• A language family tree - in pictures

    Minna Sundberg’s illustration maps the relationships between Indo-European and Uralic languages. The creator of the webcomic Stand Still. Stay Silent, put the illustration together to show why some of the characters in her comic were able to understand each other despite speaking different languages. She wanted to show how closely related Swedish, Danish, Norwegian, Icelandic were to each other, and how Finnish came from distinct linguistic roots

    http://www.theguardian.com/education/gallery/2015/jan/23/a-language-family-tree-in-pictures?CMP=fb_gu
    #langues #familles_de_langues #visualisation

  • 5 compétences pour susciter la coopération chez les enfants
    http://apprendreaeduquer.fr/5-competences-susciter-cooperation-chez-les-enfants

    Dans leur livre Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent, Faber et Mazlish détaillent les 5 compétences pour susciter la coopération chez les enfants.

    1. Décrivez ce que vous voyez ou décrivez le problème
    2. Donnez des renseignements
    3. Dites-le en un mot.
    4. Parlez de vos sentiments.
    5. Ecrivez une note.

    #éducation #familles #relations_parents_enfant

  • L’Adultisme (Kaizen magazine)
    http://www.kaizen-magazine.com/ladultisme

    J’ai travaillé plus de vingt ans dans l’enseignement supérieur sur la question de l’égalité des chances dans la société. Il m’a pourtant fallu cinq ans, après être devenue parent, pour réaliser que l’oppression que je combattais à l’extérieur de chez moi était fermement établie dans ma propre maison, dans les relations que j’entretenais avec mon premier enfant. J’ai d’abord cru – parce que j’avais des valeurs et convictions peu courantes (comme privilégier la naissance naturelle, pratiquer l’allaitement prolongé, le co-dodo, et ne pas utiliser de châtiments corporels) – qu’user d’autorité sur mes enfants était acceptable dans la mesure où j’avais rejeté les valeurs éducatives dominantes. Et je me suis fourvoyée : j’ai réalisé que l’usage de mon pouvoir et de mon contrôle sur eux semait les graines de l’oppression et de la domination qui allaient se propager à travers eux une fois adulte.

    #éducation #familles #adultisme #relations_parents_enfant #oppression

  • Un enfant sur cinq est pauvre en France (20minutes.fr)
    http://www.20minutes.fr/societe/1413411-un-enfant-sur-cinq-est-pauvre-en-france

    Entre 2007 et 2011, la part des enfants vivant dans une famille dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté est passée de 17,9% à 19,5% en 2011...

    […]

    Une situation corrélée à la situation professionnelle des parents, puisqu’en 2010, 39 % des enfants pauvres vivaient dans une famille dont aucun parent ne travaillait. Ces enfants sont aussi surreprésentés dans les familles monoparentales (35% en 2010). […]
    La pauvreté des enfants augmente également avec l’importance de la fratrie. […] Un fait qui n’est pas surprenant lorsque l’on sait que le taux d’activité des parents chute brutalement à partir du troisième enfant. Autre constat : la pauvreté touche davantage les enfants habitants dans des quartiers défavorisés.

    #enfants #familles #pauvreté

  • Families bombed at home, Gaza, July 2014 (initial figures) | B’Tselem

    http://www.btselem.org/gaza_strip/201407_families

    Heureusement qu’il existe encore en Israël des gens courageux. Btselem ici rappelle que ce sont des familles entières qui ont été détruites, massacrées.

    In Israel’s latest military operation in the Gaza Strip, dubbed Operation Protective Edge, many homes were bombed with residents inside, killing several family members together.

    The following infographic details members of families killed in 36 incidents where civilian homes were bombed or shelled. In these incidents, 251 people were killed, including 55 women, 114 minors, and 11 people over the age of 60. Roll the mouse over the houses for more details.

    https://dl.dropbox.com/s/ggiptu7cfryjjx6/btselemfamily1.png

    https://dl.dropbox.com/s/z4yshwro7ewn7tp/btselemfamily2.png

    https://dl.dropbox.com/s/i825y32b2yv7dma/btselemfamily3.png

    #gaza #enfance #familles #massacre

  • Femmes et habitat : une question de genre ?
    http://calenda.org/278446

    L’INED organise en 2014/2015 un cycle de journées d’étude intitulé « #Femmes et #habitat : une question de #genre ? » dont vous trouverez le programme détaillé en pièce jointe. La séance introductive aura lieu le jeudi 22 mai 2014 à l’INED. L’objectif de ces journées d’études est d’analyser la manière dont le logement contribue à la (re)production des identités sexuées et à la recomposition des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, à l’aune des transformations qui affectent la #société française contemporaine : progression des divorces et des #familles recomposées, reconnaissance juridique des unions de même sexe, mais aussi crise du #logement dans les grandes agglomérations, montée des #inégalités socio-économiques dans la sphère du #travail et de l’#emploi.

    Quarante ans après les premières études féministes qui ont contribué à « politiser » l’intime (Delphy, 1975), le rôle du logement dans la production des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes n’est, aujourd’hui, plus étudié. D’un côté, avec l’institutionnalisation des recherches sur le genre, les sociologues, démographes et politistes sortent de l’espace domestique et de l’intimité des couples pour majoritairement saisir les rapports de pouvoir dans les écoles, les entreprises, les partis politiques, la sphère publique (Clair, 2012 ; Bereni et al., 2012). De l’autre côté, les sociologues de l’urbain tiennent peu compte du genre dans l’analyse de la production de l’espace résidentiel et de ses usages. Certains, dans la tradition de l’Ecole de Chicago, privilégient l’analyse des processus migratoires et des rapports sociaux de race (Park et Burgess, 1925 ; Grafmeyer et Joseph, 1984). D’autres, dans le courant de la sociologie urbaine marxiste qui s’est développée en France dans les années 1970, font des rapports de production et de l’appartenance de classe la principale grille de lecture (Amiot, 1989 ; Topalov, 1987, 2013).

    L’objectif de ces journées d’études est, ainsi, d’analyser la manière dont le logement contribue à la (re)production des identités sexuées et à la recomposition des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, à l’aune des transformations qui affectent la société française contemporaine : progression des divorces et des familles recomposées, reconnaissance juridique des unions de même sexe, mais aussi crise du logement dans les grandes agglomérations, montée des inégalités socio-économiques dans la sphère du travail et de l’emploi. Considérant le logement dans ses différentes dimensions – matérielles, symboliques, économiques -, ces journées doivent permettre de dresser un état des lieux des travaux empiriques et théoriques qui articulent logement et rapports de genre, pour éclairer les formes de recomposition des inégalités entre les femmes et les hommes et proposer de nouvelles perspectives de recherche.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, les femmes étaient essentiellement définies par leur rôle d’épouse et de mère. Le logement constituait le lieu d’un travail domestique invisible, entre tâches ménagères et soin aux enfants, alors que, dégagés de ces contraintes, les hommes pouvaient s’investir dans la sphère publique et professionnelle, symboliquement plus valorisante et financièrement plus rentable. « Le statut de l’homme, c’est celui de son travail ; le statut de la femme, c’est celui de son foyer » résument les anthropologues de la parenté à propos de la société anglaise industrielle d’après-guerre (Willmott et Young, 1957).

  • Les études de genre, la recherche et l’éducation : la bonne rencontre (Pétition)
    http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N45876

    En permettant aux élèves de constater la diversité des familles actuelles, en montrant que, selon les lieux et les époques, les rôles des hommes et des femmes ont varié et que l’amour a des formes multiples, les chercheurs, les enseignants et les professeurs des écoles offrent aux enfants, citoyens et citoyennes de demain, la liberté de construire un monde plus égalitaire et plus harmonieux.

    #éducation #école #genre #familles #sexualités #égalité

  • Lancées en décembre par Farida Belghoul, une ancienne militante antiraciste désormais proche d’Alain Soral, les « journées de retrait de l’école » reçoivent depuis quelques jours un important écho médiatique en France.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/10/PIEILLER/49683

    Dans la lignée des actions contre l’ouverture du mariage aux homosexuels, cette mobilisation serait destinée à protester contre un enseignement de la « théorie du #genre » dans les écoles — en fait, une série de mesures pédagogiques en faveur de l’égalité hommes-femmes.
    http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/accueil.html

    En 2008, Julien Brygo enquêtait aux Etats-Unis sur les #familles qui, issues de la droite chrétienne ou au contraire de mouvements progressistes, décident de retirer leurs enfants des écoles et de les instruire eux-mêmes.

    Ces familles américaines qui défient l’école publique, par Julien Brygo (août 2008)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/BRYGO/16169

    Liés aux coupes budgétaires, à la réduction du nombre des postes d’enseignant et à la plus grande fréquence des actes de violence dans les établissements, les problèmes de l’#école publique américaine ont appelé plusieurs « solutions », dont le recours au mécénat, la fuite vers l’enseignement privé et l’instruction à domicile des élèves par leurs parents. Cette dernière ne concerne plus seulement les familles religieuses, soucieuses de préserver leurs enfants des « mauvaises » influences.

    #Etats-Unis #Religion #Société

  • #vidéo #reportage Les enfants du placard

    La Suisse avait imposé aux travailleurs saisonniers un régime « sans famille ». Leurs enfants devaient rester au pays, année après année. Certains de ces saisonniers ont bravé la loi. Leurs enfants se sont alors cachés en Suisse, sans droit à l’école. Si ils naissaient en Suisse, ces enfants devaient quitter le pays ou alors être placés. Aujourd’hui ils racontent... Des drames de l’enfance parfois cicatrisés mais qui résonnent avec la situation actuelle. Jeudi 19 novembre à 20:30

    Les saisonniers ont aidé la Suisse moderne à construire ses ponts, ses tunnels et une partie de sa richesse. De 1945 à l’an 2002, Berne a délivré plus de 6 millions de ces permis « A ». Mais la Suisse interdisait en même temps le regroupement familial à ces centaines de milliers d’#italiens, d’#espagnols et de #portugais. Certains parents bravèrent pourtant la loi... cachant leur enfant derrière des volets fermés. Dans les années 60 on parlait « d’enfants du placard ». Que sont-ils devenus ? Comment ont-ils grandi privés d’enfance, de liberté et de scolarité ? Et comment s’est conquis le droit à l’éducation pour tous ? Certains s’en sont bien tirés : ils possèdent aujourd’hui le passeport à croix-blanche et parlent le français ou le « Schwyzertütsch » sans accent. Mais il demeure que la Suisse a attendu 1991 avant de leur ouvrir la porte des écoles publiques et 2002 pour abolir officiellement le statut de saisonnier. Aujourd’hui ces enfants d’alors racontent.

    Carmela Cimini a vécu 18 mois sans voir le village où se trouvait sa chambre. Francisco a été renvoyé de Suisse à l’âge de 13 ans de la Chaux-de-Fonds, « comme un criminel ». Et Maria di Buchianico revient pour la première fois à l’orphelinat de Soleure où il lui a fallu placer à la naissance sa propre fille née en Suisse. Ces drames de l’enfance ont permis de toucher certain « justes ». Dès les années 70 des écoles clandestines se sont ouvertes - notamment à Neuchâtel et à Genève - et peu à peu la notion du droit universel à l’éducation fait son chemin. En 1990, le conseiller d’Etat neuchâtelois Jean Cavadini fait finalement sauter le verrou. Les enfants sans statut légal sont admis dans les écoles neuchâteloises. Un droit fragile mais acquis en Suisse aujourd’hui dans la plupart des cantons, si ce n’est pour les enfants de parents au bénéfice de « l’aide d’urgence » notamment dans le canton de Berne (voir Temps Présent « La machine fédérale contre l’immigration » du 22 octobre 2009).

    http://www.rts.ch/emissions/temps-present/immigration/1255199-les-enfants-du-placard.html

    #saisonnier #regroupement_familial #famille #migration #Suisse #orphelinat #placard #enfants #politique_migratoire #permis_de_séjours #enfants_du_placard

    • I bambini degli italiani in Svizzera come i messicani: “Allora al confine ci strappavano via dai genitori”

      Dopo decenni quegli ex bambini della Val d’Ossola si sono ritrovati. I loro racconti parlano di un’Italia che sembra lontanissima ma è molto vicina

      http://www.lastampa.it/2018/06/25/italia/i-bambini-degli-italiani-in-svizzera-come-i-messicani-allora-al-confine-ci-strappavano-via-dai-genitori-2pRjYxnfusaOpqeIqMkglK/premium.html

      #paywall
      #séparation #familles

    • "Chiamami sottovoce"

      Airolo, ai piedi del San Gottardo, 2009. Una villa di famiglia abbandonata e quasi dimenticata. Dopo oltre trent’anni, una donna che vi aveva vissuto con i genitori da bambina vi fa ritorno. A poco a poco, riaffiorano in lei i ricordi dell’infanzia trascorsa in quel luogo apparentemente perfetto. Ritrova, in particolare, la memoria di un amico segreto: il coetaneo italiano che viveva nascosto nell’alloggio dell’affittacamere di fronte alla villa. Con la grazia e la capacità di evocare le voci e gli stati d’animo dei bambini che le viene dalla scrittura per ragazzi (che è il suo ambito letterario d’elezione), la scrittrice italo svizzera Nicoletta Bortolotti rievoca in un romanzo destinato a lettori adulti – «Chiamami Sottovoce», appena pubblicato da HarperCollins - un fenomeno poco noto della recente storia svizzera. Si tratta dei cosiddetti “bambini proibiti”: i figli degli immigrati stagionali che entravano nel paese illegalmente, da clandestini. E che vivevano nascosti in scantinati, abbaini e soffitte. Negli anni Sessanta e Settanta, infatti, la legge confederale vietava agli immigrati stagionali di portare con sé i figli.

      https://www.rsi.ch/rete-due/programmi/cultura/laser/Chiamami-sottovoce-10680800.html

      #livre

      #Chiamami_sottovoce

      È primavera, eppure la neve ricopre la cima del San Gottardo, monumento di roccia che si staglia sopra il piccolo paese di Airolo. La Maison des roses è ancora lì, circondata da una schiera di abeti secolari: sono passati molti anni, ma a Nicole basta aprire il cancello di ferro battuto della casa d’infanzia per ritrovarsi immersa nel profumo delle primule selvatiche ed essere trasportata nei ricordi di un tempo che credeva sommerso.
      È il 1976 e Nicole ha otto anni, un’età in bilico tra favole e realtà, in cui gli spiriti della montagna accendono lanterne per fare luce su mondi immaginari.
      Nicole ha un segreto. Nessuno lo sa tranne lei, ma accanto alla sua casa vive Michele, che di anni ne ha nove e in Svizzera non può stare. È un bambino proibito. Ha superato la frontiera nascosto nel bagagliaio di una Fiat 131, disegnando con la fantasia profili di montagne innevate e laghi ghiacciati.
      Adesso Michele vive in una soffitta, e come uniche compagne ha le sue paure e qualche matita per disegnare arcobaleni colorati sul muro. Le regole dei suoi genitori sono chiare: “Non ridere, non piangere, non fare rumore”. Ma i bambini non temono i divieti degli adulti, e Nicole e Michele stringono un’amicizia fatta di passeggiate furtive nel bosco e crepuscoli passati a cercare le prime stelle. Fino a quando la finestra della soffitta s’illumina per sbaglio, i contorni del disegno di due bambini stilizzati si sciolgono nella neve e le tracce di Michele si perdono nel tempo. Da quel giorno, Nicole porta dentro di sé una colpa inconfessabile. Una colpa che l’ha rinchiusa in un presente sospeso, ma che adesso è arrivato il momento di liberare per trovare la verità.

      Questa è la storia di un’amicizia interrotta e di un segreto mai svelato. Ma è anche la storia di come la vita, a volte, ci conceda una seconda occasione. Chiamami sottovoce è un romanzo potente su un episodio dimenticato del nostro passato recente. Perché c’è chi semina odio, ma anche chi rischia la propria libertà per aiutare gli indifesi.


      https://www.harpercollins.it/9788869053122/chiamami-sottovoce

  • La distance lexicale des langues...

    Lexical Distance Among the Languages of Europe Etymologikon™

    http://elms.wordpress.com/2008/03/04/lexical-distance-among-languages-of-europe

    This chart shows the lexical distance — that is, the degree of overall vocabulary divergence — among the major languages of Europe.

    The size of each circle represents the number of speakers for that language. Circles of the same color belong to the same language group. All the groups except for Finno-Ugric (in yellow) are in turn members of the Indo-European language family.

    English is a member of the Germanic group (blue) within the Indo-European family. But thanks to 1066, William of Normandy, and all that, about 75% of the modern English vocabulary comes from French and Latin (ie the Romance languages, in orange) rather than Germanic sources. As a result, English (a Germanic language) and French (a Romance language) are actually closer to each other in lexical terms than Romanian (a Romance language) and French.

    #langues #familles_linguistiques #visualisation

  • #Suisse : le #scandale des #enfants parias

    Durant des décennies, jusque dans les années 1980, des milliers de jeunes Suisses ont été jetés en #prison sans procédure judiciaire, placés de force dans des #familles_d'accueil ou en maison de #rééducation, #stérilisés... Leur crime ? Une conduite jugée menaçante par une société éprise d’#ordre et de #conformisme. Ils sont les #victimes d’une politique sur laquelle la Confédération commence à peine à briser le #silence.

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/suisse-le-scandale-des-enfants-parias_1265422.html

  • La théorie du genre s’immisce à l’école (Le Figaro)
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/28/01016-20130528ARTFIG00664-la-theorie-du-genre-s-immisce-a-l-ecole.php

    La polémique enfle à la suite d’un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème « Éduquer contre l’homophobie dès l’école primaire ». À l’occasion de cet événement organisé le 16 mai, jour de lutte contre l’homophobie, le syndicat a « mis à disposition » des professeurs des « outils théoriques et pratiques pour avancer ». Libre à eux de s’en inspirer ou non.

    #éducation #genre #homophobie #familles

    • Ce qui m’amuse, c’est toujours ces réactions « phobiques » démesurées.
      De même que le mariage pour tous va rendre tout le monde homosexuel au point de nous faire craindre une pénurie de couples géniteurs et donc une l’extinction de la race humaine, la théorie du genre enseignée aux enfants va forcément faire d’eux des transsexuels stériles et dépravés..

      Mais Olivier Vial, président du syndicat étudiant UNI, proche de l’UMP et ardent combattant d’une « théorie du genre » qui voudrait se frayer un passage dans l’enceinte scolaire, ne l’entend pas de cette façon. « Cet ouvrage sera-t-il utilisé pour montrer que l’on peut passer d’un sexe à un autre ? », s’alarme-t-il. Reflet de ces inquiétudes, la pétition lancée à son initiative mi-mars sur Internet contre la théorie du genre à l’école a recueilli 270.000 signatures.

      A part ça, oui, l’école devra suivre les évolutions de la société, malgré les poches de résistances..

      « Les questions d’homoparentalité ne peuvent être mises sous le tapis, rétorque Sébastien Sihr, depuis la loi sur le mariage pour tous, les familles homoparentales ont toute leur place à l’école. » Le syndicat consacre d’ailleurs un chapitre à cette question. Des « dispositions simples »« peuvent faciliter leur accueil », est-il indiqué. Et de prendre pour exemple la Mairie de Montpellier, qui a décidé d’organiser différemment son formulaire d’inscription à l’école : « responsable légal 1 » et « responsable légal 2 » remplacent les termes « père » et « mère ». « Une telle initiative laisse à toutes les familles la possibilité de se reconnaître sans se voir rappeler qu’elles ne correspondent pas au schéma traditionnel », indique le rapport.
      L’Éducation nationale n’a cependant pas attendu le syndicat pour se saisir de ces questions délicates. L’éducation à la sexualité, qui englobe des informations sur l’homosexualité, est une obligation légale depuis 2001 de l’école primaire au lycée

    • Réaction prévisible du ministre aujourd’hui...

      La perspective d’un enseignement de la théorie du genre était l’un des thèmes évoqués dimanche par les opposants au mariage homosexuel qui ont défilé à l’appel de « La Manif pour tous ».

      http://fr.news.yahoo.com/peillon-d%C3%A9bat-th%C3%A9orie-genre-%C3%A0-l%C3%A9cole-115640522.ht

      Le SNUipp-FSU, principal syndical du primaire, avait organisé mi-mai un colloque sur le thème « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire ».
      « Comment est-il possible que l’insulte +pédé+ soit la plus fréquente des cours de récréation et que, la plupart du temps, tous les enseignant(e)s sont loin d’avoir les armes pour en parler ? », demande le syndicat. Il a mis en ligne une liste « d’outils » à destination des enseignants pour lutter contre l’homophobie. Parmi ces possibilités, sensibiliser les enfants à la diversité des familles à travers des livres comme « Jean a deux mamans », ou faire prendre conscience que les métiers sont accessibles aussi bien aux femmes qu’aux hommes à travers un « imagier renversant ».

  • École : et si les ‘‘parents-consommateur’’ avaient raison ?
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130404.OBS6843/ecole-et-si-les-parents-consommateur-avaient-raison.html

    Ils considèrent l’école comme un ‘‘self-service’’ et pour cela, sont honnis par le corps enseignants. Dans un ouvrage, le sociologue François Dubet prend leur défense.

    #Éducation #familles

    • Mais il ne peut en être autrement ! Lorsqu’on essaye d’être autre chose que « parent-consommateur », de proposer, d’intervenir, le corps enseignant se fige dans son drap blanc, en menaçant de plomber l’avenir de votre enfant si vous critiquez, c’est du vécu. C’est donc la seule issue proposée : fermer sa gueule ou enseigner chez soi. On en a pas toujours les moyens. Il n’y a pas que pour les enfants que l’école est le lieu d’apprentissage de la soumission.

      Un exemple débile : 3 jours de présence obligatoire chez Airbus la semaine précédent le brevet blanc. Le rattrapage des heures perdues se fait 2 mercredis de suite. On est prié de s’asseoir sur toute activité extra-scolaire prévue ce jour là, et sur le repos. Le fleuron de l’industrie française impose sa loi, fermez là.

  • Enfermées dehors. Les familles de détenus à la maison d’arrêt de Varces (Isère). Reportage
    http://blogs.mediapart.fr/blog/ariane-lavrilleux/110313/enfermees-dehors-les-familles-de-detenus-la-maison-darret-de-varces-

    Le parloir ou le partage fugace de la détention

    Quand Pierre a vu pour la première fois, il y a six mois, son jeune fils entre ces quatre murs, il a cru exploser : « Je voulais prendre sa place, ou venir avec mon camion pour défoncer la porte ». Révolté par le traitement « inhumain » des détenus, il a contenu « ses drôles d’idées » mais en parle encore avec une boule dans la gorge. Le « choc carcéral » n’est pas réservé qu’aux détenus.

    Il y a les films, les fantasmes sur la prison. Et puis la réalité des conditions d’enfermement dans une prison construite dans les années 1970 et aujourd’hui délabrée. Une réalité que les familles ne peuvent éviter en se rendant au parloir. La saleté. C’est le premier mot qui vient aux familles pour décrire les dix box de 3m² où elles rencontrent leur proche. Il y a « des odeurs d’urine », « des crachats », « des déchets » et « la peinture est écaillée » témoignent plusieurs mères et compagnes de détenus. « Une porcherie » lance une mère de prévenu qui dit avoir vu des rats se balader sur les toits à proximité du parloir. Mathilde, collégienne, raconte que ses petits frères et sœurs ne veulent plus venir « tellement c’est sale ».

    Pourtant Patrick Motuelle, Directeur de la maison d’arrêt, assure que « les parloirs ont fait l’objet d’une réfection totale il y a deux ans par les détenus eux-mêmes » et de nouvelles opérations « l’an dernier par des détenus en formation ». Un détenu est également chargé de nettoyer tous les jours les parloirs . Mais avant le ménage de fin de journée, les familles ont le temps de dégrader les espaces de parloirs, selon le Directeur. Une opinion que partage Martine Noally, présidente du Relais enfant-parent Isère qui accompagne au parloir avec des enfants dont le père est incarcéré : « Cela ne dérange pas les familles de salir. C’est lié au partie du concept de prison, qui n’est pas là pour être belle et propre ».

    Outre l’odeur et l’aspect des parloirs, le confinement de la cellule y est reproduit. Enfermé entre deux grilles dans des cabines sans aucune aération, le confort est approximatif. En août 2009 l’expert architecte mandaté par le Tribunal administratif de Grenoble mesurait une température de 31°C, et une humidité supérieure à la normale. Il y a quelles années un réaménagement des parloirs avait été envisagé. Le projet est resté dans les tiroirs. Mais une nouvelle étude est en cours, au niveau de la direction interrégionale des services pénitentiaires, pour réhabiliter entre autres, les parloirs de Varces.

    #prison #familles #parloirs

  • Agen. La double peine des familles de détenus

    http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/07/1530158-agen-la-double-peine-des-familles-de-detenus.html

    ces familles de personnes incarcérées qui visitent l’un des leurs puissent continuer à se « réfugier » un court moment dans cet ancien garage soigneusement aménagé, attendre à l’abri leur tour de passage, prendre un café ou une boisson, quelques biscuits, et surtout échanger dans l’anonymat et la confidentialité la plus totale avec les deux bénévoles présents. De quoi adoucir la double peine qu’elles endurent, celle d’avoir un être cher derrière les barreaux tout en étant elles-mêmes visées par ces regards qui jugent. La démarche est volontaire, bien entendu, pour les intéressés, et le chapelet de personnes qui continue de se dérouler chaque début d’après-midi sur le trottoir, rue Montaigne, devant la grande porte en fer de la prison, démontre que tous ne répondent pas à cette invitation. Soit par méconnaissance du lieu, par crainte de « manquer son tour » ou, pour les plus endurcis, par simple habitude…

    #prison #familles #parloir

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 15.10.12

    #Amnesty dénonce la hausse des violentes expulsions foncières

    Les #saisies de terres sont la principale raison des #révoltes contre les autorités en Chine, pays où les zones urbanisées s’étendent rapidement.

    Les affrontements entre les villageois spoliés et les représentants des autorités locales ou des hommes de main engagés par les promoteurs prennent souvent une tournure extrêmement violente. Les compensations financières offertes, lorsqu’il y en a, sont en général considérées comme insuffisantes par les #familles #expropriées.

    http://www.liberation.fr/depeches/2012/10/14/amnesty-denonce-la-hausse-des-violentes-expulsions-foncieres-en-chine_853

  • Les idées fausses, ça suffit ! (ATD Quart-Monde)
    http://www.atd-quartmonde.fr/Les-idees-fausses-ca-suffit

    10) Sur l’#école
    « Ce n’est pas à l’école de régler tous les problèmes de la société »
    Vrai et faux. La loi d’orientation sur l’école de 2005 dit : « La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société. » Cela dit bien que le rôle de l’école n’est pas seulement de transmettre des connaissances, mais aussi de permettre aux élèves de se construire des compétences, dont celle de pouvoir vivre avec d’autres différents de soi.
    Elle doit aussi permettre à tous d’acquérir ces connaissances et compétences. Mais on constate qu’elle peine à atteindre ces objectifs et à réduire les inégalités sociales, dans la mesure où l’échec et la réussite scolaire sont de plus en plus liés à l’origine sociale. En réalité, le fonctionnement actuel de l’École en France vise aussi un objectif non déclaré : sélectionner les meilleurs élèves qui s’orienteront ensuite vers des études supérieures et les postes de responsabilité.

    « Dans les #familles pauvres, les parents sont démissionnaires et se désintéressent de l’école »
    Faux. Les parents défavorisés ont souvent peur de l’école car ils sont marqués par leur échec d’enfant. Par ailleurs, 80% des mères non-diplômées s’estiment dépassées pour aider leurs enfants dans leurs études au collège, contre 26% seulement des mères diplômées de l’enseignement supérieur (source INSEE, « L’aide aux devoirs apportée par les parents », 2004).
    Mais le lien entre #pauvreté et échec scolaire n’est pas fatal : il est moins élevé dans la plupart des autres pays développés qu’en France, et très faible dans des pays comme le Canada, la Finlande, le Japon ou la Chine (source étude PISA).

    « Heureusement que l’école est là pour corriger certaines #inégalités sociales ! »
    Faux. En France, l’impact du milieu social sur la réussite ou l’échec scolaire est plus grand que dans beaucoup d’autres pays, et il grandit au fil des années. En 2009, plus de 75% des élèves dont les parents sont cadres ou professions intellectuelles ont obtenu le bac général, contre 33% pour les enfants d’ouvriers et 41% des enfants d’inactifs (rapport CESE sur les inégalités à l’école) ; le pourcentage de variation de performance des élèves, en lecture expliqué par le milieu socio économique est de 17% pour la France bien au dessus de la moyenne de l’OCDE (14%), le double de la Finlande du Canada ou du Japon (rapport CESE).

    « Si les #enfants pauvres réussissent moins bien à l’école, c’est qu’ils ne travaillent pas »
    Faux. Les causes sont plus complexes que cela. Par exemple, « le niveau de diplôme des parents (particulièrement celui de la mère) et, de manière plus globale, les possibilités d’encadrement de la scolarité par les familles revêtent une importance au moins aussi grande que leur situation socio-économique » (rapport CESE).

    « Les enfants d’immigrés sont plus en échec scolaire que les autres. »
    Faux. C’est la pauvreté qui la plus grande cause d’échec scolaire et non pas l’#immigration. À niveau social égal, les descendants d’immigrés ne sont pas en moyennes plus touchés par l’échec scolaire que le reste de la population (CESE).

    « La #mixité sociale dans les écoles nuit à la réussite scolaire. »
    Faux. Lorsque l’on met en œuvre une #pédagogie adaptée, les résultats scolaires de tous s’améliorent, comme le montrent les expériences de plusieurs établissements scolaires […].
    Par ailleurs, l’école ne doit-elle pas préparer les enfants et les jeunes à vivre ensemble dans le respect des différences ?

    #éducation #échec_scolaire