• Trois syndicalistes CGT hôtellerie jugés pour escroquerie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/hauts-de-seine/trois-syndicalistes-cgt-hotellerie-juges-pour-escroquer

    Le ministère public a requis huit et cinq mois de prison avec sursis mercredi contre deux syndicalistes de la CGT HPE, Hôtels de prestige et économiques, jugés pour escroquerie, devant le tribunal correctionnel de Nanterre. lls sont accusés d’avoir sollicité des dons auprès des salariés qu’ils défendaient.

    À la barre du tribunal de Nanterre mercredi, l’ex-trésorier du syndicat Claude Lévy, son épouse Tiziri K. et un troisième syndicaliste. Les trois prévenus sont accusés d’avoir sollicité des #dons auprès des salariés qu’ils défendaient devant les #prud'hommes. Ils sont soupçonnés de les avoir incités à verser à leur #syndicat 10% des sommes obtenues devant ces juridictions. Au total, 46 personnes se sont constituées parties civiles, ainsi que l’Union départementale CGT Paris et l’Union régionale Île-de-France CGT .

    Claude Levy est bien connu dans le monde de l’#hôtellerie en Ile-de-France. Il s’est notamment engagé en 2013 dans la défense de #femmes_de_chambres qui demandaient à être embauchées dans un palace parisien, le #Park_Hyatt Paris-Vendôme ou plus récemment il y a deux ans, au côté d’autres femmes de chambres de l’hôtel #IBIS_Batignoles. Elles exigeaient une amélioration de leurs #salaires.

    10 % de dons

    Mercredi au tribunal, les trois #syndicalistes ont rejeté en bloc assurant ces 10% des sommes versés par des salariés constituent des "dons juridiques" librement consentis dont le principe a été voté à l’unanimité lors de plusieurs congrès tenus par la CGT.

    En juin 2021, a rappelé la présidente, ces transferts représentaient plus de la moitié du capital de la CGT-HPE qui s’élevait à cette date à « un peu plus de 800.000 euros ». Les recherches conduites par les enquêteurs pour évaluer votre rythme de travail devant les instances prud’homales pourraient éventuellement justifier de ce montant", pointe la présidente qui décompte "600 procédures" qui seraient allées jusqu’au jugement.

    Une ambiance tendue

    Lors d’une audience de plus de dix heures, ponctuée par de nombreux rappels de la présidente dans une ambiance tendue, les prévenus se sont défendus de manière véhémente. "Ce #procès, c’est le procès d’un vilain syndicaliste qui s’est impliqué pendant plus de 70 heures (par semaine, nldr ) pour aider les plus démunis. Qu’on me traite d’exploiteur des opprimés, il y a de quoi péter un plomb !", s’est exclamé M. Lévy. La prévenue Tiziri K. a déclaré être victime d’un "règlement de compte" et n’avoir "contraint personne" à verser une partie des indemnités perçues.

    Ils ont mentionné plusieurs attestations versées au dossier, produites par des salariés expliquant avoir versé librement ces sommes à la #CGT-HPE.

    Huit mois de #prison_avec_sursis assortis d’une amende de 8.000 euros ont été requis contre l’ex-trésorier du syndicat Claude Lévy. Son épouse Tiziri K. a été visée par des réquisitions de cinq mois d’emprisonnement avec sursis et une #amende de 5.000 euros. Concernant une troisième syndicaliste également mise en cause, soupçonnée de complicité d’#escroquerie, le parquet a déclaré qu’il s’en remettait à la décision de la cour, qui sera rendue le 28 novembre.

    Le parquet a également demandé la #privation_de_droits_d'éligibilité pendant cinq ans pour les deux prévenus et de manière non obligatoire, l’interdiction d’exercer toute fonction dans le domaine social pendant cinq ans.

    des structures de cette même #CGT qui, dans de nombreux cas, ne donne des infos aux salariés, chômeurs et précaires qui en demandent qu’à la condition qu’ils adhérent juge utile de se porter partie contre des militants syndicaux qui animent des grèves

    #bureaucratie_syndicale #justice #luttes_sociales #luttes_syndicales #grève #caisse_de_grève

    • Ce qui en jeu ici c’est aussi une lutte de tendance au sein de la CGT où l’accusé (et condamné) est clairement identifié comme un opposant à la ligne confédérale, plus combatif que cette dernière et, surtout, contre les pratiques de la fédération, cette dernière, étant de mon point de vue, clairement identifiée comme vendue au patronat.

      À titre d’exemple, cet article de PLI d’août 2022 :

      [Radio] Retour sur l’action de la CGT-HPE - Paris-luttes.info
      https://paris-luttes.info/radio-retour-sur-l-action-de-la-16024

      Retour sur l’action de la CGT-HPE
      Publié le 6 août 2022

      Dans cette émission de Vive la sociale - FPP 106.3 FM - nous aurons un long échange avec Claude Levi, animateur syndical des luttes dans le secteur de la propreté et notamment dans l’hôtellerie. Bonne écoute !
      Retour sur l’action de la CGT-HPE

      Dans cet entretien, Claude Lévy, longtemps cheville ouvrière de la CGT-HPE, dresse un tableau de la situation de la sous-traitance dans l’hôtellerie et des activités de son syndicat. Sont également abordés ses démêlés avec l’union syndicale CGT du commerce parisienne et les brimades qu’il a dû subir, ainsi que Tiziri Kandi, ces dernières années. L’entretien se termine sur un tour d’horizon des perspectives du syndicat CGT-HPE et des projets de Claude et Tiziri.

  • Les grévistes de l’IBIS Batignolles lancent leur clip musical ! (par mel)

    https://www.youtube.com/watch?v=okqQnJvTbgE&feature=youtu.be

    Les femmes de chambre de l’IBIS Batignolles sont en lutte depuis plus de 15 mois pour exiger l’embauche directe par l’établissement où elles travaillent, la baisse de leurs cadences et l’augmentation de leurs salaires. Leur lutte est devenue en quelques mois, un symbole de résistance pour des milliers de femmes et d’hommes qui font le ménage en France. 19 femmes de chambres et un équipier font face au géant hôtelier, le multimilliardaire groupe #ACCOR.

    Dans le secteur du nettoyage, les salarié-e-s sont soumis à des conditions de travail extrêmement difficiles, des harcèlements, voire même des agressions par les directions voyous des entreprises de « la propreté ». Des dizaines de milliers de travailleurs et travailleuses souvent étrangers sont réduits au silence. Cette chanson ce veut être un hymne pour celles et ceux qui choisissent de résister, elle reprend le principal slogan de manifestation du personnel de nettoyage dans l’hôtellerie depuis des années : « Frotter, frotter, il faut payer » .

    La chanson et le clip sont interprétés par Bobbyodet, le mari d’une des leadeuses (Rachel Keke) des femmes de chambre de l’hôtel #IBIS Batignolles. Chanteur, chorégraphe, compositeur, Bobbyodet a mis ses talents à contribution pour soutenir sa femme et ses collègues de travail, pour parler de leur quotidien et des difficultés qu’elles traversent. Le clip a été réalisé grâce à un financement collaboratif sur la plateforme Kickstarter et réalisé par « Sébastien » un syndicaliste de la CGT HPE.

    CAISSE DE SOUTIEN À LA LUTTE IBIS BATIGNOLLES
    https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/caisse-de-soutien-a-la-lutte-ibis-batignolles

    #femmes_de_chambre #nettoyage #grève #salaire #conditions_de_travail #travailleurs_étrangers #travailleuses_étrangères #caisse_de_grève

  • La révolution sera féministe

    Une création de Charlotte Bienaimé
    Un podcast à soi Un podcast à soi — Numéro 9

    Femmes en lutte dans l’Histoire, à #Carrefour et sur la #ZAD

    https://www.arteradio.com/son/61660140/la_revolution_sera_feministe_9

    « C’est chaque fois les femmes qui s’excusent, jamais les mecs, ou très peu. Il faut que j’arrête de m’excuser de prendre la parole et me sentir légitime de le faire. »

    Juste nécessaire contrepoint en ce moment :)

    #Féminisme #féminisme_en_lutte #facilitations #lutte #chansons_de_lutte #ni_dieu_ni_mec #radio

  • « Dans la sous-traitance hôtelière, c’est de l’esclavage moderne » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/26/dans-la-sous-traitance-hoteliere-c-est-de-l-esclavage-moderne_1612701

    En charge du nettoyage du Holiday Inn de Clichy-la-Garenne, les salariés de Héméra sont en grève depuis le 19 octobre contre des mutations et les cadences infernales. La direction reste sourde .

    La grève s’éternise. Depuis plus d’un mois, des salariés d’une entreprise sous-traitante, Héméra, qui gère le nettoyage de l’hôtel Holiday Inn de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), ont entamé leur mouvement de protestation. Multipliant les actions pour faire entendre leurs revendications face à une direction impassible. Jeudi soir, onze fantômes ouvrent le cortège dans la nuit. C’est le déguisement qu’ont choisi ces salariés en grève pour attirer l’attention sur leur sort. Une centaine de personnes sont venues à Clichy manifester à leurs côtés. « Ces travailleurs sont des salariés invisibles », lance le responsable du syndicat CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE), Claude Levy.

    Le défilé est parti du Holiday Inn de Clichy et s’est terminé devant la mairie. « Sous-traitance, maltraitance ! » « Frottez, frottez, il faut payer. L’esclavage, c’est fini ! » : voilà quelques-uns des slogans qui ont retenti dans le centre-ville. En soutien au mouvement, des travailleurs, des Clichois et des syndiqués ont protesté contre les méthodes de travail de Héméra. Lancé pour dénoncer la mutation d’une gouvernante, la deuxième en six mois, le mouvement s’est étendu à d’autres revendications. Outre la suppression de la clause de mobilité figurant dans leurs contrats, les grévistes demandent l’arrêt du paiement à la chambre (illégal pour un salarié), le règlement des heures supplémentaires, une prime de 13e mois et, surtout, leur embauche directe par le donneur d’ordre, Holiday Inn.

    « Six jours sur sept »

    L’entreprise de sous-traitance Héméra a décroché le 19 décembre 2016 un contrat d’un an avec l’hôtel de Clichy. Elle a récupéré de fait les 35 salariés du nettoyage, en majorité immigrés, qui travaillaient déjà pour le précédent prestataire - comme le prévoit la convention collective du secteur si ceux-ci ont au moins quatre mois d’ancienneté. Depuis, leurs acquis sociaux seraient « bafoués », dénonce Mirabelle Nsang, 43 ans, gouvernante d’origine camerounaise et représentante de la section syndicale CNT-Solidarité ouvrière à Héméra. Elle s’insurge : « Nos plannings ont changé, on travaille six jours sur sept. Nos deux jours de repos consécutifs ont disparu. Avant, les femmes de chambre devaient nettoyer 17 chambres en sept heures. Avec Héméra, on leur demande de faire 20 à 25 chambres. On finit plus tard et on n’est pas payés. On avait droit à un week-end par mois et certains salariés n’en ont même pas eu. Héméra a tout détruit. » La situation concerne selon elle des femmes de chambre, des gouvernantes, des équipiers et des plongeurs. Mirabelle Nsang dénonce également le « harcèlement » de la cheffe de site : « Elle ne te donne que des chambres à faire après des séjours de longue durée, où elles sont plus sales, pour te faire mal. Elle veut réformer son équipe pour être entourée de gens qui disent oui à tout. »

    Douleurs physiques

    « Nous, les immigrés, on mène ce combat car nous n’avons pas d’autre choix », assure Mirabelle Nsang. Ils espèrent que l’issue sera positive, comme cela a été le cas dans différents dossiers ces dernières années : en 2015 notamment, un mouvement de grève avait contraint le groupe Louvre Hotels à intégrer des femmes de chambre dans cinq de ses établissements.

    A Clichy, au premier jour du mouvement, 33 salariés sur 35 étaient en grève. Leur nombre a ensuite diminué progressivement pour se stabiliser à 11, « le noyau dur », comme l’indique cette mère de famille qui travaille dans l’hôtel depuis onze ans. « Les autres grévistes ont repris le travail après avoir subi des pressions d’autres syndicats », accuse la représentante CNT-SO. Pour Eric, 35 ans, équipier dans l’hôtel depuis dix ans et délégué syndical de FO, « le conflit est légitime. On en avait ras-le-bol de cette situation, c’est un système qui pousse les gens à craquer ». Il n’oublie pas les provocations de la cheffe de site, qui lui répétait : « L’aspirateur est ta copine », ou encore « mon petit-fils de 2 ans passe l’aspirateur mieux que toi ». Ce père de deux enfants raconte avoir été « blessé » par ces « propos désobligeants » et qu’il se rendait sur son lieu de travail la « boule au ventre ». Les mutations de deux salariées de Héméra, qu’il qualifie d’« arbitraires et brutales », ont été l’élément déclencheur de la grève qui a débuté le 19 octobre.

    Contactées par Libération, la société Héméra et la directrice de l’hôtel Holiday Inn de Clichy, dont le comportement est mis en cause par les grévistes, n’ont pas souhaité répondre à nos sollicitations. Le groupe Intercontinental, poids lourd hôtelier à l’échelle mondiale et propriétaire de la marque Holiday Inn, nous a fait parvenir cette unique réponse : « Un petit nombre d’employés travaillant pour un prestataire de services ont choisi de se mettre en grève en raison d’un différend avec leur employeur à propos de leurs salaires et de leurs avantages. L’équipe de direction de ce sous-traitant a immédiatement ouvert le dialogue pour trouver un accord avec les syndicats et faire en sorte que le personnel puisse retourner rapidement au travail, sans que cela n’affecte nos clients ni la qualité de nos services. »

    « Peur de parler »

    Juriste au syndicat CNT-SO, Etienne Deschamps n’a pas le même souvenir des négociations. Au premier jour de la grève, il a rencontré avec d’autres représentants Carlos Goncalvez, le directeur d’exploitation de Héméra : « Nous lui avons dit que si les mutations prévues étaient annulées, les salariés reprendraient le travail immédiatement, avec le paiement de la journée de grève et un calendrier de négociations fixé maintenant pour le reste des revendications. » Une réponse de l’entreprise de nettoyage devait arriver dans l’après-midi. Une délégation, accompagnée du juriste de la CNT-SO, est finalement reçue le 26 octobre, sept jours après, par le PDG de Héméra, Denis Schiavone, en présence de Goncalvez : le refus de revenir sur la clause de mobilité est notifié aux grévistes. Le lendemain, des policiers en verbalisent neuf d’entre eux pour nuisances sonores. 68 euros d’amende chacun. Depuis le début de la grève, déplore Mirabelle Nsang, « la directrice de l’hôtel n’est même pas sortie nous voir pour nous demander ce qui se passe ». Alors qu’elle nous parle, un salarié de l’hôtel sort de l’établissement et bouscule une syndicaliste tandis qu’un autre, dont la journée de travail vient de se terminer, insulte une gréviste.

    Le quotidien des employés de la sous-traitance est rude. De nombreuses femmes seules habitent loin de leur lieu de travail. Illiana Saintulme, 48 ans, mère de quatre enfants, fait les allers-retours depuis Sarcelles (Val-d’Oise). « Je mets une heure trente en transports, avec trois changements, pour venir travailler. » Cette femme de chambre est employée dans l’hôtel depuis onze ans. Elle se plaint de douleurs physiques. Mais aussi de pressions morales. Et dénonce les cadences infernales qui seraient imposées par l’entreprise de sous-traitance. Soit trois chambres par heure (alors que, selon la CGT, il faut au moins vingt-cinq à trente minutes pour en nettoyer une seule). Elle assure avoir dû parfois venir travailler « sept jours sur sept ». Pourtant, malgré un contrat à temps plein (sept heures par jour), Illiana Saintulme explique ne pas toujours recevoir l’intégralité de sa paie. « A la fin du mois, leur salaire est calculé en fonction du nombre de chambres qu’elles ont réussi à faire, dénonce Claude Levy, de la CGT HPE. Et quand le compte n’y est pas, au regard des cadences imposées de manière informelle, on leur enlève des jours en prétextant des absences autorisées. » « Celles qui sont vraiment prises pour de la chair à canon, ce sont les femmes de chambre qui ont un contrat à temps partiel de quatre à cinq heures par jour, avec 20 à 30 chambres à faire, sans être payées pour les heures supplémentaires. Ce sont essentiellement des femmes immigrées qui sont concernées », poursuit le syndicaliste. Avant d’ajouter : « Ce qui se passe dans la sous-traitance hôtelière, c’est de l’esclavage moderne. » Selon le militant cégétiste, les onze grévistes ont saisi les prud’hommes pour travail dissimulé. Pour tenir financièrement, les syndicats CGT HPE et CNT-SO ont distribué un chèque de solidarité de 400 euros à chacun.

    Depuis le début du mouvement, « la direction de Holiday Inn refuse de laisser entrer les délégués syndicaux dans le hall de l’hôtel, c’est un délit d’entrave à l’exercice du droit syndical », dénonce Claude Levy.

    Sur demande du syndicat, un huissier de justice s’est rendu jeudi sur le site. La direction a du coup autorisé l’accès à Mirabelle Nsang et son collègue de FO pour la journée, mais l’huissier mandaté par l’hôtel « veillait et notait ce que disaient les délégués au personnel Héméra non gréviste », selon un syndicaliste. « Une femme de chambre non gréviste a expliqué que les conditions de travail restent identiques, tandis que deux autres nous ont dit "avoir peur de parler" », raconte Mirabelle Nsang. Ces derniers jours, les grévistes sont allés manifester dans les halls d’entrée des Holiday Inn de Paris-Notre-Dame et Paris-Gare de l’Est. Le soir de Halloween, ils s’étaient déguisés pour dénoncer « des patrons sorciers ». La grève continue.
    Rémy Descous-Cesari

    #exploitation #hôtellerie #femmes_de_chambre #sous_traitance #syndicats ##Holyday_Inn #grève #droit_du_travail

  • #film #documentaire On a grèvé

    Elles s’appellent Oulimata, Mariam, Géraldine, Fatoumata… elles sont une petite vingtaine de femmes de chambres et pendant un mois elles vont affronter le deuxième groupe hôtelier d’Europe.
    Pour la première fois, elles n’acceptent plus la manière dont elles sont traitées.
    Et elles tiendront jusqu’au bout, avec force musique et danse.

    http://www.zeugmafilms.fr/157-2220.jpg?v=1nqhe4iy975a1w
    http://www.zeugmafilms.fr/crbst_93.html

    #grève #migration #femmes_de_chambre #hôtellerie #travail #résistance

  • Fi tizak ya Park Hyatt ! (les arabophones comprendront :-)

    « Victoire au Park Hyatt Paris Vendôme »

    http://www.autrefutur.net/Victoire-au-Park-Hyatt-Paris

    Un accord avec une entreprise de sous-traitance définissant les nouvelles conditions statutaires des salariés de cette société a été signé par les syndicats CGT HPE, US CGT du Commerce et CNT-Solidarité Ouvrière du Nettoyage.

    Par cet accord, les salariés obtiennent :

    prime de fin d’année équivalente à un 13e mois,
    plus aucun contrat de travail inférieur à 130 h par mois et transformation de sept contrats à temps partiel en contrat à temps plein,
    réévaluation des qualifications pour tous les salariés,
    suppression des clauses de mobilité,
    primes de site et d’assiduité équivalentes globalement à 3% du salaire brut mensuel,
    prime de reprise du site de 300 € par salarié.

    Ces mesures représentent une augmentation de salaire de 150 € à 250 €, selon la situation des salariés.

    La reprise du travail est effective dès le mercredi 25 septembre.

    #Park_Hyatt #travail #femmes #précarité #femmes_de_chambre #contestation