• Année internationale de l’agriculture familiale
    http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/4974-2014-annee-internationale-de-l-agriculture-familiale

    Deuxième question : pourquoi l’#agriculture_familiale ? Et pourquoi pas « l’#agriculture_paysanne » par exemple ? Dans les textes, il est précisé que « l’agriculture familiale permet d’organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui, sous la gestion d’une famille, repose essentiellement sur de la main d’œuvre familiale, aussi bien les hommes que les femmes ». C’est un terme relativement « neutre » qui ne dit rien sur la taille, sur la structure de la propriété, sur les pratiques culturales... Ainsi il existe des agricultures familiales sous contrat, c’est-à-dire dépendant totalement d’une entreprise agro-alimentaire voire d’une multinationale. C’est le cas pour l’élevage mais aussi pour de nombreuses productions tropicales comme le café ou le cacao, par exemple. Les producteurs n’ont aucune autonomie dans leur travail. C’est la firme qui les fournit en intrants, pose ses conditions de production et rachète, sous conditions, les produits. Il peut y avoir de très grandes exploitations industrialisées gérées par une famille. Il peut y avoir une agriculture familiale qui ne produit que des produits pour l’exportation et peu de cultures vivrières. C’est une catégorie fourre-tout qui permet aux « développeurs » de suggérer une nécessaire « modernisation » ; c’est ce que suggère la liste des « facteurs clés » précédemment cités.

    Terme ambigu

    Deux exemples viennent confirmer l’ambiguïté du terme. La Commission européenne a organisé fin novembre 2013 une conférence sur l’agriculture familiale. Dans la séance d’ouverture il n’y avait aucun représentant de l’agriculture familiale mais des fonctionnaires européens et un cadre supérieur d’Unilever qui a expliqué ce qu’il attendait de cette campagne. (2)
    ...

    L’agriculture paysanne est revendiquée par ceux qui se battent contre les traités de libre-échange (comme le Traité Transatlantique) qui détruit le travail des paysans, contre les OGM qui mettent en péril la survie de l’humanité, contre les accaparements de terre qui enlèvent leur outil de vie à des milliers de gens, contre des experts qui prétendent dicter des manières de produire et qui contribuent à la destruction de la planète. Ce sont toutes ces luttes qui sont passées sous silence par cette Année internationale de l’agriculture familiale. On pourrait parler d’une forme de « stérilisation » des conflits politiques qui se nouent autour de l’agriculture paysanne. Via Campesina a décidé néanmoins de participer à cette Année internationale de l’agriculture familiale pour profiter d’un espace de débats. Espérons que sa voix sera entendue. ■

    #FAO #agrobusiness

  • FICHES PRATIQUES SUR LES #ALIMENTS
    Informations fondamentales sur 15 bonnes #cultures alimentaires
    ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/011/a0218f/a0218f13a.pdf

    Noms, variétés et plantes de la même famille
    Valeur nutritionnelle
    Plats, combinaisons et collations
    Facilité de culture
    Délais
    Instructions pour la multiplication/ plantation
    Soins/culture

    La banane
    Les haricots,
    les pois et leurs cousins
    Le chou pommé et ses cousins
    La carotte
    Les feuilles vert foncé
    Les herbes aromatiques
    Les graines oléagineuses
    Le gombo
    L’oignon
    La papaye
    L’ananas
    La citrouille
    La patate douce
    La tomate
    Les fruits d’arbres tropicaux

  • Centre d’actualités de l’ONU - La FAO et la Norvège lancent un navire de recherche sur les écosystèmes marins

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=32746

    9 juin 2014 – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Norvège ont annoncé lundi le lancement d’un projet pour aider les pays en développement à améliorer la gestion de leurs pêches notamment grâce à un navire de recherche à la pointe du progrès.

    Le nouveau navire, d’une valeur de 80 millions de dollars, remplacera son prédécesseur qui navigue le long des côtes africaines depuis 1993, effectuant des recherches approfondies sur l’état des écosystèmes marins du continent. Le projet travaille avec 32 pays côtiers d’Afrique afin de les aider à recueillir des informations détaillées sur leurs ressources marines et être ainsi en mesure d’élaborer des plans de gestion des pêches, en mettant l’accent sur le maintien de la santé et de la productivité des écosystèmes.

  • Petit exemple d’#autodéfense_intellectuelle ou de #propagande #vegane (au choix).

    J’ai beaucoup vu circuler ce graphique sur la consommation d’eau de différentes productions végétales ou animales :

    La source du graphique est le site viande.info, plus précisément :
    http://www.viande.info/elevage-viande-ressources-eau-pollution

    Comme je doute qu’une #vache puisse ingurgiter autant d’eau, je vais voir un peu les chiffres, sur la source citée par le graphique :
    http://www.waterfootprint.org/?page=files/Animal-products

    Et je lis des choses intéressantes :

    Global animal production requires about 2422 Gm3 of water per year (87.2% green, 6.2% blue, 6.6% grey water). One third of this volume is for the beef cattle sector; another 19% for the dairy cattle sector. Most of the total volume of water (98%) refers to the water footprint of the feed for the animals. Drinking water for the animals, service water and feed mixing water account only for 1.1%, 0.8% and 0.03%, respectively (Mekonnen and Hoekstra, 2010).

    Deux choses donc : (a) c’est la production de nourriture qui prend le plus d’eau (98% !), et on a des jolies nuances d’eau, la verte, la bleue et la grise.

    Voyons voir de plus près à quoi ça correspond, en regardant les documents cités en bas de page ...

    http://www.waterfootprint.org/Reports/Gerbens-et-al-2013-waterfootprint-poultry-pork-beef.pdf

    Water consumption and pollution can be assessed using the water footprint [WF]concept (Hoekstra et al., 2011), which distinguishes a green WF (consumption of rainwater), a blue WF (consumption of surface and groundwater) and a grey WF (pollution of surface or groundwater).

    L’eau verte correspond donc à de l’eau de pluie ! (vous la sentez venir aussi l’arnaque ?). Mais mais mais, l’empreinte de l’eau de l’élevage serait elle plombée par toute l’eau de pluie tombée sur l’herbe que consommerait le bétail ?

    Voyons voir ça dans un autre document plus fourni :
    http://www.waterfootprint.org/Reports/Report-48-WaterFootprint-AnimalProducts-Vol1.pdf
    Page 25 on voit le tableau suivant :


    Et on voit que c’est totalement le cas, lorsque le fourrage n’est pas irrigué (je suppose que c’est ce qui plombe les chiffres de l’Australie). Par exemple, la Chine n’utilise que de l’eau de pluie pour nourrir ces animaux sur paturage. Mais si on prend le total, la viande industrielle consomme moins « d’eau » que celle sur paturage. On a bien compris d’où vient l’erreur ...

    Donc la tromperie est avérée. Mais que donnent les chiffres d’efficacité si on ne regarde que l’eau « bleue » et « grise » qui finalement indique l’eau qui est détournée d’une utilisation potentielle par les humain⋅e⋅s (contrairement à l’eau de pluie qui tombe sur les champs et les prairies ...).

    Page 29 du même document on tombe sur les chiffres qui ont été repris, mais avec le détail des types d’eau :

    Donc j’ai fait mon propre calcul en me basant sur l’eau « bleue » + « grise » ("consumption of surface and groundwater" et « pollution of surface or groundwater »)

    Et voici les résultats pour le volume de cette eau nécessaire pour produire des calories, des protéines et des lipides suivant le type de production :

    Pas si évident de dire que l’élevage consomme des quantités astronomiques d’eau utile ... Surtout qu’on pourrait affiner par pays avec les chiffres d’un des tableau précédent.

    Je ne suis pas à l’abri d’une erreur de manip aussi ai-je mis le tableur n consultation : https://docs.google.com/spreadsheets/d/14rczSYwR3l5SwkQ11W2Y_-hNqZzkUcok2jqz8kmEnAI/pubhtml#

    #graphique #science #élevage #viande #eau #alimentation #végétarisme

    • Précision pour @RastaPopoulos, l’appel à la procédure est asynchrone…

      Pour @nicolasm, a priori rien à dire sur les calculs, si ce n’est « Bravo ! »

      Devant ces estimations de « consommation » d’eau, je suis toujours resté perplexe. En particulier, parce que, de ce que je comprends, les mécanismes de respiration et d’évapotranspiration restituent à l’environnement une part non négligeable de l’eau « consommée » sous forme de vapeur d’eau (future eau de pluie, donc…)

      Dans le cumul de ce qui entre quelle est la part de ce qui a été restitué (et donc quel est le bilan net) au moment de la production de l’aliment ?

      Une formulation légèrement différente consisterait à rapporter le temps de cycle de chacune des productions et le temps de cycle de l’eau utilisée (retour à l’environnement de l’eau utilisée) pour juger de la pression sur la ressource (en plus de la dégradation de l’eau en « eau grise »).

      Je ne me suis jamais lancé dans ce genre de calcul…

    • Ici clairement l’eau de pluie retourne au grand cycle. Pour le reste, même si ça retourne au cycle, c’est quand même sous une forme moins utilisable donc ça me parait logique de le comptabiliser dans les coûts.

      Effectivement la vache retourne beaucoup à son milieu, comme tous les autres. Et un animal ne monopolise que peu d’eau à un instant t (~80% du poids ?) et rejette surtout l’eau et le reste sous forme d’urine et d’excréments ... qu’on peut utiliser intelligemment : http://seenthis.net/messages/241172

    • J’ai oublié certaines choses dans mon billet :

      Clairement il est abusif de compter l’eau de pluie dans une consommation d’eau (à ce niveau là, un poisson a une empreinte énorme si on compte l’eau de pluie qui tombe sur son territoire de chasse/cueilette ...), et si on le prend en compte, ça fait plutôt une mesure de la surface occupée par la production et la nourriture de la production (pour l’élevage, le fourrage compte pour 98% du total dont 87% est de l’eau de pluie), et on a de meilleurs indicateurs pour ça ... Si je voulais être mesquins, je dirais que les végan⋅e⋅s qui brandissent le schéma de début sont contre l’exploitation de l’eau de pluie.

      Mais je ne pense pas qu’il y ait un lobby vegan puissant. Et en même temps je vois mal un scientifique calculer sérieusement une empreinte (water footprint), avec tout ce que le terme suppose, en y incluant l’eau de pluie. Clairement y a un objectif derrière. Je pense que les végan⋅e⋅s sont insignifiant⋅e⋅s ou les idiot⋅e⋅s utiles, car le but n’est peut être pas de condamner l’élevage mais l’élevage non industriel, gros gaspilleur de place (sur des prairies au lieu d’être enfermés dans des boites à manger du maïs qui a des records de productivité à l’hectare). Et là j’imagine plus l’argent et les lobbys d’influence.

      Pour citer encore Simon Fairly, qui a étudié les études de la #FAO :

      The view of the FAO economists is that a rural population content to consume what their local environment provides is already outnumbered and soon to be superseded by an urban proletariat who expect to buy anything they want in a supermarket, or aspire to be rich enough to do so. The FAO never seriously suggests that it is anything other than the duty of capitalism to provide as sumptuous a spread as it can, and anticipate that between 1999 and 2050, global meat production and milk production will double.
      Having accepted this premise, the FAO are correct in drawing the following conclusions:

      “”"If the projected future demand for livestock is to be met, it is hard to see an alternative to intensification of livestock production. Indeed the process of intensification must be accelerated if the use of additional land, water and other resources is to be avoided. The principle means of limiting livestock’s impact on the environment must be to reduce land requirements … This involves the intensification of the most productive arable and grassland used to produce feed or pasture; and the retirement of marginally used land where this is socially acceptable and where other uses of land, such as for environmental purposes, are in demand."""

      Intensification will have a radical influence on the structure of farming, and, predictably, farms will get bigger. ‘The shift to intensive production systems is accompanied by increasing size of operations, driven by economies of scale,’ which will include ‘a relative expansion of concentrate-based production systems’. To supply these factory farms ‘intensification also needs to occur in the production of feedcrops, thereby limiting the use of land assigned to livestock production, either directly as pasture or indirectly for feedcrops.’ These feedlots will be focused mainly on monogastric animals – pigs and chickens – because these species convert plant nutrients into protein more efficiently than ruminants.
      This shift to large scale and industrial farms, the FAO continue, ‘is only achieved at the cost of pushing numerous small- and middle-scale producers and other agents out of business … Small family-based livestock producers will find it increasingly difficult to stay in the market.’ Currently 1,300 million people, or 20 per cent of the world population are engaged either full-time or part-time in livestock production, of whom 987 million are classed as poor. Many of these people will have to be displaced:

      “”"Many producers will need to find alternative livelihoods … The loss of competitiveness requires policy interventions, not necessarily to maintain smallholder involvement in agriculture, but to provide opportunities for finding livelihoods outside the agricultural sector, and enable an orderly transition… . This trend raises social issues of rural emigration and wealth concentration. Diversification within and outside the agricultural sector, and social safety nets are some of the policies developed to address these issues."""

      The consequence is a rapid ‘urbanization of livestock’ in which rural economies are undermined, and enclosed by a dominant urban and globalized economy:

      “”"As a result of economies of scale, industrial livestock production generates substantially lower income per unit of output than smallholder farms, and benefits go to fewer producers. Furthermore, economic returns and spillover effects occur in the generally already better off urban areas. The shift towards such production has thus, a largely negative effect on rural development."""

      In the above, the FAO are describing a process of industrialization that has, in its own individual way, already taken place in the UK over the last 200 years and whose spread throughout the developing world they predict, endorse and promote.

    • Encore moi :)
      Le document est vraiment intéressant, rempli de chiffres qui donnent envie de faire des diagrammes.

      J’ai vraiment l’impression que lorsqu’on tape sur l’élevage, on tape souvent sur les vaches. Et je commence à me demander si ce n’est pas parce que les herbivores sont les animaux domestiques les moins faciles à industrialiser. On a tous en tête les « feedlots » américains, mais je me rappelle avoir lu (où ?) qu’en fait les vaches y passaient assez peu de temps, comme une sorte de gavage final (un peu similaire à la phase de gavage des canards à foie gras) pour les engraisser avec du maïs. Sinon avant c’est au mieux de la prairie, au pire du fourrage de luzerne qui a été irrigué. Donc même si la dernière phase est industrialisée, et que d’aller couper la luzerne c’est plus rationalisé que d’aller faire gambader les vaches, le foin reste beaucoup moins concentré que les céréales ou le soja, et faire de l’ensilage ça a toujours le côté artisanal de la fermentation. Donc je pense que c’est pour ça qu’on cible les vaches, sur des critères défavorables (conso des pays riches, place prise), ou en biaisant d’autres résultats (comme ici), sans jamais prendre d’autres critères (l’érosion par exemple). Et c’est aussi sûrement pourquoi même en élevage industriel il y a une grosse part d’eau verte, car on sert beaucoup d’herbe même en industriel.

    • Arh, je n’ai hélas pas le temps en ce moment de regarder tout ça, je ne conteste pas tes remarques sur la consommation supposée de l’eau. Je veux juste faire une remarque sur l’industrie bovine (je ne parle pas d’élevage à ce niveau là et je n’ai pas l’impression qu’elle soit plus dénoncée pour ses excès que celles du porc et de la volaille). En Amérique, l’industrie bovine est une cause importante de déforestation : on déboise pour créer des pâturages pour les troupeaux et lorsque les sols sont laminés, on déboise de nouveau. On peut parler d’industrie extensive néfaste. Je précise tout de suite, je ne suis pas végétarienne mais je défends une consommation plus restreinte de viande et d’origine paysanne.

    • @odilon :

      je défends une consommation plus restreinte de viande et d’origine paysanne

      On est d’accord la dessus. Comme je disais ailleurs mais je ne retrouve plus le commentaire, la consommation de viande devrait être dépendante de ce qu’on peut produire dans des conditions décentes, et pas développer un élevage concentrationnaire pour satisfaire les désirs de tou⋅te⋅s. Pour le type d’élevage que je trouve chouette, voir http://seenthis.net/messages/220316
      Mais dans ce billet je parle d’élevage dans sa globalité car les chiffres prennent cette globalité, et je pense que les « bons » chiffres de l’élevage sont en grande partie due aux élevages des pays non industrialisés (on pourrait s’amuser à faire les calculs avec les données du document) et/ou à la proportion des différents animaux dans le total de production.

    • Très belles statistiques illustrées @odilon ! Oui l’élevage industriel et ce qu’on a connu de pire, car il augmente d’un ordre de grandeur ou plus la capacité destructrice de l’agriculture industrielle. Et même si l’urgence est de dénoncer et d’arrêter le massacre, je déplore l’absence de recherche d’élevages alternatifs, qui se borne souvent à l’agriculture bio/paysanne sans recherche de plus de conception, plus d’intégration et plus d"’intensivité écologique". C’est pourtant ce qui se fait en maraîchage, avec de « nombreux » articles sur des maraîchers qui utilisent des ancienne techniques, des structures nouvelles, du design, etc...

  • Cartographie actualisée de l’occupation du sol de notre planète - notre-planete.info

    http://www.notre-planete.info/actualites/3982-carte-occupation-sol-Terre-Global-Land-Cover

    Données 2013 sur l’occupation mondiale du sol

    La nouvelle base de données de la FAO comprend onze niveaux d’occupation du sol au niveau des surfaces continentales :

    Occupation du sol Part mondiale
    Superficies boisées 27,7 %
    Sols nus 15,2 %
    Pâturages 13 %
    Terres agricoles 12,6 %
    Neiges et glaces 9,7 %
    Zones arbustives 9,5 %
    Végétation clairsemée 7,7 %
    Plans d’eau intérieurs 2,6%
    Végétation herbacée 1,3%
    Surfaces artificialisées 0,6 %
    Mangroves 0,1 %

    #catrographie #occupation_du_sol #végétation #environnement #forêt #fao

  • L’Astroturfing à l’Elysée, c’est maintenant™
    http://reflets.info/lastroturfing-a-lelysee-cest-maintenant

    En guise d’introduction, une petite histoire drôle (ou pas) sur ce que permettent les technologies et les méthodologies d’Astroturfing en politique, afin de comprendre en quoi tout cela représente un danger pour les démocraties et en quoi il y a de bonnes raisons de s’affoler de voir cela débarquer chez nous. L’exemple Coréen L’histoire se […]

    #A_la_Une #France #astroturf #Faouzi_Lamdaoui

  • Les Pays-Bas, pays où on mange le mieux | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/01/15/002-oxfam-alimentation-pays-monde-nourriture-faim.shtml

    Les Pays-Bas sont le pays où l’on mange le mieux, devant la France et la Suisse, selon un classement de la situation alimentaire établi par l’organisation Oxfam sur la base d’indicateurs d’abondance, de qualité, de prix et d’hygiène.

    Les 20 premières places de ce classement, qui en compte 125, sont occupées par des pays européens, exception faite de la huitième, qui revient à l’Australie. La dernière est occupée par le Tchad.

    Les États-Unis, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et le Canada « ne sont pas parvenus à se hisser dans le haut du panier », observe Oxfam dans un communiqué.

    « Les Pays-Bas ont créé un bon marché qui permet aux gens d’avoir suffisamment à manger. Les prix sont relativement bas et stables, et le type d’alimentation que les gens mangent est équilibré », a commenté Deborah Hardoon, chercheuse de l’ONG qui a analysé les données de ce rapport rédigé entre octobre et décembre 2013.

    Les 30 dernières places du classement sont occupées par des pays africains ainsi que par le Laos (112), le Bangladesh (102), le Pakistan (97) et l’Inde (96).

    « Une personne sur huit se couche le ventre vide chaque soir, alors que la production agricole mondiale suffirait à nourrir toute l’humanité », déplore l’organisation, plaidant pour une réforme urgente des systèmes de production et de distribution alimentaires.

    Pour établir son classement, Oxfam s’est basée sur les dernières données mises à sa disposition par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale du travail (OIT).

    Extrait du classement mondial établi par Oxfam

    1. Pays-Bas
    2. France et Suisse
    4. Autriche, Belgique, Danemark et Suède
    8. Australie
    13. Royaume-Uni
    21. États-Unis
    25. Canada
    123. Angola et Éthiopie
    125. Tchad

    #Oxfam
    #FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture)
    #OMS (Organisation mondiale de la santé )
    #OIT (Organisation internationale du travail)
    #classement des pays où l’on mange le mieux

  • Centre d’actualités de l’ONU - Les statistiques sur la production
    agricole, un atout pour lutter contre l’insécurité alimentaire en Afrique

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31618&Cr=fao&Cr1=

    4 décembre 2013 – L’amélioration des données sur l’alimentation et l’agriculture et leur accessibilité sont des priorités absolues pour lutter de façon plus efficace contre l’insécurité alimentaire en Afrique.

    Telle est l’une des conclusions auxquelles est parvenue la vingt-troisième Commission africaine des statistiques agricoles (CASA), qui se déroule u Siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Rome, et à laquelle ont pris part des experts en provenance de 35 pays.

    #statistique #alimentation #dat #agriculture #fao

  • Pas 842 millions mais 2,5 milliards de personnes qui souffrent de la faim | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/Pas-842-millions-mais-2-5

    La morale de cette histoire est triple. Primo, les statistiques sont difficiles à collecter dans les pays pauvres et doivent donc être interprétées avec précaution. Secundo, si une personne sur huit dans le monde souffre de malnutrition aigüe, c’est-à-dire qu’elle n’absorbe pas un nombre suffisant de calories pour mener un style de vie modéré, c’est en réalité plus d’une personne sur trois dans le monde et près d’une personne sur deux dans les pays en développement qui souffre plus généralement de la faim, c’est-à-dire qu’elle ne bénéficie pas d’une alimentation qui lui apporte les nutriments suffisants pour mener une vie active et saine. Enfin, tertio, éradiquer la faim dans le monde et garantir le droit à l’alimentation nécessitent de redoubler d’efforts pour soutenir l’agriculture familiale durable et garantir aux paysans l’accès à la terre, aux intrants et à un revenu suffisamment rémunérateur.

    Le paradoxe du système alimentaire mondial est en effet que ce sont ceux qui cultivent qui représentent la majorité de ceux qui meurent de faim. La solution pour éradiquer la faim dans le monde n’est donc pas de développer l’agro-industrie et les OGM, car cela aurait pour effet de rendre les paysans du Sud encore plus vulnérables envers la concurrence déloyale et les produits brevetés des firmes agroalimentaires, tout en exacerbant les problèmes environnementaux. La solution implique au contraire de soutenir une agriculture permettant d’accroître la productivité agricole tout en préservant la biodiversité et en réduisant la dépendance des agriculteurs envers les intrants. C’est ainsi par des politiques publiques adéquates, et non par la modification des modes de calcul des statistiques de la faim, que l’on pourra espérer garantir à terme le droit à l’alimentation.

    #fao #grand_manitou_de_la_stat #faim #pauvreté #agrobusiness

    • Toutefois, deux nuances de taille viennent sérieusement assombrir ce tableau. D’une part, si la faim dans le monde est en baisse, c()’est que suite à une modification par la FAO du mode de calcul pour estimer l’évolution du taux de malnutrition depuis 1990 (…) plutôt qu’une hausse continue du nombre de malnutris depuis 1995, passant selon l’ancien mode de calcul de moins de 800 millions de personnes souffrant de malnutrition en 1995 à un milliard en 2011, on est subitement passé à une tendance inverse et nettement plus favorable, avec une baisse de 17% de la malnutrition mondiale entre 1990 et 2013 !
      D’autre part, et plus fondamentalement, le chiffre de 842 millions de personnes communiqué par la FAO et relayé par les médias n’est en fait que la fourchette basse de statistiques estimées à trois niveaux. En effet, la FAO a calculé les statistiques de la faim selon des styles de vie « modérés », « normaux » et « intenses ». Or le chiffre de 842 millions concerne le nombre de personnes souffrant de la faim selon un style de vie « modéré »,(…) Quand on sait que la majorité des personnes malnutries sont des paysans ruraux du Sud qui travaillent à la main dans des conditions climatiques difficiles et sans arriver à vivre décemment de leur production, il n’est pas exagéré de conclure que leur mode de vie est davantage « intense » que « modéré ».

  • FAO Issues Avian Flu Warning
    http://www.voanews.com/content/fao-bird-flu-17sept13/1751216.html

    Avian flu continues to pose serious health threats to both human and animal health, especially as the flu season approaches. That’s the warning issued Monday by the U.N. Food and Agriculture Organization.

    Listen to De Capua report on avian flu

    The FAO is calling on the international community to be vigilant for any signs of H5N1 and the new H7N9 avian flu. The former has been around for years, but H7N9 was first reported in China only last April. About 130 human infections were confirmed. Many of those patients had reported contact with poultry. Most had severe respiratory illness. Forty-four people died.

    FAO senior animal health officer Ian Douglas saID timing of the warning is important.

    “We’ve had over a decade of experience with H5N1 avian influenza virus and generally speaking we’ve seen this pattern of increase of incidence of the disease with the coming of cooler weather following summer. The experience with H7N9 version of avian influenza virus is much more limited. But whilst the number of human cases of that infection have declined, there is the possibility that it could reemerge and become a more prevalent infection.”

    While both strains can jump from poultry to humans, there is a difference between the two.

    Douglas said, “The difference perhaps is significant in so far as H7N9 has not been observed to cause much of clinical disease in poultry. And this constitutes a much great challenge because it’s not immediately obvious where the birds are infected and therefore, of course, the root of transmission to humans is somewhat more concealed.”

    The lack of clinical signs makes is difficult to detect.

    Health officials are very concerned that avian flu viruses might mutate and allow infections between people, not just between people and poultry. But is there any evidence, so far, that human to human transmission has occurred?

    “There have been some suggestions,” he said, “of clusters where with very close contact that might have been the case. But of course the possibilities exist for a common exposure to an animal source. Avian influenza viruses can survive for some time outside of the bird or human host and contamination of the environment, at least for a reasonably short period of time, is possible.”

    Douglas said that avian influenza viruses have the potential to produce a pandemic of human infection.

    “In the case of H5N1, fairly rapidly. Over 60 countries in the world reported some cases occurring either in domestic or wild birds. That number is much reduced. Today, however, the infections remain endemic from Egypt across South and Southeast Asia and somewhat entrenched in those populations.”

    He said it’s not clear whether H7N9 would behave the same way, adding there’s much to learn about the virus.

    Established control methods involve culling — and vaccinations in the case of the H5N1 virus. But the response must also include tracking where the birds came from and their intended destinations – and ensure that poultry markets adhere to sanitation guidelines.

    #H5N1
    #H7N9
    #U.N. Food and Agriculture Organization
    #China
    #FAO

  • L’#obésité au #Mexique provoquée par #Coca-Cola et consorts

    Publié en juillet, un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (#FAO) révèle que le taux d’obésité des Mexicains (32,8 %) dépasse désormais celui des Américains (31,8 %), même si, selon l’organisme onusien, la proportion d’obèses au Koweït (42,8 %) ou en Arabie saoudite (35,2 %) reste supérieure. « Mais si l’on ajoute les personnes en surpoids, le Mexique est sans doute numéro un mondial », s’alarme Abelardo Avila, chercheur à l’Institut mexicain de santé et de nutrition.
    Le phénomène touche aussi les #enfants, dont un tiers sont victimes de surcharge pondérale, et l’obésité infantile a triplé en dix ans. Pour M. Avila, « cette épidémie est due à l’offensive mercantile menée par les industries alimentaires, Coca-Cola en tête ». Car la compagnie vend ses sodas jusque dans les écoles. Au point qu’en mars Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, a dénoncé une « Coca-colisation » du pays. Selon lui, l’Accord de libre-échange nord-américain (#Alena), en vigueur depuis 1994 entre le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, a dopé l’importation de produits trop riches en cholestérol, en graisses saturées ou en sucre.

    http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/23/la-coca-colisation-nuit-gravement-a-la-sante_3464736_1616923.html

  • Farm 432: The handy kitchen appliance that breeds fly larva for protein
    http://www.gizmag.com/farm-432-fly-larva-food/28509

    Flies are usually considered unwelcome guests in the kitchen, but one industrial designer is aiming to turn them into a renewable food source. Katharina Unger’s Farm 432 concept is a fly-breeding device for home use that continually collects fly larva as a protein source for less squeamish diners. As unappetizing as it may sound, the designer hopes that convincing the Western world to add insects to its diet could help increase the planet’s overall food supply.

    #entomophagie #mouches #bouffe #alimentation

  • Analyse : la stratégie de la fin du pétrole | Yovan Menkevick
    http://reflets.info/analyse-la-strategie-de-la-fin-du-petrole

    Chacun connaît le discours univoque qui condamne le pétrole : polluant de l’air (réchauffement climatique), de l’eau (marées noires), du sol (contamination des sous-sols), source de conflits, épuisable, sale, etc… La liste des tares est longue à propos du pétrole, à juste titre. Ces problème sont réels. Mais si l’on prend un peu de recul, que l’on ne regarde pas que les problèmes, que l’on accepte de sortir du discours uniquement négatif, qu’en ressort-il ? L’honnêteté intellectuelle peut-elle s’accorder d’un discours à charge contre le pétrole, en opposition frontale avec la réalité du monde, de son évolution et des progrès incontestables qui sont survenus en moins de deux siècles par le biais de cette ressource ? Et surtout, de ce qui risque de le remplacer ? La civilisation du pétrole Si un saut « quasi quantique » de l’humanité s’est effectué au cours de son histoire, c’est avec l’apparition du pétrole et de son utilisation industrielle. L’or noir est connu depuis l’antiquité, mais jusqu’au 19 siècle, il n’a jamais trouvé d’application importante. La conjonction de l’invention de l’électricité et de l’utilisation du pétrole raffiné comme source de carburant des premiers moteurs à explosion, ainsi qu’ensuite de la matière plastique (et d’autres dérivés), sont (...)

    #A_la_Une #Economie #Monde #agro-carburants #changement_climatique #civilisation_de_l'atome #Crise_économique #Ecologie #FAO #GIEC #guerre_énergétique #Pétrole #saut_quantique #transition_énergétique

  • L’accaparement de #terres : En #Amérique_latine, il y a effectivement de l’accaparement de terres.
    http://www.grain.org/fr/article/entries/4504-l-accaparement-de-terres-en-amerique-latine-il-y-a-effectivement-de-l-ac

    Les 120 membres de mouvements et d’organisations sociales d’Amérique latine et des Caraïbes qui se sont rassemblés à Buenos Aires du 22 au 25 mars dans le cadre de la IIIe Conférence spéciale pour la souveraineté alimentaire (antérieure à la 32e Conférence régionale de la FAO — Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) ont émis la Déclaration de Buenos Aires, dans laquelle ils questionnent la position adoptée par la FAO en ce qui a trait à l’accaparement de terres en Amérique latine.

    Cette conférence a été organisée par le CIP [1], soit le Comité international de planification pour la souveraineté alimentaire. Pendant 4 jours, plus de 100 organisations sociales provenant de plus de 20 pays d’Amérique latine ont débattu des problématiques les plus pressantes dans le continent, ainsi que de leurs propositions politiques et solutions possibles en faveur de la souveraineté alimentaire.

    La problématique de la terre a pris une place primordiale dans tous les débats. Celle de l’accaparement des terres s’est avérée l’une des principales barrières au développement de la souveraineté alimentaire.

    C’est pour cette raison que la présentation de la #FAO, qui soulignait de récentes études sur l’accaparement de terres où l’on décrit le phénomène du land grabbing comme en étant à ses débuts et se limitant seulement à deux grands pays, soit l’Argentine et le Brésil, a alarmé les participants. Il a même suscité d’importants questionnements sur la position de la FAO dans le document final.

    • En effet, le bureau régional de la FAO en Amérique latine considère qu’on ne peut pas parler d’accaparement de terres lorsqu’il s’agit d’investisseurs privés. Selon la FAO, il ne peut y avoir accaparement que lorsqu’un investisseur souverain (d’État) y est impliqué.

      Dans ce sens, nous rejetons également la définition de ‘forêts’ établie par la FAO, car elle encourage l’accaparement de terres pour y établir de vastes monocultures. Permettre de les définir comme des ‘forêts’ ne fait que légitimer la monoculture à l’échelle industrielle, responsable des innombrables effets négatifs, incluant l’expulsion des communautés paysannes et autochtones. »

  • Un accord international pour encadrer la course à la terre
    http://farmlandgrab.org/post/view/20483

    C’est un signal fort », se félicitait, en fin de semaine dernière, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les cent vingt-quatre pays membres du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), instance hébergée par la FAO, ont adopté, vendredi à Rome, le premier accord international destiné à encadrer l’achat et la location de terres à grande échelle. « Après deux ans de consultations et une année de négociations, rythmées par la réticence initiale du groupe africain - l’Union africaine avait déjà son propre texte -, l’extrême sensibilité des pays d’Amérique latine - où la question foncière est souvent un enjeu électoral -et la discrétion de la Chine [premier acquéreur de terres, NDLR], on a enfin abouti », se réjouissait un négociateur.

    Les directives sont toutefois « volontaires », les Etats ne sont donc pas contraints de les respecter. « La Chine, les pays du Moyen et du Proche-Orient peuvent considérer qu’ils ne sont pas concernés par cet accord international non contraignant, juge un proche des négociations. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a pu obtenir leur aval. Le texte est pourtant une arme aux mains des défenseurs des droits. Un juge pourra par exemple s’en prévaloir dans un procès portant sur des questions foncières. »

    La FAO encadre l’achat de terres dans les pays pauvres
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/11/la-fao-encadre-l-achat-de-terres-dans-les-pays-pauvres_1699864_3244.html

    Le comité de sécurité alimentaire mondiale de la #FAO a adopté vendredi 11 mai un document visant à encadrer l’achat de terres à travers le monde. C’est une première, saluée par les ONG, qui regrettent toutefois que ces mesures ne soient pas contraignantes et que le texte occulte les ressources en eau.

    Adoption des directives mondiales sur les régimes fonciers
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/142613/icode

    #terres #droit_foncier #agriculture

  • Comment partager le gâteau de la terre
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/fc5c303e-f8f8-11e0-a3d8-a1c3dd37f049|0

    Ces négociations-là, menées sous l’impulsion du Comité de la sécurité alimentaire mondiale, ont été peu médiatisées. Et pourtant elles sont d’une importance cruciale puisqu’elles vont influencer le sort de centaines de millions de personnes dans les pays en développement. Les Etats membres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (#FAO) ont discuté toute la semaine dernière d’un projet de directives concernant la propriété de la terre dans le monde face à la globalisation du marché foncier. Faute d’avoir abouti, ils vont poursuivre l’exercice ces prochains temps afin de dessiner le meilleur modus vivendi possible entre les puissants investisseurs désireux de se procurer des terres partout sur la planète, les Etats souvent pauvres abritant ces surfaces et les communautés locales.

    #terres #agriculture #alimentation