• Nous arrivons !

    Nous arrivons ! Manifeste pour les droits des femmes

    À la population et aux organisations de la Mauricie, nous revendiquons une société égalitaire non pas qu’en théorie, mais aussi, et surtout, en pratique. Cela signifie, entre autres, une société où :
    – Nos filles et nos fils naissent réellement égaux
    – Le rose, le bleu, la douceur et la force n’ont pas de sexe ni de genre
    – La contraception est gratuite et les milieux de garde abondants
    – La charge mentale est partagée
    – La répartition des pouvoirs est équilibrée
    – Les femmes et les hommes gagnent le même salaire
    – Devenir infirmier ou électricienne est valorisé
    – Le travail non rémunéré est reconnu
    – Être en sécurité n’est pas un privilège
    – Avoir un toit et se nourrir n’est pas un combat
    – Chaque personne accède aux mêmes services
    – L’apport historique et culturel des femmes et des Premières Nations est reconnu
    – Tout le monde est vu, entendu, cru et soutenu
    – La discrimination n’existe plus

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/06/nous-arrivons

    #féminisme

  • Entretien avec Isabelle Collet | La Première Ligne
    https://lapremiereligne.fr/articles/entretien-avec-isabelle-collet

    Je comprends des tas de trucs. Je commence à travailler sur les #femmes en #informatique. Et puis j’aime tellement ça que je reste. Je fais la maîtrise, le DEA et j’entre en thèse avec Nicole Mosconi pour travailler sur les femmes en informatique à un moment où personne n’en avait absolument rien à faire. Mais en fait, je découvre en commençant à travailler là-dessus qu’à mon époque, il n’y avait pas beaucoup de filles en informatique, donc dans les années 90, mais que dans les années 2000, où je commence à me préoccuper du sujet, il y en a encore moins et que dans les années 80, il y en avait plus. Et là, je trouve ça quand même très, très, très curieux. J’ai eu un coup de foudre pour la sociologie à ce moment-là, parce qu’elle a expliqué plein de choses dans ma vie, dans mon entourage aussi. Elle m’a donné une clé de compréhension du monde et de ma vie que je n’avais pas.

    J’ai découvert par la suite que les femmes en informatique, quand elles n’arrivent pas à se maintenir dans le noyau, elles dégagent soit vers la formation, soit vers la documentation. Et d’ailleurs, c’est comme ça que j’ai payé ma thèse. J’ai payé ma thèse en faisant de la doc en anglais pour une boîte de télécoms. Et Dieu sait que j’ai dit que jamais je bosserai dans les télécoms parce que je trouve ça chiant à mourir, je déteste. Mais voilà, faire de la doc en anglais, pourquoi pas ? Par rapport à mes copines en socio qui faisaient des ménages ou qui bossaient dans les magasins, franchement, faire de documentations techniques pour un constructeur télécom, ça payait bien mieux... Eux, ils n’aimaient pas faire de la doc, donc ils étaient ravis que je fasse le boulot.. J’ai payé ma thèse en faisant un autre travail de fille en informatique.

  • Le Chili approuve une loi intégrale contre les violences faites aux femmes

    Le Chili vient d’adopter une loi intégrale pour prévenir, sanctionner et éradiquer les violences faites aux femmes. Une bonne nouvelle pour les féministes chiliennes qui œuvraient depuis sept ans à ce projet.

    Depuis son élection en 2022 à la tête du Chili, Gabriel Boric avait assuré que cette loi contre les violences était une priorité législative pour le pays. Deux ans après, cette promesse se concrétise enfin. Elle est le fruit d’un travail acharné des féministes, ex-ministres, parlementaires et du ministère des Droits des femmes qui travaillent depuis sept ans avec un seul objectif : inscrire cette loi dans la Constitution chilienne. C’est donc chose faite depuis le 6 mars 2024, soit deux jours avant la journée internationale des droits des femmes, où la loi intégrale contre les violences faites aux femmes a fait son entrée dans la Constitution.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/04/le-chili-approuve-une-loi-integrale-contre-les

    #international #feminisme #violence #chili

  • Réformes de l’assurance chômage : une dégradation de la condition des femmes

    Les femmes luttent depuis plusieurs décennies pour obtenir leur indépendance financière grâce à l’accès à des emplois de qualité, une autonomie dans leur action politique face au patriarcat. Dans la période actuelle, d’ubérisation et de précarisation massive de l’emploi, la lutte contre les régressions au niveau de l’assurance chômage, de la protection sociale et des services publics est devenue pour elles décisive.

    Les récentes réformes de l’assurance chômage (comme je l’ai montré dans mon ouvrage, Femmes, chômage et autonomie) ont ciblé particulièrement les femmes, notamment celles qui travaillent dans l’emploi précaire, discontinu, et le multi-emploi. Car les femmes représentent 60% des travailleurs précaires, et cela se conjugue souvent avec du temps partiel et des bas salaires. Dans toutes les situations de successions de contrats courts, de périodes de chômage, de formation, de congés de maternité ou de maladie, une partie des femmes se retrouve avec des ressources très faibles, voire inexistantes. Il existe des vides juridiques, des interruptions de droits lors du passage d’une situation sociale ou professionnelle à une autre…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/03/reformes-de-lassurance-chomage-une-degradation

    #feminisme #chomage

  • Les 3 et 4 avril 2024, les journées intersyndicales : le féminisme sur tous les fronts

    Depuis 1998, les journées Intersyndicales Femmes réunissent au mois de mars-avril entre 300 et 400 militant·es de la CGT, de la FSU et de l’Union Syndicale Solidaires. Ces deux journées de formation intersyndicale donnent la parole à des chercheuses, des associations, et des femmes concernées sur quatre thèmes relatifs aux droits des femmes. Elles permettent à l’ensemble des participantes de réfléchir, échanger et s’armer pour porter ces questions dans nos organisations syndicales respectives et au-delà. Elles mettent aussi en lumière la manière dont la domination patriarcale s’exerce sur nos vies entières et démontrent que les luttes pour l’égalité professionnelle comme celles contre les violences sexistes et sexuelles sont des enjeux profondément sociaux et syndicaux. Les journées Intersyndicales Femmes nous rappellent chaque année que rien n’est totalement acquis et que de nouveaux droits sont à conquérir.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/02/les-3-et-4-avril-2024-les-journees-intersyndic

    #féminisme

  • L’#utérus, un organe d’homme ?

    Biologiquement organe des corps femelles chez les mammifères, l’utérus joue un grand rôle dans le processus de #reproduction. Chez l’être humain, l’utérus, dont la forme rappelle celle d’une poire, est situé au-dessus de la vessie, en avant du rectum, et est tenu par un ensemble de ligaments ; il mesure environ six centimètres en hauteur et cinq en largeur, comme le montre la figure 1, issue de la première traduction française du manuel féministe Our Bodies, Ourselves (Notre corps, nous-mêmes), paru à la fin des années 1970 : l’enjeu est alors, en accordant une large place à l’iconographie et à des planches anatomiques simples, de diffuser un savoir sur les corps qui ne soit plus le seul monopole du corps médical. Quoique communément associé au féminin et considéré comme un des attributs de la féminité, autant que les seins ou le clitoris par exemple, l’utérus est pourtant de fait un organe éminemment social. C’est sur cette tension que les différentes notices de cette exposition se concentrent, en optant pour une lecture sociale, culturelle et historique de l’utérus.

    Depuis plusieurs décennies, le #corps est un objet des sciences humaines et sociales, qui l’étudient dans une approche essentiellement globale, le tout primant sur les parties, les organes. Il est de plus surtout analysé par le biais des apparences – sa surface – et de ses capacités – sa mécanique. Les organes internes, moins accessibles au regard, sont restés largement à l’écart de la recherche. Leur étude se heurte notamment à la difficulté de les appréhender au-delà du sens fonctionnel que leur confère l’étymologie : organon « instrument, outil ». C’est cette difficulté que cette exposition choisit d’affronter, en faisant primer les représentations de l’utérus en tant que « partie du corps » sur celles mettant l’accent sur sa fonction reproductive.

    Caché, dissimulé et difficile d’accès, l’utérus est historiquement sacralisé et fantasmé dans un grand nombre de cultures et d’aires géographiques. Il présente donc le paradoxe d’un organe qui semble a priori l’étendard du féminin, mais sur lequel ce sont d’abord ceux qui en sont biologiquement dépourvus qui s’arrogent des droits. Droit de le connaître et de le soigner, à travers l’accaparement masculin de la sphère des savoirs. Droit de le posséder et d’en régir les usages, politiquement et économiquement. Droit de le violenter, comme le montre le caractère systémique des souffrances infligées à l’organe, et plus généralement aux corps qui le portent, sous couvert de soins. Droit d’en discourir et d’en produire des images. C’est ce qu’illustre cette cire (fig. 2) représentant une césarienne et exposée jusqu’au milieu du XXe siècle dans le musée que crée Pierre Spitzner en 1856 à Paris afin de vulgariser le savoir anatomique et d’informer sur les maladies vénériennes*. La parturiente, consciente, a les pieds attachés et les bras maintenus derrière la tête. Entouré des mains masculines de ses accoucheurs, son ventre ouvert laisse voir un utérus contrôlé par les hommes.

    Le fil directeur de l’exposition interroge ainsi prioritairement l’évolution des représentations de l’utérus, leur caractère genré et les dynamiques d’appropriation et de réappropriation de ceux et celles qui les produisent. En accordant, au sein de chaque entrée thématique une large place à la diachronie, cette exposition cherche donc à révéler les permanences et les changements dans les discours et les considérations socio-historiques sur cet organe. Elle offre un parcours trans-siècles, même si toutes les périodes ne sont pas également représentées. D’un point de vue géographique, les notices se concentrent principalement sur des contextes occidentaux ; quelques incursions dans d’autres aires invitent à poursuivre les réflexions vers d’autres moments et lieux.

    https://omeka.univ-angers.fr/s/musea/page/l-uterus-un-organe-d-homme
    #femmes #hommes #exposition #exposition_virtuelle #représentations #féminisme

  • La violence sexuelle ne peut pas être une lutte anticoloniale

    L’agression sexuelle brutale du Hamas le 7 octobre était-elle l’expression d’une lutte anticoloniale ? Ou la description est-elle différente si l’on part de la voix des femmes, plutôt que de réduire le conflit aux deux pôles homogènes de l’antisémitisme et de l’islamophobie, s’interroge Catrin Lundström, professeur adjoint d’ethnicité et de migration à l’université de Linköping.

    Après plus de cent jours de bombardements à Gaza, des dizaines de milliers de civil·es tué·es et des millions qui fuient pour sauver leur vie, des maisons et des mosquées rasées, des pénuries désespérées de fournitures, j’ai, comme beaucoup d’autres, été incitée à prendre position par des ami·es et, en particulier des collègues palestinien·nes, internationaux, qui ont soit mis fin à leur amitié, soit été renvoyé·es pour avoir elles et eux-mêmes pris position. Pourtant, je n’arrive pas à oublier l’image du corps à moitié nu de l’Israélienne, allongée sur la plate-forme du camion sous les jambes des combattants du Hamas qui l’acclament, armes à la main. Pour moi, elle soulève la question suivante : où en sommes-nous si nous ne reconnaissons pas les agressions sexuelles – ou plus précisément le fait de poignarder, de couper les seins et de tirer dans le cou lors d’un viol – comme des expressions de la résistance ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/02/la-violence-sexuelle-ne-peut-pas-etre-une-lutt

    #international #féminisme #violence

  • Tu connais le Suffrajitsu ?

    C’est quand le #jiujitsu était utilisé par les suffragettes qui militaient pour que les #femmes obtiennent le droit de #vote au UK.

    Le besoin d’apprendre à se défendre est notamment survenu après le raid du Black Friday.

    Des policiers en civil ont agressé physiquement et sexuellement des femmes non armées qui tentaient de forcer l’entrée à la Chambre des communes lors d’une action de protestation.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Suffrajitsu

    https://invidious.fdn.fr/watch?v=WLIE1GKfluk

    #LeSachiezTu

  • Ukraine : Bilkis, un féminisme de terrain

    Bilkis a été fondée il y a 4 ans à Kharkiv, puis avec la guerre, a déménagé à Lviv. Depuis le 24 février 2022, « Bilkis a modifié son registre d’activités pour répondre aux besoins de la population ukrainienne. L’essentiel pour les Ukrainiens qui ont tout perdu était de leur fournir un abri, de la nourriture et des médicaments », expliquent les féministes. Durant les quatre premiers mois de la guerre, « nous avons envoyé des colis vers l’est et le centre de l’Ukraine. Le plus souvent, c’était vers Dnipro et Kropyvnytsky, car c’est là que de nombreuses personnes des régions de Donetsk et de Louhansk ont été évacuées » précisent ses membres. Aujourd’hui, à Lviv, elles ont ouvert un « Espace des choses », « un espace où l’on peut laisser les objets et où on peut certainement les emporter ». Mais Bilkis n’oublie pas son identité féministe. Parmi de nombreuses campagnes qu’elles organisent, il y a eu en décembre 2022, celle contre une marque d’alcool, qui affichait une femme nue sur ses bouteilles. Les militantes se sont postées devant la boutique de la marque à Lviv, pendant 3 samedis après-midi, brandissant des pancartes dénonçant « Arrêtez de sexualiser les femmes », « Le corps féminin n’est pas une publicité ». Le groupe fasciste ukrainien Katarsis, venu sur les lieux, les a alors menacés physiquement. Depuis plusieurs mois les féministes de Lviv organisent également des distributions de repas chauds, « Hodivnichka », une cantine populaire tous les dimanches matin. Aujourd’hui, elles répondent à nos questions pour dresser un premier bilan de deux années d’activités sur le terrain.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/01/ukraine-bilkis-un-feminisme-de-terrain

    #féminisme #ukraine

  • Féministes internationalistes en guerre

    En ce mois de mars 2024, les féministes internationalistes s’organisent et s’activent sur le terrain militaire.

    C’est tout particulièrement le cas sur la question des armes et du soutien armé à l’Ukraine, cette « épine dans le pied de l’ensemble des organisations anticapitalistes, féministes et anti-impérialistes » pour reprendre la formule de Daria Saburova, une militante féministe ukrainienne francophone.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/31/feministes-internationalistes-en-guerre

    #féminisme #ukraine

  • Time of israel : Gaza : Des images de soldats israéliens jouant avec de la lingerie féminine deviennent virales Reuters

    Des soldats de l’armée israélienne ont publié des photos et des vidéos les montrant en train de s’amuser avec de la lingerie féminine trouvée dans des habitations de Gaza.

    Dans une vidéo, un soldat est assis dans un fauteuil, souriant, une arme à la main et un sous-vêtement en satin blanc dans l’autre, qu’il tient au-dessus de la bouche ouverte d’un camarade allongé sur un sofa.

    Sur une autre, un militaire est assis sur un char avec un mannequin de femme simplement vêtu d’un soutien-gorge noir et d’un casque. Il dit : « J’ai trouvé une belle femme, une relation sérieuse à Gaza, une femme formidable ».

    Ces deux vidéos tournées par des soldats israéliens figurent parmi des dizaines de posts où des soldats, à Gaza, présentent des pièces de lingerie, des mannequins et parfois les deux dans certains cas. Ces images ont été vues des dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux – une a glané plus d’un demi-million de vues – après avoir été signalées et partagées par Younis Tirawi, qui se dit être un journaliste palestinien.

    Interrogé sur les images qu’il a partagées à l’attention de ses plus de 100 000 abonnés sur X, entre le 23 février et le 1er mars, Tirawi a fourni les liens des publications originales, téléchargées sur internet par les soldats. Reuters a pu vérifier huit de ses photos et séquences qui avaient été postées sur Instagram ou sur YouTube.

    « La publication de telles images est humiliante pour les femmes palestiniennes comme pour toutes les femmes », a estimé Ravina Shamdasani, porte-parole du Bureau des Droits de l’Homme des Nations unies.

    Reuters a transmis à l’armée israélienne tous les renseignements qui ont pu être obtenus sur les huit publications vérifiées sur YouTube et sur Instagram, demandant d’éventuels commentaires.
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    Parmi les posts qui ont été authentifiés, la photo d’un militaire tenant un mannequin de femme, nue, de derrière, la main posée sur ses seins. Une autre montre un soldat tenant une poupée à moitié dénudée.

    Sur une image, un militaire pose avec son arme, levant le pouce, devant un lit double sur lequel des sous-vêtements féminins ont été éparpillés.

    YouTube a annoncé avoir supprimé l’une des vidéos trouvées par Reuters, estimant qu’elle contrevient aux politiques sur le harcèlement de la plateforme qui interdisent des contenus susceptibles de révéler des informations personnelles identifiables. Instagram, de son côté, n’a fait aucun commentaire.
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    Au mois de février, la générale Yifat Tomer-Yerushalmi, la procureure-générale militaire, avait indiqué qu’elle avait « rencontré des cas de conduite inacceptable, qui nient les valeurs et les protocoles de tsahal ».

    Tomer-Yerushalmi avait expliqué qu’il y avait, parmi ces cas, « des déclarations inappropriées qui encouragent des phénomènes inacceptables ; un usage injustifié de la force, notamment contre les détenus ; des pillages, ce qui comprend l’utilisation ou la saisie pure et simple de biens privés à des fins non-opérationnelles et des actes de destruction de biens civils, ce qui est contraire au protocole ».

    « Certains incidents vont au-delà du domaine disciplinaire et franchissent le seuil du pénal », avait-elle averti.

    Également au mois de février, le chef d’état-major, le général Herzi Halevi, avait expliqué aux troupes que « nous agissons comme des êtres humains et, contrairement à notre ennemi, nous conservons notre humanité. Nous devons prendre garde à ne pas utiliser la force quand elle n’est pas requise ; nous devons prendre garde à faire la distinction entre les terroristes et ceux qui ne le sont pas ; à ne pas prendre quelque chose qui ne nous appartient pas – un souvenir ou des armes – et à ne pas filmer de vidéo à des fins de vengeance ».

    Les propos tenus par Halevi et par Tomer-Yerushalmi étaient survenus quelques semaines après la publication d’un article paru dans le New York Times qui était intitulé : « Ce que révèlent les vidéos filmées par les soldats : Acclamation des destructions et railleries à l’encontre des Gazaouis ». L’article montrait des vidéos filmées par les troupes israéliennes, leurs pairs prononçant des paroles méprisantes à l’égard des Palestiniens, commettant des actes de vandalisme chez les particuliers et souriant à la caméra alors qu’ils conduisaient des bulldozers ou qu’ils utilisaient des explosifs.

    L’article avait publié une déclaration de l’armée qui avait estimé que les séquences étaient « déplorables ».

    Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, avait aussi, à l’époque, appelé les militaires à ne pas se filmer si les images n’avaient pas une visée opérationnelle, évoquant une violation des ordres militaires.

    #femmes #palestiniennes #Palestine #Gaza #Gazaouis #tsahal #violences #pillages #YouTube #palestine_assassinée #bds #occupation #apartheid #racisme #sexisme #culture_du_viol #israel

    Source : https://fr.timesofisrael.com/gaza-des-images-de-soldats-jouant-avec-de-la-lingerie-feminine-dev

  • Lancement du Forum national permanent de lutte contre les violences faites aux femmes des zones rurales, des forêts et des eaux

    Le 19 mars, nous, de la Marche mondiale des femmes, avons participé à l’événement : « Marche des femmes : #BrasilporElas dans la lutte contre la misogynie et dans la promotion de l’égalité » organisé par le ministère des Femmes avec la participation du ministère de l’Égalité raciale, du Secrétariat général de la présidence, du ministère de la Pêche, ainsi que des femmes députées et sénatrices.

    À cette occasion, le ministère de la femme a lancé le plan d’action du pacte national pour la prévention du féminicide et le programme « Wings for the Future » destiné aux jeunes femmes. Le programme Wings for the Future vise à accroître la participation des jeunes femmes dans des secteurs tels que la technologie, l’énergie, les infrastructures, la logistique, les transports, la science et l’innovation, en mettant l’accent sur les carrières orientées vers la durabilité socio-économique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/30/lancement-du-forum-national-permanent-de-lutte

    #feminisme #brésil

  • Ukraine : Anna Kuliscioff, l’extraordinaire vie d’une socialiste européenne

    Cette année a marqué le 170e anniversaire d’une femme qui est passé inaperçu mais dont le nom était connu de beaucoup : révolutionnaires ou officiers de police dans divers pays européens, médecins spécialistes et avocats spécialisés dans le droit du travail, militants du mouvement ouvrier et politiciens parlementaires, anarchistes et marxistes, féministes et antifascistes. Elle a fait partie du cercle restreint de Mikhaïl Bakounine à la fin de sa vie et de Pyotr Kropotkine au début de son exil. Elle a connu également les figures de proue des Narodniks révolutionnaires de l’Empire russe, le marxisme européen et surtout le mouvement socialiste italien, de l’un de ses fondateurs, Filippo Turati au jeune Benito Mussolini. Les premières années de sa vigoureuse activité politique se déroulent sur le territoire de l’actuelle Ukraine, principalement à Odessa.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/29/ukraine-anna-kuliscioff-lextraordinaire-vie-du

    #ukraine #feminisme

  • Préface de Coline Cardi : « Jusqu’à l’os »
    au livre de Patricia Bouhnik : Les femmes du coin de la rue. Corps à corps avec la précarité

    Ce livre est une invitation au voyage dans les territoires obscurs de Paris, dans les plis et replis de la ville, dans les marges, les franges, les « angles morts » de l’espace public. Il est une invitation à regarder et à entendre celles qu’on ne veut pas voir : les femmes pauvres, jeunes ou vieilles, désaffiliées, qui vivent avec ou dans la rue. Trop souvent rendues muettes, réduites à des ombres, à des figures sombres et déviantes du féminin. Femmes « infâmes », a priori peu respectables, il s’agit de leur redonner forme et voix. Au-delà de la diversité de leurs trajectoires et de leur quotidien, « leur point commun, écrit Patricia Bouhnik, c’est l’absence de place, de qualités reconnues, de droits et de ressources ». Il s’agit alors de restituer une part à ces sans-part2, de rendre compte de la capacité de celles qu’on juge incapables, de compter les incomptées, rejetées aux bords de la ville comme du politique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/29/preface-de-coline-cardi-jusqua-los

    #féminisme #précarité

  • Ces femmes-là, d’Ivy Pochoda

    Le roman d’Ivy Pochoda, Ces femmes-là, restitue admirablement la courte vie de ces héroïnes invisibles, méprisées par une société qui préfère regarder ailleurs.

    Los Angeles, dans le quartier délabré de West Adams. Quinze ans après l’assassinat d’une douzaine de jeunes femmes retrouvées la gorge tranchée, asphyxiées sous un sac en plastique et abandonnées au fond d’une impasse, quatre de plus sont victimes de meurtres : des « prostituées », évidemment.

    On pourrait craindre un thème rabâché, voire racoleur. Erreur. Tout le roman d’Ivy Pochoda est construit autour de l’indifférence qui entoure ces crimes. Toute son énergie d’écriture s’appuie sur la volonté de restituer la courte vie de ces héroïnes invisibles, méprisées par une société qui préfère regarder ailleurs.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/27/ces-femmes-la-divy-pochoda

    #feminisme

  • Violences sexuelles dans la famille et leurs conséquences sur les femmes et les enfants

    Interview de Jeanne Sarson et Linda Macdonald par Francine Sporenda

    Jeanne Sarson et Linda MacDonald ont exercé comme infirmières et sont les autrices de « Women Unsilenced : Our Refusal To Let Torturers-Traffickers Win ».

    FS : Vous êtes toutes les deux des survivantes de la violence familiale. Comment est-ce que ça a influencé votre décision d’aider les victimes de cette forme particulière de violence ?

    Jeanne : Mon background familial, c’est que je suis née dans une famille avec un très mauvais père, et j’ai dû regarder comment la misogynie de mon père faisait souffrir ma mère, avant et après qu’elle soit partie, parce qu’au moment où elle est partie, la société n’acceptait pas que les femmes quittent des relations violentes, alors oui, avoir été témoin de la discrimination et de la misogynie qu’elle a subi m’a beaucoup influencée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/26/violences-sexuelles-dans-la-famille-et-leurs-c

    #feminisme #violence

  • Les systèmes de prostitution dépénalisés sont un cancer qui s’est propagé à l’Union européenne et au Conseil de l’Europe

    orsque la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, a publié le 15 février une déclaration appelant à la dépénalisation complète du proxénétisme, de la tenue de maisons closes et de toutes les formes de profit par des tiers, elle a affirmé avoir « consulté des travailleurs et travailleuses du sexe partout en Europe, leurs organisations représentatives, des organisations internationales et des experts compétents… » – écrit Rachel Moran.

    C’était une nouvelle pour celles d’entre nous qui sont impliquées dans des organisations composées de survivantes du commerce du sexe, de prestataires de services de première ligne, de militantes pour les droits des femmes et de spécialistes du droit qui se consacrent à la lutte contre les méfaits du commerce du sexe dans le monde. C’était une nouvelle parce qu’en fait, aucune d’entre nous n’avait été consultée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/25/les-systemes-de-prostitution-depenalises-sont-

    #europe #féminisme #prostitution

    • https://www.youtube.com/watch?v=L5-uwXOhshU

      Per chi danza nella via
      per baciarsi quando è ora
      le tue sorelle che sono la mia
      per le tue sorelle che sono la mia
      per le teste da cambiare ancora
      per chi non ha una lira
      per chi si perde e ne aha vergogna
      per i sogni del bambino nella spazzatura
      per l’arroganza che dell’aria fa una fogna
      per gli alberi malati e spenti
      per gli esseri in via d’estinzione
      per la violenza sugli innocenti
      per un pianto senza consolazione
      per la voglia di esserci ancora
      per la gioia di sorridere
      per sperare nel futuro
      per chi ci possa ancora credere
      per un paradiso senza catene
      per chi le idee le sa far volare
      per le bambine afghane
      per tutto quel che c’è da fare
      per il canto e le voci ch lo fanno cantare
      per chi è sotto le macerie e cerca un riparo
      dopo la notte ci sia il sole e il suo tepore
      per ogni rifugiato, che possa riposare
      per un uomo, uno solo che ha bisogno
      per lei che è un fiore di ragazzo
      per le donne e il loro sogno
      per la libertà
      per la libertà
      per la libertà
      per la libertà

      #Baraye #chanson #Iran #musique #musique_et_politique #liberté #révolution #femme_vie_liberté #révolution

  • #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

    • Capille luonghe
      https://www.youtube.com/watch?v=4DffmHy_Ltc&t=17s

      No nun chiagn chiù nun rire chiù
      Nun parli chiù nun sient chiù
      Tutt è fernuto ormai
      Ma che vuò capì
      Ch’e piere ’n quoll e a faccia ’n terra
      Pecchè si femmena e ribelle

      Vieni a me vieni a me vocca rossa
      Chesta è raggia ca nun passa
      Ca me trase dinto all’ossa
      Pe spezza e catene
      P’ appiccia sti veli
      Tutt’ cose adda cagnà
      Femmena vita e libertà

      E tu miezo a ’na via te vulive fa vasà
      Vulive cammena per tutt ’o juorno mane e mane
      Capille luonghe sciugliut’ dint ’o viento
      So sanghe e lacrime pe chesta libertà
      Ma qualu dio qualu pataturk
      Quann t’accireno è sul infamità

      Vieni a me vieni a me vocca rossa
      Tu me struje e je nun te lasso
      ’Ncopp a chest nun se pass
      Mo parlamme e chiù
      Capimme e chiù
      Sapimme e chiù
      Vedimme e chiù
      Nun po’ fernì accussì

      E tu miezo a ’na via te vulive fa vasà
      Vulive cammena per tutt ’o juorno mane e mane
      Capille luonghe sciugliut’ dint ’o viento
      So sanghe e lacrime p’ chesta libertà
      Ma qualu dio qualu pataturk
      Quann t’accireno è sul infamità

      Vien’ a mme vien’a mme
      Masha Amini #Masha_Amini

      #chanson #musique #Iran #musique_et_politique #cheveux #voile #femmes_vie_liberté #liberté

  • Féminicides en Algérie. Rapport sur les meurtres de femmes et de filles 2019-2022

    Au moins une femme est assassinée chaque semaine en Algérie.
    Elles sont 228, depuis 2019, à avoir succombé à des mauvais traitements récurrents infligés, parfois depuis des décennies, par leur compagnon, ou à une agression du fait d’un inconnu. Leur point commun est d’être ciblées parce que femmes, ou filles.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/22/feminicides-en-algerie-rapport-sur-les-meurtre

    #féminisme #feminicide #algérie

  • Haine, harcèlement et discriminations en ligne : rôle et responsabilités des réseaux sociaux

    À la suite du projet Assotech, VoxPublic propose 4 sessions, entre mars et juin 2024 de 12h30 à 14h.

    Les réseaux sociaux sont un espace de propagation et d’amplification des discriminations, du harcèlement et de la haine contre les personnes et communautés minorées et discriminées (femmes et minorités de genre, personnes racisées, personnes exilées, personnes LGBTQIA+, personnes handicapées, etc.).

    Les entreprises qui développent ces réseaux jouent un rôle important dans cette dynamique. Les mécanismes de diffusion de contenus et de modération qu’elles mettent en place pour soutenir leur croissance, tolèrent voire favorisent le harcèlement ainsi que les discours discriminatoires et haineux. Ces mécanismes participent aussi à réduire la portée des voix des personnes minorées socialement.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/21/haine-harcelement-et-discriminations-en-ligne-role-et-responsabilites-des-reseaux-sociaux/#more-80143

    #feminisme #harcelement

  • [Les Promesses de l’Aube] #biennale Women in #art - A show of resistance
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/biennale-women-in-art-a-show-of-resistance

    Ce mercredi nous parlerons de la Biennale Women in Art en compagnie de Jemima Kulumba, directrice de la Biennale.

    L’ édition zéro de cet évenement aura lieu du 18 au 31 mars à l’Espace Vanderborght. Durant quinze jours, la biennale proposera une exposition regroupant 25 artistes #femmes ainsi qu’une série de rencontres (workshops, conférences, etc) explorant la place des femmes dans l’art. Avec cette première biennale, intitulée A Show of Resistance, l’asbl Women in Art souhaite être une véritable vitrine, qui mettra en avant des artistes contemporaines mais également la création artistique des femmes dans l’histoire de l’art en général. Pour ce faire, l’évènement sera divisé en plusieurs espaces.

    Playlist :

    Fade into You - Mazzy Star

    Queima - Mayana Neiva & Chico Cesar

    O Axé Oculto de Ossaim - Pingo (...)

    #résistance #contemporain #art,résistance,femmes,biennale,contemporain
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/biennale-women-in-art-a-show-of-resistance_17511__1.mp3

  • La gardienne a dit en riant : « (…) Cette Fatiha que vous voyez sourire comme un ange, docteur, a tué son mari à coups de bêche, l’a découpé en morceaux, a mis les morceaux dans un sac et les a jetés dans la mer pour que les poissons les mangent !
    Fatiha a ri : « Et pourquoi ne le mangeaient-ils pas, les poissons ? Au moins, il aura servi à quelque chose sur cette terre, il se sera racheté avant de se retrouver devant Dieu ! »

    #humour #violenceconjugale #féminisme

    p. 109 Saadawi