La loi de #Brandolini, ou #principe_d'asymétrie_des_idioties (#bullshit_asymmetry_principle en anglais, langue dans laquelle cette expression est plus connue)1, est un adage ou aphorisme énonçant que « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ». Ce principe critique la technique de #propagande (en) consistant en la diffusion de masse d’#infox qui exploite la #crédulité d’un certain public en faisant appel à son système de pensée rapide, instinctif et émotionnel.
Pour le dire simplement : s’il est facile de créer une #fausse_information, sur le fond et la forme, en quelques minutes, il faudra probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et montrer ainsi la #fausseté de l’ensemble.
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Brandolini
#idioties #fake-news #fake_news #émotions #démonstration #contre-démonstration #Alberto_Brandolini #Brandolini
Les députés adoptent la définition d’une « fausse information » - | Mediapart
►https://www.mediapart.fr/journal/france/300518/les-deputes-adoptent-la-definition-d-une-fausse-information
Désormais, la proposition de loi définit « une fausse information » comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Cette définition est en réalité beaucoup plus large que celle de « fausse nouvelle ». Mais, pour répondre aux inquiétudes du Conseil d’État, les députés ont ajouté une nouvelle condition à l’ouverture d’une procédure pour référé. En plus d’être « de nature à altérer la sincérité du scrutin » et d’avoir été diffusée « de manière artificielle ou automatisée et de manière massive », la « fausse information » doit désormais l’avoir été « de mauvaise foi ».
Les députés ont répondu à une autre critique du Conseil d’État en précisant la durée d’application des mesures en période électorale. La version initiale faisait référence au décret de convocation des électeurs. Désormais, cette durée est limitée à trois mois.
Les députés sont en revanche restés sourds aux demandes visant à exclure du champ d’application de la loi les sites d’information en ligne. « Détournée de l’esprit de la loi, cette procédure pourrait constituer le moyen de faire supprimer des informations publiées par la presse », s’inquiétait ainsi le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (le Spiil, dont Mediapart est adhérent) dans un communiqué diffusé le 10 avril. En effet, même sous le contrôle du juge, elle interviendrait en dehors des dispositions de la loi de 1881 qui garantit le juste équilibre entre liberté d’expression et protection des personnes et des institutions. »
Toujours concernant la procédure de référé, les députés ont également décidé de ne pas l’ouvrir au grand public. Seuls le ministère public, un candidat ou une formation politique pourront saisir le juge.
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