• https://www.youtube.com/watch?v=L5-uwXOhshU

      Per chi danza nella via
      per baciarsi quando è ora
      le tue sorelle che sono la mia
      per le tue sorelle che sono la mia
      per le teste da cambiare ancora
      per chi non ha una lira
      per chi si perde e ne aha vergogna
      per i sogni del bambino nella spazzatura
      per l’arroganza che dell’aria fa una fogna
      per gli alberi malati e spenti
      per gli esseri in via d’estinzione
      per la violenza sugli innocenti
      per un pianto senza consolazione
      per la voglia di esserci ancora
      per la gioia di sorridere
      per sperare nel futuro
      per chi ci possa ancora credere
      per un paradiso senza catene
      per chi le idee le sa far volare
      per le bambine afghane
      per tutto quel che c’è da fare
      per il canto e le voci ch lo fanno cantare
      per chi è sotto le macerie e cerca un riparo
      dopo la notte ci sia il sole e il suo tepore
      per ogni rifugiato, che possa riposare
      per un uomo, uno solo che ha bisogno
      per lei che è un fiore di ragazzo
      per le donne e il loro sogno
      per la libertà
      per la libertà
      per la libertà
      per la libertà

      #Baraye #chanson #Iran #musique #musique_et_politique #liberté #révolution #femme_vie_liberté #révolution

  • #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

    • Capille luonghe
      https://www.youtube.com/watch?v=4DffmHy_Ltc&t=17s

      No nun chiagn chiù nun rire chiù
      Nun parli chiù nun sient chiù
      Tutt è fernuto ormai
      Ma che vuò capì
      Ch’e piere ’n quoll e a faccia ’n terra
      Pecchè si femmena e ribelle

      Vieni a me vieni a me vocca rossa
      Chesta è raggia ca nun passa
      Ca me trase dinto all’ossa
      Pe spezza e catene
      P’ appiccia sti veli
      Tutt’ cose adda cagnà
      Femmena vita e libertà

      E tu miezo a ’na via te vulive fa vasà
      Vulive cammena per tutt ’o juorno mane e mane
      Capille luonghe sciugliut’ dint ’o viento
      So sanghe e lacrime pe chesta libertà
      Ma qualu dio qualu pataturk
      Quann t’accireno è sul infamità

      Vieni a me vieni a me vocca rossa
      Tu me struje e je nun te lasso
      ’Ncopp a chest nun se pass
      Mo parlamme e chiù
      Capimme e chiù
      Sapimme e chiù
      Vedimme e chiù
      Nun po’ fernì accussì

      E tu miezo a ’na via te vulive fa vasà
      Vulive cammena per tutt ’o juorno mane e mane
      Capille luonghe sciugliut’ dint ’o viento
      So sanghe e lacrime p’ chesta libertà
      Ma qualu dio qualu pataturk
      Quann t’accireno è sul infamità

      Vien’ a mme vien’a mme
      Masha Amini #Masha_Amini

      #chanson #musique #Iran #musique_et_politique #cheveux #voile #femmes_vie_liberté #liberté

  • Féminicides en Algérie. Rapport sur les meurtres de femmes et de filles 2019-2022

    Au moins une femme est assassinée chaque semaine en Algérie.
    Elles sont 228, depuis 2019, à avoir succombé à des mauvais traitements récurrents infligés, parfois depuis des décennies, par leur compagnon, ou à une agression du fait d’un inconnu. Leur point commun est d’être ciblées parce que femmes, ou filles.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/22/feminicides-en-algerie-rapport-sur-les-meurtre

    #féminisme #feminicide #algérie

  • Haine, harcèlement et discriminations en ligne : rôle et responsabilités des réseaux sociaux

    À la suite du projet Assotech, VoxPublic propose 4 sessions, entre mars et juin 2024 de 12h30 à 14h.

    Les réseaux sociaux sont un espace de propagation et d’amplification des discriminations, du harcèlement et de la haine contre les personnes et communautés minorées et discriminées (femmes et minorités de genre, personnes racisées, personnes exilées, personnes LGBTQIA+, personnes handicapées, etc.).

    Les entreprises qui développent ces réseaux jouent un rôle important dans cette dynamique. Les mécanismes de diffusion de contenus et de modération qu’elles mettent en place pour soutenir leur croissance, tolèrent voire favorisent le harcèlement ainsi que les discours discriminatoires et haineux. Ces mécanismes participent aussi à réduire la portée des voix des personnes minorées socialement.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/21/haine-harcelement-et-discriminations-en-ligne-role-et-responsabilites-des-reseaux-sociaux/#more-80143

    #feminisme #harcelement

  • [Les Promesses de l’Aube] #biennale Women in #art - A show of resistance
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/biennale-women-in-art-a-show-of-resistance

    Ce mercredi nous parlerons de la Biennale Women in Art en compagnie de Jemima Kulumba, directrice de la Biennale.

    L’ édition zéro de cet évenement aura lieu du 18 au 31 mars à l’Espace Vanderborght. Durant quinze jours, la biennale proposera une exposition regroupant 25 artistes #femmes ainsi qu’une série de rencontres (workshops, conférences, etc) explorant la place des femmes dans l’art. Avec cette première biennale, intitulée A Show of Resistance, l’asbl Women in Art souhaite être une véritable vitrine, qui mettra en avant des artistes contemporaines mais également la création artistique des femmes dans l’histoire de l’art en général. Pour ce faire, l’évènement sera divisé en plusieurs espaces.

    Playlist :

    Fade into You - Mazzy Star

    Queima - Mayana Neiva & Chico Cesar

    O Axé Oculto de Ossaim - Pingo (...)

    #résistance #contemporain #art,résistance,femmes,biennale,contemporain
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/biennale-women-in-art-a-show-of-resistance_17511__1.mp3

  • La gardienne a dit en riant : « (…) Cette Fatiha que vous voyez sourire comme un ange, docteur, a tué son mari à coups de bêche, l’a découpé en morceaux, a mis les morceaux dans un sac et les a jetés dans la mer pour que les poissons les mangent !
    Fatiha a ri : « Et pourquoi ne le mangeaient-ils pas, les poissons ? Au moins, il aura servi à quelque chose sur cette terre, il se sera racheté avant de se retrouver devant Dieu ! »

    #humour #violenceconjugale #féminisme

    p. 109 Saadawi

  • Women ask fewer questions than men at seminars
    (de 2017, je mets ici pour archivage)

    ONE theory to explain the low share of women in senior academic jobs is that they have less self-confidence than men. This hypothesis is supported by data in a new working paper, by a team of researchers from five universities in America and Europe. In this study, observers counted the attendees, and the questions they asked, at 247 departmental talks and seminars in biology, psychology and philosophy that took place at 35 universities in ten countries. On average, half of each seminar’s audience was female. Men, however, were over 2.5 times more likely to pose questions to the speakers—an action that may be viewed (rightly or wrongly) as a sign of greater competence.

    (#paywall: si quelqu’un·e a accès...)
    https://www.economist.com/science-and-technology/2017/12/07/women-ask-fewer-questions-than-men-at-seminars
    #statistiques #chiffres #questions #séminaires #conférences #genre #femmes #première_question #hommes

    • How to stop men asking all the questions in seminars – it’s really easy!

      I spotted a short item on gender #bias in academia in the Economist this week and tweeted it, which then went viral. The tweet read:

      https://frompoverty.oxfam.org.uk/wp-content/uploads/2022/09/questions-in-seminars-508x1024.png

      ‘In academic seminars, ‘Men are > 2.5 times more likely to pose questions to the speakers. This male skew was observable only in those seminars in which a man asked first question. When a woman did so, gender split disappeared’. CHAIRS PLEASE NOTE – FIRST Q TO A WOMAN – EVERY TIME.’

      Which confirms an impression I’ve had when chairing assorted discussions – if you let men dominate from the start, it stays that way, but call on women for the first few questions, and things work out much better.

      The research paper that backs up the stats can be found here. It’s based on survey responses of over 600 academics in 20 countriesand observational data from almost 250 seminars in 10 countries. Kudos to the authors, Alecia Carter, Alyssa Croft, Dieter Lukas and Gillian Sandstrom. Their broader recommendations are:

      ‘Increasing the time for or number of questions reduces the imbalance in the questions asked. We recommend that, where possible, the question time not be limited. This could be achieved through, for example, booking a seminar room for longer than one hour so that the next event in the room does not cut short the question time. Having said this, our data suggest that to overcome the male-first question bias, upwards of 25 min is needed for questions, which was a rare occurrence in our data and additionally may be a taxing requirement for the speaker after having given a seminar.

      Alternatively, keeping questions and answers short will allow more questions to be asked during a given question period, and could be an alternative method to allow greater balance in the questions asked. We feel that more could be done through active changes in speakers’, attendees’ and particularly moderators’ behaviour. Having an active, trained moderator may avoid those situations where one audience member seems to be “showing off” (which survey respondents claim to be the case quite often), or is going off-topic, or a speaker who goes over time.

      We would recommend that, should the opportunity arise, a female-first question be prioritised because this was a good predictor of low imbalance in the questions asked in our observational data. In addition, moderators could be trained to see the whole room (location was mentioned as a factor), and to maintain as much balance as possible with respect to gender and seniority of question-askers. In the open-ended survey questions, respondents complained that moderators call on people they know or more senior people, overlooking the rest.

      https://frompoverty.oxfam.org.uk/wp-content/uploads/2022/09/speeches-disguised-as-comments.jpg

      Although it may seem fair to call on people in the order that they raise their hands, doing so may inadvertently result in fewer women and junior academics asking questions, since they often need more time to formulate questions and work up the nerve.

      Our data clearly show that women are not inherently less likely to ask questions when the conditions are favourable—there is no gender bias when a woman asks the first question. Our suggestions should be seen as aims to create favourable conditions that remove the barriers to speaking up and being visible.’

      One of the single most useful bits of gender-related research I’ve read in a long time. I will do things differently from now on.

      Update: most useful additional advice on twitter comes from Joe Smith. He attended a recent seminar where the chair announced he would take Qs in order ‘girl-boy-girl-boy’. Lets people know in advance, is obviously fair, and is light hearted and infinitely preferable to male chair ‘look how feminist I am’ trumpet-blowing.

      https://frompoverty.oxfam.org.uk/how-to-stop-men-asking-all-the-questions-in-seminars-its-reall
      #université #recherche #ESR #solution

  • Combattre, sans exception, toutes les violences sexuelles et sexistes

    Communiqué LDH

    Depuis le 8 mars 2024, les organisations féministes, organisatrices de la manifestation parisienne, font l’objet de critiques, parfois de menaces ou intimidations, totalement inadmissibles. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) tient à rappeler son soutien à ces organisations et condamne la répétition d’affrontements entre différents groupes liés au contexte de la guerre actuelle à Gaza et aux événements du 7 octobre 2023. De tels incidents, qui s’étaient déjà produits lors de la manifestation du 25 novembre 2023, ne peuvent que nuire aux luttes que, partout dans le monde, des femmes mènent pour faire entendre leurs voix.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/pour-un-feminisme-internationaliste-antiraciste-et-contre-lantisemitisme/#comment-60465

    #feminisme #violence

  • #mefirst : PAS DE LIBERATION SANS EGOISME

    Interview de Corinne Maier par Francine Sporenda

    Corinne Maier est écrivaine et psychanalyste. Elle vient de publier « Me First ! Manifeste pour un égoïsme au féminin » aux éditions de l’Observatoire.

    FS : L’égoïsme est encouragé chez les garçons – il est central à l’identité virile – tandis qu’il est découragé et stigmatisé chez les filles. Le patriarcat est décidément un système très bien organisé : cultiver l’égoïsme chez les garçons et l’interdire chez les filles, ça garantit que les uns seront conditionnés à prendre, à exploiter et les autres à donner, à être exploitées. Que pensez-vous de cette merveilleuse et « naturelle » complémentarité entre les sexes ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/19/mefirst-pas-de-liberation-sans-egoisme

    #féminisme

  • Rwandan Daughters
    https://kunsthallerostock.de/de/ausstellungen/ausstellung/2024/olaf-heine

    Fotografien von Olaf Heine

    Während des Völkermordes in Ruanda im Jahr 1994 wurden bis zu eine Million Tutsi von Hutu-Angehörigen ermordet, 80 Prozent der überlebenden Frauen wurden vergewaltigt. Heute leben Täter und Opfer Tür an Tür. Während Frauen seitdem in der Gesellschaft stetig an Einfluss gewannen, stehen die Vergewaltigungsopfer und ihre Kinder am unteren Ende der sozialen Hierarchie. Vielen jungen Frauen gelingt es jedoch, ihre traumatisierten Mütter aufzufangen und sich von dem Stigma zu befreien. Der Mut und die Zuversicht dieser starken Frauen in einer von Traumata geprägten und autoritär regierten Gesellschaft sind beispiellos.

    Sexualisierte Gewalt in militärischen Auseinandersetzungen ist ganz gezielt Teil von Kriegsstrategien, wie wir leider auch gerade aktuell in der Ukraine und in Israel sehen. Aus Anlass des 30. Jahrestags des Völkermords in Ruanda präsentiert die Kunsthalle Rostock „Rwandan Daughters“ von Olaf Heine. Die Ausstellung versucht zu ergründen, wie die Mütter und Töchter mit diesen schrecklichen Geschehnissen umgegangen sind und wie sie die erfahrenen Gräueltaten und physischen wie seelischen Misshandlungen zu überwinden versuchen. Der Fotograf Olaf Heine hat diesen Wendepunkt und die Aufarbeitung ausdrucksstark vor Ort visualisiert und Mütter und Töchter Seite an Seite am Ort des Geschehens porträtiert.

    Olaf Heine (*1968) ist Fotograf und Regisseur. Er studierte am Berliner Lette-Verein Photographie und Gestaltung und ist vor allem für seine detailreichen und sorgsam inszenierten Porträts von Musikern, Schauspielern, Schriftstellern, bildenden Künstlern, Sportlern und Architektur- und Landschaftsfotografie in der Fotokunst bekannt. Seine Werke wurden auf zahlreichen Albumcovern, in internationalen Editorials und in Fotobänden veröffentlicht und u.a. bei der Camera Work Galerie Berlin, dem Folkwang Museum Essen, der Noorderlicht Fotogalerie in Groningen und der Icon Gallery in Los Angeles ausgestellt.

    Kooperationen:
    Die Ausstellung entstand in Kooperation mit der Hilfsorganisation „ora Kinderhilfe international e.V.“ und der Agentur spring Brand Ideas.

    #Rwanda #génocide #femmes #viol #sequelles #photographie

  • La Terre-Mère contre Dieu le Père
    https://laviedesidees.fr/La-Terre-Mere-contre-Dieu-le-Pere

    Le monde chrétien affiche une indifférence égalitaire à la différence des sexes, mais il est en réalité très inégalitaire avec les #femmes. Dieu le père a remplacé l’imaginaire païen de la terre-mère, qui vante la commune appartenance à Gaïa. À propos de : Émilie Hache, De la génération. Enquête sur sa disparition et son remplacement par la production, Les Empêcheurs de penser en rond

    #Philosophie #religion #féminisme #mythologie #christianisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/2020318_vuillerod.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/2020318_vuillerod.pdf

  • Plaidoyer pour un accès aux soins périnataux pour les femmes immigrantes sans RAMQ

    Québec, 29 février 2024 – Le Collectif FEMSAM (femmes enceintes migrantes sans assurance maladie) et ses alliées ont lancé aujourd’hui le livre Parcours de soins de femmes immigrantes sans accès au régime d‘assurance maladie du Québec, en livrant un plaidoyer pour un accès gratuit aux soins périnataux pour les femmes immigrantes sans RAMQ.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/17/plaidoyer-pour-un-acces-aux-soins-perinataux-p

    #international #québec #feminisme

  • Chili : Femmes autochtones et paysannes engagées dans le processus de reconstruction depuis les incendies dévastateur

    ANAMURI, en partenariat avec la communauté autochtone Lof Relmu Rayen Chod Lafken et le groupe environnemental Entre Cerros, tiendra un événement de solidarité le 9 mars au Cerro Achupallas, à Viña del Mar. Cet événement rend hommage aux femmes touchées par les incendies tragiques, commémore les victimes et soutient les familles affectées. Voici l’appel lancé par ANAMURI à cet égard.

    Avec la force des femmes, revoir la lutte et l’espoir
    8 mars, journée internationale des femmes travailleuses

    ANAMURI réitère l’appel de La Vía Campesina en ce 8 mars. « Nous continuerons à renforcer la lutte pour l’égalité, la paix et les alliances ville-campagne, qui nous met au défi de construire de nouvelles relations de genre entre les êtres humains, mais aussi de prendre soin de la Terre Mère, de rester organisé·es, uni·es face et résistant à l’extractivisme, au capitalisme et au patriarcat dans nos territoires, de défendre et préserver la biodiversité, les semences, nos biens communs et les connaissances ancestrales. Nous continuons à construire un mouvement, à révolutionner les cœurs et les esprits, tout en luttant pour la souveraineté populaire, la souveraineté alimentaire, la souveraineté de nos peuples et communautés, et la souveraineté des femmes. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/15/chili-femmes-autochtones-et-paysannes-engagees

    #feminisme #chili

  • Construisons un féminisme antiraciste qui prend en compte la lutte contre l’antisémitisme et l’islamophobie.

    Nous, collectif féministe antiraciste de lutte contre l’antisémitisme, avons envie de vomir de l’état critique actuel du mouvement féministe.

    Les féministes de gauche, qui composent notre camp politique, sont encore une fois prises dans un jeu dangereux pour nous, juifves, mais aussi pour la lutte féministe et antiraciste : celui de la complaisance avec l’antisémitisme.

    Tandis que les féministes réactionnaires sont prises dans des confusions entre lutte contre l’antisémitisme et défense de la politique israélienne.

    Dans un contexte français, où on a lu des communiqués de collectifs et partis en soutien entier à toute forme de résistances en Palestine, y compris celle du Hamas ; dans un contexte où on entend une partie de la droite et au-delà soutenir les massacres à Gaza et les violences de la colonisation, et réprimer tout soutien à la Palestine ; n’est-il pas temps de déployer des positions politiques plus complètes ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/14/construisons-un-feminisme-antiraciste-qui-pren

    #féminisme

  • Célébration du 8 mars à Istanbul : des milliers de femmes défient le pouvoir turc

    Manifestation féministe à Istanbul : les femmes turques revendiquent avec détermination leurs droits et s’opposent vigoureusement à l’orientation conservatrice adoptée par Erdogan.

    En cette soirée du 8 mars 2024, quelques milliers de femmes bravent la pluie et les collines d’Istanbul pour se rassembler aux portes de la place Taksim, lieu historique de protestation politique, scrupuleusement gardée par les forces de l’ordre. Les stations de métro desservant la place sont fermées depuis 14 heures.

    « Je suis ici pour défendre les droits des femmes, depuis quelques années cet événement est important . Les femmes se rassemblent sans la présence des hommes pour discuter de leurs droits. En Turquie, chaque jour des femmes connaissent une fin tragique, la question de la violence contre les femmes est cruciale. »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/14/celebration-du-8-mars-a-istanbul-des-milliers-

    #féminisme #turquie

  • 8 mars : Journée international des droits des femmes

    𝐍𝐨𝐮𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬, 𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐚𝐪𝐮𝐞𝐬 à 𝐧𝐨𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐩𝐞𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐚𝐧è𝐭𝐞.

    Ç𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬. 𝐐𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 à 𝐆𝐚𝐳𝐚, 𝐞𝐧 𝐈𝐫𝐚𝐧, 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐠𝐡𝐚𝐧𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧, 𝐚𝐮 𝐌𝐞𝐱𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐨𝐮 𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞. 𝐀𝐮 𝐐𝐮é𝐛𝐞𝐜, ç𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟é𝐦𝐢𝐧𝐢𝐜𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐩é𝐭𝐫é𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞.

    Ç𝐚 𝐠𝐫𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐛𝐢𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐧𝐨𝐭𝐚𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/30/journee-internationale-des-droits-des-femmes-ca-gronde/#comment-60433

    #féminisme

  • Insoumises au XIIIe siècle
    https://laviedesidees.fr/Field-Saintete-de-cour

    On sait à quel point les Capétiens ont réussi, tout au long du XIIIe siècle, à acquérir une réputation de sainteté et à l’utiliser pour sacraliser la fonction royale. Mais cette historiographie croise rarement celle de la spiritualité féminine, qui connait alors une parenthèse de liberté. À propos de : Sean Linscott Field, Sainteté de cour. Les Capétiens et leurs saintes #femmes, Éditions EHESS

    #Histoire #Moyen_Âge #Eglise #monarchie
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240314_insoumises.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240314_insoumises.docx

  • Ma vie, ma mort, mon choix !

    Un émission de radio campus Lille, avec aux micros, Nadine, Monique, Anick, Frédérique, Véronique.

    Mourir, est le dernier acte de notre vie. Nul ne doit pouvoir en décider à notre place.

    https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/LP240309.mp3

    Pourquoi la France a-t-elle toujours 20 ans de retards en Europe pour légaliser les pratiques de liberté humaine ?


    Une majorité de Français attendent ce droit nouveau, la convention citoyenne l’a montré. Mais est-ce forcément signe de progrès pour notre société ? Ne sommes-nous pas de plus en plus individualistes, l’attente des français ne traduit-elle pas cet esprit du siècle ? Et la solidarité dans tout ça ?

    On se plaint des conditions d’accueil des malades et personnes âgées indignes dans un système de santé en panne, la priorité n’est-elle pas de restaurer notre service public et de financer les SP ?

    Parlons des médecins, qui sont ou seraient opposés au droit à l’AMM.

    Vous faites référence au combat des femmes pour le droit à l’IVG, dans les décennies 60/70, diriez vous qu’il y a une filiation avec le combat que vous menez aujourd’hui pour l’AMM ?

    Quels sont nos moyens et modes d’action ?
    . . . . .
    Le Choix-citoyens pour une mort choisie, est une association laïque, apolitique et pluraliste dans les convictions philosophiques, spirituelles, religieuses de ses membres. Le respect de la liberté de conscience est le fondement de son combat. Il concerne tous ceux qui défendent la laïcité, c’est à dire un monde de tolérance.
    . . . . .
    Antenne Nord Pas de Calais : MDA 27 rue Jean Bart 59000 Lille 
lechoix5962@laposte.net tel : 06 70 31 56 94 https://choisirmafindevie.org

    Source : http://federations.fnlp.fr/spip.php?article2292

    #Santé #liberté #décès #santé #mort #mort_choisie #acharnement_thérapeutique #AMM #souffrances #femmes #radio #Hôpital #soins_palliatifs

  • Pour un féminisme internationaliste, antiraciste et contre l’antisémitisme
    + Communiqué de Golem, 10 mars 2023

    Après un 8 mars triste et confus, réaffirmons un féminisme internationaliste, antiraciste et contre l’antisémitisme

    Après le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous souhaitons rappeler que les femmes juives ont eu un rôle immense dans les luttes féministes, syndicales et socialistes. L’idée de cette journée a ainsi été proposée initialement par Theresa Serber Malkiel [1], juive russe ayant immigré aux Etats-Unis, qui s’est battue pour le droit de vote des femmes, pour le droit des travailleur·ses notamment immigré·es. Le fait que son nom soit si peu connu, témoigne d’une historiographie qui efface sans cesse les personnes racisées et minorisées de genre de l’histoire des luttes qui ont bénéficié à toustes. Nous portons la mémoire de ces combats et plus que jamais nous nous indignons quand ils sont déconsidérés, méprisés ou oubliés.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/pour-un-feminisme-internationaliste-antiracist

    #féminisme

  • Déclaration (Myanmar) : 8 mars 2024, Journée internationale des femmes

    En cette Journée internationale des femmes, les femmes continuent de faire les frais de l’incapacité du monde à respecter les droits de chaque individu. En effet, on ne peut qu’être déçu par la lenteur, les carences, et même les pratiques discriminatoires qui caractérisent les efforts déployés par le monde pour mettre fin aux violences sexuelles et sexistes, à la torture, aux traitements inhumains ou dégradants, aux châtiments collectifs, à l’apartheid sexiste, aux fémicides et aux génocides commis à l’encontre des femmes de toutes origines.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/12/declaration-myanmar-8-mars-2024-journee-intern

    #féminisme #myanmar

  • De Dakar au bout du monde, des #femmes_en_migration

    Quand on parle de migration au Sénégal, on imagine le plus souvent de jeunes hommes voguant vers les Canaries sur une pirogue incertaine. C’est oublier que parmi les migrants, il y a beaucoup de migrantes. Que leur voyage soit légal ou « clandestin », que leur destination soit l’Europe ou un autre pays africain, on n’en parle quasiment jamais. Quelle est l’histoire des #migrations_féminines depuis et vers le Sénégal ? Quels en sont les ressorts et les motivations, quelles en sont les spécificités ? *

    C’est à ces questions que ce podcast cherche à répondre, à travers les paroles d’une dizaine de femmes voyageuses, d’une syndicaliste et d’une sociologue. Elles parlent de la volonté de s’en sortir économiquement, de l’#aspiration à l’émancipation individuelle. Elle disent les beaux aspects du voyage, mais aussi ses difficultés (#violences, #racisme, etc.). Enfin, elles évoquent les problèmes de #visas et l’Europe forteresse qui en a poussé plus d’une à prendre la pirogue, au péril de sa vie...

    https://shows.acast.com/659fea6a3f690700175eb31a
    #podcast #audio #migrations #Sénégal #femmes_migrantes #femmes #genre #émancipation

  • Des juives orthodoxes américaines prônent une grève du sexe pour protester contre un refus de guet Jackie Hajdenberg Time of israel

    Ce mouvement de protestation utilise les rites juifs de pureté conjugale comme un moyen de pression en soutien à Malky Berkowitz à qui le mari refuse le divorce depuis 4 ans

    Les partisanes de Malky Berkowitz disent qu’elles lancent une "grève du mikvé" - une forme de protestation qui s’appuie sur les rituels juifs de pureté sexuelle comme moyen de pression pour que le mari de Malky lui accorde le divorce.

    JTA – Pour aider l’une d’entre des leurs à obtenir un divorce religieux de son mari après quatre ans d’efforts, des militantes orthodoxes juives se sont engagées à ne plus avoir de relations sexuelles avec leurs maris et ont intensifié leur campagne publique.


    Les partisanes de Malky Berkowitz, 29 ans, ont entamé ce qu’elles appellent une « grève du mikvé « , une forme de protestation qui utilise les rituels juifs de pureté conjugale comme moyen de pression. La grève commence vendredi soir et pourrait se prolonger.

    Selon la loi juive traditionnelle, les femmes mariées doivent s’immerger dans un mikvé , ou bain rituel, après leurs menstruations, avant de pouvoir avoir des relations sexuelles avec leur mari – ce que beaucoup font le soir même. Certaines autorités affirment que la loi juive, ou halakha , attache une importance particulière au rapport conjugal qui suit l’immersion.

    Pour Adina Sash, qui défend les intérêts des femmes juives dont les maris séparés refusent de divorcer selon la loi rituelle, cela fait des rapports sexuels après le mikvé un moyen de protestation tout à fait indiqué.

    Depuis sept semaines, Sash – une militante féministe orthodoxe de Brooklyn connue sous le nom de Flatbush Girl sur Instagram – dirige une équipe d’activistes, d’avocats et de leaders communautaires qui travaillent tous pour aider Berkowitz à obtenir un « guet »  , ou acte de divorce juif. Le mari de Berkowitz, Volvy, refuse de lui donner le guet nécessaire pour finaliser leur divorce, ce qui en fait ce que l’on appelle une «  agouna »  , ou « femme enchaînée », et selon la loi juive, une femme qui ne peut pas se remarier.

    Sash estime que les femmes orthodoxes devraient normaliser les dispositions légales juives relatives au divorce avant de se marier, afin d’éviter de se voir un jour refuser le divorce, ce qui est généralement considéré comme une forme de maltraitance.

    « Je vous invite à nous rejoindre dans cette grève du mikvé et à ne pas avoir de relations sexuelles les nuits de mikvé ou de mitzvah , les vendredis soirs, jusqu’à ce que Malky soit libre, afin de témoigner de votre compassion pour Malky », a-t-elle déclaré en s’adressant à ses consœurs orthodoxes (la tradition juive encourage les couples mariés à avoir des relations sexuelles le shabbat, connu pour cette raison sous le nom de « nuit de mitzvah  » dans le monde orthodoxe).

    Elle a expliqué que l’objectif était d’encourager les hommes de la communauté à défendre la cause de Berkowitz.

    « Lorsque votre mari vous demandera ‘Pourquoi ?’, répondez ‘Jusqu’à ce que Malky soit libéré, la prochaine aguna  pourrait être moi’. Appelez votre rabbin et trouvez un moyen de contribuer à la libération de Malky », a-t-elle ajouté.

    Cet événement fait écho à la grève du sexe de « Lysistrata », la comédie grecque d’Aristophane dans laquelle les femmes d’Athènes s’abstiennent de coucher avec leurs maris afin de mettre fin à la guerre du Péloponnèse.

    Dans les communautés contemporaines, les grèves du sexe ont également été utilisées avec succès pour provoquer des changements, comme la fin de la guerre civile au Libéria en 2003 grâce à la participation des femmes du pays. Leymah Gdowbee, organisatrice de la grève du sexe au Liberia, a reçu le prix Nobel de la paix pour ses efforts.

    Des femmes orthodoxes auraient organisé des manifestations similaires à petite échelle dans le passé, comme au Canada il y a plusieurs décennies. Mais plus récemment, les protestations au nom des agunot ont pris la forme de manifestations publiques, de pressions sur les rabbins et, de plus en plus, de campagnes sur les réseaux sociaux telles que celles menées par Sash.

    À la question de savoir si Malky Berkowitz avait une opinion sur la grève, Sash a répondu : « Malky n’a rien dit ».

    L’ORA, l’Organisation pour la Résolution des agunot , basée à New York, a été créée en 2002 dans le but précis de faciliter les divorces juifs, et l’organisation propose également des accords prénuptiaux halakhiques qui imposent une pénalité en cas de refus tout en respectant la loi juive. Un représentant de l’ORA n’a pas répondu aux demandes de commentaires de la JTA sur la grève du sexe.

    De nombreux followers de Sash ont exprimé leur approbation de son appel à la grève, qu’elle a officiellement annoncé sur les réseaux sociaux jeudi après-midi.

    « Malky en vaut la peine », a commenté l’une d’entre elles. « Chaque aguna  avant elle en vaut la peine. Chaque femme que nous pouvons aider à éviter de devenir une aguna  en vaut la peine. »

    En réponse à un message contraire, une autre femme a indiqué : « Ce n’est pas une question de punir les femmes ». Et d’ajouter : « Une grève du sexe bien menée ferait réfléchir certains hommes de pouvoir ».

    Mais les détracteurs de la grève – y compris ceux qui conviennent que le problème du refus du guet doit être abordé – disent qu’elle pourrait interférer avec le shalom bayit , ou la paix au foyer, une valeur juive souvent citée, et pourrait perturber des relations par ailleurs saines.

    Le rabbin David Bashevkin, créateur du podcast orthodoxe populaire 18Forty, a déclaré lundi sur X : « On ne guérit pas une relation bancale en créant d’autres relations bancales. L’utilisation de l’intimité comme levier de protestation sociale est peu judicieuse et même carrément dangereuse. Ce qu’il faut, c’est d’avantage de familles saines. D’avantage de relations saines. »

    « Il s’agit d’une question communautaire qui nécessite une coordination et une implication communautaires », a-t-il ajouté.

    Certaines féministes orthodoxes qui ont fait pression au nom des agunot se disent pourtant gênées par l’idée de cette grève. Daphne Lazar Price, directrice exécutive de l’Alliance féministe juive orthodoxe, a déclaré à la JTA qu’elle s’élevait souvent contre la « militarisation de la halakha » et qu’elle considérait la grève du mikvé comme un autre exemple de cette militarisation.

    « Le contrôle coercitif fondé sur la religion est moralement répréhensible et ne devrait jamais être toléré », a-t-elle écrit dans un courriel adressé à la JTA. « Les femmes ne devraient pas avoir besoin de menacer leur mari de ne pas avoir de relations sexuelles pour attirer l’attention des hommes – ni pour convaincre les hommes de se conduire comme des alliés des femmes et du système halakhique qu’ils prétendent tant chérir. L’utilisation du sexe comme forme de coercition est également très problématique ».

    Elle suggère par ailleurs que la grève pourrait créer une opportunité pour les autorités juridiques juives de se souvenir des autres tactiques dont elles disposent pour faire pression sur les hommes qui refusent de divorcer de leur femme – et notamment celle « d’interdire aux maris récalcitrants l’accès à toutes les institutions et entreprises religieuses et communautaires juives, ainsi qu’aux domiciles privés, jusqu’à ce qu’il donne un guet« .

    Sash a attribué les réactions négatives à la grève à un double standard « misogyne » entre le refus d’une demande de divorce et le refus d’une relation sexuelle.

    « S’ils refusent de donner le guet, alors nous refuserons d’avoir des relations sexuelles », a déclaré Sash.

    « Ils nous disent : ‘Comment pouvez-vous refuser le sexe ? Vous transformez votre corps en instrument de guerre ! Comment pouvez-vous refuser le sexe ? Vous transformez l’intimité en instrument de guerre’. Mais la véritable question est ‘comment pouvez-vous refuser le divorce ?’ Vous transformez la procédure de divorce en instrument de guerre. Vous maintenez une femme dans l’incertitude ».

    Malky et Volvy Berkowitz se sont mariés en 2016. Lors de leur mariage, Malky portait un dek tichel , ou voile de mariée opaque, qu’elle a décrit dans un texte partagé avec la JTA comme un « bandeau ».

    « A part les moments où Volvy m’a donné une bague kdishen [sic] et m’a mise enceinte deux fois, nous n’avons jamais eu aucune connexion », a-t-elle écrit. « Au revoir Volvy, je ne t’ai jamais connu et je ne te connaîtrai jamais. »

    #israel #divorce #femmes #religions #rituels #maltraitance #Lysistrata #mikvé #pureté_sexuelle #menstruations #rapport_conjugal #femmes_enchaînées #eau #contrôle_coercitif

    Source : https://fr.timesofisrael.com/des-orthodoxes-americaines-pronent-une-greve-du-sexe-pour-proteste

  • Communiqué du Mouvement spontané des femmes afghanes (SMAW), 8 mars 2024

    Les femmes afghanes ont besoin de votre soutien !

    Alors que les femmes afghanes brûlent dans l’enfer du régime taliban à partir d’août 2021, les grandes puissances et la communauté internationale se livrent à des concessions et à des accords ouverts et secrets avec les talibans. Alors que plus de 50 décrets anti-femmes ont été publiés et mis en œuvre par les Talibans afin de priver systématiquement les femmes de tous leurs droits humains et civils, la communauté internationale reste silencieuse. Alors que les manifestations civiles de femmes réclamant « du pain, du travail, de la liberté » sont brutalement réprimées à Kaboul et dans d’autres provinces et que les manifestantes sont arrêtées, torturées et tuées, la communauté internationale ne prend aucune mesure sérieuse pour mettre un terme aux atrocités commises par les talibans. Alors que des centaines de femmes manifestantes sont actuellement soumises à des tortures physiques et mentales dans des prisons privées et officielles des talibans, et que l’on ne dispose d’aucune information sur le sort de certaines d’entre elles, aucune instance locale ou internationale n’essaie de les libérer. Alors que des centaines de militantes afghanes sont menacées de mort par les talibans et souffrent de problèmes nutritionnels, sanitaires, éducatifs et psychologiques dans des lieux clandestins, les pays qui se réclament des droits des êtres humains ne prêtent pas attention à leur demande d’asile.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/11/communique-du-mouvement-spontane-des-femmes-af

    #feminisme #afghanistan

  • En Europe, les femmes migrants arrivent « totalement traumatisées, dans un état d’épuisement aigu » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/55688/en-europe-les-femmes-migrants-arrivent-totalement-traumatisees-dans-un

    En Europe, les femmes migrants arrivent « totalement traumatisées, dans un état d’épuisement aigu »
    Par Romain Philips Publié le : 08/03/2024
    Les femmes sont de plus en plus nombreuses à prendre la route de l’exil pour fuir les persécutions et subissent des violences sexistes et sexuelles durant leur parcours migratoire, ainsi que dans les pays dans lesquelles elles arrivent. De plus, elles sont invisibilisées et bénéficient d’une prise en charge jugée « insuffisante ». Entretien avec Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre des Droits des femmes et présidente de l’association France terre d’asile.
    À l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre des Droits des femmes (mai 2012 – août 2014), désormais directrice France de l’ONG ONE et actuelle présidente de l’association France terre d’asile revient pour InfoMigrants sur le parcours et l’accueil des femmes exilées en France. Elle aborde également le projet Amal, qui a pour but « d’améliorer les conditions d’accueil et d’accompagnement des femmes migrantes en France et en Europe ».
    Najat Vallaud-Belkacem : Les femmes sont malheureusement plus vulnérables que les hommes. C’est particulièrement le cas dans les sociétés impactées par les dysfonctionnements qui poussent à prendre la route de l’exil comme les conflits, la pauvreté, le changement climatique, les persécutions, etc... Dans ces sociétés où tous les cadres volent en éclats, les femmes sont hyper vulnérabilisées parce qu’il n’y a plus de mécanisme de sécurité autour d’elles. Elles sont donc souvent la proie de violences et de violences de genre, sexuelles et autres.
    France : comment se passe la demande d’asile pour excision ?
    Mais il y a, en plus, d’autres réalités qui les concernent comme l’excision, la prostitution forcée ou encore la traite. Ensuite, sur le chemin de l’exil, elles subissent malheureusement de nouvelles violences et se retrouvent à la merci des passeurs et exploiteurs en tous genres, y compris des garde-frontières…. Ces femmes migrantes sont les plus vulnérables des vulnérables. Elles arrivent ainsi dans les pays d’accueil totalement traumatisées, dans un état d’épuisement et de maltraitance aiguë.
    IM : Plusieurs études et rapports montrent que les violences à l’encontre des femmes ne s’arrêtent pas à la route de l’exil et se poursuivent dans les pays d’accueil...
    NVB : Oui, il y a notamment une étude menée par le Dr Jeremy Khouani qui a démontré que les femmes demandeuses d’asile continuaient de subir des violences en France, à fortiori quand elles sont laissées à la rue. Et les chiffres sont absolument terribles : elles ont 18 fois plus de risques que les autres femmes d’être victimes de viols.
    C’est pour cela que chez France terre d’asile, cela nous parait essentiel de documenter, de connaître chaque dimension de cette vulnérabilité-là pour améliorer la protection de ces femmes et nos outils d’accueil, à commencer par leur mettre très vite un toit sur la tête.
    IM : En France, dispose-t-on de suffisamment d’infrastructures et d’une politique d’accueil efficace pour les femmes ?
    NVB : Aujourd’hui, les infrastructures ne sont pas suffisantes. Il n’y a pas assez d’accueil et nous plaidons donc pour que l’hébergement soit en nombre suffisant. Mais au-delà de ça, il y a beaucoup d’angles morts dans la politique d’accueil en France. C’est notamment le cas de l’accompagnement médical ou psychologique à destination de ces femmes. Il manque aussi des cours de français et des solutions pour la garde d’enfants. D’autant plus que la nouvelle loi Immigration impose un niveau de français avancé pour prétendre à certains titres de séjour.
    Ainsi, notre projet Amal a pour vocation de documenter cette vulnérabilité. Pour ensuite en déduire des politiques publiques d’accompagnement mais aussi organiser des formations à destination des intervenants sociaux. Tout cela dans le but que les questions d’égalité de genre et les violences faites aux femmes soient davantage prises en compte, et que l’accompagnement des femmes se fasse dans de bonnes conditions. Il y a aussi des cours de français ou encore la distribution de guide pratique et juridique pour que la question du genre intègre la politique d’accueil.
    IM : Les femmes représentent une part de plus en plus en plus importante parmi les flux migratoires, pourtant elles sont quasi-absentes des débats et de l’espace public. Comment expliquer ce phénomène ?
    NVB : Il faut rappeler ces chiffres qui passent pourtant inaperçus dans le débat public : plus de la moitié des personnes migrantes sont des femmes et concernant les demandeurs d’asile, un sur trois est une femme.Or, on a plutôt aujourd’hui une image d’une immigration exclusivement masculine parce que le débat public sur la demande d’asile et sur la migration de manière générale s’est, ces dernières décennies, tendu, refermé. Il est devenu hostile. Et donc, ceux qui nourrissent cet imaginaire d’hostilité de façon tout à fait stratégique agitent à longueur de journée, pour mieux les criminaliser, des images de bandes d’hommes menaçants. Ainsi, ils occultent cette réalité de la vulnérabilité que les femmes et enfants incarnent tout particulièrement. C’est ainsi qu’on les invisibilise.
    Quelles prises en charge pour les femmes victimes de violences durant leur parcours migratoire ? D’une certaine façon, si on regardait de plus près cette réalité des femmes, on accolerait plus facilement la notion de vulnérabilité à la notion de migration et de demande d’asile. Or, tout le débat qui s’est refermé parle de « grand remplacement » et de menaces. Cette vulnérabilité des femmes, on ne veut pas la voir en face et c’est une raison de plus pour laquelle souvent dans le débat public, on fait exprès de ne pas considérer les femmes, les enfants, et toutes ces personnes particulièrement vulnérables.Vous aurez d’ailleurs remarqué que dans tout le débat autour de la loi Immigration, pas un mot n’a été prononcé pour ces femmes. Et même quand le texte semble porteur d’avancées comme la régularisation par le travail pour les métiers en tension, le débat n’évoque que rarement ceux que les femmes occupent et qui font pourtant fonctionner des pans entiers de la société française.

    #Covid-19#migrant#migration#france#femme#vulnerabilite#sante#violence#parcoursmigratoire