• Fanfiction : chez Tolkien, un copyright pour les gouverner tous
    https://actualitte.com/article/113378/droit-justice/fanfiction-chez-tolkien-un-copyright-pour-les-gouverner-tous

    Début 2022, la Tolkien Estate s’inscrivait résolument contre la pratique de la fanfiction, en indiquant sur son site officiel : « [V]ous ne pouvez copier aucune partie des écrits ni des images de Tolkien ni créer des documents faisant référence aux personnages, histoires, lieux, événements ou autres éléments contenus dans l’une de ses œuvres. »

    Une application particulièrement stricte du copyright qui avait choqué les fans de la saga, puisqu’elle condamnait de fait l’écriture amateur de textes poursuivant l’histoire de la Terre du Milieu, racontant les événements de la saga du point de vue de tel ou tel personnage ou imaginant des récits alternatifs. Cette pratique amateur, la fanfiction, est centrale au sein de la pop culture.

    #Fanfiction

  • Les héritiers de Tolkien ne peuvent pas Saquet les fanfictions
    https://actualitte.com/article/105592/droit-justice/les-heritiers-de-tolkien-ne-peuvent-pas-saquet-les-fanfictions

    Fin février, la Tolkien Estate, société responsable du patrimoine et de l’héritage du romancier britannique, dévoilait un nouveau site : des archives audio, vidéo, des documents divers et variés, ainsi que des textes — dont un livre inédit. Tout cela était follement attrayant pour les fans.
    You Shall Not Past

    Mais avec le site vinrent les consignes de la Foire Aux Questions. Et là, on a déchanté. Car la Tolkien Estate s’avère jalouse de la propriété intellectuelle liée à l’œuvre : on se souvient que la cryptomonnaire JRR Token, et son délicieux jeu de mots avaient subi les foudres juridiques des ayants droit. Avant de couler tout bonnement. Alors, pensez bien que des œuvres dérivées sans contrôle, voilà qui ne passerait pas.

    À ce jour, indique la TE sur le site, sa mission et son devoir sont de « protéger l’intégrité des écrits et des œuvres d’art originales de Tolkien et prend le droit d’auteur très au sérieux. Cela signifie que vous ne pouvez copier aucune partie des écrits ni des images de Tolkien ni créer des documents faisant référence aux personnages, histoires, lieux, événements ou autres éléments contenus dans l’une de ses œuvres ».

    Quant aux petits malins qui souhaiteraient créer un fanzine Tolkien, gare à eux : Tolkien est désormais une marque protégée, dont l’utilisation est tout bonnement interdite. Sous peine d’être rapidement contacté par les avocats des héritiers.

    Plusieurs auteurs se sont rendus tristement célèbres en interdisant la production de fanfiction autour de leurs univers : Anne Rice, par exemple, ou encore les publications Archie Comics et même George RR Martin. En revanche, une JK Rowling a toujours estimé qu’il s’agissait là d’une forme de promotion dont elle bénéficiait. La Tolkien Estate, elle, est implacable : lorsqu’une exposition fut consacrée par la BnF au romancier, certains élément exposés étaient interdits à la photographie...
    Propriété intellectuelle inside

    Mais à la rigueur, que les auteurs eux-mêmes donnent les conditions d’accès, d’utilisation ou de réécriture de leurs œuvres se comprendrait. Jamais, de mémoire, Tolkien en personne n’a posé d’interdiction formelle — seuls les ayants droit, déjà sur la version 2007 du site, y avaient posé une objection totale et définitive.

    Et pour cause, rétorquera-t-on : une œuvre est protégée par le copyright dans les pays anglo-saxons ou le droit d’auteur dans la francophonie. Toute œuvre réutilisée doit donc faire l’objet d’autorisation, pour être reproduite. Tant qu’elle ne verse pas dans le plagiat — le copier-coller strict d’éléments textuels — la pratique de la fanfiction échapperait à la législation.

    En France, on invoquerait en revanche l’article L. 335-3 du Code de la Propriété intellectuelle, pour rappeler que « toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur ». Il en va de même avec l’article L.122-4 du CPI pour qui la « traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque ».

    Certes. Mais cela ne couvre pas strictement le sujet des fanfictions – seule la justice, au cas par cas, examinera alors et tranchera sur la réalité d’une contrefaçon… ou la liberté de création. Cela sans même prendre en compte l’une des exceptions majeures en matière de droit d’auteur : celle qui concerne la parodie. Mais on le comprend, le flou juridique est vaste, ne protégeant ni les uns ni les autres.

    Le nœud gordien restera qu’en cas de réussite commerciale d’une fanfiction, l’auteur cherchera certainement à récupérer les billes pour avoir été ainsi utilisé…
    Fair Use : du hobby aux hobbits ?

    Or, le copyright introduit une notion plus souple, et totalement absente du droit français : le Fair Use. En tant qu’œuvre dérivée, la fanfiction relèverait directement de l’exploitation d’œuvres protégées, s’il n’y avait ce pas de côté. Le Fair Use apporte une relative liberté, considérant comme possible d’effectuer une transformation de l’œuvre originale, tout en s’en inspirant. Sauf que, là encore, la justice pourra toujours être saisie, dans un cas, comme dans l’autre.

    Pour l’heure, la Tolkien Estate n’a jamais engagé de poursuites contre des fanfictions, et aucune procédure juridique formelle n’est intervenue. Probablement parce que ces ayants droit ne font pas la loi et que leurs interdictions ne peuvent se prévaloir d’un poids supérieur à celui du copyright, et de ses exceptions.

    Dans un article sur le sujet, Maddie Agne, pour le Michigan Daily, conclut sobrement : « La Tolkien Estate ne peut pas vous empêcher d’écrire toutes les fanfictions autour de Legolas que vous désirez produire. » Non seulement, une plainte en justice provoquerait une vilaine publicité contre les ayants droit, mais surtout, le travail de contrôle nécessiterait des dizaines d’individus en mesure de surveiller, vérifier, et demander le retrait de textes.

    Ou alors, recourir à une intelligence artificielle, qui, à l’instar des algorithmes idiots de Facebook, parviendrait à des résultats totalement délirants. Le cas de Tolkien est d’autant plus intéressant que son univers a structuré les bases de l’héroic fantasy. Et qu’outre les millions d’exemplaires vendus, les droits audiovisuels ont abouti à des films au budget de 281 millions de dollars — et une série qui coûterait à Amazon Prime 465 millions $.

    Et que Le Seigneur des Anneaux : le retour du roi, a rapporté quelque 1,119 milliard $. Aucun héritier au monde n’aimerait passer à côté de pareilles sommes — quitte à rouler des mécaniques pour faire peur aux auteurs en herbe…

    #Tolkien #Fanfiction #Droit_auteur #Copyright #Copyright_madness

  • Naver, le Google coréen, rachète Wattpad, le raconteur d’histoires
    https://actualitte.com/article/98426/acteurs-numeriques/naver-le-google-coreen-rachete-wattpad-le-raconteur-d-histoires

    Promise à la vente, la société Wattpad a bel et bien trouvé preneur. Mais contre certaines attentes légitimes, l’acquéreur n’arbore pas un fier sourire jaune : la maison mère de Wattpad sera Naver, principale plateforme internet et moteur de recherche de Corée du Sud. Et le montant dépasse les estimations : Naver a déboursé 600 millions $ en espèces et actions.

    Publié le :20/01/2021 à 09:12
    Victor De Sepausy

    Le Google coréen a donc racheté Wattpad, la plateforme de référence en matière de fanfiction — ces textes puisant dans l’univers d’un auteur pour prolonger les aventures des personnages. Naver ne débarque pour autant pas dans le monde de la lecture : l’opérateur dispose du service Webtoon qui compte 72 millions d’utilisateurs mensuels. Ses accords de licences autour de séries comme Lore Olympus ou Rachel Smythe se négocient dans le monde avec des acteurs comme Vertigo ou Crunchyroll.

    De son côté, Wattpad revendique 5 millions d’auteurs, avec 90 millions de visiteurs cumulés sur l’année 2020. Au global, en restant dans les chiffres, les utilisateurs ont cumulé 23 milliards de minutes de lectures par mois sur l’an passé. Et ces dernières années, Wattpad a multiplié les partenariats avec des studios hollywoodiens, de même qu’avec des éditeurs traditionnels (Hachette, notamment).

    VOL DE DONNÉES : Wattpad victime d’un sévère piratage

    Elle affirme à ce titre que 1500 œuvres parues sur son site ont été adaptées en films, séries télévisées ou publiées sous la forme de livres imprimés.

    Assez logiquement, Wattpad rejoindra donc la marque Webtoon, conformément à la vision de Seong-Sook Han, le PDG de Naver. « L’idée de Wattpad, divertissement et connexion des lecteurs à travers des histoires, correspond parfaitement à notre image de Webtoon et de la marque Naver », assure-t-il dans un communiqué. Un grand pas, assurément, dans la constitution d’un groupe éditorial numérique d’envergure mondiale.
    Le monde numérique en marche

    « En 2021, alors que chaque type d’œuvre de divertissement se métamorphose, nous avons construit une plateforme en mesure d’alimenter des succès portés à l’écran et dans les étagères. Tout en responsabilisant et récompensant une nouvelle génération diversifiée de créateurs à travers la planète. »

    Si l’acquisition doit être finalisée au cours du deuxième trimestre 2021, Wattpad, du haut de ses quatorze années d’existence, réussit un coup de maître. Aujourd’hui, elle compte plus d’un milliard d’histoires publiées dans ses colonnes. Et la combinaison avec les services de streaming multimédia de Webtoon donnera certainement lieu à une hausse des adaptations.

    LIVRES : l’autoédition représente 20 % des titres déposés à la BnF

    Parmi les actuels investisseurs de Wattpad, on compte le géant chinois de l’Internet Tencent Holdings, le Times Bridge de l’Inde, BDC, Kickstart Ventures de Globe Telecom, Peterson Group et Raine. « Les cofondateurs Allen Lau et Ivan Yuen, et toute l’équipe de Wattpad, ont créé quelque chose d’unique : nous leurs sommes reconnaissants de continuer à diriger cette entreprise fantastique, pour nous, après l’acquisition », conclut Seong-Sook Han.

    Au cours des années passées, plusieurs tours de table ont été réalisés, avec des levées de fonds de 117,8 millions $ auprès d’investisseurs internationaux en Asie, aux États-Unis et au Canada. La dernière levée a rapporté, en 2018, 51 millions $, effectuée avec Tencent et plusieurs autres structures.

    #Wattpad #Edition #Fanfiction

  • Wattpad, créateur de liens entre Canada et Corée
    https://actualitte.com/article/98567/acteurs-numeriques/wattpad-createur-de-liens-entre-canada-et-coree

    Mis en vente pour 500 millions $ – ticket d’entrée minimum – la société Wattpad en aura finalement obtenu 100 millions de plus de Naver. Le moteur de recherche coréen possède déjà un outil de diffusion en streaming de bande dessinée, Webtoon. L’association avec la plateforme de publications de texte, aux multiples ramifications, fait déjà sensation.

    Publié le : 27/01/2021 à 11:05
    Clément Solym

    Avec 40 millions $ de revenus annuels estimés, Wattpad boucle donc une transaction de rachat de 600 millions $, en liquidité et actions. Pour l’entreprise basée au Canada, la croissance se poursuivra aux côtés d’un partenaire coréen particulièrement intéressé. Et plus encore, sans aucun mouvement de l’équipe actuelle : « Nos salariés d’Halifax ne vont nulle part », a garanti Allen Lau, le PDG.

    INTERNET : Wattpad, roi de la fan-fiction et bien plus

    Son bureau ouvert en décembre 2019 compte 11 employés dans différents départements – marketing, ingénierie… – et sept offres d’emplois ont été dégainées ces derniers jours. « En 24 mois, nous sommes passés à deux chiffres de croissance : ces progrès sont extrêmement satisfaisants », maintient le PDG.

    Webtoon, plateforme de bandes dessinées si populaires actuellement, aidera évidemment Wattpad dans son développement : de nouvelles perspectives de partenariats, de monétisation, et plus encore, un accroissement considérable de l’audience, pour les deux opérateurs. Le deal semble idéal. Wattpad et Webtoon cumuleraient en effet 160 millions de visiteurs mensuels.

    Allen Lau se félicite également de ce que ce rachat aura des répercussions pour le Canada, en mesure de lier des relations plus étroites avec la nouvelle maison mère de Wattpad. La suite le confirmera, mais déjà les médias s’emparent de la nouvelle avec enthousiasme. De fait, l’expansion mondiale était pointée par les deux acteurs comme l’un des nœuds principaux de leur accord.

    À ce jour, Wattpad compte 90 projets cinématographiques et télévisuels en cours de réalisation, et les acquéreurs potentiels ne s’y étaient pas trompés. Parmi les clients, on comptait un certain Spotify, ou encore TikTok : si Naver l’a emporté, outre l’argent, c’est que la synergie entre animation, illustration, bande dessinée et texte faisait bien plus de sens.

    Sachant que 1500 histoires ont déjà été portées en film, livre ou série, Wattpad dispose immanquablement d’un vivier colossal, insiste Hollywood Reporter.

    D’autant que l’entreprise possède un outil spécifique, lui permettant de détecter les futures perles à succès. Cette intelligence artificielle qui repose sur un moteur d’analyse complexe fait des envieux. Manifestement, Naver en était…

    #Wattpad #Fanfiction #Series #Vidéos

  • Wattpad : une nouvelle stratégie pour la production de film
    https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/wattpad-une-nouvelle-strategie-pour-la-production-de-film/101446?origin=newsletter

    Visiblement, on passe petit à petit d’une plateforme d’écriture à un système de crowdsourcing littéraire. Il va être temps de créer une plateforme d’écriture et de diffusion/réseau social autour des livres qui fonctionne comme un commun.

    Fin mai, Wattpad affirmait son ambition de s’attaquer au monde du cinéma en prenant entièrement en charge la production de deux de ses textes. The Hound, de T.L. Bodine et What Happened That Night, de Deanna Camero allaient bénéficier de fonds spécifiquement alloués par l’entreprise.

    Cette décision faisait partie intégrante d’une stratégie à long terme de la compagnie qui annonçait constituer un « Wattpad Development Fund » pour proposer sa propre programmation plutôt que de dépendre entièrement des partenaires de production qu’elle avait à l’époque.

    Mais la récente association de la plateforme de fan fiction avec le producteur australien Screen Queensland montre que l’entreprise n’est pas encore prête à se passer complètement des studios et souhaite continuer de mettre en place des relations privilégiées avec certains acteurs du secteur. Cependant Wattpad ne revient pas complètement sur ses positions : l’accord passé avec Screen Queensland est des plus originaux.

    Une stratégie de l’entre-deux

    Les deux sociétés comptent s’appuyer sur les utilisateurs de Wattpad à travers le monde tout au long du processus de production. Les bases de données de la plateforme serviront à sélectionner les textes les plus populaires et les réactions et conseils des internautes seront pris en compte. Comme le souligne Publishing Perspectives, l’idée est d’attirer une base de fans, très engagée dans le projet, vers l’adaptation cinéma.

    #Wattpad #Vidéo #Production #Fanfictions

  • Fanfiction, ce que l’auteur a oublié d’écrire - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=TebTzEYQNkY

    Un excellent documentaire sur les fanfictions

    Documentaire inédit réalisé par Emmanuelle Debats et produit par La Gaptière (Lundi 18/04/2016)

    Une fanfiction est une histoire originale, écrite par un passionné d’une oeuvre, dont il utilise les personnages et l’univers. Ecrite en amateur, elle est initialement sans aucune intention commerciale. Cette pratique née aux Etats-Unis commence à prendre de l’ampleur en France. Des auteurs de fanfiction racontent pourquoi ils se sont lancés dans cette entreprise et ce qu’ils en retirent.

    #fanfiction #documentaire #Emmanuelle_Debats #Alain_Damasio #Magalie_Bigey

  • Une nouvelle vie se profile pour Harry Potter sur internet
    https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/une-nouvelle-vie-se-profile-pour-harry-potter-sur-internet/94765

    Internet et Harry Potter : quel avenir ?

    Nouveaux contenus en perspective, donc, mais également nouvelles formes d’exploitation – on peut aisément imaginer un système de streaming pour la lecture par abonnement, incluant les livres, les films et tout ce qui peut exister de production audiovisuelle ou jeu vidéo en ligne. Après tout, Marvel ou DC Comics se sont lancés dans des aventures similaires : ce serait bien dans l’ADN de Pottermore d’expérimenter une telle approche globale, dans un environnement propriétaire.

    Reste l’autre volet, pas du tout évoqué dans l’annonce, et qui concerne le comportement extrêmement agressif des avocats de la Warner. Au cours des dernières années, le studio a en effet ratissé large et tenté d’interdire — souvent avec succès — d’interdire des manifestations ou production où des fans exploitaient l’univers de Potter.

    Là où JK Rowling n’avait rien redit à ces événements — il serait amusant de tenter d’interdire les différentes ligues de Quidditch partout dans le monde — Warner Bros fait régulièrement les gros yeux, lettres recommandées à l’appui. Et ce, jusqu’au Danemark s’il le faut.

    Sans procès d’intention, toute la question est de savoir si les fanfictions, par exemple, ne seront pas attaquées, maintenant que Warner va pour partie mettre la main sur la création, diffusion et monétisation de contenus en ligne…

    #Culture_participative #Fanfiction #Harry_Potter

  • L’essor de la fanfiction, ou l’engouement contagieux de l’écriture
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/l-essor-de-la-fanfiction-ou-l-engouement-contagieux-de-l-ecriture/91268?origin=newsletter

    Se tisse ainsi une relation suivie et quotidienne entre les deux acteurs sur le site, où la communauté joue un véritable rôle pédagogique. L’auteur lui-même est d’ailleurs parfois le premier à solliciter l’avis des lecteurs : les sites de fanfiction mettent en effet à sa disposition des fonctionnalités permettant d’ajouter des notes en marge des chapitres pour encourager le lectorat à donner son avis sur la qualité du texte ou la suite à lui donner.

    Une influence du lectorat dès la naissance du projet

    Pour éviter fautes d’orthographe et de syntaxe ou incohérences dans l’histoire, un système de relecture, accessible sur le site, s’est d’ailleurs mis en place entre les membres des communautés ou fandoms (un fandom correspondant à l’univers de fiction original dont la fanfiction est tirée, Star Trek par exemple) avant même la publication : à l’image du fonctionnement d’un site comme Wikipédia, un travail collaboratif se développe en effet entre lecteurs, où certains, appelés bêta-lecteurs, endossent donc un rôle d’éditeur, chargés d’améliorer le récit mais aussi de s’assurer qu’il reste en conformité avec l’esprit de l’univers originel.

    Une formation accélérée au métier d’auteur ?

    Marissa Meyer, auteure star de la littérature adolescente (Le Gang des prodiges, Pocket jeunesse, 2018) a fait ses premières armes dans l’univers de la fanfiction, où elle écrivait des mangas dérivés de Sailor Moon. Interviewée par le journal Le Monde en mars, elle confiait les leçons que lui avait apportées cette expérience, où la proximité avec son lectorat et le partage quotidien de ses écrits ont eu un impact décisif.

    Fanfiction, les motivations des auteur.e.s

    « Si j’avais directement écrit des récits classiques originaux, il n’y aurait pas vraiment eu de monde avec qui j’aurais pu partager mon travail au début. Dans la fanfiction, la communauté de fans inspire, encourage et a un véritable impact sur les auteurs. Ça a eu de l’influence non seulement sur mon style d’écriture, mais aussi cela m’a appris à persévérer et à tenir des dates butoir, parce que les fans attendent un chapitre chaque semaine. Cela m’a appris à être écrivaine professionnelle même si je n’étais pas payée pour ça. »

    #Fanfiction #Lecture #Edition

  • Etre fan avant Internet : dans la galaxie des premiers fans de « Star Trek »
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/24/etre-fan-avant-internet-dans-la-galaxie-des-premiers-fans-de-star-tr

    Je ne voulais pas recopier l’article en entier... mais il est tellement bien que j’en ai gardé une large partie.

    Voici un exemple de la « culture participative » tel que Henry Jenkins, Mimi Ito et danah boyd en parlent dans leur livre : autour d’une production culturelle commerciale créer des oeuvres nouvelles et surtout des communautés.

    « Les fans, avant Internet ? Des lettres, des lettres et le téléphone ! », s’exclame en riant Devra Langsam. Fan de Star Trek depuis le début de la diffusion, en 1966, la jeune Américaine brune aux lunettes rondes de l’époque a aujourd’hui le souffle court et les cheveux gris. Elle s’est au fil du temps éloignée des autres fans, n’a pas accroché avec le Web, et la nouvelle série Star Trek Discovery, qui démarre dimanche 24 septembre sur la chaîne américaine CBS, ne l’attire pas vraiment.

    « J’ai commencé à regarder Star Trek quand j’avais 23 ans, explique-t-elle sans nostalgie. Les personnages en avaient 30, ils étaient matures. Aujourd’hui, j’ai 73 ans : je les regarde et je me dis “ce sont des bébés !”. J’ai beaucoup plus de mal à m’intéresser à ce qui leur arrive. » Ce qui ne l’empêche pas de raconter avec passion les débuts de ce qui sonne dans sa bouche comme un âge d’or pour les fans. Car ce sont eux, les fans de Star Trek, qui ont permis de définir le fandom moderne — les communautés de fans qui aujourd’hui pullulent sur Internet.

    C’est en 1967, alors que Star Trek n’a qu’un an, que commence cette histoire. Nous sommes en septembre, à la Worldcon, une convention américaine de science-fiction qui existe depuis 1939. Devra Langsam, Ruth Berman et Eleanor Arnason ont imprimé Spockanalia, le tout premier fanzine — magazine réalisé par des fans — uniquement sur la série.

    « Savez-vous ce qu’est un miméographe ?, demande Devra Langsam, presque rhétoriquement. C’est une machine à imprimer portable — énorme bien sûr si on la compare à celles d’aujourd’hui. Elle était équipée d’un écran et d’une pompe qui imprimait l’encre sur le papier. A l’époque, on en trouvait dans toutes les écoles, les églises ou les bureaux. Avec Ruth, nous avons demandé à l’école de nous imprimer Spockanalia. »

    Ce premier fanzine contient une lettre de Leonard Nimoy — l’acteur qui interprète Spock —, des fanfictions (histoires écrites par des fans), mais aussi des articles d’analyse ou de réflexion sur les personnages.

    Mais même sans s’engager dans la lourde tâche de l’édition de fanzine, être fan à cette époque comporte aussi son lot de complications… Ne serait-ce que pour regarder la série elle-même. Si aujourd’hui, un épisode peut, dès sa diffusion, être vu et revu à l’infini, analysé et décortiqué à l’extrême par les fans, ce n’est pas le cas dans les années 1960. Il n’est pas encore possible d’enregistrer, par exemple, l’enregistreur n’est inventé qu’en 1972. Manquer un épisode signifie qu’il faut attendre parfois plusieurs années pour une rediffusion.

    Pour faire connaissance entre fans, la tâche est encore plus ardue. En 1969, les fans distribuent des tracts ou des newsletters dans la rue. « La réaction des gens était très simple, raconte Devra Langsam. Le plus souvent, on avait un “désolé, je ne suis pas intéressé” et parfois un “oh mon dieu ! C’est Spock !” Là, on savait qu’on avait atteint la bonne personne. »

    Jacqueline Lichtenberg est une autre des premières fans de la série. Auteure de science-fiction et docteure en chimie, elle a participé à l’écriture de Star Trek Lives !, le premier essai sur les fans de Star Trek, paru en 1975. Aujourd’hui âgée de 75 ans, elle est toujours accro à la série et adore se servir de Facebook pour communiquer avec d’autres fans. Au début des années 1970, toutefois, c’était par la poste qu’elle établissait le lien entre les fans de la côte est et ceux la côte ouest :

    L’engouement pour la série a été tel que la première convention, organisée en 1971 par Devra Langsam, qui pensait initialement recevoir quelques centaines de participants, s’est retrouvée prise d’assaut par plus de trois mille quatre cents visiteurs, une exposition
    organisée par la NASA et des membres du casting.

    Pour Pascal Laus, administrateur du site belge USS-Saga, l’histoire de Star Trek n’est toutefois pas restée longtemps dissociée d’Internet : « La série a toujours appelé un profil type de spectateur qui était souvent très technicien. On avait des astrophysiciens, des mathématiciens, des physiciens… Très vite, les gens ont commencé à utiliser les Bulletin Board System [BBS], reliés à la ligne téléphonique, apparus à la fin des années 1970 pour échanger sur la série. » Les BBS sont les ancêtres des forums de discussion, l’un des tout premiers espaces de discussion numérique.

    « Lorsque Internet est arrivé, il n’y a pas eu de transition, confirme Jacqueline Lichtenberg du côté américain. C’était facile. Cela faisait déjà bien longtemps que nous savions toutes taper sur un clavier. » Et en France ? Corinne Le Guern répond sans hésitation : « Les fans d’avant Internet ? Ils avaient le Minitel ! »❞

    #Culture_participative #Star_Trek #Fanfiction #Fanzines

  • De Harry Potter à Emmanuel Macron, comment la fanfiction a conquis la culture Web par Nichons-nous dans l’Internet | Écoute gratuite sur SoundCloud
    https://soundcloud.com/user-832335308/de-harry-potter-a-emmanuel-macron-comment-la-fanfiction-a-conquis-la-cul


    Lors de la 1ère soirée Powerpoint© organisée à la Gaîté Lyrique, Lucie Ronfaut, journaliste au « Figaro », explore les mondes merveilleux des fanfictions.

    #Fanfiction #Culture_numérique

  • Pornographiquement correct, par Catherine Dufour
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/12/DUFOUR/51048

    En 2003, Stephenie Meyer fait un rêve. De ce rêve naît un livre : Twilight. L’intrigue est limpide : une jeune fille, Bella, rencontre un jeune homme, Edward. Ils tombent amoureux et, surprise ! Edward est un vampire. Mais version, si l’on ose dire, zoophile — il ne consomme que du sang animal. Le succès de Twilight, soit quatre volumes et plus de cent millions d’exemplaires vendus dans le monde, découle de son côté bigger than life (« plus grand que nature ») : une adolescente ni blonde ni sportive séduit un adolescent « d’une splendeur inhumaine et dévastatrice », pas moins. Comble de perfection pour un lectorat tout juste pubère, Edward ne couche pas mais raffole de caresses — de toute façon, Bella passe son temps à faire le ménage. Le lectorat moins juvénile rangera le bel Edward quelque part entre le prince de conte de fées et le sir Stephen d’Histoire d’O, ce roman-culte à la gloire du sadomasochisme. Le fantasme de Meyer prend ensuite chair à Hollywood, avec Robert Pattinson et Kristen Stewart. Et va féconder l’imagination d’Erika Leonard, dite E.L. James, auteure britannique de #fanfics.

  • Besançon : un chat découvert piégé dans une toile d’araignée géante
    http://lechodelaboucle.fr/2014/08/23/besancon-chat-decouvert-piege-toile-daraignee-geante

    Remarquant que le porche d’entrée de son immeuble ne s’ouvrait pas complètement et grinçait de manière inhabituelle, l’habitante a regardé si un objet ne faisait pas obstacle à l’ouverture de la porte. C’est là − entre la charnière et le mur − qu’elle a découvert un jeune chat paniqué et gesticulant au milieu d’une masse épaisse et blanchâtre. La pauvre bête y était totalement empêtrée et prise au piège.

    [...]

    L’anecdote de l’araignée de Madagascar échappée de la Citadelle est évidemment venue à l’esprit de tous les témoins sur place. On se rappelle que ladite araignée avait été récupérée mi-juillet alors que ses œufs − sans doute éclos depuis − sont toujours dans la nature.

    #it_has_begun

    • L’Écho de la Boucle est un site d’actualités sévissant sur Besançon et sa région depuis juillet 2014. L’ambition de ses créateurs est immense : vous apporter une information différente, courageuse, pertinente ET impertinente.

      En résumé, c’est certain, on va bouffer les organes de presse déjà (trop ?) installés.

      Parmi les fondateurs de L’Écho de la Boucle, il y a d’anciens journalistes du site besanconinformation.fr qui fit les beaux jours de l’info bisontine de 1975 à 1979 – jusqu’à ce que l’essor de la presse papier provoque sa disparition. C’est dire l’esprit rancunier qui domine à la rédaction.

      Les articles publiés sur ce site sont tous écrits dans un but parodique, satirique, humoristique. Souvent les trois à la fois. Tout est faux et nous n’en avons même pas honte.

      Les actions et citations attribuées à des personnes existantes – ainsi que les faits les concernant – sont faux et imaginés dans une perspective satirique. Be cool.

      Ce site est hébergé par OVH que l’on trouve à l’adresse OVH SAS, 2 rue Kellermann 59100 Roubaix

      http://lechodelaboucle.fr/a-propos

  • Les fanfictions (Culture Pop’/Rubis sur l’Onde/Radio Prun)
    http://james.at.rezo.net/RSO/Les%20fanfictions.mp3

    « Guillaume marchait en tête. Le front haut et les épaules larges, il menait les Betamax sur le devant de la scène pour emporter le Molière du meilleur spectacle d’humour. Ses compagnons de toujours, William et Romain, le suivaient, hilares, saluant le public de la Maison des Arts et de la Culture de Saint-Herblain qui leur offrait une impressionnante standing ovation. Le trio savourait ce témoignage de reconnaissance de leurs aînés qui applaudissaient bruyamment, sauf Jamel Debbouze, évidement. »

    – « Mais qu’est-ce que tu racontes, James ?
    – Oh, c’est rien, juste une #fanfiction.
    – Quoi ? Comment ? Une fanfiction ? Mais qu’est-ce que c’est ? »

    Une fanfiction, c’est un récit écrit par des amateurs qui prolonge, cherche à améliorer ou même transforme totalement un produit médiatique qu’ils affectionnent, qu’il s’agisse d’un roman, d’un manga, d’une série télévisée, d’un film, d’un jeu vidéo ou encore d’une célébrité.

    Autrement dit, de manière moins wikipédienne, on va supposer qu’une personne, ça peut être n’importe qui, a envie d’écrire. Cette personne, elle a lu une histoire qui lui a plu, ou bien elle a vu un film qu’elle a trouvé génial. Elle pourrait même trouver un artiste complètement fantastique, par exemple. Ça l’a suffisamment enthousiasmé pour qu’elle décide de coucher ses propres idées sur le papier. Un déclic va donc la pousser à réinventer l’histoire d’un personnage, se mettre en scène avec celui-ci, dans l’univers fictif ou très pailleté de son héros. Elle va faire cela sans demander à personne, pas plus à l’auteur originel qu’à une maison d’édition. Non. Elle va mettre elle-même en forme la suite de l’histoire, une autre fin, voire un autre début, peu importe. Et puis, si elle est assez fière du résultat, elle le fera connaître en cherchant à publier ce qu’on appellera donc, une fanfiction.

    J’en étais où ? Ah oui !

    « … leurs aînés qui applaudissaient bruyamment, sauf Jamel Debbouze, évidement. » OK…

    « Quand tout à coup, au lieu d’entamer le traditionnel discours avec liste de personnes à remercier, Guillaume glissa élégamment vers le piano qui trainait là, et après quelques notes, se mit à chanter la moustache d’Hitler, repris en coeur par ces deux types qui trainaient sur la scène et dont les noms m’échappent... Les sifflements remplacèrent aussitôt les applaudissements, sauf ceux de Jamel Debbouze, évidement… »

    C’est pas breveté, mais c’est tout comme. On attribue aux fans américains de la série télévisée de la fin des 60’s Star-Trek, l’origine de cette pratique. À la même époque, les japonais en faisaient autant en produisant des dojinshi, à savoir, des recueils de dessins et de texte réalisés par des amateurs de manga. Comme se sont des américains qui ont formalisé et institutionnalisé une pratique qui, j’en mets ma main au feu, avait cours avant Star-Trek sans la moindre réglementation, ils s’en attribuent la paternité, mais on a l’habitude. Passons. Ce qu’il est utile de savoir, c’est que c’est un terme usurpé aux amateurs de science-fiction qui, laissant le terme science-fiction au auteurs professionnels, inventent le terme fanfiction, texte purement inventif compilés dans des anthologies fabriquées artisanalement et distribués dans des conventions de SF sous le nom de fanzine. Ce sont des jeux de mots, quoi. Nous ne sommes qu’au milieu des 70’s et déjà, les mordus de SF, fans en tout genre et principalement de Star-Trek lâchent peu à peu l’envoi par la poste et la diffusion de la main à la main pour les listes de diffusion (les courriels) puis Usenet. Nous voilà au début des 80’s.
    Dans les 90’s, deux phénomènes mondiaux nous tombent dessus coup sur coup : Le Web et Harry Potter. 1998 marque la naissance du site fanfiction.net qui devient rapidement le plus gros, et par voie de conséquence, la référence en matière de fanfiction. Tous les fandoms sont représentés, la fanbase est impressionnante. On y parle de tout, sauf de fanes de radis…
    Quelques chiffres à fin 2012 : 5 millions de récits archivés. Les trois-quarts pour les seules séries télé, livres, manga. Les jeux vidéos sont très loin derrière, les films et les BD ne sont que des anecdotes. Plus de 3 millions d’inscrits, 7500 fandoms. Harry Potter est le numéro 1 des héros fanfictionné, suivi de Naruto et de l’univers Twillight avec plus d’1 million de récits à eux trois, ce qui représente plus de 50 % de toutes les histoires inspirées par un livre…
    Je suis en verve, je vous livre cette petite information que vous connaissez peut-être déjà :
    Une britannique écrit un jour une fanfiction très coquine dans l’univers de Twillight. Mais alors, quand je dis coquine, attention, c’était de la relation sadomasochiste, du très très chaud entre Bella, mineure à l’époque des faits, et Edward qui n’avait pas les mains d’argent mais plutôt baladeuses. Eh bien, elle est allée trop loin, elle a été obligée de retirer sa fanfiction parce que ça ne respectait plus le souhait de l’auteure qui voulait bien qu’on écrive des fantaisies sur ses personnages mais pas de cul s’il vous plait. La fan s’exécute et comme son texte a quand même vachement plu, elle change le nom des personnages et revient à un contexte réaliste. Adieu les vampires et les loups-garou. Bonjour Monsieur Grey et vos 50 nuances... E.L. James vendra 3 bouquins et des droits pour des adaptations cinématographiques. Ça marche plutôt bien pour elle, peut-être même mieux que pour Stepheny Meyer…

    En conclusion, et comme ma fille écoute, et qu’elle écrit, elle aussi, une fanfiction sur son groupe pop favori, je commencerai par admettre que je n’ai pas lu les 5 millions de récits de fanfiction.net ni ceux qu’on peut trouver ailleurs, sur Facebook, par exemple… Pour me documenter, j’ai pioché au hasard, en suivant les appréciations des lecteurs, mes propres goûts, et ou le contraire, pour lire de tout. Il y a beaucoup de merdes. Il y en a même qui se vendent, c’est dire. Mais il y a aussi des pépites, des bijoux, de l’émulation entre participants, des mélanges de genre très étonnant, plaisant, incongrus, ça n’a pour limite que celle de l’imagination. Je trouve cependant que l’étude du sujet est plus passionnante que la lecture des récits eux-mêmes. Mais franchement, mon avis pèse bien peu face au 3 millions de fanfiqueurs de fanfiction.net.

    Je me réjouis toujours quand face à l’industrie des médias de masse qui nous sert une soupe culturelle qui n’a pas tous les jours un goût très raffiné, des gens s’approprient une pratique, des mythologies, pour en faire ce qu’ils veulent sans attendre le brouet du lendemain. Aucune armée de scénaristes professionnels, leurs plumes fussent-elle les mieux aiguisées du monde, ne peut rivaliser avec cette envie partagée par des millions d’auteurs bénévoles de remplir le monde d’histoires sans cesse renouvelées.

    Alors ma fille chérie, continue d’écrire ! Auteurs de fanfiction qui m’écoutez, ne lâchez rien, ce monde vous appartient !

    #audio #son #shameless_autopromo

  • « Star Wars » : la version tournée par les fans redonne foi en l’humanité - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/10/13/star-wars-version-tournee-les-fans-redonne-foi-lhumanite-255435

    « Après avoir échappé à la redoutable escadrille cosmique de l’Empire en 8 bits, un groupe de résistants en carton, menés par un Luke Skywalker d’argile, a établi une nouvelle base secrète dans un parking, sur Hoth, la lointaine planète faite en cubes de sucre. »

    Ainsi commence, sur l’immortelle musique de « La Guerre des étoiles », le remix de « L’Empire contre-attaque », « crowdsourcé » par les fans.

    Pour « The Empire Strikes Back Uncut », le film d’Irvin Kershner a été divisé en scènes de quinze secondes, et des fans du monde entier se sont attelés à les refaire, avec une inventivité débordante.

    ...

    Les deux heures sont une fantastique corne d’abondance de la « fanfiction » : vous y trouverez de tout, des « stop motion », des Lego, des marionnettes, des animations en 3D, des colocs qui se marrent, des geeks ultra équipés, des enfants précocement doués, d’autres qui ne savent pas bien ce qu’ils font là, et quelques séquences d’ombres chinoises ou de comédie musicale.

    La version intégrale du remix de « L’Empire contre-attaque » d’un peu plus de 2 heures
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=GjsFAZWnA00

    #Star_Wars #La_Guerre_des_étoiles #cinéma #parodie