• Progresser - GROSSE FATIGUE cause toujours....
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article396

    Tes élèves ils travaillent mal ?
    – Oui. Ils ont des Ipad™ c’est des fils à papa, ils croient pouvoir prendre des notes avec, ils n’ont pas de papier, pas de crayon, pas beaucoup de cerveau non plus. Ce sont des enfants gâtés.
    – Je suis un enfant gâté ?
    – Non, t’es un enfant qui a de la chance.
    – Et c’est bien ?
    – Oui c’est bien.
    – Et c’est quoi ?
    – Ça consiste à avoir un père qui devient réactionnaire et qui estime que la vérité n’est pas dans le plaisir qu’éprouvent les enfants.

    #fatigue

    • Le machisme des hackeurs c’est la faute aux féministes. Quel originalité !!!

      pourquoi n’y ai-je pas pensé toute seule... En tout cas je ne suis pas surprise que cette refléxions plaise beaucoup aux hackeurs...

    • Il y a un commentaire de « Damien » qui parait plutôt bien :
      http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/06/fille-hacker-logiciel-libre#c129353

      Il y a un bon état d’esprit, de la bonne foi, mais c’est faux tout du long.
      1/ À peu près tout est basé sur des anecdotes personnelles. Sons a visiblement eu la chance de tomber sur des gens avec moins d’a priori. Statistiquement, c’est rare.

      On ne peut pas baser (entièrement et uniquement, je précise, bien sûr qu’il faut aussi partir de soi) une réflexion, et un programme pour l’avenir, sur son unique parcours personnel.

    • @tibounise
      Excuse moi mais cet article n’est qu’une longue charge anti-féministe. A lire ce texte tout le sexisme du monde informatique émanerait des seuls « féministes ». Qui sont d’ailleurs les seuls sur terre à être machistes avec la hackeuse en la traitant de non femme puisque pas maquillé et autres trucs du genre.
      Pas de soucis du coté des hackeurs ils sont probablement encore plus adorables et égalitaires que le fils de cette hackeuse torturé à l’école par les « féministes » certainement armées de grandes cisailles. C’est pas non plus comme si c’etait la première fois que framablog publiais des textes émanant de femmes lourdement anti-féministes.
      http://www.framablog.org/index.php/post/2013/05/19/hommes-femmes-logiciel-libre

      il y a eu heureusement une réponse à l’époque
      http://www.framablog.org/index.php/post/2013/05/24/pas-de-sexisme-chez-les-libristes

      Vivement la réponse à cette nouvelle salve anti-féministe.

      @rastapopoulos tout à fait d’accord avec le commentaire de ce Damien, merci de l’avoir relevé.

    • C’est un peu crypté je reconnais @tibounise comme tu dit ailleurs ce n’est pas « clairement dit »

      Oui, j’ai bien dit « les filles ». Sachant que les hommes ont d’abord été des garçons, mais que les femmes ont jailli de la tête de Zeus, à leur taille adulte, et en se battant comme des Athéna des temps modernes, vous pouvez commencer à m’insulter maintenant pour avoir utilisé ce mot… à moins que vous ne préfériez voir l’industrie à travers les yeux d’une fille qui est devenue femme au sein d’un ensemble de communautés open source.

      Ici par exemple je pense que cette partie sur le choix du mot « fille/girl » renvoie a des discussions féministes. Les féministes cherchent à « dés-infantilisée » les femmes. Le sujet fille/femme est à mon avis assez proche de Madame/Mademoiselle, et je ne voie pas qui d’autre que des féministe se préoccuperaient de ces questions de vocabulaire.

      Avant, je me sentais à l’aise avec les hommes, et personne ne se souciait de mon apparence. Aujourd’hui, j’ai l’impression de perdre mon temps à parler de genre plutôt que de technologies… Ceci dit, il y a plusieurs visions :

      La vision « il n’y a aucune femme dans l’assemblée ». Je suis dans l’assemblée, mais on me dit que je ne compte pas puisque je porte t-shirt, jeans, bottes, et que je n’ai pas de maquillage.

      La vision « tu nies ta féminité pour rentrer dans le moule ; c’est une forme d’oppression ! ». On me dit que c’est dans ma nature de femme d’aimer absolument le maquillage et la mode. Alors que je suis simplement une geek qui se soucie peu de son apparence.

      La vision « tu ne représentes pas les femmes ; tu serais un meilleur modèle pour les filles si tu avais le bon look ». Marrant, le reste du monde semble très occupé à dire aux filles d’être à la mode (il suffit de regarder un magazine ou marcher dans le rayon fille d’un magasin de jouets). Je ne pense pas que quelqu’un d’aussi peu doué que moi dans ce domaine doive s’en occuper.

      À une exception près, j’ai entendu ces réprimandes venir uniquement de femmes, et de femmes qui ne savent pas coder. Quelquefois, j’ai envie de crier « vous n’êtes pas une programmeuse, vous faites quoi ici ?! »

      Ici les « femmes et les femmes qui ne savent pas coder » sont des femmes qui s’intéressent à l’accès des femmes au hacking ou au codage, donc des féministes.
      Si elle perd son temps à parler de genre au liue de technologie, c’est qu’elle le fait avec des personnes qui sont intéressé par le genre, donc des féministes ou peut être des militants LGBTQI mais à part ca je ne voie pas.
      Et dans cette partie elle explique bien que les hommes ne la font jamais chier (à une exception près lol) mais les femmes qui cherchent a faire venir les femmes dans le hacking, par contre toujours à la ramener sur l’apparence et le bon look et les trucs de maquillage et de mode.

      J’aurais pu dire moi même ce genre de trucs il y a quelques années. Pas sur le hacking vu que je suis pas dans le code mais sur un sujet quelconque. Je lui conseillerais bien la lecture de @beautefatale

    • ^^ c’est triste mais c’est un peu de l’autopreservation de la part de cette femme. J’ai pratiqué assez longtemps pour savoir qu’il y a des gratifications importante à se rangé du coté des mecs quant on est une des rare femmes admise dans un cercle masculin, pour avoir ce privilège il faut s’adonner activement au dénigrement des femmes et être la plus misogyne de l’assemblée. D’un coté c’est déprimant et d’un coté c’est tout à fait compréhensible. Le « jeu » consiste justement à effacé toute trace de féminin en soi pour avoir un semblant de statu dans ces groupes (d’ou le rejet et le mépris de la mode, maquillage, question de look, le rose et tous les trucs identifié comme féminin dans le patriarcat). A voire le texte de cette hackeuse on sent d’ailleurs que des féministes le lui ont déjà dit et que ca n’as pas été entendu. Le jour ou elle va ouvrir les yeux (elle a pas l’air idiote il n’y a pas de raison qu’elle ne sois pas lucide un jour) ca va être brutal pour elle de repassé le film.

    • Alors, au moins en ce qui concerne ta première citation, je me permets d’être pour l’instant en désaccord avec ton interprétation @mad_meg.

      D’après moi, il n’y pas de sens caché à cet endroit : elle parle très clairement de différence d’âge lorsqu’elle fait la distinction entre « femme » et « fille ». Et la suite du texte corrobore cela, puisqu’elle y explique comment elle-même a été éduquée techniquement, étant petite fille, avant l’âge adulte.

      Son argumentation, pour ce point-là tout du moins, et donc tout simplement de dire que c’est dès l’enfance qu’il faut éduquer les enfants (et donc les « filles » !) aux matières scientifiques, à la logique, la création, etc, et non pas une fois qu’illes sont déjà adultes, ayant déjà imprimé tel ou tel système de valeurs. Qu’une fois devenues adultes, il est trop tard, ou au moins très difficile, de faire venir des « femmes » vers la science, le codage, etc : il fallait s’y prendre plus tôt : lorsqu’elles étaient des « filles » !

      Si ça ce n’est pas estampillé théorie du djendeur, ça ma bonne dame !… :D

      Pour l’instant, mon interprétation est donc qu’elle a l’air d’une femme pas du tout calée politiquement, une « technicienne », qui se voit comme « anti-féministe » (en le disant plus ou moins explicitement), par méconnaissance ou ignorance politique, mais qui en réalité partage une grande partie des conclusions issues du féminisme (certes pas toutes, il y a aussi de la naïveté et une incompréhension de ce qu’est un « privilège »). Limite elle se contredit elle-même quoi.

    • Bon elle se voie comme une antifeministe, elle tiens des propos antifeministe mais j’ai tors de dire qu’elle est antifeministe...
      « Limite elle se contredit elle-même » et toi « limite tu me fait ton splanneur »
      Tu trouve un de mes exemple contestable et tout à coup tous les autres tu les balayent avec. C’est pas une misogyne c’est juste une technicienne qui ne sais pas ce qu’elle dit.... #fatigue

      Je persiste, dans le premier exemple quant elle dit « vous pouvez commencer à m’insulter maintenant pour avoir utilisé ce mot… »
      Je ne voie que des féministes pour critiquer le choix de dire « fille » au lieu de « femme » et si elle lance cet phrase préventive anti-insulte c’est à l’adresse des féministes. Et quant je signale que c’est une femme misogyne qui parle ça veut bien-dire « elle se contredit elle même » et même carrément, pas « limite ».

      Tu dit qu’elle veut dire qu’il faut apprendre l’info aux filles au berceau pas a l’âge adulte. Mais elle gueule aussi dans son texte sur le fait qu’on apprend aux fillettes l’info en non mixité et elle hurle que son cher petit garçon est traumatisé de pas pouvoir faire de l’info (comme si il n’en fessait pas chez lui déjà). J’en ai fait de l’info à l’école en mixité, les garçons te lasse pas touché à la machine justement parceque t’es une filllllle. Elle, a part dire aux féministes d’aller se faire foutre je ne voie pas trop ce qu’elle propose. Enseigner l’info aux petites filles il me semble pas que les féministes y soient opposées... Et pour les femmes adultes je ne voie pas pourquoi on essayerait pas de les incité à faire de l’info, j’ai qu’une vie et pas question d’attendre l’égalité pour le prochain millénaire parceque des techniciennes n’en ont rien a foutre des autre nanas qui cherchent du boulot.

  • Ton MOOC me les broute ! - GROSSE #FATIGUE cause toujours....
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article296

    Il y eut les Luddites, les Canuts, les sidérurgistes de Lorraine et d’ailleurs, les couturières, les ouvriers à la chaîne, les dessinateurs, bref, tout le monde va y passer. Et puis il y a

    NOUS, LES PROFS.

    (...)

    Et je sais que nous allons y passer. A cause des #MOOC, un nouveau truc absurde décidé par je ne sais qui. Le MOOC, cet acronyme anglo-saxon pensé pour la Chine (véridique), est la dernière grande ânerie avec la fin du livre et, par exemple, l’#apologie d’Etienne #Daho en matière musicale.

  • La classe ouvrière à vif et à vie !
    Avec le sang des autres (1974) un film de Bruno Muel
    http://www.youtube.com/watch?v=3fANWq_CzWY


    http://www.dvdclassik.com/critique/a-bientot-j-espere-marker-marret

    Dans #Avec_le_sang_des_autres, Bruno Muel peut enfin #filmer cette chaîne de Peugeot qui lui été interdite dans Week-end à #Sochaux.
    Là encore, Bruno Muel reprend une forme documentaire classique pour aller au cœur du monde ouvrier de Peugeot. Ce #film, il l’a réalisé seul ou presque. Les #artisans des #groupes_Medvedkine n’ont pu conserver leur passion intacte face à la machine à broyer. Trop de luttes#syndicales, au jour le jour, trop de fatigue, l’usure des corps et des esprits. La #chaîne a repris ses droits et Muel tient à témoigner de sa force destructrice. Avec le sang des autres, c’est la description minutieuse d’une région entière sous la coupe de Peugeot. On découvre l’arbre généalogique de la famille dont les embranchements se répandent à tous les postes clés de #Sochaux et des environs depuis des générations. Main mise tentaculaire des homme Peugeots, mais aussi des moyens qui tissent un réseau aux mailles infranchissables. Les employés Peugeot sont allés à l’#école #privée Peugeot, à l’école d’apprentissage Peugeot, ont joué dans le club de sport Peugeot. Et ils sont enterrés dans des cercueils Peugeot portés par les corbillards Peugeot. Les #habitations (vétustes), la chaîne de magasins RAVI où chacun se rend, les #transports… toute la vie est estampillée Peugeot et il paraît impossible de s’en échapper. Peugeot établit une continuité entre le travail et la vie privée, en abolit les frontières. Sa #gestion de la chaîne, afin d’empêcher qu’une lutte s’organise, il la reprend dans le réseau d’#habitations de la #ville. Sur la chaîne, Peugeot fait de la "gestion logique des placements" en alignant les homme de manière à ce que chaque ouvrier ait le moins possible de points communs avec son voisin. En ville, Peugeot loge ses employés dans un semis de petites #cités mal desservies. Chaque #habitant peut difficilement gagner le centre ou d’autres foyers de #travailleurs, le seul transport en commun est celui qui les mène à l’usine.
    L’élément central d’Avec le sang des autres, demeure la chaîne, véritable #monstre #destructeur qui avale la #vie des ouvriers. On ne peut vraiment saisir par l’image toute l’horreur de cette entité. Par ses scènes répétitives du #travail à la chaîne, le film entend décrire l’#aliénation des ouvriers, mais ces longues séquences, déjà interminables, ne peuvent pleinement donner corps à cet longue et usante suite de #gestes toujours #répétés, #reproduits à l’infini, #vidésde #sens. Il faut entendre le plus poignant des #témoignages pour commencer à saisir une once de la #destruction qui est à l’œuvre ici. En voix off, un #employé parle, ou plutôt essaye de parler. Car sa voix est usée, brisée. : "Quand t’as pas parlé pendant neuf heures, tu as trop de choses à dire que tu n’y arrives pas… tu bégaies". Il parle de ses mains abîmées, de ses pouces qu’il ne peut plus plier. Il ne peut plus toucher sa femme, déboutonner les vêtements de ses enfants. Cinq années de chaîne lui ont #volé ses mains. Il nous parle de la #honte, la honte de ce#travail qui n’est pas un #métier, la honte d’#être #soi-même. Il n’a plus de besoins, plus d’#envie. Il ne peut plus #lire, même pas par#fatigue, par #lassitude. "Je ne me dis même plus : à quoi ça sert de lire ? ». Et la #peur chaque jour d’y retourner. Et la peur de ne plus pouvoir y travailler, car après c’est le balai. Et « à 45 ans au balai, à 50 tu es mort".
    Une employée parle de ses #rêves #détruits, d’une lutte qu’elle ne peut plus mener. "Le #Socialisme on n’y pense même plus. On ne sait même plus ce qu’on attend (…) le #bonheur on n’y croit plus, seulement par morceaux". Avec #le_sang_des_autres est un documentaire magnifique, aussi poignant que juste dans sa #description du monde ouvrier. Le film se termine sur une #fête entre les ouvriers, des chants, une certaine joie que Muel coupe brutalement par de nouvelles images de la chaîne. Le bruit des machines, qui court tout au long du film, souvent en off sur d’autres images, assourdit toutes ces vies. La douleur vient aussi du fait qu’Avec le sang des autres marque la fin d’un rêve. Les groupes Medvedkine, ce sont 330 minutes d’espoir et de lutte, une lutte souvent joyeuse, des espoirs souvent #mélancoliques. Une expérience unique, un #témoignage du monde ouvrier #indispensable, qui dépasse son cadre historique pour parler de notre époque avec une lucidité rare et#salvatrice.

    #Bruno_Muel #luttes_Des_classes #Usine #Taylorisme #Ouvriers #prolétariat #Cités-dortoirs #Capitalisme #Peuples #Exploitation#Domination #Documentaire #Groupes_Medvedkine #Vidéo

  • Une petite synthèse s’imposait... Femen partout, féminisme nulle part (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-03-12-Femen

    « Les musulmans semblent éprouver un sentiment de puissance virile à voiler leurs femmes, et les Occidentaux à les dévoiler », écrivait l’essayiste marocaine Fatema Mernissi dans Le Harem et l’Occident (Albin Michel, 2001). L’engouement des médias français pour des figures comme les Femen ou Aliaa El-Mahdy, l’étudiante égyptienne qui, en 2011, avait posé nue sur son blog (1), offre une nouvelle confirmation de la justesse de cette observation. On a pu voir sur France 2, le 5 mars, un documentaire consacré au collectif d’origine ukrainienne implanté en France depuis un peu plus d’un an (2), et un autre intitulé Aliaa, la révolutionnaire nue sur Public Sénat pour le 8 mars, Journée internationale des femmes.

    Tant pis pour les milliers de femmes qui ont le mauvais goût de lutter pour leurs droits tout habillées, et d’offrir un spectacle moins conforme aux critères dominants de jeunesse, de minceur, de beauté et de fermeté. « Le féminisme, c’est ces femmes qui ont défilé dans les rues du Caire, pas les Femen ! Et sur ces femmes-là, je vois peu de documentaires TV », s’insurgeait sur Twitter, le 6 février dernier, la correspondante de France Inter en Egypte, Vanessa Descouraux. En France, les organisations féministes « se voient désormais plus souvent interpellées sur ce qu’elles pensent du mouvement d’origine ukrainienne que sur leurs propres actions » (3).

    #Femen #féminisme

  • TEDxParis » Nicole Turbé-Suetens : Télétravail d’avenir
    http://www.tedxparis.com/nicole-turbe-suetens-teletravailler-autrement

    résumé : le #télétravail à temps partiel c’est win-win pour le salarié (je te dis même pas), pour la boîte (parce qu’on bosse mieux), et pour la société (relocalisation de l’économie, économies d’énergie et de carburant, médical et tout)

    http://www.youtube.com/watch?v=abNCXlEpTWs&feature=player_embedded

    #travail #transports #fatigue #santé #productivité