Ces femmes-là, d’Ivy Pochoda
Le roman d’Ivy Pochoda, Ces femmes-là, restitue admirablement la courte vie de ces héroïnes invisibles, méprisées par une société qui préfère regarder ailleurs.
Los Angeles, dans le quartier délabré de West Adams. Quinze ans après l’assassinat d’une douzaine de jeunes femmes retrouvées la gorge tranchée, asphyxiées sous un sac en plastique et abandonnées au fond d’une impasse, quatre de plus sont victimes de meurtres : des « prostituées », évidemment.
On pourrait craindre un thème rabâché, voire racoleur. Erreur. Tout le roman d’Ivy Pochoda est construit autour de l’indifférence qui entoure ces crimes. Toute son énergie d’écriture s’appuie sur la volonté de restituer la courte vie de ces héroïnes invisibles, méprisées par une société qui préfère regarder ailleurs.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/27/ces-femmes-la-divy-pochoda
]]>Violences sexuelles dans la famille et leurs conséquences sur les femmes et les enfants
Interview de Jeanne Sarson et Linda Macdonald par Francine Sporenda
Jeanne Sarson et Linda MacDonald ont exercé comme infirmières et sont les autrices de « Women Unsilenced : Our Refusal To Let Torturers-Traffickers Win ».
FS : Vous êtes toutes les deux des survivantes de la violence familiale. Comment est-ce que ça a influencé votre décision d’aider les victimes de cette forme particulière de violence ?
Jeanne : Mon background familial, c’est que je suis née dans une famille avec un très mauvais père, et j’ai dû regarder comment la misogynie de mon père faisait souffrir ma mère, avant et après qu’elle soit partie, parce qu’au moment où elle est partie, la société n’acceptait pas que les femmes quittent des relations violentes, alors oui, avoir été témoin de la discrimination et de la misogynie qu’elle a subi m’a beaucoup influencée.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/26/violences-sexuelles-dans-la-famille-et-leurs-c
]]>Les systèmes de prostitution dépénalisés sont un cancer qui s’est propagé à l’Union européenne et au Conseil de l’Europe
orsque la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, a publié le 15 février une déclaration appelant à la dépénalisation complète du proxénétisme, de la tenue de maisons closes et de toutes les formes de profit par des tiers, elle a affirmé avoir « consulté des travailleurs et travailleuses du sexe partout en Europe, leurs organisations représentatives, des organisations internationales et des experts compétents… » – écrit Rachel Moran.
C’était une nouvelle pour celles d’entre nous qui sont impliquées dans des organisations composées de survivantes du commerce du sexe, de prestataires de services de première ligne, de militantes pour les droits des femmes et de spécialistes du droit qui se consacrent à la lutte contre les méfaits du commerce du sexe dans le monde. C’était une nouvelle parce qu’en fait, aucune d’entre nous n’avait été consultée.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/25/les-systemes-de-prostitution-depenalises-sont-
]]>Per la libertà
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67884&lang=it
2023 Tutto sbagliato
testo di Riccardo Torri liberamente ispirato a ’Baraye’ di Shervin Hjipour
]]>#Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses
Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.
Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (▻https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.
En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».
▻https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
#règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France
Capille luonghe
▻https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67873&lang=it
2023 Capille luonghe
Masha Amini
]]>Féminicides en Algérie. Rapport sur les meurtres de femmes et de filles 2019-2022
Au moins une femme est assassinée chaque semaine en Algérie.
Elles sont 228, depuis 2019, à avoir succombé à des mauvais traitements récurrents infligés, parfois depuis des décennies, par leur compagnon, ou à une agression du fait d’un inconnu. Leur point commun est d’être ciblées parce que femmes, ou filles.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/22/feminicides-en-algerie-rapport-sur-les-meurtre
]]>Haine, harcèlement et discriminations en ligne : rôle et responsabilités des réseaux sociaux
À la suite du projet Assotech, VoxPublic propose 4 sessions, entre mars et juin 2024 de 12h30 à 14h.
Les réseaux sociaux sont un espace de propagation et d’amplification des discriminations, du harcèlement et de la haine contre les personnes et communautés minorées et discriminées (femmes et minorités de genre, personnes racisées, personnes exilées, personnes LGBTQIA+, personnes handicapées, etc.).
Les entreprises qui développent ces réseaux jouent un rôle important dans cette dynamique. Les mécanismes de diffusion de contenus et de modération qu’elles mettent en place pour soutenir leur croissance, tolèrent voire favorisent le harcèlement ainsi que les discours discriminatoires et haineux. Ces mécanismes participent aussi à réduire la portée des voix des personnes minorées socialement.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/21/haine-harcelement-et-discriminations-en-ligne-role-et-responsabilites-des-reseaux-sociaux/#more-80143
]]>[Les Promesses de l’Aube] #biennale Women in #art - A show of resistance
▻https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/biennale-women-in-art-a-show-of-resistance
Ce mercredi nous parlerons de la Biennale Women in Art en compagnie de Jemima Kulumba, directrice de la Biennale.
L’ édition zéro de cet évenement aura lieu du 18 au 31 mars à l’Espace Vanderborght. Durant quinze jours, la biennale proposera une exposition regroupant 25 artistes #femmes ainsi qu’une série de rencontres (workshops, conférences, etc) explorant la place des femmes dans l’art. Avec cette première biennale, intitulée A Show of Resistance, l’asbl Women in Art souhaite être une véritable vitrine, qui mettra en avant des artistes contemporaines mais également la création artistique des femmes dans l’histoire de l’art en général. Pour ce faire, l’évènement sera divisé en plusieurs espaces.
Playlist :
Fade into You - Mazzy Star
Queima - Mayana Neiva & Chico Cesar
O Axé Oculto de Ossaim - Pingo (...)
#résistance #contemporain #art,résistance,femmes,biennale,contemporain
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/biennale-women-in-art-a-show-of-resistance_17511__1.mp3
La gardienne a dit en riant : « (…) Cette Fatiha que vous voyez sourire comme un ange, docteur, a tué son mari à coups de bêche, l’a découpé en morceaux, a mis les morceaux dans un sac et les a jetés dans la mer pour que les poissons les mangent !
Fatiha a ri : « Et pourquoi ne le mangeaient-ils pas, les poissons ? Au moins, il aura servi à quelque chose sur cette terre, il se sera racheté avant de se retrouver devant Dieu ! »
#humour #violenceconjugale #féminisme
p. 109 Saadawi
]]>Women ask fewer questions than men at seminars
(de 2017, je mets ici pour archivage)
ONE theory to explain the low share of women in senior academic jobs is that they have less self-confidence than men. This hypothesis is supported by data in a new working paper, by a team of researchers from five universities in America and Europe. In this study, observers counted the attendees, and the questions they asked, at 247 departmental talks and seminars in biology, psychology and philosophy that took place at 35 universities in ten countries. On average, half of each seminar’s audience was female. Men, however, were over 2.5 times more likely to pose questions to the speakers—an action that may be viewed (rightly or wrongly) as a sign of greater competence.
(#paywall: si quelqu’un·e a accès...)
▻https://www.economist.com/science-and-technology/2017/12/07/women-ask-fewer-questions-than-men-at-seminars
#statistiques #chiffres #questions #séminaires #conférences #genre #femmes #première_question #hommes
Combattre, sans exception, toutes les violences sexuelles et sexistes
Communiqué LDH
Depuis le 8 mars 2024, les organisations féministes, organisatrices de la manifestation parisienne, font l’objet de critiques, parfois de menaces ou intimidations, totalement inadmissibles. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) tient à rappeler son soutien à ces organisations et condamne la répétition d’affrontements entre différents groupes liés au contexte de la guerre actuelle à Gaza et aux événements du 7 octobre 2023. De tels incidents, qui s’étaient déjà produits lors de la manifestation du 25 novembre 2023, ne peuvent que nuire aux luttes que, partout dans le monde, des femmes mènent pour faire entendre leurs voix.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/pour-un-feminisme-internationaliste-antiraciste-et-contre-lantisemitisme/#comment-60465
]]>#mefirst : PAS DE LIBERATION SANS EGOISME
Interview de Corinne Maier par Francine Sporenda
Corinne Maier est écrivaine et psychanalyste. Elle vient de publier « Me First ! Manifeste pour un égoïsme au féminin » aux éditions de l’Observatoire.
FS : L’égoïsme est encouragé chez les garçons – il est central à l’identité virile – tandis qu’il est découragé et stigmatisé chez les filles. Le patriarcat est décidément un système très bien organisé : cultiver l’égoïsme chez les garçons et l’interdire chez les filles, ça garantit que les uns seront conditionnés à prendre, à exploiter et les autres à donner, à être exploitées. Que pensez-vous de cette merveilleuse et « naturelle » complémentarité entre les sexes ?
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/19/mefirst-pas-de-liberation-sans-egoisme
]]>Rwandan Daughters
▻https://kunsthallerostock.de/de/ausstellungen/ausstellung/2024/olaf-heine
Fotografien von Olaf Heine
Während des Völkermordes in Ruanda im Jahr 1994 wurden bis zu eine Million Tutsi von Hutu-Angehörigen ermordet, 80 Prozent der überlebenden Frauen wurden vergewaltigt. Heute leben Täter und Opfer Tür an Tür. Während Frauen seitdem in der Gesellschaft stetig an Einfluss gewannen, stehen die Vergewaltigungsopfer und ihre Kinder am unteren Ende der sozialen Hierarchie. Vielen jungen Frauen gelingt es jedoch, ihre traumatisierten Mütter aufzufangen und sich von dem Stigma zu befreien. Der Mut und die Zuversicht dieser starken Frauen in einer von Traumata geprägten und autoritär regierten Gesellschaft sind beispiellos.
Sexualisierte Gewalt in militärischen Auseinandersetzungen ist ganz gezielt Teil von Kriegsstrategien, wie wir leider auch gerade aktuell in der Ukraine und in Israel sehen. Aus Anlass des 30. Jahrestags des Völkermords in Ruanda präsentiert die Kunsthalle Rostock „Rwandan Daughters“ von Olaf Heine. Die Ausstellung versucht zu ergründen, wie die Mütter und Töchter mit diesen schrecklichen Geschehnissen umgegangen sind und wie sie die erfahrenen Gräueltaten und physischen wie seelischen Misshandlungen zu überwinden versuchen. Der Fotograf Olaf Heine hat diesen Wendepunkt und die Aufarbeitung ausdrucksstark vor Ort visualisiert und Mütter und Töchter Seite an Seite am Ort des Geschehens porträtiert.
Olaf Heine (*1968) ist Fotograf und Regisseur. Er studierte am Berliner Lette-Verein Photographie und Gestaltung und ist vor allem für seine detailreichen und sorgsam inszenierten Porträts von Musikern, Schauspielern, Schriftstellern, bildenden Künstlern, Sportlern und Architektur- und Landschaftsfotografie in der Fotokunst bekannt. Seine Werke wurden auf zahlreichen Albumcovern, in internationalen Editorials und in Fotobänden veröffentlicht und u.a. bei der Camera Work Galerie Berlin, dem Folkwang Museum Essen, der Noorderlicht Fotogalerie in Groningen und der Icon Gallery in Los Angeles ausgestellt.
Kooperationen:
Die Ausstellung entstand in Kooperation mit der Hilfsorganisation „ora Kinderhilfe international e.V.“ und der Agentur spring Brand Ideas.
]]>Une clinique de FIV a importé des embryons atteints d’hémophilie en Israël – enquête Renee Ghert-Zand - Time of israel
Une enquête secrète menée conjointement pendant plusieurs mois par le ministère de la Santé et la division des fraudes de la police israélienne à Tel Aviv a révélé que le personnel soignant d’une clinique de fécondation in vitro (FIV) avait importé des ovules humains fécondés de Géorgie atteints d’une grave maladie génétique, l’hémophilie B. Les employés savaient que les embryons étaient contaminés, mais les ont implantés chez plusieurs femmes israéliennes qui suivaient un traitement de FIV.
Selon les informations publiées lundi par le ministère de la Santé, l’affaire a commencé par une enquête interne au sein du ministère lorsque celui-ci a reçu des informations selon lesquelles des ovules de donneuses porteuses de la mutation génétique de l’hémophilie B avaient été fécondés à la clinique BIRTH en Géorgie et importés en Israël.
L’hémophilie B, également appelée déficit en facteur IX (FIX) ou maladie de Christmas, est une maladie génétique causée par l’absence ou la déficience du facteur IX, une protéine de la coagulation. La maladie est généralement transmise génétiquement de parent à enfant, bien qu’un tiers des cas surviennent de manière spontanée.
L’hémophilie B provoque des saignements plus longs que d’habitude. Les saignements peuvent être internes, au niveau des articulations et des muscles, ou externes, à la suite de coupures mineures, d’interventions dentaires ou de traumatismes. La quantité de FIX dans le sang d’une personne détermine si son hémophilie et ses risques de saignement sont mineurs, modérés ou graves.
Après avoir mené son enquête, le ministère de la Santé a transmis ses conclusions à la police. L’unité de lutte contre la fraude de la police de Tel Aviv a mené une enquête sous couverture avec l’aide du Directorat des Renseignements de la police, du ministère de la Santé et du bureau de la Procureure générale de l’État.
L’enquête a permis d’identifier deux personnes travaillant dans une clinique de FIV anonyme qui, à diverses reprises, ont importé des ovules fécondés pour les implanter chez des femmes israéliennes au cours des derniers mois. Le personnel soignant, tant en Géorgie qu’en Israël, est soupçonné d’avoir su que les embryons étaient affectés.

Le ministère de la Santé a ordonné l’arrêt immédiat de l’importation d’ovules fécondés en provenance de la clinique de Géorgie. Il a également ordonné aux directeurs de toutes les cliniques de FIV en Israël d’identifier les femmes israéliennes pour lesquelles les embryons ont été importés et de les amener à prendre des décisions en connaissance de cause sur la suite à donner à leur grossesse.
Les suspects devaient subir d’autres interrogatoires lundi et devaient être présentés au tribunal de Tel Aviv pour que les procureurs demandent leur maintien en détention si nécessaire.
Cette affaire fait suite à plusieurs scandales récents concernant des Israéliens cherchant à fonder ou à agrandir leur famille par FIV, le plus notoire étant la naissance en 2022 d’une petite fille ▻https://fr.timesofisrael.com/les-parents-biologiques-dun-bebe-ne-dune-confusion-de-fiv-identifi à des parents n’ayant aucun lien génétique avec elle.
Cette confusion, au centre hospitalier Assuta de Rishon Lezion, a été découverte lorsqu’il a été établi que le fœtus, alors in utero , présentait des problèmes de santé et qu’il a donc été soumis à divers examens. Les résultats ont montré que ni la femme qui portait l’enfant ni son partenaire ne pouvaient être ses parents biologiques.
Les parents biologiques du bébé ont été identifiés l’année dernière après une série de tests génétiques, a révélé le tribunal des Affaires familiales de Rishon Lezion au début du mois de mars.
Contrairement au cas actuel de fraude présumée, l’erreur a été attribuée à la surcharge de travail du personnel et au non-respect du protocole.
#embryons #reproduction #erreurs #procréation #fertilité #ovules #FIV #fœtus #bébés
Source : ▻https://fr.timesofisrael.com/une-clinique-de-fiv-a-importe-des-embryons-atteints-dhemophilie-en
]]>La Terre-Mère contre Dieu le Père
▻https://laviedesidees.fr/La-Terre-Mere-contre-Dieu-le-Pere
Le monde chrétien affiche une indifférence égalitaire à la différence des sexes, mais il est en réalité très inégalitaire avec les #femmes. Dieu le père a remplacé l’imaginaire païen de la terre-mère, qui vante la commune appartenance à Gaïa. À propos de : Émilie Hache, De la génération. Enquête sur sa disparition et son remplacement par la production, Les Empêcheurs de penser en rond
#Philosophie #religion #féminisme #mythologie #christianisme
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/2020318_vuillerod.docx
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/2020318_vuillerod.pdf
Plaidoyer pour un accès aux soins périnataux pour les femmes immigrantes sans RAMQ
Québec, 29 février 2024 – Le Collectif FEMSAM (femmes enceintes migrantes sans assurance maladie) et ses alliées ont lancé aujourd’hui le livre Parcours de soins de femmes immigrantes sans accès au régime d‘assurance maladie du Québec, en livrant un plaidoyer pour un accès gratuit aux soins périnataux pour les femmes immigrantes sans RAMQ.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/17/plaidoyer-pour-un-acces-aux-soins-perinataux-p
]]>Chili : Femmes autochtones et paysannes engagées dans le processus de reconstruction depuis les incendies dévastateur
ANAMURI, en partenariat avec la communauté autochtone Lof Relmu Rayen Chod Lafken et le groupe environnemental Entre Cerros, tiendra un événement de solidarité le 9 mars au Cerro Achupallas, à Viña del Mar. Cet événement rend hommage aux femmes touchées par les incendies tragiques, commémore les victimes et soutient les familles affectées. Voici l’appel lancé par ANAMURI à cet égard.
Avec la force des femmes, revoir la lutte et l’espoir
8 mars, journée internationale des femmes travailleuses
ANAMURI réitère l’appel de La Vía Campesina en ce 8 mars. « Nous continuerons à renforcer la lutte pour l’égalité, la paix et les alliances ville-campagne, qui nous met au défi de construire de nouvelles relations de genre entre les êtres humains, mais aussi de prendre soin de la Terre Mère, de rester organisé·es, uni·es face et résistant à l’extractivisme, au capitalisme et au patriarcat dans nos territoires, de défendre et préserver la biodiversité, les semences, nos biens communs et les connaissances ancestrales. Nous continuons à construire un mouvement, à révolutionner les cœurs et les esprits, tout en luttant pour la souveraineté populaire, la souveraineté alimentaire, la souveraineté de nos peuples et communautés, et la souveraineté des femmes. »
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/15/chili-femmes-autochtones-et-paysannes-engagees
]]>Construisons un féminisme antiraciste qui prend en compte la lutte contre l’antisémitisme et l’islamophobie.
Nous, collectif féministe antiraciste de lutte contre l’antisémitisme, avons envie de vomir de l’état critique actuel du mouvement féministe.
Les féministes de gauche, qui composent notre camp politique, sont encore une fois prises dans un jeu dangereux pour nous, juifves, mais aussi pour la lutte féministe et antiraciste : celui de la complaisance avec l’antisémitisme.
Tandis que les féministes réactionnaires sont prises dans des confusions entre lutte contre l’antisémitisme et défense de la politique israélienne.
Dans un contexte français, où on a lu des communiqués de collectifs et partis en soutien entier à toute forme de résistances en Palestine, y compris celle du Hamas ; dans un contexte où on entend une partie de la droite et au-delà soutenir les massacres à Gaza et les violences de la colonisation, et réprimer tout soutien à la Palestine ; n’est-il pas temps de déployer des positions politiques plus complètes ?
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/14/construisons-un-feminisme-antiraciste-qui-pren
]]>Célébration du 8 mars à Istanbul : des milliers de femmes défient le pouvoir turc
Manifestation féministe à Istanbul : les femmes turques revendiquent avec détermination leurs droits et s’opposent vigoureusement à l’orientation conservatrice adoptée par Erdogan.
En cette soirée du 8 mars 2024, quelques milliers de femmes bravent la pluie et les collines d’Istanbul pour se rassembler aux portes de la place Taksim, lieu historique de protestation politique, scrupuleusement gardée par les forces de l’ordre. Les stations de métro desservant la place sont fermées depuis 14 heures.
« Je suis ici pour défendre les droits des femmes, depuis quelques années cet événement est important . Les femmes se rassemblent sans la présence des hommes pour discuter de leurs droits. En Turquie, chaque jour des femmes connaissent une fin tragique, la question de la violence contre les femmes est cruciale. »
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/14/celebration-du-8-mars-a-istanbul-des-milliers-
]]>8 mars : Journée international des droits des femmes
𝐍𝐨𝐮𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬, 𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐚𝐪𝐮𝐞𝐬 à 𝐧𝐨𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐩𝐞𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐚𝐧è𝐭𝐞.
Ç𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬. 𝐐𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 à 𝐆𝐚𝐳𝐚, 𝐞𝐧 𝐈𝐫𝐚𝐧, 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐠𝐡𝐚𝐧𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧, 𝐚𝐮 𝐌𝐞𝐱𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐨𝐮 𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞. 𝐀𝐮 𝐐𝐮é𝐛𝐞𝐜, ç𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟é𝐦𝐢𝐧𝐢𝐜𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐩é𝐭𝐫é𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞.
Ç𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐛𝐢𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐧𝐨𝐭𝐚𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/30/journee-internationale-des-droits-des-femmes-ca-gronde/#comment-60433
]]>Insoumises au XIIIe siècle
▻https://laviedesidees.fr/Field-Saintete-de-cour
On sait à quel point les Capétiens ont réussi, tout au long du XIIIe siècle, à acquérir une réputation de sainteté et à l’utiliser pour sacraliser la fonction royale. Mais cette historiographie croise rarement celle de la spiritualité féminine, qui connait alors une parenthèse de liberté. À propos de : Sean Linscott Field, Sainteté de cour. Les Capétiens et leurs saintes #femmes, Éditions EHESS
#Histoire #Moyen_Âge #Eglise #monarchie
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240314_insoumises.pdf
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240314_insoumises.docx
Ma vie, ma mort, mon choix !
Un émission de radio campus Lille, avec aux micros, Nadine, Monique, Anick, Frédérique, Véronique.
Mourir, est le dernier acte de notre vie. Nul ne doit pouvoir en décider à notre place.
▻https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LP240309.mp3
Pourquoi la France a-t-elle toujours 20 ans de retards en Europe pour légaliser les pratiques de liberté humaine ?
On se plaint des conditions d’accueil des malades et personnes âgées indignes dans un système de santé en panne, la priorité n’est-elle pas de restaurer notre service public et de financer les SP ?
Parlons des médecins, qui sont ou seraient opposés au droit à l’AMM.
Vous faites référence au combat des femmes pour le droit à l’IVG, dans les décennies 60/70, diriez vous qu’il y a une filiation avec le combat que vous menez aujourd’hui pour l’AMM ?
Quels sont nos moyens et modes d’action ?
. . . . .
Le Choix-citoyens pour une mort choisie, est une association laïque, apolitique et pluraliste dans les convictions philosophiques, spirituelles, religieuses de ses membres. Le respect de la liberté de conscience est le fondement de son combat. Il concerne tous ceux qui défendent la laïcité, c’est à dire un monde de tolérance.
. . . . .
Antenne Nord Pas de Calais : MDA 27 rue Jean Bart 59000 Lille
lechoix5962@laposte.net tel : 06 70 31 56 94 ▻https://choisirmafindevie.org
Source : ▻http://federations.fnlp.fr/spip.php?article2292
#Santé #liberté #décès #santé #mort #mort_choisie #acharnement_thérapeutique #AMM #souffrances #femmes #radio #Hôpital #soins_palliatifs
]]>Pour un féminisme internationaliste, antiraciste et contre l’antisémitisme
+ Communiqué de Golem, 10 mars 2023
Après un 8 mars triste et confus, réaffirmons un féminisme internationaliste, antiraciste et contre l’antisémitisme
Après le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous souhaitons rappeler que les femmes juives ont eu un rôle immense dans les luttes féministes, syndicales et socialistes. L’idée de cette journée a ainsi été proposée initialement par Theresa Serber Malkiel [1], juive russe ayant immigré aux Etats-Unis, qui s’est battue pour le droit de vote des femmes, pour le droit des travailleur·ses notamment immigré·es. Le fait que son nom soit si peu connu, témoigne d’une historiographie qui efface sans cesse les personnes racisées et minorisées de genre de l’histoire des luttes qui ont bénéficié à toustes. Nous portons la mémoire de ces combats et plus que jamais nous nous indignons quand ils sont déconsidérés, méprisés ou oubliés.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/pour-un-feminisme-internationaliste-antiracist
]]>Déclaration (Myanmar) : 8 mars 2024, Journée internationale des femmes
En cette Journée internationale des femmes, les femmes continuent de faire les frais de l’incapacité du monde à respecter les droits de chaque individu. En effet, on ne peut qu’être déçu par la lenteur, les carences, et même les pratiques discriminatoires qui caractérisent les efforts déployés par le monde pour mettre fin aux violences sexuelles et sexistes, à la torture, aux traitements inhumains ou dégradants, aux châtiments collectifs, à l’apartheid sexiste, aux fémicides et aux génocides commis à l’encontre des femmes de toutes origines.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/declaration-myanmar-8-mars-2024-journee-intern
]]>De Dakar au bout du monde, des #femmes_en_migration
Quand on parle de migration au Sénégal, on imagine le plus souvent de jeunes hommes voguant vers les Canaries sur une pirogue incertaine. C’est oublier que parmi les migrants, il y a beaucoup de migrantes. Que leur voyage soit légal ou « clandestin », que leur destination soit l’Europe ou un autre pays africain, on n’en parle quasiment jamais. Quelle est l’histoire des #migrations_féminines depuis et vers le Sénégal ? Quels en sont les ressorts et les motivations, quelles en sont les spécificités ? *
C’est à ces questions que ce podcast cherche à répondre, à travers les paroles d’une dizaine de femmes voyageuses, d’une syndicaliste et d’une sociologue. Elles parlent de la volonté de s’en sortir économiquement, de l’#aspiration à l’émancipation individuelle. Elle disent les beaux aspects du voyage, mais aussi ses difficultés (#violences, #racisme, etc.). Enfin, elles évoquent les problèmes de #visas et l’Europe forteresse qui en a poussé plus d’une à prendre la pirogue, au péril de sa vie...
▻https://shows.acast.com/659fea6a3f690700175eb31a
#podcast #audio #migrations #Sénégal #femmes_migrantes #femmes #genre #émancipation
Des juives orthodoxes américaines prônent une grève du sexe pour protester contre un refus de guet Jackie Hajdenberg Time of israel
Ce mouvement de protestation utilise les rites juifs de pureté conjugale comme un moyen de pression en soutien à Malky Berkowitz à qui le mari refuse le divorce depuis 4 ans
Les partisanes de Malky Berkowitz disent qu’elles lancent une "grève du mikvé" - une forme de protestation qui s’appuie sur les rituels juifs de pureté sexuelle comme moyen de pression pour que le mari de Malky lui accorde le divorce.
JTA – Pour aider l’une d’entre des leurs à obtenir un divorce religieux de son mari après quatre ans d’efforts, des militantes orthodoxes juives se sont engagées à ne plus avoir de relations sexuelles avec leurs maris et ont intensifié leur campagne publique.
Selon la loi juive traditionnelle, les femmes mariées doivent s’immerger dans un mikvé , ou bain rituel, après leurs menstruations, avant de pouvoir avoir des relations sexuelles avec leur mari – ce que beaucoup font le soir même. Certaines autorités affirment que la loi juive, ou halakha , attache une importance particulière au rapport conjugal qui suit l’immersion.
Pour Adina Sash, qui défend les intérêts des femmes juives dont les maris séparés refusent de divorcer selon la loi rituelle, cela fait des rapports sexuels après le mikvé un moyen de protestation tout à fait indiqué.
Depuis sept semaines, Sash – une militante féministe orthodoxe de Brooklyn connue sous le nom de Flatbush Girl sur Instagram – dirige une équipe d’activistes, d’avocats et de leaders communautaires qui travaillent tous pour aider Berkowitz à obtenir un « guet » , ou acte de divorce juif. Le mari de Berkowitz, Volvy, refuse de lui donner le guet nécessaire pour finaliser leur divorce, ce qui en fait ce que l’on appelle une « agouna » , ou « femme enchaînée », et selon la loi juive, une femme qui ne peut pas se remarier.
Sash estime que les femmes orthodoxes devraient normaliser les dispositions légales juives relatives au divorce avant de se marier, afin d’éviter de se voir un jour refuser le divorce, ce qui est généralement considéré comme une forme de maltraitance.
« Je vous invite à nous rejoindre dans cette grève du mikvé et à ne pas avoir de relations sexuelles les nuits de mikvé ou de mitzvah , les vendredis soirs, jusqu’à ce que Malky soit libre, afin de témoigner de votre compassion pour Malky », a-t-elle déclaré en s’adressant à ses consœurs orthodoxes (la tradition juive encourage les couples mariés à avoir des relations sexuelles le shabbat, connu pour cette raison sous le nom de « nuit de mitzvah » dans le monde orthodoxe).
Elle a expliqué que l’objectif était d’encourager les hommes de la communauté à défendre la cause de Berkowitz.
« Lorsque votre mari vous demandera ‘Pourquoi ?’, répondez ‘Jusqu’à ce que Malky soit libéré, la prochaine aguna pourrait être moi’. Appelez votre rabbin et trouvez un moyen de contribuer à la libération de Malky », a-t-elle ajouté.
Cet événement fait écho à la grève du sexe de « Lysistrata », la comédie grecque d’Aristophane dans laquelle les femmes d’Athènes s’abstiennent de coucher avec leurs maris afin de mettre fin à la guerre du Péloponnèse.
Dans les communautés contemporaines, les grèves du sexe ont également été utilisées avec succès pour provoquer des changements, comme la fin de la guerre civile au Libéria en 2003 grâce à la participation des femmes du pays. Leymah Gdowbee, organisatrice de la grève du sexe au Liberia, a reçu le prix Nobel de la paix pour ses efforts.
Des femmes orthodoxes auraient organisé des manifestations similaires à petite échelle dans le passé, comme au Canada il y a plusieurs décennies. Mais plus récemment, les protestations au nom des agunot ont pris la forme de manifestations publiques, de pressions sur les rabbins et, de plus en plus, de campagnes sur les réseaux sociaux telles que celles menées par Sash.
À la question de savoir si Malky Berkowitz avait une opinion sur la grève, Sash a répondu : « Malky n’a rien dit ».
L’ORA, l’Organisation pour la Résolution des agunot , basée à New York, a été créée en 2002 dans le but précis de faciliter les divorces juifs, et l’organisation propose également des accords prénuptiaux halakhiques qui imposent une pénalité en cas de refus tout en respectant la loi juive. Un représentant de l’ORA n’a pas répondu aux demandes de commentaires de la JTA sur la grève du sexe.
De nombreux followers de Sash ont exprimé leur approbation de son appel à la grève, qu’elle a officiellement annoncé sur les réseaux sociaux jeudi après-midi.
« Malky en vaut la peine », a commenté l’une d’entre elles. « Chaque aguna avant elle en vaut la peine. Chaque femme que nous pouvons aider à éviter de devenir une aguna en vaut la peine. »
En réponse à un message contraire, une autre femme a indiqué : « Ce n’est pas une question de punir les femmes ». Et d’ajouter : « Une grève du sexe bien menée ferait réfléchir certains hommes de pouvoir ».
Mais les détracteurs de la grève – y compris ceux qui conviennent que le problème du refus du guet doit être abordé – disent qu’elle pourrait interférer avec le shalom bayit , ou la paix au foyer, une valeur juive souvent citée, et pourrait perturber des relations par ailleurs saines.
Le rabbin David Bashevkin, créateur du podcast orthodoxe populaire 18Forty, a déclaré lundi sur X : « On ne guérit pas une relation bancale en créant d’autres relations bancales. L’utilisation de l’intimité comme levier de protestation sociale est peu judicieuse et même carrément dangereuse. Ce qu’il faut, c’est d’avantage de familles saines. D’avantage de relations saines. »
« Il s’agit d’une question communautaire qui nécessite une coordination et une implication communautaires », a-t-il ajouté.
Certaines féministes orthodoxes qui ont fait pression au nom des agunot se disent pourtant gênées par l’idée de cette grève. Daphne Lazar Price, directrice exécutive de l’Alliance féministe juive orthodoxe, a déclaré à la JTA qu’elle s’élevait souvent contre la « militarisation de la halakha » et qu’elle considérait la grève du mikvé comme un autre exemple de cette militarisation.
« Le contrôle coercitif fondé sur la religion est moralement répréhensible et ne devrait jamais être toléré », a-t-elle écrit dans un courriel adressé à la JTA. « Les femmes ne devraient pas avoir besoin de menacer leur mari de ne pas avoir de relations sexuelles pour attirer l’attention des hommes – ni pour convaincre les hommes de se conduire comme des alliés des femmes et du système halakhique qu’ils prétendent tant chérir. L’utilisation du sexe comme forme de coercition est également très problématique ».
Elle suggère par ailleurs que la grève pourrait créer une opportunité pour les autorités juridiques juives de se souvenir des autres tactiques dont elles disposent pour faire pression sur les hommes qui refusent de divorcer de leur femme – et notamment celle « d’interdire aux maris récalcitrants l’accès à toutes les institutions et entreprises religieuses et communautaires juives, ainsi qu’aux domiciles privés, jusqu’à ce qu’il donne un guet« .
Sash a attribué les réactions négatives à la grève à un double standard « misogyne » entre le refus d’une demande de divorce et le refus d’une relation sexuelle.
« S’ils refusent de donner le guet, alors nous refuserons d’avoir des relations sexuelles », a déclaré Sash.
« Ils nous disent : ‘Comment pouvez-vous refuser le sexe ? Vous transformez votre corps en instrument de guerre ! Comment pouvez-vous refuser le sexe ? Vous transformez l’intimité en instrument de guerre’. Mais la véritable question est ‘comment pouvez-vous refuser le divorce ?’ Vous transformez la procédure de divorce en instrument de guerre. Vous maintenez une femme dans l’incertitude ».
Malky et Volvy Berkowitz se sont mariés en 2016. Lors de leur mariage, Malky portait un dek tichel , ou voile de mariée opaque, qu’elle a décrit dans un texte partagé avec la JTA comme un « bandeau ».
« A part les moments où Volvy m’a donné une bague kdishen [sic] et m’a mise enceinte deux fois, nous n’avons jamais eu aucune connexion », a-t-elle écrit. « Au revoir Volvy, je ne t’ai jamais connu et je ne te connaîtrai jamais. »
#israel #divorce #femmes #religions #rituels #maltraitance #Lysistrata #mikvé #pureté_sexuelle #menstruations #rapport_conjugal #femmes_enchaînées #eau #contrôle_coercitif
Source : ▻https://fr.timesofisrael.com/des-orthodoxes-americaines-pronent-une-greve-du-sexe-pour-proteste
]]>Communiqué du Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW), 8 mars 2024
Les femmes afghanes ont besoin de votre soutien !
Alors que les femmes afghanes brûlent dans l’enfer du régime taliban à partir d’août 2021, les grandes puissances et la communauté internationale se livrent à des concessions et à des accords ouverts et secrets avec les talibans. Alors que plus de 50 décrets anti-femmes ont été publiés et mis en œuvre par les Talibans afin de priver systématiquement les femmes de tous leurs droits humains et civils, la communauté internationale reste silencieuse. Alors que les manifestations civiles de femmes réclamant « du pain, du travail, de la liberté » sont brutalement réprimées à Kaboul et dans d’autres provinces et que les manifestantes sont arrêtées, torturées et tuées, la communauté internationale ne prend aucune mesure sérieuse pour mettre un terme aux atrocités commises par les talibans. Alors que des centaines de femmes manifestantes sont actuellement soumises à des tortures physiques et mentales dans des prisons privées et officielles des talibans, et que l’on ne dispose d’aucune information sur le sort de certaines d’entre elles, aucune instance locale ou internationale n’essaie de les libérer. Alors que des centaines de militantes afghanes sont menacées de mort par les talibans et souffrent de problèmes nutritionnels, sanitaires, éducatifs et psychologiques dans des lieux clandestins, les pays qui se réclament des droits des êtres humains ne prêtent pas attention à leur demande d’asile.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/11/communique-du-mouvement-spontane-des-femmes-af
]]>En Europe, les femmes migrants arrivent « totalement traumatisées, dans un état d’épuisement aigu » - InfoMigrants
▻https://www.infomigrants.net/fr/post/55688/en-europe-les-femmes-migrants-arrivent-totalement-traumatisees-dans-un
En Europe, les femmes migrants arrivent « totalement traumatisées, dans un état d’épuisement aigu »
Par Romain Philips Publié le : 08/03/2024
Les femmes sont de plus en plus nombreuses à prendre la route de l’exil pour fuir les persécutions et subissent des violences sexistes et sexuelles durant leur parcours migratoire, ainsi que dans les pays dans lesquelles elles arrivent. De plus, elles sont invisibilisées et bénéficient d’une prise en charge jugée « insuffisante ». Entretien avec Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre des Droits des femmes et présidente de l’association France terre d’asile.
À l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre des Droits des femmes (mai 2012 – août 2014), désormais directrice France de l’ONG ONE et actuelle présidente de l’association France terre d’asile revient pour InfoMigrants sur le parcours et l’accueil des femmes exilées en France. Elle aborde également le projet Amal, qui a pour but « d’améliorer les conditions d’accueil et d’accompagnement des femmes migrantes en France et en Europe ».
Najat Vallaud-Belkacem : Les femmes sont malheureusement plus vulnérables que les hommes. C’est particulièrement le cas dans les sociétés impactées par les dysfonctionnements qui poussent à prendre la route de l’exil comme les conflits, la pauvreté, le changement climatique, les persécutions, etc... Dans ces sociétés où tous les cadres volent en éclats, les femmes sont hyper vulnérabilisées parce qu’il n’y a plus de mécanisme de sécurité autour d’elles. Elles sont donc souvent la proie de violences et de violences de genre, sexuelles et autres.
France : comment se passe la demande d’asile pour excision ?
Mais il y a, en plus, d’autres réalités qui les concernent comme l’excision, la prostitution forcée ou encore la traite. Ensuite, sur le chemin de l’exil, elles subissent malheureusement de nouvelles violences et se retrouvent à la merci des passeurs et exploiteurs en tous genres, y compris des garde-frontières…. Ces femmes migrantes sont les plus vulnérables des vulnérables. Elles arrivent ainsi dans les pays d’accueil totalement traumatisées, dans un état d’épuisement et de maltraitance aiguë.
IM : Plusieurs études et rapports montrent que les violences à l’encontre des femmes ne s’arrêtent pas à la route de l’exil et se poursuivent dans les pays d’accueil...
NVB : Oui, il y a notamment une étude menée par le Dr Jeremy Khouani qui a démontré que les femmes demandeuses d’asile continuaient de subir des violences en France, à fortiori quand elles sont laissées à la rue. Et les chiffres sont absolument terribles : elles ont 18 fois plus de risques que les autres femmes d’être victimes de viols.
C’est pour cela que chez France terre d’asile, cela nous parait essentiel de documenter, de connaître chaque dimension de cette vulnérabilité-là pour améliorer la protection de ces femmes et nos outils d’accueil, à commencer par leur mettre très vite un toit sur la tête.
IM : En France, dispose-t-on de suffisamment d’infrastructures et d’une politique d’accueil efficace pour les femmes ?
NVB : Aujourd’hui, les infrastructures ne sont pas suffisantes. Il n’y a pas assez d’accueil et nous plaidons donc pour que l’hébergement soit en nombre suffisant. Mais au-delà de ça, il y a beaucoup d’angles morts dans la politique d’accueil en France. C’est notamment le cas de l’accompagnement médical ou psychologique à destination de ces femmes. Il manque aussi des cours de français et des solutions pour la garde d’enfants. D’autant plus que la nouvelle loi Immigration impose un niveau de français avancé pour prétendre à certains titres de séjour.
Ainsi, notre projet Amal a pour vocation de documenter cette vulnérabilité. Pour ensuite en déduire des politiques publiques d’accompagnement mais aussi organiser des formations à destination des intervenants sociaux. Tout cela dans le but que les questions d’égalité de genre et les violences faites aux femmes soient davantage prises en compte, et que l’accompagnement des femmes se fasse dans de bonnes conditions. Il y a aussi des cours de français ou encore la distribution de guide pratique et juridique pour que la question du genre intègre la politique d’accueil.
IM : Les femmes représentent une part de plus en plus en plus importante parmi les flux migratoires, pourtant elles sont quasi-absentes des débats et de l’espace public. Comment expliquer ce phénomène ?
NVB : Il faut rappeler ces chiffres qui passent pourtant inaperçus dans le débat public : plus de la moitié des personnes migrantes sont des femmes et concernant les demandeurs d’asile, un sur trois est une femme.Or, on a plutôt aujourd’hui une image d’une immigration exclusivement masculine parce que le débat public sur la demande d’asile et sur la migration de manière générale s’est, ces dernières décennies, tendu, refermé. Il est devenu hostile. Et donc, ceux qui nourrissent cet imaginaire d’hostilité de façon tout à fait stratégique agitent à longueur de journée, pour mieux les criminaliser, des images de bandes d’hommes menaçants. Ainsi, ils occultent cette réalité de la vulnérabilité que les femmes et enfants incarnent tout particulièrement. C’est ainsi qu’on les invisibilise.
Quelles prises en charge pour les femmes victimes de violences durant leur parcours migratoire ? D’une certaine façon, si on regardait de plus près cette réalité des femmes, on accolerait plus facilement la notion de vulnérabilité à la notion de migration et de demande d’asile. Or, tout le débat qui s’est refermé parle de « grand remplacement » et de menaces. Cette vulnérabilité des femmes, on ne veut pas la voir en face et c’est une raison de plus pour laquelle souvent dans le débat public, on fait exprès de ne pas considérer les femmes, les enfants, et toutes ces personnes particulièrement vulnérables.Vous aurez d’ailleurs remarqué que dans tout le débat autour de la loi Immigration, pas un mot n’a été prononcé pour ces femmes. Et même quand le texte semble porteur d’avancées comme la régularisation par le travail pour les métiers en tension, le débat n’évoque que rarement ceux que les femmes occupent et qui font pourtant fonctionner des pans entiers de la société française.
#Covid-19#migrant#migration#france#femme#vulnerabilite#sante#violence#parcoursmigratoire
]]> Alfonsina Storni (1892–1938) est une légende en Argentine. Dans la chanson « Alfonsina et la mer », créée dans les années 1960 et encore chantée partout aujourd’hui, Alfonsina est célébrée en héroïne qui se jette dans les flots de l’Atlantique avec la bénédiction divine. La légende qui voit en elle une féministe intrépide et une poétesse aux vers scandaleux, briseuse de tabous, est née de son vivant déjà.
▻https://www.swissfilms.ch/fr/movie/alfonsina/A9A534B6233A476081C99E78F53E2855
#film #Alfonsina_Storni #poésie #Argentine #féminisme #anarchisme #modération
Corps en grève
Le bidonville de Feyzin est menacé de fermeture.
Vingt-sept travailleurs tunisiens entament une grève de la faim afin d’obtenir la régularisation de leurs papiers.
Durant les vingt jours que durera la grève, immigrés et Français lutteront ensemble, jusqu’au bout.
La France « découvre » alors l’existence des bidonvilles, véritables #taudis dans lesquels vivent près de 800 000 travailleurs étrangers.
Une histoire qui fait indéniablement échos à l’actualité : les bidonvilles, « jungles » et campements de fortune perdurent et les droits humains restent bafoués.
▻https://steinkis.com/livres/corps-en-greve/corps-en-greve.html
#BD #bande_dessinée #livre
#France #travailleurs_immigrés #bidonville #logement #Lyon #Feyzin #sans-papiers #migrations #circulaire_Fontanet #régularisation #immigrés_tunisiens #bidonville_de_Feyzin #luttes #histoire #résistance #grève_de_la_faim #travail #exploitation
Grève féministe : une revendication à défendre
Elles ont fait la grève en Espagne, en Suisse, en Islande et maintenant, pour le 8 mars 2024, en France. De plus en plus de femmes reprennent la notion de grève féministe pour défendre leurs revendications contre la pauvreté, les violences et toutes les formes de crises qui accablent la société patriarcale et capitaliste actuelle.
Pourquoi une grève féministe ?
Dans le contexte actuel de montée de la droite et de l’extrême droite, la grève féministe est une première réponse claire de rejet de ce projet de société. Il faut dire haut et fort que les politiques néolibérales tant dans les pays du Sud que dans les pays du Nord ont attaqué durement les droits des femmes : droit au travail (retraite, inflation), droit à une maternité voulue (retrait du droit à l’avortement), droit à une vie saine (croissance des énergies fossiles), contre les violences familiales et sexuelles généralisées (féminicides, viols de guerre, de déplacement etc.), droit à une sexualité librement consentie (transphobie, homophobie, lesbophobie etc.)
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/09/greve-feministe-une-revendication-a-defendre
]]>Sororité avec les femmes d’Iran – « Femme, Vie, Liberté »
Journée internationale pour les droits des femmes
Les femmes sont les premières victimes du régime patriarcal iranien. La discrimination contre les femmes est institutionnalisée et organisée, comme le soulignent les lois misogynes en majeure partie fondée sur la charia, qui les placent au rang de citoyennes de seconde zone.
Outre le fait que le voile est obligatoire dans les lieux publics, les inégalités entre les femmes et les hommes sont criantes notamment en matière de droit pénal et de droit de la famille. Par exemple, le témoignage d’une femme au tribunal vaut la moitié de celui d’un homme, elles ne peuvent pas voyager sans la permission de leur mari, et en cas de divorce, les hommes conservent la garde des enfants. La loi autorise la conclusion d’un « contrat de mariage temporaire », qui sert souvent de couverture légale à la prostitution et au tourisme sexuel. La législation permet par ailleurs le mariage des filles à partir de 13 ans.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/08/sororite-avec-les-femmes-diran-femme-vie-liber
]]>À la croisée du courage et de l’harmonie pour les femmes d’Agadez | IOM Storyteller
▻https://storyteller.iom.int/fr/stories/la-croisee-du-courage-et-de-lharmonie-pour-les-femmes-dagadez
Agadez, Niger – Au cœur d’Agadez, un mouvement transformateur prend racine pour les femmes issues des communautés d’accueil et de migrants. Le Foyer féminin Tchimakrassan, une construction moderne au beau milieu des bâtiments traditionnels en banco, est une lueur d’espoir et d’opportunité.
Le Foyer est un centre pour femmes de tous horizons à Agadez, un espace qui leur est propre, géré par les femmes elles-mêmes - le premier du genre dans la ville. Entre ses murs, les femmes ne font pas que se rassembler. Elles se soutiennent, s’encouragent, s’inspirent et apprennent les unes des autres. De la couture à la coiffure, de la transformation des aliments à la technique de teinture du batik, un éventail d’activités diverses et variées donne la possibilité aux femmes d’avoir un revenu, d’acquérir de nouvelles compétences et de nouer des liens au sein de la communauté, qu’elle soit d’accueil ou migrante.(...)
Depuis son inauguration en 2023, le Foyer est entièrement dirigé par les femmes. Aujourd’hui, ces femmes gèrent de manière autonome les dépenses opérationnelles, y compris l’électricité et l’eau, et améliorent les formalités administratives pour inscrire les femmes d’Agadez et élargir les activités du Foyer.
Proposant dix programmes de formation différents, l’espace contribue grandement à l’autonomisation des femmes issues aussi bien de la communauté migrante que de la communauté d’accueil et jette les bases de la cohésion sociale.(...)
Grâce à son positionnement stratégique le long des principaux carrefours migratoires au nord du Niger, Agadez accueille des milliers d’Africains subsahariens en route vers ou depuis l’Afrique du Nord. Ces dynamiques migratoires exercent une pression sur les ressources déjà limitées et génèrent des tensions accrues au sein des communautés locales. En outre, les différences culturelles peuvent être source de conflit entre les communautés d’accueil et les migrants.Le Foyer féminin sert également de pont entre les communautés d’accueil et de migrants, favorisant le dialogue et un environnement propice à la coexistence pacifique.
« Avant, nous gardions nos distances avec les migrants, nous les regardions avec suspicion. Mais depuis l’établissement de ce foyer, nous avons créé des liens avec les femmes migrantes. Nous avons réalisé que nous partagions des histoires et idées similaires. Cela nous a apporté une stabilité, à la fois sociale et économique », confie Hadjia Mamadou, en réfléchissant au changement.
« Entre les murs de ce lieu consacré aux femmes, ces dernières se sentent autonomes et en sécurité, trouvant de la force dans un espace géré par et pour les femmes. C’est plus qu’un simple bâtiment, c’est un espace sûr qui alimente l’indépendance et la cohésion sociale », déclare Idrissa Somparé, coordonnateur du programme de l’OIM au Niger.« Le Foyer joue également un rôle essentiel dans leur autonomisation économique et social tout en favorisant l’unité et la compréhension entre les communautés migrantes et celles d’accueil », ajoute-t-il.
Aujourd’hui, le Foyer Féminin Tchimakrassan se dresse comme un symbole d’espoir et dépeint un récit collectif d’autonomisation et un avenir plus radieux pour les femmes à Agadez. Le Foyer Féminin Tchimakrassan a été construit avec le soutien financier de l’Union européenne via le Programme de stabilisation communautaire de l’OIM. Ce programme vise à prévenir les conflits, à renforcer la cohésion sociale entre les communautés d’accueil et les migrants, à soutenir les groupes vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, en reconstruisant les moyens de subsistance malgré les changements dans les schémas migratoires.Écrit par Aïssatou Si, chargée de l’information publique, OIM Niger.
#COvid-19#migrant#migration#niger#UE#inclusion#femme#OIM#agadez#accueil#sante#routemigratoire
]]>Violences sexuelles : « Ce qui se passe dans le milieu du cinéma se passe aussi ailleurs, à l’université, dans les écoles, dans l’édition »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/07/violences-sexuelles-ce-qui-se-passe-dans-le-milieu-du-cinema-se-passe-aussi-
Toutes, nous les connaissons toutes, toutes ces histoires qui circulent quand même, en dépit du silence, entre chercheuses, entre enseignantes, entre étudiantes, entre éditrices, entre écrivaines, entre artistes, collègues, amies, à l’université, dans les maisons d’édition, dans les festivals de littérature, dans le monde des arts. Des histoires comme on se donne des nouvelles des dernières victimes recensées, des dernières injustices accomplies.
Jamais la littérature n’a adouci les mœurs : dans les départements de littérature, dans les laboratoires, dans les unités de formation et de recherche, mais aussi dans toute l’université, dans les bureaux des maisons d’édition, dans toutes les coulisses possibles de l’écriture littéraire et scientifique, dans les coulisses de la création. Dans les couples aussi.
La condamnation, le 13 février, pour violences conjugales du professeur émérite, spécialiste du lyrisme et poète Jean-Michel Maulpoix, Prix Goncourt de la poésie 2022, à dix-huit mois de prison avec sursis pour préjudice infligé à son épouse, chercheuse et enseignante en lettres, confirme que ni la littérature ni l’université ne sauvent les femmes.
Depuis que nous sommes étudiantes, depuis que nous sommes doctorantes, depuis que nous sommes enseignantes, depuis que nous sommes assistantes d’édition, éditrices, écrivaines, chercheuses, artistes, depuis que nous sommes vacataires, précaires, depuis que nous sommes jeunes ou vieilles.
De l’impunité sous toutes ses formes
A chaque étape, nous avons subi ou pris connaissance d’injustices, d’agressions, de viols, d’intimidations, de silences imposés, de menaces, de brutalités, d’opérations en tout genre qui rabaissent, de vols de savoirs, de chantages, de destructions d’œuvres, même. De l’impunité sous toutes ses formes. De l’impunité, au résultat, de proclamés « lettrés » ou « diplômés » qui se comportent souvent comme des prédateurs, presque toujours comme des êtres supérieurs. On peut remplir des pages et des pages avec toutes ces histoires.
La hiérarchie se marie parfaitement avec sexisme et misogynie. Il y a les insultes balancées par un poète institutionnel et il y a les ralentissements de carrière, les opérations de séduction misérables, à tous les âges, pour monnayer les postes, les contrats, les avancements.
Mais alors, avec #metoo, en littérature, à l’université, dans l’édition, rien n’a changé ? Rien n’a changé dans ce petit monde académique des lettres, dans le milieu littéraire et éditorial qui cohabite avec lui dans l’amour des livres, de la science, des arts, dans l’université en entier ? Rien n’a changé dans ce pays dont le président, sans honte, soutient dans l’émission « C à vous » [en décembre 2023] un présumé innocent violeur et agresseur multirécidiviste ?
Si. Quelque chose a changé dans cette si masculine République des lettres. Certaines histoires sont si fracassantes qu’elles en deviennent forcément publiques, spectaculairement. Il n’est plus possible de nier. Ce qui se passe dans le milieu du cinéma se passe aussi ailleurs, à l’université, dans les écoles, dans les maisons d’édition, dans le monde des arts… Partout ? Qui se souvient, en 1980, du féminicide d’Hélène Rytmann par le philosophe Louis Althusser ?
Si tu parles, t’es morte dans le milieu
Cécile Poisson, nous voulons aujourd’hui te rendre hommage. Pour que ta mémoire et ton souvenir nous aident à ne plus nous laisser violenter d’une manière ou d’une autre. Au nom des femmes. Cécile, tu étais enseignante-chercheuse en lettres, spécialiste des mythes en littérature, « sentinelle égalité » dans ton université. Cette année, tu aurais eu 49 ans. Tu as été assassinée, le 20 mars 2023, par un homme « cultivé », « diplômé », tout ce qu’il faut sur le CV, ton mari : un assassin surtout.
Ton féminicide a fracassé les murs en béton de l’université au sein de laquelle les #femmes sont souvent agressées sexuellement, menacées de chantage, violentées d’une manière ou d’une autre, plagiées, discriminées, sous emprise, sans que leurs aînés toujours les soutiennent.
Face à ces crimes, face à tous ces témoignages d’injustice, nous avons le sentiment que l’omerta règne en puissance. Les agresseurs se font passer pour des victimes. Ainsi se poursuit la violence en refusant la reconnaissance. Toutes, nous les connaissons, ceux qui agissent pour le pire.
Si tu parles, t’es morte dans le milieu. Ta carrière est morte. Ta réputation est morte. Morte pour de vrai ou morte pour de faux, tu es morte. Aujourd’hui, #noustoutes, nous signons sans peur, en notre seul nom, un appel à l’organisation d’Etats généraux pour les femmes dans l’université, dans l’édition, dans la littérature. Et nous appelons nos amies historiennes, philosophes, scientifiques, sociologues, artistes, à nous rejoindre, pour que #metoouniversité, #metoolittérature, #metoophilosophie, #metooarts, #metoosciences inventent un autre monde aussi : sans déni, sans injustice, sans prédation.
Premiers signataires : Marie Darrieussecq, romancière ; Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature 2022 ; Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique, à l’université de Reims ; Camille Kouchner, autrice et maîtresse de conférences à l’université Paris Cité ; Marielle Macé, directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ; Laure Murat, professeure au département d’études françaises et francophones à l’université de Californie à Los Angeles ; Lydie Salvayre, romancière ; Tiphaine Samoyault, directrice d’études à l’EHESS ; Gisèle Sapiro, directrice de recherche à l’EHESS ; Vanessa Springora, autrice et éditrice ; Alice Zeniter, romancière.
Liste complète des signataires ▻https://docs.google.com/document/d/18dAds8Jzit8sM3ZEZqyiCto826BAhA_j7r4NQrar3R0/edit
]]>Le 8 mars, nous, féministes ukrainiennes, voulons rappeler à nos sœurs du monde que la guerre génocidaire en Ukraine continue. Les villes ukrainiennes sont bombardées chaque jour et des civils sont tués dans leurs lits. Lors d’une récente attaque de drones en mars sur Odessa, 12 personnes ont été tuées dans leurs maisons, parmi lesquelles 5 enfants ont été retrouvés morts dans les décombres, dans les bras de leurs mères.
L’armée russe continue de torturer et de violer des femmes ukrainiennes dans les territoires occupés, d’enlever des enfants ukrainiens et de commettre un écocide. Des millions de femmes ukrainiennes sont devenues des déplacées internes, perdant leur maison, leur travail et la possibilité de mener une vie normale.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/06/ukraine-au-dela-de-la-paix-entretien-avec-latelier-feministe/#comment-60391
]]>Violences sexistes et sexuelles, violences sociales
Pourquoi le 25 novembre et le 8 mars sont-ils les deux faces d’une même médaille ?
Cette note a été rédigée par le groupe anti-sexisme d’Attac, avec la précieuse relecture de Youlie Yamamoto et Lou Chesné, autrices du Manifeste des Rosies (2024).
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/07/violences-sexistes-et-sexuelles-violences-soci
]]>8 MARS. Le 9 mars déclaré jour férié au Rojava
SYRIE / ROJAVA – L’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie a déclaré le 9 mars jour férié à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars.
Le Conseil exécutif de l’Administration autonome démocratique du Nord et de l’Est de la Syrie (DAANES) dirigée par les Kurdes a publié une circulaire à haute valeur symbolique à l’occasion de la Journée internationale du 8 mars.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/04/8-mars-appel-national-face-aux-attaques-du-gouvernement-des-droites-et-extremes-droites-partout-les-femmes-resistent-greve-feministe/#comment-60389
]]>La Chine avant le communisme
▻https://linke.social/@klaus/112048875119835982
C’est le slogan de la troupe de danse anticommuniste. Fais moi rire camarade !
L’Actu des Oublié.es • S IV • EP 10 • 8 Mars, Grève des Femmes
▻https://ricochets.cc/L-Actu-des-Oublie-es-o-S-IV-o-EP-10-o-8-Mars-Greve-des-Femmes-7372.html
A l’occasion du 8 mars, l’Actu des Oublié.es s’intéresse au mouvement transféministe italien, qui incarne la résistance face au post-fascisme de Meloni. #Les_Articles
/ #Audio, #Féminisme, #International
▻https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/222678/saison-iv-e-p10-8-mars-greve-des-femmes#
]]>