• Le #Fentanyl, la #drogue surpuissante qui décime les #États-Unis
    https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240203-le-fentanyl-la-drogue-surpuissante-qui-d%C3%A9cime-les-%C3%A9tats-unis

    Il est devenu la principale cause de décès des 18-45 ans aux États-Unis. Le fentanyl, un opioïde de synthèse d’une puissance jusque-là inégalée, tue par overdose un Américain toutes les sept minutes. Pourtant, à l’origine, c’est un #médicament fabriqué et exporté depuis la Chine. Détourné par les #cartels_mexicains, il est vendu sous la forme d’une pilule bleue estampillée M30, hautement addictive.

    […] En effet, quand 200 milligrammes d’héroïne sont létaux, seulement deux milligrammes de fentanyl suffisent. Selon la Drug Enforcement Administration (#DEA), les pilules, contrefaites, contiennent entre 0,02 et 5,1 milligrammes de fentanyl, soit deux fois la dose mortelle. Une vraie roulette russe.Tom Wolf l’assure, « en étant héroïnomane, tu peux vivre 25 ans, mais avec le fentanyl, à cause du risque d’overdose, il te reste à peine deux ans et tu es mort. »

    […] Si lui a pu s’en sortir, ce n’est pas le cas de tout le monde, loin de là. Aux États-Unis, le fentanyl a fait plus de 130 000 victimes l’année dernière, et continue de tuer en moyenne 150 personnes chaque jour, d’après le centre de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis.

  • Nos chats sont-ils des terreurs écologiques ?

    “Les chats sont une #catastrophe pour la #biodiversité. Les chiens sont une catastrophe pour le climat” a affirmé le 13 décembre, sur TF1, le chercheur médiatique #François_Gemenne, ancien membre du GIEC et enseignant à Science Po Paris. En disant cela, il a admis lui-même aborder un sujet sensible, susceptible de déclencher la colère des téléspectateurs. Et cela n’a pas loupé : la séquence a été largement commentée sur les réseaux sociaux, beaucoup de gens – y compris d’autres écologistes – rappelant qu’il y avait beaucoup à faire, par exemple s’en prendre aux grands bourgeois et leur train de vie délirant, avant de s’intéresser à l’impact de nos chats et de nos chiens sur la biodiversité et le #climat. Oui mais ne serions-nous pas des défenseurs de la planète en carton-pâte si nous ne considérions pas honnêtement la #responsabilité des animaux les plus populaires et les plus mignons sur ce qu’il nous arrive ?

    1 – La destruction de la biodiversité a plusieurs causes

    Quand on pense à l’écologie, on pense d’abord au sujet du réchauffement climatique dû à l’impact des activités humaines carbonés. Mais il y a d’autres sujets à prendre en compte parmi lesquels la baisse très rapide de la biodiversité (quantité d’espèces différentes sur la planète). Elle est en chute libre car de nombreux êtres vivants disparaissent du fait de la transformation, par les activités humaines, de leur environnement. C’est pourquoi on parle d’une “#sixième_extinction_de_masse” : une grande partie des espèces qui peuplent la terre pourrait disparaître prochainement. Selon l’Office Français de la Biodiversité, un établissement public créé récemment pour promouvoir la sauvegarde de ces espèces, 68 % des populations de vertébrés (mammifères, poissons, oiseaux, reptiles et amphibiens) ont disparu entre 1970 et 2016, soit en moins de 50 ans. Et rien qu’en 15 ans, 30% des oiseaux des champs ont disparu, ainsi que 38% des chauves-souris. Si jamais on s’en fout royalement de ces animaux, on peut se rappeler que tout est lié et que ces disparitions ont des conséquences sur nos vies, car chacune de ces espèces jouent un rôle au sein d’un #écosystème, et que certaines peuvent ensuite prendre le dessus et devenir envahissantes…

    La France a un rôle particulier à jouer car elle est le 6e pays du monde à héberger des espèces menacées. Qu’est-ce qui, chez nous, contribue à cette #extinction_de_masse ? Comme partout, le #changement_climatique joue un rôle important en déstabilisant la vie et la reproduction de nombre d’espèces. Ensuite, la pollution de l’air, de l’eau et du sol est considérée par l’ONG WWF comme la première cause de perte de biodiversité dans le monde. On peut également citer la transformation de l’usage des #sols, avec le développement de l’agriculture intensive et l’étalement urbain : le premier transforme la végétation, par exemple en détruisant les #haies pour augmenter les surfaces cultivables par des engins de plus en plus gros, ce qui dégomme des lieux de vie pour nombres d’espèces, en particulier les insectes et les rongeurs, dont la disparition affecte ensuite les oiseaux.

    Il faut aussi mentionner la surexploitation des animaux, via la #pêche_intensive mais aussi la #chasse, bien que sur cette dernière activité, le débat fasse rage dans le cas de la France : les défenseurs de la chasse estiment qu’elle contribue à préserver la biodiversité, puisque les chasseurs “régulent” certaines espèces potentiellement envahissantes et relâchent dans la nature des animaux qu’ils élèvent le reste de l’année. Les lobbies de chasseurs dépensent beaucoup d’argent et de temps pour imposer cette réalité dans le débat public, allant jusqu’à dire que les chasseurs sont “les premiers écologistes de France”, mais les faits sont têtus : seuls 10% des oiseaux relâchés par leurs soins survivent car ils sont désorientés, incapables de se nourrir correctement et pas autonome. Quiconque vit en zone rurale connaît le spectacle navrant de ces faisans et autres bécasses qui errent au bord des routes, attirés par la présence humaine, en quête de nourriture… Quant à la “régulation” des #espèces_invasives, il semble que cela soit en grande partie une légende urbaine : “La grande majorité des animaux tués à la chasse, approximativement 90 ou 95 % n’ont pas besoin d’être régulés” explique le biologiste Pierre Rigaud au Média Vert.

    2 – Les espèces invasives, produits du #capitalisme mondialisé

    Mais dans la liste des causes de la baisse de la biodiversité, il faut mentionner l’impact très important des espèces invasives introduites par l’homme dans la nature – on arrive à nos chatons. Dans son dernier rapport, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, qui représente 130 gouvernements et publie des rapports réguliers) établit que la “présence cumulative d’#espèces_exotiques s’est accrue de 40% depuis 1980, et est associée à l’intensification des échange commerciaux ainsi qu’à la dynamique et aux tendances démographiques”. Parce que la “#mondialisation” est passée par là, ou, pour le dire clairement, que la #colonisation et la mise sous régime capitaliste du monde entier a eu lieu au cours du XXe siècle, des espèces circulent d’un continent à l’autre et parviennent dans des endroits où elles commettent de gros dégâts sur les espèces endémiques (“endémique” : qui vit dans un lieu donné. S’oppose à “exotique”).

    Le cas du #frelon_asiatique est très symptomatique : cette espèce a débarqué en France, vraisemblablement dans un conteneur venu de Chine, il y a 20 ans et nuit depuis largement à la biodiversité, notamment aux abeilles. 2004, c’est le début de l’intensification des #échanges_commerciaux avec l’Asie du fait de la délocalisation de toute une partie de la production industrielle en Chine, au grand bonheur des entreprises européennes et de leurs profits. Au passage, ils nous ont ramené le frelon.

    Mais nos animaux préférés seraient aussi en cause : les chats sont des mangeurs d’#oiseaux et ont effectivement, comme le dit François Gemenne, une part de responsabilité dans la baisse de la biodiversité… Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’ils provoquent autant de mortalité en France et en Belgique que… nos #fenêtres, contre lesquelles les oiseaux se cognent et meurent… Selon le Muséum d’Histoire Naturelle, interrogé par France Info, les chats ne sont pas les principaux responsables de la disparition des oiseaux car ”Leur raréfaction tient avant tout à la disparition des #insectes et la perte d’habitat. Le chat représente toutefois une pression supplémentaire importante sur une population fragilisée.” Ce serait en #ville et sur les #îles que l’impact des chats serait important, et non dans les campagnes, où il est “un prédateur parmi d’autres”.

    3 – Accuser les chats pour préserver les capitalistes ?

    Lorsque l’on regarde les principaux facteurs de chute de la biodiversité dans le monde, on constate que tout à avoir des décisions humaines. Quel type d’#agriculture développons-nous ? Comment construisons-nous nos villes ? A quelle fréquence faisons-nous circuler les marchandises et les animaux entre les différentes parties du monde ? Quelles activités polluantes décidons-nous de réduire et lesquelles nous choisissons de garder ? On est donc très loin d’une simple équation scientifique : face à un problème comme la sixième extinction de masse, ce sont des décisions collectives potentiellement très conflictuelles que nous devons prendre. Qui arrête son activité ? Qui la poursuit ? Qui va continuer à gagner de l’argent ? Qui va devoir perdre une activité très rentable ?

    Puisque le pouvoir, en France comme dans le monde, appartient aux défenseurs du capitalisme, la décision est pour l’instant la suivante : ce qui génère du profit doit continuer à pouvoir générer plus de profit. L’#agriculture_intensive doit donc continuer et se développer. C’est pourquoi, depuis 50 ans, 70% des haies et des #bocages, refuges de biodiversité, ont disparu, et le phénomène s’accélère. Car les lobbies de l’#agriculture_industrielle ont sévi et, encore récemment, ont obtenu de pouvoir continuer leur jeu de massacre. La #pollution des sols et de l’air ? Elle continue. Le #glyphosate, cet #herbicide qui dégomme les insectes et rend les animaux malades, a été autorisé pour 10 années de plus par l’Union Européenne, pour continuer à produire davantage sur le plan agricole, une production qui sera en grande partie exportée et qui contribuera au grand jeu des profits de l’#agroalimentaire

    Les villes et les villages peuvent continuer de s’étendre et c’est flagrant en zone rurale : puisque le marché du logement est dérégulé et qu’il est plus profitable de construire sur terrain nu que de réhabiliter de l’ancien dans les centre-bourgs, les périphéries des petites villes s’étendent tandis que les centres se meurent… L’#étalement_urbain, qui fait reculer la biodiversité, s’étend sous la pression du #marché_immobilier. Là encore, c’est un choix en faveur du capitalisme et au détriment de la biodiversité… Et inutile de parler du réchauffement climatique : la COP 28, dont la délégation française comprenait Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies, s’est soldée par un “accord pitoyable”, pour reprendre les mots de Clément Sénéchal, spécialiste du climat, dans Politis. Mais François Gemenne, lui, s’en est réjoui avec enthousiasme.

    Le consensus des dirigeants du monde entier est donc le suivant : il ne faut donner aucune véritable contrainte aux marchés qui prospèrent sur la destruction des espèces vivantes sur cette planète. Et en France, puissance agricole, ce constat est encore plus flagrant.

    Alors, que nous reste-t-il ? Les #décisions_individuelles. Ce pis-aller de l’#écologie_bourgeoise qui consiste finalement à dire : “bon, on a tranché, on ne va pas toucher au train-train du capitalisme qui nous plaît tant mais par contre on va vous demander à vous, citoyens, de faire des efforts pour la planète”. Mais attention : sans trop mentionner la consommation de #viande, le seul “#petit_geste” qui a un impact très significatif parce que la consommation de viande est en moyenne la troisième source d’émission carbone des Français (avant l’avion). Les industriels de la viande veillent au grain et ne veulent surtout pas qu’on se penche là-dessus.

    Parler des animaux domestiques s’inscrit dans cette veine-là. Bien sûr que, dans l’absolu, les chats et les chiens ont un impact sur la biodiversité et sur le climat. Car tout a un #impact. Mais d’une part cet impact reste marginal et d’autre part il est non systémique. Certes, le capitalisme a trouvé un bon filon pour faire du profit sur le dos de nos amours pour ces animaux qui apportent de la joie et du bonheur chez de nombreuses personnes, il suffit d’entrer dans une animalerie pour cela : la diversité des aliments, des jouets, des accessoires, le tout dans des couleurs chatoyantes pour appâter le maître bien plus que le chien… Mais lorsque l’on parle des chats qui mangent des oiseaux, on ne parle pas du capitalisme. Pire, on en profite pour masquer l’impact bien plus significatif de certaines activités. Les chasseurs, qui dépensent de lourds moyens pour influencer le débat public et ne reculent devant aucun argument ne s’y sont pas trompés : #Willy_Schraen, le président de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a tenté d’orienter, en 2020, l’attention du public sur l’impact des chats, qu’il accuse, ironie du sort, de trop chasser et qu’il a appelé à piéger. Aucune solidarité dans la profession !

    4 – Sortir du discours écolo bourgeois : un mode d’emploi

    Les chats sont bel et bien des chasseurs mais il existe des solutions pour limiter leur impact sur la biodiversité : stériliser le plus souvent possible pour éviter leur prolifération, les faire sortir uniquement à certaines heures de la journée ou… jouer davantage avec eux durant la journée. Pas sûr que les mêmes solutions fonctionnent pour réduire l’impact de la FNSEA, de TotalEnergies, de Lactalis, de la CMA CGM et de tous les milliardaires français : le patrimoine de 63 d’entre eux, en France, émettent autant de gaz à effet de serre que la moitié de la population française.

    Pour amuser vos petites boules de poils, la rédaction de Frustration recommande l’arbre à chat. Pour amuser vos petits milliardaires on recommande la visite de l’épave du Titanic dans un sous-marin peu étanche

    Comment utiliser efficacement son temps d’antenne quand on est un scientifique médiatique comme #François_Gemenne ? On peut se faire mousser en se payant un petit bad buzz par la #culpabilisation des individus possédant un chat. Ou bien on peut prioriser les sujets, étant entendu que dans l’absolu, oui, toutes les activités humaines polluent et ont un impact sur la biodiversité. Comment procéder ?

    - Aller du plus systémique au moins systémique : critiquer le capitalisme (ou ses sous-catégories : marché immobilier, #agro-industrie, industrie pétrolière etc.), qui conduit les entreprises et les individus à chercher la production permanente et l’exploitation permanente dans un monde aux ressources finies, plutôt que les chats, qui se contentent de vivre et de paresser sans chercher à performer ou faire preuve de leur respect de la “valeur travail”.
    - Aller du plus impactant au moins impactant : oui, la nourriture des chiens pollue, mais l’industrie de la viande dans le monde est une bombe climatique. Mais peut-être est-il moins gênant de vexer Frolic et Royal Canin que Fleury Michon et Fabien Roussel ?
    – Aller du plus superflu au moins superflu : dans l’ordre, commencer à interdire les yachts et les vols en jet privé avant de s’en prendre à la voiture individuelle serait une bonne chose. Sans quoi, personne ne comprend la demande d’un effort à forte conséquence sur son mode de vie quand, pour d’autres, ce sont les loisirs qui seraient visés.

    Ensuite, puisqu’il faut trancher, que ces choix se fassent démocratiquement. Pour préserver la biodiversité, préfère-t-on interdire la chasse ou limiter le nombre de chats par personne ? Veut-on sortir du modèle agricole productiviste orienté vers la production de viande ou interdire les chiens ? Et si on rappelait au passage que les #animaux_de_compagnie sont parfois la seule famille des personnes seules et fragilisées, notamment parmi les personnes pauvres, et qu’ils fournissent des services à la population, non quantifiable sur le plan financier ?

    Bref, préférez-vous en finir avec les chatons ou avec la bourgeoisie ? De notre côté, la réponse est toute trouvée.

    https://www.frustrationmagazine.fr/chats-ecologie

    #chats #chat #écologie #animaux_domestiques #industrie_agro-alimentaire #priorité #à_lire

  • Montréal touchée de plein fouet par la consommation destructrice de fentanyl
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/26/montreal-touchee-de-plein-fouet-par-la-consommation-destructrice-de-fentanyl


    [à « Zombieland », et non pas à Montréal] Des personnes attendent à l’extérieur d’Insite, un site de consommation supervisée, dans le quartier Downtown Eastside (DTES) de Vancouver (Canada), le 3 mai 2022. GARY CORONADO / LOS ANGELES TIMES VIA GETTY IMAG

    D’autres facteurs sont plus inattendus, liés aux mesures publiques de lutte contre la drogue. « Les politiques nationales de prohibition ont rasé l’#héroïne de la carte des ventes », ouvrant la voie au fentanyl, rappelle M. Fallu, qui estime que l’héroïne avait, au fond, « prémuni Montréal de la vague des opioïdes de synthèse ». Depuis, le fentanyl est synthétisé dans des laboratoires clandestins locaux. Dans la rue, à dose équivalente, il est un tiers moins cher que l’héroïne. « Lorsqu’il n’y a plus que ça à portée de main, les consommateurs précaires s’en remettent » à cette substance, estime Jean-François Mary, directeur général de Cactus, l’un des plus vieux programmes communautaires accompagnant les usagers de drogues au Québec.

    « Drogue du zombie »

    S’ils concernaient 0,3 % des visites dans les salles de consommation supervisées en 2019, le fentanyl et les produits similaires en constituent, aujourd’hui, 33 %. En témoigne le nombre d’interventions d’urgence dans ces espaces – où la consommation peut s’effectuer à l’abri, avec une supervision destinée à sauver les personnes en overdose –, passé de 100 par an à plus de 500 en 2022.

    A la direction régionale de santé publique de Montréal, la docteure Carole Morissette met en cause « la circulation de mélanges complexes de fentanyl avec d’autres substances telles que la xylazine ». Les conséquences de l’usage de ce dernier produit, un analgésique normalement administré aux chevaux, également appelé « drogue du zombie », fait déjà des ravages aux Etats-Unis. Sa consommation entraîne des lésions cutanées, allant jusqu’à la nécrose des chairs. Le naloxone, principal antidote aux overdoses par opioïdes, est inefficace contre une surdose de #xylazine.

    #drogues #fentanyl

  • Opioïdes : La famille Sackler paiera 6 milliards de $ pour éviter des poursuites civiles JTA - Time of israel

    Une décision de la cour d’appel fédérale américaine protège la famille juive propriétaire de Purdue Pharma et permet à l’entreprise d’indemniser les victimes et leurs familles

    La famille Sackler, les milliardaires juifs dont la commercialisation de l’antidouleur OxyContin a alimenté le phénomène de l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis, bénéficiera d’une immunité totale contre Purdue Pharma, leur société, en échange d’allocation de fonds, pouvant aller jusqu’à 6 milliards de dollars, à des programmes de traitement et de prévention de la toxicomanie.

    La décision d’une cour d’appel fédérale mardi d’accorder l’immunité met effectivement fin aux milliers de poursuites civiles qui ont été intentées contre Purdue Pharma en raison des décès dus aux opioïdes.

    Selon le plan approuvé mardi par la deuxième cour d’appel fédérale de New York, les membres de la riche famille Sackler céderaient la propriété de Purdue, basée à Stamford, dans le Connecticut, qui deviendrait une nouvelle société connue sous le nom de Knoa, dont les bénéfices seraient versés à un fonds destiné à prévenir et à traiter les dépendances.


    Illustration : Sur cette photo du 17 août 2018, proches et amis de victimes de l’OxyContin et d’opioïdes déposent des flacons de pilules en signe de protestation devant le siège social de Purdue Pharma, qui appartient à la famille Sackler, à Stamford, dans le Connecticut. (Crédit : AP Photo/Jessica Hill)

    Les membres de la famille contribueraient également à hauteur de 5,5 à 6 milliards de dollars en espèces au fil du temps, soit environ la moitié de ce que le tribunal a estimé être leur fortune collective, dont une grande partie est détenue à l’étranger. Une grande partie de cet argent – au moins 750 millions de dollars – ira aux victimes individuelles de la crise des opioïdes et à leurs survivants. Les paiements devraient s’échelonner entre 3 500 et 48 000 dollars.

    La décision de mardi protège également les membres de la famille Sackler contre les poursuites judiciaires liées aux effets des opioïdes, même s’ils n’ont pas déposé le bilan.


    Des personnes ayant perdu des proches à cause des opioïdes manifestent devant le musée Arthur M. Sackler, à l’université de Harvard, dans le Massachusetts, le 12 avril 2019. (Crédit : AP Photo/Josh Reynolds, Archives)

    Ces protections sont au cœur de l’accord proposé qui mettrait fin aux plaintes déposées par des milliers d’États, de collectivités locales, de gouvernements tribaux amérindiens et d’autres entités. Les membres de la famille Sackler ont clairement indiqué que sans ces protections, ils ne respecteraient pas leur part de l’accord.

    L’accord n’accorde pas aux membres de la famille Sackler l’immunité contre d’éventuelles poursuites pénales.

    « C’est un grand jour pour les victimes, dont certaines ont désespérément besoin d’argent et attendent ce jour depuis longtemps », a déclaré Ed Neiger, un avocat représentant des victimes individuelles.

    Cheryl Juaire, une femme du Massachusetts qui a perdu deux fils à la suite d’overdoses, a déclaré qu’elle ne savait pas à quel montant s’attendre. « Mes enfants sont partis et il n’y a rien que je puisse faire pour les ramener », a-t-elle déclaré, mais elle a ajouté que les fonds aideraient les enfants de ses fils. « Ils auront des appareils dentaires, des lunettes, des choses dont ils ont besoin et qu’ils n’auraient pas pu avoir autrement. »

    Les membres de la famille Sackler et Purdue ont également salué la décision.

    « Les membres de la famille Sackler estiment que la mise en œuvre tant attendue de cette résolution est essentielle pour fournir des ressources substantielles aux personnes et aux communautés dans le besoin », ont déclaré les membres de la famille propriétaire de Purdue dans un communiqué mardi. « Nous sommes heureux de la décision de la Cour de permettre à l’accord d’aller de l’avant et nous attendons avec impatience qu’il prenne effet dès que possible. »


    Des manifestants font un die-in aux abords du tribunal qui est en train de prononcer la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. Illustration (Crédit : Seth Wenig/AP)

    Les fondateurs de Purdue, Arthur, Mortimer et Raymond Sackler, sont les fils d’immigrants juifs de Brooklyn qui ont suivi des études de médecine en Écosse parce que les écoles américaines n’admettaient pas les juifs à l’époque. Mortimer et Raymond ont lancé l’OxyContin en 1996, après qu’Arthur a quitté l’entreprise ; la famille a ensuite gagné des milliards en commercialisant agressivement le médicament pendant plus de deux décennies, alors même que des signes montraient qu’il entraînait les utilisateurs dans la dépendance aux opiacés.

    Les trois frères sont décédés, mais d’autres membres de la famille ont conservé le contrôle de Purdue Pharma et leur fortune, estimée à environ 11 milliards de dollars il y a deux ans.

    Le nom Sackler était régulièrement présent dans les cercles philanthropiques jusqu’à ce que les poursuites contre les opioïdes commencent à s’accumuler en 2019, date à laquelle de nombreuses institutions culturelles ont commencé à refuser les dons de la famille et à retirer leur nom des bâtiments. L’artiste et activiste juive Nan Goldin a été le fer de lance d’un mouvement populaire s’opposant à la famille pendant des années.



    Gabe Ryan, un employé, supprime les lettres formant le nom d’ Arthur M. Sackler à l’entrée du bâtiment de l’école de médecine Tufts à Boston, le 5 décembre 2019 (Crédit : AP Photo/Steven Senne)

    L’un des bénéficiaires notables des Sackler, l’université de Tel Aviv, a résisté aux pressions visant à supprimer le nom Sackler de son école de médecine – bien que l’aile de son école de médecine tournée vers les États-Unis ait discrètement supprimé le nom Sackler de son matériel de marketing l’année dernière.

    Purdue est peut-être l’acteur le plus médiatisé de l’industrie des opioïdes. Mais plusieurs autres fabricants de médicaments, sociétés de distribution et pharmacies ont également été poursuivis par les États et les collectivités locales. Si une poignée d’affaires ont été portées devant les tribunaux, beaucoup sont en cours de règlement.

    La valeur totale des règlements proposés et finalisés au cours des dernières années s’élève à plus de 50 milliards de dollars. Parmi les entreprises qui ont conclu des accords figurent les fabricants de médicaments Johnson & Johnson et Teva, les géants de la distribution AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson, ainsi que les chaînes de pharmacies CVS, Walgreens et Walmart.

    Un seul autre grand règlement de procès concernant les opioïdes prévoyait des paiements pour les victimes.

    Un militant installant des pierres tombales en carton avec les noms des victimes d’overdose d’opioïdes devant le palais de justice où se déroule le procès de la faillite de Purdue Pharma à White Plains, à New York, le 9 août 2021. (Crédit : AP Photo/Seth Wenig/Dossier)


    La majeure partie de l’argent doit être utilisée pour lutter contre la crise des opioïdes, qui a été liée à plus de 500 000 décès aux États-Unis au cours des deux dernières décennies, dont plus de 70 000 par an récemment.

    Ces dernières années, la plupart des décès ont été liés au fentanyl et à d’autres opioïdes synthétiques illicites, et non à des analgésiques délivrés sur ordonnance.

    #Sackler #purdue_pharma #big_pharma #santé #oxycontin #fentanyl #opioïdes #McKinsey #Johnson_&_Johnson #Teva #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #CVS #Walgreens #Walmart #oxycodone #naloxone #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #carfentanil #overdose

    Source https://fr.timesofisrael.com/opioides-la-famille-sackler-paiera-6-mds-de-pour-eviter-des-poursu

  • Xanax, Lexomil, codéine… Le fléau des ados accros aux médicaments - L’Express
    https://www.lexpress.fr/societe/xanax-lexomil-codeine-le-fleau-des-ados-accros-aux-medicaments-JCTRMUWBXVFC
    https://www.lexpress.fr/resizer/RCe8mYFWGaKlQds6wHuNDl6QEIk=/1200x630/filters:focal(1032x686:1042x696)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/lexpress/K6VZ73HY4FHLPOS7PIA4SW24OA.jpg

    Même constat pour les opioïdes dits « forts » (#fentanyl, morphine ou encore oxycodone), dont les prescriptions se sont accrues « d’environ 150 % » entre 2006 et 2017 en France, selon la dernière étude de l’ANSM sur le sujet. Les conséquences sont directes : le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a ainsi augmenté de 167 % entre 2000 et 2017, et le nombre de décès liés à cette même substance a bondi de 146 % entre 2000 et 2015, avec « au moins quatre décès par semaine ».

    Pas d’études entre 2017 et 2023, mais c’est prévu bientôt hein, faut pas s’énerver, le photographe est arrivé pour le shooting de ma nouvelle coiffure dans mickey.

    #jeunes #opioïdes

  • Europe’s new wall: Finland is building a 124-mile-long border fence to protect itself from Russia

    The barrier, which will cover 15% of the border between the two countries, symbolizes the distrust NATO’s most recent member state feels towards Moscow

    A 30-mile-long stretch along a remote road in northeastern Finland reflects — almost like no other symbol — the deterioration of relations between Russia and the Nordic country. It also vividly illustrates the transformation of the European security framework over the past year, which was shaken following the Russian invasion of Ukraine.

    The track that leads through the infinite forest to the Raja-Jooseppi border crossing is covered in snow. In light of the tension with Moscow, nearly all the vehicles that circulate in this area belong to the security forces. The road has been abandoned by the snowplows, while the border facilities — which once received several million euros in subsidies to favor transit with Russia — only receive about 10 people each day.

    The cranes will return soon, but this time they won’t be erecting buildings. Instead, they will be building a security fence along what constitutes a new border between NATO and Russia, after Finland joined the Atlantic Alliance last week.

    The Raja-Jooseppi border crossing is located in the least populated area — and one of the coldest — in the entire European Union. Located in the heart of a national park, immense pine and fir forests stretch out around it. Thousands of square miles in which no one resides, where bears and wolves roam freely and snow lasts from October to May.

    Opened in 1967, its annual records reflect constant increase in traffic until 2014, when Russia annexed the Ukrainian peninsula of Crimea. Traffic decreased even further during the pandemic, before finally hitting an all-time low when Ukraine was invaded in February 2022.

    The absence of vehicles and the accumulated snow give the brand new border facilities a feeling of semi-abandonment. Three months before the invasion of Ukraine, the four lanes with covered roofs were inaugurated, with the intention of making inspections faster and more comfortable in temperatures that can plummet to 50ºF below zero. Yet, more than a year later, they have never been used simultaneously. There aren’t even enough staff to examine more than one vehicle at a time.

    Mikael and Tapio — two young border guards who prefer not to disclose their last names — wait in the booth for the clock to strike 3:00 p.m. It has been a “very quiet” day and it does not seem likely that anyone will show up in the 35 minutes remaining before the border post closes up until 9 a.m. the following day.

    “It’s more comfortable here than out there in the cold,” says Mikael, who provokes a shy laugh from his partner, a few years his junior.

    The 60 members of the border guard team stationed in Raja-Jooseppi — whose base is about four miles from Russian territory — patrol the entire area closest to the border with snowmobiles. The strip of land is off-limits to the public, unless one requests a special permit.

    In 2013, some 400 people crossed this post daily. Today, the average doesn’t even reach 10. On some days, no one passes through at all.

    “Some are Russian, on the way out… and Finns, on the way back,” Mikael grunts, referring to citizens with dual nationality, which has been allowed since 2003. There are about 30,000 dual citizens in Finland, who can still travel from one country to the other with hardly any restrictions.

    With the consensus of all the parliamentary groups — and at the proposal of the Finnish Border Guard — the construction of the fence on the eastern border was approved last October. Sanna Marin, the prime minister, who just resigned after losing the 2023 elections, argued that it was necessary in view of “the new security situation” generated by the war in Ukraine.

    The Social Democrat stressed that the main purpose of the wall would be prevention against “hybrid threats” from Russia, especially “the exploitation of mass migration.” A few months ago, Finland made a historic turn by abandoning its neutrality and beginning the process of joining the Atlantic Alliance — a process that ended successfully a week ago.

    In February, the construction of two miles of fence began in the south, near the city of Imatra. The pilot project is scheduled to end in June, but the final work — which will cover 15% of the 832 mile-long border between Finland and its gigantic neighbor — will not be completed until 2026.

    Most of the obstacles will be erected in the southernmost strip, but fences will be built around the eight border posts (the length between each section is confidential information), including those at Salla and Raja-Jooseppi, north of the Arctic Circle.

    “[In 2015 and 2016], Russia used migrants as a weapon in that area of Lapland,” says Pekka Virkki, an analyst with the military magazine Suomen Sotilas, who spoke to EL PAÍS by phone. “The risk that Moscow will resort to mass migration again has always been latent,” the expert adds. He considers the fence to be “a symbol” of the new relationship with the Eurasian country.

    At the end of 2015, when hundreds of thousands of migrants crowded the southwestern borders of the E.U., a few hundred sought refuge at the Storskog border post — the only one between Russia and Norway — inaugurating the so-called Arctic route.

    Eventually, Oslo modified legislation to make access to asylum in the north of the country more difficult but only after accumulating 5,600 applications. The images of exhausted migrants, riding cheap bikes on snowy roads (Russia prohibits crossings on foot) began to be seen in Salla and Raja-Jooseppi. More than 1,600 refugees entered Finland that winter through the two northernmost crossings.

    The arrival of Syrians, Afghans and Iraqis in Finnish Lapland was cut short in March of 2016, after an agreement was signed in Moscow between Finnish President Sauli Niinistö and Vladimir Putin, whereby the Raja-Jooseppi and Salla crossings could only be used for the following six months by Russian and Finnish citizens.

    Niinistö was in office for a decade. He was one of the European leaders who had warm relations with the Russian president. But shortly after his visit, Putin declared that, when he looked at the border, he saw “Finns” on the other side… but that if Finland ever entered NATO, he would see “enemies.”

    The future wall — which will add up to a total of 124 miles — will cost approximately $400 million. It will be a robust 10-foot-high fence, topped with barbed wire and equipped with night vision cameras, loudspeakers, spotlights and a parallel road. The work is in line with the walls that Poland and the Baltic countries have built (or are currently building) on their borders with Russia and Belarus. Since 2020, the Belarusian regime has encouraged and facilitated the arrival of tens of thousands of migrants at the E.U.’s external borders, in response to various sanctions imposed by Brussels.

    The Finnish border authorities maintain that the wall is “necessary” to prevent “the instrumentalization of massive arrivals” and that no alternative is “more economical or more effective.” In July, reforms to the Border Guard Law were approved, which allow the government — in a crisis situation — to centralize the reception of asylum applications at a single border post. Official documents mention that the wall will reinforce “regional security and prevent possible territorial annexations.” However, Virkki and other analysts consulted consider that its usefulness at the military level will be “practically nil.”

    Finland took longer than Poland and the Baltic countries to approve the construction of its border fence. It will take almost four years of work to limit the impact of the infrastructure project on water channels and animal crossings. Meanwhile, the instability of the terrain and the harsh, dark and long Finnish winters — in addition to the compulsory purchase procedures and the open competition for the awarding of the building contracts — will also delay its construction.

    The wall will reflect the definitive cooling of ties that have been fostered and strengthened since the mid-1990s. “Relationships are frozen, but luckily, they aren’t dead; we can still maintain personal contact with our relatives, colleagues and friends in Russia,” says Olga Davydova-Minguet, a professor at the University of Eastern Finland.

    The researcher — who has dedicated more than 20 years to studying the cross-border relationship between the two countries — notes that the consequences of the restrictions derived from the war have affected many different economic sectors, as well as the academic field and the personal ties between tens of thousands of citizens.

    Davydova-Minguet — who emigrated to Finland in 1991 from the Russian city of Petrozavodsk, about 120 miles from the border — highlights the impact that restrictions on cross-border crossings have had on the almost 90,000 Russophones residing in Finland, most of them with relatives in Russia. The changes are more evident in the south, in cities such as Lappeenranta or Joensuu, where a significant portion of the population speaks Russian as their mother tongue, or in small towns very close to the border, where most businesses have shuttered due to the absence of tourists.

    Jussi P. Laine, a professor of Human Geography and Davydova’s colleague at the University of Eastern Finland, flatly rejects the construction of the border fence. “Multiple studies show that the costs of building walls are greater than their benefits,” says the researcher, who specializes in mobility and cross-border security.

    “The fence creates a false sense of security, distracting people from the real reasons for insecurity,” Laine points out, adding that, should Finland face episodes of mass migration, the obstacles will only cause migrants to reorganize into smaller groups that are less visible and more difficult to monitor.

    “In most cases, the walls haven’t reduced the number of irregular crossings, they have only made them more dangerous and lethal,” he adds.

    With Finland’s entry into NATO, the Alliance has incorporated a country with the greatest military capability of all new members over the last two decades and has more than doubled its border with Russia. A dividing line that stretches from the Arctic to Kaliningrad — the ends of which are very close to the Russian bases of the Northern Fleet and the Baltic Fleet. More than 1,200 miles of border, in which walls — reminiscent of the Iron Curtain — proliferate, indicating that there is little hope of normalizing relations with Russia in the short or medium-term. It is a border that has been transformed in recent decades and that is closed to Russian tourists, except through the Storskog border crossing, the only one that, since 1949, has separated NATO from its main reason for existing.

    https://english.elpais.com/international/2023-04-10/europes-new-wall-finland-is-building-a-124-mile-long-border-fence-to

    #Finlande #murs #barrières_frontalières #Russie #frontières #migrations #asile #réfugiés

    voir aussi ce fil de discussion, commencé en octobre 2022:
    Finland PM : Wide Political Support for Russia Border Fence
    https://seenthis.net/messages/976736

  • Félix Fénéon (1861-1944)
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#felix

    A la découverte d’un des plus grands critiques d’art du siècle, découvreur de talent(s), collectionneur de tableaux et, parmi les premiers, d’art africain, journaliste à la verve poétique, directeur de revues et de galerie d’art, anarchiste narquois... Un prix qui porte son nom récompense chaque année un(e) jeune écrivain(e) et un(e) artiste plasticien(ne) (...)

    #Fénéon #anarchisme #art

  • Aux Etats-Unis, les autorités sont dépassées par la crise des opioïdes : « On déplore des victimes dans tout le pays »
    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/aux-etats-unis-les-autorites-sont-depassees-par-la-crise-des-opioides-o

    La crise sanitaire qui frappe les Etats-Unis s’est accélérée depuis deux ans. Elle a coûté la vie à près de 82 000 personnes entre février 2021 et février 2022 et les leviers des pouvoirs publics pour agir restent limités.

    #drogues #opioïdes #fentanyl #addictions #santé_publique

  • Perlé d’épeautre au #Fenouil
    https://www.cuisine-libre.org/perle-d-epeautre-au-fenouil

    Cuire l’épeautre perlé séparément (comme du riz). Laver les fenouils et les couper en quatre dans le sens de la hauteur. Les ranger dans le fond d’un faitout. Assaisonner avec le curry. Ajouter l’huile et un peu d’eau et cuire à l’étouffée, en surveillant que les fenouils n’attachent pas, pendant 20 à 25 min. Servir chaud en accompagnement de l’épeautre perlé.

    Fenouil, #Petit_épeautre, #Allemagne / #Végétarien, #Sans œuf, Végétalien (vegan), #Sans lactose, #Sans viande
    #Végétalien_vegan_ #Hildegarde

  • Tomates vertes marinées
    https://www.cuisine-libre.org/tomates-vertes-marinees

    Hachez les tomates, versez-les dans un saladier et ajoutez du sel (au moins 1 cuillère à soupe). Mélangez bien. Laissez reposer 2 heures. Transférez dans une passoire et appuyez avec une assiette pour presser doucement les tomates. Jetez le liquide. Hachez les oignons et versez-les dans une casserole huilée chaude. Ajoutez les épices. Faites revenir (à couvert) à feu moyen pendant 5 à 6 minutes, en remuant de temps en temps. Tranchez les poivrons et piments et versez dans un bocal. Ajoutez les… #Fenugrec, #Pickles, #Tomate_verte, #Géorgie, #Vinaigre_blanc / #Végétarien, Végétalien (vegan), #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Crudité

  • Opioïdes aux Etats-Unis : Walmart, Walgreens et CVS condamnés à verser 650 millions de dollars Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/opioides-aux-etatsunis-walmart-walgreens-cvs-condamnes-verser-650-millions-d

    Les pharmacies de Walmart, Walgreens et CVS ont été condamnées mercredi par un juge fédéral en Ohio, dans le nord des Etats-Unis, à verser 650,6 millions de dollars à deux comtés de cet Etat, Lake et Trumbull, a annoncé le cabinet d’avocats qui a défendu les deux comtés, The Lanier Law Firm.

    Cette somme permettra de « financer des programmes d’éducation et de prévention et de rembourser les agences et organisations pour les frais encourus pour gérer la crise », a-t-il ajouté. Walmart a annoncé dans un communiqué son intention de faire appel, dénonçant un procès « truffé d’erreurs juridiques et factuelles ».

    Les trois géants de la distribution aux Etats-Unis, qui avaient distribué massivement des antidouleurs dans ces deux comtés, avaient été jugés coupables en novembre.

    « Une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises »
    Les avocats des deux comtés dans l’Ohio étaient parvenus à convaincre le jury que la présence massive d’opiacés constituait bien une nuisance publique et que les pharmacies y avaient participé en ignorant pendant des années des signaux d’alarme sur des prescriptions suspectes.

    Les responsables des comtés « voulaient simplement être dédommagés du fardeau d’une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises, la négligence et le manque de responsabilité de ces chaînes pharmaceutiques », a commenté leur avocat, Mark Lanier, cité dans le communiqué.

    Les chaînes de pharmacies estiment que les pharmaciens ne font que respecter des ordonnances légales rédigées par des médecins, qui prescrivent des substances approuvées par les autorités sanitaires. Certaines parties avaient conclu des accords avec les comtés de Lake et Trumbull pour mettre fin aux poursuites en échange de versements financiers. C’est le cas des chaînes de pharmacies Rite Aid et Giant Eagle.

    Des distributeurs jugés responsables pour la première fois
    C’était la première fois que des distributeurs de médicaments, et non pas des producteurs, étaient jugés responsables dans cette crise sanitaire à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en 20 ans aux Etats-Unis, et qui a donné lieu à une myriade de procédures lancées par des collectivités.

    La condamnation de producteurs d’opiacés sur la base de lois sur les nuisances publiques a cependant connu des revers, en Californie et en Oklahoma. L’été dernier CVS, Walgreens, Rite Aid et Walmart avaient accepté de verser 26 millions de dollars au total à deux comtés de l’Etat de New York.

    Lire aussi : Crise des opioïdes aux Etats-Unis : l’indécent ballet des groupes pharma https://www.letemps.ch/opinions/crise-opioides-aux-etatsunis-lindecent-ballet-groupes-pharma

    #McKinsey #oxycodone #naloxone #opioides #sackler #big_pharma #santé #fentanyl #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #oxycontin #carfentanil #overdose #Walmart #Walgreens #CVS

    • Le groupe Purdue Pharma :
      Selon une enquête du New Yorker, le groupe aurait réalisé près de 35 milliards de dollars de bénéfice grâce au seul OxyContin entre 1996 et 2019.

      Un plan prévoit désormais le versement de 6 milliards de dollars à titre d’indemnisation à plus de 140 000 victimes directes qui avaient porté plainte, ainsi que des collectivités.

  • Opioïdes, l’insurmontable crise aux Etats-Unis - 107 000 morts par overdose en 2021 Valérie de Graffenried

    Nouveau record américain : 107 000 morts par overdose en 2021. La responsabilité des entreprises pharmaceutiques et médecins qui prescrivent des antidouleurs trop facilement est montrée du doigt.

    Comment ne pas être pris de vertige ? En mai, les autorités sanitaires américaines annonçaient un nouveau « record » : 107 000 morts par overdose en 2021, 15% de plus que l’année précédente. L’équivalent, en moyenne, d’une personne toutes les cinq minutes. La spirale infernale ne s’arrête pas. Si les chiffres augmentent chaque année, la hausse était encore plus marquée entre 2019 et 2020 : +30%. Malgré les efforts de prévention, de lutte contre les trafiquants de drogues ou de distribution plus large de naloxone, qui permet de « ressusciter » une personne en train de faire une overdose via un spray nasal ou une injection, ce mal qui ronge la société américaine peine à se résorber. La pandémie n’a fait qu’aggraver la situation. . . . . . . . . .

    La suite payante, le lien : https://www.letemps.ch/monde/opioides-linsurmontable-crise-aux-etatsunis

    #McKinsey #oxycodone #naloxone #opioides #sackler #big_pharma #santé #fentanyl #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #mafia #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #oxycontin #carfentanil #overdose #constipation

  • Un journaliste polonais démissionne du journal qui a rejeté le terme « néo-nazi » Cnaan Liphshiz - Time of Israel

    "Si nous ne pouvons pas nous mettre d’accord sur l’essentiel, nous devrons nous séparer", dit-il à propos de la décision sur le bataillon Azov

    JTA — L’un des journalistes les plus éminents de Pologne, Konstanty Gebert, a déclaré qu’il démissionne – de ce que beaucoup considèrent comme le journal officiel du pays – après avoir exigé qu’il qualifie le controversé bataillon ukrainien Azov d’ « extrême droite » au lieu de « néo- nazi ».

    La milice Azov, un petit sous-ensemble de quelques milliers de soldats au sein de l’armée ukrainienne, arbore souvent des symbole nazis sur ses vêtements et ses drapeaux.


    Gebert, qui est juif, a annoncé sa démission jeudi dans sa chronique hebdomadaire, « The Weather Forecast », qu’il a écrite pendant de nombreuses années et publiée dans les colonnes de la Gazeta Wyborca, un quotidien polonais qui défend des positions libérales et de centre-gauche.

    JTA — L’un des journalistes les plus éminents de Pologne, Konstanty Gebert, a déclaré qu’il démissionne – de ce que beaucoup considèrent comme le journal officiel du pays – après avoir exigé qu’il qualifie le controversé bataillon ukrainien Azov d’ « extrême droite » au lieu de « néo- nazi ». . . . . . .

    La suite : https://fr.timesofisrael.com/un-journaliste-polonais-demissionne-du-journal-qui-a-rejete-le-ter

    #pologne #nazisme #azof

  • Le sentier de l’espoir

    « Comment oublier les anti-fascistes (y compris le futur Président de la République italienne Sandro Pertini) ou des Juifs comme #Robert_Baruch qui en #1939 dessine et envoie à sa communauté de Merano la carte ci-jointe (qui représente avec exactitude le chemin) dans la tentative d’offrir une issue aux lois raciales »


    http://www.ecodellariviera.it/le-sentier-de-lespoir

    #cartographie #contre-cartographie #Vintimille #frontière_sud-alpine #migrations #frontières #mobile_infrastructure_of_solidarity #solidarité #histoire #visualisation #croquis #Italie #France #col_de_la_mort #passo_della_morte

  • Souriez, vous êtes manipulés  !
    La manipulation et l’ingénierie sociale sont des sujets étudiés depuis des décennies et méritent d’être connus, afin de s’en préserver et rester l’esprit libre.
    Colette Perret présente deux techniques de manipulation comportementale permettant d’orienter les choix des sujets.
    https://www.economiedistributive.fr/Souriez-vous-etes-manipules
    #Fenêtre_d'Overton #manipulation #ingénierie_sociale #nudge

  • Zemmour, Le Pen et l’antifascisme
    https://www.contretemps.eu/zemmour-lepen-extreme-droite-antifascisme

    Alors qu’Éric Zemmour a lancé sa candidature à travers une vidéo et un meeting qui ne laissent planer aucun doute sur le type de projet qui est le sien, il vaut la peine de faire un premier bilan, du point de vue de la lutte antifasciste, de ces trois mois durant lesquels Zemmour a été propulsé par les « grands » médias sur le devant de la scène politique.

  • En #Pologne, des lumières vertes aux fenêtres pour aider les migrants

    Depuis plusieurs semaines, des Polonais allument des lumières vertes à leurs fenêtres pour prévenir les migrants qu’ils sont les bienvenus et qu’ils peuvent recevoir de l’aide. Cette initiative, lancée par un habitant de la région frontalière de la Biélorussie, permet aux exilés de bénéficier de vivres, de vêtements chauds ou d’un abri pour la nuit.

    Des bougies vertes aux fenêtres, des sacs poubelles reflétant une lumière verte posés sur le balcon, des halls d’entrée éclairés en vert, des ampoules vertes, des bâtons lumineux verts… Depuis plusieurs semaines, des Polonais vivant à la frontière de la Biélorussie illuminent leur appartement ou leur maison de vert pour passer un message aux migrants arrivant dans la région. Ce signe indique aux exilés qu’ils peuvent venir frapper à leur porte pour obtenir de l’aide : un abri pour la nuit, des vêtements, des vivres ou encore la possibilité de recharger son téléphone.

    L’initiative, baptisée « Feu vert » ("#zielone_światło"), a été lancée par un habitant de la zone frontalière, Kamil Syller, inquiet par les conditions de vie des migrants, alors que l’hiver s’installe dans la région. « Les autorités polonaises, en promulguant des régulations draconiennes et en légalisant les expulsions, seront responsables de la mort des réfugiés », a-t-il déclaré à la presse locale. « Nous autres qui habitons près de la frontière sommes témoins des drames et des souffrances humaines. Nous ne devons pas être dans le calcul, nous devons rester humains ».

    D’après les médias polonais, une douzaine de personnes au moins sont mortes, des deux côtés de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, en essayant de franchir cette zone boisée pour entrer dans l’UE.

    Amnesty Pologne a relayé l’appel sur son compte Instagram. « Allumez-vous de vert. La couleur verte est symbole d’hospitalité et d’ouverture (…) Rejoignez-nous dans ce geste symbolique. Revendiquez la dignité à la frontière », peut-on lire sur leur publication. Des citoyens ont également publié des tutos pour éclairer leur logement de vert. Sur les réseaux sociaux, des messages ont été passés dans plusieurs langues pour expliquer aux migrants la signification de cette lumière.

    L’objectif n’est pas d’encourager les exilés à poursuivre leur route, expliquent les initiateurs du projet, mais simplement de leur offrir une chance de survie.

    Depuis cet été, de nombreux migrants tentent d’entrer dans l’Union européenne (UE) via les frontières polonaises, mais aussi lituanienne et ukrainienne, avec la Biélorussie. Bruxelles accuse le régime biélorusse d’avoir orchestré la crise des migrants et de mener une guerre « hybride » contre l’UE, ce que Minsk dément.

    En réponse à ces tensions, la Pologne multiplie les mesures anti-migrants. Des milliers de soldats, en appui aux garde-frontières, ont été déployés le long de la frontière, matérialisée par endroits par une clôture de fils barbelés. En octobre, Varsovie a même indiqué vouloir construire un mur, et installer des détecteurs de mouvement visant à empêcher quiconque de s’approcher à moins de 200 mètres, pour un montant total de 353 millions d’euros.


    https://www.infomigrants.net/fr/post/36959/en-pologne-des-lumieres-vertes-aux-fenetres-pour-aider-les-migrants
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #vert #fenêtres #lumières #lumière_verte
    #zielone_swiatlo

  • Per sorvegliare i migranti l’Ue fa affari con i #contractor

    - È un’area grigia nel cuore del Mediterraneo, una zona d’ombra dove la parola “sovranità” è soprattutto #business. Produttori di armi e munizioni, mediatori specializzati in sicurezza e fornitura di #contractors, navi cariche di fucili automatici che funzionano come vere e proprie Santa barbara fluttuanti.
    – In questa terra di mezzo dove si incontrano trafficanti e governi, i migranti sono prima di tutto un lucroso affare.
    - Nel progetto #Rapsody di #Esa, che dovrebbe controllare il Mediterraneo con droni, compare #Sovereign_Global_Uk azienda riconducibile all’imprenditore #Fenech, arrestato per aver violato l’embargo sulla vendita di armi ai libici.

    (#paywall)

    https://www.editorialedomani.it/politica/mondo/per-sorvegliare-i-migranti-lue-fa-affari-con-i-contractor-pe98utxb

    #frontières #UE #migrations #réfugiés #armes #armement #commerce_d'armes #complexe_militaro-industriel #Libye #Méditerranée #drones

  • L’#espérance_de_vie des Américains a chuté d’un an et demi en 2020 - France 24
    https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210721-l-esp%C3%A9rance-de-vie-des-am%C3%A9ricains-a-chut%C3%A9-d-un-an-

    L’espérance de vie des Américains s’est réduite d’un an et demi en 2020, la plus forte chute depuis la Deuxième guerre mondiale, selon la principale agence fédérale de santé publique qui en attribue grandement la cause à la #pandémie de #Covid-19.

    Cette tendance inquiétante est nettement accentuée pour les minorités ethniques noires et hispaniques, selon les statistiques publiées mercredi par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

    L’espérance de vie des Américains à la naissance est passée de 78,8 ans en 2019 à 77,3 ans en 2020. Cette durée de 77,3 années est la plus courte depuis 2003.

    Pour les #Afro-Américains, l’’espérance de vie chute de 2,9 ans, de 74,7 ans en 2019 à 71,8 ans en 2020. Pour les #Latinos, elle chute de trois ans, de 81,8 ans en 2019 à 78,8 ans en 2020.

    Le plus fort déclin concerne les hommes d’origine hispanique, qui perdent 3,7 années d’espérance de vie à la naissance, une situation qui s’explique à 90% par les ravages du Covid-19.

    Un autre facteur important est la hausse des décès par surdose médicamenteuse, une crise qui existait avant l’apparition du coronavirus, mais qui s’est aggravée : plus de 93.000 personnes sont mortes par overdose aux #Etats-Unis en 2020, un niveau jamais atteint lié à une hausse de la consommation des #opiacés pendant la pandémie.

    De 2014 à 2018, l’espérance de vie aux Etats-Unis a baissé sous l’effet des overdoses par opiacés, en particulier les opiacés de synthèse, comme le #fentanyl.

    • Usbek & Rica - Aux #USA, la peur du déclassement social fait déjà chuter l’espérance de vie
      https://usbeketrica.com/fr/article/us-declassement-social-esperance-de-vie

      Les Américains n’ont pas attendu la pandémie de Covid-19 pour être en mauvaise #santé. Si, dans les années 1960, ils avaient encore l’espérance de vie la plus élevée au monde - supérieure de 2,4 années à la moyenne des pays de l’OCDE – en 2019, l’#OMS estimait que les Etats-Unis étaient tombés à la 41ème ou 42ème position mondiale. Les citoyens américains peuvent désormais s’attendre à vivre à peu près aussi longtemps que les Péruviens ou les Thaïlandais. Ils sont ceux qui vivent le moins longtemps parmi les démocraties dites à hauts revenus. Cette mauvaise performance est d’autant plus remarquable que les dépenses de santé par américain et en pourcentage de leur richesse nationale sont un record mondial absolu. 

      Mais il y a pire encore. Alors que, jusqu’en 2020, la santé et la durée de vie moyenne s’amélioraient dans la plupart des pays du monde, elle se détériorait aux Etats-Unis, de façon nette depuis environ 2010. A cette date, l’espérance de vie avait atteint un plateau puis elle a diminué trois années de suite (2015, 2016, 2017).

      Anne Case et Angus Deaton, tous deux chercheurs à Princeton, ont étudié en profondeur le phénomène. Ils ont d’abord montré qu’une bonne proportion de l’augmentation de mortalité était liée à un petit nombre de causes : alcool, overdoses aux médicaments opioïdes et suicides. On réalise immédiatement que ces causes sont exclusivement d’origine humaine. Cette mauvaise santé américaine est due aux Américains. Case et Deaton ont ensuite cherché à déterminer les causes des causes, c’est-à-dire les raisons qui poussaient ces américains – majoritairement des #blancs, non hispaniques et sans diplôme – à attenter à leur santé. Ils ont observé que ni les revenus, ni les données économiques en général n’étaient suffisants pour justifier ce comportement. L’économie ne pouvait notamment pas expliquer la divergence entre les blancs non hispaniques et les autres communautés. Les auteurs ont émis l’hypothèse que c’étaient plutôt les circonstances sociales qui étaient en cause.

      Certains changements sociaux ayant commencé il y a longtemps – plusieurs décennies – auraient créé ce que Case et Deaton ont appelé « un désavantage cumulatif ». Ce désavantage se répercute sur la #mortalité et ce, dès le milieu de la vie puisque ce sont les blancs d’âge moyen qui meurent plus qu’avant (les seniors continuent de voir leur santé s’améliorer). Le marché du travail, sensible à la #concurrence internationale pour ces non diplômés, mais aussi un déclin social dont peuvent témoigner par exemple les indicateurs de mariage, se sont associés pour produire ce désavantage cumulatif.

      Les Américains blancs non hispaniques et non diplômés ont progressivement perçu cet avantage et l’ont interprété comme détruisant leurs perspectives. Ce mix les aurait amenés à mener une vie moins saine.

  • Hier soir sur l’abreuvoir...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51314807012

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    #Nantes, 15 juillet 2021. . Série Par la fenetre... : vu.fr/valk-fenetre . ¤ autres photos : vu.fr/valkphotos ¿ infos audios : frama.link/karacole ☆ oripeaux : frama.link/kolavalk ◇ rdv locaux : 44.demosphere.net ○ réseaux : twitter.com/valkphotos ♤ me soutenir : liberapay.com/ValK . :camera : #photo #photography #foto #LesPetitesPhotos #fenêtre #prenestr #window #ventana #reflet #gleam #reflection #reflero

  • #Suisse : La première « boîte à bébé » a été ouverte il y a 20 ans à Einsiedeln

    L’hôpital régional d’Einsiedeln (SZ) a ouvert la première « boîte à bébé » de Suisse il y a 20 ans, le jour de la Fête des mères, en 2001. Il existe aujourd’hui sept autres installations de ce genre, dont une à Sion

    Au petit matin du 4 janvier 2020, un nouveau-né était découvert sur un chantier non chauffé de Därstetten, dans l’Oberland bernois, abandonné par sa mère la nuit précédente. Cette femme avait laissé dans une boîte en carton sa petite fille enveloppée dans une simple couverture en laine.

    Un agriculteur l’avait trouvée en état d’hypothermie sévère et avait alerté les secours, qui l’avaient ensuite emmenée par hélicoptère à l’hôpital cantonal de Berne. Peu de temps après, la police avait pu arrêter la mère et le père et les avait placés en détention, exposés à une amende et une peine de prison pour non-assistance à une personne incapable de se protéger elle-même.

    « Si la mère avait déposé son enfant dans la fenêtre à bébé la plus proche à Berne, elle n’aurait pas eu à craindre une amende ou des conséquences pénales », a déclaré à Keystone-ATS Dominik Müggler, l’homme à l’origine de la première boîte à bébé et responsable du projet « Baby window » de l’Aide suisse pour la mère et l’enfant (ASME).

    Aujourd’hui jugée indispensable
    Considérée par certains experts comme problématique sur le plan juridique et éthique il y a 20 ans, la "boîte à bébé" est devenue aujourd’hui une institution jugée indispensable. Depuis 2001, 26 nouveaux-nés y ont été déposés.

    Entre 1997 et 2001, alors qu’il n’y avait pas de "fenêtre à bébé", 13 nouveaux-nés abandonnés ou tués ont été recensés en Suisse. Il y en a eu 17 au cours des vingt dernières années, a indiqué M. Müggler.

    Le principe de la "fenêtre à bébé" est simple : les mères en détresse peuvent déposer leur bébé dans un compartiment accessible depuis l’extérieur d’un bâtiment hospitalier avant de le refermer et de s’en aller. Une alarme signalant la présence du nouveau-né se déclenche trois minutes plus tard.

    Prise en charge par l’APEA
    Après son dépôt, le bébé est pris en charge par l’hôpital et par l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) en attendant son adoption. La mère peut s’adresser à l’APEA ou à l’ASME pour prendre contact avec son enfant. Elle peut le récupérer avant une éventuelle adoption qui intervient officiellement au plus tôt un an après l’abandon du bébé. La première alarme dans une "boîte à bébé" a retenti le 5 septembre 2002 à 14h30 à Einsiedeln.

    Dominik Müggler a eu l’idée d’installer des « fenêtres à bébé » après avoir entendu parler de la « trappe à bébé » de Hambourg (Allemagne) qui a ouvert en 2000. Il a contacté un ami médecin à Einsiedeln qui a organisé une rencontre avec les responsables de l’hôpital.

    Avant même la réunion, l’hôpital a apporté son soutien à l’idée à la condition que ce service ne s’appelle pas « trappe à bébé », mais « fenêtre à bébé ». La découverte en 1999 d’un bébé abandonné mort au bord du lac de Sihl, près d’Einsiedeln, avait provoqué un choc dans la région. La « boîte à bébé » semblait la bonne solution pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.

    Huit « fenêtres à bébé »
    Il existe actuellement huit « fenêtres à bébé » en Suisse. Elles sont installées à Einsiedeln, Olten (SO), Berne, Bâle, Davos (GR), Bellinzone, Zollikerberg (ZH) et Sion. Les coûts de mise en place sont pris en charge par l’ASME, soit en moyenne environ 70’000 francs.

    Depuis 2001, 26 nouveaux-nés ont été déposés dans les « boîtes à bébé ». Treize mères se sont manifestées et ont révélé leur identité et six d’entre elles ont voulu récupérer leur progéniture après avoir surmonté une période de crise. Dans les six cas, l’enfant leur a été rendu.

    Dominik Müggler est convaincu que la Suisse a besoin de plus de « fenêtres à bébé ». Il serait bon d’en installer dans l’Oberland bernois et à St-Gall, estime-t-il notamment.

    Source : https://www.letemps.ch/societe/premiere-boite-bebe-ouverte-y-20-ans-einsiedeln

    #Pauvreté #fenêtre_à_bébé #Baby_window #trappe_à_bébé #boîte_à_bébé

    • J’arrive pas à savoir si c’est ironique ton commentaire @metroet_ les situations concernées sont je l’imagine pour la plus part les conséquences de viols dont une bonne part d’inceste, dénis de grossesses ect. Il me semble que permettre l’abandon d’enfants dans de bonnes conditions est bénéfique avant tout pour les enfants, ca leur donne une petite chance d’échapper à des maltraitances de la part de leurs géniteurices et parfois probablement à l’infanticide.

      Ce qui m’étonne c’est que cette possibilité d’abandon anonyme est ancienne en France, et je m’étonne que ca n’arrive qu’en 2001 en Suisse.

    • #Davos accueille chaque année le forum économique mondial (World Economic Forum, WEF), réunion des dirigeants de la planète avec les plus riches des multi milliardaires.
      Par ailleurs, c’est une destination touristique majeure, très prisée par la #jet-set, qui adore les hôtels de grand luxe.
      La confrontation avec un #fait_divers qui illustrerait le résultat de leurs décisions . . . .. . .

      Berne est un centre politique qui joue un rôle décisif dans la politique financière et monétaire nationale Suisse et internationale.
      Manquerait plus qu’on y trouve des nouveaux nés morts dans la rue, ce serait très mauvais pour l’image de marque.

      Autre chose, en France existe la possibilité d’accoucher sous X, et pas dans la rue.

    • Merci pour ta réponse @metroet_
      Ok pour que la suisse soit un pays de gros riches mais je voie pas le lien avec le sujet. Y a pas de personnes en difficultés dans les pays riches ? Les victimes de viols, d’inceste, celles qui sont dans le deni de grossesse sont plus en faute car elles sont enceintes dans la ville du forum économique mondiale... (et je veux pas dire que les abandons d’enfants se font que chez les pauvres, chez les riches aussi les bons pères de familles violent leurs filles et peuvent les rendre enceintes et je croi pas que les femmes qui laissent les gosses dans une boite le font à la légère pour le fun et si il y en a qui le font à la légère pour le fun, alors tant mieux qu’elles n’aient plus la résponsabilité de gosses)

      Sinon pour la France et l’accouchement sous X, il n’existe plus car les enfants nés sous X ont fait pression afin de pouvoir traquer leurs génitrices et illes obtiennent gain de cause au détriment des femmes qui croyait que l’état leur assurerait l’anonymat. Alors non, y a pas réellement d’accouchement sous X en France.

    • relaté dans un livre de e.badinter, je pense l’amour en plus (1980), en france, la « boite à bébé » remonte à napoléon, cela lui a permis d’avoir de la chair à canon pour ses guerres en Egypte et ailleurs.

    • Auparavant, les bébés étaient abandonnés ( principalement pour des raisons financières) à la porte des églises, des monastères, des grandes maisons bourgeoises.

      Les boites à bébé sont apparues en Italie dès le XVe siècle).