Procès « de Mazan » : que pouvons-nous en faire ? (+ autre texte)
D’une Gisèle à l’autre, ce que « l’affaire de Mazan » et sa médiatisation nous invitent à penser, ce que nous pouvons et devons en faire, nous féministes, nous professionnel·les confronté·es chaque jour aux affaires de violences sexuelles, dans le respect des victimes.
C’est toujours extrêmement délicat de s’exprimer sur un procès de viol en cours.
Je ne l’ignore pas.
Le procès est la chose des parties, c’est (aussi) une histoire individuelle, une histoire souvent très douloureuse, de celles qui atomisent les parties et leurs familles, leur environnement, de celles dont peu de victimes se rétablissent un jour complètement. A l’évidence, on ne peut pas déposséder une femme, une victime, de sa parole ni de la volonté de ce qu’elle souhaite faire (ou pas) de « son » procès (ou de l’agression qu’elle a subie). Par ailleurs, la police de l’audience est essentielle pour la sérénité des débats, cette sérénité si importante dans un procès complexe, long et peu habituel, et elle appartient au président ou à la présidente de la cour, qui dans ce type d’affaires la « co-partage » implicitement avec le ministère public.
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