à la cantine… bref, je ne veux pas comprendre ou j’attends qu’on m’explique clairement…

  • Les pères allemands

    Si on cherche à mieux comprendre les réactions parfois bizarres des familles et politicien(ne)s allemand/es il est utile de lire ce texte. Grâce à sa simplicité grammaticale il est accessible par les moteurs de traduction.

    http://www.gwi-boell.de/sites/default/files/assets/gwi-boell.de/images/downloads/2010-04-23_Tagung_Super-Papa_Beitrag_Gerdes_WS_Familienhavarie.pdf

    1945 kam mein Großvater nach Hause. Er war ein geschlagener Krieger. Nicht wieder zu erkennen der stolze, schwarze Ritter. Meine Großmutter L. fragte ihn: Wo ist nun dein 1000jähriges Reich, welches du mir zu Füssen legen wolltest? Stattdessen hast du meinen Hof in Schutt und Asche gelegt.

    Dann kamen die GI’s und begleiteten ins Konzentrationslager Buchenwald zum Aufräumen. Opa W. ging in den Westen. Eine kluge Entscheidung,
    denn die Russen waren auf die SS ganz schlecht zu sprechen.

    Jetzt durfte W. zeigen, was noch an Manneskraft in ihn steckte. Er siedelte und baute mit seinen Kindern eine Obstplantage im Harzvorland. Das Familienoberhaupt war nun die Oma L. bis zu ihrem Tod vor 3 Jahren.

    Und Opa W.? Er zog seine Gummistiefel aus, wenn er von den Obstbäumen kam und ging schweigend in sein Zimmer. L’s Zimmer war für ihn von nun an verschlossen. „Draußen vor der Tür“- von Borchert wurde das Lieblingsbuch von L..

    1951 wurde mein Vater K., aus dem Internierungslager Sachsenhausen entlassen. Er wog kaum mehr als 50 kg, irrte durch das zerbombte Berlin und verbrachte die folgenden Jahre viel im Sanatorium. Sein Vater, der F. Senior, war als Schlosser im Krieg im Planwagen hinter der Front hergefahren. Er reparierte Kriegsgerät und war den Französinnen auch nicht abgeneigt.

    Nach dem Krieg kam er nur mit einem Auge wieder. Das andere ließ er in Frankreich, es hatte viel gesehen. Seine vier Söhne und seine Tochter brachte die Oma E. durch den Krieg. Sie verdingte sich beim Großgrundbesitzer und führte die kleine Landwirtschaft mit Hühnern, Ziegen und
    Kaninchen. Die ältesten Jungs, der F. Junior, der K. (Vati) und der M. stromerten als Hitlerjungs durch die Gegend. Heute würde man sagen: Eine Gang die nichts gutes im Schilde führt. Eines Tages wurde eine Engländer über dem Wald abgeschossen. Sie rannten zur Absturzstelle, holten die Waffen aus dem Flugzeug und vergruben sie für den Endsieg, das letzte Gefecht im Wald. Zu diesem Gefecht kam es nicht mehr, Glück gehabt.

    Womit die Jungs, die am Ende des Krieges gerade 15, 16 und 17 Jahre waren, nicht rechneten, war ein HJ-Kumpel. Um seinen Kopf aus der Schlinge zu ziehen, denunzierte er die Jungs bei den Russen. Diese holten die drei Burschen ab und stellten sie an die Wand. Nach der Scheinerschießung folgten 4 1/2 Jahre Zuchthaus und Internierungslager. Der Denunziant wurde dann Mitglied der SED und Bürgermeister. Alle 3 überlebten, zehntausende Kinder und Jugendliche starben in den Lagern der Russen.

    Die Frauen meiner Familie waren in Ost und West nach dem Krieg die Versorger, Erzieher und Ruhepole. Dann kam das Wirtschaftswunder, in Ost und West. Sie traten in die zweite Reihe. Die ursprüngliche konstruierte Ordnung wurde wieder hergestellt. Mutti an den Herd und der Vati holte das Geld nach Hause. Mutti versorgte die 5 Kinder. Ihr Arzt versorgte sie mit „kleinen Helfern“ für einen guten Schlaf und helle Stimmung damit sie bei 5 Kindern nicht durchdreht. Leider machen die „kleinen Helfer“ abhängig.

    1991 schlenderte ich mit Vati 3 Tage durch Berlin. Er erzählte mir die ganze Geschichte von 1945 bis 1955, bis zu dem Tag als er Vater wurde. Er sang mir die Lieder der Hitlerjugend, die sich in sein Gehirn eingebrannt haben. Er gab mir einen Hauch seiner Erniedrigungen, Verletzungen und Verstörungen, die ihm als junger Mann angetan wurden. Er erzählte aber auch immer von den Anderen, die „Mensch“ blieben. Mein Vater war ein innerlich zerbrochener Mann. Seine Tränen waren vertrocknet. Sein innerer emotionaler Halt waren seine Kinder und seine Frau. Etwas in ihm verachtete das Leben. Er hatte eine Fratze gesehen, den Horror gespürt. 1992 starb er viel zu früh. Aber schrieb seine Geschichte auf.

    Meine Brüder, D. 1955, U. 1956 und I. 1957 auf der Suche nach ihren Gefühlen immer wieder am Tisch ihrer Mutter. Untereinander herrscht Sprachlosigkeit und Angst vor den Aggressionen des Anderen. Es tut sich ein Abgrund auf. Der Abgrund in dem mein Vater schon verschwunden ist. Wut, Einsamkeit, Aggression und Gewalt, das Erbe der Väter.

    Le livre préféré de L. :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Drau%C3%9Fen_vor_der_T%C3%BCr
    L’auteur Wolfgang Borchert
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Borchert

    #allemagne #famille #auf_deutsch

  • Passionnante interview de Jacques Testard, biologiste à l’origine du premier bébé-éprouvette.

    « Le discours que vous tenez finalement, c’est un discours d’écologie appliquée à l’humanité ?

    Oui. Ce que je dis, c’est qu’on s’enferme dans un système où les gens deviennent incapables de gérer leur vie sexuelle, affective. Mais c’est vrai dans plein d’autres domaines où on est dépendant – on ne sait plus recoudre un bouton. Alors, on jette, où on va voir un spécialiste qui sait faire.

    Mais tout ça, c’est le contraire de l’autonomie et c’est le contraire aussi de la frugalité dont on va avoir besoin si on veut survivre à une situation de pénurie qui arrive à grand pas. Parce que la croissance, on ne la voit pas bien arriver et tant mieux pour la planète !

    J’essaye de proposer un traitement politique de la fertilité, en appelant à la décroissance, à l’autonomie, à la convivialité plutôt que courir à l’hôpital quand ce n’est pas indispensable. Aujourd’hui, les homosexuels veulent avoir des enfants comme des hétérosexuels, les femmes âgées veulent en avoir comme les hommes âgés. C’est quand même inquiétant et appauvrissant ce refus des différences qu’on retrouve partout !

    Et tout ça nécessite des artifices qui nous font perdre de l’autonomie. Pour l’insémination artificielle par exemple, les gens pourraient se débrouiller tout seuls.

    Concrètement, si je suis homosexuelle et que je veux un enfant, vous voudriez que j’aille voir un ami ?

    Mais oui évidemment. D’abord il faudrait lever le tabou. Ça pourrait se dire dans une chanson au milieu d’un groupe, d’une soirée. Ce n’est pas un drame. Je pense que si on le prenait différemment on trouverait parmi ses proches des gens d’accord. Pourquoi on n’obtiendrait pas du sperme de ces gens-là ? A la clé, on pourrait sortir de cet anonymat terrible et inscrire ce donneur de sperme (ou cette mère porteuse) sur l’état civil de l’enfant. Tout cela pourrait être vécu de façon très simple et pas dramatique comme aujourd’hui. On pourrait reconnaître que c’est un enfant qui est né de la convivialité avec telles personnes.

    Si on ne trouve pas de complices (donneur de sperme, mère porteuse), c’est que la société n’est pas prête : il s’agit d’une régulation sociale plutôt qu’experte de la bioéthique. On va dire que je rêve évidemment mais je décris une situation idéale. Pourtant, on va à l’inverse de la convivialité à un moment où elle va devenir nécessaire pour vivre sans douleur la décroissance économique. »

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/09/mauvais-sperme-sterilite-fiv-les-reponses-questions-jacques-testart

    #PMA #fécondité #FIV #Jacques_Testard #procréation #famille

  • Femmes et habitat : une question de genre ?
    http://calenda.org/278446

    L’INED organise en 2014/2015 un cycle de journées d’étude intitulé « #Femmes et #habitat : une question de #genre ? » dont vous trouverez le programme détaillé en pièce jointe. La séance introductive aura lieu le jeudi 22 mai 2014 à l’INED. L’objectif de ces journées d’études est d’analyser la manière dont le logement contribue à la (re)production des identités sexuées et à la recomposition des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, à l’aune des transformations qui affectent la #société française contemporaine : progression des divorces et des #familles recomposées, reconnaissance juridique des unions de même sexe, mais aussi crise du #logement dans les grandes agglomérations, montée des #inégalités socio-économiques dans la sphère du #travail et de l’#emploi.

    Quarante ans après les premières études féministes qui ont contribué à « politiser » l’intime (Delphy, 1975), le rôle du logement dans la production des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes n’est, aujourd’hui, plus étudié. D’un côté, avec l’institutionnalisation des recherches sur le genre, les sociologues, démographes et politistes sortent de l’espace domestique et de l’intimité des couples pour majoritairement saisir les rapports de pouvoir dans les écoles, les entreprises, les partis politiques, la sphère publique (Clair, 2012 ; Bereni et al., 2012). De l’autre côté, les sociologues de l’urbain tiennent peu compte du genre dans l’analyse de la production de l’espace résidentiel et de ses usages. Certains, dans la tradition de l’Ecole de Chicago, privilégient l’analyse des processus migratoires et des rapports sociaux de race (Park et Burgess, 1925 ; Grafmeyer et Joseph, 1984). D’autres, dans le courant de la sociologie urbaine marxiste qui s’est développée en France dans les années 1970, font des rapports de production et de l’appartenance de classe la principale grille de lecture (Amiot, 1989 ; Topalov, 1987, 2013).

    L’objectif de ces journées d’études est, ainsi, d’analyser la manière dont le logement contribue à la (re)production des identités sexuées et à la recomposition des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, à l’aune des transformations qui affectent la société française contemporaine : progression des divorces et des familles recomposées, reconnaissance juridique des unions de même sexe, mais aussi crise du logement dans les grandes agglomérations, montée des inégalités socio-économiques dans la sphère du travail et de l’emploi. Considérant le logement dans ses différentes dimensions – matérielles, symboliques, économiques -, ces journées doivent permettre de dresser un état des lieux des travaux empiriques et théoriques qui articulent logement et rapports de genre, pour éclairer les formes de recomposition des inégalités entre les femmes et les hommes et proposer de nouvelles perspectives de recherche.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, les femmes étaient essentiellement définies par leur rôle d’épouse et de mère. Le logement constituait le lieu d’un travail domestique invisible, entre tâches ménagères et soin aux enfants, alors que, dégagés de ces contraintes, les hommes pouvaient s’investir dans la sphère publique et professionnelle, symboliquement plus valorisante et financièrement plus rentable. « Le statut de l’homme, c’est celui de son travail ; le statut de la femme, c’est celui de son foyer » résument les anthropologues de la parenté à propos de la société anglaise industrielle d’après-guerre (Willmott et Young, 1957).

  • Quelques Textes de Françoise Héritier

    Les 1001 familles de F. Héritier - Blog SES
    http://gouvernet.com/index.php?post/2008/09/14/Les-1001-familles-de-F-Heritier

    Des Nayar de l’Inde aux Yoruba du Niger.

    Françoise Héritier, chargée de recherche au CNRS, brosse ici un tableau rapide de quelques types familiaux, principalement africains, totalement différents de notre famille traditionnelle. Elle s’interroge aussi sur les raisons d’être, dans toutes les civilisations, d’une unité fonctionnelle familiale, aux formes diverses : elle est la condition nécessaire à toute vie en société.

    Françoise Héritier, « Anthropologie de la famille »
    http://citoyen.eu.org/doc/Heritier_2000-05_anthropologie-de-la-famille_Universite-de-tous-les-savo

    Françoise HÉRITIER, Masculin, Féminin. La pensée de la différence. Paris, O. Jacob, 1996.
    Texte intégral en libre accès disponible depuis le 21 mars 2003.
    http://clio.revues.org/pdf/326

    Françoise Héritier, « Modèle dominant et usage du corps des femmes »
    http://citoyen.eu.org/visit.php?id=14

    Françoise Héritier, « La domination masculine est encore partout » (novembre 2002)
    http://citoyen.eu.org/visit.php?id=358

    Source : citoyen.eu.org, La famille traditionnelle
    http://citoyen.eu.org/la/famille/traditionnelle

  • Notice à l’exposition “Dismantling the Archive: ...
    http://levant.tumblr.com/post/76118150102

    Notice à l’exposition “Dismantling the Archive: Representation, Identity, Memory in an Ottoman Family” @ #salt #galata, #istanbul (2014).

    #salt_galata #art #expo #turquie #empire_ottoman #histoire #famille #bourgeoisie #sisli #galatasaray

  • Les études de genre, la recherche et l’éducation : la bonne rencontre (Pétition)
    http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N45876

    En permettant aux élèves de constater la diversité des familles actuelles, en montrant que, selon les lieux et les époques, les rôles des hommes et des femmes ont varié et que l’amour a des formes multiples, les chercheurs, les enseignants et les professeurs des écoles offrent aux enfants, citoyens et citoyennes de demain, la liberté de construire un monde plus égalitaire et plus harmonieux.

    #éducation #école #genre #familles #sexualités #égalité

  • Lancées en décembre par Farida Belghoul, une ancienne militante antiraciste désormais proche d’Alain Soral, les « journées de retrait de l’école » reçoivent depuis quelques jours un important écho médiatique en France.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/PIEILLER/49683

    Dans la lignée des actions contre l’ouverture du mariage aux homosexuels, cette mobilisation serait destinée à protester contre un enseignement de la « théorie du #genre » dans les écoles — en fait, une série de mesures pédagogiques en faveur de l’égalité hommes-femmes.
    http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/accueil.html

    En 2008, Julien Brygo enquêtait aux Etats-Unis sur les #familles qui, issues de la droite chrétienne ou au contraire de mouvements progressistes, décident de retirer leurs enfants des écoles et de les instruire eux-mêmes.

    Ces familles américaines qui défient l’école publique, par Julien Brygo (août 2008)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/BRYGO/16169

    Liés aux coupes budgétaires, à la réduction du nombre des postes d’enseignant et à la plus grande fréquence des actes de violence dans les établissements, les problèmes de l’#école publique américaine ont appelé plusieurs « solutions », dont le recours au mécénat, la fuite vers l’enseignement privé et l’instruction à domicile des élèves par leurs parents. Cette dernière ne concerne plus seulement les familles religieuses, soucieuses de préserver leurs enfants des « mauvaises » influences.

    #Etats-Unis #Religion #Société

  • Ce que les nounous disent de nous, et de notre monde
    http://www.slate.fr/monde/82749/nounous-disparite-enfants-photos

    En France, « la nounou noire et le bébé blanc » est également un élément habituel du paysage offert par les squares. C’est d’ailleurs sur ce trio que Caroline Ibos, a enquêté pendant 8 ans.

    Tellement implanté que tu ne peux pas faire des cabrioles avec ton filleul, neveu clair etc. dans un parc sans te prendre des regards assassins... sauf si tu précises ton lien avec le gamin. Les nounous noires ont le droit de faire certaines choses, mais pas d’autres. (ndlr)

    Inside the Lives of New York Nannies
    http://www.slate.com/blogs/behold/2014/01/14/ellen_jacob_photographs_new_york_nannies_in_her_series_substitutes.html

    Ellen Jacobs’ substitue project
    http://ellenjacob.com/projects-/substitutes
    http://d3zr9vspdnjxi.cloudfront.net/artistInfo/ellenjac/big/1209.jpg?1380055653
    http://d3zr9vspdnjxi.cloudfront.net/artistInfo/ellenjac/biggest/1203.jpg?1380104791

    Les mères et leurs nounous, je t’aime moi non plus
    Une poignée de femmes noires, dans un square, serrées à trois ou quatre par banc, surveillent des enfants blancs. Personne ne les remarque, la scène est, à Paris, d’une absolue banalité. Caroline Ibos, elle, a pris le temps de les voir. Cette enseignante en sociologie politique à l’université Rennes-II a mené une enquête inédite sur les nounous africaines qui viennent garder à domicile les enfants des couples bi-actifs parisiens. Durant trois ans, fréquentant jour après jour le même square, elle a gagné la confiance d’une douzaine de femmes ivoiriennes qui se sont confiées, puis elle est passée de l’autre côté du miroir, rencontrant quelques dizaines d’employeurs français. http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/01/31/les-meres-et-leurs-nounous-je-t-aime-moi-non-plus_1636844_3224.html


    La sociologue Caroline Ibos, auteur de « Qui gardera nos enfants ? » a enquêté sur ce qui se joue dans la relation entre les mères et les nounous : inégalités des sexes dans la sphère familiale, étanchéité des classes sociales et persistance de préjugés raciaux.

    La mondialisation du care. Délégation des tâches domestiques et rapports de domination
    http://www.metropolitiques.eu/La-mondialisation-du-care.html

    #photographie #sociologie #famille #enfants #femmes #travail #rapports_nord_sud #classe #care #economie #inégalités

    • Caroline Ibos racontait également comme ces mères employeuses, souvent politiquement libérales, se sentent autorisées, à cause de cette relation complexe à formuler, sans la moindre gêne, des préjugés franchement racistes : « l’Africaine est maternelle mais ne fait pas bien le ménage », l’« Asiatique est propre mais pas assez chaleureuse »…

      Paroles qui sont parfois prononcées devant la nounou elle-même, pilier indispensable à l’harmonie, mais pilier invisible...

      #racisme

    • Le propos me semble plus proche pour les « nourrices à domicile » (employée de maison salariée d’une seule famille), que pour les assistantes maternelles, où c’est plus compliqué. Pour ces dernières, j’ai l’impression qu’il y a plus de diversité, autant dans les salarié⋅e⋅s que dans les familles employeuses (du fait que ce type de garde est promu comme les crèches, et que donc il y a des aides, et que donc il y a plein de familles pauvres ou peu argentées qui font aussi garder leurs enfants par des assistantes maternelles pour travailler).

      C’est différent, mais ça pose quand même des problèmes (en tout cas pour moi).

      Quand on pourra tou⋅te⋅s élever nos propres enfants (je parle du bas âge et je parle de ceux pour qui avoir ces enfants était un choix) sans devoir les donner 90% de leur temps éveillé à d’autres personnes inconnues…

    • Je pense qu’il y a des différences, en effet, déjà entre les situations françaises et américaines, mais aussi entre le personnel de crèche, les nounous au domicile des parents, les assistantes maternelles qui reçoivent plusieurs enfants chez elles, notamment dans le système de rémunération, le rapport affectif à la famille et surtout comme tu le dis concernant qui fait appel à leur service. Les nounous c’est bien plus upper class que les crèches dont un plus large éventail social peut « bénéficier » en effet. Y compris les travailleuses du care elles-mêmes (je pense au personnel de crèche qui doit lui-même faire garder ses propres enfants). Le cas des nounous à domicile — tout comme les femmes de ménage — est différent. Tu ne peux par exemple pas travailler en crèche sans avoir de papiers... Mais les populations décrites ici sont assez claires dans le propos de la sociologue. Elle ne parle pas de tout le secteur.

    • Ah voila @intempestive, ça ressemblait plus à cela ;) et je me souviens que cela insistait aussi sur l’aberration féministe (mais la faute à qui ?) qui consiste à employer une autre femme, mais de classe sociale inférieure bien évidemment, pour être libre …

  • Vous habitez chez vos parents ? La carte d’Europe qui raconte la crise - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/26/habitez-chez-parents-carte-deurope-raconte-crise-249388

    Une bonne carte vaut souvent mieux que de longues explications. Le compte Twitter @Amazing_Maps l’a bien compris, qui a diffusé dimanche la carte d’Europe montrant la proportion de jeunes de 25 à 35 ans qui vivent encore chez leurs parents.

    Cette donnée est à la fois culturelle – on quitte plus difficilement sa famille en Italie qu’en Suède – mais aussi, assurément, liée à la crise. C’est le cas en Espagne (37%) ou au Portugal (44%), alors que les pays scandinaves ont un tir groupé entre 2 et 4% seulement.

    La France se trouve dans un entre-deux assez bas, à 11%, pas dans la tranche la plus basse d’Europe, mais loin des cas extrêmes au-dessus de 40%...

    La surprise vient sans doute d’Europe centrale et orientale, où on trouve plus de 40% des jeunes encore chez leurs parents, et un record en Slovaquie, avec 56%.

    Voici la liste complète, issue du site Quartz.com, des pays européens et le pourcentage de jeunes qui sont chez leurs parents.

    #Monde
    #crise
    #famille
    #Espagne
    #Italie
    #crise-économique
    #Jeunes
    #Slovaquie
    #Europe

  • Une campagne pour sensibiliser aux ravages de l’#inceste | La-Croix.com
    http://www.la-croix.com/Actualite/France/Une-campagne-pour-sensibiliser-aux-ravages-de-l-inceste-2014-01-21-1094325


    C’est moi qui ai mauvais esprit ou est-ce que l’affiche donne l’impression de réclamer la dépénalisation de l’inceste ?
    L’inceste est toujours un crime, changeons la loi : je lis vraiment ça comme le fait qu’il faut changer la loi pour que l’inceste ne soit plus un crime. Alors qu’en fait, le collectif réclame l’inverse. Troublant

    Pour cette campagne de communication, le collectif féministe contre le viol a décidé de frapper fort. D’une part, pour encourager le grand public et les professionnels de l’éducation et de la santé « à être vigilants » et « à repérer les moindres signes de mal-être » d’éventuelles victimes d’inceste (d’après une enquête de 2009, 3 % des Français déclarent avoir été concernés). D’autre part pour pousser les pouvoirs publics à inscrire l’inceste dans le code pénal, en insistant sur le fait qu’un enfant « n’est jamais consentant ».

    • oui. Du reste le terme « inceste » est ici utilisé au sens de « inceste sur mineur » ce qui n’est pas son seul sens. En outre l’inceste sur mineur a été ajouté dans la loi en tt que tel récemment.

    • En fait, dès que tu creuses, ça ne va pas.
      L’inceste, ce sont des relations sexuelles entre personnes de la même famille. Déjà, il y a la difficulté de fixer le périmètre de la #famille (problème des cousinades). Ensuite, inceste ne signifie pas forcément viol : on peut imaginer un frère et une sœur de 25 ans ayant des relations sexuelles librement consenties ensemble. Il y a inceste, mais faut-il le pénaliser ?
      Après, il y a la question des relations sexuelles avec un mineur de 15 ans : quelque soit le type de relation, c’est un #viol, la loi est très claire là-dessus. Et si le viol est commis par un ascendant, il y a circonstance aggravante.

      Donc, cette campagne joue sur des imprécisions et des amalgames, ce qui n’est pas sans me rappeler les amalgames qu’il existait à une époque (et qui existent toujours chez les plus bas du front actuellement) entre pédophilie et homosexualité.

      Bref, pas claire, cette histoire.

    • Apparemment, l’objectif n°2 (sur les 9 du CFCV) est de réintroduire la mention de l’inceste dans le code pénal. Celle-ci y a figuré brièvement de février 2010 à septembre 2011 sous la forme suivante :

      L’article 222-31-1 du Code pénal disposait que « Les viols et agressions sexuelles sont qualifiés d’incestueux lorsqu’ils sont commis au sein de la famille sur la personne d’un mineur par un ascendant, un frère, une soeur, ou par toute autre personne, y compris s’il s’agit d’un concubin d’un membre de la famille, ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait ».

      La loi a été abrogée par le Conseil constitutionnel :

      Le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution l’article 222-31-1 du code pénal qui consacrait explicitement la spécificité de l’inceste sur mineurs, en jugeant que le législateur ne pouvait pas « s’abstenir de désigner précisément les personnes qui doivent être regardées, au sens de cette qualification, comme membres de la famille ». Il a été contraint de reconnaître l’imprécision de la question posée aux jurés d’assises sous le terme de « famille » et la loi a été purement et simplement abrogée.

      Infos provenant du dossier de presse , téléchargeable ici http://www.cfcv.asso.fr/dossiers/c2,dossier.php?id=122

      Et pour éclaircir encore les choses, l’objectif n°9 est le suivant :

      Pénalisation et sanction des « acheteurs d’actes sexuels » car la prostitution est une forme extrême de violence sexuelle