• Dans les outre-mer, le sujet miné du « réarmement démographique »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/06/dans-les-outre-mer-le-sujet-mine-du-rearmement-demographique_6215091_3224.ht

    Dans les outre-mer, le sujet miné du « réarmement démographique »
    Par Nathalie Guibert
    Fin 2023, lors de l’examen du budget au Parlement, le ministère de l’intérieur et des outre-mer a dû retirer une mesure destinée à inciter les Français résidant dans l’Hexagone à s’installer dans les territoires ultramarins.D’ambition modeste, mal concerté avec les élus locaux, l’article 55 du projet de loi de finances pour 2024 visait à attirer des compétences dans des économies confrontées à une dépopulation sévère, surtout aux Antilles. Prévu pour quelque cinq cents bénéficiaires par an, il a été qualifié de texte de « recolonisation » au sein du groupe communiste de l’Assemblée. Jean-Philippe Nilor, député La France insoumise de Martinique, est allé jusqu’à dénoncer un « génocide par substitution ». Pour sortir du piège, le gouvernement a réécrit l’article 55 pour cibler les ultramarins. Les décrets d’application paraîtront en avril.
    L’épisode illustre la sensibilité, en outre-mer, d’une déclinaison du « réarmement démographique » souhaité par le président Macron. Si certains départements, comme Mayotte ou la Guyane, connaissent une forte croissance qui pose d’immenses défis, ce sont les départements menacés de se dévitaliser, comme la Martinique, la Guadeloupe et, dans une moindre ampleur, La Réunion, qui appellent des mesures rapides.
    Sous le thème « Refaire péyi », la chaire Outre-mer de Sciences Po a retenu la crise démographique pour sa première conférence, le 6 décembre 2023. Un mois plus tôt, une mission d’information sénatoriale alertait sur la situation de la Martinique, où les établissements scolaires ont accueilli 1 000 élèves de moins d’un coup à la rentrée de septembre. « Si on ne fait rien, dans trente ans, ce sera l’extinction de la race des Martiniquais », a déclaré, devant les étudiants de Sciences Po, la sénatrice Catherine Conconne (groupe Socialiste, écologiste et républicain).
    En 2021, la Guadeloupe comptait 384 300 habitants. L’Insee estime que l’archipel tombera à 314 000 habitants dans moins de vingt ans. A La Réunion, tendance similaire bien que moins rapide : en 2030, 30 % de la population aura plus de 65 ans.
    La prise de conscience de la gravité de la situation a commencé avec la première enquête « Migrations, famille, vieillissement », lancée en 2009 par l’Insee avec l’Institut national d’études démographiques (INED). Le conseil départemental de Guadeloupe a depuis créé son propre observatoire départemental du vieillissement et du handicap. La Réunion a lancé un « salon du retour » annuel. Partout, des associations se mobilisent pour accueillir ceux qui souhaitent revenir, notamment les jeunes diplômés.
    Un rapport du Sénat avait mentionné, en 2014, un « risque de violence démographique dans les outre-mer », termes du spécialiste de l’INED, Claude-Valentin Marie. « Violence », car le phénomène s’illustre par sa rapidité : ce qui s’est produit en un siècle et demi dans l’Hexagone a pris cinquante ans dans les outre-mer. La baisse « extrêmement importante de la fécondité » se conjugue à une « fuite des cerveaux » vers la France métropolitaine, « ceux qui restent étant destinés à une précarité plus importante », explique ce démographe.« En 2010, la proportion de personnes de plus de 60 ans demeurait plus importante dans le Limousin que dans les Antilles. En 2040, cela ne sera plus le cas », résume le chercheur de l’INED : « Si l’attractivité de ces territoires ne bouge pas, qui prendra en charge le vieillissement ? » Emploi, aide sociale, santé, retraite, les conséquences seront nombreuses, sur des territoires à la situation sociale déjà plus fragile que dans l’Hexagone.
    Le sujet de la dépopulation rappelle en outre un moment d’histoire controversé. De 1963 à 1981, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer, mis en place par l’Etat, avait « ponctionné » 160 000 travailleurs des Antilles et de La Réunion pour les faire venir en métropole.Nourri par l’appel des fonctionnaires et des étudiants, ce mouvement a généré une « migration de masse », selon le géographe de l’université des Antilles Cédric Audebert. « On a compté des dizaines de milliers de départs de Martinique dans le cadre de cette politique de Michel Debré, qui visait, en fait, à dégonfler les risques d’émeutes dans nos départements jugés trop remuants », affirme la sénatrice Conconne. « Nous avons besoin aujourd’hui d’une aide au retour sérieuse. »
    La démographie renforce les fortes attentes des ultramarins vis-à-vis de l’Etat. Pour fluidifier leurs mobilités, par le transport aérien notamment, les moyens alloués à la « continuité territoriale » entre Paris et ces régions éloignées ne cessent d’augmenter : 23 millions d’euros ont été ajoutés dans le budget 2024, pour atteindre 93 millions d’euros.Quant à L’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (Ladom), elle opère sa révolution : « Pour la première fois, l’Etat accepte de financer une mobilité Hexagone – outre-mer », souligne son directeur général, Saïd Ahamada. « Nous avons mis sur pied un dispositif de retour. Cela revient non plus seulement à aider les personnes à bouger ou à se former ailleurs, mais à aider les territoires. » Ladom dispose de 2 millions d’euros annuels pour son programme « cadres d’avenir » qui accorde une bourse mensuelle de 800 euros aux étudiants ultramarins à condition qu’ils commencent à travailler dans un de leurs départements. Imaginé pour la Guadeloupe et Mayotte, il sera étendu en 2024 à la Guyane et à la Martinique.
    Destiné aux travailleurs déjà expérimentés, le futur « passeport pour le retour au pays » issu de l’article 55 controversé sera, lui, lancé au printemps. Ladom dit s’inscrire dans une « logique de droits », qu’il conviendra de financer à mesure que les demandes croîtront. « L’objectif n’est pas de repeupler les outre-mer. L’Etat donne un signal, il veut rassurer ceux qui veulent rentrer sur le fait qu’ils seront accompagnés, explique M. Ahamada. Nos outils ne suffiront de toute façon pas si les territoires ne développent pas leur attractivité avec des projets économiques. » Nathalie Guibert

    #Covid-19#migrant#migration#france#mobilite#vieillissement#demographie#fecondite#mayotte#lareunion#martinique#guadeloupe#migration#depopulation

  • Une étude inédite alerte sur un ’’changement drastique du tissu démographique libanais’’ - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1361458/une-etude-inedite-alerte-sur-un-changement-drastique-du-tissu-demogra

    Dans son scénario le plus pessimiste, l’ancien ministre Charbel Nahas estime que les Libanais pourraient ne représenter que 52 % de l’ensemble de la population vivant au Liban.

    [...Dans] une étude publiée par la Fondation citoyenne libanaise et intitulée « Liban : migrations et crises ; territoire, population, État ? », l’auteur, économiste et ancien ministre du Travail Charbel Nahas a tenté d’évaluer les répercussions de la double dimension du phénomène migratoire : les flux des résidents qui quittent le Liban et de ceux qui viennent s’y installer. Notant que l’appréciation des mouvements migratoires devrait naturellement se baser sur l’enregistrement des flux, entrants et sortants, et sur « l’analyse des caractéristiques institutionnelles (nationalité), démographiques, sociologiques et économiques des migrants », et que cet « exercice s’avère impossible au Liban », il a opté pour une exploitation et une extrapolation des maigres statistiques existantes sur ce plan (enquêtes de l’Administration centrale des statistiques (ACS) ; études universitaires ; estimations des organisations internationales…) puis tenté de l’étayer en cherchant à dégager les flux migratoires à partir de la comparaison des stocks des populations émigrées et résidentes.
    [...]
    « Compte tenu de la situation actuelle et de l’inaction systématique de dirigeants complices, le changement drastique du tissu démographique libanais, avec toutes les répercussions économiques et sociales que cela pourrait avoir, est d’ores et déjà enclenché »
    [...]
    S’il tire ainsi la sonnette d’alarme sur la nature et l’ampleur du phénomène, c’est notamment en raison du différentiel de fécondité entre les deux populations : parmi « les enfants âgés d’un an à quatre, le nombre d’enfants syriens représente plus du double de celui des Libanais ». De même, en ce qui concerne les jeunes âgés entre 5 et 14 ans, la population syrienne est plus importante que la libanaise ; ce qui n’est pas encore le cas pour les personnes âgées de 15 à 19 ans. Un résultat « qu’il ne faut toutefois pas imputer exclusivement à l’arrivée des réfugiés syriens fuyant la guerre. C’est la concomitance des flux d’immigration et d’émigration qui, ensemble, a engendré cette situation », souligne Charbel Nahas. « La population libanaise a connu une baisse relativement précoce de la fécondité. Si cette tendance, enclenchée à partir des années 1970, concernait les femmes chrétiennes en premier, elle s’est depuis étendue aux femmes sunnites et puis chiites aussi. Cela est la conséquence directe de l’amélioration du niveau de vie et d’éducation, qui touche toutes les communautés », ajoute Youssef Courbage.
    [...]
    Alors que les deux grosses vagues de départs, enregistrées à partir des années 1880 et après la Première Guerre mondiale, concernaient principalement une population rurale faiblement qualifiée, l’émigration récente est essentiellement constituée de cadres formés.
    [...]
    Une tendance qui s’est aggravée avec le déclenchement de la crise économique et financière. En effet, si le pays perdait en moyenne près de 25 000 personnes chaque année entre 1997 et 2018 – soit environ 550 000 personnes au total lors de cette période –, ce rythme est passé à près de 78 000 personnes par an entre 2018 et 2023. Face à la crise économique, le Liban « a trouvé sa variable d’ajustement dans une émigration massive », note Charbel Nahas. « En laissant une grande partie de sa population émigrer, l’État a pu maintenir le semblant d’équilibre du “modèle libanais”, tout en risquant de précipiter le pays vers une instabilité accrue », poursuit-il. Et d’alerter sur une possible catastrophe démographique qui se profile, alors que, « sur la base des comportements effectivement observés entre 1997 et 2009, près de la moitié des Libanais résidents âgés de 15 ans auront émigré avant la fin de leur vie active, la proportion pour les garçons étant supérieure à celle des filles ».

    Tentant de quantifier le changement démographique global qui en résulte, le rapport estime que les Libanais ne représentent désormais qu’entre 65 et 69 % de la population résidente au Liban, contre respectivement 67 et 71 % en 2018 et 80 % en 2004. Pour ce qui est des années à venir, l’étude établit 9 scénarios prospectifs, établis en fonction de trois variables : l’existence ou non de la restructuration de l’économie au Liban ; une stabilisation éventuelle de la Syrie ; et l’évolution de l’environnement régional et international. Résultat, et en fonction de ces scénarios, les Libanais représenteraient entre 72 et 52 % de l’ensemble de la population dans le pays d’ici à 2038, soit à peine la moitié de la population résidente au Liban dans l’hypothèse la plus pessimiste.

    #Liban #démographie #réfugiés #diaspora #fécondité #émigration #Syrie

  • La colère monte à Marseille face à la pollution des géants des mers oang
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/12984643-la-colere-monte-a-marseille-face-a-la-pollution-des-geants-des-mers.htm

    Face à la pollution engendrée par les navires de croisière, la mobilisation citoyenne se renforce à Marseille. Chiffres à l’appui, les habitants les plus touchés dénoncent le manque d’activisme du monde politique sur ce dossier.

    En arrivant par l’autoroute à Marseille, on plonge sur le Grand Port maritime (GPPM) et ses immenses navires de croisière à quai. Ce trafic est estimé à deux millions de passagers par an et c’est une manne importante pour la ville.
    https://www.youtube.com/watch?v=7bpSM0mrHu8


    Mais cette activité génère aussi une gigantesque pollution. En 2017, les 57 navires qui ont fait escale à Marseille auraient émis autant de NOx que le quart des 340’000 voitures qui ont sillonné la ville.

    Treize paquebots immobilisés moteurs allumés
    Et la pandémie a relancé la polémique autant qu’elle a renforcé ces émissions nocives. Selon une étude d’AtmoSud (observatoire de la qualité de l’air en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, agréé par le gouvernement), les treize paquebots immobilisés à quai pendant plus d’un an ont continué à faire tourner leurs moteurs à cause des équipages à bord.

    Les émissions d’oxyde d’azote auraient ainsi été multipliées par six, selon son directeur Dominique Robin, cité par Franceinfo. Ces bateaux auraient ainsi pollué autant que tout le trafic automobile enregistré sur la ville durant cette période.

    Pollution bien supérieure au seuil fixé par l’OMS
    Habitante des quartiers nord de Marseille qui subissent de plein fouet les conséquences de ces navires de croisière, Michèle Rauzier a témoigné jeudi dans l’émission Forum de la RTS. Elle tient des chambres d’hôtes et a installé des capteurs de mesures des particules fines. Elle observe une pollution en moyenne une fois et demie supérieure au seuil préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    "Il faut savoir qu’un bateau qui arrive dans le port de Marseille, soit il va en réparation et ses moteurs vont tourner 24h sur 24, soit il va au terminal croisières où ils vont tourner toute la journée", a-t-elle expliqué. "Et ce sont des bateaux très énergivores, donc on a une pollution permanente".
    https://www.youtube.com/watch?v=pWhLYoKhi08


    Des "usines à cancers" pour les habitants
    Les habitants des quartiers les plus proches subissent de plein fouet, notamment, les particules fines et ultrafines avec des risques de cancers ou de maladies cardio-vasculaires. La maire-adjointe de Marseille Michèle Rubirola (EELV) parle du reste "d’usines à cancers". Mais "sur l’échéancier de notre maire, M. Gaudin, il n’y a jamais rien eu, au contraire", souligne Michèle Rauzier. "On a souhaité le développement de cette activité au détriment de la santé des quartiers nord".

    Partisans et détracteurs des croisières s’écharpent, pendant que le GPMM, entité publique, promet de gros efforts en matière d’électrification. L’établissement public a voté un plan d’investissement de 20 millions d’euros pour accélérer la mise en place de branchements électriques pour les navires à quai, avec pour objectif de "faire de Marseille-Fos le premier port de Méditerranée 100% électrique d’ici 2025".

    Mais Michèle Rauzier n’y croit pas : "C’est aberrant que, face l’électrification que nous demandons depuis 2012, le port ne bouge pas. Ils font des promesses, des communications, mais derrière rien ne se fait". Ce qu’on attend, enchaîne-t-elle, "c’est une volonté politique. On a l’impression qu’on nous balade depuis des années et qu’on ne peut pas continuer comme ça".


    "Une économie qui fait la course au gigantisme"
    Théo Challande-Névoret, membre d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) à Marseille, est sur la même longueur d’onde. "La maison brûle et on regarde ailleurs", a-t-il relevé. "Ici, pour les habitants, ce sont leurs poumons qui brûlent. Et on est dans une économie de tourisme de masse qui fait la course au gigantisme alors que notre ville cherche probablement un autre tourisme, plus durable et qui va pouvoir bénéficier aux quartiers".

    Le journaliste Philippe Pujol, lauréat du prix Albert-Londres, a signé deux ouvrages marquants sur Marseille ("La fabrique du monstre" en 2016 et "La chute du monstre" en 2019). Il déplore surtout le fait que ces croisières n’apportent pratiquement rien au tourisme local en matière d’emplois. "Ce sont deux millions de touristes qui viennent et qu’on amène en car dans le Lubéron et dans la région aixoise mais qui restent assez peu à Marseille ».o

    #co2 #souffre #oxyde_d_azote #particules_fines #pollution #paquebots #croisiéres #Marseille #quartiers_nord

    • Pas d’étude épidémiologique
      « La réponse est toujours la même ! C’est trop compliqué, il faudrait définir une zone précise, etc., etc… Or nous, les habitants, on sait ! Il n’y a qu’à voir dans nos jardins.

      Quand on coupe une branche d’arbre, elle est toute noire, remplie de suie. Et quand on nettoie les tables, ça mousse, c’est le soufre. Surtout, il y a six cancers du sein dans un rayon de 200 mètres autour de chez moi. Il y a des tumeurs au cerveau chez plusieurs enfants dans l’arrondissement. On pourrait au moins comparer avec d’autres quartiers de Marseille pour avoir une idée. Mais les pouvoirs publics se refusent à le faire. » Élisabeth Pelliccio n’appartient pas à la mouvance complotiste. Elle s’étonne pourtant de l’attitude très en retrait de l’État sur ce dossier. Il y a trois capteurs sur l’ensemble du secteur concerné qui abrite plus de 100 000 habitants. Et aucun derrière les grilles du port, à proximité des navires.

      Pas de capteurs sur le port
      Autre étonnement des riverains, aussi incroyable que cela puisse paraître, aucun capteur n’a été déployé à proximité des cheminées des paquebots. « Le port nous dit que ça n’a pas de sens. Que c’est comme si on mettait des capteurs sur la Corniche à hauteur des pots d’échappements des voitures », regrette Patrick Borg de l’association de défense de la qualité de vie Cap au Nord. https://marseille-cap-au-nord.blogspot.com « Or, cela permettrait de savoir la nature des polluants et leur importance. Et surtout mettrait un terme à l’argument du port qui explique qu’on ne peut pas discerner dans la pollution de l’air que l’on respire, nous les riverains, ce qui relève des navires, des voitures ou du chauffage ».

      Des comparaisons abracadabrantesques
      Un paquebot équivaut à un million de véhicules en marche.  Quand en 2018, avant les autres, France Nature Environnement a fait claquer ce chiffre, https://fne.asso.fr/dossiers/l-insoutenable-pollution-de-l-air-du-transport-maritime les professionnels du maritime ont dénoncé le règne du n’importe quoi ! Un rapport publié il y a deux ans par l’ONG américaine Transport et Environnement https://www.transportenvironment.org/discover/one-corporation-pollute-them-all l’a pourtant confirmé et majoré. Il affirme que le leader mondial de la croisière de luxe, Carnival Corporation, asphyxie les côtes européennes en émettant à lui seul, avec ses 94 paquebots de croisière, plus d’oxyde de soufre que l’ensemble des véhicules du continent. Soit 260 millions de voitures.

      Source : https://marcelle.media/pollution-de-air-la-croisiere-constat-accablant-revolution-verte

    • Ça fait penser aux dizaines de milliers d’avions que l’union européenne a fait voler à vide, afin qu’ils conservent leurs créneaux horaires, tout en nous faisant la morale sur la pollution.

    • Les fondations du parc de éolien de #Fécamp dévoilent un chantier pharaonique 71 #éoliennes !
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/energies-marines/42834-les-fondations-du-parc-de-fecamp-devoilent-un-chantier
      Le chantier des fondations gravitaires mobilise en moyenne 600 personnes avec des pics allant jusqu’à 1 000.
      Une visite du chantier a été organisée à la mi-février à l’occasion de l’achèvement de la première des 71 fondations.
      L’intérieur des fondations sera rempli de ballast pour lester les structures.
      Le top ring, de couleur jaune comme toutes les pièces de transition, fait partie intégrante de la fondation gravitaire. 




      Le top ring, de couleur jaune comme toutes les pièces de transition, fait partie intégrante de la fondation gravitaire. (Photo : Éric Houri)

    • En conflit avec P&O Ferries, Londres impose un salaire minimum
      https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/en-conflit-avec-p-o-ferries-londres-impose-un-salaire-minimum-2009

      LONDRES, 28 mars (Reuters) - Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il obligerait les exploitants de ferries accostant au Royaume-Uni à payer un salaire minimum alors que les efforts s’intensifient pour que P&O Ferries renonce au licenciement surprise de 800 salariés et à leur remplacement par une main d’œuvre moins onéreuse.


      La compagnie maritime, détenu par la société portuaire Dubaï DP World, s’apprête à enfreindre la loi en remplaçant des salariés par du personnel intérimaire moins payé, après avoir perdu 100 millions de livres l’année dernière en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
      Le gouvernement a condamné cette initiative et a exhorté l’entreprise à revenir sur sa décision au moment où les Britanniques sont confrontés à une hausse de l’inflation et des impôts.
      Alors que P&O a indiqué que ses nouveaux équipages gagneraient quelque 5,50 livres par heure, Grant Shapps, le ministre britannique des Transports, a annoncé un projet de loi « vouant à l’échec » le plan du directeur général de P&O, Peter Hebblethwaite.
      Ce projet de loi prévoit de porter dès le mois prochain à au moins 9,50 livres - le minimum national - le salaire de la plupart des salariés des opérateurs de ferries opérant à partir des ports britanniques. (Reportage de Kate Holton ; version française Dina Kartit, édité par Jean-Michel Bélot)

  • L’essor des tests génétiques pour sélectionner les embryons est alarmant
    https://reveil.courrierinternational.com/#/edition/58/article/189124

    Nature (Londres)
    De plus en plus de sociétés proposent aux futurs parents d’analyser leurs embryons. Le but : évaluer les risques de maladies des enfants à naître. Mais ces tests génétiques ne sont pas encore validés scientifiquement, et ils ouvrent la voie à de profonds bouleversements sociétaux, s’inquiète dans cet éditorial la revue de référence “Nature”.

    L’apparition d’entreprises qui proposent aux futurs parents des tests génétiques complexes sur leurs embryons, à la veille d’une fécondation in vitro (FIV), préoccupe aussi bien les généticiens que les spécialistes de la bioéthique. Ces sociétés se disent capables de prédire les risques de nombreuses maladies courantes — y compris celles favorisées par des dizaines, voire des milliers de gènes. Les couples ayant recours à la FIV ont dès lors la possibilité de sélectionner un embryon ayant a priori moins de chances d’être atteint de telles maladies.

    L’inquiétude des chercheurs est justifiée. La sélection des embryons en fonction de ces critères n’est pas encore fondée sur des faits scientifiques. En outre, faire appel à des tests génétiques complexes pour trier des embryons a des conséquences sociétales qui n’ont pas encore été pleinement prises en compte. Certains scientifiques sont radicalement opposés à de telles pratiques, tandis que d’autres reconnaissent qu’il pourrait y avoir des avantages à collecter de nouvelles données, même s’ils sont conscients qu’il faut strictement réglementer ce type de procédure. Une étude, publiée dans la revue Nature Medicine le 21 mars, explique une partie de la méthodologie utilisée pour déterminer ce qu’on appelle les “scores de risque polygénique”. Si ce travail a le mérite d’attirer l’attention sur ces pratiques, il n’apaise pas pour autant les craintes des scientifiques.

    Dans certains pays, les autorités sanitaires réglementent l’utilisation des tests génétiques simples dans le cadre d’une FIV, mais ce n’est pas le cas partout. Ces tests ont pour but de réduire le risque pour les parents de transmettre une maladie héréditaire à leur enfant. Ils sont employés, typiquement, pour prévenir l’apparition de terribles maladies causées par les mutations d’un seul gène. Ainsi, au Royaume-Uni, des tests portant sur plus de 6 000 affections héréditaires, notamment la maladie de Tay-Sachs et des cancers du sein provoqués par les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, ont reçu l’aval de la Human Fertilisation and Embryology Authority [“Autorité pour la fécondation et l’embryologie humaines”] (HFEA).

    Mais les maladies les plus courantes, comme le diabète de type 2, sont liées à des mutations portant non pas sur un seul, mais sur de nombreux gènes — parfois même des milliers. Pour comprendre le rôle de la génétique dans ces affections, des chercheurs ont analysé les séquences ADN de milliers de sujets atteints de la maladie et les ont comparées avec l’ADN de personnes non atteintes, afin de repérer les variants associés à un risque plus élevé de contracter l’affection. Cette information est ensuite convertie en un score de risque global, qui permet d’évaluer la probabilité qu’a un individu de présenter tel ou tel trouble.

    À mesure que les études génétiques vont continuer à échantillonner plus largement et plus en profondeur certaines populations, on peut espérer que les scores de risque polygénique vont s’affiner, ce qui à terme pourrait servir à orienter les stratégies de traitement et de prévention. Mais il existe un consensus [chez les scientifiques] quant au fait que ces scores ne sont pas encore prêts à être utilisés à des fins autres que celle de la recherche.

    Dans la dernière étude en date, les chercheurs – qui, pour la plupart, travaillent pour des sociétés de FIV ou de tests génétiques – ont découvert qu’ils étaient capables de déduire la bonne séquence génomique sur des régions utilisées pour calculer les scores de risque polygénique concernant 12 maladies – dont le diabète, certains types de maladies cardiaques et plusieurs cancers et maladies auto-immunes –, avec une précision de l’ordre de 97 % à 99 %. Les auteurs affirment que cette technique – qui a fait l’objet d’un examen collégial – confirme la faisabilité de l’évaluation des régions génomiques nécessaires au calcul du score de risque polygénique pour un embryon. Mais cette capacité technique n’est pas la seule source de préoccupation et de débat quant à l’utilisation des scores de risque polygénique dans la sélection des embryons en vue d’une FIV.

    Il y a bien d’autres inquiétudes concernant cette pratique. L’une d’entre elles est le fait que les scores ont été mis au point sur la base d’études d’association pangénomique [une analyse des variations génétiques portant une vaste population] faisant largement appel à des échantillons d’ADN prélevés sur des personnes d’ascendance européenne. Même si une diversification de ces bases de données est en cours, les scores actuellement disponibles ne sont pas fondés sur un sous-ensemble d’individus suffisamment divers. Même parmi les Blancs européens, les scores de risque polygénique ne sont parfois prédictifs qu’au sein de petits sous-groupes de cette population — peut-être, pour une part, du fait qu’on connaît mal les interactions entre le rôle de la génétique et celui de l’environnement dans l’apparition de telle ou telle maladie.
    La possibilité d’un effet boomerang

    En outre, les scientifiques ne savent pas encore dans quelle mesure la sélection d’embryons présentant un risque relatif plus faible de contracter une maladie ne pourrait pas accroître les prédispositions à d’autres affections. Les variations génétiques peuvent avoir un certain nombre d’effets – un phénomène connu sous le nom de pléiotropie –, et une séquence d’ADN associé à une caractéristique bénéfique pourrait aussi augmenter le risque de présenter un caractère défavorable.

    Bon nombre de ces scores polygéniques sont utilisés pour prédire le risque d’affections qui se déclarent plus tard dans la vie, sans qu’il soit possible de prendre en compte les changements dans l’environnement qui pourraient se produire avec le temps. Un enfant né aujourd’hui ne sera sans doute pas atteint de maladie cardiaque ou de diabète avant plusieurs décennies, et il n’y a aucun moyen de savoir quels traitements ou mesures de prévention existeront d’ici là, ou quelles modifications seront intervenues dans l’environnement.

    L’évaluation des risques polygéniques est déjà proposée directement aux consommateurs (et pas seulement pour la FIV) dans certains pays, notamment les États-Unis et le Japon. Difficile de savoir dans quelle mesure ces personnes sont prévenues des incertitudes et des risques liés à cette technique. Or les scores de telles évaluations pourraient avoir des conséquences néfastes. Ils pourraient donner lieu à la destruction d’embryons viables ou inciter des femmes à subir de nouveaux cycles de stimulation ovarienne afin d’obtenir davantage d’ovocytes.
    Il faut un vrai débat de société

    Pour l’instant, les futurs parents ayant recours à la FIV ne devraient pas se voir proposer des scores de risque polygénique en dehors d’essais cliniques rigoureux. Les associations professionnelles devraient insister sur cette question auprès de leurs membres – comme certaines l’ont déjà fait – et publier des directives sur la manière de conseiller les couples participant à de tels tests, afin d’éviter de leur donner de faux espoirs ou de leur inspirer des peurs excessives quant à la santé de leurs enfants. Des conseillers en génétique doivent être formés à cette fin.

    De tels tests exigent un vrai débat de société. Du fait de leur nature complexe, les scores de risque polygénique ouvrent la voie à une évaluation non seulement des risques de maladies, mais de caractères génétiques comme la taille ou l’intelligence. Pour l’heure, on ne connaît pas encore suffisamment la part de l’inné dans ces caractéristiques pour mettre au point des tests pertinents, qui permettraient aux futurs parents de sélectionner leurs embryons. Mais ces données ne tarderont pas à être disponibles, et la technologie va évoluer rapidement. Jusqu’où peut-on aller ? Il est grand temps de débattre sur cette question.
    Éditorial
    Cet article a été publié dans sa version originale le 21/03/2022.

    #Génétique #Eugénisme #Fécondation_in_Vitro

  • La sociologue et l’ourson

    De septembre 2012 à mai 2013 la #France s’enflamme autour du projet de loi sur le mariage pour tous. Tout le pays en parle. Quoi ? Juste pour quelques unions ? Non, non, non, le débat s’avère complexe et ouvre de nombreuses questions. Durant ces neuf mois Etienne Chaillou et Mathias Théry ont enregistré les conversations téléphoniques entre la sociologue de la #famille #Irène_Théry et son fils Mathias. De ces enregistrements ils ont fait leur cinéma : un cinéma d’ours en peluches, de jouets, de bouts de cartons... et d’humains. Portrait intime et feuilleton national, ce film nous fait redécouvrir ce que nous pensions tous connaître parfaitement : la Famille.

    https://lcp.fr/programmes/la-sociologue-et-l-ourson-60971

    #famille #mariage_pour_tous #mariage #homosexualité #homoparentalité #manif_pour_tous #code_civil #lien_de_couple #insémination_artificielle #PMA #fécondation_in_vitro #gestation_pour_autrui #adoption #modèles_familiaux #modèle_familial #mystère_de_paternité #présomption_de_paternité #lien_de_sang
    #documentaire #film #film_documentaire (en partie #film_d'animation)

  • « Au-delà de 2021, la pandémie continuera de bouleverser les flux migratoires »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/17/au-dela-de-2021-la-pandemie-continuera-de-bouleverser-les-flux-migratoires_6

    « Chronique. Lorsque les frontières se ferment, lorsque les avions restent au sol et les bateaux à quai, lorsque les économies sont mises à l’arrêt et lorsque les administrations qui délivrent des titres de séjour baissent le rideau, il devient très difficile de se déplacer. Historique, la chute des flux migratoires pendant la première année de pandémie de Covid-19 l’a donc été aussi, au même titre que la hausse de la mortalité, la baisse de la natalité et le plongeon des indicateurs économiques.« Une rupture formidable », constate le professeur François Héran, titulaire de la chaire « Migrations et sociétés » au Collège de France. Ce monde en mouvement du XXIe siècle, dont la dynamique migratoire augmentait depuis dix ans, s’est subitement figé, passé le premier moment d’un exode inédit, celui de millions de gens rentrant chez eux en catastrophe.
    En 2020, l’immigration vers les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui regroupe les économies avancées, a été divisée par deux par rapport à 2019 : Jean-Christophe Dumont, qui dirige la division des migrations internationales à l’OCDE, évoque, lui, un « choc historique, avec des variations importantes selon les pays ».Ainsi aux Etats-Unis, qui ont cumulé l’effet Covid-19 avec l’effet Trump, l’impact a été très fort : toutes les filières d’immigration ont été mises à l’arrêt, à l’exception de celle, vitale, des travailleurs saisonniers agricoles. Le Japon et la Corée du Sud ont tout fermé. Pays construits sur l’immigration, le Canada et l’Australie ont accusé des chutes des entrées respectivement de 45 % et de 70 %. Pour compenser cet impact négatif sur son économie, Ottawa a lancé un programme de recrutement d’immigrés de 400 000 personnes en 2021, puis du même ordre de grandeur – sans précédent – en 2022 et en 2023.Les chiffres sont plus nuancés mais tout aussi remarquables dans les pays européens : en France, l’immigration économique a chuté de 30 % , le nombre d’étudiants étrangers de 20 %, l’attribution de visas touristiques de 80 %, les demandes d’asile de 40 %.
    Hors OCDE, les pays du Golfe, qui comptent quelque cinq millions d’immigrés originaires d’Asie, ont subi, eux, le double impact de la pandémie et de la baisse des prix du pétrole en raison du ralentissement de l’activité mondiale ; les entrées en Arabie saoudite ont été divisées par dix. Le phénomène se répercute inévitablement sur les pays où de nombreuses familles vivent des revenus envoyés par les émigrés : la Banque asiatique de développement (ADB) prévoyait pour 2020 une baisse de 11 % à 20 % des transferts financiers de ces travailleurs vers leur pays d’origine. Quant aux réfugiés, leur circulation a aussi été entravée.
    Que nous dit ce bouleversement migratoire ? Premier constat dont la pandémie a imposé l’évidence : dans les pays riches, observe Jean-Christophe Dumont, « des secteurs entiers ne peuvent fonctionner sans la main-d’œuvre immigrée ». Pour reprendre des termes du vocabulaire covidien, les « premiers de corvée » sont souvent immigrés, et les immigrés sont souvent « essentiels ».Cela va des récoltes agricoles, pour lesquelles il a fallu affréter, en dépit des restrictions, des charters d’étrangers, vers l’Australie, l’Allemagne ou la Corse, jusqu’au secteur hospitalier, dont un quart du personnel, dans l’OCDE, vient d’ailleurs. Particulièrement dépendant à cet égard, le Royaume-Uni (qui a cumulé l’effet Covid-19 et l’effet Brexit) a prolongé les visas dans le secteur de la santé jusqu’à fin 2021. « Il faut des gens pour manipuler les corps et la matière », relève François Héran, qui note que cette division décrite dans les années 1930 par le sociologue Maurice Halbwachs entre le monde ouvrier qui touche la matière et le monde intellectuel qui ne la touche pas est toujours valable.
    Pour les experts, au-delà de la crise sanitaire, la crise économique liée à la pandémie aura, après 2021, des effets durables sur les flux migratoires, comme la crise de 2007-2008 en avait eu sur les migrations intra-européennes.Une autre leçon de la pandémie à surveiller de près, à cet égard, concerne l’immigration hautement qualifiée. La demande de cette catégorie d’immigrés était très importante avant le Covid-19, souligne François Héran, et le niveau d’éducation des migrants progresse. Or ce monde intellectuel qui n’a pas besoin de « toucher la matière » peut travailler à distance : on le savait, mais la pandémie a montré à quelle échelle ce système pouvait être étendu et généralisé.Cette évolution aura inévitablement des conséquences sur la mobilité de la population hautement qualifiée. Etudiants, ingénieurs, chercheurs, professionnels de la santé de haut niveau… les pays riches se livrent une concurrence féroce sur ces cerveaux.Et l’impact de la pandémie sur la mobilité, avec le travail à distance, peut profondément changer les conditions de recrutement, de même que l’organisation physique de l’enseignement supérieur.Jean-Christophe Dumont songe déjà à toutes les questions qu’ouvre cette perspective : faut-il prévoir des titres de séjour pour le télétravail ? Quel sera le statut fiscal des immigrés hautement qualifiés, mais à distance ? On peut aussi imaginer les bénéfices politiques du ralentissement de la fuite des cerveaux, dans les pays où l’absence d’une société civile éduquée ne permet pas de contrer les dérives autoritaires. La généralisation de la vaccination pèsera évidemment sur la reprise des migrations. Mais une tendance, déjà à l’œuvre dans le monde d’avant, se confirme clairement : alors que le « baby-bust », sous l’effet de la baisse des naissances, semble se substituer au baby-boom, un moment espéré, l’immigration sera plus que jamais essentielle aux populations vieillissantes des pays riches.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#fluxmigratoire#migrationqualifie#etudiant#travailleuressentiel#mobilite#vaccination#fecondite#concurrence

  • #France : la #fécondité la plus élevée d’Europe - Population et Sociétés - #Ined éditions - Ined - Institut national d’études démographiques
    https://www.ined.fr/fr/publications/editions/population-et-societes/france-fecondite-plus-elevee-europe

    L’indicateur de fécondité est resté stable en France entre 2018 et 2019 après avoir baissé de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,84 en 2018. De telles fluctuations ont-elles eu lieu ailleurs ? Replaçant le niveau et les tendances de la fécondité en France parmi ceux observés dans les pays voisins, Gilles Pison montre l’originalité de la situation française en Europe et dans le monde.

  • Et si la #ménopause n’était qu’une construction sociale, un enjeu de #pouvoir ? - j’ai piscine avec Simone
    https://www.jaipiscineavecsimone.com/et-si-la-menopause-netait-quune-construction-sociale-un-enjeu-

    C’est le fait que bien avant d’être physiologiquement stérile, les femmes arrêtent de faire des enfants. A partir de 40/45 ans la norme pour une femme c’est de continuer d’être féconde mais de ne plus avoir d’enfants. C’est une norme qui est tout a fait construite dans les discours médicaux, qui appellent les grossesses à partir de 40 ans, les grossesses “à risque”, “tardives”. Il existe une rhétorique du risque qui les cataloguent comme indésirables. Une norme qui enjoint les femmes à se déprendre de la fécondité bien avant d’être physiologiquement stériles. Cette #norme est intéressante car elle ne concerne pas les hommes, les paternités qu’elles aient 45 ans ou 60 ans ne sont pas étiquetées comme tardive, à risque, déviantes ou à éviter.

  • Quand la fécondité repart à la hausse

    https://orientxxi.info/magazine/quand-la-fecondite-repart-a-la-hausse,1889

    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/a86c1601a3b9de7f0f0bbd1d75dab0-4f37d.jpg?1496685332

    Quand la fécondité repart à la hausse

    De l’#Égypte à la Jordanie · La transition démographique dans la plupart des pays arabes semblait acquise. Le nombre d’enfants par femme diminuait régulièrement. Or voici qu’il repart à la hausse, un phénomène rare quelles que soient les sociétés. Les raisons sont multiples, complexes et bouleversent les idées reçues.

    Françoise de Bel-Air > 6 juin 2017

    #démographie #égypte

  • Le vieillissement de la population et ses enjeux - L’Observatoire des Territoires
    http://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/observatoire-des-territoires/fr/le-vieillissement-de-la-population-et-ses-enjeux

    Phénomène mondial, le #vieillissement des populations touche aussi bien des pays développés comme le Japon que des pays émergents comme la Chine. En #Europe, il a d’abord concerné les pays du Nord avant de s’étendre à ceux du Sud. Cette augmentation de la part de personnes âgées dans la population européenne (13,7 % des personnes avaient 65 ans et plus en 1990, 19,2 % en 2016 dans l’UE 28) est la dernière conséquence de la #transition_démographique, qui se traduit par la baisse de la #fécondité et l’augmentation de l’#espérance_de_vie.

    La #population_française vieillit elle aussi, mais à un rythme légèrement moins rapide. La part des personnes âgées de 65 ans ou plus y est passée de 13,9 % en 1990 à 18,8 % en 2016. Ce vieillissement affecte toutefois différemment les territoires français. Les territoires peu denses accueillent une forte proportion de populations âgées mais ne vieilliront plus. L’enjeu principal sera le problème de l’isolement. Le périurbain des années 1970 est jeune et va connaître au moins ponctuellement un vieillissement marqué. Un des enjeux majeurs y sera l’accessibilité aux services. Enfin, le littoral méditerranéen cumule les trois facteurs à considérer : une population déjà vieille, une population qui va continuer à #vieillir et, du fait d’un territoire attractif, une forte augmentation du nombre de personnes âgées. L’enjeu sera d’adapter les capacités des structures de prise en charge de la perte d’autonomie pour qu’elles accompagnent cette importante augmentation.

    #démographie #cartographie #visualisation

  • #Europe : une femme sur sept n’a pas d’enfant
    http://fr.myeurop.info/2017/01/15/europe-une-femme-sur-sept-n-a-pas-d-enfant-14988

    P margin-bottom : 0.21cm ; Si les guerres font désormais partie de l’histoire de l’Europe, la crise économique et les inégalités entre sexes continuent de provoquer une hausse du taux d’infécondité des femmes.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Société #fécondité

    • Guerre ?
      Même les Luxembourg est en guerre.
      Les soldats Luxembourgeois en Irak, y sont ils afin d’apporter des couches pampers aux enfants survivants au chaos que les USA et l’OTAN ont semé.
      Quand à la crise économique, la BCE n’y est elle pas pour beaucoup ?

  • Les femmes qui regrettent d’être mères, le symptôme d’une société qui va mal | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/123687/pourquoi-femmes-enfants-dos

    Si le débat est si vif en Allemagne, c’est bien sûr parce qu’avec un taux de #fécondité extrêmement bas (1,47 enfant par femme) et un déclin démographique annoncé comme une véritable menace méritant mines inquiètes et grandes manoeuvres, le pays ne s’attendait certainement pas à entendre de ses citoyens que « les enfants, non merci ». « Plus jamais ». « Un cauchemar ». « Beurk ». Mais aussi parce qu’il fait directement écho à la politique familiale archi défaillante de la république fédérale, et surtout, à une idéologie imposée aux #femmes allemandes et qui repose totalement sur l’image de la figure maternelle sacrificielle et guérisseuse par opposition à celle de la femme nullipare, ou pire, mère indigne qui ne consacre pas l’entièreté de son temps à la progéniture.

    #maternité

  • Comptabilité aux nouvelles normes fiscales 2016

    Je suppose que quelques uns d’entre vous ont une activité professionnelle de #non-salarié tout en étant à 100% sous #Linux.

    Autrement dit, vous êtes #indépendant, #freelance, #artiste, #photographe, #auteur voire #artisan et vous tenez vous-mêmes votre petite #comptabilité.

    Vous avez sûrement remarqué qu’on nous fait la vie de plus en plus dure, sous prétexte de pourchasser les #fraudeurs.
    Par exemple, depuis quelques années, si vos comptes ne sont pas validées par une AGA — association de gestion agréée — (mais pas du tout gratuite), vos revenus déclarés sont majorés de 25% : autrement dit, vos #impôts et barèmes sociaux sont calculés sur 125% de vos revenus réels…

    Le passage aux mandats SEPA pour les virements interbancaires fait que pour ceux qui ont pris l’option #TVA, c’est souvent très difficile de continuer à utiliser un compte bancaire personnel (ce qui est tout à fait autorisé par la loi) pour gérer l’argent de nos petites #entreprises plutôt qu’un compte pro qui a comme caractéristique de coûter très cher pour rien !

    Maintenant, le #fisc a de nouvelles exigences depuis la loi de finances 2016 ? https://linuxfr.org/users/reynum/journaux/la-fin-des-logiciels-libres-de-comptabilite-et-de-gestion-de-caisses
    Si vous tenez vos #comptes avec un #logiciel, il faut impérativement que ce logiciel :

    – Empêche la modification des écritures
    – Exporte les données comptables en format FEC agréé par l’administration fiscale.

    Autrement dit, il est devenu illégal de tenir ses comptes avec :

    – un tableur — même modifié pour cet usage — type Open ou Libre Office
    – Un logiciel de compta non modifiable et n’exportant pas en format #FEC, genre #GnuCash

    Là, il faut le dire, en logiciels certifiés fonctionnant sous Linux, il n’y a rien.

    Et je ne vais pas acheter une bécane sous #Windows rien que pour ma compta.

    Des idées ?

    • Par exemple, depuis quelques années, si vos comptes ne sont pas validées par une AGA

      Euh... Y-a 20 ans c’était déjà le cas...

      EURL + Comptable : tu règles tous les soucis légaux.

      Mais d’ici à ce qu’on vienne te chercher des poux dans ton tableur... je pense que tu peux encore continuer un moment comme tu en as l’habitude.

    • • l’impossibilité d’utiliser des tableurs est très ancienne, elle résulte de l’obligation de «  clôturer  » les journaux périodiquement (mensuellement)
      • pour le fichier des écritures comptables, rien n’interdit de se le fabriquer à la mimine en cas de besoin (ie en cas de vérification fiscale). Il faudra juste prouver que le FEC reprend bien l’ensemble des écritures du logiciel. Pour un indépendant, il ne devrait pas y avoir trop d’écritures et c’est envisageable à partir de l’export du logiciel habituel

      On peut tester l’export FEC (sous Windows) avec un outil fourni par la DGI http://www.economie.gouv.fr/dgfip/outil-test-des-fichiers-des-ecritures-comptables-fec
      (avec un lien vers la description des normes sur LégiFrance)

    • Ah, non, @biggrizzly : avant, recourir à une AGA te donnait un bonus de 25% : autrement dit, seuls 75% de tes revenus étaient pris en compte pour les impôts, taxes et prestations sociales.
      Là, c’est l’inverse : tu es puni si tu ne recours pas à une AGA.

      Sur la TVA, c’est le non-recours à un logiciel certifié par le fisc qui va couter 7500€ d’amende…

      Quant à un comptable, vu mon CA…

    • Cela vaut aussi pour tous les logiciels libres de caisse, comme Pastèque :
      http://www.pasteque.coop

      Mais aussi, apparemment, tous les logiciels de e-commerce quand on décide de gérer la facturation dedans ! Donc Prestashop, Magento, Drupal Commerce, et dans SPIP aussi… Et là c’est le point d’interdire les modifications ultérieures, de manière certifiée par l’État, qui pose grave des problèmes.

      Il y a eu plein de discussions dans le petit monde des sociétés de service en logiciels libres et à l’APRIL en décembre 2015, et aussi des interpellations directes à nos députés et ministres.

      Dernière réponse de Michel Sapin en juin au syndicat des éditeurs de logiciels libres :
      http://www.synpell.fr/data/2016-06-20%20--%20R%C3%A9ponse%20au%20Synpell%20de%20M.%20SAPIN%20Ministre%2

    • Arf je suis nouvelle dans le monde de la comptabilité. Alors si je comprend bien on a pas le droit de faire sa comptabilité avec une feuille de papier et une calculatrice et se contenté d’envoyé les copies de factures. Je pensais naïvement faire comme ca... J’avais fait comme ca pour les impots et la MDA, mais j’ai manifestement raté un truc.
      Est-ce qu’il y a un endroit pour être initié à tous ces trucs occultes ?

    • Si, tu as le droit de tenir ta comptabilité sur papier, mais tu n’as plus le droit de la tenir sur tableur.

      l’utilisation d’un support « papier » reste autorisée à ce jour, les obligations à respecter, pour éviter un rejet de comptabilité, sont les suivantes :

      – La comptabilité doit être tenue au moyen d’un outil indélébile (pas de crayon papier par exemple)

      – En cas d’erreur celle-ci doit être barrée de façon à rester lisible,

      – La présentation doit reprendre les normes comptables donc une répartition des recettes et des dépenses par colonnes correspondantes à celle du plan comptable : Il est conseillé d’utiliser un registre de type « recettes dépenses des professions libérales » en vente dans les papeteries ;

    • @mad_meg, en gros si, mais il y a des formes à respecter…

      • au minimum, ta « feuille de papier » doit faire partie d’un registre coté, paraphé (par qui de droit) de façon à ce qu’il soit impossible d’enlever ou d’ajouter une page

      • tu dois passer des « écritures » où toutes les sommes doivent figurer deux fois (éventuellement décomposées en petits morceaux), une fois à gauche (conventionnellement « débit ») une fois à droite (conventionnellement « crédit ») et « affecter » à chaque « petit morceau » un compte (astucieusement choisi dans un « plan comptable » (éventuellement rudimentaire, mais conforme aux exigences)

      • tous les mois, tu dois totaliser à l’encre les colonnes débit et crédit (dont les totaux n’ont pas d’autre choix que d’être identiques…). Ça s’appelle « journal »

      • et reporter tous les petits morceaux du mois en les totalisants par compte. Ça s’appelle « balance »

      Et après /you /happy
      (et ton contrôleur ou MDA, aussi …)

      #crash_course_en_Compta_Géné
       ;-)

    • Ok j’ai plusieurs mois de retard déjà... la MDA m’a jamais dit tous ces trucs. Je vais allé chercher un de ces jolis cahier et me faire tatouer un truc du genre « fait ta compta madmeg ». Merci pour ce cours de compta @monolecte et @simplicissimus
      Pour la soluce de @fil, avec mes recettes de folie c’est pas encor envisageable.
      et tant que j’y pense, je bosse chez moi, mon appart est mon atelier, c’est ce que mon loyer ca fait partie de la colonne « débit » ? Je pense que non mais on sais jamais...
      Et aussi si j’ai bien compris, la « balance » c’est sur ca qu’on fait le calcule pour payer les charges et non sur les « recettes » ? Jusqu’a maintenant je comptais que la recettes et rien d’autre... mais il y a pas grand chose à compter
      Et puis est-ce que le RSA ca fait partie des « recettes » ?
      Bon j’ai trop de questions je suis vraiment novice. Je croi qu’a la MDA ils ont des journées pour aider les artistes larguées dans mon genre. Je vais allé voire là bas. Merci pour vos lumières :)

    • @mad_meg : compte pas sur la MDA, ils ont déjà du mal à seulement gérer leurs seul business obligatoire.

      Déjà, quel est ton régime fiscal ? Micro BNC, BNC réel simplifié ? Avec ou sans TVA ?
      Tu remplis la 2035 pour tes revenus ?

      À partir de là, on verra ce que tu es en droit de déduire.

      En tant que BNC, j’ai des recettes (qui ne justifient pas l’emploi d’uncomptable) et des dépenses liées à mon activité : matos, fourniture, mais aussi une partie de mon loyer puisque, comme toi, je travaille chez moi.
      Par exemple, pour calculer la part des frais de logement que je retire à titre pro, j’ai estimé que sans mon activité, nous aurions besoin d’une pièce de moins. Comme nous avons un 4 pièce, je défalque donc 1/4 des charges de logement, chauffage, électricité… Mais pas l’eau, parce que mon boulot ne nécessite pas d’eau.

      Sinon, pour toutes les questions MDA, nous avons créé un groupe d’utilisateurs et d’entraide sur Facebook.

    • @monolecte je suis aussi en recettes/dépenses, mais la gauche et la droite, ça s’appelle quand même débit et crédit (même si c’est pas marqué dessus).

      @mad_meg plutôt que le tatouage, je recommande la « piqûre » (si, si, c’est le nom…)

      Le remplir, c’est déjà bien… après, ça peut se voir avec les copains. Le truc, mais on met longtemps à le comprendre, l’intégrer et le transformer en routine, c’est de le faire régulièrement (normalement, une fois par mois). Parce que, quand tu empiles dans une boîte à chaussures et qu’au bout de 6 mois tu te dis qu’il faut t’y mettre, tu peux être sure que ça sera chaque jour plus difficile de s’y mettre…

      @monolecte pour le plan comptable, tu t’embêtes pas, tu prends les lignes de ta 2035. Oui, ton AGA (et le fisc) vont te dire, non vous n’avez pas le droit, vous devez A-DA-PTER votre plan comptable à votre activité. Alors, tu les habilles en récupérant les numéros correspondant dans le plan comptable. Éventuellement, si ça t’est utile, tu en dédoubles un ou deux.

    • @monolecte Je pensait à l’asso MDA, pas la branche sécu qui est comme tu dit débordé, ne répond pas et fait n’importe quoi.
      J’ai fait sans TVA, pour le reste je ne sais pas trop, Probablement que j’ai pris Micro BNC après avoir lu ça sans rien comprendre à part que je suis loin loin des 32 600 € de revenus par an et que dans ce cas là c’est Micro BNC qui est conseillé ; http://www.lamaisondesartistes.fr/site/quelles-sont-les-notions-cles-de-fiscalite-des-artistes-auteurs

      Ca a été un gros bazard avec la MDA sécu, j’avais pas la sécu depuis 2004 et j’avais jamais fait de déclaration d’impots puisque j’avais pas de revenus je pensais que ca servait à rien... mais cette année je devrais commencer à rentré un peu dans les normes avec tout ca. J’ai enfin la CMU et une carte vital depuis un mois, j’ai même une assurance habitation car on m’a dit il y a 15 jours que c’était obligatoire. (ca me fait pensé qu’il faudrais un endroit avec écrit tous ces trucs obligatoires que je savais même pas, je suis sur que j’en ai encore plein à découvrir, comme ces histoires de cahier certifié avec encre indélébile)

      Bref je suis vraiment très à la ramasse administrativement.

      C’est cool pour le fesse-bouc mais j’ai pas de compte là bas, je boycotte même si ton groupe me donne bien envie. Je vais d’abord allé voire la MDA asso auquel je cotise pour rien jusque là. Et puis j’ai un frère artiste aussi qui m’a dit qu’il pourrais m’aider. Sauf que j’ai procrastiné ces histoires vu mes recettes presques nulles. Mais j’ai une expo à St Germain des Près qui commence bientôt, j’espère que je vais avoir des trucs à mettre dans la colonne « recette » dans pas longtemps.

      C’est une bonne nouvelle pour le loyer et les charges, je vais m’inspirer de ton modèle. Par contre je vais me retrouvé vraiment très déficitaire avec toutes ces dépenses et mes recettes minimalistes. C’est permis d’être déficitaire ? je sais même pas...

      et puis je me demande @simplicissimus quant tu dit que mon cahier devra être « paraphé (par qui de droit) » c’est qui le ou la qui de droit ? La MDA, les impôts, l’URSAFF, un notaire, un huissier de justice ? Et une fois que j’ai rempli mon cahier tous les mois, est-ce qu’il faut que je le montre quelque part ou je le garde seulement en cas de contrôle ?

      Oula c’est effrayant cette piqure, y a plein de colonnes... Je vais me prendre ca demain. En plus j’ai une stagiaire des beaux-arts à partir de demain, si ca se trouve c’est elle qui va me formé... Elle sais pas ce qui l’attend la pauvre.

    • Les colonnes, c’est la façon du cahier (piqûre) de répondre à la question du « plan comptable ».

      Parapher, à l’époque (très lointaine) où j’avais eu besoin de ça, je crois me souvenir que c’était la mairie qui faisait ça (avec les certifications de copie conforme, qui normalement, n’existent plus).

    • Merci @simplicissimus j’ai demandé un rdv à l’asso MDA, ils ont bien un service d’aide aux artistes largué·e·s tel que moi. http://www.lamaisondesartistes.fr/site/consultations-juridiques-et-comptables

      Je vais y aller avec mon jolie cahier de piqûre et ma pochette (j’en suis pas encore au stade de la boîte à chaussure) et l’ésperence qu’illes soient patients là bas. Et je pense qu’à la MDA illes serons me dire auprès de qui faire faire la certification.

      En tout cas merci d’avoir évoqué ce sujet @monolecte parceque si j’avais découvert ces merveilles comptables dans 5 ans lors d’un contrôle fiscal... Et merci pour le groupe d’entraide improvisé ici :)

      Et pour ton conseil de régularité @simplicissimus je croi que je vais pas faire une fois par mois, mais une fois par facture, ca me semble plus raisonnable pour commencer vu que j’ai une notion du temps aussi déficiente que mes grands aptitudes administratives et pas beaucoup de choses à mettre dans ce tableau pour l’instant.

      Vive @seenthis

    • Je n’ai pas opté pour une compta en ligne, pas très à l’aise avec ce système et pas trouvé de logiciel gratuit pour mac. Donc, je fais ma compta comme d’hab sur le tableau excel que j’ai élaboré pour mes besoins, quand tout est ok je recopie sur un cahier piqûre.

  • Les Français au #chômage repoussent à plus tard leur projet d’enfant
    https://www.mediapart.fr/journal/france/091215/les-francais-au-chomage-repoussent-plus-tard-leur-projet-denfant

    À quel point le chômage massif que subissent les Français depuis deux décennies a-t-il un impact sur notre flamboyante #démographie  ; ? C’est la question que posent deux chercheurs de l’Institut national d’études démographiques, Ariane Pailhé et Arnaud Régnier-Loilier.

    #France #fécondité

  • Théories de la fécondité : des démographes sous influence ? - Cairn.info

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POPU_1502_0331&WT.mc_id=POPU_1502

    L’objectif de cet article est de présenter l’évolution des théories de la fécondité à travers 23 textes fondateurs regroupés dans un manuel (Leridon, 2014, Les théories de la fécondité, Ined). Longtemps, la réflexion sur les comportements de fécondité ne put s’appuyer sur des données statistiques fiables : elle relevait plutôt de la philosophie, de la morale, de la science politique ou de la religion. Il a fallu attendre la naissance des sciences sociales, au xixe siècle, pour que puissent apparaître de véritables théories de la fécondité. Durant cette période, la transition démographique des pays européens et les transformations sociales et économiques qui l’accompagnent induisent de nouveaux comportements démographiques et de ce fait de nouvelles formulations théoriques. Beaucoup de disciplines nouvelles éclairent ces analyses : l’anthropologie, la sociologie, l’économie, la science politique, la psychologie. Paradoxalement, la démographie a tardé à développer des approches théoriques, sans doute parce qu’elle s’est d’abord affirmée comme une science quantitative. Force est alors de constater qu’il n’existe pas aujourd’hui de théorie de la fécondité qui fasse consensus. Ces différentes approches sont présentées à travers une sélection de textes de précurseurs, de théories de disciplines diverses, d’analyses sur la régulation des naissances et des approches de genre.

    #démographie #fécondité #pay-wall

  • Les députés britanniques autorisent la conception de bébés à partir de trois ADN
    http://www.lemonde.fr/medecine/article/2015/02/03/vers-des-bebes-a-trois-adn-au-royaume-uni_4569028_1650718.html

    Les parlementaires du Royaume-Uni se sont prononcés, mardi 3 février, en faveur du projet d’assistance médicale à la procréation destinée à prévenir la transmission de maladies génétiques d’origine maternelle. Familièrement baptisée fécondation in vitro « à trois parents », elle consiste à remplacer dans l’ovocyte devant être fécondé les petites structures appelées mitochondries, présentes dans toutes les cellules à qui elles fournissent l’énergie dont elles ont besoin. Certaines maladies sont en effet liées à des mutations affectant l’ADN des mitochondries. L’ensemble des mitochondries de l’embryon sont d’origine maternelle.

  • Niveaux et tendances de la fécondité en Corée du Nord - Cairn.info

    http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=POPU_1403_0477

    Niveaux et tendances de la fécondité en Corée du Nord
    parThomas Spoorenberg

    Demographic statistics section, Statistics division, United Nations, 2 United Nations Plaza, Room DC2-1566, New York, NY10017, États-Unis, tél : +1 212 963 3214

    Courriel : spoorenberg.at.un.org

    Cette note de recherche est une contribution à la connaissance des évolutions démographiques en Corée du Nord. Elle porte sur les niveaux et tendances de la fécondité au cours des trois dernières décennies. Différentes estimations de l’indice synthétique de fécondité tirées de sources variées (recensements, enquêtes par sondage, statistiques d’état civil) et obtenues par diverses méthodes d’estimation permettent de montrer que les données démographiques nord-coréennes sont remarquablement cohérentes concernant l’étude de la fécondité. L’indice synthétique est passé d’environ 3,0 enfants par femme en 1980 à environ 2,0 en 1998, avant de se fixer autour de ce niveau jusqu’en 2008. L’étude propose aussi des données originales sur l’évolution de la fécondité au cours de la période tumultueuse entre le milieu des années 1990 et le début des années 2000 en Corée du Nord.

    #corée_du_nord #démographie

  • Japan’s birth rate problem is way worse than anyone imagined

    Japan’s population shrank by its largest amount on record in 2014. Roughly 1.001 million people were born and 1.269 million people died last year, leaving the country with 268,000 fewer people overall.


    http://www.washingtonpost.com/blogs/wonkblog/wp/2015/01/07/japans-birth-rate-problem-is-way-worse-than-anyone-imagined
    #natalité #fécondité #démographie #Japon #graphique

  • #Japon : sur nippon.com, article (1) sur la baisse de la #population et des solutions proposées pour limiter la chute (politique nataliste, travail des #femmes, etc) et un autre (2) sur la hausse des #logements vacants.

    1 : http://www.nippon.com/fr/features/h00057
    2 : http://www.nippon.com/fr/currents/d00140/?pnum=1

    La commission « Choisir l’avenir », un groupe d’experts créé par le Conseil en stratégie économique et fiscale du gouvernement, sous l’autorité de Mimura Akio, président de la Chambre de commerce et d’industrie, estime dans son rapport provisoire publié en mai que la population du pays va continuer à décliner pendant les cinquante prochaines années ; si le taux de #fécondité reste inchangé, le nombre total d’habitants en 2060 s’établira approximativement à 87 millions, soit deux tiers du chiffre actuel. En outre, avec 40% de la population âgée de plus de 65 ans, une proportion sans précédent, le Japon deviendra une société super-vieillissante.

    #démographie

  • L’explosion démographique ne s’arrêtera pas au cours de ce siècle | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/09/21/lexplosion-demographique-ne-sarretera-pas-au-cours-de

    Ainsi que le montre clairement le graphique, c’est l’explosion programmée de la #population africaine qui va alimenter la croissance démographique de l’#humanité à la fin du siècle. Actuellement d’un milliard d’habitants, elle s’inscrira très probablement (taux de confiance de 95 %) en 2100 dans une fourchette comprise entre 3,1 et 5,7 milliards d’habitants. Si l’on s’en tient au chiffre médian de 4,2 milliards, cela représente un quadruplement de la population actuelle du continent !

    Ce phénomène est dû à la persistance d’un taux de #fécondité élevé chez la majorité des Africaines. Longtemps les démographes ont prévu qu’il baisserait au même rythme que celui constaté en Asie et en Amérique latine depuis les années 1950, mais ce n’est pas ce qui advient dans la réalité. Même si le taux de fécondité en Afrique baisse depuis un petit moment, les experts ont remarqué récemment que ce déclin ralentissait. Cela s’explique à la fois par un accès aux moyens de contraception compliqué pour un quart des femmes et par la persistance d’un modèle familial avec une norme de 4 à 5 enfants. L’étude donne pour exemple le cas du Nigeria, pays déjà le plus peuplé d’Afrique avec 160 millions d’habitants, qui a 9 chances sur 10 de passer la barre des 500 millions d’ici à la fin du siècle.

    #démographie