• Argentine : la ministre de la « sécurité de la nation » publie un communiqué de presse sur X indiquant les quatre forces fédérales de l’État interviendraient dans les situations de blocage de routes, de barrages routiers ou de manifestations qui empêchent la circulation des citoyens, conformément à un nouveau protocole de sécurité.
    https://twitter.com/PatoBullrich/status/1735435821086343528

    COMUNICADO DE PRENSA
    SIN LIBERTAD NO HAY ORDEN Y SIN ORDEN NO HAY PROGRESO

    Ciudad de Buenos Aires, 14 de diciembre de 2023.- Presentamos el protocolo para garantizar el orden público frente a los cortes, piquetes y bloqueos que impiden a los argentinos vivir en paz.

    Por instrucción del presidente de la nación y con la firme convicción de hacer cumplir la ley a rajatabla y de cuidar a quienes nos cuidan, resolvemos lo siguiente:
    1. Que las 4 fuerzas federales intervendrán frente a cortes, piquetes o bloqueos, ya sean parciales o totales. La ley no se cumple a medias: se cumple o no se cumple.
    2. Las fuerzas podrán intervenir sin orden judicial, como lo determina el artículo 194 del Código Penal para los delitos en flagrancia.
    3. No se tomará en cuenta que hayan vías alternativas al tránsito o la circulación. Si se corta la vía principal, se libera la vía principal.
    4. Se actuará hasta dejar totalmente liberado el espacio de circulación.
    5. Para llevar a cabo estas medidas, las fuerzas emplearán la mínima fuerza necesaria y suficiente y será graduada en proporción a la resistencia.
    6. Serán identificados los autores, cómplices e instigadores de este tipo de delito.
    7. También se identificarán a los vehículos utilizados para registrar una infracción administrativa y/o penal.
    8. Los datos de las autores, complices, partícipes, instigadores y organizadores serán remitidos a las autoridades de aplicación correspondientes.
    9. También se dará aviso al juez competente en caso de daño ambiental. Por ejemplo: la quema de cubiertas.
    10. En el caso de participación de niños y adolescentes se dará aviso a la autoridad competente de la protección de los mismos y se procederá a sancionar a aquellos que lleven niños a los piquetes.
    11. Los costos vinculados a los operativos de seguridad serán cubiertos por las organizaciones o individuos responsables. En caso de tratarse de extranjeros con residencia provisoria, se mandará la información a la Dirección Nacional de Migraciones.
    12. Se creará un registro de las organizaciones que participan en este tipo de hechos.

    El que las hace, las paga.
    Ministerio de Seguridad de la Nación Argentina

  • Jean Vioulac, « Une spirale d’auto-destruction », 2022

    https://legrandcontinent.eu/fr/2022/06/25/une-spirale-dauto-destruction

    Pour être invisible et insensible, cette puissance de production se manifeste cependant : dans l’échange de ses produits. L’échange opère en effet la réduction des qualités particulières concrètes de produits différents à une quantité universelle abstraite et homogène, il met entre parenthèses l’utilité des produits, qui définit tel objet par son rapport à tel besoin de tel sujet, au profit d’une valeur qui vaut pour tous, il manifeste ainsi ce que Marx nomme « objectivité-de-valeur » (Wertgegenständlichkeit), précisant dès les premières pages du Capital que, « à l’opposé complet de l’épaisse objectivité sensible des denrées matérielles, il n’entre pas le moindre atome de matière naturelle dans leur objectivité-de-valeur ». (...)

    En tant qu’entité formelle et idéelle, en tant que pure abstraction, la valeur est évanescente et insaisissable, et même fantomatique : elle est, dit Marx, « l’objectivité spectrale » (gespenstige Gegenständlichkeit) de l’objet : elle ne devient tangible et disponible que dans la monnaie, qui matérialise son universalité abstraite dans un petit objet particulier et concret. Si donc la puissance d’abstraction se manifeste dans la valeur, elle s’autonomise dans la monnaie, qui cristallise ainsi l’essence de la communauté dans un objet aussitôt devenu fétiche.

    (...)

    Le marxisme a ainsi le plus souvent réduit le capitalisme à la domination de la bourgeoisie. Il suffit certes d’ouvrir les yeux pour constater que l’économie contemporaine est caractérisée par une exploitation massive et qu’elle instaure des inégalités sociales obscènes au sommet desquelles se reproduit une caste prédatrice irresponsable bénéficiant de tous les privilèges de l’impunité (...) Mais précisément : les rapports sociaux d’exploitation sont aussi anciens que l’Histoire elle-même : ils datent de la Révolution néolithique (...)
    La révolution théorique opérée par Marx découvre ainsi dans la monnaie un concept ontologique fondamental : c’est sur ces bases qu’il convient d’analyser la Révolution industrielle, caractérisée par un renversement total du statut de la monnaie, qui n’est plus moyen de l’échange mais son principe et sa fin. L’originalité de l’économie industrielle est en effet de produire directement pour le marché, c’est-à-dire pour vendre et pour l’argent qui sera retiré de la vente : le processus est initié par une quantité de valeur, cette quantité de valeur est investie, cet investissement n’est qu’un moyen destiné à accroître sa quantité. Quand la valeur est principe et fin du processus, quand elle « se prend comme point de départ en tant que sujet actif (als dem aktiven Subjekt) et se rapporte à elle-même comme valeur s’augmentant elle-même », elle est Capital, et c’est l’acquis décisif du travail de Marx, qui définit le Capital comme « valeur se valorisant elle-même ». La question « Qu’est-ce que le Capital ? » reçoit ainsi une réponse claire : le Capital est « l’autovalorisation de la valeur » (die Selbstverwertung des Werts), processus d’auto-accroissement d’une quantité abstraite, qui à ce titre ne connaît aucune limite et s’élargit constamment en spirale.

    Le marxisme a ainsi le plus souvent réduit le capitalisme à la domination de la bourgeoisie. Il suffit certes d’ouvrir les yeux pour constater que l’économie contemporaine est caractérisée par une exploitation massive et qu’elle instaure des inégalités sociales obscènes au sommet desquelles se reproduit une caste prédatrice irresponsable bénéficiant de tous les privilèges de l’impunité (...) Mais précisément : les rapports sociaux d’exploitation sont aussi anciens que l’Histoire elle-même : ils datent de la Révolution néolithique ; traiter les problèmes de l’exploitation ou des inégalités sociales aujourd’hui, c’est aborder des problèmes qui se posaient tel quels dans la France de Philippe Auguste et la Rome de Tibère, ou dans l’Égypte de Khéops quand la monnaie n’existait même pas, c’est n’aborder ni la question du Capital ni celle de la Révolution industrielle.

    Or si celle-ci est authentiquement révolutionnaire, c’est qu’elle inaugure un nouveau régime ontologique en instituant un nouveau fondement : non pas une classe sociale d’hommes en chair et en os, mais l’entité idéelle et abstraite, formelle et numérique de la valeur.

    (...)

    L’unité du capitalisme, du mathématisme et du machinisme est devenu manifeste à la fin du XXe siècle avec l’avènement de l’informatique par laquelle le code (abstrait) acquiert le pouvoir de piloter des dispositifs (concrets) en même temps qu’il fournit à ces dispositifs leur autonomie de fonctionnement : ce qui a conduit à la mise en place d’une Machinerie planétaire interconnectée et autorégulée entièrement déterminée par le numérique, à laquelle sont délégués sans cesse plus de tâche et de fonctions — de mémoire, de calcul, de surveillance, d’organisation, d’anticipation, de décision —, qui déploie une puissance toujours plus grande d’abstraction, de dématérialisation, de formalisation, d’informatisation et de numérisation, où la monnaie elle-même a rompu avec la matérialité pour devenir numérique, jeu d’écriture informatique qui procure à l’idéalité de la valeur le mode d’être qui lui est adéquat, et qui soumet les sociétés à une régulation algorithmique qui tend à disqualifier la juridiction politique.

    Notre époque est ainsi caractérisée par la domination de l’Universel-Abstrait sur les particularités concrètes, de l’idéalité formelle sur la réalité matérielle, de l’objectivité pure sur les sujets en chair et en os. C’est précisément en quoi il y a authentique Révolution, qui destitue la communauté des sujets de son statut de fondement pour l’assujettir à un système des objets lui-même fondé sur l’idéalité pure autofondée de la valeur : en régime capitaliste, constate Marx, « le rapport du sujet et de l’objet est inversé », le capitalisme se définit par « l’inversion du sujet et de l’objet », et c’est cette inversion qui définit la Révolution industrielle. Le capitalisme n’est plus fondé sur l’exploitation de l’homme par l’homme mais sur l’aliénation de la subjectivité dans l’objectivité, aliénation réelle qui transfère l’essence originairement subjective de l’homme dans le système des objets, et procure à l’objet le statut de sujet : le capitalisme se caractérise, conclut Marx, par « la subjectivisation des choses et la chosification des sujets. »

    Le problème du capitalisme n’est donc pas du tout celui de la domination de la bourgeoisie. Serait-ce le cas qu’il n’y aurait pas lieu de s’alarmer, il n’y aurait là rien de nouveau puisque la société de classes et les rapports sociaux d’exploitation apparaissent avec la Révolution néolithique et ont caractérisé toutes les sociétés historiques depuis lors. De ce point de vue, il y a même du progrès : la domination des bourgeois est largement préférable à celle des curés et des ayatollahs, l’actualité récente le montre tragiquement, elle montre aussi tout le prix qu’il faut accorder aux “libertés bourgeoises” et aux institutions qui nous les garantissent. Le problème du capitalisme est celui de l’avènement de « l’instance de domination » (das Übergreifende) qu’est l’unité numérique autonomisée, devenue seul gouvernail et principe universel de gouvernement : en grec κυϐέρνησις, mot à partir duquel Norbert Wiener a créé à la fin des années 1940 le concept de cybernétique. Il est possible de définir le régime ontologique inauguré par la Révolution industrielle par la cybernétique, compris comme hégémonie totalitaire du numérique, qui rompt avec l’objectivisme — où tout est objet pour un sujet — au profit d’un numérisme — où tout est data pour un calcul — : ainsi l’anthropogenèse caractéristique de la Préhistoire et l’anthropisation caractéristique de l’Histoire sont-elles dépassées par un processus de cybernétisation qui laisse pressentit l’avènement de celui que Henri Lefebvre dans les années 1960 avait nommé le cybernanthrope.

    Un tel événement reste inaccessible au grossier bon sens, inaccessible également aux sciences positives, il ne peut être saisi que par la philosophie. (...)

    (...) En tant qu’il a pour finalité l’abstraction, le capitalisme n’est pas un mode de production : c’est un mode de destruction, dans une spirale dont chaque nouvelle rotation élargit le champ de dévastation. Il ne produit qu’une chose : l’entité abstraite de la valeur, tout le reste est moyen, destiné à être englouti dans la cornue du marché pour en retirer le même sublimé identique ; tout produit concret est voué à l’obsolescence, toute marchandise est déchet en sursis. Dès 1867 Marx caractérisait le capitalisme par un « processus de destruction » (Zerstörungsprozeß), thèse alors inaudible dans un contexte dominé par l’idéologie bourgeoise du progrès qui ne fut jamais qu’une sécularisation de la doctrine théologique de la providence, mais l’Histoire depuis lors n’a fait que confirmer : inauguré par la Première Guerre mondiale, mobilisation totale pour la destruction totale qui a imposé à des millions d’hommes de se sacrifier pour rien et pour rien d’autre que ce rien, le XXe siècle a déchaîné une logique destructrice qui en ce début de XXIe siècle entame sa phase finale : le Global Assessment Report 2022 publié le 26 avril dernier par le Bureau des Nations Unies pour la Réduction des Risques de Catastrophe affirme que « l’humanité est entrée dans une spirale d’auto-destruction » (a spiral of self-destruction).

    (...)

    Mais si la spirale d’autodestruction qui menace aujourd’hui l’humanité n’est autre que le plein déploiement de la spirale d’autovalorisation qui définit le Capital, alors la Révolution destinée à nous en sauver est celle que Marx a voulu préparer. Le capitalisme est authentiquement révolutionnaire en ce qu’il inverse les rapports des sujets et des objets, du concret et de l’abstrait, et destitue la communauté de son statut de fondement pour la soumettre à l’objectivité dont il déchaîne la puissance d’abstraction : d’où la nécessité d’une autre Révolution destinée à destituer le Capital de son statut de sujet pour instituer la communauté humaine en fondement réel. Et conscient de l’être : avec la Révolution néolithique la communauté humaine s’institue en fondement, sans jamais se savoir comme telle puisqu’elle a d’emblée saisi sa propre puissance comme une entité étrangère qu’elle a nommé Dieu et à laquelle elle s’est soumise. Notre époque est alors crise en ce qu’elle nous place face à l’alternative : passer de l’aliénation formelle à l’Un (la religion) à l’aliénation réelle (la cybernétique), ou bien surmonter définitivement toute aliénation pour ouvrir au « vrai royaume de la liberté » (das wahre Reich der Freiheit).

    C’est ainsi que se définit la Révolution communiste, qui n’est autre que la réappropriation par la communauté des sujets de son essence aliénée dans l’objectivité. Elle ne saurait donc se réduire au remplacement de la bourgeoisie par le prolétariat comme classe dominante : le danger est inhérent à un dispositif machinique planétaire dont la logique est celle de la destruction, que ce dispositif soit géré par les uns ou par les autres ne changerait rien à sa destructivité, ce dispositif n’est de toute façon et par principe géré que par des technocrates qui ne sont pas ses maîtres mais ses servants. Marx répète ainsi que bourgeois et prolétaires sont pareillement aliénés, pareillement soumis au Capital qui est l’unique « sujet dominant » (übergreifende Subjekt) : l’enjeu de la Révolution n’est pas de libérer le prolétariat de la domination de la bourgoisie, mais de libérer la communauté humaine tout entière de son assujettissement cybernétique à la Machinerie capitaliste et sa spirale de destruction. La bourgeoisie n’occupe aucune position de maîtrise : tout au contraire, selon une formule frappante du Manifeste du parti communiste, elle « ressemble au sorcier qui ne sait plus dominer les puissances infernales qu’il a invoquées », elle est « l’agent veule et sans résistance » du Capital. C’est alors précisément ce qui la distingue du prolétariat. Si bourgeois et prolétaires sont pareillement soumis au Capital, cette soumission prend en effet deux formes opposées : les bourgeois jouissent de leur aliénation, les prolétaires en souffrent, la prolétarisation crée alors une classe lucide sur les dangers du capitalisme qui a toutes les raisons de le renverser, alors que la condition des bourgeois les installe dans la suffisance et le déni, et la volonté de ne rien changer. La différence essentielle entre bourgeois et prolétaires n’est pas celle qui existe entre maîtres et serviteurs, mais celle qu’il y a entre collabos et résistants, deux rapports antagoniques à une même puissance de domination.

    D’où la légitimité et la nécessité des luttes sociales qui résistent pied à pied aux mesures collaborationnistes de ceux qui œuvrent à la croissance et ne sont en cela rien d’autres que les fonctionnaires de la destruction : mais la Résistance n’est pas la Révolution. Les stratégies qui en sont restées au niveau étroit des rapports de classes sans prendre en vue le fonctionnement du dispositif dont ces classes ne sont que des fonctions n’ont jamais déclenché aucune Révolution : elles ont déclenché des guerres civiles et mis en œuvre des politiques d’Épuration, et ce sans rien changer en quoi que ce soit à la logique destructive d’un dispositif industriel dont elles n’ont fait que déchaîner la puissance — caractéristique du bolchevisme dans tous ses avatars, qui tout au long du XXe siècle a fait de la Révolution une force supplétive de la destruction. Tragédie du destin de Marx, et tragédie inévitable : le niveau d’analyse du Capital, comparable à celui du Sophiste, de la Critique de la raison pure et de la Phénoménologie de l’Esprit, le destine à des universitaires, à ceux qu’Antonio Gramsci nommait les « fonctionnaires de la superstructure », qui ne peuvent qu’y opposer une fin de non recevoir, son propos, la critique radicale et le renversement de cette superstructure, le destine à des exploités que leur exploitation a dépossédé des moyens de le lire. Aporie de la philosophie aujourd’hui : l’événement en cours est d’une complexité inouïe, la philosophie est nécessaire pour le penser, mais elle ne peut alors que proposer des analyses âpres, difficiles et complexes, qui, réduites à des idées simples, ne peuvent que conduire à des catastrophes.

    Il faut alors — à l’heure où l’on écrit ces lignes — prendre acte de l’échec de la Révolution. Marx au XIXe siècle avait vu au cœur du capitalisme une spirale de paupérisation et de prolétarisation dont la logique devait produire une masse toujours plus grande de résistants, menant ainsi le système au point de bascule où se produit le « renversement historique » (die geschichtliche Umkehr) qui définit la Révolution : le prolétariat avait ainsi pour mission de se constituer en communauté et de s’instituer en sujet en lieu et place du Capital. Mais le XXe siècle s’est inauguré en juillet 1914 par le renoncement de l’Internationale à imposer la paix par l’union européenne des travailleurs qui les a réduit au rang de matière première d’un processus de destruction caractérisé par la production d’une masse toujours plus grande de cadavres, de mutilés et de traumatisés, il s’est continué avec la société de consommation qui a permis d’éradiquer toute opposition au capitalisme par la production d’une masse toujours plus grande de consommateurs, lesquels, bien loin d’être résistants, se font militants du consumérisme, il s’est poursuivi avec la société du spectacle, production d’une masse toujours plus grande de spectateurs captivés et ainsi maintenus en captivité. Marx fondait son espoir révolutionnaire sur une spirale de désaliénation : c’est l’inverse qui s’est produit ; la puissance d’aliénation que le dispositif déploie par l’intermédiaire de ses écrans est même parvenu à numériser la socialité même et remodèle sous nos yeux des générations sur laquelle les institutions éducatives n’ont plus aucune prise. Bien loin d’être révolutionnaire, l’antagonisme au dispositif capitaliste prend alors aujourd’hui dans les populations exploitées la forme réactionnaire d’un retour à la théologie politique médiévale : refuge dans la fantasmagorie religieuse par quoi l’aliénation réelle à l’Un est catastrophiquement redoublée par l’aliénation formelle, volonté fanatique d’illusion et de soumission qui est pure et simple capitulation. La « spirale d’auto-destruction » tourne à plein régime cependant, il fait chaud et de plus en plus chaud, le désert croît, l’air est irrespirable, les forêts sont en flammes et les vivants agonisent : le point de bascule imminent aujourd’hui n’est pas celui qui enclencherait la Révolution, c’est le tipping point par lequel les climatologues désignent l’emballement irrémédiable du système climatique mondial. Mais il y a bien là auto-destruction, et c’est ce que le concept d’Anthropocène nous impose d’assumer : cette puissance du négatif, c’est la nôtre, à nous, les néguanthropes, la catastrophe en cours n’est pas hétérogène, elle est le déchaînement illimité d’une négativité qui nous définit en notre essence, négativité que l’alchimie de la Révolution aurait eu pour mission de transmuer en liberté. La lucidité conduit ainsi en dernière instance à concevoir l’apparition même de l’homme au sein de la nature comme déferlement anarchique d’une puissance de négation, un accident, un déraillement, une aberration : une catastrophe. Une telle lucidité paraît monstrueuse, impossible, insoutenable, elle fut celle de Paul Valéry, qui dans une conférence intitulée Le Bilan de l’intelligence avait envisagé cette hypothèse dès 1935 : « Toute l’histoire humaine, en tant qu’elle manifeste la pensée, n’aura peut-être été que l’effet d’une sorte de crise, d’une poussée aberrante, comparable à quelqu’une de ces brusques variations qui s’observent dans la nature et qui disparaissent aussi bizarrement qu’elles sont venues. Il y a eu des espèces instables, et des monstruosités de dimensions, de puissances, de complication, qui n’ont pas duré. Qui sait si toute notre culture n’est pas une hypertrophie, un écart, un développement insoutenable, qu’une ou deux centaines de siècles auront suffit pour épuiser ? »

    #révolution #monnaie

    • Un texte plus court de Vioulac vient de paraître sur lundimatin, abordant la question de la révolution fasciste à la fin (mais ne fait que l’effleurer, dommage)

      https://lundi.am/Revolution-et-Destruction-l-obstacle-fasciste

      Voilà la partie concernant le fascisme :

      Pasolini définit alors le capitalisme comme un totalitarisme, et le consumérisme comme un fascisme.

      Le fascisme se caractérise par la fusion des hommes dans une masse indifférenciée, leur réduction à leurs instincts et à leur pulsionnalité, pour ensuite mobiliser et utiliser cette puissance. Les fascismes militaristes des années 1920-1930 définissaient la masse sur des bases nationales, ethniques ou raciales, la fanatisaient par le culte du chef, et mobilisaient sa puissance dans un cadre militaire. Mais il y a aussi un fascisme consumériste qui consiste à fondre les hommes dans une masse de consommateurs, à les réduire à leurs pulsions d’achat et à leur convoitise, à les fanatiser par le fétichisme des marques, ou d’équipes sportives, puis à mobiliser cette masse par la propagande publicitaire pour écluser la surproduction. Le consommariat est l’armée des fantassins de la consommation.

      Parler de fascisme aujourd’hui, c’est donc d’abord constater que le fascisme domine, sous la forme d’un fascisme bovin, ou porcin (« vivre et penser comme des porcs », disait Gilles Châtelet), celui des troupeaux de consommateurs, de spectateurs, de cybernautes et de touristes, fascisme certes pacifique, mais qui supprime la ressource révolutionnaire qu’était pour Marx la croissance du prolétariat : le consommariat est caractérisé par la servitude volontaire et l’aliénation volontaire, et par la passivité du spectateur connecté H24 au dispositif cybernétique.

      La question serait alors d’identifier des processus révolutionnaires au sein de ces sociétés massifiées. Mais, parmi ceux qui s’opposent à la domination du capitalisme, les mouvements dominants à l’échelle mondiale prennent eux-mêmes aujourd’hui des formes fascisantes, caractérisées par la volonté de refonder les peuples sur des bases nationales ou ethniques, dans le fantasme d’un retour à l’État-nation moderne, voire de les refonder sur des bases religieuses, dans le fantasme d’un retour à la théologie politique médiévale. Le fascisme est ainsi le principal obstacle à la révolution qu’appelle notre temps.

      Le fascisme n’est pas un simple phénomène historique daté. Il est lié à la révolution industrielle, définie par la mobilisation totale des hommes et des peuples au service du dispositif de production, et leur massification, qui les réduit au rang de ressource au même titre que n’importe quel cheptel bovin. Le nazisme a mené à son terme cette biologisation des peuples, constitués en masse organique dont il s’agissait de déchaîner la puissance, mais la généralisation de ce que Foucault a appelé le « bio-pouvoir » montre que cette grégarisation des peuples est un mouvement de fond.

      La révolution capitaliste est inversion, l’humanité n’est plus « maître et possesseur de la nature », elle n’est plus que matière première d’un dispositif qui la naturalise et finalement la réduit au rang de ressource naturelle parmi d’autres. Le concept d’Anthropocène qui s’est imposé depuis une vingtaine d’années est la reconnaissance de ce nouveau statut : l’Anthropocène désigne l’époque en laquelle l’humanité est elle-même devenue une force géologique. La révolution est urgente, mais elle ne relève en rien de ce qui s’est appelé ou prétendu tel dans les siècles passés, parce qu’elle ne relève plus, ou en tout cas plus seulement, d’une politique : il ne s’agit plus d’assumer, à l’échelle des temps historiques, la responsabilité de la vie collective d’un peuple, mais, à l’échelle des temps géologiques, d’assumer le devenir du système-terre, et d’être ainsi « chargé de l’humanité, des animaux même » (Rimbaud).

      Personne ne peut prétendre aujourd’hui savoir exactement comment une telle révolution peut advenir. Il y a néanmoins une certitude : ça urge.

      #révolution #fascisme

  • Crépol : des policiers auraient livré la liste des suspects et de leurs proches aux militants d’#extrême_droite - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/politique/canard-enchaine/crepol-des-policiers-auraient-livre-la-liste-des-suspects-et-de-leurs-proch

    Selon des révélations du « Canard enchaîné », le parquet de Valence mène l’enquête sur les fuites au sein de la police, dont des agents auraient livré à des militants d’extrême droite, pressés d’en découdre, la liste détaillée des suspects impliqués dans la mort de Thomas, à Crépol. Des faits qui révèlent la porosité entre #police et extrême droite.

  • Ecco quello che hanno fatto davvero gli italiani “brava gente”

    In un libro denso di testimonianze e documenti, #Eric_Gobetti con “I carnefici del duce” ripercorre attraverso alcune biografie i crimini dei militari fascisti in Libia, Etiopia e nei Balcani, smascherando una narrazione pubblica che ha distorto i fatti in una mistificazione imperdonabile e vigliacca. E denuncia l’incapacità nazionale di assumersi le proprie responsabilità storiche, perpetuata con il rosario delle “giornate della memoria”. Ci fu però chi disse No.

    “I carnefici del duce” è un testo che attraverso alcune emblematiche biografie è capace di restituire in modo molto preciso e puntigliosamente documentato le caratteristiche di un’epoca e di un sistema di potere. Di esso si indagano le pratiche e le conseguenze nella penisola balcanica ma si dimostra come esso affondi le radici criminali nei territori coloniali di Libia ed Etiopia, attingendo linfa da una temperie culturale precedente, dove gerarchia, autoritarismo, nazionalismo, militarismo, razzismo, patriarcalismo informavano di sé lo Stato liberale e il primo anteguerra mondiale.

    Alla luce di tali paradigmi culturali che il Ventennio ha acuito con il culto e la pratica endemica dell’arbitrio e della violenza, le pagine che raccontano le presunte prodezze italiche demoliscono definitivamente l’immagine stereotipa degli “italiani brava gente”, una mistificazione imperdonabile e vigliacca che legittima la falsa coscienza del nostro Paese e delle sue classi dirigenti, tutte.

    Anche questo lavoro di Gobetti smaschera la scorciatoia autoassolutoria dell’Italia vittima dei propri feroci alleati, denuncia l’incapacità nazionale di assumere le proprie responsabilità storiche nella narrazione pubblica della memoria – anche attraverso il rosario delle “giornate della memoria” – e nell’ufficialità delle relazioni con i popoli violentati e avidamente occupati dall’Italia. Sì, perché l’imperialismo fascista, suggeriscono queste pagine, in modo diretto o indiretto, ha coinvolto tutta la popolazione del Paese, eccetto coloro che, nei modi più diversi, si sono consapevolmente opposti.

    Non si tratta di colpevolizzare le generazioni (soprattutto maschili) che ci hanno preceduto, afferma l’autore,­ ma di produrre verità: innanzitutto attraverso l’analisi storiografica, un’operazione ancora contestata, subissata da polemiche e a volte pure da minacce o punita con la preclusione da meritate carriere accademiche; poi assumendola come storia propria, riconoscendo responsabilità e chiedendo perdono, anche attraverso il ripudio netto di quel sistema di potere e dei suoi presunti valori. Diventando una democrazia matura.

    Invece, non solo persistono ambiguità, omissioni, false narrazioni ma l’ombra lunga di quella storia, attraverso tante biografie, si è proiettata nel secondo dopoguerra, decretandone non solo la radicale impunità ma l’affermarsi di carriere, attività e formazioni che hanno insanguinato le strade della penisola negli anni Settanta, minacciato e condizionato l’evolversi della nostra democrazia.

    Di un sistema di potere così organicamente strutturato – come quello che ha retto e alimentato l’imperialismo fascista – pervasivo nelle sue articolazioni sociali e culturali, il testo di Gobetti ­accanto alle voci dei criminali e a quelle delle loro vittime, fa emergere anche quelle di coloro che hanno detto no, scegliendo di opporsi e dimostra che, nonostante tutto, era comunque possibile fare una scelta, nelle forme e nelle modalità più diverse: dalla volontà di non congedarsi dal senso della pietà, al tentativo di rendere meno disumano il sopravvivere in un campo di concentramento; dalla denuncia degli abusi dei propri pari, alla scelta della Resistenza con gli internati di cui si era carcerieri, all’opzione netta per la lotta di Liberazione a fianco degli oppressi dal regime fascista, a qualunque latitudine si trovassero.

    È dunque possibile scegliere e fare la propria parte anche oggi, perché la comunità a cui apparteniamo si liberi dagli “elefanti nella stanza” – così li chiama Gobetti nell’introduzione al suo lavoro –­ cioè dai traumi irrisolti con cui ci si rifiuta di fare i conti, che impediscono di imparare dai propri sbagli e di diventare un popolo maturo, in grado di presentarsi con dignità di fronte alle altre nazioni, liberando dalla vergogna le generazioni che verranno e facendo in modo che esse non debbano più sperimentare le nefandezze e i crimini del fascismo, magari in abiti nuovi. È questo autentico amor di patria.

    “I carnefici del duce” – 192 pagine intense e scorrevolissime, nonostante il rigore della narrazione,­ è diviso in 6 capitoli, con un’introduzione che ben motiva questa nuova ricerca dell’autore, e un appassionato epilogo, che ne esprime l’alto significato civile.

    Le tappe che vengono scandite scoprono le radici storiche dell’ideologia e delle atrocità perpetrate nelle pratiche coloniali fasciste e pre-fasciste; illustrano la geopolitica italiana del Ventennio nei Balcani, l’occupazione fascista degli stessi fino a prospettarne le onde lunghe nelle guerre civili jugoslave degli anni Novanta del secolo scorso; descrivono la teoria e la pratica della repressione totale attuata durante l’occupazione, circostanziandone norme e regime d’impunità; evidenziano la stretta relazione tra la filosofia del regime e la mentalità delle alte gerarchie militari.


    Raccontano le forme e le ragioni dell’indebita appropriazione delle risorse locali e le terribili conseguenze che ne derivarono per le popolazioni, fino a indagare l’inferno, il fenomeno delle decine e decine di campi d’internamento italiani, di cui è emblematico quello di Arbe. Ciascun capitolo è arricchito da una testimonianza documentaria, significativa di quanto appena esposto. Impreziosiscono il testo, oltre ad un’infinità di note che giustificano quasi ogni passaggio – a riprova che nel lavoro storiografico rigore scientifico e passione civile possono e anzi debbono convivere – una bibliografia e una filmografia ragionata che offrono strumenti per l’approfondimento delle questioni trattate.

    https://www.patriaindipendente.it/terza-pagina/librarsi/ecco-quello-che-hanno-fatto-davvero-gli-italiani-brava-gente
    #Italiani_brava_gente #livre #Italie #colonialisme #fascisme #colonisation #Libye #Ethiopie #Balkans #contre-récit #mystification #responsabilité_historique #Italie_coloniale #colonialisme_italien #histoire #soldats #armée #nationalisme #racisme #autoritarisme #patriarcat #responsabilité_historique #mémoire #impérialisme #impérialisme_fasciste #vérité #résistance #choix #atrocités #idéologie #occupation #répression #impunité #camps_d'internement #Arbe

    –-

    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

    • I carnefici del Duce

      Non tutti gli italiani sono stati ‘brava gente’. Anzi a migliaia – in Libia, in Etiopia, in Grecia, in Jugoslavia – furono artefici di atrocità e crimini di guerra orribili. Chi furono ‘i volenterosi carnefici di Mussolini’? Da dove venivano? E quali erano le loro motivazioni?
      In Italia i crimini di guerra commessi all’estero negli anni del fascismo costituiscono un trauma rimosso, mai affrontato. Non stiamo parlando di eventi isolati, ma di crimini diffusi e reiterati: rappresaglie, fucilazioni di ostaggi, impiccagioni, uso di armi chimiche, campi di concentramento, stragi di civili che hanno devastato intere regioni, in Africa e in Europa, per più di vent’anni. Questo libro ricostruisce la vita e le storie di alcuni degli uomini che hanno ordinato, condotto o partecipato fattivamente a quelle brutali violenze: giovani e meno giovani, generali e soldati, fascisti e non, in tanti hanno contribuito a quell’inferno. L’hanno fatto per convenienza o per scelta ideologica? Erano fascisti convinti o soldati che eseguivano gli ordini? O furono, come nel caso tedesco, uomini comuni, ‘buoni italiani’, che scelsero l’orrore per interesse o perché convinti di operare per il bene della patria?

      https://www.laterza.it/scheda-libro/?isbn=9788858151396
      #patrie #patriotisme #Grèce #Yougoslavie #crimes_de_guerre #camps_de_concentration #armes_chimiques #violence #brutalité

  • Ruf nach Freiheit für Palästina wird als Straftat verfolgt
    https://www.wsws.org/de/articles/2023/11/15/rive-n15.html


    Nancy Faeser veut te faire emprisonner si tu appelles à la libération de la Palestine.

    On trouve toutes les informations de l’article suivant dans les grands medias « officiels » allemands aussi. Pourtant la quasi totalité de la presse, les chaînes de radios et de télévision de langue allemande nient la conclusion à tirer à partir des faits. C’est comme si je vous disait qu’il fallait appeller une colombe cet oiseau à la tête de canard qui fait coin-coin comme un canard et nage comme un canard.

    Pour la ministre de l’intérieur d’Allemagne un appel á la liberté est un crime. La qualité du novlang officiel vient de franchir un seuil inconnu jusqu’alors. En nous faisant avaler son crime contre la libre expression la ministre nous prépare à d’autres guerres impérialistes et génocidaires. Son gouvernement se montre en bon complice de ses alliés dépourvus de scrupules humanitaires.

    Ce n’est pas un événement isolé qui me fait arriver à ces conclusions. Pour décrire la situation politique en Allemagne nous disposons de nombreux éléments :

    – On réduit le niveau des salaires et retraites au point où la majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté officiel.

    – On tient à l’écart des sources d’informations dissédentes la plupart des habitants du pays.

    – On persécute systématiquement les médias dissédents quand ils risquent de contribuer aux mouvements populaires contestataires.

    – On réduit le rôle de l’assemblée nationale à l’acclamation de textes de lois écrits par les groupes de puissants capitalistes. L’opposition de gauche denonce cette pratique mais sans succès.

    – On introduit des lois et structures de répression capables de mater toute expression de désaccord populaire. Les mesures anti-covid y ont largement contribué.

    – On conserve l’état de droit mais on le transforme en chimère par la réduction radicale du nombre de fonctionnaires chargés de la protection des citoyens contre l’exploitation, le crime et contre la fraude fiscale.

    - On impose la surveillance de la population en s’associant à un front unique de géants du numérique et de services secrets de pays étrangers.

    – On autorise la détention administrative des citoyens pour une durée maximale entre cinq jours et plusieurs semaines. Il suffit pour cela que la police soupçonne une personne de vouloir participer à des actes de contestation publique.

    – On dénonce les pacifistes comme meurtriers et ennemis de la liberte. On a testé l’efficacité de ce type d’argument fallacieux en en déclarant coupables de l’épidémie du covid les personnes non vaccinées.

    – On prétend voulour resoudre le problème de l’immigration par la surveillance et la fermeture de frontières au lieu de créer des conditions d’acceuil permettant aux nouveaux arrivants de contribuer au bien aller de tous. On abuse des immigrés en se servant d’eux comme briseurs de grève et travailleurs clandestins.

    – La ministre de l’intérieur décrète que tu te rendras directement à la case prison quand tu te prononceras pour la liberaration d’une région du monde gouvernée par des extrémistes génocidaires.

    – La ministre des affaires étrangères déclare devant les caméras de télévision qu’elle soutiendra l’armée en guerre d’un pays étranger contre la volonté de ses propres électeurs (le peuple).

    – Le ministre de « défense » s’engagé à améliorer l’état des forces armées jusqu’à ce quelles soient prêtes mener des guerres (Il a utilisé l’expression de l’époque de l’empire allemand et des nazis « kriegstüchtig ».)

    – On emprunte des centaines de milliards aux banques pour les dépenses militaires pendant qu’on réduit la valeur effective du budget de l’éducation et du social.

    Cette liste n’est pas complète mais suffisamment étoffée pour servir de base pour des analyses plus approfondies. Bien entendu le contexte de chaque élément est complexe et sujet à discussion. Pourtant j’y découvre beucoup de signes typiques pour la préparation d’un pays et de sa population à une guerre dans l’intérêt de la classe dominante.

    Si on veut continuer à vivre dans une zone hors guerre il faudra s’organiser pour freiner le projet meurtrier des puissants.

    Die Verbreitung der Parole „From the river to the sea, Palestine will be free” wird in Deutschland ab sofort als Straftat verfolgt, die mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder mit Geldstrafe geahndet wird. Der Müchner Oberstaatsanwalt Andreas Franck, der auch Antisemitismusbeauftragter der bayrischen Justiz ist, hat bereits angekündigt, die Parole genauso zu verfolgen wie verbotene Nazi-Sprüche und Symbole.

    Als juristische Grundlage dient das Verbot der Hamas, das Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) am 2. November erlassen hat. Die Hamas galt zwar schon bisher als illegale terroristische Vereinigung, doch nun hat Faeser noch einmal eigens ein Vereinsverbot ausgesprochen, obwohl Hamas in Deutschland offiziell gar keine Organisation hat.
    Palästina-Demonstration am 4. November 2023 in Berlin

    In der fünfseitigen, im Bundesanzeiger veröffentlichten Verbotsverfügung werden „Kennzeichen“ der Hamas aufgelistet, deren öffentliche Verwendung verboten ist. Auf der Liste steht auch „die Parole ‚Vom Fluss bis zum Meer‘ (auf Deutsch oder in anderen Sprachen)“. Damit, so Oberstaatsanwalt Franck, könne der Satz gestützt auf Paragraph 86a Strafgesetzbuch, „Verwenden von Kennzeichen verfassungswidriger und terroristischer Organisationen“, bestraft werden.

    Bislang hatten deutsche Staatsanwaltschaften den Satz als legitim gewertet. Er sei grundsätzlich von der Meinungsfreiheit gedeckt, hatten die Staatsanwaltschaften in Berlin, München und anderen Städten erklärt, wie die Süddeutsche Zeitung berichtet. Wer sich wünsche, dass Palästina „frei“ sei, rufe nicht dringend zur Gewalt auf, sondern könne auch eine friedliche Änderung des Status quo meinen. Das Verwaltungsgericht Berlin hatte erst im August entschieden, dass die Parole für sich genommen nicht strafbar sei.

    Doch mit der Verbotsverfügung haben sich die juristischen Voraussetzungen geändert. Statt als „Volksverhetzung“, was eindeutige Anstachelung zu Gewalt voraussetzt, kann die Verwendung der Parole nun allein aus dem Grund bestraft werden, dass die Innenministerin sie zum „Kennzeichen“ einer verbotenen Organisation erklärt hat.

    In Wirklichkeit handelt es sich um einen willkürlichen Akt der Zensur und der Unterdrückung des Grundrechts auf Meinungsfreiheit.

    In den vergangenen Wochen sind weltweit Millionen Menschen aller Religionen und Nationalitäten, darunter auch Israelis und viele Juden, auf die Straße gegangen und haben gegen das israelische Massaker in Gaza protestiert. Darauf reagieren die Regierungen, die die israelischen Verbrechen unterstützen, mit Zensur, Einschüchterung und Unterdrückung.

    In Deutschland werden friedliche Demonstrationen von den Medien als „antisemitisch“ verleumdet und von der Polizei reihenweise verboten oder mit strengen Auflagen versehen. Große Polizeiaufgebote schüchtern die Demonstrationsteilnehmer ein, zensieren jedes gesprochene und geschriebene Wort, nehmen Teilnehmer reihenweise fest und beschlagnahmen Flugblätter und Transparente.

    Die Kriminalisierung des Rufs nach Freiheit für Palästina ist eine weitere Stufe in dieser Repressionsspirale. Dabei ist die Behauptung, der Ruf „from the river to the sea“ sei ein „Kennzeichen“ der Hamas, schlicht gelogen.

    Die Wurzeln der Parole gehen mindestens bis zur Gründung der Palästinensischen Befreiungsorganisation PLO im Jahr 1964 zurück. In der Palästinensischen Nationalcharta wurde Palästina als das historische britische Mandatsgebiet von 1947 definiert, das vom Fluss Jordan bis zum Mittelmeer reichte. Ausdrücklich wurde zwischen Juden als Religionsgruppe und dem Zionismus als „rassistische“ und „mit dem internationalen Imperialismus“ verbundene „politische Bewegung“ unterschieden. Die Charta erklärte zudem ausdrücklich, dass auch Juden Palästinenser sein können.

    Als Ziel der Palästinenser galt traditionell ein säkulares, demokratisches Palästina ohne Besatzung und Diskriminierung. So erklärte die Fatah von Jassir Arafat, die lange Zeit größte und dominierende Fraktion innerhalb der PLO, im Jahr 1969: „Die Fatah, die Nationale Befreiungsbewegung Palästinas, verkündet feierlich, dass das Endziel ihres Kampfes die Wiederherstellung eines unabhängigen, demokratischen Staates Palästina ist, in dem alle Bürger unabhängig von ihrer Religion die gleichen Rechte genießen werden.“

    Die Hamas entstand dagegen erst 1987 als palästinensischer Zweig der Muslimbruderschaft. In ihrer revidierten Charta von 2017 bekennt sie sich ebenfalls zu einem Palästina „vom Fluss Jordan bis zum Mittelmeer“. Damit hat sie nichts Neues erfunden, sondern lediglich eine jahrzehntelange Orientierung palästinensischer Organisationen übernommen.

    In der Charta der Hamas von 1988 war die Formulierung noch nicht aufgetaucht. Anders als in dieser ersten Charta unterscheidet in der drei Jahrzehnte später entstandenen Fassung auch die Hamas zwischen Judentum und Zionismus. Es heißt dort: „Die Hamas bekräftigt, dass ihr Konflikt mit dem zionistischen Projekt und nicht mit den Juden aufgrund ihrer Religion besteht.“

    Auch in der israelischen Politik gab es schon lange vor Gründung der Hamas immer wieder Bezüge auf die Formel „vom Fluss bis zum Meer“. Anders als in der Interpretation der PLO war damit allerdings kein säkularer, demokratischer Staat gemeint, sondern „Eretz Israel“, ein Staat unter jüdischer Vorherrschaft.

    Die heute regierende Likud-Partei von Premierminister Benjamin Netanjahu wurde ausdrücklich auf dieser Grundlage gegründet. Es heißt in ihrer ursprünglichen Plattform von 1977: „Das Recht des jüdischen Volkes auf das Land Israel ist ewig und unbestreitbar und ist mit dem Recht auf Sicherheit und Frieden verbunden; daher werden Judäa und Samaria keiner ausländischen Verwaltung übergeben; zwischen dem Meer und dem Jordan wird es nur israelische Souveränität geben.“

    Der heutige Finanzminister Bezalel Smotrich von der Partei „Religiöser Zionismus“, dem auch weitgehend die Siedlungen im Westjordanland unterstehen, hat für einen rechten israelischen Thinktank 2017 einen Aufsatz mit dem Titel „Israel’s decisive Plan“ verfasst, in dem es heißt: „Wir werden deutlich machen, dass unser nationales Streben nach einem jüdischen Staat vom Fluss bis zum Meer eine vollendete Tatsache ist, eine Tatsache, die nicht diskutiert oder verhandelt werden kann.“

    Die Anhänger vom Netanjahu und Smotrich in Deutschland müssen allerdings nicht fürchten, dass sie deshalb Besuch von der Staatsanwaltschaft bekommen. Mit einer israelischen Regierung, die die Politik, die Palästinenser zu töten und zu vertreiben, gerade mit mörderischer Gewalt in die Praxis umsetzt, erklärt die Bundesregierung ihre volle Solidarität und unterstützt sie dabei auch militärisch. Wer dagegen dafür protestiert, dass es „zwischen dem Fluss und dem Meer“ Freiheit und Gleichberechtigung statt Besatzung und Apartheid gibt, wird kriminalisiert.

    #Allemagne #Palestine #sionisme #persécution #liberté_d_expression #fascisme #politique #FTRTTS

  • La Question d’Israël, Olivier Tonneau
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael

    La violence qui s’abat sur Gaza appelle à une condamnation sans faille d’Israël. Elle suscite également pour l’Etat hébreu une haine qui exige, en revanche, d’être soumise à l’analyse.

    Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.
    Effroi devant les crimes du #Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « #antisionistes », puis par le communiqué du #NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la #guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de #crimes_de_guerre.
    Effroi, ensuite, face aux réactions des #médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de #Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les #Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux #Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener #Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.

    Je veux dans ce texte dire trois choses. Les deux premières tiennent en peu de mots. D’abord, ceux qui hurlent de joie face au #meurtre_de_civils ont perdu l’esprit. Je n’ose imaginer ce qui se passe dans celui de victimes d’une oppression soutenue ; quant aux #militants regardant tout cela de France, ils ont en revanche perdu toute mon estime. Cependant – c’est la deuxième chose – si la qualification des actes du #Hamas ne fait aucun doute, un crime s’analyse, même en droit, dans son contexte. Or si la responsabilité des agents est toujours engagée, elle ne délie nullement Israël de sa responsabilité écrasante dans la mise en œuvre d’occupations, de répressions, de violences propres à susciter la haine et la folie meurtrière. Qui plus est, Israël étant dans l’affaire la puissance dominante a seule les moyens de transformer son environnement. Le gouvernement Israélien est cause première de la folie meurtrière et premier responsable de l’accélération du cycle infernal. Qu’il y eût une troisième chose à dire, c’est ce qui m’est apparu en lisant dans un tweet de Louis Boyard : 
    « Il est hors de question que je me penche sur la question d’Israël (…). L’Etat d’Israël est une terre « volée » à la Palestine qu’ils le veuillent ou non ».

    Ce sont là propos parfaitement banals de la part des antisionistes d’aujourd’hui. Ils ont le mérite de dire crûment que la critique d’Israël, au-delà des actes barbares commis par son gouvernement, porte sur le fondement même de l’Etat hébreu dont on aurait tout dit une fois rappelé qu’il s’est fondé sur le « vol » d’une terre. Cette attitude est à mes yeux irresponsable et même choquante. Comment ne pas entendre l’écho assourdissant de la vieille « question juive » dans la formule « question d’Israël » ? Aussi l’enjeu principal de ce texte, qui exige un développement d’une certaine longueur, est cette question même.

    ... « la #colonisation travaille à déciviliser le #colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la #haine_raciale, au relativisme moral » (Aimé Césaire)

    ... « La référence permanente au génocide des Juifs d’Europe et l’omniprésence de ces terribles images fait que, si la réalité du rapport de forces rend impossible l’adoption des comportements des victimes juives, alors on adopte, inconsciemment ou en général, les comportements des massacreurs du peuple juif : on marque les Palestiniens sur les bras, on les fait courir nus, on les parque derrière des barbelés et des miradors, on s’est même servi pendant un cours moment de Bergers Allemands. » #Michel_Warschawski

    ... le gouvernement israélien ne fonde pas sa sécurité sur le désarmement du Hamas mais sur le traumatisme des Palestiniens dans leur ensemble, ces « animaux » auxquels on promet un châtiment qui rentrera dans l’histoire – comme s’il était temps de leur offrir, à eux aussi, l’impérissable souvenir d’un holocauste....

    ... « Encore une victoire comme celle-là et nous sommes perdus » (Ahron Bregman)

    ... si deux millions de pieds-noirs ont pu retraverser la Méditerranée, deux cent cinquante mille colons peuvent repasser la ligne verte : c’est une question de volonté politique.

    #toctoc #nationalisme #génocide #déshumanisation_de_l’autre #juifs #israéliens #Intifada #11_septembre_2001 #Patriot_Act #histoire #utopie #paix #Henry_Laurens #Edward_Saïd #Maxime_Rodinson #Ahron_Bregman #Henryk_Erlich #Emmanuel_Szerer #Bund #POSDR #URSS #fascisme #nazisme #Vladimir_Jabotinsky #sionisme #Etats-Unis #Grande-Bretagne #ONU #Nakba #Arthur_Koestler #Albert_Memmi #libération_nationale #Shlomo_Sand #Ilan_Pappe #apartheid #loi_militaire #antisémitisme #diaspora_juive #disapora #religion #fascisme_ethniciste

  • Quand les autorités israéliennes font du révisionnisme
    https://contre-attaque.net/2023/10/30/quand-les-autorites-israeliennes-font-du-revisionnisme

    C’est un phénomène grave dont on ne parle pas assez : le révisionnisme voire le négationnisme de la Shoah propagé par les autorités israéliennes elles-mêmes. On entend sans cesse depuis le 7 octobre que le Hamas serait l’équivalent du nazisme, voire même « pire » que les nazis selon cet ambassadeur.

    Le nazisme étant le curseur ultime de la barbarie, il serait donc légitime de bombarder massivement Gaza, comme l’ont été les villes allemandes à la fin de la guerre. Les pro-Israël utilisent souvent la comparaison avec Dresde, ville allemande quasiment rasée par les alliés pour justifier la destruction de Gaza.

    Si les palestiniens sont nazis, on peut leur faire la même chose que le sort réservé à l’Allemagne en 1944 et 45. L’ancien Premier ministre Naftali Bennett précise cette idée : « Ce sont des animaux. Nous devons les appréhender comme s’ils étaient des nazis. Ce que nous ferions aux nazis, nous devons le faire à leur encontre ».

    D’abord, il faut rappeler que les bombardements massifs de civils il y a 80 ans contre le Japon et l’Allemagne étaient déjà des crimes de guerre. Rien ne justifiait l’envoi de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, ni de brûler Tokyo, ni d’envoyer des forteresses volantes raser des métropoles allemandes et tuer leurs habitants, ni même les massacres et viols de masse à Berlin lorsque la ville est tombée aux mains des Alliés. Reproduire cela en 2023 est tout aussi injustifiable.

    Plus grave, cette comparaison n’a aucun sens. Mettre sur le même plan la population civile de Gaza, qui est assiégée entre 4 murs dans une petite zone, affamée, privée d’eau, et recevant un tapis de bombe sans pouvoir s’abriter nulle part, et le Troisième Reich totalitaire, qui dominait le monde, avait une armée surpuissante et dont le régime est responsable de dizaines de millions de morts dont un génocide est une abjection.

    Hitler a planifié l’extermination des juifs et des tziganes d’Europe. Les persécutions de juifs en Allemagne, puis la Shoah par balle, des bataillons chargés de massacres systématiques en Europe de l’Est, puis un réseau de camp de concentration et d’extermination. Un génocide mécanique, industriel, planifié, de femmes, d’enfants, de vieillards, justifié par l’idée qu’une “race de seigneurs” devait dominer le monde en éliminant les races “inférieures”.

    Qu’y-a-t-il de commun avec une population colonisée depuis 75 ans, sans État, sans armée, sans soutiens diplomatiques ni véritables moyens militaires ? Rien. Ni sur le fond, ni sur la forme.

    Ces propos portent un nom : c’est du révisionnisme pur et simple, relativisant les crimes nazis, y compris les camps de la mort. Ce révisionnisme est puni par la loi en France.

    L’historien Michael Berenbaum de l’American Jewish University en Californie explique dans le Times of Israël : « L’ennemi n’a ni la puissance, ni les infrastructures de l’Allemagne nazie qui avait conquis la plus grande partie de l’Europe continentale. Et Israël est un pays puissant, il n’est pas sans défense ».

    Dans la bouche de responsables israéliens, cette comparaison honteuse n’est pas uniquement un élément de propagande visant à justifier l’élimination de la population palestinienne. C’est un projet idéologique néofasciste.

    En 2015, Netanyahou déclarait déjà : « Hitler ne souhaitait pas exterminer les juifs », affirmant que les palestiniens seraient les vrais responsables de la Shoah. C’est évidemment complètement faux, Hitler, obsédé par la hiérarchie raciale, puisait son programme dans l’antisémitisme européen et avait annoncé ses projets exterminateurs bien avant la guerre. Mais en mentant ainsi, l’extrême droite israélienne déresponsabilise l’extrême droite européenne, elle l’absout de ses crimes.

    En disant cela, Netanyahou allait plus loin que Jean-Marie Le Pen ou que les néo-nazis européens dans la négation de ce qu’était la Shoah. Si les nazis sont « moins pires » qu’un peuple colonisé qui se fait écraser à chaque nouveau conflit, alors finalement, les nazis n’étaient pas si méchants. Faurisson, Soral et autres antisémites peuvent se frotter les mains de telles déclarations.

    Ce discours vient relégitimer l’extrême droite la plus radicale, qui ne s’y trompe pas. Le RN, fondé par des Vichystes, fait corps derrière Israël. Comme Zemmour qui a réhabilité Pétain tout en soutenant Netanyahou. Ce révisionnisme symbolise l’union sacrée des fascismes européens et israéliens.

    C’est par ce renversement sidérant que « l’arc républicain » se retourne : la gauche qui est issue de la résistance est qualifiée de « complice du terrorisme » pendant que la vieille droite antisémite est validée par la caste politico-médiatique qui soutient Israël.

    Au détriment de la vérité historique, des valeurs les plus élémentaires d’humanité, mais aussi du peuple juif, dont les souffrances sont relativisées.

    • c’est une escroquerie intellectuelles de négationnistes du génocide nazi des juifs que de s’être revendiqué d’un révisionnisme qui est une norme d’un travail historique inéluctablement conduit à remettre en cause ses approches et ses résultats.
      le terme révisionniste était par ailleurs utilisé par le marxisme léninisme pour condamner des déviations idéologiques.
      pour sortir de la confusions, Pierre Vidal-Naquet a forgé le néologisme « négationnisme » afin de caractériser les négateurs du génocide des juifs par les nazis, une négation qui prend de multiples formes, fausse question ("les chambres à gaz ont-elle existes ?" cf. faurissonneries), allusions et blagues diverses destinées à masquer l’antisémitisme, relativisation et minimisation des faits historiques, comme c’est le cas de quelques (?) voix israéliennes prééminentes.

      #abjection #nationalisme #négationnisme #négationnisme_israélien #fascisme #racisme #génocide #Gaza

  • ★ L’AVANT-GARDISME : UNE STRATÉGIE ÉLITISTE POUR UNE SOCIÉTÉ AUTORITAIRE - Socialisme libertaire

    « Pour gagner dans la lutte et conquérir leur émancipation, les masses travailleuses doivent être guidées, conduites par une « élite », par une « minorité éclairée », par des hommes « conscients » et supérieurs au niveau de cette masse. […] qu’une telle idée soit ancrée dans l’esprit de ceux qui se prétendent émancipateurs et révolutionnaires, c’est un des phénomènes les plus étranges […] Ainsi, je conçois le fascisme d’une façon vaste. Pour moi, tout courant d’idée qui admet la dictature — franche ou estompée, « droite » ou « gauche » — est au fond, objectivement et essentiellement, fasciste. Pour moi, le fascisme est surtout l’idée de mener les masses par une « minorité », par un parti politique, par un dictateur. […] la révolution triomphante, au lieu de mener à l’émancipation de la classe ouvrière, aboutit en fait, et en dépit de toutes les théories des émancipateurs-dictateurs, à l’esclavage et à l’exploitation les plus complets, les plus terribles, de cette classe ouvrière par une classe dirigeante privilégiée. »  Voline – Le fascisme rouge (1934)

    (...)

    #avantgardisme #élitisme #étatisme #pouvoir #domination #fascismes...
    #anarchisme

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2021/05/l-avant-gardisme-une-strategie-elitiste-pour-une-societe-autor

  • La #révolution et le #djihad. #Syrie, #France, #Belgique

    Après le soulèvement de la population syrienne contre la dictature de #Bachar_al-Assad en 2011, sa répression sanglante a conduit nombre de révolutionnaires à s’engager dans la #lutte_armée. L’intervention de groupes se réclamant de l’#islam_politique et les ingérences étrangères ont ensuite rendu le #conflit singulièrement opaque. Jusqu’à l’émergence en 2014 de l’#État_islamique, qui a fait de la #religion le noyau d’une #politique_de_la_terreur. Ce qui a conduit une petite minorité dévoyée des jeunes Européens ayant rejoint la révolution à perpétrer, en France et en Belgique, de terribles #attentats-suicides en 2015 et 2016.
    Pour tenter d’éclairer ces enchaînements tragiques, les interprétations idéologiques centrées sur la « #radicalisation » de l’islam politique ont trop souvent prévalu. D’où l’importance de ce livre, qui s’appuie à l’inverse sur les #témoignages des acteurs – ; révolutionnaires syriens et « #migrants_du_djihad » – ; recueillis par l’auteur entre 2015 et 2023 au Moyen-Orient et en Europe. On y découvrira comment des gens ordinaires ont vécu leurs #engagements, marqués par le dépassement des organisations partisanes et le rapprochement improbable entre islamistes et gauches. Ces témoignages mettent en récit le sens de leurs actions, de la mobilisation pacifique initiale à la guerre révolutionnaire. Ils éclairent le rôle du #symbolisme_religieux dans la #révolution_syrienne et dans les motivations des quelque 2 500 jeunes Français et Belges issus de l’#immigration_postcoloniale, nouveaux « internationalistes » l’ayant rejointe à la faveur des #printemps_arabes. Au total, un regard sans équivalent sur la confrontation singulière, dans la lutte contre la #dictature, de deux forces utopiques antagoniques, celle positive de soutien à la cause révolutionnaire, et celle négative animant le #fascisme d’un #Etat_théocratique.

    https://www.editionsladecouverte.fr/la_revolution_et_le_djihad-9782348078316
    #livre #internationnalisme

    • La mosaïque éclatée ; une histoire du mouvement national palestinien (coédition Institut des Etudes Palestiniennes), Nicolas Dot-Pouillard, Actes Sud, 256pp, 2016.


      https://www.actes-sud.fr/node/56808

      Les accords d’Oslo signés par Arafat et Rabin en septembre 1993 constituent un tournant décisif dans l’histoire du mouvement national palestinien : l’OLP s’installe en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Or ces accords laissent en suspens toutes les questions de fond (l’avenir de Jérusalem, le droit au retour des réfugiés, les frontières du futur État palestinien, etc.), et les gouvernements israéliens successifs ne vont pas manquer d’en tirer profit pour accélérer la judaïsation de Jérusalem et la colonisation de la Cisjordanie.

      Dès lors, le mouvement national palestinien se divise sur la faisabilité de l’option dite des deux États, mais aussi sur le bilan de l’Autorité nationale, la restructuration de l’OLP, les formes de résistance, armée ou non violente, et les alliances régionales à établir, avec l’Iran ou avec les pays du Golfe. Il connaît en conséquence bien des recompositions idéologiques, entre nationalisme et islamisme.

      Nicolas Dot-Pouillard insiste dans ce livre solidement documenté sur les principaux débats stratégiques et tactiques qui agitent la scène politique palestinienne dans sa diversité géographique, éclairant les positions des différentes forces en présence, du Fatah au Hamas, en passant par le Jihad islamique et la gauche.

  • 🛑 En Inde, le fascisme du roi Modi - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales

    Cela fait cinq ans que la militante indienne Shoma Sen est emprisonnée sans avoir eu droit à un procès. Comme des milliers d’autres, elle fait les frais de la montée en puissance d’un gouvernement de plus en plus souvent qualifié de fasciste.

    #Inde #fascisme #ShomaSen #répression #NarendraModi

    https://cqfd-journal.org/En-Inde-le-fascisme-du-roi-Modi

  • Chili 73 : aux origines du coup d’État militaire
    https://spectremedia.org/podcast/chili-73-aux-origines-du-coup-detat-militaire/?playing=1441

    Dans ce double épisode de rentrée, on revient sur ce qui s’est joué il y a exactement 50 ans au Chili : un coup d’État militaire mené contre le président élu Salvador Allende, qui mit fin à l’expérience de l’Unité populaire. L’installation de la dictature anéantit l’espoir pour des millions de Chilien-nes, appartenant notamment à la classe ouvrière et à la paysannerie, d’une sortie de la misère pour beaucoup mais plus profondément d’une société socialiste et démocratique mettant fin à l’exploitation et à toute forme d’oppression. Pour cela, j’ai rencontré Franck Gaudichaud, spécialiste des luttes sociales et politiques en Amérique latine, auteur de plusieurs livres sur le Chili et en particulier sur la séquence allant de l’élection d’Allende, en septembre 1970, au coup d’Etat militaire du 11 septembre 1973, ces « mille jours qui bouleversèrent le monde » pour reprendre le titre de l’un de ses ouvrages. Dans ce 1er volet, on revient tout d’abord sur l’expérience de la gauche au pouvoir et la grande peur que celle-ci engendra du côté des classes dominantes, malgré le légalisme d’Allende et le caractère graduel des réformes. Dès la victoire de celui-ci, les forces de l’oligarchie, appuyées par les Etats-Unis, prirent ainsi des initiatives pour l’empêcher d’accéder au pouvoir puis l’empêcher de gouverner. Après le sabotage économique et le blocage institutionnel, qui n’empêchèrent pas l’Unité populaire de progresser électoralement, c’est vers l’option d’un coup d’État qu’ils se tournent en 1973.

    Chili 73 : la dictature de Pinochet, une contre-révolution néolibérale
    https://spectremedia.org/podcast/chili-73-la-dictature-de-pinochet-une-contre-revolution-neoliberale/?episode=1447

    Dans ce double épisode de rentrée, on revient sur ce qui s’est joué il y a exactement 50 ans au Chili : un coup d’État militaire mené contre le président élu Salvador Allende, qui mit fin à l’expérience de l’Unité populaire. L’installation de la dictature anéantit l’espoir pour des millions de Chilien-nes, appartenant notamment à la classe ouvrière et à la paysannerie, d’une sortie de la misère pour beaucoup mais plus profondément d’une société socialiste et démocratique mettant fin à l’exploitation et à toute forme d’oppression. Pour cela, j’ai rencontré Franck Gaudichaud, spécialiste des luttes sociales et politiques en Amérique latine, auteur de plusieurs livres sur le Chili et en particulier sur la séquence allant de l’élection d’Allende, en septembre 1970, au coup d’Etat militaire du 11 septembre 1973, ces « mille jours qui bouleversèrent le monde » pour reprendre le titre de l’un de ses ouvrages. Dans ce 2nd volet, on revient particulièrement sur la manière dont s’est déroulé concrètement le coup d’État et l’installation d’une dictature militaire sous la férule du général Pinochet, une dictature féroce à l’égard des militant-es de gauche et qui engagea le pays dans une contre-révolution néolibérale extrêmement brutale, une « thérapie de choc » qui a marqué très durablement le Chili.

    #audio #podcast #Chili #histoire #Chili #1973 #Ugo_Palheta #fascisme #Franck_Gaudichaud

  • En Italie, un maire baptise des rues d’après un fasciste et un communiste au nom de la « pacification nationale »

    Proche du gouvernement italien, le maire de #Grosseto en Toscane veut honorer #Giorgio_Almirante et l’ancien secrétaire du Parti communiste #Enrico_Berlinguer. Un geste au nom de la « #pacification_nationale ».

    Antonfrancesco Vivarelli Colonna est le maire de Grosseto, en Toscane. Il y a été élu en tant qu’indépendant en 2016.

    Aux élections municipales des 3 et 4 octobre 2021, il a été réélu dès le premier tour avec 56,2 % des voix, soutenu par la Lega , Forza Italia , Fratelli d’Italia et sa liste civique.

    Sa ville compte environ 82 000 habitants... et une polémique.

    #Antonfrancesco_Vivarelli_Colonna a reçu ce lundi le feu vert de la préfecture pour baptiser une rue de sa ville d’après Giorgio Almirante, journaliste fasciste et antisémite sous Benito Mussolini, et une autre d’après Enrico Berlinguer, ancien secrétaire général du Parti communiste italien (PCI) de 1972 à 1984.

    « Cela met fin à une polémique idéologique qui portait préjudice aux citoyens de Grosseto », a-t-il réagi. « Il ne s’agissait pas de gagner ou de perdre une bataille mais de surmonter les #conflits_idéologiques qui, depuis tant d’années, ont conditionné la vie politique de notre pays et de notre territoire », a-t-il plaidé sur son compte Facebook.

    Une #troisième_voie sera dénommée « Pacification nationale ».

    Qui est Giorgio Almirante ?

    Giorgio Almirante (1914-1988) était, pendant la période fasciste, éditeur du journal « #Défense_de_la_race », dont les premiers numéros coïncident avec les lois raciales contre les juifs votées en 1938.

    Il a créé en 1946 le Mouvement social italien (#MSI), un parti d’après-guerre héritier du mouvement fasciste, et a été élu onze fois député, de 1946 à 1987.

    La Première ministre italienne Giorgia Meloni fut elle-même une militante du mouvement de jeunesse du MSI. Fin 2012 début 2013, elle a créé le parti Fratelli d’Italia dont l’emblème porte encore aujourd’hui la flamme tricolore du MSI.

    L’Association nationale des partisans italiens (résistants au fascisme et à l’occupation allemande durant la Seconde guerre mondiale, Anpi) envisage de former un recours devant la justice administrative.

    Luana Zanella, présidente du groupe Alliance Verts-Gauche à la Chambre des députés, a dénoncé un acte relevant du « #révisionnisme historique ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/en-italie-un-maire-baptise-des-rues-d-apres-un-fasciste
    #toponymie #noms_de_rue #Italie #fascisme #communisme

  • 🛑 Justice pour Pinar Selek, appel à solidarité internationale - Contre Attaque

    Militante, antimilitariste, féministe, sociologue et écrivaine, Pınar Selek résiste depuis 25 ans à l’acharnement politico-judiciaire de l’état fasciste turc. Depuis la France, elle s’engage sans relâche dans les luttes locales et internationales contre toutes les formes de domination, de la reconnaissance du génocide arménien à la lutte contre la criminalisation des migrations (...)

    #PınarSelek #solidarité #Turquie #fascisme #répression...

    https://contre-attaque.net/2023/09/12/justice-pour-pinar-selek-appel-a-solidarite-internationale

    https://pinarselek.fr

  • Police : les tatouages de la haine
    https://www.frustrationmagazine.fr/police-tatouages

    On ne peut plus parler de “cas isolés” ou de policiers qui tachent l’uniforme de police. La symbolique fasciste, voire néonazie, est désormais un fait courant au sein des compagnies de police. Combien de cas faut-il pour que l’on puisse enfin démasquer une tendance qui se propage au sein des forces de police, sans que […]

  • #Arbe, la voragine nera nella memoria Italiana. Pagliarulo: «Ogni silenzio deve essere superato»

    Si è svolta ieri all’isola di Arbe (#Rab) in Croazia, una grande celebrazione dell’80° anniversario della Liberazione del campo di concentramento fascista. Qui durante l’occupazione italiana, iniziata nell’aprile 1941, furono deportati migliaia di civili slavi – fra cui circa duemila donne e mille bambini - prevalentemente sloveni, ma anche croati ed ebrei, che furono decimati dalla fame, dalle malattie, dalle privazioni, dai maltrattamenti. I deceduti “ufficiali” furono 1.435, ma la cifra fu con tutta probabilità molto superiore. Nessuno ha mai pagato per questi crimini e l’Italia non smette di ignorare questa tragedia.
    Sono intervenuti il Presidente della repubblica croata Zoran Milanovič e la Presidente della repubblica slovena Nataša Pirc Musar. L’iniziativa è stata promossa dai presidenti delle associazioni partigiane dei tre Paesi: Franjo Habulin (per Saba Hr Croazia), Marijan Križman (per ZZB-NOB Slovenia), Gianfranco Pagliarulo (per l’ANPI Italia), che hanno preso la parola, assieme al Sindaco di Arbe e ad un superstite del campo di concentramento.
    Per l’Anpi nazionale, oltre a Pagliarulo, erano presenti Carlo Ghezzi, Dino Spanghero, Fabio Vallon. Tra i partecipanti anche molte delegazioni di Comitati provinciali ANPI in particolare dal Friuli Venezia Giulia.
    “Oggi noi diciamo “Mai più!” - ha detto il Presidente dell’Anpi in un passaggio del suo intervento - ma sappiamo che non basta dire “Mai più!”. Occorre una piena assunzione di responsabilità da parte del mio Paese, che ho l’onore di rappresentare. Occorre affermare senza alcuna ambiguità che l’invasione italiana fu un atto criminale e che le tragedie successive furono causate soprattutto da quella invasione e aggravate da un razzismo strisciante verso le popolazioni slave. La incancellabile responsabilità politica di tutto ciò ricade sul fascismo italiano e sul nazismo tedesco in un tempo in cui dominavano in tutta Europa i nazionalismi. Ogni silenzio dev’essere superato. A maggior ragione questo è urgente, perché viviamo un tempo in cui rinascono forme vecchie e nuove di nazionalismo, razzismo, irredentismo, e persino di fascismo e di nazismo. Chi non ama tutta l’umanità non ama la sua patria. Questo era lo spirito patriottico dei partigiani italiani e dei partigiani di tutta Europa. Ecco perché dobbiamo pensare a un nuovo umanesimo mondiale in cui ci si ritrova fratelli per migliorare le condizioni di vita e di sopravvivenza sulla terra davanti alle sfide gigantesche a cui l’umanità è oggi sottoposta: lo sfruttamento sul lavoro, la povertà, la fame, le pandemie, il riscaldamento globale. Senza mai dimenticare cosa avvenne in quest’isola, nel nome di tutte le vittime, nella denuncia e nell’esecrazione dei responsabili, andiamo avanti tenendoci per mano”.

    Leggi il racconto della celebrazione, a cura di Eric Gobetti, pubblicato sul quotidiano il manifesto : https://ilmanifesto.it/campo-fascista-di-arbe-un-oblio-annunciato

    Guarda uno stralcio dell’intervista della Rete televisiva nazionale Slovena al Presidente Pagliarulo: https://www.rtvslo.si/rtv365/arhiv/174985065?s=mmc

    https://www.anpi.it/arbe-la-voragine-nera-nella-memoria-italiana-pagliarulo-ogni-silenzio-deve-esse

    #Rab #mémoire #Croatie #histoire #fascisme #Italie #Italie_fasciste #camp_de_concentration #commémoration

  • Formes et Définitions du Fascisme

    Hindutva rallies call for Muslim killings in shocking videos
    https://www.youtube.com/watch?v=sWBnYIf6qes&pp=ygUMSGluZHV0dmEgcG9w

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Hindutva

    Inspired by European fascism, the Hindutva movement has been described as a variant of right-wing extremism, and as “almost fascist in the classical sense”, adhering to a concept of homogenised majority and cultural hegemony. Some have also described Hindutva as a separatist ideology] Some analysts dispute the identification of Hindutva with fascism, and suggest Hindutva is an extreme form of conservatism or “ethnic absolutism”.

    Robert Paxton : Le fascisme n’est pas un totalitarisme.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Paxton

    Paxton gehört zu den – in der englischsprachigen Forschung keineswegs seltenen – Historikern, die die Kategorie Faschismus als bestimmenden Gattungsbegriff akzeptieren und in diesen auch das NS-Regime mit einschließen. Die hartnäckige Zurückweisung des Faschismusbegriffs für den Nationalsozialismus durch maßgebliche Teile der Fachwissenschaft ist nach Paxton vor allem ein deutsches (und in geringerem Maße und aus anderen Gründen auch italienisches) Phänomen. In Anatomie des Faschismus stellt Paxton sich die Aufgabe, den Begriff des Faschismus aus der Praxis der Regime und Bewegungen, nicht aber aus deren Zeremonien, Rhetorik und Ideenhaushalt abzuleiten. Er grenzt sich damit deutlich von Autoren wie Stanley G. Payne, Roger Griffin und Emilio Gentile ab, die ihre Typologien des Faschismus im Kern auf Ideologien und Programme gestützt haben. Programme und Lehrmeinungen hätten jedoch, so Paxton, bei den Faschisten immer eine instrumentelle und keineswegs mit den Programmdebatten etwa der Sozialisten vergleichbare Rolle gespielt. Die mit einer spezifisch faschistischen Gleichgültigkeit gegenüber Vernunft und Intellekt erfolgende Adaption der jeweiligen „Doktrin“ an taktische Bedürfnisse des Augenblicks sei vielfach dokumentiert.

    Den Totalitarismus-Begriff, den unter anderem Griffin und Gentile in ihre Modelle einbezogen haben, lehnt Paxton ebenfalls ab. Er sei wissenschaftlich problematisch und in sich widersprüchlich; einige einflussreiche Totalitarismustheoretiker würden ausgerechnet den italienischen Faschismus, das einzige Regime, das je beansprucht habe, „totalitär“ zu sein, aus ihrer Typologie ausschließen. Argumentiere man, dass in Italien keine wirklich „totale“ Kontrolle der Gesellschaft verwirklicht worden sei, dann müsse auch das NS-Regime für nicht totalitär erklärt werden, denn auch den Nazis sei dies, wie die gesamte neuere Forschung zeige, nicht gelungen. Um die Sowjetunion Stalins und Nazideutschland gleichsetzen zu können, würde die Totalitarismustheorie fundamentale Unterschiede in der historischen Genese und den politischen Zielen beider Diktaturen ignorieren und stattdessen die Ähnlichkeit der Zwangs- und Repressionsapparate hervorheben: „Ein Lager ist ein Lager.“ So sei etwa die Kooperation mit konservativen Eliten immer und überall die Grundlage der faschistischen Regime gewesen, von denen kein einziges – trotz der ausgeprägten „Revolutions“-Rhetorik – durch einen revolutionären Bruch zustande gekommen sei.[4] Das ließe sich weder von der Sowjetunion noch von den anderen sozialistischen Staaten sagen und werde von der Totalitarismustheorie gezielt ausgeblendet oder zumindest übersehen.

    Paxton wirft der Totalitarismustheorie[5] ebenso wie anderen Strömungen der Forschung außerdem eine problematische Konzentration auf den jeweiligen Mann an der Spitze vor:

    „Die Vorstellung von einem allmächtigen Diktator personalisiert den Faschismus und schafft den falschen Eindruck, dass wir ihn schon vollständig verstehen könnten, wenn wir nur seine jeweiligen Führer betrachten. Dieses Bild, dessen Macht bis heute nachwirkt, ist der letzte Triumph der faschistischen Propaganda. Es liefert den Nationen, die faschistische Führer guthießen oder tolerierten, ein Alibi und lenkt die Aufmerksamkeit weg von den Personen, Gruppen und Institutionen, die ihnen dabei halfen.“

    Für Paxton ist der Faschismus – anders als Konservatismus, Liberalismus und Sozialismus – eine Innovation des 20. Jahrhunderts, er „blieb bis in die 1890er Jahre ungedacht.“ Der Faschismus verkörpere eine politische Kombination, die sich etwa Friedrich Engels noch nicht habe vorstellen können: „Eine Diktatur gegen die Linke unter der begeisterten Zustimmung der Bevölkerung.“

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Paxton

    Paxton has focused his work on exploring models and definition of fascism.

    In his 1998 paper “The Five Stages of Fascism,” he suggests that fascism cannot be defined solely by its ideology, since fascism is a complex political phenomenon rather than a relatively coherent body of doctrine like communism or socialism. Instead, he focuses on fascism’s political context and functional development. The article identifies five paradigmatic stages of a fascist movement, although he notes that only Nazi Germany and Fascist Italy progressed through all five:

    Intellectual exploration, where disillusionment with popular democracy manifests itself in discussions of lost national vigor
    Rooting, where a fascist movement, aided by political deadlock and polarization, becomes a player on the national stage
    Arrival to power, where conservatives seeking to control rising leftist opposition invite fascists to share power
    Exercise of power, where the movement and its charismatic leader control the state in balance with state institutions such as the police and traditional elites such as the clergy and business magnates.
    Radicalization or entropy, where the state either becomes increasingly radical, as did Nazi Germany, or slips into traditional authoritarian rule, as did Fascist Italy.

    In his 2004 book The Anatomy of Fascism, Paxton refines his five-stage model and puts forward the following definition for fascism:

    Fascism may be defined as a form of political behavior marked by obsessive preoccupation with community decline, humiliation, or victim-hood and by compensatory cults of unity, energy, and purity, in which a mass-based party of committed nationalist militants, working in uneasy but effective collaboration with traditional elites, abandons democratic liberties and pursues with redemptive violence and without ethical or legal restraints goals of internal cleansing and external expansion.

    In 2021, Paxton wrote an op-ed for Newsweek in which he stated that he now believed Donald Trump was a fascist, after insisting for several years that he was instead a right-wing populist. Trump’s incitement of the 2021 storming of the United States Capitol was the deciding factor in him changing his view.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Faschismustheorie#Die_Dimitroff-These

    Die Dimitroff-These

    Die für den Marxismus-Leninismus klassisch gewordene Definition lieferte Georgi Dimitroff, einem Beschluss des XIII. Plenums des Exekutivkomitees der Kommunistischen Internationale im Dezember 1933 folgend, der von einer ähnlichen Formulierung auf dem V. Weltkongress 1924 vorbereitet worden war. Darin wurde der Faschismus als „terroristische Diktatur der am meisten reaktionären, chauvinistischen und imperialistischen Elemente des Finanzkapitals“ definiert. Diese Definition wurde auf dem VII. Weltkongress der Komintern 1935 wiederholt. Damit war gemeint, dass „bürgerliche Demokratie“ und Faschismus zwei verschiedene Ausprägungen des Kapitalismus seien, diese Herrschaftsformen also auf der gleichen ökonomischen Basis beruhen würden: In dem Moment, in dem der Kapitalismus bedroht sei – etwa durch eine drohende revolutionäre Bewegung, wie in den frühen 1920er Jahren in Italien oder während der Weltwirtschaftskrise in Deutschland –, wandele sich die bürgerliche Demokratie (teilweise auch nur als „pseudodemokratische Maske“ verstanden) zur faschistischen Diktatur, die auch mit brutalsten Mitteln die Kapitalverwertung aufrechterhalte. Besonders ziele dazu die faschistische Diktatur auf die Zerschlagung der Arbeiterbewegung mit all ihren Organisationen. In dieser Interpretation waren nun nicht nur die Diktaturen in Italien und Deutschland faschistisch, sondern auch das Sanacja-Regime in Polen, die Diktatur des bulgarischen Königs, die Regierung in Jugoslawien, der österreichische Ständestaat, die Anhänger Chiang Kai-sheks in China sowie die Betar, eine zionistische Jugendorganisation. Als weltpolitischer Gegner, den es vorrangig zu bekämpfen gelte, wurden 1933 aber nicht diese Regime und Bewegungen, sondern in Aufnahme der Stalinschen Sozialfaschismusthese erneut die Sozialdemokratie bezeichnet.

    Trotzkis Faschismustheorie

    Trotzki argumentierte gegen Stalin und Dimitroff, dass der Faschismus eine organisierte Bewegung des in Zeiten der Krise verzweifelten Kleinbürgertums sei, die sich in Worten gegen die Großbourgeoisie und in Taten gegen die organisierte Arbeiterklasse richtete. In den Jahren 1929 bis 1933 forderte er die deutsche Kommunistische Partei in immer dringenderen Appellen dazu auf, die besondere Gefahr des Faschismus ernst zu nehmen und mit der SPD eine gemeinsame Front gegen Hitler aufzubauen. Seine Appelle blieben ungehört.

    Thalheimers Bonapartismus-Theorie

    August Thalheimer betont in dieser Theorie das Gleichgewicht zwischen den Klassen, welches für ihn die Machtergreifung durch den Faschismus ermöglicht. Im Werk von Marx und Engels gibt es keine eigene Faschismustheorie; der Begriff wurde zu ihrer Zeit noch nicht verwendet. Nach Ansicht mancher Theoretiker wie beispielsweise August Thalheimer finden sich solche Ansätze aber in Marx’ Darstellung des Bonapartismus. Demnach wären die Faschisten mit ihrem Anhang deklassierter oder von der Deklassierung bedrohter Massen in einer klassenkämpferischen Pattsituation – ähnlich wie Napoléon III. und sein lumpenproletarischer Anhang nach der Februarrevolution 1848 – relativ unabhängig von der Bourgeoisie an die Macht gelangt, obwohl sie objektiv deren Interessen der Verhinderung einer Revolution verträten. Thalheimer definierte Faschismus als „politische Unterwerfung aller Massen, einschließlich der Bourgeoisie selbst, unter die faschistische Staatsmacht bei sozialer Herrschaft der Groß-Bourgeoisie und der Großgrundbesitzer“.

    Theorie einer Radikalisierung der Mittelklassen

    Eine Erweiterung/Abwandlung der Agententheorie wurde erstmals 1923 von Luigi Salvatorelli vorgenommen, welcher das „humanistische Kleinbürgertum“ aufgrund seiner durch die Zwischenkriegszeit gefährdeten ökonomischen und gesellschaftlichen Position als gleichermaßen gegen Bourgeoisie und Proletariat gerichtete Basis und Motor des Faschismus ansah. Diese Ansichten wurden von Renzo De Felice und Gioacchino Volpe[31] unterstützt. Diese Definition deckt sich großteils mit den Analysen des liberalen Soziologen Seymour Martin Lipset, der für dieses Phänomen in den 1950er Jahren den Begriff des „Extremismus der Mitte“ geprägt hat.

    Faschismusforschung in der DDRBearbeiten

    Die zentralen Thesen der DDR-Faschismusforschung hingen an „der Definition des Faschismus als Resultat und Endstufe einer Spezialform des entwickelten und krisengeschüttelten Kapitalismus.“[32] Die simple Agententheorie wurde dabei zur differenzierteren Monopolgruppentheorie weiterentwickelt, in der der Aufstieg des Nationalsozialismus entweder als Sieg der mit ihm verbündeten Monopolgruppe oder als Ergebnis des Kampfes zwischen verschiedenen Monopolgruppen interpretiert wurde.[33] Im westlichen Ausland wurden diese Erklärungen kritisiert, weil sie Hitlers Machtergreifung auf einen „ganz und gar monokausalen Kaufakt“ reduzierten[34] und die Verhältnisse innerhalb einer „kapitalistischen Gesellschaft auf Aktionen und Optionen der Kapitalisten bzw. der in den Monopolgruppen organisierten Monopolherren“ verkürzten.[35]
    Frankfurter Schule: Theorie des autoritären CharaktersBearbeiten

    Die Theorie des autoritären Charakters der Kritischen Theorie der Frankfurter Schule von Horkheimer und Adorno beschäftigt sich mit der Frage, warum Teile der Gesellschaft „für faschistische Propaganda oder, allgemeiner, für autoritäre Meinungen“ empfänglich sind. „Sie geht davon aus, dass die Empfänglichkeit für solche Meinungen stärker vom Charakter als von bewussten politischen Überzeugungen oder Überlegungen abhängig sind. Diese Einsicht half verstehen, wie es historisch möglich war, dass die Unterstützerfront des Faschismus keineswegs vor der Arbeiterklasse haltmachte. Die Gesellschaftstheorie war daher, wenn sie sich der Erklärung des Autoritarismus nicht verschließen wollte, auf Psychologie verwiesen.“[36] Unterschieden wird hierbei zwischen einem schwachen Ich und einem starken Ich. Danach ist bei dem schwachen Ich die Fähigkeit zur Selbstreflexion nur gering ausgeprägt. Es nimmt „gesellschaftliche Verhältnisse projektiv“ (Weyand) wahr und neigt somit zu Vorurteilen. Diese Theorie baut auf der Freud’schen Theorie auf: „Sie unterstellt ein spezifisch Historisches, nämlich die Existenz einer patriarchalen familiären Konstellation, in der sich aus dem Konflikt zwischen dem Kind und einem starken, übermächtigen Vater eine sadomasochistische Triebstruktur ausbildet und verfestigt.“ (Weyand) Das gilt ebenso für die freudsche Massenpsychologie, so wie sie von Adorno rezipiert wird. Nach Adorno hat „[d]ie faschistische Agitation ihr Zentrum in der Vorstellung des Führers (…), weil nur dies psychologische Bild die Idee des allmächtigen und drohenden Urvaters wiedererwecken kann.“

    Das schwache Ich bildet den widersprüchlichen Wunsch, sowohl Teil der Autorität und des dominanten Kollektivs zu sein, als auch sich dieser Autorität zu unterwerfen. Das „führt gemäß der damaligen Auffassung weiterhin dazu, dass das schwache Ich seine Aggressionen gegen Fremdgruppen richten muss, weil es nicht in der Lage ist, sie gegen Autoritäten der eigenen Gruppe zu richten. Indem das schwache Ich sich zum Mitglied eines geschichtsmächtigen Kollektivs phantasiert, setzt es sich zugleich ins Einverständnis mit der Autorität der eigenen Gruppe. Dieser Mechanismus erklärt, warum das schwache Ich als autoritäres nur auftritt, wenn es sich des heimlichen oder ausgesprochenen Einverständnisses der Autorität der Eigengruppe gewiss sein kann. Es rebelliert, aber es rebelliert konformistisch.“ (Jan Weyand) Mit der konformistischen Rebellion ist eine außerordentliche narzisstische Befriedigung verbunden (Narzissmus der kleinen Differenzen nach Freud). Vor diesem Hintergrund schreibt Horkheimer, sei „das Vorurteil des Hasses unverrückbar, weil es dem Subjekt gestattet, schlecht zu sein und sich dabei für gut zu halten.“

    #capitalisme #fascisme #hindutva

  • ★ Voline, un anarchiste russe dans la Résistance contre les nazis mais aussi contre les « libérateurs » - Socialisme libertaire

    (...) Voline a été un révolutionnaire engagé et sans compromis : il a connu les prisons tsaristes, la déportation en Sibérie, l’exil en France puis l’expulsion pour propagande anti-guerre, le retour en Russie lors de la Révolution de 1917. Mais de nouveau il a connu les prisons bolchéviques où Trotsky l’a condamné à mort 2 fois avant finalement de l’expulser en 1921. En exil en France à partir de 1925, il n’aura de cesse de témoigner de la réalité totalitaire du communisme, qu’il désigne comme le fascisme rouge (...)

    #Voline #anarchisme #synthésisme #internationalisme #Ukraine #Makhno #AIT #CGT_SR #histoire #antifascismes #antinazisme #antistalinisme #URSS #Trotsky #bolchevisme #stalinisme #nazisme #fascisme_rouge #persécution...

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/07/voline-un-anarchiste-russe-dans-la-resistance-contre-les-nazis
    365464563_703463801820337_1680439855947489576_n.jpg (548×632)

  • 🛑 « LA RAISON » 683 (juillet-août 2023) - FNLP

    Le retour des nervis ?

    Nervi : dictionnaire Larousse : Homme de main, tueur.

    Le fascisme, ce n’est pas une idéologie, c’est avant tout des bandes de nervis armés.
    Depuis plusieurs années, la Libre Pensée est l’objet de menaces, d’agressions et d’intimidations en raison de ses succès juridiques pour faire respecter l’article 28 de la loi de 1905. Cela émane de groupes ultra-catholiques comme Civitas à l’association sablaise « touche pas à ma statue ». Tags, bris de vitre, manifestations devant le siège.
    Parmi les tags hostiles apposés sur les murs de notre librairie, figurent la croix celtique (emblème traditionnel de l’extrême-droite en France), la croix de Jérusalem ou des croisés (pas moins), les inscriptions « Je déteste l’antéchrist » et « vive le christ roi ». On se croirait dans « les rivières pourpres » ou dans « le Da Vinci code » tant cela fleure bon le moyen âge et l’Inquisition. La Libre Pensée est assimilée à l’antéchrist, c’est-à-dire au démon. Ce serait comique si ce n’était pas menaçant (...)

    🛑 #obscurantisme #religion #cléricalisme #fascisme #fascismereligieux #extrêmedroite #intégrisme #catholicisme #violence #menaces

    #LibrePensée #rationalisme #antifascisme

    ⏩ Lire l’éditorial complet...

    ▶️ https://www.fnlp.fr/2023/06/26/la-raison-683-juillet-aout-2023-arrive

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  • Du #fascisme en France
    https://www.lemondemoderne.media/du-fascisme-en-france

    La tendance visant à installer un régime autoritaire est plus qu’évidente, avec les nombreuses censures des opposants, la violence de la répression contre les mouvements sociaux, et le pouvoir d’un seul sur un parti fantôme de figurants soumis à son autorité.

    Concernant l’attitude violente, les mauvaises pratiques de management et les nombreuses démissions pour harcèlement, sont légions au sein de la macronie. Dernier drame en date, un employé de l’Élysée, remercié à 50 ans après 23 ans de bons et loyaux services, s’est jeté sous un RER et demeure aujourd’hui dans un état critique. J’avais d’ailleurs alerté dès 2019 sur ce président de la violence qui n’a pas sa place en République.

    Il suffit donc de se référer à la définition officielle du fascisme pour se rendre compte que le macronisme est bien un fascisme au sens de sa définition politique.

    Il n’est plus nécessaire de se cacher derrière des pudeurs de gazelles pour nommer le mal qui défigure et torture la société française, toute négation serait simplement une condamnation de notre pays à la nuit.

    « L’ordre, l’ordre, l’ordre », a donc remplacé « liberté, égalité, fraternité ». Macron est un autocrate, qui a trahi son rôle de garant des institutions, pour en devenir le fossoyeur. Il assume sans vergogne ce rôle, en revendiquant l’autorité comme seule forme de ciment de la société française violentée par ses politiques de fracturation.

    • Ah ben ça n’a pas trainé !
      La « modération » ou la « censure » a encore frappé sur Seenthis ! :)))
      Mais il vaut mieux citer un article vide du bienveillant et de l’illustre Libé réservé aux abonnés que balancer des qualificatifs trop faciles de complotiste ou de rouge-brun pour nous faire comprendre qu’il faut éviter ici de référencer des articles du Monde Moderne...

    • @marielle Blablabla, un jour tu regarderas « qui parle » avant de crier à la « censure » (lol) et autres ouin ouin ?
      Tu manges vraiment à tous les rateliers…

      https://www.lignes-de-cretes.org/la-start-up-nation-insoumise-itineraire-rouge-brun-dun-patron-de-l

      Mais peu importe la source : quelqu’un qui décide de parler régulièrement sur Sud Radio ou Boulevard Voltaire, est-il quelqu’un a écouter avec complaisance, sans distanciation ?

      Non.
      Ou alors c’est qu’on a un soucis des seuils et curseurs où « tracer des lignes », comme disait Valérie Gérard.

    • on est pas sur l’oiseau mort. ce serait pas mal de s’essayer à minimum de justesse dans le propos, voire de précision. pour ma part, je reste souvent brouillon et vague, d’éventuelles remarques formulées par d’autres me sont fréquemment utiles, c’est aussi pour cela que je suis là.

      il n’y a là, ni « modération » ni « censure » [edit même avec des «  » pour faire passer la malveillance façon cool et distant] mais un nécessaire et bien minimal complément d’info, une démarche contributive absolument légitime qui fait tout le sel d’un site coopératif où la multiplicité des points de vue, centres d’intérêt, connaissances, permet de tabler sur une forme d’intelligence collective (nous n’en finirons jamais de lutter contre la bêtise).

      un point (pré)Godwin sur l’avant 1933 en Allemagne puisqu’il a été question des SA ici il y a peu, je t’invite @marielle à consulter cette notice https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_des_Longs_Couteaux avec en arrière plan le souvenir non seulement de la défaite militaire de l’Allemagne (obviously) mais de la défaite des conseils. https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseils_d%27ouvriers_et_de_soldats en politique, la défaite, l’impuissance et la confusion ne sont pas que des manques, elles constituent le terreau de prises d’initiatives dont la maturation et la portée peuvent être inouïes.

      ce n’est qu’une analogie, mais nous existons davantage mal que bien dans une ambiance d’impuissance (à un niveau jamais égalé : crise écologique globale du capitalocène) et de défaites (l’affaissement des luttes victorieuses contre le colonialisme, les révolution arabes, les gilets jaunes, les mobilisations sociales, la droitisation/fascisation planétaire), une situation qui nous embarque et où l’on se retrouve vite noyé dans l’eau tiède de la « liberté d’expression » (de n’importe quoi). bon, la métaphore file pas, elle coule, puisque l’on se débat aussi dans les eaux glacées du calcul égoïste pendant que, grenouilles, nous attendons plus ou moins comateux de bouillir dans l’eau néolibérale et néofasciste qui progressivement chauffe.

      l’écueil nationaliste (un certain « commun ») conduit au naufrage. en France, disons depuis Chevenement, l’incapacité de la gauche à être autre chose que gouvernante et la débilité d’un anti-impérialisme campiste qui ruine toute perspective internationaliste ont permis à un #souverainisme composite de prendre ses aises, d’accoucher du laïcisme, de rappels à l’ordre divers (Roussel), d’un consensus xénophobe (actif ou passif) dans la classe politique (voir Ruffin qui a foot lorsqu’il s’agit d’Adama Traoré). poison.

      on disait autrefois « tout ce qui bouge n’est pas rouge », il en est de même dans la sphère des « idées » (susceptibles de devoir des forces matérielles), théories, prises de position, analyses, et de leur circulation (voir les cas Agamben, Stiegler et tant d’autres, dont, auparavant, les dirigeants maos ou trotskistes passés de la révolution à la gestion du capitaliste).

      donc oui, ce n’est pas seulement à cheval donné on ne regarde pas les dents mais aussi le vers est-il dans le fruit ?

      les oukases contre la recherche de la vérité sont non seulement contre révolutionnaires (et on peut ne pas s’en soucier) mais contre productifs.

      @rastapopoulos, #merci !

    • Tu manges vraiment à tous les rateliers…

      Non mais je rêve : on parle du fascisme et de la nature du macronisme dans cet article et ça ne mérite pas d’être référencé sous prétexte qu’Alexis Poulin s’exprime sur Sud Radio au même titre que Françoise Degois auquel vous accordez plus de crédit peut-être !
      De la distanciation je sais en faire preuve. Et je n’ai pas besoin de votre morale à deux balles et de votre jugement de bourgeois bien-pensants.
      Cet article je l’ai lu attentivement justement avant de le sélectionner car je m’attendais à ce genre de réaction de votre part.
      Et je n’ai pas été déçue ; j’attends plutôt des commentaires sur le fonds de l’article qui a également retenu l’attention de notre chère @monolecte. Voilà !

    • Je ne sais même pas qui est « Françoise Degois », et je ne vois absolument pas le rapport de pourquoi tu « pop » un nom random comme ça, sans rapport avec rien… wtf l’argument

      « Tout ce qui bouge n’est pas rouge » comme le rappel colporteur plus haut, mais on peut en faire une autre : « tout ce qui insulte de bourge n’est pas rouge » non plus haha…

      (il est vrai que mon flux public de seens postés et étoilés montre sans ambiguités des préoccupations bourgeoises et bien pensantes 😅 qu’est-ce qu’il faut pas lire…)

    • Le rapport c’est que Françoise Degois qu’on ne peut qualifier ni de complotiste ni de rouge-brune intervient aussi sur Sud Radio.
      C’est une socio-démocrate ex conseillère de Ségolène Royal.
      Je n’ai pas lu Valérie Gérard mais je connais l’essayiste Françoise Degois, par la fondation de son blog « Nos Lendemains » et aussi par la qualité de ses éditos sur son compte twitter (en provenance de Sud Radio ou LCI) que je n’écoute pas par ailleurs car je ne suis pas dupe...
      https://seenthis.net/messages/1011642

    • tu regardes le sale doigt sud radio et surtout tu voudrais que l’on se braque dessus, non merci. ta lune Poulin, ce vieux cheval de droite, ce chroniqueur sur Boulev@rd Voltaire, ses copinages avec V.A., son biz, ses buzzs et son idéologie, tu ne veux rien en savoir ou ça te parait ok ?

      La télé insoumise qui a brassé des rouges-bruns, des conspis, des chouaristes (avant que Chouard lui-même vienne y tenir des propos négationnistes), des frexiteurs, des pro-Assad, des souverainistes ! Et Poulin a intégré la vase dès la toute première émission et a vécu la grande époque de le Média, avant la crise Lancelin / Chikirou, cette époque bénie où tout le marigot rouge-brun des amis de la France Insoumise était uni et heureux, se délectait de nier les preuves des crimes d’Assad, d’inviter Jean Frédéric Poisson et Djordje Kuzmanivic, et d’interviewer Asselineau. Une interview menée par Alexis Poulin lui-même !

      C’est avec ce passage et son émission sur l’Europe que Alexis Poulin se prend de passion pour lui-même à la télévision. A partir de là il n’aura de cesse d’essayer d’intégrer les plateaux des télés. Sur le 28 minutes d’Arte en commençant par la tranche d’été. Puis via les plateaux et télés d’extrême droite ou surfant la vague réactionnaire : C-NEWS, Sud Radio pour parler “Laïcité” et bien évidemment, Russia Today. Et c’est ainsi que, de selfie avec Laurence Ferrari sur CNEWS, en opportunité de la tranche d’été du 28 minutes, et en resservant le discours souverainisto-rouge-brun appris grâce à le Média sur les ondes de Sud Radio, la société Monsieur Alexis Poulin fait fructifier son capital médiatique et devient “le journaliste Alexis Poulin, spécialisé dans les questions de politique internationale et invité régulier des plateaux d’Arte, de France 24, de France Info, de BFM TV, CNews, RCF et Sud Radio.” (ainsi qu’il est présenté ici).

      Cette histoire est aussi, bien entendu, celle de la percée du discours souverainiste et du recyclage des stars rouge-brunes ou simplement brunes. L’histoire d’Alexis Poulin est quelque part sur la même échelle que l’histoire de Zemmour sur C NEWS ou de Taddei sur Russia Today.

      https://www.lignes-de-cretes.org/la-start-up-nation-insoumise-itineraire-rouge-brun-dun-patron-de-l

    • Et c’est reparti ! En finir par continuer à jeter le discrédit sur toute la Fi la seule force de Gauche de rupture à pouvoir affronter ce qui vient avec l’aide de certains tout de même (NPA tendance claire, ContreAttaque, certains écolos...)

      Bravo les gars ! Il est temps de prendre des vacances et d’arrêter le fameux Blablabla ...

    • les rouges bruns n’existent pas puisque Djordje Kuzmanivic n’a jamais été viré de LFI.

      « la définition officielle du fascisme » est dans le Larousse :-) et il faudrait lire ce texte sans intérêt qui ramasse des bribes prises de ci de là pour « contester » un régime inféodé aux puissances étrangères et à la finance (suivez mon regard) au nom de la démocratie en se gargarisant du mot « français » écrit par un affairiste de sa petite personne. ce n’est pas sérieux.

    • Le directeur de Publication de Lignes-de-crêtes que vous citez souvent, Antoine Grégoire ( La Veille ) et le témoignage de Marie Peltier, historienne et spécialiste du complotisme, victime de harcèlement :
      https://twitter.com/Marie_Peltier/status/1535983031672004609

      Suite au podcast sur mon expérience d’emprise & vu le nombre de retours reçus : c’est j’espère la seule et dernière fois que j’exprimerai ceci. Au sujet du « collectif » Lignes de Crêtes et du harcèlement que je vis de la part de Antoine (Antonin) Grégoire depuis maintenant 3 ans

      « Face à un pervers manipulateur, la seule réaction est le mur le plus complet »

      https://mariepeltier.org/blog/article/militantisme-et-emprise-sectaire-sortir-du-silence
      C’est en tout cas ce qui m’a dévastée : réaliser que des personnes que j’admirais de tout mon cœur, en qui j’avais une confiance d’enfant, que je pensais les plus intègres et les plus cohérentes, étaient en réalité des impostures. Que tout n’était que posture précisément, et malveillance de surcroit.

      Marie Peltier, L’ère du complotisme : La maladie d’une société fracturée

      Quelqu’un qui harcèle sa collaboratrice pendant trois ans, est-il quelqu’un à lire avec complaisance, sans distanciation ?

      Non.

    • Merci @sombre j’aime guère Corcuff et ce Marlière là

      La notion [de confusionisme] sert à décrire, non un état, mais un processus ou une dynamique de recoupements de récits issus de traditions politiques différentes, souvent antagoniques. Et c’est dans ce clair-obscur discursif que surgissent des monstres idéologiques.

      m’avait échappé, alors même que la pandémie a radicalement relancé cette dynamique, et pour longtemps je le crains.

      @marielle il suffit de connaître des contributeurs de Lignes de crêtes pour ne pas leur accorder une confiance aveugle (litote). nombreux sont d’ailleurs les militants dont je me tiens à distance au vu des sordides rapports de pouvoir qu’ils cultivent. ça n’implique pas de ne faire aucun usage d’aspects tout à fait excellents de leur taf.

      quelque soient les nombreux désaccords fondamentaux avec LFI, je juge également l’arbre à ses fruits. ainsi cette organisation a-t-elle été dans l’ensemble correcte, malgré ses divisions internes sur ces enjeux, lorsqu’elle a refusé de manifester avec la police, souligné le racisme dont sont victimes les « musulmans », refusé de condamner les violences (des manifestants) à Sainte Soline. bien sûr, il s’agit pour une part de réalisme électoral (moissonner mieux du vote jeunes, des quartiers, prolos, répondre elle aussi à la contrainte subie par EELV d’avoir à suivre le mouvement écologiste réel, ...). autant de cas où je préfère le réalisme politique de LFI à son idéologie.

      l’unanimisme, ce n’est pas la fabrication attentive et patiente d’un accord, d’un consensus, dans les différences voire les contradictions, c’est un mensonge (et ça se voit). la politique c’est la division. ta manière, @marielle de jouer la forteresse assiégée ("vous vous en prenez à LFI, comme la drouate quoi"), a priori, pour préserver un minimum de confiance, justement, je ne peut la voir que comme une tactique stérilisante et malheureuse pour éviter de répondre aux questions posées sur le chauvinisme, le nationalisme et le confusionnisme (Poulin et son évitement constant de l’étranger - à coups de rabâchage du mot « français »- sauf sous la forme de la sujétion nationale, par ex.)

    • si, si, c’est bien ça :-)
      mais l’assemblage du logo de Renaissance en mode drapeau nazi, des jeunes du SNU, de l’air fourbe d’EM qu’on croirait sorti d’une caricature antisémite couplé avec l’invocation des méfaits des puissances de l’argent du nom de l’image, ça fait un peu trop pour moi

    • Inspection de l’image (menu contextuel avec Firefox)

      lemondemoderne.media/wp-content/uploads/2023/07/FRAIS-BANCAIRES-LARNAQUE-CONTINUE66.png

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  • Angriffe auf Letzte Generation : Mehr als 100 Verfahren gegen Autofahrer und Passanten
    https://www.berliner-zeitung.de/news/ermittlungen-gegen-aktivisten-entscheidung-im-herbst-li.373689

    En 47 villes allemandes la justice soupçonne 142 automobilistes d’avoir commis des actes de violence contre les membres du groupe dernière génération qui bloquait les rues . Apparamment le respect de la loi et de la vie d’autrui n’est pas la norme chez les petits fachos du quotidien.

    Wegen Angriffen auf Demonstranten der Gruppe Letzte Generation ermitteln die Strafverfolgungsbehörden einem Bericht zufolge in 142 Fällen gegen Autofahrer oder Passanten. In den meisten Fällen gehe es um Körperverletzung, weitere Tatvorwürfe seien Nötigung und Beleidigung, wie eine Recherche des Rundfunks Berlin-Brandenburg (RBB) bei den Ermittlungsbehörden aller Städte ergab, in denen Blockaden der Letzten Generation stattgefunden haben. 47 Ermittlungsbehörden haben demnach geantwortet (Stichtag 20. Juli).

    Allein 99 Ermittlungsverfahren entfielen auf die Hauptstadt Berlin. In den meisten Fällen gehe es um Körperverletzung. Weitere Tatvorwürfe seien Nötigung und Beleidigung. 70 Verfahren seien noch nicht abgeschlossen, in zwei Fällen seien Strafbefehle beantragt worden.

    Hitzige Stimmung, Anfeindungen gegen die Letzte Generation bei Demonstration in Friedrichshain

    Letzte Generation sorgt für Halbierung der Unterstützung für Klimabewegung in Deutschland
    Hermannplatz: Mann versucht, Hand von Aktivist anzuzünden

    Dabei geht es den Angaben nach zum einen um einen Mann, der bei einer Blockade am Hermannplatz in Berlin versucht hatte, die Hand eines Aktivisten mit einem Feuerzeug anzuzünden. In dem zweiten Fall hatte ein Beschuldigter laut RBB eine Aktivistin von der Straße gerissen, obwohl sie bereits festgeklebt war.

    Die Berliner Staatsanwaltschaft prüft laut dem Bericht in allen Fällen, ob die gewalttätigen Übergriffe auch als Notwehr eingestuft werden können. Damit wären sie nicht strafbar. Dies habe bisher jedoch in keinem Fall zugetroffen.

    Da die Teilnehmer der Blockaden der Letzten Generation selbst nur selten Anzeige erstatteten, gingen Sicherheitsexperten davon aus, dass die Zahl der Übergriffe weitaus höher liege. Die Strafverfolgungsbehörden müssten dennoch ermitteln, wenn sie Kenntnis von Übergriffen erlangen.

    Die Letzte Generation macht seit 2022 regelmäßig mit Sitzblockaden auf Straßen, aber auch mit anderen Aktionen auf die Folgen des Klimawandels aufmerksam. Die Klimaaktivisten stehen dabei auch selbst im Fokus von Polizei und Staatsanwaltschaft. Es geht dabei um unterschiedliche Tatbestände wie Sachbeschädigung, Nötigung oder Widerstand gegen Vollstreckungsbeamte. Bei der Berliner Staatsanwaltschaft sind nach Angaben aus der vergangenen Woche bisher rund solche 2000 Verfahren gelandet.
    Ermittlungen gegen Letzte Generation – Entscheidung im Herbst?

    In Brandenburg ermittelt die Staatsanwaltschaft Neuruppin gegen Mitglieder der Klimaschutzgruppe Letzte Generation wegen eines Verdachtes auf Bildung einer kriminellen Vereinigung.

    „Wir sind bemüht, das Verfahren in den nächsten zwei, drei Monaten abzuschließen“, sagte ein Sprecher der Staatsanwaltschaft Neuruppin der dpa. „Das Verfahren ist ausgesprochen umfangreich.“ Bislang ist völlig offen, ob es eine Anklage wegen Bildung einer kriminellen Vereinigung geben wird. Die Letzte Generation hatte im Mai unter anderem vor dem Justizgebäude in Neuruppin gegen die Ermittlungen protestiert

    Mit Durchsuchungen in mehreren Bundesländern waren Polizei und Staatsanwaltschaft im Dezember 2022 gegen elf Aktivisten der Letzten Generation vorgegangen. Die federführende Staatsanwaltschaft Neuruppin ermittelt unter anderem wegen der Störung öffentlicher Betriebe und prüft auch den Anfangsverdacht der Bildung einer kriminellen Vereinigung.

    Es gebe Hinweise, dass die Letzte Generation von einer klaren Rollenverteilung und einer kontinuierlichen Struktur geprägt sei, hatte die Staatsanwaltschaft im Dezember mitgeteilt. Es bestehe der Verdacht, dass der Zweck der Gruppierung zumindest auch auf die Begehung von Straftaten „hinreichenden Gewichts“ ausgerichtet sei. Unterlagen und Daten waren beschlagnahmt worden.

    Es geht um Attacken von Klimaaktivisten auf Anlagen der Ölraffinerie PCK in Schwedt im Nordosten Brandenburgs. Aber auch Ermittlungen wegen Aktionen am Flughafen BER und im Museum Barberini in Potsdam, wo ein wertvolles Gemälde von Claude Monet mit Brei beworfen wurde, übernahm die Staatsanwaltschaft in Neuruppin.

    Im Mai hatte das Landgericht Potsdam den Anfangsverdacht der Staatsanwaltschaft in Neuruppin bestätigt, dass es sich bei Mitgliedern der Gruppe um eine kriminelle Vereinigung handeln könnte. In Berlin bleibt es nach einer Prüfung in der Senatsjustizverwaltung dagegen zunächst dabei, dass die Letzte Generation nicht so eingestuft wird.

    #Allemagne #droit #fascisme #recjauffement_climatique #automobile

  • Que veulent Modi et les ultranationalistes hindous ? [Podcast] - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/inde-modi-bjp-rss-ultranationalistes-hindous-extreme-droite-fascisme

    Cette mouvance n’est pas réductible à Modi et à son parti le BJP : celui-ci est l’incarnation sur le terrain politico-électoral d’une organisation : le RSS, l’Organisation des Volontaires nationaux. C’est sur ce mouvement, son histoire et son idéologie, ses objectifs et son mode de fonctionnement, que revient le nouvel épisode du podcast d’Ugo Palheta « Minuit dans le siècle » (disponible sur la plateforme Spectre), avec le chercheur Christophe Jaffrelot. Auteur de nombreux livres sur le mouvement nationaliste hindou, en particulier L’Inde de Modi. National-populisme et démocratique ethnique (publié en 2019 aux éditions Fayard), il est l’un des plus grands spécialistes au niveau mondial de l’extrême droite indienne.

    Créé dès les années 1920 sur le modèle notamment des fascismes européens, ce mouvement de masse est largement implanté dans la société indienne et extrêmement ramifié, puisqu’il a engendré au cours du 20e siècle un vaste réseau d’organisations satellites (réseau que l’on nomme le « Sangh Parivar ») : des organisations culturelles et religieuses comme le VHP (qui signifie en français le Conseil hindou mondial), des organisations de jeunes, de femmes, syndicales, d’éducation populaire, des think tanks, des coopératives, des médias, mais aussi des milices et le BJP qui en constitue une sorte de front politique et de vitrine électorale.

    https://episodes.castos.com/60c88ecb8244e2-60091627/6107c87e-a82d-4105-921a-435589f787ce-EpJaffrelot-final.mp3

    #inde #modi #nationalisme #fascisme #xénophobie #audio