• Les féminicides de l’État de Mexico se répandent comme une pandémie
    #TW Attention le film comporte des images de mort et de corps mutilés.

    http://www.reader.fr/954438/les-feminicides-de-letat-de-mexico-se-repandent-comme-une-pandemie
    http://news.vice.com/video/les-feminicides-de-letat-de-mexico-13

    Vice présente le premier volet d’une enquête qui aura duré un an, et diffusée en trois épisodes, sur l’augmentation des féminicides dans l’État de Mexico. Le résultat d’une société en déclin qui assassine ses propres femmes, explique le site. Selon l’Observatoire citoyen national des féminicides, six femmes sont assassinées chaque jour, une situation comparée à une pandémie par un organe des Nations Unies. De nombreux cas ne sont jamais résolus à cause de la corruption sévissant dans cette banlieue de la ville de Mexico.

    #féminicide #gynocide #misogynie #patriarcat #virilité

  • Normalisation culturelle de la #violence_conjugale
    (réflexions suite au #meurtre de la jeune Erika, 16 ans, égorgée par son compagnon http://seenthis.net/messages/401797 )
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/636855701160239105

    là on peut toujours tenter d’individualiser mais c’est un pur flag : personne n’a réagi ni les parties ni l’entourage PARCE QUE C’EST LA NORME
    parce que c’est la norme et que c’est clairement de l’amour pour tout le monde, ils le disent, TOUS.
    et tu peux regarder le monde comme tu veux tu verras que tout concorde et qu’en effet c’est vraiment ce qu’on nous présente comme une relation normale, la jalousie c’est normal les disputes c’est normal ça peut « déraper » c’est normal, rompre reprendre en boucle c’est normal, les abus économiques les engueulades de fric normal aussi le drama permanent c’est normal bref c’est la foutue norme. la foutue norme amoureuse CONTIENT d’office le conflit, le pouvoir, la violence. ils te le disent tous : c’était une relation amoureuse. les films les bouquins la musique te le confirmeront. une relation amoureuse, ça contient ça. cay la passion tuvoa. et ce pote qui dit « elle ne méritait pas ça ». le point mérite. le reste était normal. voilà. « il avait des gestes violents mais il l’aimait ».

    https://twitter.com/feeskellepeut/status/636874887483772929

    par rapport à l’imbrication amour violence qui est la norme du coup j’ai envie de dire on est du coup supposés être contents si on a des relations amoureuses où ya pas de morts au final, quoi.
    d’ailleurs en fait c’est piège double pr les femmes qui ont dit merde à la violence du #couple une fois. comme t’es partie au seuil légitime de violence qui n’entre plus dans la norme, c’est LA validation que le connard suivant utilisera en boucle. « ça va je te frappe pas MOI ». du coup tu peux vivre dans le drama permanent la jalousie les conneries en tout genre de violence psy, tant que c’est pas une baffe... il reste « moins pire que celui d’avant » donc un mec suffisamment bien pour toi, si ce n’est un mec bien tout court. |-[
    et c’est pas psy, hein, c’est pas TOI qui valide, c’est le mec tout seul. et l’entourage. la société entière validera. t’es encore plus foutue que les autres nanas vu que t’as déjà fait l’expérience de la limite. genre : vu d’où tu viens de quoi tu te plains. ça marche aussi pour les putes. évidemment si des mecs ont eu le droit de jouer avec ton cul pour 30 euros tu penses bien qu’avant d’être légitime aux yeux du monde dans un refus de poursuivre une relation que tu trouves moisie t’en as pour un moment...
    évidemment ça marche de manière plus vaste avec la domination économique. je te mets pas de baffe + j’améliore ton niveau de vie= je t’aime suffisamment bien dans tous les cas pour une nana de ta condition (inférieure à la mienne de mâle donc)
    et là tu comprends que y’a quand même pas assez d’ex putes et mères isolées et d’ex femmes battues pour tout le monde donc les masculinistes se mobilisent sur les conditions de domination économique, ils sont quand même pas niais, hein. c’est sûr que si tu arrives à faire passer de la loi qui te garantit que ta meuf crèvera de faim sous un pont si elle te quitte tu n’auras jamais à remettre en question la part de violence que contient ta définition de l’amour et les vaches seront bien gardées. si tout le monde continue à psychiatriser les choses au lieu de regarder les conditions matérielles de domination, ça va passer crème.

    lien avec http://seenthis.net/messages/317829
    #violence_contre_les_femmes #féminicide #femmes #psychiatrisation #patriarcat #machisme #exploitation

  • La masculinisation des naissances. État des lieux et des connaissances - Cairn.info

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POPU_1502_0201&WT.mc_id=POPU_1502

    Quand Amartya Sen lança il y a vingt-cinq ans son cri d’alarme sur les millions de femmes manquant dans le monde, c’était avant tout la surmortalité féminine qui expliquait ce relatif déficit et la prépondérance des hommes (Sen, 1990). La population du monde est devenue majoritairement masculine en 1955, principalement en raison des déséquilibres en Asie, et la part des hommes n’a cessé d’augmenter légèrement depuis. Mais depuis les années 1990, on a aussi observé un accroissement anormal de la proportion de naissances masculines dans plusieurs pays du monde. Les rapports de masculinité à la naissance (RMN)

    #démographie #Population #parité #masculinisation_des_naissances

    • Juste pour précisé, que Sen était pas tout seul a faire se travail. Il était avec Martha Nussbaum... souvent oublié, elle a un aspect plus philosophique (une amélioration de la théorie des droits humains, en terme de capacité concrètes).
      J’ai fait un travail de mémoire de philo dessus, donc bon, faut bien que ça serve ;)

    • le sous-enregistrement par sexe est un biais classique des sources démographiques, de l’état civil au recensement. Il concerne en particulier l’enregistrement des naissances : celles du sexe préféré (masculin en général) sont l’objet de plus d’attention dans l’enregistrement. La crainte d’un sous-enregistrement féminin a longtemps brouillé l’étude de la distribution des sexes en Inde et masqué l’impact propre à la surmortalité féminine (Visaria, 1971) . Dans le cas chinois, les contraintes de la politique de planification des naissances dite de l’enfant unique peuvent encourager les parents à dissimuler certaines naissances non autorisées, et cela affecte au premier rang les naissances ou la population de filles (Goodkind, 2011 ; Cai, 2014). La métropole de Delhi a connu à l’inverse un sursaut entièrement fictif de naissances féminines en 2008, consécutif à la mise en place d’un programme de subvention aux parents de petites filles (UNFPA, 2012a). Le sous-enregistrement sélectif tend par conséquent à déformer le RMN réel, mais de tels cas sont difficiles à démontrer en l’absence de données externes comme les effectifs du recensement ou des enfants scolarisés (Goodkind, 2004).

      #sous_enregistrement #femmes_manquantes

      plus bas il est dit ceci qui me semble en contradiction avec le paragraphe que j’ai cité sur le non enregistrement administratif.

      Depuis Graunt et Arbuthnott (Campdell, 2001), il a été observé que les naissances masculines prédominaient, et les chiffres de l’état civil accumulés depuis le xviie siècle sont venus préciser cette observation.

      Au XVIIeme les femmes etaient justement sous-enregistré administrativement alors ces infos ne sont pas fiables. Et les historiennes féministes ont montré que dans les campagne jusqu’au moins 1970 les femmes paysannes n’etaient pas répértorié convenablement. C’est étonnant de se servir de ces infos tout en sachant que les femmes sont sous représenté dans les déclarations administratives. Alors si on étudie ces registres on risque fort de trouvé que le ratio était deja aussi déséquilibré en faveur des hommes au XVII. Au XVII en Europe c’était l’apogée de l’extermination des paysannes et les paysannes étaient du bétail et le sont toujours dans la plus part des pays (pas d’héritage, pas de terres, pas de revenus, travail non payé, obligation de porter les fils...). Voire « Caliban et la sorcière » de Federici.

      –---
      Je commente au fur et à mesure de ma lecture désolé pour les editions à répétitions.

      Plutôt que de s’en tenir à des déclarations, qui ne reflètent qu’imparfaitement les intentions réelles ou les comportements ultérieurs, les mesures de comportements effectifs de fécondité offrent des indicateurs plus robustes des préférences révélées. Le rapport de masculinité de la dernière naissance, en régime de fécondité contrôlée, a ainsi été utilisé pour déceler l’existence de préférences, car les règles d’arrêt qui commandent la pratique contraceptive sont le produit des attentes et désirs des parents en matière de composition par sexe. Il est également possible de mesurer les comportements de fécondité en fonction de la composition atteinte par sexe en se servant des probabilités d’agrandissement . Ainsi, les naissances dans les fratries sans garçon sont souvent plus nombreuses que les autres comme le montrent les données des enquêtes EDS (Filmer et al., 2009). Ces méthodes peuvent être appliquées après une reconstitution familiale selon la méthode des enfants du ménage (ownchildren) sur des échantillons plus conséquents tirés des recensements (Guilmoto, 2012b).

      Cette partie modere ce que je disait sur l’incohérence d’utiliser les registres du XVII, XVIII, XIX et XX.

      au passage je note le problème de vocabulaire, plutot que « fratrie sans garçons » on pourrait dire les « sorories » ca permet pour une fois de ne pas dire frère ni garçons quant ils ne sont même pas là. et ca serait économique en place vu qu’il n’y a qu’un seul mot au lieu de trois et comme en francais dès qu’il y a un mâle à l’horizon on masculinise tout le monde, une « sororie » c’est obligatoirement sans garçons.

    • @nicolasm j’ai pas fini ma lecture mais les femmes sont aussi absentes de ce texte que de la surface de la terre. Tout le texte est centré sur la masculinité alors qu’on pourrait faire la même étude en parlant du manque de femmes plutot que de surpopulation masculine.
      et puis il y a des parties qui me chiffonnent comme ici :

      Au sein des mammifères, les groupes dominants sont censés avoir une part plus importante de naissances masculines que les autres selon la célèbre conjecture de Trivers-Willard. Cette hypothèse a d’ailleurs été parfois appliquée à l’espèce humaine dans une perspective sociobiologique, mais avec des résultats variables (Keller et al., 2001 ; Almond et Edlund, 2007) [11]
      [11] Gelman et Weakliem (2009) soulignent très justement...
      .

      Le mammifères c’est aussi les hyènes rayées chez qui il y a peu de mâles et niveau prédation c’est une espèce bien plus performante que les lions (mais que veux dire dominance dans ce texte ?). Parler des mammifères comme un groupe homogène par rapport à la question du sexe-genre ca me semble bizarre et parler de dominance aussi car on parle de dominance par rapport à quoi. La dominance c’est le nombre de cadavres qu’un individu est capable d’accumuler en plus de ses besoins alimentaire ou est-ce la taille d’un territoire ou le nombre de femelles que se réserve un mâle ou le nombre d’individus de la même espèce qu’un individu extermine (cf Chimpanzés Pan troglidytes ) ou les dégâts causé sur l’environnement par l’espèce ou la capacité à mourir jeune avec les dents qui te perce le crâne (cf Babiroussa) ou le nombre de fois ou tu te reproduit ? Sur chaque critère on pourrait parler de dominance, dominance dans le capacité à dormir, dominance sur la capacité à être en symbiose, dominance sur la capacité à l’empathie ... mais bon j’ai l’impression qu’on parle de dominance selon des critères patriarcaux de violence et de polygamie.
      Cette partie me semble vraiment fumeuse et très androcentré.

      –----

    • Pour se débarrasser des enfants de sexe non désiré, la négligence et le manque de soins restent une méthode courante et la surmortalité des filles en témoigne (Fuse et Creenshaw, 2006 ; Nations unies, 1998, 2011). Mais le moyen le plus commun pour s’assurer d’une naissance du sexe voulu a longtemps consisté à répéter les grossesses, au prix d’une descendance finale accrue puisqu’il faut en moyenne deux naissances pour obtenir une naissance d’un sexe donné. En cas d’échec, l’adoption intrafamiliale, notamment celle d’un neveu patrilatéral ou d’un gendre considéré dès lors comme fils de la famille, était l’option finale pour satisfaire l’exigence de progéniture masculine et le prolongement de la lignée, comme cela était fréquent par exemple en Chine (Wolf et Huang, 1980). Dans certaines régions, une permutation de sexe est même envisageable. Elle permet de traiter des filles biologiques socialement comme des garçons pour répondre au manque de fils. On en distingue la trace dans la transformation temporaire de genre prépubertaire des bacha posh (filles « habillées en garçons ») en Afghanistan ou encore dans la conversion permanente des « vierges jurées » (sous serment ayant fait vœu de chasteté) (virgjinesha, burrnesha ou zavetovana devojka) en hommes observée au Monténégro, en Albanie et au Kosovo (Nordberg, 2014 ; Young, 2000).

      note pour plus tard, chercher des infos sur les bacha posh, virgjinesha, burrnesha et zavetovana devojka #genre #transgenre

    • Le biais masculin est fatiguant mais l’article est vraiment passionnant et riche en infos merci @reka . J’ai pas fini mal lecture mais j’ai parcouru les différentes parties en vitesse et on fini tout de même par parler de femmes manquantes. A plus tard et bonne journée

    • Je retombe sur cet article, avec le lien direct vers la revue Population http://www.ined.fr/fichier/rte/General/Publications/Population/articles/2015/N2/199-PopF2-2015-Guilmoto-Article.pdf

      Et cette synthèse sur les conséquences démographiques (août 2015).

      L’effet de la masculinisation des naissances sur le marché matrimonial - Focus - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques
      http://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/masculinisation-des-naissances-et-marche-matrimonial

      La population du monde est devenue majoritairement masculine en 1955. La part des hommes augmente légèrement depuis principalement en raison des déséquilibres en Asie. Depuis les années 1990, on a observé un accroissement anormal de la proportion de naissances masculines dans plusieurs pays du monde. Christophe Z. Guilmoto, dans un article de la revue Population fait un état des lieux et des connaissances sur cette masculinisation des naissances.

      Le Rapport de masculinité à la naissance (RMN) est de 110 garçons pour 100 filles en Inde et de 115 en Chine, alors que le niveau courant généralement observé est de 105. Même en cas d’un rapide retour à la normale du RMN, ces deux pays resteront majoritairement peuplés d’hommes jusqu’à la fin du siècle. Un des effets mécaniques du déficit contemporain de naissances féminines est la réduction du nombre de femmes adultes et donc aussi des naissances futures.

      La masculinisation parmi les adultes entraîne un déséquilibre du marché matrimonial hétérosexuel (marriage squeeze) et des mécanismes de formation des familles. Par exemple pour la Chine le surplus d’hommes en âge de se marier augmentera annuellement d’environ 1,3 millions durant les vingt prochaines années impliquant un excédent total de 41 millions d’hommes de plus de 22 ans en 2041.

      Autour de 2050, l’effectif d’hommes célibataires devrait dépasser de plus de 50 % celui des femmes en Chine et en Inde, ce qui donne une idée de l’ampleur de la saturation du marché matrimonial.

      Quels enseignements démographiques peut-on tirer pour l’avenir ?

      • Le déséquilibre du marché matrimonial sera beaucoup plus accentué que les seules comparaisons de structure par âge ne l’indiquent en raison de l’effet cumulatif des déséquilibres de sexe à la naissance sur le marché matrimonial. Les cohortes de futurs époux, qui se marient plus âgés, sont désormais plus grandes que celles de leurs épouses potentielles, car ils sont nés plusieurs années avant elles dans des cohortes plus fournies.
      • Le marché matrimonial restera perturbé après le retour à la normale du RMN en raison du retard au mariage des cohortes précédentes (effet d’accumulation progressive sur le marché matrimonial d’hommes célibataires, à chaque période on doit tenir compte des nouveaux candidats au mariage, mais également les populations restées précédemment célibataires).
      • Un accroissement de l’écart d’âge entre les époux atténuerait sensiblement le déséquilibre du marché matrimonial, mais une hausse du célibat féminin aurait un effet inverse.
      • Les surplus d’hommes célibataires attendus en Chine et en Inde sont d’un volume tel qu’aucun correctif par la migration internationale de femmes ne semble plausible.

      Ces développements semblent mener les pays à tradition patrilinéaire vers une situation totalement inédite. Une partie de la progéniture masculine tant souhaitée par les parents aujourd’hui pourrait être dans l’impossibilité de se marier dans le futur en raison de son surnombre, et par conséquent de perpétuer le lignage. En d’autres termes, ce régime ne semble pas démographiquement soutenable, et la sélection prénatale en faveur des garçons d’aujourd’hui devrait saper à terme les fondements de systèmes patrilinéaires qui reposent sur une reproduction familiale à travers la lignée masculine.

    • @simplicissimus le pire, c’est que cela risque, comme d’habitude, de se faire au détriment des femmes. Elles ne vont pas devenir plus importantes mais vont avoir une valeur marchande plus importante, ce qui devrait encore dégrader leur statut, avec des hommes riches qui vont se payer les femmes disponibles quasiment dès la sortie de l’œuf.
      Ce qui va être intéressant, c’est la réaction des hommes pauvres qui risquent de légitimer le recours à la violence pour obtenir leur « dû ».

  • Crime passionnel ...

    France info nous apprend donc que son petit ami s’est présenté au poste, parce qu’il a étranglé et poignardé cette fille, parce qu’elle ne voulait plus qu’il soit son petit ami, et qu’il ne voulait pas. Il a donc eu ce qu’il voulait, il sera son petit ami pour toujours.

    • Jeune fille égorgée à Perpignan : le petit ami avoue un crime passionnel - Le Point
      http://www.lepoint.fr/societe/jeune-fille-egorgee-a-perpignan-le-petit-ami-en-garde-a-vue-26-08-2015-19592

      Le petit ami de la jeune fille retrouvée morte égorgée mardi dans un parc de Perpignan a avoué l’avoir tuée à coups de couteau emporté par la passion, a expliqué mercredi son avocat.
      « Il a tout reconnu, quatre coups de couteau, et l’avoir égorgée », a dit à l’AFP Me Fabien Large, ajoutant que l’adolescente, encore mineure, voulait quitter le jeune homme.

      Plus qu’à attendre le livre que le « petit ami » va écrire en préventive, afin de découvrir combien cette « jeune fille » était en fait une « provocatrice adepte de relations saphiques » et qu’elle ne voulait pas le quitter tant que ça... même qu’elle portait des lunettes de soleil et des sucettes à sa bouche... (un peu comme l’histoire d’un adulte et une enfant quand ils enclenchent un roadmovie de plusieurs mois... forcément, l’enfant fait cela de gaieté de cœur (cf. le fil Lolita de ces derniers jours...)).

    • Ce que veut une femme/fille peut la tuer, mais personne prendra la peine de respecter ce qui est devenu sa dernière volonté ...

      Franchement à entendre toute la journée « petit ami » et « migrant » j’enrage de voir à quel point les journalistes sont les chiens de garde du pouvoir et des traditions.

    • http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/adolescente-egorgee-a-perpignan-le-temoignage-poignant-de-la-8648992.html

      Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un crime passionnel. « Mon fils était follement amoureux d’elle », a confié la mère du meurtrier présumé au micro de RTL. Selon ses propos, ils se disputaient violemment et la jeune fille lui aurait même volé sa voiture. « Même moi je lui ai demandé de laisser tomber. Que quand ça commençait comme ça, ça finirait mal », continue la mère très émue.

      C’est pas la honte qui les étouffe

    • analyse vue sur twitter
      https://twitter.com/feeskellepeut/status/636825176714387456

      imagine t’es un gamin de 15 ans et partout tu vois qu’on associe « amoureux » avec des violences /le meurtre sur les femmes. VRILLE, le gosse.
      c’est quand même super. on vit dans un monde qui répète partout depuis les faits divers à la culture que l’amour rend FOU VIOLENT.
      et après tu lis des fois des féministes (!) toutes fières de brailler MAIS HEY LES MECS VIOLENTS QUE VOUS ONT APPRIS VOS MERES ??
      vraisemblablement une mère ne pèse pas super lourd face à un ensemble culturello-médiatique, JDCJDR.
      (et je ne reparlerai même pas des exemples de relations « amoureuses » des histoires qu’on vend comme « belles » de type 50shades, hein)
      franchement va falloir finir par élever les garçons dans un caisson d’isolation sensorielle pour que ça devienne pas des connards.

      https://twitter.com/feeskellepeut/status/636829828575068160

      (imagine la mère du mec qu’a fini dans le journal, tueur de femme. mh ? tu crois qu’elle se demande pas ce qu’elle a pu merder ?)
      (alors mersea infiniment à toi qui te dit féministe et qui appuie encore sur ce couteau culpabilisant planté dans le coeur d’autres femmes)
      (jte garantis que c’est la première chose qu’on se demande quand un de nos ptits mâles fait dla merde. c’est bien ancré, la faute aux mères)

    • https://twitter.com/feeskellepeut/status/636832835756814336

      belle relation abusive et violente et ils parlent de « couple fusionnel »
      http://www.midilibre.fr/2015/08/26/une-marche-pour-erika-a-perpignan-elle-ne-meritait-pas-cela,1206023.php
      et anéfé c’est des mioches et anéfé ils ont intégré complètement le truc admire.
      « parfois, Kader pouvait avoir des gestes violents. Mais il était très amoureux d’elle » leurs potes, 16 ou 17 ans aussi. CQFD
      comment veux tu. entends, regarde, ça pète à la gueule, merde ! comment veux tu. c’est un travail de titan de contrer ça.
      et tu voudrais que la mère, toute seule, avec ses ptits bras, y arrive à coup sûr ? tu fous la pression, féminisme.
      c’est quand même gratiné comme cas de violence ’conjugale’. on parle d’un quasi mioche, un ado. c’est parlant je trouve.
      mais du coup on a tout le spectre. les copains qui parlent, les familles...et tous parlent d’amour dans cette histoire de...meurtre.
      et tous parlent d’amour dans l’histoire de la relation qui n’est qu’une longue série d’abus et de violences, aussi. gra-ti-né, le cas.
      ils sont dedans tous adultes enfants journaleux (j’ose espérer pas les flics au moins), à fond : violence non, HISTOIRE D AMOUR oui.
      « elle portait plainte pour violences on portait plainte parce qu’elle avait vendu son scooter » ô la belle histoire de luv
      jvois juste du conflit direct ou financier mais jdois avoir un problème de vue je suppose, puisque tout lmonde s’accorde à appeler ça aimer.
      et ô surprise ça finit en meurtre. oui. étonnant. alors vraiment étonnant. houla. je suis étonnée. (autoconviction en cours)
      c’est aussi étonnant que si tu me récitais l’histoire d’une guerre, tsé. ha bon ya eu des morts à la fin jcomprends pas ils s’aimaient.
      écoute au moins maintenant c’est établi on a un 1er cas visible : les gamins sont vrillés dès 15 piges et prennent la violence pour du luv.
      accuse leurs mères stu veux m’enfin amha tu tapes à côté de la cible, tu tapes même la victime. Bisettes.
      (jvoulais voir si on avait matière sur ce cas, bah j’ai été servie la vache)
      (dans les cas adultes tu n’auras jamais les témoignages des « amis » du couple. ou ils se policeront ils diront qu’yavait rien eu avant)
      (pour pas avoir l’air de coupables par procuration qui savaient et n’ont pas bougé, tsé) (c’est raisonnable un adulte. Hinhin)
      (et dans les cas adultes tu n’auras jamais tout cet entourage informé des coups, engueulades, plaintes, vols, abus...bah non. à 15 ans tu racontes à tes copains et même tu t’engueules devant eux, pas de souci, à 30 non)
      (bref jpensais bien que ce serait un cas intéressant et qu’on pourrait démontrer easy que même quand ils savent les gens appellent ça amour)
      (ça n’a pas loupé. et c’est que le début après va y avoir encore beaucoup de matière au procès. bien entendu ne vous y intéressez pas)
      (ce cas est tellement parlant tellement un flag social que je mets mes 10 euros que pas une féministe ne va aller y mettre les mains)
      toutes ces convictions acquises à grands renforts de branlette intellectuelle qui se cassent la gueule tavu.
      1 cas un seul et pan t’as tout qui te pète à la gueule, l’influence du social, l’inertie de l’entourage même informé, les merdes matérielles qui ont conditionné la relation « elle était en foyer il l’a beaucoup aidée »...la totale. bonne chance pour psychiatriser cette fois.
      (je vais maintenant admirer avec quelle application tout le monde va faire un pas de côté de l’affaire perpignan pour surtout ne pas voir)
      (et rire très fort quand je lirai que ce n’est pas signifiant car ce sont des mineurs donc...ou argumentaire raciste qui se dira culturel... ou argumentaire mépris de classe qui nous expliquera que c’est des pauvres c’est comme ça les pauvres c’est des sauvages...)
      (je crois d’ailleurs que cette dernière non-explication gagnera la partie, c’est bien trop pratique)

      #psychiatrisation

  • Il voulait célébrer les femmes, il crée finalement un musée sur Jack l’Éventreur (de femmes)
    http://www.terrafemina.com/article/il-voulait-celebrer-les-femmes-il-cree-finalement-un-musee-sur-jack-l-eventeur-de-femmes_a281377/1

    Lorsque les habitants du quartier de l’East End à Londres ont appris qu’un musée sur le thème des femmes de l’est londonien et des suffragettes allait ouvrir dans Cable Street, ils ont évidemment salué l’initiative. Mais quand la devanture a été révélée, ils ont tous été choqués de constater que le projet avait complètement changé, puisque c’est un musée consacré à Jack L’Éventreur qui a ouvert à la place.

    Outre le fait que l’idée du musée consacré à l’histoires des femmes ait été mise de côté, c’est surtout le fait qu’il ait été remplacé par un lieu consacré au plus célèbre tueur de femmes de l’histoire de Londres qui rend les habitants furieux. Si le tueur en série le plus célèbre de l’histoire est devenu un mythe, ses victimes, elles, ne sont vues que comme telles et l’on oublie souvent de prendre leurs histoires en considération, autrement que pour se régaler des photos de leurs cadavres pour s’offrir quelques frissons. Ces femmes étaient toutes des travailleuses du sexe qui ont été sauvagement assassinées par un serial killer qui n’a jamais été appréhendé.

    De plus, comme le fait remarquer Jemima Broadbridge, une militante de l’est londonien, Cable Street n’a rien à voir avec Jack L’Éventreur :

    « La rue est connue pour Charles Dickens et Oscar Wilde, pas Jack L’Éventreur. »

    C’est sûr que mettre en avant des femmes victimes c’est plus conforme aux stéréotypes

    Mark Palmer-Edgecumbe explique ce changement assez simplement : il avait effectivement prévu d’ouvrir un musée sur l’histoire sociale des femmes mais lorsque le projet s’est développé, il s’est dit qu’il serait plus intéressant d’aborder le sujet via le point de vue des victimes de Jack L’Éventreur.

    #il #sexisme #féminicide

  • Théorie et enquête. Entretien avec Asad Haider et Salar Mohandesi sur la revue Viewpoint
    http://revueperiode.net/theorie-et-enquete-entretien-avec-asad-haider-et-salar-mohandesi-sur-l

    Viewpoint Magazine est une revue de théorie marxiste en ligne basée aux États-Unis, initiée dans le cadre des débats autour des mouvements Occupy. Il s’agit d’une publication ouverte sur les nouvelles formes de radicalités et portée théoriquement sur les traditions révolutionnaires extraparlementaires, ultra-gauche et opéraïstes. Viewpoint Mag propose régulièrement des livraisons thématiques, sollicitant des contributeurs contemporains mais aussi traduisant ou republiant des analyses plus anciennes du mouvement révolutionnaire – en particulier la séquence rouge des années 1960 et 1970 en Italie, France et Allemagne. Dans cet entretien, les deux initiateurs de la revue nous expliquent leur projet théorique et politique et les défis de la pensée marxiste aux États-Unis. Ils nous mettent en garde contre (...)

    #Uncategorized #Althusser #enquête_ouvrière #opéraïsme

  • L’État islamique décapite deux femmes accusées de sorcellerie : Islamic State beheads female civilians in Syria
    http://nation.com.pk/international/30-Jun-2015/islamic-state-beheads-female-civilians-in-syria

    The hardline Islamic State group has beheaded two women in Syria, the first time it has decapitated female civilians, the founder of a group monitoring the war said today.

    The beheadings took place in the eastern Deir al-Zor province this week said Rami Abdulrahman, head of the Syrian Observatory for Human Rights, which tracks the conflict using sources on the ground.

    One of the women was beheaded along with her husband in Deir al-Zor city. In al-Mayadeen city to the south east, the group beheaded another woman and her husband. All of them were accused of sorcery, the monitor said.

    (La sorcellerie est également passible de la peine de mort en Arabie séoudite.)

  • Female deaths in Honduras a ’violent epidemic’ | News24
    http://m.news24.com/news24/World/News/Female-deaths-in-Honduras-a-violent-epidemic-20150625

    The number of women killed in violent incidents has surged in Honduras, already the world’s deadliest country, and has hit epidemic levels, a rights group said on Wednesday.

    Incidents of violent female deaths skyrocketed 263% between 2005 and 2013 in the South American nation, a study from the Women’s Rights Centre showed.

    Twelve women out of every 100 000 inhabitants die in violent episodes, according to the report.

    “Epidemic” levels are defined as at least 8.8 deaths per 100 000 residents, according to the World Health Organisation.

    “So these crimes have become an epidemic,” Claudia Herrmannsdorfer, spokesperson for the organisation, told AFP.

  • « Pas une de moins » : #mobilisation en #Argentine contre les crimes machistes - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/06/03/pas-une-de-moins-mobilisation-en-argentine-contre-les-crimes-machistes_13

    « Pas une de moins » : depuis quelques semaines, ce slogan est devenu viral en Argentine, tagué dans les rues, partagé sur les réseaux sociaux. « Ni una menos » est un cri de protestation contre le #féminicide, le meurtre d’une femme en raison de son sexe, par un homme se sentant doté sur elle du pouvoir de vie et de mort.

    #NiUnaMenos

  • Des assassinats de #Ciudad_Juárez au phénomène des #féminicides : de nouvelles formes de #violences contre les #femmes ? _ Contretemps
    http://www.contretemps.eu/interventions/assassinats-ciudad-ju%C3%A1rez-ph%C3%A9nom%C3%A8ne-f%C3%A9minicides-nouv

    Le texte que Jules Falquet nous propose ici est issu d’un travail sur les recompositions de la violence, et sur la centralité des violences masculines contre les femmes, dans le développement contemporain du mode de production néolibéral

    Le choix de revenir sur les assassinats, assortis de viols et de tortures, de centaines de femmes à Ciudad Juárez depuis les années 1990, n’a rien à voir avec une quelconque volonté de victimisation de « pauvres » femmes ou de diabolisation d’hommes particulièrement « machistes » d’un « lointain » pays du sud. Au contraire, la nécessité d’analyser la situation du #Mexique s’explique par l’importance de ce pays pour l’avancée du #néolibéralisme à l’échelle planétaire, du fait de son rôle-clé dans la construction de l’hégémonie des Etats-Unis —dont il constitue historiquement un réservoir de main-d’œuvre, de matières premières et d’énergie déterminant, à plus forte raison depuis l’entrée en vigueur en 1994 du Traité de libre commerce Etats-Unis-Canada-Mexique[2].

    Cette analyse de la violence meurtrière exercée par un ensemble « d’hommes en armes » contre un ensemble de « femmes de service » prolonge également mes travaux précédents[3], en les ancrant dans un contexte historique, géographique et politique spécifique —le Mexique comme « bon élève » du néolibéralisme. On verra que cette violence va bien au-delà de la profonde misogynie que nous connaissons depuis longtemps sous diverses latitudes pour s’inscrire dans des logiques de guerre particulièrement complexes et relativement nouvelles. En effet, elle nous permettra de mettre en évidence une véritable « guerre de basse intensité contre les femmes[4] », qui constituerait la nouveauté de la vieille guerre capitaliste, celle qu’évoquait Rosa Luxembourg (1915), dès la première vague de la mondialisation quand elle soulignait l’alternative à laquelle l’humanité faisait alors face : le socialisme ou la barbarie. Comprendre les logiques de l’actuelle barbarie néolibérale, cent ans plus tard, constitue le début d’un cheminement vers d’autres possibles.

    De quoi parle-t-on quand on parle de féminicide ? Il s’agit en réalité d’un ensemble de violences masculines meurtrières contre les femmes, de diverse nature : je rappellerai donc d’abord un certain nombre d’éléments de contexte et de définition, en me centrant sur la ville de Ciudad Juárez et les travaux de différentes activistes et chercheuses féministes. On verra ensuite que le(s) féminicide(s)[5] constituent à la fois une « nouvelle » forme de violence spécifique au néolibéralisme tel qu’il se développe actuellement au Mexique et qui lui est fort utile, et qu’il(s) trouve(nt) leur origine dans l’histoire longue de contrôle politico-militaire particulière à ce pays. Dans un troisième et dernier temps, après avoir souligné certaines ressemblances avec d’autres cas de dictature et d’après-guerre dans le reste du continent, je proposerai plusieurs pistes pour approfondir la réflexion.

  • The ’invisible’ victims of Edomex, Mexico’s most dangerous place to be female
    http://www.theguardian.com/world/2015/apr/15/mexico-missing-girls-canal

    A staggering 1,258 girls and women were reported disappeared in Edomex in 2011 and 2012 – of whom 53% were aged between 10 and 17, according to figures obtained by the National Citizens Observatory on Femicides. Over the same period, 448 women were murdered in the state. Many of their mutilated bodies were left displayed in public places like roads, parks and shopping centres – an act which criminologists and feminist scholars say is associated with gender hate crimes.

    #féminicide #mexique

  • Près de 2.500 personnes défilent en hommage au travailleur social assassiné à Nantes - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2015/04/02/pres-de-2500-personnes-defilent-en-hommage-au-travailleur-social-assassin
    http://md1.libe.com/photo/725639-des-travailleurs-sociaux-de-loire-atlantique-sont-venus-rendre-homm

    Une petite pancarte au milieu du cortège proclamait « Nous sommes Jacques », l’éducateur spécialisé du service social de protection de l’enfance, tué d’un coup de couteau par un père de famille en tentant de l’empêcher d’agresser son ex-compagne, lors d’un droit de visite médiatisé (encadré par un professionnel) avec leur fillette de quatre ans.

    #féminicide

    • #violence_sociale #violence_banale
      Arriver à penser ça « socialement » au-delà de la terrible violence des faits, je trouve ça « magnifique ». Merci Irène et les autres (voir la vidéo). Comment ne pas comprendre aussi le « on pense que ça pourrait nous arriver aussi » :-/
      Que le ciel sociétal est sombre dans les institutions, la justice.... C’est quand qu’on reprend les politiques constructives et émancipatrices ? Les dispositifs correcteurs finissent toujours par paraitre ce qu’ils sont : des emplâtres. Et celles-ci finissent par être la cible de certains exclus. Marre.

  • Plutôt sorcières que corps-usine
    http://francoisestereo.com/plutot-sorcieres-que-corps-usine

    La chasse aux sorcières visait moins à punir quelques écarts isolés à la norme qu’à éradiquer des comportements largement répandus parmi les femmes : « Ce n’était pas la femme déviante, mais la femme en tant que telle, particulièrement la femme des classes inférieures, qui était jugée. » Il s’agissait d’une véritable inquisition qui illustrait la capacité de l’État à générer la peur, alimenter les suspicions et transformer les dénonciations en preuves. On rendait les femmes responsables des mortalités inexplicables des nouveau-nés et de la destruction des récoltes ou du bétail. Elles étaient accusées de pactiser avec le diable, de tuer des enfants pour les manger ou de répandre de mauvais sorts. Leur don de guérisseuses et tous les savoirs ancestraux dont elles étaient dépositaires les rendaient suspectes. Plus largement, toute insubordination, capacité d’initiative, ou démonstration d’indépendance pouvaient les condamner. Le grand nombre de sages-femmes parmi les accusées montre que la contraception, l’avortement et l’ensemble des pratiques et des savoirs des femmes à propos de la procréation devaient être sinon détruits, du moins arrachés au contrôle des femmes. La chasse aux sorcières fut ainsi une étape cruciale dans la création d’un nouveau modèle féminin. Elle a contribué à assigner les femmes à la maternité forcée et à s’approprier leur travail gratuit comme reproductrices de la force de travail.

    #histoire #féminisme

  • Althusser et la politique (2)
    Idéologie et sujet
    http://grm.hypotheses.org/1438

    Interventions :

    Eva Mancuso, Les appareils idéologiques du Prince. Une lecture de “Machiavel et nous” (Althusser)

    Jessica Borotto, Subjectivation et assujettissement : Butler lectrice d’Althusser

    Marco Rampazzo Bazzan, La normativité du droit au prisme de l’idéologie althusserienne.

    Fabio Bruschi, Le Parti et l’Église chez Althusser : une idée du communisme

    Hervé Oulchen, L’idéologie dans le structuralisme de la pratique. Réflexions à partir d’Althusser

    #philosophie

  • Brésil : Le féminicide reconnu dans son code pénal
    Le Parlement brésilien a approuvé mardi un projet de loi aggravant les peines de ceux qui tuent une femme parce qu’elle est une femme.
    http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Le-feminicide-reconnu-dans-son-code-penal-30174412

    « Le féminicide distingue le crime violent contre les femmes des crimes en général. C’est un projet pour le bien du Brésil parce qu’il est favorable aux femmes et contre la violence qui touche n’importe quelle femme, nous leur donnons un instrument de protection et de garantie », a déclaré la ministre chargée des droits des femmes, Eleonora Menicucci, au cours de la séance parlementaire, mardi soir.

    La nouvelle loi considère qu’une femme est tuée en raison de son sexe quand le crime implique des violences domestiques et familiales, le mépris ou la discrimination contre sa condition de femme. Elle stipule aussi que le féminicide est une condition aggravante au crime d’homicide. La peine peut varier de 12 à 30 ans de prison.

    50’000 victimes en dix ans

    De plus, si une femme est tuée lorsqu’elle est enceinte, devant ses enfants ou autres proches, la peine augmente d’un tiers. De même que si la victime a moins de 14 ans ou plus de 60 ans ou est handicapée. Quelque 50’000 femmes sont mortes, victimes de féminicide au Brésil de 2001 à 2011, selon les derniers chiffres de l’Institut de recherche économique du gouvernement.

    #feminicide #feminisme #femme #femmes #historiciastion

  • Philosophie et révolution. Althusser sans le théoricisme : entretien avec G. M. Goshgarian
    http://revueperiode.net/philosophie-et-revolution-althusser-sans-le-theoricisme-entretien-avec

    Beaucoup n’ont retenu d’Althusser que deux images d’Épinal : celle d’un penseur abstrait attaché à une « Science » détachée des luttes de classes ou celle du « dernier Althusser » postmoderne voire mysticiste. Ce sont là des lecteurs pressés, comme nous le montre ici G. M. Goshgarian, spécialiste international de l’œuvre d’Althusser. Pour Goshgarian, les textes et leur chronologie y révèlent une constante : la centralité de la dictature du prolétariat. Ainsi, il faut relire tout ce corpus à l’aune des anni mirabiles de 1976-1978, celles où Althusser donne cohérence à une « nouvelle pratique de la philosophie » qui démasque les philosophies traditionnelles – philosophies d’État – et repense le marxisme comme « science de cette rencontre toujours aléatoire qu’est la lutte des classes ». Véritable tour d’horizon de la production althussérienne, cet entretien invite en outre à lire Être marxiste en philosophie, ouvrage inédit et majeur à paraître le 18 mars 2015.

    #philosophie #histoire

  • Ukrainian Brides May Solve China’s Gender Gap, Chinese Media Claims | Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2015/01/28/ukrainian-brides-may-solve-chinas-gender-gap-chinese-media-claims

    Their economy is depressed but beautiful women are running rampant,” the state-run Beijing News reported Jan. 22 in a story suggesting that Ukrainian women could be the solution to China’s woman shortage. The piece, illustrated with charts, bubbles, and cartoon illustrations of lonely Chinese men, was a breezy attempt to make light of China’s missing women and the severe gender imbalance caused by couples aborting female fetuses in favor of boys. So widespread is the practice that it has badly skewed the country’s sex ratio: The global average is around 105 boys born for every 100 girls; but in China last year, just over 115 boys were born for every 100 girls.

    Une solution « humoristique » au #féminicide en action en Chine : un rapport de masculinité de 115 garçons pour 100 filles.

  • « Pas sous le radar » | #SoeursVolées d’Emmanuelle Walter | Métro
    http://journalmetro.com/opinions/prochaine-station/692719/pas-sous-le-radar

    Il y a quelque chose de très gênant à se faire enfoncer le nez bien solidement dans notre caca par une journaliste d’origine française. Mais Emmanuelle Walter, arrivée au Québec il y a environ quatre ans, réussit à ne pas tomber dans le colonialisme à son tour en constatant l’apathie médiatique à l’égard des communautés autochtones. Surtout, il y a quelque chose de tellement nécessaire et légitime à ce qu’un regard neuf soit posé sur une question aussi grave, qui suscite trop souvent chez nous la lassitude, quand ce n’est pas l’exaspération. Pourtant, il s’agit de vies humaines qui sont fauchées. L’équivalent de 55 000 Françaises ou de 7000 Québécoises, depuis les années 80, illustre la journaliste, admettant la nécessité de rapprocher ces femmes anonymes de notre réalité pour nous rappeler qu’il s’agit de personnes. Elle parvient à humaniser ce féminicide en retraçant l’histoire de Shannon Alexander et de Maisy Odjick, deux adolescentes disparues près de Maniwaki et de Kitigan Zibi en septembre 2008.

    #féminicide #autochtones_disparues #Idlenomore #mmiw #polcan

  • Ces assassinats massifs de femmes amérindiennes que le Canada refuse de voir - Basta !
    http://www.bastamag.net/Au-Canada-la-misere-des

    C’est un drame quasi ignoré, un angle-mort de la société canadienne. Celui des femmes autochtones, qui meurent ou disparaissent, victimes de la vulnérabilité sociale de leur communauté, de la frustration des hommes et de l’héritage colonial. En 30 ans, elles sont 1181 à avoir disparu. Cette histoire, Emmanuelle Walter, une journaliste française installée au Québec, a décidé de la raconter en retraçant le parcours de deux adolescentes disparues en 2008. Dans son livre Sœurs volées, elle décrit la souffrance, la misère et la vulnérabilité des Amérindiennes, et pointe du doigt les tentatives de « destruction » de la communauté autochtone menées pendant plus de 150 ans.

    #SoeursVolées #féminicide #autochtones #Idlenomore #mmiw #polcan

  • Le Canada rend hommage aux victimes du massacre antiféministe de Polytechnique - Libération
    http://next.liberation.fr/sexe/2014/12/05/le-canada-rend-hommage-aux-victimes-du-massacre-antifeministe-de-pol

    L’anniversaire de la tuerie est aussi devenu l’occasion d’évoquer, de manière plus générale, les violences faites aux femmes. Plusieurs députées canadiennes ont ainsi rappelé que depuis plus de trente ans, de nombreuses Amérindiennes canadiennes ont été enlevées ou assassinées, et ce dans l’indifférence quasi-générale. Dans son livre Sœurs volées, publié en France cet automne, la journaliste française Emmanuelle Walter, qui a enquêté sur le sujet, les dénombre à 1200.

    #SoeursVolées #féminicide #autochtones #Idlenomore #mmiw #polcan

  • Sisyphe - Polytechnique 25 ans - Une constante : déni et antiféminisme
    http://sisyphe.org/spip.php?article5027

    À chaque commémoration de la tuerie, les femmes évaluent ensemble les résultats de la lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence sexistes : viols, violence conjugale, harcèlement sexuel, prostitution et traite, misogynie, antiféminisme, stéréotypes sexuels ? En 2014, où en est l’égalité des droits entre les femmes et les hommes dans la sphère privée, économique, sociale, politique et culturelle ? En dépit de quelques progrès, le constat reste généralement décourageant et la violence envers les femmes ne manifeste relativement aucun recul où que ce soit. Comme chaque année, le collectif masculin contre le sexisme met à jour la liste des femmes et de leurs enfants tuées par des hommes au Québec depuis le 6 décembre 1989. En 2014, leur nombre s’élève à 1040 (2).

    Un fait isolé et des hommes en détresse

    Chaque année, autour du 6 décembre, il y a toujours des voix qui remettent totalement en question la crédibilité des femmes (3). Leur point commun consiste à nier la misogynie du tueur, à rendre les femmes responsables de la violence qu’elles subissent, et à accuser les féministes de vouloir récupérer la tragédie de Polytechnique. Chaque année, on constate que certains chroniqueurs font preuve d’un remarquable souci de continuité en la matière. Comme plusieurs femmes l’ont souligné, si un Blanc rentrait à l’université et ne tuait que des étudiants noirs, on parlerait immédiatement de racisme. Pourquoi est-il si difficile d’admettre que le meurtre de 14 jeunes femmes à Poly est un crime misogyne, savamment planifié et justifié dans la lettre que le tueur a laissée ?

    Le déni continuera lors de la parution les années suivantes de plusieurs enquêtes sur la violence envers les femmes. On les qualifiera vite de biaisées parce que souvent réalisées par des groupes travaillant auprès des femmes depuis de nombreuses années. Avec la publication en 1993 de l’enquête de Statistique Canada, dont la rigueur méthodologique a fait l’unanimité, on aurait cru qu’il serait impossible de nier encore la spécificité de la violence envers les femmes. En effet, la recherche y définit et retient comme actes violents uniquement ceux qui constituent des infractions au Code criminel canadien. Selon ce rapport, une Canadienne sur deux est victime de violence. Une fois encore, des chroniqueur-es crient à l’exagération et s’inquiètent de ce qu’on ne parle pas assez de la détresse des hommes !

    L’enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui vient de paraître (4), estime que, dans l’ensemble du monde, une femme sur trois a subi des violences physiques ou sexuelles infligées par son partenaire et que 7 % des femmes seront victimes d’une agression sexuelle perpétrée par un autre que leur partenaire à un moment donné de leur vie. Entre 100 et 140 millions de filles et de femmes dans le monde ont subi des mutilations sexuelles et rien qu’en Afrique, plus de 3 millions de filles sont exposées à cette pratique chaque année. Quelque 70 millions de filles dans le monde se marient avant l’âge de 18 ans, très souvent contre leur gré.

    #feminicide #culture_du_viol #masculinisme #feminisme #gynocide #deni #antifeminisme

  • Massacre de Polytechnique : 25ème anniversaire ! Communiqué de presse du mercredi 3 décembre 2014 | Osez le féminisme
    http://www.osezlefeminisme.fr/article/massacre-de-polytechnique-25eme-anniversaire-communique-de-presse-du

    Ce crime de masse n’est pas l’œuvre d’un déséquilibré, il ne s’agit pas d’un coup de folie. Marc Lépine avait prémédité son acte masculiniste, et laissé une lettre-testament contenant le nom de 19 femmes féministes, que Lépine dit ne pas avoir eu le temps de tuer. Le massacre de Polytechnique est un féminicide, c’est-à-dire un assassinat commis par homme ciblant des femmes, parce qu’elles sont femmes, parce qu’elles avaient prétendu à des études prestigieuses et scientifiques.

    Les féminicides ne sont pas des actes isolés : l’ONU parle de 200 millions de femmes « manquantes » à l’échelle planétaire. 200 millions de femmes tuées par des hommes en raison de leur sexe. Les féminicides recouvrent plusieurs réalités : violences machistes conjugales, intra-familiales, viols et assassinats de femmes, néonaticides de petites filles, etc.

    #féminicide

    • Ce traumatisme a été déterminant pour la société québécoise qui a pris conscience de l’urgence de contrer le #sexisme en actes et dont la politique a évolué en se positionnant clairement du côté des féministes. Un exemple simple, l’alerte donnée pour une femme qui subit des violences fait qu’elle est rapidement protégée et prise en charge tandis que son agresseur est éloigné par une deuxième équipe.

    • http://gutsmagazine.ca/issue-one/the-politics-of-memory-feminist-strategies-of-commemoration-in-canada

      #victimes_du_patriarcat #mémorial_féministe
      et comment sont minimisées les autres victimes du patriarcat que sont les femmes indigènes.

      Feminist memorial-builders and scholars of memory have identified the “risks of symbolically conflating ‘woman’ with ‘victim’” in discussions about commemoration. Inscriptions on memorials have been painstakingly debated to avoid such re-victimization of femininity; meanwhile, the public has often reacted negatively to identifying male murderers as men. In the case of Vancouver’s ‘Marker of Change’, a monument to the École Polytechnique tragedy of December 6th, 1989, the proposed inscription included the phrase “in memory and in grief for all women murdered by men,” which prompted irate public outcry, accusations of misandry, and even bomb threats. The question of how to refer to the 1989 murders of fourteen women in Montreal is also fraught. Frequently referred to as the ‘Montreal Massacre,’ some critics have condemned the use of the term ‘massacre’ as inferring an isolated and insane tragedy, devoid of cultural context or systemic underpinnings. The event is also frequently named with reference to the school where it took place, as the École Polytechnique tragedy. While the shooting was certainly both a massacre and a tragedy, the decision to refer to it as the former (thus eschewing neutrality and justly retaining the connotations of criminal murder) or the latter (which bestows a strange passivity upon the events which could be shared with a natural disaster but maintains the sense of grief befitting what was certainly a tragic occurrence) is ultimately one of both political and personal preference. Whether to underscore murderousness or shame: it is a question of whether to speak in the language of anger or that of grief.

      The physical monuments to missing and murdered Indigenous women in Canada receive neither the funding nor the prominence of those dedicated to the fourteen women killed in Montreal. The CRAB park boulder, located a few blocks from the Marker of Change, is inscribed with the words: “The heart has its own memory: In honour of the spirit of the people murdered in the Downtown Eastside. Many were women and many were Native. Aboriginal women. Many of these cases remain unsolved. All my relations.”

  • Lire « Le Capital » après Louis Althusser : la centralité de la forme-valeur
    http://revueperiode.net/lire-le-capital-apres-louis-althusser-la-centralite-de-la-forme-valeur

    Parfois, Le Capital de Marx est envisagé comme un livre d’économie classique. Il n’en est rien. Comme le rappelle John Milios dans ce texte, la rupture de Marx avec Ricardo et Smith est totale et irréversible. Marx déplace les questions posées. Loin de se contenter de présenter le travail comme source de valeur, il interroge la manière dont cette valeur nous apparaît : la monnaie, les prix, ces grandeurs abstraites qui semblent aller de soi. Milios confronte les intuitions des « nouvelles lectures de Marx » allemandes aux propositions d’Althusser et des auteurs de Lire le Capital. Il renoue en cela le fil d’un marxisme critique, résolument opposé à toute lecture économiste de Marx.

    #valeur