• Chronique BD - #Wheelie + #La_porte_ouverte
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/wheelie-la-porte-ouverte

    Ce matin, on a parlé d’enfants sur Radio Panik.

    Claire et Stéphanie, du musée d’Ixelles, sont venues nous présenter le projet Wheelie - ou comment amener l’art aux tous-petits (réponse : à #vélo, what else ?) - qui a besoin d’un petit coup de pouce.

    Puis Jean-Marc et Anne-Geneviève, de l’asbl La porte ouverte ont témoigné de leur expérience de familles accueillant des enfants placé·es : engagement, disponibilité et beaucoup, beaucoup d’amour. Pour en savoir plus sur l’accueil familial : http://www.lesfamillesdaccueil.be et https://www.pleegzorgvlaanderen.be.

    En bonus, la chronique BD de Pierre.

    Crédits photo : Wheelie / musée (...)

    #art #action_culturelle #musée_d'Ixelles #musée_chez_soi #familles_d'accueil #placement_familial #enfants_placés #art,vélo,Wheelie,action_culturelle,musée_d’Ixelles,musée_chez_soi,familles_d’accueil,La_porte_ouverte,placement_familial,enfants_placés
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/wheelie-la-porte-ouverte_06677__0.mp3

  • Les enfants volés d’Angleterre sur France 5

    https://www.france.tv/documentaires/societe/951473-les-enfants-voles-d-angleterre.html

    Au Royaume-Uni, les services sociaux sont financièrement encouragés à retirer leurs #enfants à des parents soupçonnés de maltraitance ou jugés à l’avance incapables d’assumer leur rôle, à l’instar des #mères_célibataires ou des couples désargentés. Proposés à l’adoption, ces enfants ne retrouveront jamais leur famille. En 2015, 7740 enfants étaient en attente d’adoption par des couples, aux revenus aisés, qui peuvent dresser en ligne leur profil idéal de recherche. La loi impose le silence aux parents et aux journalistes qui ne peuvent raconter leur drame sous peine de condamnations judiciaires.

    réalisé par : Pierre Chassagnieux, Stéphanie Thomas

    Il faut voir ce documentaire accablant sur les #maltraitances infligées aux enfants (et à leurs parents). On y voit les services sociaux anglais complices de #traffic_sexuel des enfants. Un #tabou non relayé.

    #documentaire #enfance_volée #services_sociaux #pédophilie #prostitution #reification_liberale #guerre_aux_pauvres #vols_de_bébés

  • La #famille, un nouvel idéal ?

    Depuis les années 1960, le taux de #divorce en Occident augmente chaque année. En parallèle, de nouveaux #modèles de familles, monoparentales ou recomposées, sont apparus. Pourtant, malgré ces mutations, le #modèle_traditionnel réunissant père, mère et enfants reste la superstar des publicités, comme celle de la littérature et du cinéma.

    https://www.arte.tv/fr/videos/058227-061-A/square-idee
    #stéréotypes #monoparentalité #familles_recomposées #représentations #vidéo #film #récit_familialiste #ordre #valeur_refuge #idéologie #famille_nucléaire #divorce #cellule_familiale #famille_nucléaire #norme #propriété #mariage #christianisme #Eglise_catholique #amour #idéal_romantique #égoïsme_parental #lavage_de_cerveau #politiques_natalistes #Etat #domestication_de_la_sexualité #sexualité
    enfant comme #fixateur_social —> et c’est comme cela que, selon les deux interviewés, on ne fait pas la #révolution...

    #femmes comme #armée_de_réserve, nous suggère une des personnes interviewées (9’15 min) :

    « La #prime_aux_fourneaux fait actuellement l’objet de discussions en Autriche. Le #Vorarlberg a proposé de donner 300 euro aux femmes qui n’ont pas recours à la garde d’enfants dans les écoles maternelles, et ce jusqu’à l’âge de 6 ans. Et en Haute-Autriche cette question est également discutée. C’est révélateur du fait que le nombre d’emplois diminue. Autrement dit, selon l’état actuel du #marché_du_travail, les #femmes sont utilisées comme une armée de réserve. En ce moment on préfère les avoir à la maison car il y a de toutes façons peu d’emplois. C’est toujours en fonction des besoins économiques. »

    #Empire_romain #domination_masculine #unité_de_consommation #financement_des_retraites #violence #patriatcat #matriarcat #hiérarchie #maternité

    Interviewée :

    « J’ai lu un jour une interview d’un manager qui déclarait à la fin de sa carrière : ’Je ne pouvais pas m’occuper de mes enfants, mais je vais me rattrapper maintenant à la retraite avec mes petits-enfants.’ Imaginez qu’une femme dise une chose pareille. Elle ne peut pas dire ça. » Elle ne peut pas dire cela parce que les sanctions qui pèsent sur les mères sont beaucoup plus fortes que sur les pères défaillants

    #économie #travail #formation_à_la_parentalité #modèle_familial #éducation_des_enfants #éducation_collective #anarchisme #clan #amour_romantique #responsabilité #pression_sociale #congé_parental #explosion_démographique #justice_distributive #écologie #save_the_planet_make_no_baby #pression_sociétale #infertilité #propagande_nataliste #insémination_artificielle #cliniques_de_fertilité #business #néolibéralisme #néo-libéralisme #féminisme #politique_familiale #natalité

    • APHORISMAIRE À L’USAGE DES FUTURS FAMILICIDES

      Ce recueil d’aphorismes peu compatibles avec les bonnes mœurs ne devrait pas faire remonter la cote de popularité de son auteur, pourtant au plus bas dans les sondages effectués dans les maternités. Et pas seulement dans les maternités, confirment les critiques littéraires.
      Écridéviant, performeur volontiers nudiste, cofondateur de la « Fête des Non-Parents » et peintre en statues coloniales, Théophile de Giraud, né par hasard et sans conviction en 1968, a commis quelques doigts de livres désobligeants, tatoués d’humour noir et parfois diaprés d’une vaporeuse touche d’anti-natalisme consensuel.
      Épris de subversion carabinée, ce riant comparse de Noël Godin a participé, entre deux tentatives de suicide ou de régime amincissant, aux entartages de Doc Gynéco et de l’anticontraceptif archevêque Léonard, ainsi qu’au Coup d’État burlesque de Jan Bucquoy.
      Il a d’ores et déjà prévenu ses éventuels futurs parents qu’il refusera de renaître, même contre forte récompense.


      http://www.maelstromreevolution.org/pages/FRA/prodotto.asp?ProdottoID=308&FamigliaID=0

      #livre #Théophile_de_Giraud

  • SAF - Pour les #enfants placés, des #familles d’#accueil en pénurie, poussées « à l’épuisement »
    http://www.safsolidaires.fr/pour-les-enfants-places-des-familles-daccueil-en-penurie-poussees-a-le

    Partout en France, c’est la même #pénurie. Dans les entrefilets des quotidiens régionaux, on ne compte plus les campagnes de recrutements. Selon l’Observatoire national de l’enfance en danger (ONED), ils étaient 38 300 en 2015 à accueillir des enfants au titre de la protection de l’enfance, contre environ 50 000 en 2012. La même année, la moitié des mineurs et jeunes majeurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) étaient hébergés en famille d’accueil, soit 75 000 concernés. Un chiffre en constante augmentation. Mais dans une profession où les trois quarts des effectifs ont entre 55 et 65 ans, « on disparaît en silence », résume Sabine Carme, présidente du Syndicat professionnel des assistants familiaux.

    « Tout est toujours une question de budget », juge celle qui exerce depuis vingt ans. Les départements ne s’y trompent pas : l’accueil chez des particuliers est 30 % moins cher que le placement en établissement. Le salaire mensuel de base est de 1 171 euros brut par mois pour le premier enfant, 1 854 euros pour deux enfants et 2 537 euros pour trois — certains départements se montrant toutefois plus généreux. Sabine Carme regrette ainsi qu’on « pousse à un remplissage forcé au détriment de la qualité de l’accueil, de l’équilibre des enfants comme des adultes ». Jamais la profession n’a été autant touchée par les arrêts maladie, les accidents de travail, les divorces et démissions, alors que les cinq semaines de congés ne sont souvent pas prises faute de relais.

  • En #Corée du Sud, les #retraités seuls face à la #pauvreté - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2018/08/06/coree-du-sud-retraites-seuls-face-pauvrete

    Un long métrage de fiction, plusieurs documentaires télé, des publications académiques et quantité d’articles de presse : l’histoire des « Bacchus Ladies » continue de sidérer la Corée du Sud. Le sort de ces dames âgées – la plupart ont entre 60 et 80 ans – qui se prostituent en plein Séoul pour simplement pouvoir manger a jeté une lumière crue sur un phénomène plus large : la pauvreté des #seniors. C’est que près de la moitié des plus de 66 ans vit sous le seuil de pauvreté dans le pays, un chiffre sans égal au sein des économies avancées. Enquête sur un phénomène complexe, qui, comme souvent en Corée, trahit les difficultés d’une société qui a rapidement muté.

    Les causes :
    #politiques_publiques récentes et faibles ;
    #système_de_retraite récents ;
    3° développement des #familles mononucléaires ;

    #inégalités #confucianisme

  • Allocation sociale unique : qui seraient les perdants et les gagnants ? Bertrand Bissuel et Sarah Belouezzane

    Un rapport montre que la fusion de plusieurs prestations pourrait entraîner une baisse de ressources pour 3,55 millions de ménages.

    Si le gouvernement décide de fusionner les aides financières attribuées aux familles modestes, il va être confronté à des choix cornéliens, qui pourraient lui coûter, politiquement parlant. C’est l’impression que procure la lecture d’un rapport, resté confidentiel jusqu’à présent, auquel Le Mondea eu accès.

    Réalisé à la demande du premier ministre par France Stratégie, un organisme de réflexion indépendant rattaché à Matignon, cette étude très fouillée montre que le regroupement des « prestations de #solidarité » dans une allocation sociale unique (ASU) pourrait faire plus de « perdants » que de « gagnants ». Ces constats, anxiogènes pour la frange de la population située en bas de l’échelle des revenus, sont dressés alors même que l’exécutif doit présenter, à la rentrée, sa stratégie de lutte contre la pauvreté.

    L’idée de réformer les dispositifs de soutien financier aux ménages modestes tient au fait que le système est devenu indéchiffrable. Du coup, certaines personnes n’en bénéficient pas alors qu’elles y ont droit – tombant ainsi dans le piège du « #non-recours ». Parallèlement, la complexité autorise tous les fantasmes sur la générosité de notre #Etat-providence.

    Trois scénarios élaborés

    C’est pourquoi Edouard Philippe a confié, en juillet 2017, à France Stratégie, une « mission de réflexion » qui a débouché sur un premier « rapport de préfiguration », remis en février. Le chef du gouvernement a souhaité que l’analyse soit affinée, d’où un deuxième rapport, livré en juin. Son auteur se livre à des simulations en partant des hypothèses suivantes. L’ASU remplace, en les fusionnant, plusieurs prestations : le revenu de solidarité active (#RSA), l’allocation de solidarité spécifique (#ASS), la prime d’activité, les aides au logement (#AL), l’allocation adulte handicapé (#AHH), l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (#ASPA, ex-minimum vieillesse) et l’allocation supplémentaire d’invalidité (#ASI).

    Ces changements, effectués à enveloppe budgétaire constante, ne doivent pénaliser ni les handicapés (et leurs proches), ni les personnes âgées. Sur cette base, un premier « barème » avait été proposé dans le rapport terminé en février. Quatre mois après, deux autres scénarios ont été mis au point – l’un qualifié d’« optimisé », l’autre élaboré « sous la contrainte » de ne pas différencier les aides accordées aux locataires du parc privé et du monde HLM. Les résultats sont éloquents.

    Dans le « barème optimisé », le passage à l’ASU entraîne une diminution de revenus pour 3,55 millions de ménages, soit parce qu’ils touchent moins de prestations qu’avant, soit parce qu’ils n’en ont plus (1,5 million d’entre eux se retrouvant dans cette situation). A l’inverse, 3,3 millions de foyers enregistrent une hausse de leurs ressources. La réforme « fait presque deux fois plus de perdants que de gagnants parmi les titulaires de l’ASS » – c’est-à-dire des #chômeurs en fin de droit.

    Des incidences variables selon la configuration familiale
    S’agissant des personnes percevant les AL, les perdants sont un peu plus nombreux que les gagnants, mais le surcroît de ressources pour les seconds est, en moyenne, plus élevé que les pertes subies par les premiers. A l’inverse, le nouveau barème engendre « 3,3 fois plus de gagnants que de perdants » chez les bénéficiaires de l’ASPA.

    Si l’on élargit la focale, le « barème optimisé » n’a quasiment pas d’impact sur la proportion de personnes situées sous le seuil de pauvreté (– 0,1 point, seulement). En revanche, celles qui sont très #pauvres voient leur part reculer plus nettement. Les incidences sont également variables, suivant la « configuration familiale » : le taux de pauvreté régresse pour les #familles_monoparentales, « ainsi que pour les couples avec un ou deux enfants » ; mais il s’accroît nettement pour les personnes seules (+ 1,6 point).

    Avec le barème « sous la contrainte », l’amélioration est plus franche puisque l’instauration de l’ASU se traduit par un reflux du taux de pauvreté de 0,4 point (– 1,3 point si l’on ne considère que les enfants). Enfin, avec la version « optimisée » de l’ASU, le fait d’occuper un #emploi s’avère plus avantageux que dans le système actuel – où il peut arriver que le travail paie moins que les allocations, selon France Stratégie. Cette donnée est importante, car elle se trouve au cœur d’une des préoccupations du gouvernement : transformer les aides sociales pour qu’elles incitent, plus encore, à la reprise d’une activité.

    Toute la question, maintenant, est de savoir comment l’exécutif compte se réapproprier le rapport de France Stratégie. Si l’idée de créer l’ASU est à l’étude, elle ne devrait toutefois pas voir le jour, à court terme. « Le sujet n’est pas tranché, indique-t-on à Matignon. Et il ne fera pas l’objet de dispositions dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019. »

    En revanche, il est possible qu’une autre mesure, mitoyenne et défendue par Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, soit annoncée à la rentrée, dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté : le #versement_social_unique (VSU). Ce mécanisme, souvent décrit comme une première étape vers l’ASU, vise à attribuer, le même jour, les prestations auxquelles les personnes sont éligibles. Le but est de simplifier les démarches, afin de réduire le phénomène du « non-recours », tout en prenant en compte les ressources les plus récentes pour calculer le montant de l’aide. « On travaille sur le VSU, ça demeure un objectif, confirme-t-on à Matignon. Mais il ne se fera pas du jour au lendemain. » Le 12 juin, le délégué interministériel à la lutte contre la pauvreté, Olivier Noblecourt, avait confié à l’Agence France Presse que le VSU serait mis en place « en 2019 ou en 2020 ».

  • Les détentions à la limite de la légalité

    Les pratiques concernant la détention administrative de requérants déboutés divergent selon les cantons. Le CF est appelé à mettre de l’ordre.

    Le recours à la détention administrative pour assurer le #renvoi d’un requérant d’asile peut être parfois à la limite de la légalité. Les cantons ont des pratiques très disparates. Le constat, tiré par les parlementaires, vaut aussi pour la détention de mineurs.

    Dans un rapport publié jeudi, la commission de gestion du National dénonce par ailleurs une grande gabegie dans le traitement des données. Le Conseil fédéral est appelé à mettre de l’ordre.

    Une détention administrative peut être ordonnée si l’on craint qu’une personne tente de se soustraire à son renvoi et que ce dernier est susceptible d’être exécuté dans un délai prévisible. Elle ne doit pas dépasser 18 mois. Les mineurs de plus de 15 ans peuvent être concernés, mais pas les moins âgés. La détention des mineurs est limitée à 12 mois.

    Problème de légalité

    Selon une évaluation menée par le Contrôle parlementaire de l’administration (CPA) sur les cas entre 2011 et 2014, la détention administrative est un moyen efficace pour assurer un renvoi. Elle n’était toutefois pas nécessaire dans tous les cas.

    Il s’agit d’une grave atteinte au droit fondamental à la liberté des personnes concernées. La détention administrative doit donc être proportionnée, relève la commission de gestion. Or l’enquête du CPA montre une grande divergence de pratiques entre les cantons.

    La commission « ne peut exclure que, dans certains cas, le principe de proportionnalité n’ait pas été suffisamment respecté et que, par conséquent, la détention ne soit pas légale ». Les requérants pourraient être traités différemment suivant le canton d’attribution.

    Divergences

    Les divergences peuvent en partie s’expliquer par l’âge, le sexe ou le pays d’origine des requérants. Ces facteurs une fois corrigés, il reste toutefois un fossé entre les 61% de détenus parmi les personnes à renvoyer dans le cadre de Dublin à Obwald et les 24% à Genève.

    Dans les cas non-Dublin (rejet de la demande ou non-entrée en matière), le taux varie de 4% à Genève et au Tessin à 20% à Obwald. Des différences apparaissent aussi concernant le succès de la mesure : le taux de départ des personnes détenues n’est que de 52% en Valais alors qu’il atteint 80% à Genève.

    La commission de gestion appelle le Conseil fédéral à veiller à une plus grande harmonisation des pratiques cantonale et au respect du principe de proportionnalité. Le gouvernement devra aussi vérifier si les bases légales assurent une protection suffisante des droits fondamentaux.

    Mineurs

    La question des mineurs détenus préoccupe aussi. Le CPA a constaté plus de 100 cas de moins de 15 ans détenus avec leurs proches et une prévalence énorme dans le canton de Berne. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a toutefois fait valoir des problèmes de saisie des données.

    Résultat : il n’a pas été possible d’établir clairement comment les détentions de mineurs détenus avec leurs parents sont enregistrées. Le gouvernement est appelé à examiner ce couac.

    Il n’en reste pas moins que cette pratique pose problème en soi. Genève, Vaud et Neuchâtel n’y recourent d’ailleurs pas. La commission invite le Conseil fédéral à exclure les mineurs de moins de 15 ans de la détention administrative et à favoriser d’autres possibilités d’exécution du renvoi des familles.

    Pour les plus de 15 ans, la mesure ne doit être ordonnée qu’en dernier ressort et il faudrait aménager des places de détention spécialement adaptées.

    #Gabegie

    Autre grande critique : la gabegie dans la gestion des données par la Confédération. Il n’est ainsi pas possible de savoir combien de personnes à renvoyer sont passées dans la #clandestinité. Le CPA estime que cela concerne environ un tiers des requérants déboutés.

    Des moyens appropriés doivent être mis en place pour une saisie en bonne et due forme, réclame la commission de gestion. D’autres mesures doivent être prises pour assurer un enregistrement correct des données.

    Le moment où il faut saisir une détention n’est par exemple pas clair. Il y a des divergences entre le remboursement des frais aux cantons et les informations obtenues par les SEM.

    Depuis octobre 2016, le SEM a l’obligation du surveiller l’#exécution_des_renvois. Des #sanctions_financières peuvent être infligées aux cantons. La commission de gestion attend de ces dernières qu’elles favorisent une #harmonisation_cantonale. Le CPA met toutefois en garde : on risque de ne pas respecter la réglementation Dublin qui a posé des règles plus strictes pour la détention depuis 2015.

    https://m.tdg.ch/articles/5b34c296ab5c3729ee000001
    #Suisse #mineurs #enfants #enfance #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #familles #disparitions #expulsion #ça_dépend_du_canton #Dublin #proportionnalité #expulsion #droits_fondamentaux #droits_humains

    • Cesser la détention administrative de migrants mineurs : des cantons intelligents évitent les disparitions

      L’ « État des lieux de la détention administrative des migrant·e·s mineur·e·s en Suisse » vient d’être publié. Il révèle une utilisation peu efficace, peu pertinente et illégale de la détention administrative de migrants mineurs à des fins de renvoi.

      Le rapport se base sur les données statistiques encore trop brouillonnes et opaques des autorités cantonales et fédérales. Il dénonce la pratique de plusieurs cantons qui ordonnent trop légèrement la mise en détention de migrants mineurs alors que des solutions alternatives efficaces existent. Ces alternatives avaient déjà été proposées dans un premier rapport en 2016.
      Des dizaines d’enfants placés en détention avant leur renvoi

      Concrètement, de 2015 à 2017, huit cantons ont pratiqué la détention administrative de migrants mineurs. Selon les statistiques fournies ce sont 83 migrants mineurs qui ont été placés en détention administrative dont des enfants de moins de 15 ans. Ce chiffre pourrait être supérieur. Les statistiques obtenues révèlent aussi un taux de détention particulièrement élevé en 2017 par rapport au nombre total de migrants mineurs non-accompagnés dans un contexte de baisse générale des demandes d’asile en Suisse.

      Contraire au droit suisse et au droit international

      La détention administrative est une mesure de contrainte utilisée pour garantir l’exécution du renvoi de personnes étrangères dépourvues d’un droit de séjour. En résumé : la loi suisse autorise la détention administrative pour les 15 à 18 ans, sous certaines conditions mais l’interdit pour les moins de 15 ans même lorsqu’ils sont accompagnés d’un parent. En droit international, la détention administrative pour les enfants mineurs viole le devoir des Etats de protéger en tout temps l’intérêt supérieur de l’enfant (article 3 de la Convention de l’ONU relative aux droits des enfants). Pour le Comité des droits de l’enfant de l’ONU et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, l’emprisonnement n’est jamais dans l’intérêt supérieur de l’enfant (1).
      Pratique des cantons très variable

      L’attribution des migrants mineurs à l’un ou l’autre des cantons influence radicalement leur traitement. Alors que les cantons de Genève et Neuchâtel interdisent absolument la détention administrative de migrants mineurs, d’autres cantons essaient de ne pas l’appliquer par principe comme les cantons du Jura, Vaud et Bâle alors que beaucoup d’autres l’autorise comme les canton de Berne, Lucerne, Schaffhouse, Valais et Zoug.

      En juin 2018 la Commission de gestion du Conseil national (CdG-N) avait déjà dénoncé la pratique de certains cantons estimant qu’elle violait le droit suisse et le droit international. Ces critiques ont heureusement débouché sur des mesures d’urgence dans les cantons de Berne et de Zurich.
      Détermination de l’âge problématique

      La détermination de l’âge des jeunes est aussi problématique. Il arrive régulièrement que des requérants mineurs non-accompagnés soient considérés comme majeur. Dans le doute, précise le Tribunal administratif fédéral, les autorités doivent retenir la minorité afin que les migrants puissent bénéficier de la protection juridique applicable aux enfants. Terre de hommes et plusieurs ONG constatent en réalité que la pratique est souvent opposée.
      Les objectifs de la détention administrative ne sont pas atteints

      En outre l’objectif principal visé par la détention – l’exécution du renvoi – n’est de loin pas atteint. La crainte de la détention provoque la disparition des mineurs qui est constatée lors du transfert du centre fédéral d’enregistrement vers le canton d’attribution.

      Les statistiques disponibles montre un taux de disparition croissant en corrélation avec un taux de détention croissant. En 2015, sur 2’739 requérants mineurs non-accompagnés qui ont déposé une demande d’asile, 129 soit 4.7% ont disparu. En 2016, sur 1’999 requérants mineurs non-accompagnés qui ont déposé une demande d’asile, 400 soit 20% ont disparu. Le Rapport de la Commission de gestion du Conseil national (CdG-N) présenté en juin 2018 relève la même inquiétude.

      Ivana Goretta, attachée de presse à Terre des hommes m’explique :

      « Les jeunes mineurs non-accompagnés ont parcouru seuls des milliers de kilomètres pour arriver en Suisse, ils sont très indépendants. Pour éviter l’enfermement ils choisissent la clandestinité, un quotidien beaucoup plus précaire et ils sont des proies faciles aux réseaux criminels. »

      Développer et promouvoir la mise en œuvre de mesures alternatives à la détention

      Ce sont les mesures les moins invasives que les cantons doivent appliquer en priorité surtout lorsque cela concerne une famille avec des enfants mineurs scolarisés. Ils doivent privilégier le placement dans des centres d’hébergement adaptés aux mineurs et aux familles, ouverts ou semi-ouverts mais en tous les cas non carcéraux. Des exemples montrent que cela fonctionne. L’autorité cantonale peut par exemple exigé d’une personne frappée d’une décision de renvoi de se présenter quotidiennement à ses bureaux. Elle peut aussi exiger de la famille ou du mineur non-accompagné qu’il ne quitte pas le territoire qui lui est assigné ou ne pénètre pas dans une région déterminée. C’est assez courant. Pour les requérants mineurs non-accompagnés le placement en famille ou dans des structures d’accueil adaptées petites et encadrées permet de ne pas les perdre.
      Effet positif du rapport

      Le canton du Valais a été sensible aux recommandations de Terre des hommes et aimerait améliorer les choses a expliqué sur la RTS Frédéric Favre, conseiller d’Etat valaisan en charge de la Sécurité. Le Canton du Valais vient d’édicter une directive interdisant la détention de mineurs. La directive ressemble à celle toute récente du canton de Zurich. Le nombre de cas étant relativement modeste les cantons doivent justement pouvoir trouver des solutions alternatives. Ces cantons rejoignent le canton de Genève et de Neuchâtel. Chaque canton devrait suivre le mouvement pour garantir une meilleure prise en charge des migrant mineurs en procédure de renvoi.
      Améliorer le système de collecte de données

      Enfin Terre des hommes insiste sur le besoin d’améliorer au niveau cantonal et fédéral le système de collecte des données sur les détention administratives des migrants mineurs accompagnés ou non. Il n’y a pas aujourd’hui de statistiques détaillées, fiables et facilement accessibles. Cette mesure est urgente et indispensable.

      « La Suisse fait partie sur le plan européen de la moitié des pays qui ne disposent pas de données fiables, complètes et comparables. Il a été observé un manque de transparence sur les données statistiques, une irrégularité dans leur collecte ainsi que certaines contradictions dans les données obtenues. Cette lacune fait l’objet de la recommandation n°17 du Comité des droits de l’enfant adressée à la Suisse lors de son précédent examen périodique universel sur la situation des droits de l’enfant dans notre pays. Il est très inquiétant, alors que le problème est connu et dénoncé de longue date, de ne toujours pas pouvoir relever d’amélioration dans ce domaine : ni les autorités fédérales ni les autorités cantonales compétentes pour ordonner et respectivement exécuter la détention administrative de mineurs migrants ne disposent de statistiques fiables ou détaillées. De plus, les chiffres transmis par le SEM diffèrent très fortement de ceux fournis par les cantons. Terre des hommes exprime donc une fois de plus sa plus vive inquiétude, sachant l’impact qu’une telle situation peut avoir sur le destin des enfants concernés. »

      Pour Terre des hommes, la Confédération a tendance à mettre la faute sur les cantons. En réalité c’est à elle que revient la tâche de haute surveillance de l’application des lois et des engagements internationaux.

      https://forumasile.org/2018/12/14/cesser-la-detention-administrative-de-migrants-mineurs-des-cantons-intel

  • La détention d’enfants demandeurs d’asile dénoncée par une commission

    Lorsqu’une famille de requérants d’asile est incarcérée en vue de son renvoi, il peut arriver que des mineurs de moins de 15 ans soient mis en détention. Une pratique dénoncée jeudi par la commission de gestion du National.

    https://www.rts.ch/info/suisse/9681850-la-detention-d-enfants-demandeurs-d-asile-denoncee-par-une-commission.ht
    #Suisse #mineurs #enfants #enfance #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #familles

    • A mettre en lien avec :

      Statistiques | Mineurs en détention

      Début mai, Terre des hommes (TdH) relevait le « manque total de traçabilité » des mineurs détenus par la Suisse dans le cadre de mesures d’expulsion. Les chiffres publiés par le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) concernant le nombre de mineurs en détention ont été revus et divisés par trois après que TdH ait publié un rapport sur la question. Selon le SEM, ce ne sont plus 142 mais 51 mineurs âgés de 15 à 18 ans qui auraient été privés de liberté en 2015.

      Une différence de taille que le SEM explique par des erreurs dans l’enregistrement des données par les cantons, notamment liées au calcul de l’âge : soit les personnes sont devenues majeures entre l’enregistrement de leur demande d’asile et la détention ; soit elles « se sont déclarées mineures mais s’avèrent majeures », explique son porte-parole. Sur la base de calculs douteux de l’âge osseux ? (voir article)

      « Que s’est-il passé avec presque 100 jeunes qui disparaissent du système ? Ce changement dans les données engendre un manque total de traçabilité de ces mineurs. Cela pose des questions sur l’objectivité et la clarté des statistiques », critique TdH. Qui rappelle que « le manque de données fiables et ventilées en Suisse a déjà été soulevé par le Comité [de l’ONU] des droits de l’enfant comme un obstacle au respect de [leurs] droits. » De fait, si on ne sait combien de mineurs sont détenus, comment s’assurer que leurs droits sont respectés ?

      https://asile.ch/2017/08/12/mineurs-en-detention

      Et avec le #rapport de Terre des Hommes (2016) :
      Détention illégale de mineurs migrants en Suisse : un état des lieux.
      https://www.tdh.ch/sites/default/files/tdh_plaidoyer-ch_fr_web_0.pdf
      –-> avec ce commentaire sur le site de @vivre :
      https://asile.ch/2016/06/17/terre-hommes-detention-illegale-de-mineurs-migrants-suisse-etat-lieux

    • Des enfants migrants enfermés : en Suisse aussi

      Des enfants sont emprisonnés alors qu’ils n’ont commis aucun délit. Ce qui nous semble humainement insupportable aux États-Unis ne l’est pas davantage sous nos latitudes. Au moment où vous lisez ces lignes, plusieurs cantons suisses enferment des mineurs au seul motif qu’ils sont migrants, dans la perspective d’un renvoi. Vous imaginez-vous, à l’âge où vous appreniez à lire, être retenu en détention ? Et votre adolescent qui pianote sur son smartphone, dans quel état reviendrait-il d’un enfermement qui peut aller jusqu’à douze mois ?

      https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Des-enfants-migrants-enfermes-en-Suisse-aussi/story/14918172

  • Revue Projet » Les grands défis du parc social
    http://www.revue-projet.com/articles/2018-06-uhry-van-styvendael-les-grands-defis-du-parc-social
    http://www.revue-projet.com/wp-content/blogs.dir/33/files/2018/06/cartes_demande-logements-sociaux_van-styvendael_364.jpeg

    Sur un plan quantitatif, le manque de #logements est évident : les besoins sont estimés entre 500 000 et 800 000 logements, dont la moitié de logements sociaux[14]. Mais ces estimations se fondent sur des variables mal connues, comme le solde démographique ou le renouvellement du nombre de ménages, issu des mouvements de #décohabitation familiale. Les ruptures conjugales ont fait exploser le nombre de ménages mal solvabilisés. La taille des ménages s’est réduite et leur capacité financière aussi, en raison de la diminution des #familles nombreuses, mais surtout des séparations et du veuvage, entraînant des besoins supplémentaires de logements : « Entre 1984 et 2006, le nombre de ménages est passé de 19 millions à près de 26 millions, leur taille moyenne passant de 2,9 à 2,3 personnes.[15] » Or l’évolution des structures familiales (garde partagée, recompositions conjugales) est mal prise en compte tant par l’architecture que par les mécanismes de solvabilisation.

  • Familles séparées : le Canada devrait se regarder dans le miroir, disent des Autochtones.
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1108212/separation-familles-canada-autochtones-trump

    Depuis avril, près de 2000 enfants migrants ont été séparés de leurs parents arrêtés à la frontière américaine pour l’avoir franchie sans papiers. Une politique que l’administration de Donald Trump revendique au nom d’une « tolérance zéro » contre l’immigration illégale.

    Au Canada, les Autochtones ont également connu les traumatismes de la séparation de leur famille et de leur culture. Entre la fin du 19e siècle et 1996, plus de 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille et placés dans des pensionnats dirigés par des religieux.

    « Plusieurs des enfants envoyés aux pensionnats étaient emmenés sans que leurs parents le sachent. Ils jouaient dehors, par exemple, et ils étaient enlevés puis envoyés aux pensionnats. Certains ne revenaient jamais », souligne en entrevue à Radio-Canada la professeure et directrice de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, qui est membre de la Nation Gitksan, en Colombie-Britannique.

    Pendant les années 60, 70 et 80, 20 000 enfants autochtones ont en outre été enlevés de leur famille et placés dans des familles non autochtones dans le cadre de la rafle des années 60 (« Sixties Scoop »).

  • ADEM | Familles à l’aide d’urgence et dignité : antinomie dans les faits
    https://asile.ch/2018/06/21/adem-familles-a-laide-durgence-et-dignite-antinomie-dans-les-faits

    A la suite de visites effectuées dans le foyer d’hébergement collectif de Vennes, dans lequel sont accueillis des requérants d’asile déboutés à l’aide d’urgence, y compris des familles, l’Alliance pour la Défense des Enfants Migrants (ADEM) souhaite rappeler les grands principes en matière de droits humains d’un hébergement et d’un encadrement respectueux des droits de […]

  • Are Genetic Testing Sites the New Social Networks? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/06/16/style/23-and-me-ancestry-dna.html

    At-home genetic testing services have gained significant traction in the past few years. 23andMe, which costs $99, has over five million customers, according to the company; AncestryDNA (currently $69), over 10 million.

    The companies use their large databases to match willing participants with others who share their DNA. In many cases, long-lost relatives are reuniting, becoming best friends, travel partners, genealogical resources or confidantes.

    The result is a more layered version of what happened when Facebook first emerged and out-of-touch friends and family members found one another. Children of long-ago casual sperm donors are finding their fathers. Adoptees are bonding to biological family members they’ve been searching for their entire lives.

    The Genetic Global Village

    Others who have their DNA tested are forming relationships not with specific people, but with their family’s places of origin.

    One example is Leah Madison, 32, an education outreach coordinator for the Desert Research Institute in Reno, Nev. She was planning trips to Peru and Korea when she learned a year and a half ago from 23andMe that her family came from Greece, Italy and the Iberian Peninsula.

    Over the winter she and her father went to the Iberian Peninsula for two weeks. She felt an ineluctable connection to the people as she ate their bread masterpieces, toured buildings by Antoni Gaudí and danced to flamenco music.

    “I had a piece of paper that tells me I’m from Spain,” Ms. Madison said. “But then I went there and I noticed all these people have curly hair, and maybe that is where mine comes from?” Now she feels compelled to visit the other places as well.

    Perhaps the most frustrating reality is when users don’t have any known connections at all. This can happen to people in certain ethnic groups, including Latinos and Asians, that thus far have fewer people using the services and a smaller database.

    “Diversity in genetic research is a global problem,” said Joanna Mountain, the senior director of Research at 23andMe, adding that the company is offering free testing in some countries to begin to rectify that. “The results for Hispanics and Asians aren’t there yet, but they are coming,” said Jenn Utley, a family historian at Ancestry (the parent company of AncestryDNA). “The database keeps growing.”

    #Génomique #Données_personnelles #Familles #23andme

  • Détention d’enfants migrants : les premières photos du centre pour familles

    Des familles en situation irrégulière pourront être enfermées dès juillet, en vue de leur éloignement, annonce Theo Francken dans les colonnes de Sudpresse et Het Laatste Nieuws ce mardi. L’arrêté royal qui cadrera la détention a été envoyé au Conseil d’Etat après validation par le gouvernement.


    http://www.lesoir.be/156861/article/2018-05-15/detention-denfants-migrants-les-premieres-photos-du-centre-pour-familles
    #mineurs #enfants #enfance #asile #migrations #réfugiés #détention_administrative #rétention #familles

  • Avis sur le projet de loi « Pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » (CNCDH)
    http://www.cncdh.fr/fr/publications/avis-sur-le-projet-de-loi-pour-une-immigration-maitrisee-et-un-droit-dasile-ef

    A la veille du début de la discussion au Sénat sur le projet de loi « pour une #immigration maîtrisée et un #droit_d’asile effectif », la Commission nationale consultative des droits de l’homme dénonce un texte à la fois inadapté au regard des objectifs poursuivis et dangereux au regard du respect des #droits et des #libertés fondamentales des personnes étrangères présentes sur le territoire français.

    À noter aussi parmi les 173 remarques et 37 recommandations de la #CNCDH : http://www.cncdh.fr/sites/default/files/180502_avis_pjl_asile_et_immigration.pdf

    – Page 5 :

    La CNCDH souhaite alerter le Gouvernement sur un certain nombre de dispositions du projet de loi gravement attentatoires aux droits fondamentaux qu’elle a pour mission de protéger et promouvoir

    § 96

    Au regard des conditions dans lesquelles les #étrangers sont maintenus, du délai de 24 heures dont ils disposent pour interjeter appel, de leur méconnaissance du droit et de la procédure, voire de leur méconnaissance de la langue française, cette réforme semble méconnaître le principe du droit à un #recours effectif tel que garanti par la #CESDH.

    + Recommandation 19 :

    La CNCDH rappelle également ses recommandations appelant à renforcer les garanties procédurales des personnes placées en #zone_d'attente mais également à supprimer les zones d’attente ad hoc. Enfin, la CNCDH étend sa recommandation de mettre fin à l’#enfermement des #mineurs en zone d’attente, qu’ils soient accompagnés ou non (voir II.B.1. sur la situation particulièrement inquiétante des mineurs, accompagnés et non-accompagnés, et des jeunes majeurs isolés).

    § 106 :

    La CNCDH tient surtout à souligner les conséquences sur la situation des personnes retenues. De nombreuses études (126) ont démontré les conséquences psychologiques de la #rétention_administrative, et ce, même lorsqu’elle est de courte durée. Les conditions de cet enfermement, l’angoisse et le désespoir qu’elles engendrent conduisent souvent à des actes de #violence, des tentatives de #suicide, et peuvent notamment réveiller la #mémoire_traumatique de personnes ayant fait l’objet de violences dans leur pays d’origine ou au cours de leur parcours migratoire, quand bien même la qualité de #réfugié ne leur aurait pas été reconnue.

    § 151

    En janvier 2012, la France était condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (#CEDH) pour l’enfermement de mineurs en centre de rétention. En juillet 2012, une circulaire était adoptée afin de réduire le recours à l’enfermement des mineurs. Malgré une baisse drastique du nombre de mineurs placés cette année-là, celui-ci est progressivement reparti à la hausse. La loi du 7 mars 2016 a ensuite légalisé la possibilité de recourir à la rétention des #familles en modifiant l’article L. 551-1 du CESEDA, sous couvert de leur intérêt supérieur et pour la durée la plus courte possible. Leur enfermement est également désormais possible dans des locaux de rétention administrative. En juillet 2016, la France a par ailleurs à nouveau été condamnée à cinq reprises par la CEDH pour la rétention de mineurs.

    § 152

    Cependant, la réforme de 2016, loin de restreindre les pratiques préfectorales en la matière, s’est traduite par un recours accru à la rétention administrative pour les familles. Ainsi, depuis l’entrée en vigueur de cette disposition, plusieurs centaines de mineurs ont été placés en #CRA et plusieurs milliers à Mayotte. Par ailleurs, la CNCDH a déjà eu l’occasion d’attirer l’attention du Gouvernement sur les risques encourus par les mineurs, qu’ils soient isolés ou accompagnent leurs parents, placés en zone d’attente.

    § 153

    Enfin, l’annonce de travaux d’aménagement dans les centres de rétention, pour un montant d’1,5 million d’euros, afin de rendre « plus dignes » les conditions d’accueil des familles), ne saurait rendre la situation plus acceptable.

    § 154

    Comme dans son avis sur la réforme du #droit_des_étrangers de mai 2015, la CNCDH entend rappeler que ces mineurs sont des personnes particulièrement #vulnérables et qu’ils ne devraient en aucun cas être #privés_de_liberté, que ce soit en zone d’attente ou encore en centre ou local de rétention administrative, cet enfermement étant nécessairement contraire à leur intérêt supérieur.

    + Recommandation n° 30 :

    La CNCDH recommande l’interdiction de l’enfermement de mineurs, qu’ils soient accompagnés ou non, en zone d’attente ou encore en centres ou locaux de rétention administrative.

    NB : Les § font référence à la numérotation des paragraphes sur https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000036877217&categorieLien=id

  • On veut bien être gentils ... Mais quand on suit la piste des privilégiés aux alentours de la métropole lilloise, nous n’arrivons pas en gare, plutôt dans les quartiers bourgeois du triangle BMW ( Bondues Wasquehal Marcq-en-Baroeul ).

    Bourgeois ? C’est en effet sur les traces de la bourgeoisie que le 4eme épisode d’ On passe au Rouge , s’est arrêté.

    https://www.youtube.com/watch?v=pKkliP8-RoM

    On passe au rouge est diffusée tous les 3eme lundis du mois de 8 à 9h sur les ondes de Radio Campus Lille @bce_106_6 .

    #bourgeoisie #privilégiés #mulliez #Motte #columbo #familles-patronales-du-Nord #série #classes_sociales #classe_en_soi #classe_pour_soi #entre_soi #licenciement

  • I pay for your story
    https://www.arte.tv/fr/videos/060199-000-A/i-pay-for-your-story


    A voir !

    À Utica, ville sinistrée du nord-est des États-Unis, le documentariste Lech Kowalski propose aux habitants de payer pour écouter leur histoire. Avant Trump, un portrait poignant de l’Amérique des marges, entre tragédie et survie.

    Lech Kowalski - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Lech_Kowalski

    Lech Kowalski is an American film director of Polish descent. He was born in 1951 in London to Polish parents.

    His most notable film is the documentary, D.O.A., subtitled A Rite of Passage, which chronicled the burgeoning UK punk scene at the tail-end of the 1970s, and included footage of the Sex Pistols’ abortive 1978 American tour.

    #film #documentaire

  • Pauvreté des enfants et des jeunes : Agnès Buzyn et Olivier Noblecourt lancent la concertation
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250280218620
    https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/BlobServer?blobkey=id&blobnocache=false&blobwhere=1250
    Je me faisais la réflexion que ce gouvernement parlait de lutter contre la #pauvreté des enfants… sauf qu’aux dernières nouvelles, les enfants n’ont pas de boulot ou de compte en banque, ne paient pas de loyer : ils ne sont donc pas pauvres. Ils vivent dans des #familles pauvres, nuance.
    Donc lutter contre la pauvreté des #enfants, ça revient à lutter contre la pauvreté tout court. Mais mettre l’accent sur celle des enfants augure — à mon sens — de très mauvaises intentions.

    La concertation destinée à élaborer une stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes a été lancée officiellement le 4 décembre. L’occasion pour la ministre des Solidarités et le délégué interministériel en charge du dossier de clarifier l’approche du gouvernement : une continuité par rapport à certaines dimensions du plan précédent, mais une différence d’objectif et de méthode, avec l’idée de créer un large consensus autour de la nécessité d’un investissement social en faveur des plus jeunes.

  • Les racines de Laurent Wauquiez
    Catégorie : Célébrités, Nord | le 11 Décembre 2017 par Jean-Louis Beaucarnot
    https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/celebrites/les-racines-de-laurent-wauquiez

    Bien que né à Lyon et élu auvergnat, on peut dire que le nouveau président des Républicains est à 100 % du Nord, avec ses racines essentiellement concentrées dans le département du Nord, moyennant quelques branches partant vers le Pas-de-Calais et quelques autres vers la Belgique (Van Ham, Wyckhuyse…).


    Tant par son père, Philippe Wauquiez, que par sa mère, Éliane Motte, il est surtout un pur produit des vieilles familles patronales du Nord, cousinant notamment avec toutes celles de la vieille bourgeoise de la région lilloise, qui depuis des siècles, ne cessent de s’allier et de se serrer les coudes. Cela lui vaut pas mal de parentés, tant au sein du monde des affaires que du monde politique, avec autant de ministres, que de cardinaux et d’archevêques.

    Les Wauquiez, eux-mêmes, sont de bourgeoisie moins ancienne, avec leurs ancêtres laboureurs puis « censiers » (= gros fermiers) dans le village de Fretin, au sud-est de Lille, où l’on peut remonter jusqu’à un Guillebert Wauquier, né vers 1560. Des ancêtres qui viendront sous l’Empire à Roubaix, où ils seront voituriers, autrement dit transporteurs, avant de devenir filateurs de coton à Tourcoing et de créer une tannerie.

    C’est davantage dans la lignée maternelle, les Motte, que les parentés se multiplient, avec derrière les Motte, les Grimonprez, Delvoye, Mathon, Descamps, Flipo, Toutlemonde, Prouvost et bien d’autres encore…, à commencer par les Mulliez, qui le font cousiner avec les fondateurs de Phildar, de Saint-Maclou et d’Auchan, dont Gérard Mulliez, 2e fortune de France.

    Des parentés en tous sens, faisant notamment de Laurent Wauquiez un descendant, par une bâtarde des anciens comtes de Flandres, du roi Philippe V le long et donc ainsi un lointain cousin de François Hollande ... Faisant encore de lui par les Delepoulle le cousin de Bruno Le Maire et par les Desurmont celui de Frédéric Mitterrand, de Jean-Frédéric Poisson et de Fabrice Delloye, l’ex-mari d’Ingrid Betancourt, comme par les Waignon, il cousine avec Frédéric Nihous. Sans oublier une parenté par les Van Hallwin (d’Halluin), de Quesnoy-sur-Deule, avec Charles de Gaulle.

    On pourra voir son arbre disponible pour partie en ligne sur Geneastar. : https://gw.geneanet.org/gntstarwauquiezl?lang=fr&pz=laurent+thimotee+marie&nz=wauquiez&ocz=0&m=

    #Laurent-Wauquiez #généalogie #Républicain #familles-patronales-du-Nord #Fretin #Lille #Motte #Grimonprez #Delvoye #Mathon #Descamps #Flipo #Toutlemonde #Prouvost #Mulliez #François-Hollande #Bruno-Le-Maire #FrédéricMitterrand #Jean-Frédéric-Poisson #Fabrice-Delloye #Frédéric-Nihous #Charles-de-Gaulle #famille

    • Ascendants de « Laurent Thimotée Marie » WAUQUIEZ
      Jusqu’à la 18e génération. geneanet.org

      Génération 1
      1 - « Laurent Thimotée Marie » WAUQUIEZ 1975
      Génération 2
      2 - Philippe WAUQUIEZ
      3 - Éliane WAUQUIEZ-MOTTE 1938
      Génération 3
      4 - « Henri » WAUQUIEZ 1907-1996
      5 - « Marie Louise » LE MAN 1910-1997
      6 - Louis MOTTE 1915
      7 - Françoise DUMONT 1916-2014
      Génération 4
      8 - « Henri » WAUQUIEZ
      9 - « Henriette » WILLEM
      12 - Louis Edouard François Marie Joseph MOTTE 1888-1957
      13 - Marguerite Marie Louise VANDENBERGHE 1889-1975
      Génération 5
      16 - « Henri » WAUQUIEZ 1841-1914
      17 - « Flore » TURBELIN 1854-1927
      24 - « Louis » MOTTE 1860-1924
      25 - Irma Henriette Adolphine VAN HAM 1868-1945
      26 - « Paul Julien » van DEN BERGHE 1863-1934
      27 - « Marie Isabelle » LEPOUTRE 1867-1926
      Génération 6
      32 - « Casimir Joseph » WAUQUIEZ 1795-1865
      33 - « Fidéline » MALFAIT
      48 - « François » MOTTE 1836-1879
      49 - « Ludivine » DUVILLIERS 1836-1865
      50 - « Edouard » VAN HAM 1818-1889
      51 - « Henriette » CARLIER 1835-1904
      52 - « Polydore Victor Constant » VANDENBERGHE 1828-1898
      53 - « Juliette Louise » DESURMONT 1829-1920
      54 - « Auguste Louis » LEPOUTRE 1825-1903
      55 - « Euphrosine Marie Louise » BARBILLON 1835-1903
      Génération 7
      64 - « Louis François » WAUQUIEZ 1760-1809
      65 - « Augustine Françoise Joseph » WATTEL 1762-1811
      96 - "Jacques « Philippe » Pierre Joseph" MOTTE 1796-1879
      97 - « Stéphanie Julie Augustine » ROUSSEL 1800-1884
      100 - « Jacques Joseph » VAN HAM 1785-1873
      101 - « Françoise » DARQUENNE 1791-1876
      104 - « Philippe Albert » VANDENBERGHE 1797-1843
      105 - « Marie Julienne » BAUWENS 1802-1877
      106 - « Jean Baptiste Joseph » DESURMONT 1800-1855
      107 - « Angélique Louise Joseph » LEFEBVRE 1802-1835
      108 - « Augustin Joseph » LEPOUTRE 1791-1845
      109 - « Éléonore Flavie Joseph » LESAGE 1801-1886
      110 - « François Joseph » BARBILLON 1798-1872
      111 - « Victoire Hyacinthe » GARBE 1812-1895
      Génération 8
      128 - « Pierre François » WAUQUIEZ 1716-1788
      . . . . . . . . . . . . . . .
      https://gw.geneanet.org/gntstarwauquiezl?lang=fr&pz=laurent+thimotee+marie&nz=wauquiez&ocz=0&m=

  • L’autre mère

    Mathilde doit adopter l’enfant qu’elle a eu avec sa compagne. Depuis le mariage pour tous, c’est la seule solution dans une famille homoparentale pour que « l’autre mère », la pas-biologique, puisse avoir un statut auprès de l’enfant qu’elle a voulu, bercé, soigné... Mais à l’automne 2013, tout le monde tâtonne autour de cette démarche. Entre tracas administratifs, visite des flics et tensions dans le couple, ce parcours à la fois intime et politique révèle des inquiétudes enfouies autour du statut de parent.


    https://www.arteradio.com/node/61659148
    #homoparentalité #LGBT #parentalité #homosexualité #familles_homoparentales

  • Réformer aujourd’hui : Projet de suppression des AF pour les ménages les plus aisés : une économie budgétaire et une façon de contrecarrer les critiques sur le président des riches…
    https://reformeraujourdhui.blogspot.fr/2017/10/projet-de-suppression-des-af-pour-les.html

    Aujourd’hui, une véritable #réforme consisterait à attribuer les AF à toutes les #familles dès le premier #enfant selon un barème dégressif en fonction des revenus tels que déclarés à l’administration fiscale et à ne plus les attribuer au-delà d’un certain plafond de revenu jugé excessif puis d’indexer régulièrement leur montant sur le taux annuel d’inflation.

    Mais Emmanuel Macron est soucieux avant tout de faire des #économies budgétaires tous azimuts, y compris dans la branche famille. C’est pourquoi il pourrait mettre fin à l’attribution des AF pour les plus riches en 2018 mais le versement des allocations dès le premier enfant et leur indexation chaque année sur le coût réel de la vie ne sont pas au programme du gouvernement.

  • Not Everyone Gets Family Support
    https://thesocietypages.org/families/2017/08/03/not-everyone-gets-family-support

    Those in desperate poverty often have to turn to a private safety net, frequently made up of family members, to meet basic needs, as many jobs fail to pay a living wage. But in my research on people living in poverty in Philadelphia, I found that many of the most vulnerable had no family members they could turn to, which meant any crisis could lead to homelessness. Others had family ties, but those relationships were often negative, characterized by long histories of unsupportive, mistrustful behavior.

    Un article extrait du blog « Families as They Really Are », qui reprend des contributions de chercheurs visant à dresser un portrait des familles contemporaines aux USA.

    #pauvreté #familles #etats-unis #solidarité #isolement #violences

  • Foster Care as Punishment: The New Reality of ‘Jane Crow’

    For most parents, this scenario might be a panic-inducing, but hardly insurmountable, hiccup in the long trial of raising a child. Yet for Ms. Joefield and women in her circumstances — living in poor neighborhoods, with few child care options — the consequences can be severe. Police officers removed Deja from her apartment and the Administration for Children’s Services placed her in foster care. Police charged Ms. Joefield with endangering the welfare of a child.


    https://www.nytimes.com/2017/07/21/nyregion/foster-care-nyc-jane-crow.html
    #pauvreté #USA #Etats-Unis #it_has_begun #placement #familles_d'accueil #parentalité #enfants #enfance