• Covid-19 : « Des biais amplifient artificiellement le nombre de cas positifs et faussent la perception de la gravité de l’épidémie »
    TRIBUNE, Didier Sicard, Médecin, Patrick Guérin, Vétérinaire
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/07/covid-19-des-biais-amplifient-artificiellement-le-nombre-de-cas-positifs-et-

    Le dépistage des cas de Covid-19 sans évaluation de la charge infectieuse est un non-sens épidémiologique.

    Tribune. Les meilleures décisions lors d’une crise sanitaire sont fondées sur des données scientifiques solides pour être ensuite arbitrées politiquement. Or, si les décisions concernant la gestion de la crise du Covid-19 depuis mi-mars reposaient sur le nombre de personnes admises en réanimation et le nombre de décès liés à ce virus, les autorités sanitaires ont changé d’indicateur pour s’appuyer essentiellement sur le taux d’incidence.

    Cet indicateur, diffusé et commenté chaque soir par les médias, recense le nombre de personnes testées « positives » au Covid-19 rapporté à une population donnée (100 000 personnes testées).

    Simplisme excessif

    Pour déterminer ce taux, les autorités sanitaires s’appuient sur le test dit RT-PCR. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/22/fonctionnement-fiabilite-alternatives-30-questions-sur-les-tests-pcr_6053146 De nombreux scientifiques, dont l’Ecole de santé publique de l’université Harvard, repris dans un article du New York Times du 29 août 2020 https://www.nytimes.com/2020/08/29/health/coronavirus-testing.html, ont mis en évidence ses limites, en raison du simplisme excessif de sa réponse – la personne est dite « positive » indépendamment de la charge virale (quantité de virus présent) et, par conséquent, de sa contagiosité.

    Or le coefficient d’amplification dit « CT », c’est-à-dire le chiffre à partir duquel apparaît la fluorescence, est essentiel. Plus le chiffre est bas, plus la charge virale est élevée, donc la contagiosité, et inversement.
    En effet, si la zoonose Covid-19 est due au virus SARS-CoV-2, l’inverse n’est pas vrai : la présence de fragments de SARS-CoV-2 dans les fosses nasales n’entraîne pas automatiquement la maladie, ni la contamination. Or, ce CT n’est pas harmonisé, variant de 20 à plus de 40, selon les laboratoires de biologie médicale et selon les pays, alors qu’il s’agit d’une politique de santé publique.

    Comme l’a signalé la Société française de microbiologie (SFM) le 25 septembre [à télécharger ici https://www.sfm-microbiologie.org/wp-content/uploads/2020/10/Avis-SFM-valeur-Ct-excrétion-virale-_-Version-Finale-07102020-V3., saisie pour avis par la direction générale de la santé et qui n’en a pas tenu compte ni ne l’a diffusé, cette hétérogénéité comporte un certain nombre de biais importants : elle identifie un fragment d’ARN et non un virus, a fortiori encore moins un « cas de Covid-19 » ; elle ne tient pas compte de la charge virale de la personne, donc de sa contagiosité ; la rémanence des fragments d’ARN, donc la positivité, peut être longue ; au-delà d’un nombre de cycles d’amplification supérieur à 33, il s’agit d’un « cas positif faible » ; l’interprétation du résultat doit prendre en compte les signes cliniques par un médecin, ce qui n’est quasiment jamais le cas.

    Communication anxiogène

    Ces biais ont conduit la SFM à indiquer dans son avis rendu à la direction générale de la santé qu’un « portage prolongé de l’ARN viral est possible après la phase de guérison et a été rapporté jusqu’à plus de soixante jours après le début des signes cliniques. La détection d’ARN viral par RT-PCR ne signifie pas forcément qu’il y a des particules virales infectieuses dans les échantillons biologiques » . Dit autrement, des personnes ont été confinées par milliers inutilement, alors qu’elles n’étaient plus contagieuses, et ce pour un coût exorbitant pour les finances publiques et l’activité économique.
    Dès le 25 septembre, une analyse menée sur les résultats positifs d’un laboratoire du Morbihan avait confirmé ces biais en montrant que, sur 786 échantillons de « cas testés positifs », un sur trois était « positif faible ». L’estimation de la réussite de la mise en culture des prélèvements, c’est-à-dire du risque infectieux de la personne testée « positive », était en outre inférieure à 45 %.

    Ces biais, connus depuis le mois d’août, ne sont pas pris en compte par les autorités sanitaires pour pouvoir interpréter tous les indicateurs dérivés du test RT-PCR, tels que le taux d’incidence communiqué chaque jour, ou le « R zéro » (nombre moyen de personnes qu’une personne contagieuse peut infecter) pourtant crucial afin de mesurer l’intensité d’une épidémie, ou encore le « contact tracing » [ processus d’identification des personnes ] et son efficacité pour lequel sont mobilisées plus de 4 000 personnes.

    Ces biais amplifient artificiellement le nombre de cas « étiquetés positifs Covid-19 », et faussent la perception de la gravité de l’épidémie et sa persistance, à travers une communication anxiogène. L’Espagne n’a d’ailleurs pas hésité à sauter le pas en réduisant le nombre de cycles d’amplification (CT) des tests RT-PCR, conduisant à une division des « cas positifs » de 50 % en une journée. L’Allemagne s’interroge aussi, en multipliant de nouveaux moyens de prélèvement pour standardiser en aval les mesures de charge virale.

    4 milliards d’euros

    La connaissance et la correction de ces biais sont essentielles si l’on veut piloter et décider de mesures de restrictions des libertés publiques proportionnées à l’ampleur de la crise et les faire accepter par la population. Les personnes testées « positives » doivent en outre être informées du « vrai » risque qu’elles encourent. C’est une exigence législative (loi du 4 mars 2002).

    De nombreux scientifiques avaient appelé le gouvernement à revoir la politique de tests pour la rendre plus efficace – la Sécurité sociale y consacre plus de 4 milliards d’euros en année pleine – en ciblant les personnes prioritaires, et accélérer l’obtention des résultats.

    Cette efficacité ne sera pas au rendez-vous tant que les tests RT-PCR ne seront pas standardisés au niveau national. Il est impératif que l’avis de la SFM soit appliqué dès à présent par les laboratoires de biologie médicale afin que la politique de santé publique de tests RT-PCR soit harmonisée. Il en va des intérêts sanitaires, économiques et financiers de la France

    Cette standardisation, le partage des résultats, la quantification virale des eaux usées permettraient l’analyse commune et les comparaisons entre territoires, puis éventuellement entre pays, tout comme une appréciation des risques réels de l’épidémie par les pouvoirs publics et la population.

    Patrick Guérin est le président d’OpenHealth Company ; Didier Sicard est l’ancien président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) pour les sciences de la vie et de la santé.

    #covid-19 #tests_RT-PCR #charge_infectieuse #eaux_usées

    • Oui, bien sûr.


      Et il faudrait y ajouter, les décès, les covid longs et les effets indirects invalidants ou mortels de la saturation du sytème de santé ("pertes de chance").
      Mais quand même, la batterie de moyens utilisables oblige à prendre en compte les difficultés posées par chacun d’entre-eux, tests PCR inclus. Ce qui est gênant dans l’article c’est le plaidoyer pour une vérification de la positivité au covid par examen clinique. On sait que ça suffit pas dans tous les cas. Mais chercher à comprendre ce qu’il en est de la charge infectieuse (ou de l’effet dose, par exemple), ou rappeler que le suivi des eaux usées (dont je ne vois d’écho qu’à propos de Marseille, ce qui parait incroyable) permettrait une autre approche du #taux_de_prévalence du virus

    • À lire en triant quelques commentaires sur la page d’origine, il était sans doute pas nécessaire de relayer cette tribune. Le journal offre un lot de consolation au réseau Mucchielli dont il n’avait pas publié la tribune avec un papier qui se pare de scientificité. Décidément, je ne suis pas vétérinaire. @kassem @vazi @die_brucke

      • Je suis franchement étonné du manque de connaissances scientifiques affiché par ces 2 auteurs, qui auraient du prendre la peine de faire relire leur texte par quelqu’un d’éduqué. 1/ le Ct n’est pas le coefficient d’amplification mais le nombre de cycles à partir duquel le signal devient supérieur au bruit de fond ("threshold cycle" = cycle seuil) ; 2/ Personne ne connait la relation exacte entre valeur du Ct et charge virale négligeable (ce que les auteurs disent eux mêmes), donc ou plasser le curseur pour les autorités de santé publique ? 3/ La solution proposée par les auteurs conduit à ce que des personnes venant juste d’être infectées et ayant donc encore une charge virale faible soient déclarées négatives alors qu’elles seront positives quelques jours plus tard, d’ou retard à la détection. Je n’ose même pas imaginer que ces auteurs ont ou aient eu des responsabilites décisionnelles touchant à la politique de santé publique en France.

      • Raisonnement pas faux sur le plan technique, mais totalement inadapté à la situation actuelle de gestion de l’épidémie. C’est la problématique bien classique en médecine du seuil diagnostique : plus on baisse le curseur moins on a de #faux_positifs, mais plus on a de #faux_négatifs. Débat classique en médecine depuis de nombreuses années par exemple dans la gestion de l’HTA, du diabète ou de l’hypercholestérolémie.
      A l’échelon individuel, un faux positif est ennuyeux pour le patient car on va isoler pour 7 à 10 j quelqu’un qui probablement pas contagieux. Par contre au niveau collectivité, un faux négatif est nettement dangereux car on va rassurer faussement et laisser se balader dans la nature quelqu’un qui est contagieux.

      • ...peu importe la méthode de détection tant qu’elle est constante : l’Espagne a vu ses cas divisés par deux dans les chiffres, mais l’épidémie n’a pas régressé pour autant, donnant à tort le sentiment d’une amélioration. Enfin, les auteurs recommandent de se baser sur le nombre de personnes hospitalisées ou admises en réanimation, sans préciser que ces indicateurs ont tout simplement 3 semaines de retard sur le taux de contamination. On ne peut pas se permettre 3 semaines de latence pour réagir. Bref, c’est un peu d’eau au moulin des complotistes et autres réfractaires, sans intérêt pratique pour les autres.

      • Un vétérinaire qui via sa socéité Open Health collecte analyse et vend des données de santé associé à un médecin de 82 ans qui a l’air à peu près dans le même état de clairvoyance scientifique que Luc Montanier (voir l’entrevue de #Didier_Sicart du 20 Juin sur public-sénat, bcp de délire !) tout ça pour nous raconter des choses évidentes que n’importe quel étudiant en thèse faisant de la PCR en routine peut expliquer à tout le monde. Tout ceci a déja été exposé sur un post précédent. La #charge_virale c’est le dénombrement des virus vivants ; détermination longue, très coûteuse car nécessitant du personnel et des locaux appropriés pour la culture cellulaire. Dans tous les cas cela dépendra toujours de la qualité du prélèvement et du moment où il est fait.

      #Patrick_Guérin est un des signataires de la tribune initiée en septembre par le sociologue #Laurent_Mucchielli, publiée par le Parisien, et qui prétendait qu’il n’y avait pas de deuxième vague.

      • Si on s’était retrouvé avec une augmentation exponentielle des cas sans saturation des hôpitaux, cette tribune aurait pu être une contribution utile. Hélas l’explosion des cas que l’on a mesurée (exacte ou pas) a bel et bien conduit à la saturation des hôpitaux au moment qu’avait indiqué l’institut Pasteur dès la fin Août. Le thermomètre est donc suffisamment précis. Mais nos gouvernements n’ont pas voulu le voir.

  • #Covid-19 : une possible « deuxième vague plus violente » et des « mesures désespérées »

    #Christian_Drosten, le virologue allemand à l’origine de la politique de tests de masse en Allemagne, s’inquiète d’une deuxième vague de Covid-19 plus violente que la première.

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-une-possible-deuxieme-vague-plus-violente-et-des-mesures-d
    #coronavirus #deuxième_vague #épidémiologie #paradoxe_de_la_prévention #faux_positifs #dépistage #tests_ciblés #Allemagne

  • Brève arrestation du président de l’Assemblée nationale
    (qui refuse l’entrée en fonction de N. Maduro, se présente comme assurant l’intérim et appelle à une manifestation le 24 janvier https://seenthis.net/messages/751188 )
    Detención de Guaidó enrarece clima político en #Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/detencion-guaido-enrarece-clima-politico-venezuela_266314

    La confusa y breve detención que sufrió este domingo el jefe de la Asamblea Nacional (AN), Juan Guaidó, enrareció aún más el clima político en Venezuela cuyos poderes Legislativo y Ejecutivo se desconocen mutuamente.

    Guaidó, del partido Voluntad Popular (VP), del líder encarcelado Leopoldo López, fue interceptado por agentes del Servicio Bolivariano de Inteligencia Nacional (Sebin) en la autopista que conecta Caracas con el costero estado de Vargas, adonde se dirigía para liderar un cabildo abierto, y retenido por espacio de media hora.

    De su detención se conoció a través de las redes sociales, cuando se divulgó un video en el que se aprecia a varios agentes tomar el control del vehículo que lo trasladaba.

    De su libertad se supo cuando el propio Guaidó envió un mensaje telefónico a sus colaboradores y compañeros de partido, que de igual forma fue replicado en las redes sociales.

    «Están desesperados en Miraflores (sede del Ejecutivo), no saben quién da la orden», dijo el diputado ante cientos de personas al presentarse con unas dos horas de retraso en el cabildo abierto y mostrando las marcas que les dejaron en las manos las esposas.

    Indicó que a los funcionarios que lo detuvieron les habló de «reconciliación» y «amnistía», en referencia a una ley que debatirá el Parlamento para perdonar los delitos de altos dirigentes del chavismo, que gobierna Venezuela desde 1999.

    «Ustedes funcionarios saben que Maduro no protege a nadie, lo que si protege es el Decreto de Ley de Amnistía de la Asamblea Nacional, lo que si protege es el estado de derecho», dijo.

    Tras su discurso, que apenas superó los 10 minutos, Guaidó dijo a periodistas que los propios agentes le dijeron que estaban cumpliendo una «orden», pero que «no sabían que estaban haciendo».

    «Me secuestraron, estuvimos en un carro (...), me pude zafar del secuestro porque hay gente que cree en Venezuela», relató emocionado por el clima de la concentración, en la que estuvo acompañado por otros diputados opositores, su esposa y su madre.

    Pero Maduro, que confirmó el papel del Sebin en la detención de Guaidó, calificó el hecho como un «falso positivo», al tiempo que abrió una investigación y destituyó a los agentes implicados.

    #faux_positif !… les agents impliqués sont suspendus…

    • À la suite de la situation de «double pouvoir», très nombreuses réactions dont une accusation de censure de Wikipedia, au Venezuela. Largement relayée, p. ex. par Maître Eolas
      https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/1084717687723429889

      Voilà. Ça c’est une dictature.

      RT de

      En fait, une guerre d’édition s’est déclenchée sur WP[es], entrainant le blocage des modifications de la page le 12 janvier.

      «Guerra de ediciones» en Wikipedia por los dos «presidentes» de Venezuela - LA NACION
      https://www.lanacion.com.ar/2210303-guerra-ediciones-wikipedia-crisis-venezuela-sus-dos


      Los artículos sobre Maduro y Guaidó fueron modificados varias veces en los últimos días pro seguidores del oficialismo y de la oposición

      La «grieta» en Venezuela llegó hasta Wikipedia al término de una semana en la que se agravó su crisis institucional. Mientras Nicolás Maduro y Juan Guaidó se declaran públicamente «presidentes» del país, sus perfiles en la enciclopedia digital colaborativa fueron editadas tantas veces por seguidores de uno y otro que la propia organización detrás de ese sitio tuvo que intervenir.

      «Durante el día de hoy se han detonado varias guerras de ediciones en artículos venezolanos en Wikipedia, por esta razón nuestrxs bibliotecarixs voluntarixs han realizado un arduo trabajo de patrullaje y procedido a proteger diferentes artículos», indicó la cuenta de Wikimedia Venezuela ayer por Twitter.

    • Du coup, la rumeur circule d’un blocage gouvernemental et déclenche à son tour un flot de requêtes pour le tester (ce qui n’arrange pas les choses…

      présentation (très…) orientée du blocage Netblocks « oubliant » de mentionner que Wikimedia Venezuela a explicitement indiqué avoir bloqué certaines pages…

      Le Venezuela a coupé l’accès à Wikipédia, à cause d’un article sur un opposant à Maduro
      http://fr.newsmonkey.be/article/27024

      C’est Netblocks qui a repéré la faille samedi passé. L’association qui surveille la liberté d’accès à Internet dans le monde a observé que les différentes versions existantes de Wikipédia n’étaient plus accessibles au Venezuela ces deux derniers jours.

      La restriction d’accès a été imposée, selon les preuves recueillies par Netblocks, par CANTV, soit le principal fournisseur d’accès à Internet du pays. CANTV est une entreprise qui appartient à l’État. Le fait que l’accès à l’encyclopédie participative et gratuite ait été coupé porte à croire que cette censure ciblée ait été commandée par Nicolas Maduro, le président du Venezuela.

      60.000 tests
      Netblocks a découvert l’interdiction d’accéder à Wikipédia et à d’autres services en tentant d’ouvrir les pages plus de 60.000 fois depuis 150 points différents du pays et via différents réseaux. Cette perturbation majeure de l’infrastructure de télécommunication a eu « une incidence sur la capacité des Vénézuéliens à communiquer et à accéder aux informations au cours des dernières 24 heures », écrivait l’organisme de surveillance samedi.

      Il faut savoir que ce blocage est loin d’être anodin puisque le site enregistre à peu près 60 millions de visites mensuelles depuis le Venezuela, un pays où environ 16 millions de personnes (la moitié de la population) ont accès à Internet. Avant lui, seule la Turquie d’Erdogan avait déjà bloqué l’accès à Wikipédia.

      Ce lundi, la restriction semble avoir été en partie levée mais certaines pages Wikipédia sont toujours bloquées au Venezuela, a tweeté Wikimedia Venezuela. La guerre a débuté sur la page de Juan Guaidó, opposant majeur au président Maduro. Cette page a été la cible d’une véritable guerre de l’édition. Plusieurs rédacteurs se sont querellés sur les modifications à apporter à la page du nouvellement nommé président de l’Assemblée nationale vénézuélienne.

    • L’avant dernier message de Wikimedia Venezuela

      Wikimedia Venezuela ( @wikimedia_ve) | Twitter
      https://twitter.com/wikimedia_ve

      https://twitter.com/Wikimedia/status/1084648086729764866
      13/01/2019 19h07

      Estamos al tanto de reportes sobre el bloqueo de Wikipedia en Venezuela. Según los datos de nuestro tráfico, Wikipedia todavía puede accederse por un alto número de personas en el país.

      suivi immédiatement de, le dernier à ce jour,
      https://twitter.com/Wikimedia/status/1084648118413516800
      13/01/2019 19h07

      Estamos investigando y reportaremos avances apenas tengamos mayor claridad sobre la situación.

    • Au passage quelqu’un peut-il m’interpréter ce que dit l’image diffusée par Netblocks pour prouver le blocage ?
      (RT par Wikimedia France le 13/01/2019)

      https://twitter.com/netblocks/status/1084229156089540608

      Confirmed: All editions of the #Wikipedia online encyclopedia blocked in #Venezuela by leading telecom provider #12Ene #KeepItOn

      @stephane ?

      De quel taux s’agit-il ? et quel outil est utilisé ?

  • A deep flaw has been discovered in thousands of #neuroscience studies — Quartz
    http://qz.com/725746/a-deep-flaw-has-been-discovered-in-thousands-of-neuroscience-studies-so-why-aren
    https://qzprod.files.wordpress.com/2016/07/mri-scanner.jpg?w=1600

    the Eklund study does point at a much bigger problem facing science: how it deals with the fact that a certain proportion of studies are always flawed.

    #recherche #reproductibilité (ou pas) #saumon_mort #faux_positifs

    • in 2009, some researchers put a dead salmon into an fMRI scanner, just to see what would happen. To their surprise parts of the brain lit up, as if the dead fish were “thinking.”

      What Eklund’s studies have shown, however, is that the real rate of false positives can often be far higher than 5%.

      the flaws in fMRI are a good example of how scientists are tackling one of the biggest problems the discipline is currently facing: that of making experiments reproducible.

  • Alertes sécurité : 99% de #faux_positifs !
    L’objet du mail de la lettre d’information est (pour moi, en tous cas) nettement plus intéressant que son titre (ci-dessous)

    RSA Conference : de la prévention à la détection et à la réaction rapide
    http://www.linformaticien.com/actualites/id/39769/rsa-conference-de-la-prevention-a-la-detection-et-a-la-reaction-rapi

    Amit Yoran, le CEO de RSA, n’a pas été le seul lors de la conférence à pointer les limites des politiques de prévention dans la sécurité mises en place jusqu’à présent en s’appuyant sur des outils comme les antivirus, les firewalls, les IPS/IDS et les SIEM. La principale limite de ces outils reste de ne pas permettre d’avoir une visibilité complète sur les événements. D’ailleurs chez RSA on explique que seule une inspection de tous les "paquets" peut la fournir.

    Martin Fink, le CTO de HPE, penche pour le même avis et propose d’apporter une nouvelle approche de l’analyse dans la sécurité en s’appuyant sur le hardware, « la racine de la confiance », et éliminer un des principaux problèmes de la sécurité, les faux positifs. Selon lui, 99 % des alertes sont des faux positifs.

  • La SNCF teste des #logiciels pour détecter les #comportements suspects - Ration
    http://www.liberation.fr/societe/2015/12/16/attentats-la-sncf-teste-des-logiciels-pour-detecter-les-comportements-sus

    La SNCF expérimente des nouvelles technologies pour détecter les comportements ou les bagages suspects, a t-elle expliqué mercredi à l’AFP, tout en appelant à confier de nouvelles prérogatives à ses agents de sécurité, comme le prévoit une proposition de loi en débat à l’Assemblée.

    Face au « caractère exceptionnel » de la menace terroriste après les attentats de Paris, la SNCF teste par exemple un #logiciel_d’analyse_comportementale qui pourrait être intégré à ses 40.000 caméras de surveillance,(...) fondé « sur le changement de température corporelle, le haussement de la voix ou le caractère saccadé de gestes qui peuvent montrer une certaine anxiété »(...). ... l’expérimentation en cours dans plusieurs gares est réalisée « en conformité avec la loi et sous le contrôle de la Commission nationale de l’information et des libertés (CNIL) ».

    « On teste pour savoir si ça n’identifie que les gens qui ont une intention négative, un agresseur, ou un +tripoteur+, mais aussi l’#acceptabilité_sociale », pour voir si les voyageurs sont prêts à accepter de telles technologies, une fois l’état d’urgence levé.

    Des caméras qui détectent des colis suspects car restés trop longtemps au sol sont aussi en cours d’expérimentation.

    #transports #contrôle_social

  • La CIA traque les postulants liés à des groupes «hostiles»
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/09/02/des-groupes-terroristes-ont-tente-d-infiltrer-le-renseignement-americain_346

    La CIA a révélé qu’environ un cinquième des postulants à un emploi présentant un profil suspect avaient « des liens significatifs avec des terroristes et/ou des services de renseignement hostiles », écrit le journal, qui s’appuie sur un document confidentiel remis au quotidien par l’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden.

    « Au cours des dernières années, un petit nombre de candidats à la CIA ont été signalés pour divers problèmes », a déclaré un responsable. « Durant cette période, une personne sur cinq de ce petit groupe avait effectivement des liens significatifs avec des services de renseignement hostiles. » Parmi les groupes terroristes ou ennemis les plus cités figurent le Hamas, le Hezbollah, Al-Qaida et ses déclinaisons régionales.

    • L’original, pas beaucoup plus clair.
      – dans le futur immédiat, il faut réexaminer 4000 habilitations ( petit nombre ?)
      – un nombre « assez grand » ( broader relativement au résultat final) mais petit quand même ( small subset ) a éveillé des soupçons,
      – parmi lesquels 1 sur 5 « seulement » posaient vraiment problème.

      U.S. intelligence agencies spend millions to hunt for insider threats, document shows - The Washington Post
      http://www.washingtonpost.com/politics/us-intelligence-agencies-spend-millions-to-hunt-for-insider-threats-document-shows/2013/09/01/c6ab6c74-0ffe-11e3-85b6-d27422650fd5_story.html

      Contractors like Snowden, an NSA spokeswoman said, were not included in the plans to reinvestigate 4,000 security clearances.

      CIA officials said the number of applicants ultimately tied to terrorist networks or hostile foreign governments was “small” but declined to provide an exact number or the reasons the broader group of applicants initially raised concerns.

      “Over the last several years, a small subset of CIA’s total job applicants were flagged due to various problems or issues,” one official said in response to questions. “During this period, one in five of that small subset were found to have significant connections to hostile intelligence services and or terrorist groups.” The official, like others interviewed for this article, spoke on the condition of anonymity to discuss classified material.

      Et l’expert de service retombe inévitablement sur la malédiction des #faux_positifs, sujet qui me titille depuis déjà pas mal de temps…

      Steven Aftergood, a government secrecy expert at the Federation of American Scientists, which analyzes national security policy, said he suspects the agency may respond to a lot of “false positives” — alerts for activity that is actually innocent and work-related.

      “If the 4,000 cases turn up only two or three actual threats, they need to adjust their detection threshold or they’ll be using a lot of resources for no purpose,” he said.

      Au passage 99,9% de fausses alertes dans le total des alertes, ça fait beaucoup… (et je suis gentil, j’arrondis « 1, 2 ou 3 » à 4, plus facile à diviser par 4000…)