• Les débuts poussifs du ticket restaurant dématérialisé
    http://www.lenouveleconomiste.fr/les-debuts-poussifs-du-ticket-restaurant-dematerialise-26598


    Article toujours aussi orienté et peu inspiré, avec cette difficulté immense à comprendre la différence entre les usages, les pratiques et la rationalité économique totalement hors sol.
    En fait, les utilisateurs des TR les avaient hackés, pour en avoir un usage plus large, plus libre et plus partageur, aussi. J’ai un ami qui mangeait dans une gamelle au bureau afin de refiler tous ses tickets à sa femme qui pouvait ainsi payer le boucher chaque mois pour la consommation familiale ; chez nous, pendant les 2 ans où on les a eu, c’était pour nous permettre des sorties en famille d’une journée, ailleurs, de temps en temps ; des potes préféraient filer des TR aux clodos pour qu’ils bénéficient d’un repas chaud.

    Là, t’es contraint à aller bouffer des trucs pas très géniaux tout seul tous les midis de boulot, tu ne peux plus en faire autre chose.
    Aucun intérêt.

    Cette rupture en forme d’opportunité pour les nouveaux venus contrarie toutefois des habitudes et usages appréciés. Les DRH ne sont pas toujours désireux de refuser à leurs salariés la possibilité d’inviter le dimanche leur petite amie au restaurant. Ou d’inviter plusieurs collègues en payant avec plus de deux titres repas. Ce qui est interdit, mais… Or la version digitale verrouille ce type de transgression.

    #dématérialisation #contrôle #société

    • Absolument d’accord.
      Hors ce sujet, j’insisterais sur la phrase que tu cites et qui tue « à leurs salariés la possibilité d’inviter le dimanche leur petite amie au restaurant. »
      Parce qu’ils n’imaginent ni que le salarié va inviter sa légitime, ni que UNE salariée puisse inviter son mec (légitime ou pas) au restaurant. A la rigueur sa copine... peut-être.
      Ça va se loger partout :)
      #feminismepaspresdetreobsolete