• Hindu Jagran Manch Warns Aligarh Christian Schools Against Celebrating Christmas, Calls It ’Step Towards Forced Conversion’
    https://www.outlookindia.com/website/story/hindu-jagran-manch-warns-aligarh-christian-schools-against-celebrating-christmas/305654

    Christian schools in Uttar Pradesh’s Aligarh have been issued a warning by the Hindu Jagran Manch, a right-wing Hindutva group affiliated to Yogi Adityanath’s Hindu Yuva Vahini, not to celebrate Christmas as it may lure the students to Christianity.

    #fanatisme

  • Mit dem Taxi ohne Fahrer durch Paris (neues-deutschland.de)
    https://www.neues-deutschland.de/artikel/1071290.mit-dem-taxi-ohne-fahrer-durch-paris.html?sstr=Paris|Taxi
    https://www.neues-deutschland.de/img/1020/166976

    Das französische Unternehmen Navya will Mitte 2018 mit der Serienproduktion eines Roboterautos beginnen

    25.11.2017
    Von Ralf Klingsieck, Paris

    Foto: Navya
    Probefahrt mit einem »Autonom Cab« in Paris

    250 000 Euro soll Europas erstes völlig autonom fahrendes Taxi kosten. Der Hersteller Navya hofft auf Interesse bei französischen Nahverkehrsunternehmen – die könnten sich ja den Fahrerlohn sparen.

    Das erste serienreife autonome Auto Europas ist in Paris vorgestellt worden. Der Ort, die Cité du cinéma in der Vorstadt Saint-Denis, hätte nicht besser gewählt werden können. In der ehemaligen Turbinenhalle eines vor Jahren stillgelegten Kraftwerks, das der Filmregisseur und -produzent Luc Besson zu einem Studio- und Bürohaus für seine Produktionsfirma hat umbauen lassen, stehen als Dekorationselemente einige der gelben FlugTaxis, die in seinem utopischen Film »Das fünfte Element« von 1997 durchs Bild kurvten. Neben denen hat die Start Up-Firma Navya aus Lyon in dieser Woche einige Prototypen ihres »Autonom Cab« vorgestellt.

    Das ohne Fahrer selbstständig fahrende Auto soll anfangs vor allem als Taxi zum Einsatz kommen. Äußerlich wirkt das 4,65 m lange Fahrzeug wie eine gedrungene Großraumlimousine, innen ist Platz für sechs Fahrgäste, die einander auf zwei Bänken gegenüber sitzen. Da das Auto dank seines Navigationssystems selbst den Weg zum gewünschten Ziel findet, braucht niemand durchs Fenster nach vorn zu schauen. Auffallend sind die verschiedenen Antennen, Fühler und Rezeptoren auf dem Dach, die gewissermaßen die Augen und Ohren des Steuerungscomputers sind und für die Orientierung auf der Straße sowie die Einhaltung der Richtung und des Abstands zu anderen Fahrzeugen sorgen. Zusammen mit den Elementen, die im Bug, an den Seiten und am Heck eingebaut sind, verfügt das Auto über sechs Kameras, vier Radars, zehn Laserdetektoren und vier Fühler für räumliche Bewegung. Der Antrieb erfolgt durch vier Elektromotoren – für jedes Rad einer – und ermöglicht eine Geschwindigkeit von bis zu 90 km/h bei zehnstündiger Batterielaufzeit.

    Bei der Entwicklung des »Autonom Cab« konnte man sich auf die Erfahrungen stützen, die bei dem schon vor drei Jahren entwickelten »Autonom Shuttle« gesammelt wurden. Von dem autonom fahrenden Kleinbus für 15 Fahrgäste waren mehrere Exemplare über Monate in verkehrsarmen Zonen in Paris und Lyon, aber auch in Städten Australiens und der USA im Einsatz. »Dabei wurden in 50 jeweils mehrwöchigen Tests insgesamt 160 000 Kilometer zurückgelegt und 200 000 Menschen befördert, und dabei gab es keinen einzi- gen Unfall«, berichtet Firmenchef Christophe Sapet stolz. Dafür sorgt nicht zuletzt die Integration künstlicher Intelligenz in der Software, die das Fahrzeug selbst auf unerwartete Manöver anderer Autos sicher reagieren lässt, deren Fahrer sich nicht an die Verkehrsregeln halten.

    Wann das Roboter-Taxi im Alltag zum Einsatz kommt, ist nach Meinung von Sapet »keine Frage von Jahren, sondern nur noch von Monaten«. Navya bereite sich auf die im ersten Quartal 2018 anlaufenden amtlichen Prüfungs- und Genehmigungsverfahren für die Zulassung im Straßenverkehr vor. Wenn dabei alles reibungslos verläuft und auch die gesetzlichen Regeln rechtzeitig geändert werden, was Verkehrsministerin Elisabeth Borne zugesagt hat, könnten Mitte 2018 die Fertigung in Kleinserie und der Verkauf beginnen. Dabei geht das Unternehmen zunächst von einem Einsatz als Automaten-Taxi aus, das der Kunde per Handy-App ordern kann. Auch die Bezahlung der Fahrt wird elektronisch erfolgen, denn es ist ja niemand zum Kassieren da.

    »Ein Problem gibt es noch«, räumt Navya-Chef Sapet ein: »Das ist der Preis.« Da das Privatunternehmen, zu dessen Investoren der Autozulieferer Valeo, die SNCF-Nahverkehrstochter Keolis und ein Fonds aus Katar ge- hören, kostendeckend kalkulieren muss, werden die ersten Exemplare 250 000 Euro kosten. Man setze auf Sponsoren in der Wirtschaft wie die schon an den Shuttle-Tests beteiligte Keolis und deren Konkurrent Transdev, um beim Durchbruch auf dem Markt zu helfen. Solche Verkehrsunternehmen dürften den Preis nicht einmal extrem hoch finden: Da ja der Fahrerlohn eingespart wird, kann sich die Anschaffung innerhalb der durchschnittlich siebenjährigen Lebensdauer eines Taxis amortisieren. »Je mehr ›Autonom Cab‹ gebaut und verkauft werden, umso schneller sinkt der Preis«, ist Sapet zudem überzeugt.

    #Fankreich #Paris #Taxi #Disruption #paywall

  • Les fans de « Harry Potter » en colère après le soutien de J. K. Rowling à Johnny Depp
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/08/les-fans-de-harry-potter-en-colere-apres-le-soutien-de-j-k-rowling-a

    « Nous nous sentons trahis »

    Des paroles qui ont suscité une flambée de colère, sur les réseaux sociaux et notamment sur la plate-forme Tumblr, royaume des fandoms, où J. K. Rowling était vendredi matin l’un des sujets les plus discutés. « Harry Potter m’a appris qu’il fallait faire ce qui était juste, et pas ce qui était facile, car ce sont nos choix qui nous définissent vraiment. L’équipe a fait le choix de la facilité, et c’est pourquoi nous nous sentons tellement trahis », écrit par exemple une fan. « J. K. Rowling peut bien dire ce qu’elle veut, tant que Johnny Depp sera dans ce film, je m’en fiche, et honnêtement je n’ai jamais été aussi déçue par une des idoles de ma jeunesse », regrette une autre.

    Si une grande partie de la communauté se sent ulcérée et trahie, c’est aussi parce que J. K. Rowling, très active en ligne, a multiplié les prises de position militantes, et notamment féministes. Sur Twitter, l’auteure ne mâche pas ses mots, et n’avait pas hésité à s’exprimer dans le cadre du scandale entourant Harvey Weinstein. « Une “féministe” autoproclamée soutient Johnny Depp – un agresseur – parce que ratisser de l’argent est plus important que de se dresser pour défendre ce qui est juste. J. K. Rowling, vous devriez avoir honte », tranche une internaute. « Vous pouvez toujours adorer “Harry Potter”, mais vous devez cesser de soutenir J. K. Rowling », poursuit-elle.

    D’autres internautes ont toutefois défendu l’écrivaine, dénonçant par exemple des « mensonges » à l’encontre de Johnny Depp et déplorant « que J. K. ait été harcelée sur Twitter ». Amber Heard elle-même a semblé prendre la défense de son ex-mari, en partageant à nouveau le communiqué commun qu’elle avait publié avec lui, et en insistant sur le fait qu’« extraire certains passages et les citer hors contexte n’est pas correct ». Avant d’adresser un message aux femmes : « Continuez à vous battre et restez fortes. »

    La présence de Johnny Depp dans d’autres films ne déclenche pas toujours de telles réactions – il sera par exemple la semaine prochaine à l’affiche du Crime de l’Orient-Express. Mais la différence réside certainement dans la puissance de la communauté de fans de Harry Potter, l’une des plus importantes en ligne, dont la capacité de mobilisation déborde hors du groupe. Qui plus est, une grande partie de la « culture Tumblr », où un certain nombre de fans se réunissent, repose sur la défense des droits des femmes ou de certaines minorités, comme les LGBT+ (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres...).

    #Harry_Potter #Culture_participative #Culture_numérique #Fandom

  • Le FBI n’avait pas notifié de nombreuses cibles des pirates russes
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/11/27/le-fbi-n-avait-pas-notifie-de-nombreuses-cibles-des-pirates-russes_5220902_4

    Des dizaines de personnes travaillant dans des administrations américaines n’ont pas été informées par le FBI qu’elles étaient visées par le groupe de pirates #Fancy_Bear, alors que la police fédérale disposait d’informations en ce sens, révèle une enquête de l’agence de presse Associated Press (AP).

    Sur 80 personnes interrogées par AP, seules deux avaient été averties par le FBI que des pirates liés au groupe Fancy Bear, considéré comme l’un des bras armés du renseignement militaire russe, tentaient de pénétrer leurs boîtes e-mail. Le FBI n’a pas souhaité répondre aux questions de l’agence de presse.

    Selon des sources au sein de la police fédérale, citées anonymement par AP, les enquêteurs étaient à l’époque débordés par le nombre de tentatives de piratage. D’autres éléments recueillis par AP tendent à montrer que le FBI n’a pas pris la mesure du danger – deux sociétés dont les services ont été utilisés pour diffuser les documents volés au Parti démocrate ont affirmé à l’agence de presse qu’elles n’avaient pas été contactées par le FBI.

    Le rôle du FBI après le piratage des documents internes du Parti démocrate avait déjà été très critiqué peu après la publication des documents. Les enquêteurs avaient mis du temps à entrer en contact avec la direction du parti pour prévenir qu’un piratage majeur avait eu lieu.

  • La répartition raciale de la culpabilité

    "Il y a de cela une dizaine d’années, nous fûmes étonné de constater
    que les Nord-Africains détestaient les hommes de couleur. Il nous
    était vraiment impossible d’entrer en contact avec les indigènes. Nous avons laissé l’Afrique à destination de la France, sans avoir compris la raison de cette animosité. Cependant, quelques faits nous avaient amené à réfléchir.

    Le Français n’aime pas le Juif qui n’aime pas l’Arabe, qui n’aime pas le nègre... À l’Arabe, on dit : « Si vous êtes pauvres, c’est parce que le Juif vous a roulés, vous a tout pris » ; au Juif, on dit : « Vous n’êtes pas sur le même pied que les Arabes parce qu’en fait vous êtes blancs et que vous, avez Bergson et Einstein » ; au nègre, on dit : « Vous êtes les meilleurs soldats de l’Empire français, les Arabes se croient supérieurs à vous, mais ils se trompent. »

    D’ailleurs, ce n’est pas vrai, on ne dit rien au nègre, on n’a, rien à lui dire, le tirailleur sénégalais est un tirailleur, le bon-tirailleur-à-son-capitaine, le brave qui ne-connaît-que-la-consigne.

    -- Toi pas passer.
    -- Pourquoi ?
    -- Moi y en a pas savoir. Toi pas passer.

    Le Blanc, incapable de faire face à toutes les revendications, se
    décharge des responsabilités. Moi j’appelle ce processus : la répartition raciale de la culpabilité. "

    [Frantz #Fanon, "Peau noire, masques blancs"]

    #Libye
    #racisme

  • La région Bretagne demande l’autorisation du tilde dans les prénoms
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/13/la-region-bretagne-demande-l-autorisation-du-tilde-dans-les-prenoms_5200609_

    Le conseil régional de Bretagne a voté, vendredi 13 octobre, un vœu demandant au ministère de la justice de permettre l’usage du tilde (signe diacritique en forme de S couché : ñ) dans les prénoms, après une décision judiciaire s’y opposant.

    #Fañch

    • « Si la République est en danger pour un tilde, je ne sais pas où nous allons », a lancé Paul Molac, conseiller régional et député La République en marche, qui a lui aussi saisi le ministère de la justice de la question, aux côtés d’une vingtaine d’autres députés de la majorité.

      « Les élus des partis français, confortablement installés dans le système France, en sont réduits – quand ils l’osent – à mendier de leur tutelle parisienne le droit d’utiliser en Bretagne la langue bretonne », a au contraire critiqué dans un communiqué le Parti breton, une formation indépendantiste.

  • No Direction Home. L’itinéraire de Frantz Fanon (deuxième partie), par Adam Shatz (automne 2017)

    Traduit de l’anglais par @isskein & Sophie Mayoux.

    http://www.vacarme.org/article3061.html

    On avait laissé Frantz Fanon, dans le précédent numéro, au moment de son expulsion d’Algérie en janvier 1957 alors qu’il venait de rencontrer Abane Ramdane, leader contesté du FLN. On suit maintenant son cheminement intellectuel jusqu’à la rédaction des Damnés de la terre, son dernier ouvrage dont il s’agit de relire notamment les exhortations utopiques qui le traversent. S’il y est aussi forcément un peu question de Sartre qui en rédigea la préface, il en va surtout de la portée toujours aussi vive des questions posées par Fanon à l’humanisme occidental et de la critique radicale des barrières entre les riches et les pauvres.

    #Algérie, #Frantz_Fanon

  • Etre fan avant Internet : dans la galaxie des premiers fans de « Star Trek »
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/24/etre-fan-avant-internet-dans-la-galaxie-des-premiers-fans-de-star-tr

    Je ne voulais pas recopier l’article en entier... mais il est tellement bien que j’en ai gardé une large partie.

    Voici un exemple de la « culture participative » tel que Henry Jenkins, Mimi Ito et danah boyd en parlent dans leur livre : autour d’une production culturelle commerciale créer des oeuvres nouvelles et surtout des communautés.

    « Les fans, avant Internet ? Des lettres, des lettres et le téléphone ! », s’exclame en riant Devra Langsam. Fan de Star Trek depuis le début de la diffusion, en 1966, la jeune Américaine brune aux lunettes rondes de l’époque a aujourd’hui le souffle court et les cheveux gris. Elle s’est au fil du temps éloignée des autres fans, n’a pas accroché avec le Web, et la nouvelle série Star Trek Discovery, qui démarre dimanche 24 septembre sur la chaîne américaine CBS, ne l’attire pas vraiment.

    « J’ai commencé à regarder Star Trek quand j’avais 23 ans, explique-t-elle sans nostalgie. Les personnages en avaient 30, ils étaient matures. Aujourd’hui, j’ai 73 ans : je les regarde et je me dis “ce sont des bébés !”. J’ai beaucoup plus de mal à m’intéresser à ce qui leur arrive. » Ce qui ne l’empêche pas de raconter avec passion les débuts de ce qui sonne dans sa bouche comme un âge d’or pour les fans. Car ce sont eux, les fans de Star Trek, qui ont permis de définir le fandom moderne — les communautés de fans qui aujourd’hui pullulent sur Internet.

    C’est en 1967, alors que Star Trek n’a qu’un an, que commence cette histoire. Nous sommes en septembre, à la Worldcon, une convention américaine de science-fiction qui existe depuis 1939. Devra Langsam, Ruth Berman et Eleanor Arnason ont imprimé Spockanalia, le tout premier fanzine — magazine réalisé par des fans — uniquement sur la série.

    « Savez-vous ce qu’est un miméographe ?, demande Devra Langsam, presque rhétoriquement. C’est une machine à imprimer portable — énorme bien sûr si on la compare à celles d’aujourd’hui. Elle était équipée d’un écran et d’une pompe qui imprimait l’encre sur le papier. A l’époque, on en trouvait dans toutes les écoles, les églises ou les bureaux. Avec Ruth, nous avons demandé à l’école de nous imprimer Spockanalia. »

    Ce premier fanzine contient une lettre de Leonard Nimoy — l’acteur qui interprète Spock —, des fanfictions (histoires écrites par des fans), mais aussi des articles d’analyse ou de réflexion sur les personnages.

    Mais même sans s’engager dans la lourde tâche de l’édition de fanzine, être fan à cette époque comporte aussi son lot de complications… Ne serait-ce que pour regarder la série elle-même. Si aujourd’hui, un épisode peut, dès sa diffusion, être vu et revu à l’infini, analysé et décortiqué à l’extrême par les fans, ce n’est pas le cas dans les années 1960. Il n’est pas encore possible d’enregistrer, par exemple, l’enregistreur n’est inventé qu’en 1972. Manquer un épisode signifie qu’il faut attendre parfois plusieurs années pour une rediffusion.

    Pour faire connaissance entre fans, la tâche est encore plus ardue. En 1969, les fans distribuent des tracts ou des newsletters dans la rue. « La réaction des gens était très simple, raconte Devra Langsam. Le plus souvent, on avait un “désolé, je ne suis pas intéressé” et parfois un “oh mon dieu ! C’est Spock !” Là, on savait qu’on avait atteint la bonne personne. »

    Jacqueline Lichtenberg est une autre des premières fans de la série. Auteure de science-fiction et docteure en chimie, elle a participé à l’écriture de Star Trek Lives !, le premier essai sur les fans de Star Trek, paru en 1975. Aujourd’hui âgée de 75 ans, elle est toujours accro à la série et adore se servir de Facebook pour communiquer avec d’autres fans. Au début des années 1970, toutefois, c’était par la poste qu’elle établissait le lien entre les fans de la côte est et ceux la côte ouest :

    L’engouement pour la série a été tel que la première convention, organisée en 1971 par Devra Langsam, qui pensait initialement recevoir quelques centaines de participants, s’est retrouvée prise d’assaut par plus de trois mille quatre cents visiteurs, une exposition
    organisée par la NASA et des membres du casting.

    Pour Pascal Laus, administrateur du site belge USS-Saga, l’histoire de Star Trek n’est toutefois pas restée longtemps dissociée d’Internet : « La série a toujours appelé un profil type de spectateur qui était souvent très technicien. On avait des astrophysiciens, des mathématiciens, des physiciens… Très vite, les gens ont commencé à utiliser les Bulletin Board System [BBS], reliés à la ligne téléphonique, apparus à la fin des années 1970 pour échanger sur la série. » Les BBS sont les ancêtres des forums de discussion, l’un des tout premiers espaces de discussion numérique.

    « Lorsque Internet est arrivé, il n’y a pas eu de transition, confirme Jacqueline Lichtenberg du côté américain. C’était facile. Cela faisait déjà bien longtemps que nous savions toutes taper sur un clavier. » Et en France ? Corinne Le Guern répond sans hésitation : « Les fans d’avant Internet ? Ils avaient le Minitel ! »❞

    #Culture_participative #Star_Trek #Fanfiction #Fanzines

  • Comme son nom l’indique Wu Ming est un collectif d’écrivains italiens. Considérant leur travail plus important que leur visage, ils utilisèrent d’abord le blaze du footballeur anglo-jamaïcain Luther Blisset (causerie avec leur camarade Stewart Home dans le n°7 de Chéribibi) pour signer un premier roman en 1999 : Q (publié en 2001 au Seuil sous le titre L’Oeil de Carafa ). S’ensuivent plusieurs romans collectifs signés cette fois Wu Ming, ce qui, en mandarin, « signifie anonyme » (signature usuelle des tracts dissidents chinois), mais aussi, selon la prononciation, « 5 noms » .
    Car les Wu Ming sont cinq (4 aujourd’hui), par ailleurs auteurs de romans individuels signés, dans ce cas, 1, 2, 3, 4 ou 5. Hum, ça a l’air compliqué mais en fait c’est simple : une bande de ritals pondent ensemble ou séparément de super romans mélant histoire, politique, polar et aventures palpitantes qui se dégustent comme du bon vin italien, capiche ?

    #Wu_Ming #Chéribibi #collectif #Nabat
    Causerie avec les dossards 1 & 5 dans le CHERIBIBI n°8
    http://www.cheribibi.net/les-numeros/sommaire-numero-8
    https://www.wumingfoundation.com/italiano/biographie.htm#Q
    https://seenthis.net/messages/622000#message622174
    https://editions-metailie.com/livre/new-thing
    https://www.youtube.com/watch?v=55cNDClJQzs


    « Être skinhead fait sens, revendiquer une identité ouvrière, exactement parce qu’ils nous disent qu’il n’y a plus de sens à faire ça. Il faut se remettre à parler en terme de classes, de conflit, ça a du sens. Sinon nous enrageons...et nous sommes foutus ! »

  • Ratcharge (2004-2014) était un #fanzine qui disséquait le quotidien avec le même acharnement que la #musique. Au fil de ses trente-quatre numéros, il a montré ce que pouvait être la #littérature_punk : pas de nostalgie, une démarche autonome de A à Z et des récits directement tirés du vécu, couchés sur le papier comme trois accords plaqués dans un fracas de larsens. Errances urbaines, squats, dérives sous acide, apnées salariales, guerre contre l’ennui : une littérature brute, héritière bâtarde de la contreculture américaine et du vide existentiel de la banlieue parisienne.

    http://www.la-petroleuse.com/punk-rock/4442-entre-un-neant-et-un-autre-ratcharge.html


    Extrait (p.102) :

    « La question, c’était de savoir pourquoi je n’arrivais pas à me débarrasser de cette dépression chronique que je me traînais depuis une dizaine d’années. Pourquoi la lose était partout, sur chaque trottoir, sous chaque tapis, dans chaque bouffée de nicotine et chaque gorgée de vodka, chaque baiser et chaque opportunité. Pourquoi les nouvelles étaient toujours mauvaises. Pourquoi je me sentais aussi seul, et pourquoi j’avais tant l’impression d’être déjà mort. Lors des jours les plus sombres, le scénario paraissait plausible – on était déjà tous crevés, tous ensemble en enfer. La délivrance n’arriverait pas, elle avait loupé sa correspondance et s’était allongée sur les rails du métro, nue, fermant les yeux jusqu’à ce que le vrombissement touche le bord de son crâne et fasse cesser la douleur. Ces jours-là, je regardais le tableau de Jésus-Christ sur le chauffage glacial de ma cuisine et j’implorais son pardon pour avoir commis le péché ultime, celui de ne pas croire en lui, ni aux autres, ni à moi. La vie n’existait pas, j’étais perdu, c’était clair, net, et Tony était encore plus foutu que moi, sauf que lui, par un tour de passe-passe qui m’était alors inexplicable, semblait presque se réjouir de cette situation. « C’est moi qui fait chier ? Tu t’arranges pas Alex, j’essaye juste de t’aider… Ton problème c’est que tu prends tout trop dramatiquement, t’es une vraie diva et t’appelles « dépression » ce que la plupart des gens appellent juste la vie. Tu sais ce que tu devrais faire ? Accepte ton sort. Tout est de la merde, OK, la belle affaire ! Fais avec, comme tout le monde. Arrête de te débattre et accepte la noirceur, serre-la dans tes bras, arrête de faire du sur-place, accepte les ténèbres. Putain me regarde pas comme ça, tu vois d’autres solutions, toi ? T’as déjà tenté tout le reste non ? »

    + d’extraits par Mat Von Petrolo :
    http://www.la-petroleuse.com/blog/entre-un-neant-et-un-autre

  • #Fañch, le prénom breton interdit: un jugement outrancier - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fanch-le-prenom-breton-interdit-un-jugement-outrancier_1943553.html

    A la différence du procureur, en effet, la juge Fabienne Clément n’a pas hésité à invoquer l’article 1er de la Constitution, lequel stipule : « La France (...) assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. » Elle en déduit : « Le principe selon lequel les prénoms de l’enfant sont choisis par ses père et mère doit connaître des limites lorsqu’il s’agit d’utiliser une orthographe qui comprend un signe diacritique non reconnu dans la langue française ». Pourquoi cela ? Car, poursuit-elle, « admettre l’inverse reviendrait à rompre la volonté de notre Etat de droit de maintenir l’unité du pays et l’égalité sans distinction d’origine ».

    Vous avez bien lu : écrire Fañch au lieu de Fanch reviendrait à attenter à « l’unité du pays » ! Diable ! Une telle emphase prêterait à rire si elle n’illustrait le rôle considérable, et parfois névrotique, conféré à la langue dans notre pays, comme l’a très bien montré l’universitaire Philippe Blanchet.

    #tilde

  • Que reste-t-il des palais de Mobutu vingt ans après sa mort ?
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_que-reste-t-il-des-palais-de-mobutu-vingt-ans-apres-sa-mort?id=9700757

    Le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Congo rebaptisé Zaïre, décédait à Rabat au Maroc. Renversé quelques mois plus tôt par l’avancée de la rébellion de AFDL de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu était emporté par un cancer à l’âge de 66 ans. Il vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

    #rdc #mobutu #fin_d_empire #ghost_things #fantôme_du_passé #fantômes #trucs_fantôme ...

    • L’histoire de Mobutu écrite par un auteur canadien-congolais a lire :" l était une fois le Maréchal Mobutu (14 octobre 1930- 7 septembre 1997)
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      << Peu de temps après son ascension au pouvoir, Mobutu ne tarda pas à affronter le fameux litige connu sous le nom du « contentieux belgo-congolais », qui véhiculait toutes les tares de l’indépendance nominale que la Belgique avait concédée, malgré elle, au Congo sous la pression des États-Unis et des institutions internationales. Deux ans seulement après sa prise de pouvoir, soit en décembre 1966, le Président Mobutu décida la nationalisation des actifs congolais de l’Union Minière ─ ce qui contraria profondément la société mère, la Générale de Belgique, qui contrôlait environ 70 % de l’économie du Congo-belge ─ et procéda à la création d’une société d’État appelée la Gécomin (Générale congolaise des mines) qui allait être rebaptisée peu de temps après Gécamines (Générale des carrières et des mines), pour l’exploitation des minerais du cuivre. La guerre du Vietnam avait provoqué une flambée spectaculaire des cours mondiaux du cuivre, ce qui avait permis à l’État congolais de remplir ses caisses. [...] Pour consolider son nouveau régime économique, Mobutu remplaça aussi la monnaie. Il lança une nouvelle unité monétaire qu’il baptisa le Zaïre, en référence à la nouvelle dénomination du pays depuis le 27 octobre 1971. Un Zaïre-monnaie équivalait à 100 Francs belges et à deux dollars américains. Ce furent pour beaucoup des années fastes, la période des vaches grasses.

      Dès 1973, le président Mobutu porte une estocade aux intérêts étrangers en « zaïrianisant » les entreprises diverses et les sociétés commerciales détenues par des étrangers, pour ensuite les confier à ses proches, les membres de sa famille ou des fidèles soutiens politiques, dont essentiellement les barons du MPR Parti/État. Mais, l’ignorance et l’incurie de nouveaux propriétaires appelés « acquéreurs » entraînèrent la faillite voire la déliquescence rapide de la plupart de ces entreprises [...]

      Toutes ces mesures économiques « nationalistes » du président Mobutu, qui avaient beaucoup plus visé les intérêts belges, avaient fini par inquiéter plusieurs autres grandes compagnies occidentales présentes au Zaïre, et celles qui prévoyaient de s’y installer. Même si les intérêts américains au Zaïre étaient au beau fixe, les entreprises américaines pouvaient émettre quelques doutes sur la bonne foi zaïroise en matière de protection des intérêts étrangers. L’extrait d’une note de la Gulf Oil Company illustre bien cette inquiétude des compagnies américaines : « Le département d’État a stimulé les investissements (américains) au Zaïre en tablant sur l’hypothèse que ce pays n’expropriera pas ces investissements et ne causera pas de tensions entre les deux pays » peut-on lire.

      S’il est vrai que les États-Unis et la Belgique avaient hissé le lieutenant-général Mobutu à la tête du Congo pour servir leurs intérêts, il est aussi vrai que avec l’évolution du temps, la conjoncture géopolitique et surtout l’expérience acquise au sommet de l’État, Mobutu était parvenu à maîtriser le mécanisme de fonctionnement interne du système politique et financier de ses alliés occidentaux, au point d’en déceler les faiblesses et les contradictions internes qu’il était parvenu à les manier avec maestro pour échapper à leur pression. Il était ainsi parvenu à renverser de temps en temps les rôles ; le léopardeau devenu grand avait dompté ses dompteurs. Comme l’a souligné le cinéaste Thierry Michel, réalisateur de plusieurs films-documentaire sur la vie du président zaïrois, « Mobutu a été l’otage des Américains et des Belges, c’est évident. Mais il s’est affranchi de cette tutelle. Il a joué les Américains contre les Belges, les Français contre les Américains, etc. Il a même joué les différents clans du pouvoir américains les uns contre les autres. » Le président-maréchal ira jusqu’à expulser, plus d’une fois, l’ambassadeur américain Deane Hinton, du pays sans perturber sérieusement les relations entre le Zaïre et les États-Unis. C’est dire...

      Mobutu savait comment et quand provoquer des crises politiques au sein du gouvernement belge. Il a aidé des chefs d’États et des ministres européens à se faire élire « démocratiquement » chez eux. Et ces derniers savaient comment lui renvoyer l’ascenseur quand il en avait besoin. Plus proches des républicains américains, Mobutu savait jouer avec les puissants lobbies juifs américains et israéliens pour tirer son épingle du jeu. Mais son erreur est qu’il n’a pas su anticiper les conséquences de l’effondrement du mur de Berlin. Il n’a pas su, ou n’a pas voulu situer dans le temps et dans l’espace le degré exact de cette « amitié » avec l’Occident. En avait-il identifié l’objet et le mobile profond ? En avait-il évalué la durée dans le temps, et la résistance face aux changements des circonstances et des intérêts à travers les péripéties de l’Histoire ? Avait-il compris que, après ce bouleversement à l’échelle mondiale, les intérêts et les alliances de ses « amis occidentaux » allaient être complètement révisés de fond en comble ? Et que, dans ce domaine de la jungle moderne des rapports entre États, seuls les intérêts comptent et que les sentiments n’ont aucune place ?
      Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Maréchal Mobutu a eu tort de mêler sentiment aux raisons d’État et de croire jusqu’au bout que ses « amis occidentaux » avaient une dette de reconnaissance envers lui pour des « services rendus ». Lui qui était un animal politique a oublié, ou n’a pas voulu comprendre que les « raisons d’État » sont aveugles, sans cœur ni mémoire. Mobutu n’a pas compris qu’il n’avait pas le profil des « nouveaux leaders africains » de l’après-guerre froide. Ces dirigeants qui n’opposeraient plus de résistance aux pillages sauvages des richesses de l’Afrique en général et du Zaïre en particulier. Il n’avait pas vraiment réalisé que ces dirigeants-là, qui devaient provenir de petits pays voisins, lorgnaient eux aussi les immenses richesses du sol et du sous-sol zaïrois et rêvaient, comme toutes ces grandes firmes occidentales qui se sont mis en retrait durant la période de la guerre froide, de bâtir leur prospérité sur les ressources puisées chez leur grand voisin. En gros, Mobutu n’a pas su anticiper les bouleversements géopolitiques majeurs à venir qui se précisaient dès la seconde moitié des années 1980...>> (Extrait Stratégie du livre "chaos et du mensonge", pp. 581-584) Patrick Mbeko est l’auteur de plusieurs livres dont sur le Rwanda et du drame du Congo et le quasi génocide de 9 millions de congolais par des armées proxies venus des pays voisins et dont Paul Kagamé est le maitre des basses oeuvres.

  • De Harry Potter à Emmanuel Macron, comment la fanfiction a conquis la culture Web par Nichons-nous dans l’Internet | Écoute gratuite sur SoundCloud
    https://soundcloud.com/user-832335308/de-harry-potter-a-emmanuel-macron-comment-la-fanfiction-a-conquis-la-cul


    Lors de la 1ère soirée Powerpoint© organisée à la Gaîté Lyrique, Lucie Ronfaut, journaliste au « Figaro », explore les mondes merveilleux des fanfictions.

    #Fanfiction #Culture_numérique

  • Séries japonaises en VF : la bataille des sous-titres
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/20/series-japonaises-en-vf-la-bataille-des-sous-titres_5162876_4408996.

    La traduction des japanimations est un sujet majeur dans la communauté des fans, mais aussi un enjeu économique pour les éditeurs francophones, qui ont développé des plates-formes de VOD spécialisées.

    Le contrepouvoir des « fansubs »

    Certains fans d’anime estiment toutefois qu’un meilleur travail de traduction est réalisé du côté des « fansubs » – contraction de l’anglais « fan » et « subtitles » pour sous-titres, les fansubs désignent les équipes de fans de séries qui proposent des sous-titres illégaux. Ils récupèrent un enregistrement de l’épisode juste après sa diffusion dans le pays d’origine et le traduisent en quelques heures, la plupart du temps depuis une première traduction en anglais. Ils le mettent ensuite à disposition gratuitement. Eux s’emploient à une traduction plus littérale et parsemée d’explications – qui comporte aussi son lot d’erreurs et de critiques. Des débats houleux se multiplient sur les réseaux sociaux et des forums en ligne, là où se trouvent généralement les fans les plus exigeants et actifs.

    « A l’époque où nous avons commencé, les offres légales n’existaient pas, ou presque pas, et les fans devaient se rabattre sur le travail des fansubs pour pouvoir regarder leurs séries préférées au moment de leur diffusion au Japon », assurent Killa^ et yotsu, au nom de l’équipe de la Fansub-Resistance. Autrefois appelée Mirage-Team, cette communauté propose du fansub depuis plus de dix ans sur la série « Naruto ». « Aux plus belles heures du site nous pouvions avoir un peu plus de 500 000 visiteurs uniques par mois, pour environ 2,5 millions de pages vues », expliquent ses membres.

    Face au potentiel et avec un énorme retard, les éditeurs ont commencé en France, aux alentours de 2009, à proposer des plates-formes de VOD. Et ce, avant la popularité de Netflix dans l’Hexagone. Aujourd’hui, elles sont trois à se partager le gros du marché de la japanimation francophone : Wakanim, Anime digital Network (ADN) et Crunchyroll.

    Des plates-formes qui, pour rentabiliser et récupérer leur investissement dans les licences, ont copié la recette des fansubs : rapidité et gratuité. Elles proposent ainsi sur leur site des épisodes de séries sous-titrés en français une heure après la diffusion japonaise, ce que l’on appelle dans le métier « simulcasts ».

    L’épuisement des fansubs

    Du côté des fansubs français, en revanche, l’ambiance est plus morose. Si les sites qui piratent directement des épisodes déjà traduits continuent de fleurir – car lucratifs –, des équipes de traducteurs bénévoles et amateurs sont à la peine.

    Il faut dire que les plates-formes, en parallèle de leur développement, ont pris contact avec ceux qui leur faisaient de la concurrence illégale. « On commence à voir les premiers changements avec les fansubs que l’on accompagne. On leur explique que contrairement au piratage, notre activité rémunère les auteurs, encourage de nouvelles séries », explique Julien Lemoine, d’ADN, qui assure ne recourir que très rarement aux poursuites légales.

    Certaines équipes de fansub comme Anime-Heart ne se sentent toutefois pas menacées : « Les droits de diffusion de la grande majorité des séries que nous proposons n’ont été acquis par personne en France », selon Daemonhell, qui traduit des séries depuis 2011. Certains fansubs anticipent d’ailleurs leurs futurs choix de séries à traduire au gré des annonces d’achats de licences.

    En revanche, ceux qui sous-titraient un gros hit, qui à coup sûr possède désormais un simulcast français, se sont vus rapidement rappelés à l’ordre. C’est le cas de la Mirage-Team avec la saga « Naruto » diffusée par ADN. Certains membres ont tenu un temps la Fansub-Resistance pour continuer à sous-titrer. Mais après plus de dix ans de traduction quasi-religieuse des animes, une grande partie de ses membres, désormais trentenaires, jettent l’éponge. « Etre en perpétuelle bataille avec l’éditeur n’est pas quelque chose d’intéressant, et cela n’apporte rien à personne. C’est une des raisons qui nous poussent à arrêter notre activité, nous avons résisté comme nous avons pu, mais il est peut-être temps de passer le flambeau », estiment Killa^ et yotsu, avec toutefois l’espoir que tant qu’il restera des séries non licenciées en France, le fansub tricolore survivra.

    #Fansub #Anime #Culture_numérique

  • Le Luxembourg lance le commerce de l’espace L’Essentiel - AFP 13 Juillet 2017 _
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Le-Luxembourg-lance-le-commerce-de-l-espace-30770329

    « Avec le cadre juridique que le Parlement vote aujourd’hui, le Grand-Duché fera un pas majeur supplémentaire pour se positionner comme pôle européen en matière d’exploration et d’utilisation commerciales des ressources spatiales », a expliqué le ministre de l’Économie, Étienne Schneider. « Le Luxembourg devient ainsi le premier pays européen à mettre en place une législation conforme au droit international et qui donne aux opérateurs privés des assurances quant à la propriété des ressources qu’ils extraient dans l’espace », a précisé M. Schneider.


    La loi permet aux sociétés établies au Grand-Duché de pouvoir extraire et s’approprier des ressources spatiales telles que des métaux, des hydrocarbures ou de l’eau. Les compagnies peuvent soit les ramener sur Terre ou bien les utiliser pour construire des bases d’où pourrait partir une exploration spatiale plus lointaine par exemple. Le Luxembourg ambitionne ainsi de développer une industrie du « New space » (« nouvel espace ») afin de stimuler la croissance économique et d’offrir de nouveaux horizons à l’exploration spatiale, selon l’exposé des motifs du projet de loi déposé le 15 novembre 2016.

    Gaspillage des ressources
    Le but est aussi de diversifier l’économie du Luxembourg, qui à côté de sa place financière, développe des initiatives dans le domaine de la logistique, de la recherche et de l’industrie. À ce jour, quatre entreprises du secteur spatial se sont déjà installées au Luxembourg : les américaines Deep Space Industries et Planetary Resources, la japonaise ispace et la société germano-luxembourgeoise Blue Horizon. L’État luxembourgeois est même devenu actionnaire de Planetary Resources, à hauteur de 25 millions d’euros, espérant ainsi réitérer la formule du partenariat public-privé lancé en 1985 avec la Société européenne des satellites, aujourd’hui SES dont il détient près de 17% du capital.

    Mais le projet luxembourgeois d’exportation et d’utilisation des ressources spatiales ne fait pas l’unanimité. « Plusieurs États membres de l’Union européenne ne vont pas dans ce sens-là », confie un scientifique européen souhaitant garder l’anonymat. « Quand on dit qu’on peut avoir accès à tous les matériaux à l’avenir, on ouvre la boîte de Pandore vers un gaspillage des ressources et la fin du recyclage parce qu’on se dit qu’on en aura autant qu’on le souhaite », souligne cette source.

    Mission promotion
    Ces derniers mois, le Luxembourg a intensifié la promotion de son projet spatial. En avril 2017, une mission économique en Californie pilotée par M. Schneider et le Grand-Duc héritier Guillaume, a débouché sur l’annonce de la mise en place d’une Agence spatiale luxembourgeoise et d’un fonds d’investissement dédié au financement de cette nouvelle structure. Un accord est également attendu en octobre avec l’UAE Space Agency, l’agence spatiale des Émirats arabes unis.

    En novembre, le Grand-Duché accueillera la première édition européenne de la conférence internationale annuelle dédiée à l’espace, NewSpace. Et en mars 2018, le Luxembourg sera invité au deuxième Forum de l’exploration internationale spatiale (International Space Exploration Forum) de Tokyo. Enfin, l’initiative spatiale du Grand-Duché s’exposera dans le pavillon luxembourgeois à l’Exposition universelle de Dubai (octobre 2020).

    #Fantasme #Espace #Paradis_fiscaux #fric #Pillage #newspace #Exploration #Spatial

  • Livre zine RETOUR A MIAMI Erick Lyle
    http://www.la-petroleuse.com/livres-critique-sociale/3336-retour-a-miami-une-ville-a-l-ere-d-art-basel.html?search_query=E

    Traduction en français d’extraits du #fanzine US d’Erick Lyle « Scam ».
    En 2010, le San Francisco Bay Guardian envoie #Erick_Lyle couvrir la neuvième édition d’Art Basel à #Miami. C’est l’occasion pour lui de revenir dans sa ville natale et d’observer les transformations provoquées par la plus prestigieuse #foire_d’art_contemporain au monde. Alors que les amateurs d’art se pressent par milliers et que les promoteurs immobiliers investissent massivement, Miami reste une des villes les plus pauvres des Etats-Unis ; les défilés de célébrités côtoient les ouvertures de squats ; le clinquant tente de chasser les populations les plus pauvres. Dans Retour à Miami, Lyle dresse un portrait du monde de l’art et de son hypocrisie, évoquant tour à tour les liens entre le marché de l’art et celui de l’immobilier, entre la culture et l’économie, la difficulté d’articuler des critiques de ce milieu ou la récupération du street art (avec une interview cinglante de Shepard Fairey). Une analyse au vitriol complétée par le portrait d’une ville à part et des nouvelles formes de résistance nées, sur fond de crise économique, dans le sillon d’Art Basel.

    #critique_sociale #Art #anticapitalisme
    https://www.artbasel.com

  • No Direction Home. l’itinéraire de #Frantz_Fanon. Première partie

    Nomade, Frantz Fanon, l’a été dans une vie itinérante qui imbriquait sa pratique médicale de psychiatre, une carrière d’écrivain et de critique théorique, sans oublier son engagement dans les luttes anti-racistes et de libération nationale. Cet éclectisme, creuset de son originalité, est la source de malentendus et de confusions que l’article d’Adam Shatz s’emploie à lever. En retraçant le parcours intellectuel mais surtout politique de celui qui fut l’un des grands soutiens du Front de libération nationale algérien, Adam Shatz renouvelle l’image de cette « icône warholienne de la résistance du tiers monde ».

    http://www.vacarme.org/article3033.html
    #Fanon

  • Marvel rend hommage aux albums cultes du rock, en couvertures
    https://www.actualitte.com/article/bd-manga-comics/marvel-rend-hommage-aux-albums-cultes-du-rock-en-couvertures/83430

    La maison d’édition Marvel s’était fendue de plusieurs hommages aux albums légendaires du hip-hop, à travers plusieurs dizaines de couvertures spéciales, par des dessinateurs de renom. Rebelote cet été, avec, cette fois, du rock à l’honneur : Blondie, Guns N’Roses, les Clash, il y en aura pour tous les goûts.

    #Fan_culture #fandom #rock_culture