Ben quoi ? pour #poutzer, faut bien une putzfrau…
… et plus, si affinités,…
Tu as aussi, la version Mignons
Ce sont 2 des 3 images qui défilent dans le bandeau du site dont tu as photographié les affiches de pub (avec en effet, un code couleur assez net…)
Entre 2 rêves est un documentaire sur l’immigration portugaise en France.
La France, terre d’espoir et de liberté : un rêve pour ces hommes et femmes qui ont fui la misère, les guerres coloniales et la répression Salazariste.
Le Portugal, pays lointain chargé d’imaginaire : un rêve pour les enfants d’immigrés qui sont nés en France et qui ont grandi tiraillés entre deux cultures.
Au fil d’entretiens d’une grande émotion, nous suivons le réalisateur dans son voyage physique et initiatique entre ces deux pays
Un voyage qui l’amène à découvrir la culture et l’histoire de ses parents.
Entre 2 rêves n’est pas seulement un retour sur l’histoire de la communauté portugaise en France mais aussi un pont pour tous les fils et filles d’immigrés avec leur pays d’exil. Une invitation à une réconciliation de leurs deux rêves.
Site du film :
▻http://entredeuxreves.com
Fatima vit seule avec ses deux filles : Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont sa fierté, son moteur, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme #femme_de_ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu’il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.
▻http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227827.html
#femmes #cinéma #migrations #langue
►http://www.desordre.net/blog/?debut=2015-10-25#3123
Chouette petit film pour les abonnés de Télérama, un film de droite en fait.
Françoise, femme de ménage, chargée de l’entretien des #toilettes
Françoise, 45 ans, est « #dame-pipi ». Pendant seize ans, elle a travaillé pour différentes sociétés sous-traitantes de la Ville de #Paris. Aujourd’hui, la société néerlandaise #2theloo, qui a remporté l’appel d’offre de la Mairie de Paris refuse de réembaucher les salariés des sous-traitants.
Un reportage qui m’a beaucoup touchée...
Au Liban, les bonnes se rebellent
▻http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/02/17/au-liban-les-bonnes-se-rebellent_4574367_4497186.html
Exploitées, sous-payées, parfois violentées, les #employées_de_maison ont créé leur syndicat. Le ministre du travail l’estime non conforme à la loi libanaise.
C’est une première dans le monde arabe : les bonnes à tout faire du #Liban se sont syndiquées. Corvéables à merci pour un #salaire de misère, parfois #battues, voire #violées et poussées au suicide, les employées de maison, d’origine asiatique ou africaine, ont décidé de dire « assez ». Dimanche 25 janvier, dans une salle de mariage de la banlieue de Beyrouth, 200 d’entre elles, issues des communautés sri-lankaise, philippine, bangladeshie ou encore sénégalaise, ont participé au congrès fondateur de leur organisation.
Dans une ambiance fiévreuse, où la fierté de redresser la tête se mêlait à la crainte d’être sanctionnée par les autorités, les toutes petites mains de la société libanaise ont élu leurs représentantes. « Leur principale revendication, c’est d’obtenir une réforme de la loi du travail, dont elles sont scandaleusement exclues, explique Castro Abdallah, secrétaire générale de la Fédération nationale des #syndicats des ouvriers et des employés au Liban (Fenasol), qui parraine l’initiative. Leur #travail doit être mieux encadré, avec des horaires et un salaire décents. Nous autres Libanais, aimerions-nous que nos enfants, qui partent souvent travailler à l’étranger, soient traités comme ces femmes ? (...)
La jeune femme trime depuis sept ans au Liban comme #nounou, #femme_de_ménage et #cuisinière à plus que plein temps. Avec un beau sourire las, elle évoque la chambre à peine plus grande qu’un placard dans laquelle elle dort, les caprices de ses #patrons, qui peuvent la réveiller à 3 heures du matin « parce qu’ils découvrent, de retour de soirée, que le chien a uriné sur le tapis du salon », et tous ses dimanches passés à nettoyer la maison de la grand-mère. « Pendant mes trois premières années ici, je n’ai pas eu un seul jour de #congé », soupire Sujana. Le tout pour 135 dollars (119 euros) par mois, quinze de moins que le montant promis à la signature du contrat, à Katmandou.
Les 250 000 domestiques du Liban n’ont pas le droit de changer d’emploi à leur guise. C’est le système de la #kafala (tutelle), en vigueur également dans les monarchies du golfe Arabo-Persique, qui interdit aux immigrés de chercher un meilleur emploi sans l’agrément de leur kafil (tuteur) qui, la plupart du temps, est aussi leur patron. Dans les situations d’abus ou de violence, beaucoup choisissent donc de prendre la fuite et, dans le pire des cas, de mettre fin à leurs jours.
En 2008, l’organisation Human Rights Watch avait comptabilisé un #suicide par semaine, la « technique » la plus fréquente consistant à enjamber le balcon. « Bien sûr, la police n’enquête jamais sérieusement sur ces affaires, souligne Bernadette Daou, de l’ONG Kafa, qui lutte contre les #violences_faites_aux_femmes. Elle se contente de la version des familles qui, la plupart du temps, affirment que leurs employées étaient “dérangées”. Il n’y a jamais eu de condamnation. »
Sans surprise, le ministre du travail, Sejean Azzi, du parti de la droite chrétienne #Kataëb, a rejeté la création du syndicat, contraire selon lui à la loi libanaise. Mais la Fenasol et les associations de défense des #immigrés entendent continuer la bataille. « Nous sommes unies, dit Sujana Rana. Nous ne changerons sûrement pas la loi tout de suite, mais peut-être au moins pourrons-nous changer les mentalités. » Un pari qui, dans son cas, a fonctionné. Depuis qu’elle s’est engagée dans Nari, il y a deux ans, ses patrons ont accepté de lui rendre son dimanche. « Ma madame est fière de moi, dit-elle avec un air espiègle. Elle montre nos brochures à ses amies. Et elle me laisse même partir à des conférences à l’étranger ! »
#travailleuses_migrantes #domestiques #contrôle_de_la_mobilité_sur_le_marché_de_l'emploi
Un papier destiné à flatter la bonne conscience des employeurs et employeuses de domestiques ici, avec happy end : le respect de Madame est possible, etc. , mais pas seulement...
Ancien mais à lire absolument :
Global Woman : Nannies, Maids and Sex Workers in the New Economy
par Barbara Ehrenreich : Granta Books 9781862075887 - Better World Books Ltd
▻http://www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=12480197503&searchurl=tn%3Dglobal+women+nannies+maids+and+
Global Woman: Nannies, Maids and Sex Workers in the New Economy
Barbara Ehrenreich
Edité par Granta Books, 2003
ISBN 10: 1862075883 / ISBN 13: 9781862075887