• La Sicile défie Rome en décidant de fermer tous ses centres de migrants

    Le président de la région Sicile, #Nello_Musumeci, a défié dimanche le gouvernement italien en publiant un arrêté de fermeture sur son territoire de tous les centres d’accueil de migrants, qu’il juge propices à la diffusion du coronavirus.

    https://twitter.com/Musumeci_Staff/status/1297247841807749127?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    Des sources du ministère italien de l’Intérieur ont immédiatement précisé que cette mesure régionale était invalide, car de la #compétence de l’#Etat. « D’ici demain minuit, tous les migrants présents dans les « hot spots » et dans tous les centres d’accueil de Sicile devront être impérativement transférés vers des installations situées en dehors de l’île », peut-on lire dans l’arrêté d’une trentaine de pages.

    Interdiction d’entrer même avec des ONG

    Le texte ambitionne aussi d’interdire à tout migrant d’« entrer, de transiter et de faire escale sur le territoire de la région sicilienne avec des embarcations, grandes et petites, y compris celles des ONG ».

    Le président de Sicile explique sa décision par le fait qu’il « n’est pas possible de garantir le séjour sur cette île dans le respect des #mesures_sanitaires de prévention de la #contagion ».

    Dans un commentaire sur les réseaux sociaux, M. Musumeci (élu président de région grâce à une alliance de droite et d’extrême-droite) a estimé que "la Sicile ne peut pas être envahie pendant que l’Europe détourne le regard et que le gouvernement ne procède à aucune expulsion". Une prise de position qui lui a valu le soutien de Matteo Salvini, le chef de La Ligue (extrême droite) et ex-ministre de l’Intérieur qui s’était employé à empêcher les débarquements de migrants dans les ports italiens.

    1200 migrants à Lampedusa

    De nombreuses petites embarcations de migrants, essentiellement des Tunisiens, continuent d’accoster sur l’île de Lampedusa, au sud de la Sicile. Il y avait dimanche environ 1 200 migrants à Lampedusa, après le transfert d’environ 300 personnes depuis vendredi vers des structures d’accueil en Sicile.

    Le navire Sea-Watch 4, appartenant à une ONG allemande, a fait savoir dimanche qu’il avait actuellement à son bord 104 migrants dont 37 mineurs, retrouvés samedi et dimanche en mer au large des côtes libyennes.

    Des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines.

    https://www.letemps.ch/monde/sicile-defie-rome-decidant-fermer-centres-migrants

    #villes-refuge #Sicile #Italie #asile #migrations #réfugiés #covid-19 #centres_pour_réfugiés #centres_d'accueil #contamination #coronavirus #pandémie #fermeture #hotspots

    Une #résistance qui n’est pas celle de l’accueil, mais celle qui se fonde sur la rhétorique de l’invasion...

    ping @thomas_lacroix @isskein @karine4

    • Sicile : la #justice italienne rejette un #arrêté #anti-migrants

      La justice italienne a rejeté jeudi un récent décret du président régional de la Sicile ordonnant la fermeture de tous les centres d’accueil de migrants, ont rapporté les médias italiens. Les mesures annoncées par le gouverneur « semblent dépasser le cadre des compétences conférées aux régions », a estimé le tribunal.

      Dans une décision rendue jeudi 27 août, la justice italienne est allée à l’encontre de la volonté du président régional de la Sicile, #Nello_Musumeci. Saisi par le gouvernement, le tribunal administratif de Sicile a ordonné la suspension d’un arrêté ordonnant la fermeture de tous les centres d’accueil de migrants de Sicile (https://www.infomigrants.net/fr/post/26812/le-president-de-la-region-de-sicile-ordonne-la-fermeture-de-tous-les-c).

      Le 23 août, le gouverneur de Sicile Nello Musumeci, avait publié cet arrêté, effectif sur le territoire de l’île qui s’étend jusqu’à Lampedusa, jugeant que les centres d’accueil de migrants contribuaient à la diffusion du coronavirus.

      L’arrêté exigeait le transfert de tous les migrants présents dans les hotspots et les centres d’accueil en Sicile « vers des installations situées en dehors de l’île », et entendait leur interdire d’entrer, de transiter et de faire escale" dans la région « avec des embarcations, grandes et petites, y compris celles des ONG ».
      Pas d’’’aggravation concrète de la propagation du Covid-19’’

      Dans sa décision, le tribunal administratif a estimé « qu’aucune enquête rigoureuse n’a démontré l’existence d’une aggravation concrète (...) de la propagation du Covid-19 au sein de la population locale du fait du phénomène migratoire ».

      Les mesures annoncées par le gouverneur Musumeci « semblent dépasser le cadre des compétences conférées aux régions » dans la gestion du risque sanitaire lié au Covid-19. Elles ont par ailleurs « un impact décisif sur l’organisation et la gestion du phénomène migratoire sur le territoire italien, qui relève de la compétence exclusive de l’État (...) », toujours selon le tribunal.

      Ce tribunal doit se réunir à nouveau le 17 septembre, à la demande de la région de Sicile qui entend présenter d’autres documents pour plaider sa cause.
      Des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines. De nombreuses petites embarcations de migrants, essentiellement des Tunisiens, continuent d’accoster sur l’île de Lampedusa, au sud de la Sicile.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26931/sicile-la-justice-italienne-rejette-un-arrete-anti-migrants

    • Le président de la région de Sicile ordonne la #fermeture de tous les centres d’accueil

      Invoquant « une invasion » et des risques sanitaires dans le cadre de la pandémie de coronavirus, le président de la région Sicile, en Italie, a ordonné, dimanche, l’évacuation et la fermeture immédiate de tous les hotspots et centres d’accueil pour migrants sur son territoire, y compris ceux sur l’île de Lampedusa. Une mesure « non valide » selon Rome.

      « La Sicile ne peut pas continuer à subir cette invasion de migrants. » Le président de la région Sicile, Nello Musumeci, a déclaré, samedi 22 août sur sa page Facebook, qu’il faisait évacuer et fermer tous les hotspots et centres d’accueil de son territoire, débordés, dit-il, par l’afflux de migrants. Ces infrastructures sont également, selon lui, propices à la diffusion du coronavirus puisqu’il n’y est actuellement pas possible de garantir le respect des mesures sanitaires et gestes barrières.


      https://twitter.com/Musumeci_Staff/status/1297247841807749127

      « D’ici demain minuit, tous les migrants présents dans les hotspots et dans tous les centres d’accueil de Sicile devront être impérativement transférés vers des installations situées en dehors de l’île », peut-on lire dans l’arrêté publié dimanche.

      En date du 23 août, quelque 1 200 migrants se trouvaient sur la seule île de Lampedusa, au sud de la Sicile, qui voit accoster de nombreuses embarcations de fortune avec à leur bord essentiellement des Tunisiens. Environ 300 autres personnes avaient déjà été transférées 48 heures plus tôt vers des structures d’accueil en Sicile.

      Des sources du ministère italien de l’Intérieur ont immédiatement précisé que cette mesure régionale de fermeture des centre d’accueil et hotspots n’était pas valide, car il s’agissait d’une compétence de l’État, indique l’AFP.

      Mais alors que des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines, Nello Musumeci accuse le gouvernement national et l’Union européenne de « détourner le regard » sur les récents afflux de migrants « largement sous-estimés », a-t-il encore écrit sur Facebook. Le dirigeant appelle Rome à fermer ses ports aux navires humanitaires ayant secouru des migrants comme l’avait décrété l’année dernière l’ex-ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Ce dernier s’est d’ailleurs fendu de plusieurs tweets pour exprimer toute sa solidarité avec le président sicilien.

      https://twitter.com/matteosalvinimi/status/1297485230933184512

      Le navire Sea Watch 4, de l’ONG allemande éponyme, a fait savoir dimanche qu’il avait actuellement à son bord 104 migrants dont 37 mineurs, secourus samedi et dimanche en mer au large des côtes libyennes. L’équipage pourrait rapidement demander leur débarquement en Italie et à Malte.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26812/le-president-de-la-region-de-sicile-ordonne-la-fermeture-de-tous-les-c

  • Fermeture des frontières | Les personnes en besoin de protection victimes des frontières verrouillées
    https://asile.ch/2020/08/17/fermeture-des-frontieres-les-personnes-en-besoin-de-protection-victimes-des-fr

    La fermeture des frontières est l’une des mesures les plus spectaculaires prises par le Conseil fédéral pendant le pic pandémique du Covid-19. Quelles en ont été les conséquences pour les réfugié-e-s et personnes en besoin de protection ? Avec l’état de nécessité, le Conseil fédéral a décidé de refouler les requérant-e-s d’asile à la frontière suisse […]

  • De la #conditionnalité_négative de l’#aide_au_développement...

    Post de Sara Prestianni sur FB :

    Italie - #Di_Maio, ministre des Affaires Etrangeres et de la Cooperation, applique la conditionnalité négative migration/développement en gelant les fonds pour le développement a la #Tunisie (6,5M€) si elle ne s’engage pas à geler les départs. Mais ces fonds ne servent-ils pas à atténuer la crise, qui est la cause des départs ?‬

    https://www.facebook.com/isabelle.saintsaens/posts/10222038342372629
    #Italie #développement #asile #migrations #réfugiés #conditionnalité_de_l'aide #fermeture_des_frontières #flux_migratoires

    –—

    ajouté à la métaliste du lien entre migrations et développement et plus précisément sur la conditionnalité de l’aide :
    https://seenthis.net/messages/733358#message768701

    ping @_kg_

    • Deputato tunisino: «Prima di minacciare blocco, Di Maio pensi a accordi»

      «Il ministro degli Esteri Di Maio prima di minacciare il blocco dei fondi per la Tunisia dovrebbe pensare ai rapporti storici che ci sono tra l’Italia e la Tunisia e nello stesso tempo dovrebbe prima vedere prima cosa prevedono gli accordi presi in passato tra i due paesi». A parlare, in una intervista esclusiva all’Adnkronos, è Sami Ben Abdelaali, deputato tunisino ma che vive tra Palermo e Tunisi.

      Il deputato tunisino si dice «molto dispiaciuto» per le dichiarazioni rese oggi dal capo della Farnesina che chiede «di sospendere lo stanziamento di 6,5 milioni di euro» per la Tunisia «in attesa di un piano integrato più ampio proposto dalla viceministra del Re» e di «un risvolto nella collaborazione che abbiamo chiesto alle autorità tunisine in materia migratoria». Di Maio ha chiesto al comitato congiunto per la cooperazione allo sviluppo della Farnesina di rimandare la discussione sullo stanziamento di fondi della cooperazione in favore di Tunisi.

      «La collaborazione e la cooperazione tra due paesi è come il matrimonio - dice ancora Sami Ben Abdelaali -nella buona e nella cattiva sorte. Quando ci sono disagi in un paese bisogna intervenire con il dialogo e non minacciando di bloccare i fondi. Non è questa la condizione ottimale per i nostri rapporti». «Io sono davvero dispiaciuto per le parole espresse dal ministro Di Maio che non traducono i rapporti storici di cooperazione tra l’Italia e la Tunisia- dice ancora il politico sposato con una donna italiana- L’Italia ovviamente prima di pretendere che la Tunisia mantenga suoi impegni e i suoi accordi dovrebbe anche mantenere gli impegni presi nel 2011 nell’accordo tra governo italiano e governo tunisino. Perché dal 2017 l’Italia ha bloccato gli aiuti previsti nell’accordo, per l’acquisto di strumenti e tecnologici e per controllare le coste tunisine». «Addirittura ci sono oltre 30 milioni che dovrebbe pagare l’Italia nella tranche 2020-2022 e solo dal 2017 risultano 3 milioni di euro non pagati».

      Perché, come ricorda il deputato tunisino, «per controllare le coste tunisine ci vogliono uomini e mezzi e l’Italia non ha mantenuto i suoi impegni dal 2017. In più le condizioni climatiche ottimali hanno incoraggiato le persone a tornare in Italia, oppure persone rimpatriate o cittadini che hanno perso il lavoro. C’è un disagio sociale che ha fatto sì che la gente cerchi altre soluzioni».

      Il deputato tunisino poi parla della nuova rotta tunisina verso l’Italia. Nei giorni scorsi il Procuratore di Agrigento Luigi Patronaggio in una intervista all’Adnkronos aveva lanciato l’allarme sui flussi tunisini e aveva parlato di un «serio problema di ordine pubblico». «Il problema - dice Sami Ben Abdelaali -è che oggi c’è un governo ad interim e l’ambasciatore italiano a Tunisi sta facendo grandi sforzi per dialogare con le autorità competenti per affrontare questo flusso migratorio. Voglio anche ricordare che nei giorni scorsi la ministra dell’Interno Lamorgese è volata a Tunisi». «C’è un disagio sociale notevole, dovuto al coronavirus e alla disoccupazione che aumenta giornalmente - spiega ancora il politico - Per noi l’Italia è il nostro primo partner commerciale e non vogliamo perdere i rapporti con questo paese».

      Ma qual è la soluzione? «Rafforzare i controlli, ma prima di arrivare in Italia - dice - oggi controllare dalla Tunisia è complicato, bisogna controllare al confine delle acque internazionali. Bisogna aumentare la sicurezza e superare questa fase finché non nasca il nuovo governo con cui poi avviare delle interlocuzioni. E bisogna anche intervenire con aiuti concreti sui giovani, ad esempio, per bloccare l’immigrazione verso l’Italia, anche attraverso l’aiuto l’Unione europea».

      Sulla convocazione di Di Maio dell’ambasciatore tunisino per accelerare i rimpatri, il deputato dice: «Per il numero dei rimpatri l’accordo già c’è, bisogna intervenire con il governo. Appena intorno al 20 agosto si farà il nuovo governo si può provare a trovare delle soluzioni. Ma nel frattempo bisogna avviare i canali diplomatici». Per ci tiene a sottolineare: «I numeri dei flussi migratori di oggi non sono eccezionali, ricordo che in passato erano molto più alti».

      https://www.adnkronos.com/fatti/esteri/2020/07/31/deputato-tunisino-prima-minacciare-blocco-maio-pensi-accordi_TVw9cXKeB197

    • Migranti e Tunisia, le Ong danno lezioni a Di Maio e Conte. Ma le capiranno?

      Già nel 2016 le Ong di “Link 2007" dicendo: «“Agli Stati conviene prevenire piuttosto che rincorrere gli eventi e spendere molto di più per cercare di tamponare i conflitti e gli esodi»

      “Agli Stati conviene prevenire, spendendo quanto necessario, piuttosto che rincorrere gli eventi e spendere molto di più intervenendo per cercare di tamponare i conflitti, con le distruzioni, le indicibili sofferenze, i massacri, gli esodi di persone e le insicurezze e destabilizzazioni che essi provocano ovunque. L’Ue, gli Stati membri e le Istituzioni finanziarie e di sviluppo internazionali sono invitate a muoversi, finché si è ancora in tempo, per contenere le periodiche ribellioni in Tunisia, a pochi chilometri dall’Italia, e prevenire una possibile destabilizzazione del paese, sostenendone decisamente l’esemplare ma fragile democrazia, l’unica realizzata con le ‘primavere arabe. La Tunisia, il paese mediterraneo più vicino all’Italia, è oggi in bilico tra il rafforzamento del processo democratico e la destabilizzazione con prevedibili e devastanti conseguenze su migrazioni e terrorismo. Investire sulla Tunisia e i paesi limitrofi, anche sostenendo gli sforzi della società civile, è investire sul nostro futuro di stabilità e di pace. Un tracollo della Tunisia metterebbe infatti a rischio la stessa sicurezza e stabilità in Italia e in Europa, e non sarà a costo zero”.

      Sembrano considerazioni dell’oggi. Ma non è così. Perché questo argomentato grido d’allarme lanciato dalle Ong di “Link 2007” data 16 febbraio 2016. Sono trascorsi quattro anni e mezzo d’allora, si sono succeduti primi ministri, cambiate maggioranze, ma nessuno ha raccolto questi preziosi suggerimenti.

      “La via che le Ong di ‘Link 2007’ propongono è quella della costituzione, in tempi rapidi, di uno specifico Fondo internazionale formato da contributi della Commissione europea, degli Stati membri, di tutti i paesi interessati, delle Istituzioni finanziarie e di sviluppo europee e internazionali, comprese quelle arabe e islamiche, prendendo in considerazione la Tunisia insieme ai due paesi confinanti, Libia e Algeria. Un fondo fiduciario per la realizzazione di un ‘piano Marshall’, di cui l’Italia, data la vicinanza, potrebbe farsi promotrice. Per la sola Tunisia serviranno, secondo le stime di Link 2007 basate sul bilancio dello Stato, almeno 20 miliardi di euro all’anno per i prossimi cinque anni, finalizzati agli investimenti prioritari, con lo scopo di restringere la forbice delle disuguaglianze che pesano in particolare sulle regioni interne e le periferie urbane degradate, di ridurre drasticamente la disoccupazione e di attrarre nuovi capitali e investitori esterni. Senza interventi rapidi e significativi la Tunisia potrebbe vivere una nuova rivoluzione popolare: molto probabilmente distruttiva, questa volta, che metterebbe a rischio tutta l’area euro-mediterranea, a partire dalla vicina Italia”.

      Questa proposta è caduto nel vuoto, e oggi c’è un ministro degli Esteri che fa la voce grossa e decide di “punire” la Tunisia per un presunto lassismo nel contrastare il flusso di migranti verso le coste siciliane, bloccando i finanziamenti destinati alla cooperazione allo sviluppo destinati al Paese nordafricano.

      La situazione è rimasta esplosiva

      Ma torniamo a quel documento, assolutamente “profetico”. Per il presidente del Forum tunisino per i diritti economici e sociali, Abderrahman Hedhili, le proteste erano prevedibili: “Abbiamo segnalato che la situazione sociale sarebbe esplosa; l’esclusione sociale e le disparità regionali sono pesanti ma il governo non è riuscito a definire strategie e programmi per le regioni interne”. Il 15% della popolazione è disoccupata. La percentuale sale al 25% in regioni periferiche come quella di Kasserine e a tassi ben superiori per i giovani. Spesso il lavoro è legato ad intermediazioni corruttive. La situazione è ulteriormente peggiorata a causa degli attacchi terroristici del 2015 contro obiettivi turistici quali il museo del Bardo a Tunisi e il resort di Susa (Sousse): l’industria turistica con i suoi 400 mila lavoratori è stata pesantemente colpita. Le regioni costiere sono le più sviluppate: investimenti pubblici e privati si sono susseguiti nel tempo, anche per favorire il turismo, e in esse è localizzato l’80% delle industrie tunisine. Buono è quindi, in esse, il tasso di occupazione e di reddito medio. Nei governatorati centro meridionali lontani dalla costa, invece, la gente si sente abbandonata per la mancanza di investimenti produttivi e di servizi, dai trasporti ai servizi essenziali come l’acqua, la salute, l’istruzione.

      La realtà e le crescenti difficoltà

      “La realtà - proseguiva il report di Link 2007 - è che lo Stato non ha i fondi necessari per potere impegnarsi in un piano di sviluppo per creare lavoro e servizi essenziali. La mancanza di investitori, l’instabilità politica, il terrorismo stanno bloccando il paese costretto a contare, più che mai, sull’aiuto esterno. Come si dirà più avanti,servirebbe un ‘piano Marshall’ da 20 miliardi di euro per alcuni anni: quei fondi cioè che mancano al bilancio dello Stato per lanciare gli investimenti necessari. Un piano coordinato e finalizzato in particolare alle aree più depresse, all’occupazione e alla lotta alla corruzione. L’Europa, per la vicinanza e i legami storici, deve riuscire ad intervenire presto, molto di più rispetto al passato. Impegni limitati a qualche centinaia di milioni, spesso ripartiti su più anni, non corrispondono alla gravità della situazione e dei bisogni. La democrazia tunisina è reale, radicata, la sola ad essere sopravvissuta alle ‘primavere arabe’. Se sparisse o se cadesse sotto l’influenza di paesi spinti da valori lontani da quelli su cui è basata la nostra convivenza o di movimenti terroristici, la responsabilità non sarà solo del governo tunisino. L’esperienza della Tunisia è importante anche perché rappresenta la sintesi tra i valori occidentali e i valori islamici. Non si possono conservare i valori delle rivoluzioni e la democrazia solo con riconoscimenti internazionali, incontri, convegni, parole di amicizia e vicinanza. “La libertà c’è ma manca il pane” si sente ripetere in tutto il paese. Le ‘rivolte del pane’ rischiano di ripetersi ciclicamente, con conseguenze facilmente prevedibili. Occorre investire sulla Tunisia, con una cooperazione duratura, con una visione e una strategia di lungo periodo, con fondi strutturali e ampi investimenti nelle regioni più arretrate, favorendo l’occupazione e l’equità sociale e tra le regioni. Un paese che è riuscito a gestire con successo e in modo democratico la rivoluzione del 2011 doveva essere aiutato subito con ingenti risorse e continuare ad essere sostenuto senza interruzione. Nell’interesse del consolidamento del processo democratico tunisino ma anche nel nostro stesso interesse, italiano ed europeo. Una grave crisi in Tunisia potrebbe avere conseguenze deleterie anche per noi. L’impegno per la Tunisia è un impegno per noi stessi e la nostra stabilità. Investire sulla Tunisia e i paesi limitrofi è investire sul nostro futuro di stabilità e di pace. Non farlo significa danneggiare noi stessi. Limitare gli aiuti o ritardarli potrebbe avere un costo di gran lunga superiore in un futuro ravvicinato, non solo finanziariamente ma anche in conflitti, vite umane, distruzioni, consolidamento e diffusione del terrorismo, come la recente storia insegna. Un tracollo della Tunisia avrebbe anche conseguenze nefaste per la stessa sicurezza e stabilità europea. È dunque nel nostro interesse, italiano ed europeo, intervenire con investimenti adeguati e risoluti di cooperazione con la Tunisia. E occorre farlo subito”.

      Ma così non è stato.

      Quattro anni e mezzo dopo, Nino Sergi, presidente emerito di Intersos e policy advisor di Liink 2007), rivolge questo post al titolare della Farnesina: “Caro ministro Luigi Di Maio, non ci siamo proprio. Mi è difficile anche in questa occasione, chiamarla ministro, e per di più degli affari esteri e della cooperazione internazionale, dato che con le sue parole intende piuttosto presentarsi come capo-popolo, di quella parte di popolo che lei pensa di riuscire a conquistare. ‘Ci sono delle regole in Italia che vanno rispettate. Anche l’Europa deve rispondere concretamente,. Non c’è tempo da perdere’.

      Sul ‘non c’è tempo da perdere’ le ricordo che nei molti anni di sue responsabilità nel parlamento e nel governo, sul tema delle politiche migratorie lei ha perso tutto il tempo che ha avuto a disposizione. Sull’Europa che deve rispondere concretamente, le ho già scritto un post il 31 luglio: spero che qualcuno del suo staff glielo faccia vedere. Mi soffermo sul ‘ci sono delle regole che in Italia vanno rispettate’. Da chi, signor ministro? Stando al suo diktat, dal governo tunisino? Lei sembra esprimere una concezione delle relazioni internazionali dell’Italia ferma al periodo coloniale, in cui era chiaro chi decideva e chi obbediva. Le relazioni internazionali sono una cosa seria e delicatissima, soprattutto per un paese come il nostro, inserito in un Mediterraneo problematico e carico di tensioni. Occorre ‘fermare i fondi per la cooperazione se non c’è collaborazione con l’Italia, afferma con fermezza. Eh no. Le intese e gli impegni vanno onorati, pur nel dialogo politico per migliorarli. A meno di pensare arrogantemente di potere fare a meno di relazioni divenute preziose e indispensabili per il bene dell’Italia – Cooperazione e collaborazione – rimarca ancora Sergi – non significano più, da tempo, imposizione. Lo dicono le leggi italiane e le normative internazionali dal dopo-guerra in poi. Lo dice lei (lo ricorda’) ogni volta che presiede il Comitato congiunto, il Consiglio nazionale, il Comitato interministeriale per la cooperazione allo sviluppo; e ogni volta che incontra i suoi colleghi ministri dell’area mediterranea. Non imiti altri personaggi politici. Continui a fare il ministro degli esteri: stava imparando e stava dimostrando capacità. Non si distrugga per un po’ di effimero consenso. Sulla Tunisia, la sua situazione sociale e politica, la sua fragilità, le consiglio un breve studio della rete di Ong Link 2007: ‘Aiutare Tunisia per aiutare l’Europa’. E’ del 2016 ma rimane attuale. Se lo vorrà, siamo pronti a discuterne approfonditamente “.

      “Quella che sembrava un’uscita infelice del Ministro degli Esteri, si è invece rivelata essere la linea dell’intero governo, viste le dichiarazioni del Premier Conte e il silenzio degli esponenti PD. Tocca prendere atto che il Governo stia continuando ad appiattarsi su posizioni utili più al prossimo sondaggio che a rafforzare una visione strategica nel mediterraneo e nel Nord Africa – dice a Globalist Paolo Pezzati, Humanitarian Policy Advisor di Oxfam Italia-. La decisione di applicare una #condizionalità_negativa_migrazione-sviluppo con il blocco dei fondi per la cooperazione allo sviluppo qualora la Tunisia non si impegnasse nel blocco delle partenze - potrebbe rivelarsi un autogol di quelli che si ricordano nel tempo. In prima ragione perché la cooperazione ha come obiettivo , qualora negoziata con i partner e la società civile, quello di attaccare proprio le cause alla radice della migrazione che viene chiamata “economica”; e poi perché in un momento di difficoltà – si è dimesso il primo ministro, la crisi economica e sociale è acuta come non mai – e in un contesto geopolitico molto fluido nell’area dove Turchia ed Egitto stanno provando ad allargare la loro egemonia, di solito i partner si sostengono, non si puniscono. La soluzione – prosegue Pezzati - ancora una volta è data dalla combinazione dell’avvio di un nuovo dialogo con Tunisi per un piano strategico condiviso – con un impegno finanziario abbondantemente superiore ai 6,5 milioni - volto a sostenere il paese nord africano e dall’approvare finalmente una legge che superi la Bossi Fini, per istituire nuovi canali di ingresso regolari grazie alla quale finalmente l’Italia si organizzi nel decidere come gestire i flussi migratori invece che preoccuparsi solo come interromperli. Gli ingressi irregolari, gli arrivi con i barconi si contrastano aumentando i canali di ingresso regolari, non alzando muri in terra e in mare. Alla Camera giace la proposta di legge della Campagna ‘Ero Straniero’ che ha proprio questo obiettivo, i partiti della maggioranza cosa stanno aspettando?”.

      Ma discutere non sembra essere oggi nelle intenzioni di chi governa l’Italia. Oggi, per costoro, è tempo di esibire i muscoli (verbali) e di provare a fare la voce grossa con i più debole, il “ruggito del coniglio”. E così, ecco a voi il presidente del Consiglio che ieri, da Cerignola, veste i panni del commander in chief e proclama: «Non possiamo tollerare che si entri in Italia in modo irregolare, tanto più non possiamo tollerare che in questo momento in cui la comunità nazionale intera ha fatto tantissimi sacrifici questi risultati siano vanificati da migranti che tentano di sfuggire alla sorveglianza sanitaria». E ancora: «Non ce lo possiamo permettere, quindi dobbiamo essere duri, inflessibili – dice Conte -. Stiamo collaborando con le autorità tunisine, è quella la strada. Io stesso l’altro giorno ho scritto al presidente tunisino Kais Saied una lettera e sono contento che abbia fatto visita ai porti per rafforzare la sorveglianza costiera. Noi dobbiamo contrastare i traffici e l’incremento degli utili da parte dei gruppi criminali che alimentano questi traffici illeciti. Dobbiamo continuare in questa direzione, dobbiamo intensificare i rimpatri. Abbiamo fatto una riunione con i ministri competenti, Di Maio, Lamorgese, Guerini e De Micheli, stiamo lavorando per evitare che questi traffici continuino. Non si entra in Italia in questo modo e non possiamo permettere che la nostra comunità sia esposta a pericoli».

      Il nemico è stato inquadrato: è il migrante portatore di virus. Ai tempi del Conte I, l’equazione era migrante=criminale, invasore, parassita e, se islamico, terrorista. Col Conte II l’equazione è adattata all’emergenza virale. E questa vergogna la spacciano per “discontinuità”.

      https://www.globalist.it/world/2020/08/04/migranti-e-tunisia-le-ong-danno-lezioni-a-di-maio-e-conte-ma-le-capiranno-

  • #Bernard_Ronot préserve notre patrimoine pour sauver l’agriculture durable

    Bernard Ronot s’est engagé pour la force de vie des semences anciennes en conservant 200 variétés de blés. Le principe consiste à planter en permanence ces variétés. Chaque année Bernard offre ces semences aux paysans volontaires qui préservent à leur tour ce patrimoine de l’humanité.

    Bernard a ainsi fondé l’association #Graines_de_Noé (http://www.graines-de-noe.org).
    Agriculteur de 83 ans, il raconte la #Révolution_Verte de l’agriculture d’après-guerre, utilisatrice d’intrants chimiques, dans laquelle il s’est engagé à 100%.

    Ce documentaire est surtout l’histoire d’une #prise_de_conscience et d’un retour, après 30 ans de cultures intensives, à un choix d’une agriculture vivante et naturelle. L’histoire d’une #reconquête et d’un engagement pour la #conservation_des_semences anciennes de blé. L’histoire d’un cheminement, d’un modèle d’agriculture à un autre pour redécouvrir le sens du mot « #paysan » : celui avant tout de nourrir le monde.

    https://vimeo.com/138429645

    Bernard Ronot :

    « (La révolution verte) ça a été un restant des guerres sur toute la ligne. Si le nitrate est un explosif, les fongicides sont des restants des gaz de guerre. Tout ce qui a fait éclater l’agriculture, c’est le restant des guerre. Les énergies de guerre qui ont été maîtrisées par l’homme quand ils ont arrêté de se battre, elles étaient toujours existantes »

    La science est indispensable pour faire évoluer. On a besoin des chercheurs. Si ils ont des têtes et des neurones développées, c’est pas par hasard. C’est eux qui font évoluer une société. Mais il faut la faire évoluer dans l’#indépendance de l’homme, et pas dans la #dépendance.

    La société c’est qui ? C’est d’abord nous, c’est pas les autres. C’est nous. Et la société du bas, c’est nous, individuellement. Et si nous on croit à ce qu’on fait, si on croit vraiment à ce qu’on fait, rien peut nous démonter. Si on se met en unité avec la #nature... les plantes, la terre, les animaux et bien des hommes silencieux, attendent. Ils sont prêts à partir, mais ils sont silencieux.

    « La transmission de la vie, c’est la semence. Il faut rentrer dans l’#action. (...) Si nous avons la chance d’avoir compris quelque chose, notre travail c’est de savoir comment le transmettre. On peut avoir le meilleur langage du monde, mais si il n’y a pas réceptivité en face, ça ne fait rien. »

    « Dans la vie nous sommes des #locomotives. Ou nous sommes le voyageur sur le quai, ou nous sommes le wagon, ou nous sommes la locomotive. Il faut savoir où on va. Si nous avons la chance de savoir où on va, nous avons le devoir d’être une locomotive, qui va peut-être doucement, qui va lentement et qui va surement. »

    « J’étais un #exploitant_agricole et je suis devenu un agriculteur. Dans tout domaine de la société nous avons des #arts. Nous devons être des artistes. Et l’agriculture c’est l’art de la #terre. »

    #agriculture #semences #blé #nitrates #paysannerie #vulpin #fertilisants #oligo-éléments #champignon #rendement #fongicides #pucerons #insecticides #guerre #restant_de_guerre #énergies_de_guerre #se_remettre_en_cause #reconversion #semences_anciennes #dégustation_du_pain #conservatoires #circuit_lent #agriculture_biologique #rendements #valeur_énergétique #prise_de_conscience #circuits_courts #céréaliculture #gratuité #endettement #recherche_fondamentale #science #partage

  • #Italie : #démantèlement du #camp de migrants de #Vintimille, les associations appellent à l’aide

    Sur décision préfectorale, le camp de migrants de Vintimille, géré par la Croix Rouge, a été démantelé lundi. Actif depuis 2016, il venait encore en aide à des dizaines de personnes.

    Le camp de transit pour migrants Roya à Vintimille, en Italie, n’est déjà plus qu’un souvenir. Sur ordre de la #préfecture d’Imperia, ce camp implanté en 2016, au plus fort de la crise migratoire, près de la frontière avec la France et géré par la Croix-Rouge italienne a cessé ses activités le 31 juillet. La trentaine de migrants restants dans les lieux ont été transférés vers d’autres centres d’accueil de la région. Quelques jours plus tard, lundi 3 août, les bâtiments en préfabriqués qui pouvaient accueillir environ 300 personnes ont commencé à être démantelés.

    « Nous avons tout tenté pour éviter ça », commente Jacopo Colomba, consultant juridique pour les ONG Caritas et We World, parlant au nom des membres des différentes associations d’aide aux migrants présentes sur place. « Nous avons essayé de discuter avec le maire de Vintimille et avec la préfecture pour leur faire comprendre que le camp devait rester ouvert. Mais cela n’a servi à rien », dit-il, démoralisé.

    Auparavant, l’enceinte du camp était ouverte aux migrants présents dans les environs de Vintimille, étape bien connue de celles et ceux souhaitant rejoindre le nord de l’Europe en venant du sud de l’Italie ou de la route des Balkans. La structure accueillait aussi les personnes qui voulaient entreprendre une demande d’asile en Italie.

    Peu enclines à s’exprimer sur le sujet, les autorités italiennes concernées ont mis en avant la crise du #coronavirus pour justifier cette fermeture, rapportent différentes associations. Depuis le 18 avril dernier, déjà, les lieux étaient fermés aux nouveaux arrivants en raison du contexte sanitaire.

    « On est revenus à la situation de 2016 »

    « Je comprends que la crise sanitaire ait représenté un défi et je sais aussi que cette structure n’était pas bien encadrée au point de vue juridique, mais des solutions auraient pu être mises en place. Cette #fermeture est irrationnelle », regrette Jacopo Colomba, estimant que la préfecture s’est servie de l’#urgence_sanitaire comme d’un #prétexte pour fermer un camp peu populaire en Ligurie à l’approche d’élections régionales en septembre.

    D’autant plus irrationnelle, selon Maurizio Marmo, le président de Caritas Vintimille, que le « campo » rendait service à la municipalité en sortant les sans papiers de la rue. « Avoir des personnes qui dorment dans les rues, ce n’est pas génial… Ce camp était fondamental pour gérer une situation qui ne s’est pas arrêtée », tonne-t-il.

    À Vintimille, il n’est pas rare de voir des migrants trouver refuge dans des bâtiments abandonnés, au bord du fleuve qui traverse la ville ou sur les plages, pour passer la nuit. Selon les associations, entre 100 et 200 personnes sont dans ce cas chaque jour. « Au mois de juillet, les arrivées de migrants ont été les plus nombreuses de ces deux dernières années », assure de son côté Jacopo Colomba. « On est revenus à la situation de 2016. »

    « Les années passent et la situation perdure »

    À ceci près que le mouvement de solidarité, porté par une vague d’activistes en 2016, semble depuis s’être estompé. Dans la région, les associations présentes sur le terrain déplorent une faible mobilisation et, pour certaines, une baisse des dons. « Les années passent et la situation perdure, donc les gens se fatiguent », analyse Jacopo Colomba. « On est un peu désespérés. »

    Face à la fermeture du camp, une poignée d’ONG et de collectifs locaux - Kesha Niya, Caritas, We World, Diaconia Valdese et Progetto 20K - ont uni leurs forces pour trouver des solutions.

    « Nous avons créé un réseau pour fournir des hébergements d’urgence, pour quelques jours seulement, aux familles qui tentent de passer la frontière », explique encore Jacopo Colomba. Les migrants concernés sont hébergés dans l’#église San Nicola, où des locaux ont été mis à disposition par le prêtre. Une famille d’Irakiens avec deux bébés y a été logée dans la nuit de dimanche à lundi, avant de parvenir à rejoindre la France. « Nous allons chercher d’autres personnes à héberger dans la ville. »

    https://www.infomigrants.net/fr/post/26423/italie-demantelement-du-camp-de-migrants-de-vintimille-les-association
    #destruction #campement #migrations #asile #réfugiés #frontière_sud-alpine #logement #hébergement #SDF #sans-abri #covid-19 #frontières

  • Flights between Turkey and Iraq suspended over rising coronavirus cases - Middle East Eye

    Flights between Turkey and Iraq are to be suspended over a rise in coronavirus cases, Iraq’s aviation authority announced on Sunday.

    Iraq had reopened Baghdad and airports in the south of the country last week for international travel after months of closure.

    Iraqi authorities lifted other restrictions last month, allowing malls and shops to reopen and delaying the start of overnight curfews to 9:30 pm (18:30 GMT).

    Restaurants and coffee shops remain closed to customers but are allowed to fulfil takeaway or delivery orders.

    #Covid-19#Turquie#Iraq#FermetureFrontière#Aeroport#Politique_internationale#migrant#migration

    https://www.middleeasteye.net/news/flights-between-turkey-and-iraq-suspended-over-rising-coronavirus-cas

  • Greece’s refugees face healthcare crisis as Lesbos Covid-19 centre closes

    Patients on island camps face long wait for specialist help and mental health services, while in Athens others are left destitute
    https://i.guim.co.uk/img/media/3d2772106771ac41a4424c0fc1c52f61d01c40b2/0_363_5472_3283/master/5472.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=df484692f169d84d0d8e17

    In a fresh blow to refugees and migrants experiencing dire conditions in Greece, frontline medical charity Médecins San Frontières (MSF) on Thursday announced it has been forced to closed its Covid-19 isolation centre on Lesbos after authorities imposed fines and potential charges.

    From the island of Lesbos to the Greek capital of Athens, asylum seekers and recognised refugees, some with serious medical conditions, are unable to access healthcare or see a doctor as treatments are disrupted by new regulations.

    Asmaan* from Afghanistan is 10. For eight months she has lived in a makeshift tent with her family on the outskirts of the olive grove surrounding the Moria camp on Lesbos. She is one of more than 17,000 asylum seekers and refugees who have been living under lockdown here since 23 March.

    Asmaan is a familiar face at the paediatric clinic run by MSF just outside the main gate. “She was vomiting, shivering through the nights and became apathetic,” said her mother Sharif*. “We really became alarmed when she was bleeding going to the toilet.” Diagnosed with an acute inflammation of her kidney, Asmaan was transferred to the island’s hospital. Sharif said staff wanted to send her daughter to the mainland for treatment. But the family cannot leave Lesbos until their asylum procedure is completed.

    “Only highly severe cases can be transferred to the mainland,” Babis Anitsakis, director of infectious diseases at the hospital in Mytilene, told the Guardian. “This is also the case for the local population.” Such cases often involve a wait of two to three months in the camp before a transfer can be arranged, he said.

    “We are confronted with patients from Moria daily who have sicknesses like tuberculosis or HIV. We are simply not equipped for these treatments. On top of it, we face tremendous translation difficulties. At night the medical staff work with a phone translation app to communicate with the patients, which can be disastrous in an emergency situation.”

    https://i.guim.co.uk/img/media/1875a0bb75e484383197257df58241d8922139b0/58_42_1885_1074/master/1885.jpg?width=620&quality=85&auto=format&fit=max&s=c80ba861e2d27d0dfcc973

    For Giovanna Scaccabarozzi, a doctor with MSF on Lesbos, Asmaan’s case is typical of a system where refugees and asylum seekers find it increasingly difficult to access proper healthcare, often despite being in desperate need.

    “Even survivors of torture and sexual violence are now left to themselves with no one to talk to and with no possibility to escape the highly re-traumatising space of Moria,” she said. The camp’s lockdown has meant fewer people have been able to attend MSF’s mental health clinic in Mytilene.

    “From five to 10 appointments a day, we are now down to two to three a week in the torture clinic in town,” Scaccabarozzi said. Even when people reach the clinic, “it feels like treating someone with a burn while the person is still standing in the fire”.

    The closure of the Covid-19 isolation unit on Thursday is down to the island’s authorities enforcing planning regulations, MSF said. “We are deeply disappointed that local authorities could not quash these fines and potential charges in the light of the global pandemic, despite some efforts from relevant stakeholders,” said Stephan Oberreit, MSF’s head of mission in Greece. “The public health system on Lesbos would simply be unable to handle the devastation caused by an outbreak in Moria – which is why we stepped in. Today we had to unwillingly close a crucial component of the Covid-19 response for Moria.”

    Athens has become a beacon of hope for those living in the island’s overcrowded camps, but a recent policy change has seen people who arrive in Athens with refugee status left virtually destitute, many with ongoing healthcare issues.

    The changes, which mean cash assistance and accommodation support end a month after refugee status is granted, affect around 11,000 refugees in Greece. MSF told the Guardian it is concerned that a number of patients face eviction and many refugees in Athens are sleeping on the streets as a result.

    Hadla, a 59-year-old from Aleppo who had had multiple heart attacks, died within days of leaving the apartment she shared with her daughter Dalal in Athens. She had been asked to leave repeatedly. “I told them that my mother is terribly ill and showed them the medical files but they told us that they cannot do anything about it and that the decision had come from the ministry,” said Dalal.

    Fearing eviction, Dalal took her mother to Schisto refugee camp on the outskirts of Athens, where her brother was staying. Two days later Hadla had another cardiac arrest and died. Dalal is still in the apartment with the rest of her family but continues to face eviction. “We have nothing and nowhere to go,” she said.

    Kelly Moraiti, a nurse at the MSF daycare centre in Athens, said evictions put patients’ health at risk, particularly those living with diseases such as diabetes. “Someone who is facing a lifelong disease should have uninterrupted permanent access to treatment. They need to have access to a proper diet and a space to store medications, which should not be exposed to the sun; to be homeless with these conditions is extremely dangerous.”

    MSF urgently called on the Greek government and the EU to help house refugees sleeping rough in Athens and to halt evictions of vulnerable people.

    Some of the refugees on the streets of Athens are heavily pregnant women and new mothers as well as survivors of torture and sexual violence. Many have significant health conditions often complicated from their time in camps such as Moria.

    The Greek migration ministry did not respond to requests for comment.

    * Names changed or shortened for privacy reasons

    https://www.theguardian.com/global-development/2020/jul/31/greece-refugee-healthcare-crisis-island-camps-lesbos-moria-coronavirus

    #Lesbos #migrations #covid #coronavirus #centre_covid #asile #réfugiés #Grèce #fermeture #Moria #camps_de_réfugiés #santé_mentale #confinement

    ping @thomas_lacroix

  • Turkey suspends Iran and Afghanistan flights due to virus concerns- Al monitor

    Turkey suspended flights to and from Iran and Afghanistan yesterday due to coronavirus-related concerns.

    The Ministry of Transport and Infrastructure said the decision constituted “preventative measures,” the state-run Anadolu Agency reported.

    Turkey stopped nearly all international passenger flights in and out of the country in March amid the COVID-19 pandemic. In June, Turkey, which has a major international transit hub in Istanbul, announced the resumption of international flights.

    #Covid-19#Turquie#Iran#Afghanistan#FermetureFrontière#Aeroport#Politique_internationale#migrant#migration

    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/07/turkey-suspends-flights-afghanistan-iran-covid-19.html

  • Where Will Everyone Go ?

    ProPublica and The New York Times Magazine, with support from the Pulitzer Center, have for the first time modeled how climate refugees might move across international borders. This is what we found.

    #climate #climate_refugee #migration #international_migration #map

    ping @cdb_77

    https://features.propublica.org/climate-migration/model-how-climate-refugees-move-across-continents

  • #Railcoop, la #coopérative qui fait renaître les lignes de #train abandonnées
    https://reporterre.net/Railcoop-la-cooperative-qui-fait-renaitre-les-lignes-de-train-abandonnee

    C’est un nouvel acteur qui bouscule le petit monde #ferroviaire : Railcoop a choisi une gouvernance coopérative et de relancer des lignes abandonnées par la SNCF, plutôt que de se tourner vers celles considérées comme rentables. Une initiative permise par l’ouverture à la concurrence du ferroviaire prévue pour la fin de l’année.

    « Railcoop ira où la SNCF ne va plus » : le pari osé de la coopérative qui veut remettre la ligne Lyon-Bordeaux sur les rails
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/railcoop-ira-ou-la-sncf-ne-va-plus-le-pari-ose-de-la-cooperative-qui-ve

    Une gageure ? Implantée à Cajarc, dans le Lot, la coopérative Railcoop veut ressusciter la ligne directe Bordeaux-Lyon, abandonnée depuis près d’une décennie par la SNCF. Et ce, dès 2022. Dans la foulée, elle entend instaurer d’autres liaisons ferroviaires transverses, sans détour par Paris. Avec un double objectif : faire progresser la part du train par rapport à celle de la voiture et vivifier des bassins à faible densité de population dans le Massif central, dont le confinement a montré le pouvoir d’attractivité.

    #sncf #scic #transport_ferroviaire

    • Super, encore une fois une coopérative va réussir à sauver une affaire en danger (c’est pour ça que les reprises en coop se plantent, parce qu’une affaire en danger coop c’est toujours une affaire en danger), faire passer mieux qu’un acteur privé cette belle diversité d’acteurs en lieu et place du monopole public et rassurer à moindre coût sur la disparition des structures publiques, remplacées par des mieux : les coopératives. Ça sent l’alternativisme ! (On saura donc si ces lignes ont été abandonnées car non-rentables ou par idéologie.)

  • Coronavirus : la Turquie suspend à nouveau ses vols avec l’Iran - Middle East Eye

    La Turquie a annoncé dimanche avoir à nouveau suspendu ses vols avec l’Iran et l’Afghanistan, deux pays durement touchés par la pandémie de nouveau coronavirus.

    « En raison de la pandémie de COVID-19, notre pays a suspendu par précaution ses vols avec l’Iran et l’Afghanistan », a déclaré dans un communiqué le ministère turc des Transports, sans préciser la durée de cette mesure.

    La compagnie turque Turkish Airlines avait officiellement annoncé la reprise des vols vers Téhéran la semaine dernière, après une interruption d’environ cinq mois en raison de la pandémie.

    Voisin de la Turquie, l’Iran a été durement touché par l’épidémie. La décision d’Ankara de suspendre les liaisons aériennes entre les deux pays intervient d’ailleurs au lendemain de déclarations alarmistes du président iranien Hassan Rohani.

    Alors que le nombre de cas officiellement enregistrés en Iran s’élève à quelque 270 000, M. Rohani a indiqué samedi que 25 millions d’habitants sur environ 81 millions pourraient en réalité avoir été infectés, et estimé que 35 millions d’Iraniens supplémentaires risquaient de contracter le virus.

    #Covid-19#Turquie#Iran#FermetureFrontière#Aeroport#Politique_internationale#migrant#migration

    https://www.middleeasteye.net/fr/live/coronavirus-suivez-lactualite-dans-la-region-mena

  • La #Suisse et ses colonies

    La Suisse n’avait pas de colonies – et pourtant, des Suisses fonctionnaient en harmonie avec les puissances coloniales et bénéficiaient, en tant que resquilleurs économiques, de l’appropriation militaire des #terres et des #ressources.

    Vers 1800, les naturalistes européens décrivaient les Confédérés comme des « semi-sauvages » qui rappelaient les visites aux « peuples non éduqués sur des côtes pacifiques ». L’Europe intellectuelle voyait dans les Suisses des gens qui vivaient encore dans leur état naturel — une image déformée que les Suisses se sont appropriée. Aucune publicité pour des yaourts et aucun concept touristique ne peut se passer d’images exotiques où les Suisses apparaissent comme de « nobles sauvages ». Cette image de soi se retrouve encore dans la rhétorique politique qui s’embrase de temps en temps, selon laquelle la Suisse menace de devenir une colonie de l’Union européenne.

    Pourtant, dans leur histoire moderne, les Suisses se sont rarement rangés du côté des colonisés, mais plus souvent du côté des colonisateurs. Il est vrai que la Suisse, en tant qu’État-nation, n’a pas poursuivi de politique impérialiste et n’a soumis aucune colonie. Même des tentatives de création d’organisations économiques comme la Compagnie des Indes orientales ont échoué.

    Cependant, le colonialisme inclut la conviction que les habitants des zones colonisées étaient inférieurs aux Européens blancs. Cette idée faisait également partie de la compréhension générale du monde dans la Suisse du 19e siècle.

    Des générations de Suisses ont grandi avec des histoires pour enfants présentant des « négrillons stupides », des reportages sur des sauvages naïfs et enfantins et des images publicitaires dans lesquelles les colonisés apparaissaient au mieux comme des figurants pour les produits coloniaux. Cet #héritage continue de marquer le pays jusqu’à aujourd’hui.

    Des #soldats_suisses dans les colonies

    Mais le problème de l’enchevêtrement historique de la Suisse avec le colonialisme va bien au-delà de polémiques sur des noms ou du déboulonnage de statues. Cela semble particulièrement évident dans les colonies où des Suisses ont combattu comme soldats.

    Quand, en 1800, les esclaves noirs de l’île de #Saint-Domingue — dans l’actuelle Haïti — se sont soulevés contre leurs maîtres français, Napoléon a fait combattre 600 Suisses, qui avaient été mis contractuellement à la disposition de la France par le gouvernement helvétique contre rémunération. Mais ce ne fut pas un cas isolé. Même après la fondation de l’État fédéral en 1848, des Suisses ont continué à se battre pour les puissances coloniales — bien qu’illégalement.

    L’une des motivations était la solde des #mercenaires. Ils touchaient en effet une bonne rente s’ils ne mouraient pas d’une maladie tropicale dans leurs premiers mois de services ou s’ils ne mettaient pas prématurément fin à leur engagement.

    Commerce des esclaves

    Cependant, les grandes sommes d’argent des colonies n’allaient pas aux mercenaires, qui venaient souvent de familles démunies et voyaient le fait de servir les Pays-Bas ou la France comme une grande aventure, mais dans le #commerce des marchandises coloniales — et dans le commerce des habitants des colonies.

    L’une des imbrications les plus problématiques de la Suisse avec le colonialisme mondial est celle de la #traite_des_esclaves.

    Des Suisses et des entreprises suisses ont profité de l’#esclavage en tant qu’#investisseurs et #commerçants. Ils ont organisé des #expéditions_d’esclaves, acheté et vendu des personnes et cultivé des #plantations dans des colonies en tant que #propriétaires_d’esclaves.

    Le système de l’esclavage a fonctionné dans l’Atlantique jusqu’au XIXe siècle sous forme de commerce triangulaire : des navires chargés de marchandises de troc naviguaient vers les côtes africaines, où ils échangeaient leur cargaison contre des esclaves. Ces derniers étaient ensuite transportés à travers l’océan. Enfin, les navires revenaient d’Amérique vers l’Europe chargés de produits fabriqués par les esclaves : le sucre, le café et surtout le coton.

    Selon Hans Fässler, qui fait des recherches sur l’histoire des relations suisses et de l’esclavage depuis des décennies, la Suisse a importé plus de #coton que l’Angleterre au XVIIIe siècle. Il souligne également que la traite des esclaves était une industrie clef qui a rendu possible la production de nombreux biens. Pour dire les choses crûment : sans le coton cueilli par les esclaves, l’#industrialisation de la production #textile suisse aurait été impossible.

    Une branche de cette industrie a manifestement bénéficié directement de la traite des esclaves : les producteurs de ce que l’on appelle les #tissus_indiens. Ceux-ci ont été produits pour le marché européen, mais aussi spécifiquement comme moyen d’échange pour le #commerce_triangulaire. Souvent, même les modèles ont été conçus pour répondre au goût des trafiquants d’êtres humains qui échangeaient des personnes contre des produits de luxe sur les côtes africaines.

    Une famille suisse qui produisait ce genre de tissus faisait la publicité suivante dans une annonce de 1815 : « La société #Favre, #Petitpierre & Cie attire l’attention des armateurs de navires négriers et coloniaux sur le fait que leurs ateliers tournent à plein régime pour fabriquer et fournir tous les articles nécessaires au troc des noirs, tels que des indiennes et des mouchoirs ».

    Passage à un colonialisme sans esclaves

    Après l’interdiction de la traite des esclaves aux États-Unis, l’industrie textile mondiale a sombré dans une crise des #matières_premières : les marchés du coton en #Inde redevenaient plus attractifs. La société suisse #Volkart, qui opérait en Inde depuis 1851, en a profité et s’est spécialisée dans le commerce du coton brut en Inde. Ici, les Britanniques contrôlaient la production : les agriculteurs indiens étaient obligés de produire du coton au lieu de denrées alimentaires. Grâce à une étroite collaboration avec les Britanniques, Volkart a pu rapidement prendre en charge un dixième de toutes les exportations indiennes de coton vers les usines textiles de toute l’Europe.

    Une autre entreprise qui a bien survécu à la crise provoquée par la fin de l’esclavage est la #Mission_de_Bâle, la communauté missionnaire évangélique. Soutenue par les mêmes familles bâloises qui avaient auparavant investi dans la traite des esclaves, la mission a ouvert un nouveau modèle commercial : elle a converti les « païens » au christianisme en Inde. Les convertis étaient abandonnés par leurs communautés et la Mission de Bâle les laissait alors travailler dans ses usines de tissage.

    Un missionnaire faisait ainsi l’éloge de ce modèle vers 1860 : « Si des païens veulent se convertir au Christ (...) nous les aiderons à trouver un abri autour des #fermes_missionnaires et à trouver un emploi pour gagner leur vie, que ce soit dans l’agriculture ou dans tout autre commerce. C’est ce qu’on appelle la colonisation. »

    Le colonialisme comprend également l’exploitation de relations de pouvoir asymétriques au profit économique des colons. Cependant, l’État suisse a laissé la recherche de ce profit dans les colonies entièrement à l’initiative privée. Des demandes parlementaires appelant à un plus grand soutien à « l’émigration et au colonialisme » par l’État fédéral ont été rejetées. Le Conseil fédéral objectait notamment qu’un pays sans accès à la mer ne pouvait pas coloniser et que la Confédération n’était pas à même d’assumer une telle responsabilité.

    Il est intéressant de noter que ces demandes ont été faites dans les années 1860 par les démocrates radicaux, ceux-là mêmes qui préconisaient des réformes sociales et se battaient pour une plus grande influence de la démocratie directe face à la bourgeoisie au pouvoir. Les démocrates radicaux qui soutenaient le colonialisme se considéraient comme les représentants de ceux qui fuyaient la pauvreté et la faim en Suisse.

    La politique d’émigration de la Suisse a en effet changé au XIXe siècle : si, au début du siècle, les colonies étaient encore considérées comme des lieux d’accueil de personnes que l’on ne pouvait plus nourrir, elles sont devenues de plus en plus la base de réseaux mondiaux. Les colonies offraient un terrain d’essai à de nombreux jeunes commerçants.

    Les Suisses jouissaient des mêmes privilèges que les membres des régimes coloniaux européens — ils étaient des colons, mais sans patrie impérialiste. En 1861, l’économiste allemand #Arwed_Emminghaus admirait cette stratégie des « liens commerciaux étendus » de la Suisse et la considérait comme une variation de la politique expansionniste impériale des puissances coloniales : « Nul besoin de flottes coûteuses, ni d’administration coûteuse, ni de guerre ou d’oppression ; les #conquêtes se font par la voie la plus pacifique et la plus facile du monde. »

    Sources (en allemand)

    – Andreas Zangger: Koloniale Schweiz. Ein Stück Globalgeschichte zwischen Europa und Südostasien (1860-1930). Berlin 2011.
    - Lea Haller: Transithandel: Geld- und Warenströme im globalen Kapitalismus. Frankfurt am Main 2019.
    - Patricia Purtschert, Barbara Lüthi, Francesca (Hg.): Postkoloniale Schweiz: Formen und Folgen eines Kolonialismus ohne Kolonien
    - Thomas David, Bouda Etemad, Janick Marina Schaufelbuehl: Schwarze Geschäfte. Die Beteiligung von Schweizern an Sklaverei und Sklavenhandel im 18. und 19. Jahrhundert. Zürich 2005.
    - Hans Fässler: Reise in schwarz-weiss: Schweizer Ortstermine in Sachen Sklaverei. Zürich 2005.

    https://www.swissinfo.ch/fre/la-suisse-et-ses-colonies/45906046

    #colonialisme_suisse #Suisse_coloniale #colonialisme #colonisation #impérialisme

    –—

    Ajouté à la métaliste sur la Suisse coloniale:
    https://seenthis.net/messages/868109

  • [21] BD Regeneración - Pour des réformes agraires immédiates
    https://www.partage-noir.fr/21-bd-regeneracion-pour-des-reformes-agraires-immediates

    Francisco Madero est élu président le 11 octobre 1911. Malgré le départ de Díaz, la démocratisation du pays ne répond pas aux attentes du peuple mexicain. #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine

    / #Pierre_Kropotkine, #Ricardo_Flores_Magón, #Enrique_Flores_Magón, William C. Owen , Fernando Palomarez

    #William_C._Owen_ #Fernando_Palomarez_

  • Le chanteur #basque #Fermin_Muguruza, ancien punk, fan de reggae, ami de Manu Chao, est aussi engagé en solidarité avec la #Palestine. Il tente de convaincre la compagnie ferroviaire basque #CAF de ne pas construire le #tramway israélien qui franchit la ligne verte et ainsi collabore à l’occupation illégale de #Jérusalem Est.

    Il reprend et adapte la chanson de Bob Marley et Peter Tosh intitulée Stop That Train :

    Fermin Muguruza - Stop That Train ! Jaitsi Zaitez !
    https://www.youtube.com/watch?v=tuXCcuI7-sw

    #Musique #Musique_et_politique #BDS #Boycott #Désinvestissement

  • Rights in route. The “#quarantine_ships” between risks and criticisms

    The use of quarantine ships is one of the measures put in place by the Italian government to deal with the arrivals of foreign nationals in times of pandemic. Almost two months after the start of this experiment, it is possible to make a first assessment of the adequacy and criticism entailed in this measure.

    The first experiment was carried out on board the ship Rubattino, run by the Tirrenia company, which hosted 183 people between the 17 April and the 5 May. On the 19 April, the Ministry of Infrastructure and Transportations launched a procedure for the chartering of vessels for the assistance and “health surveillance” of migrants autonomously arriving on the Italian coasts or rescued in SAR operations. The #Moby_Zazà was then identified as a “quarantine ship” capable of accommodating up to 250 people. 160 migrants, whose Covid-19 test was finally negative, left the ship on the 30 May.

    The issue of the controversial interministerial decree no. 150 of 7 April 2020 gave rise to the redefinition of post-disembarkation procedures. The decree establishes that, during the health emergency caused by the spread of Covid-19, Italian ports cannot be classified as safe places, place of safety, for the landing of migrants.

    On 12 April, Decree no. 1287/2020 of the Head of the Civil Protection Department was published, entrusting the Department for Civil Liberties and Immigration of the Ministry of the Interior with the management of procedures related to the fiduciary isolation and quarantine of foreign citizens rescued or arrived independently by sea. On the basis of this decree, the Ministry of Interior, together with the Italian Red Cross, may use ships for the “health surveillance” period “with reference to persons rescued at sea and for whom it is not possible to indicate the “Place of Safety”. This indication, apparently sibylline, refers to the persons referred to in the decree of 7 April, i.e. persons rescued outside the Italian SAR by ships flying a foreign flag for which Italian ports cannot be considered “safe places”. Migrants arriving autonomously, i.e. not as a result of SAR operations, should in the first instance carry out the quarantine period in reception facilities on the territory and not on ships, unless it is for some reason impossible to identify such facilities, as in fact happened for many people disembarked in Italy in May and June.

    A number of problems arise from use of the so-called quarantine ships. First of all, it is a device for the deprivation of personal freedom which differs clearly from the measures to which foreign citizens who have come to Italy by other means have been subjected during the lockdown. The Interministerial Decree of 17 March provided that persons arriving from abroad, in the absence of symptoms, must report their return to the public sanitary office, prevention department, and undergo isolation and health surveillance for a period of 14 days. It is therefore a formula with markedly discriminatory characteristics.

    With regard to the conditions in which people are inside the ship, the words of the National Ombudsman for the rights of prisoners effectively paint the situation of the Moby Zaza: “the […] playful image painted on the hull, corresponds dramatically to the reality of those who, presumably escaped from wars or imprisonments, await the flow of the, though dutiful, quarantine with a lack of certain information and support against despair”.

    The use of ships for the quarantine also has important symbolic value both for migrants subjected to the measure and in the political debate linked to the issue of disembarkation and the sharing of responsibility among the European member states in the field of migration.

    Finally, no news has been spread about the procedures that are implemented on the ships, about the support that is or is not provided to foreign citizens, about the possible police investigations carried out on board and about institutional and non institutional actors operating on board.

    For this reason, a request for access to the files was sent to the Ministry of the Interior and the Ministry of Health to find out which procedures are implemented on board, how they are carried out and who is involved.

    From the first answers received from the Civil Liberty and Immigration Department, as implementing entity, it is clear only the role of the Italian Red Cross responsible for health care measures, cultural linguistic mediation, social assistance, psychological support and identification of vulnerabilities.

    Finally, particular attention deserves the future of this praxis: migration management policies in recent years teach us that the major innovations have been introduced to manage emergencies. The hotspots themselves were set up in 2015 as an extraordinary measure to deal with a situation where the number of people arriving in Italy and Greece was extremely high. However, this system, having ended “the emergency”, continued to operate and became fully integrated into the ordinary management system of migration, revolutionizing it and introducing serious violations of the rights of foreign citizens.

    It is therefore necessary to ensure that quarantine ships do not become the forerunner of “#hotspot_ships”, “hotspot platforms” or other systems aimed at preventing foreign citizens rescued at sea from disembarking in Italy. The conditions of the ships, their structural isolation, the difficult monitoring and the impossibility of the contacts with civil society, make this formula absolutely inadequate for carrying out the delicate operations of reception, information, definition of the legal status of foreign citizens.

    https://inlimine.asgi.it/rights-in-route-the-quarantine-ships-between-risks-and-criticisms

    #navi_quarantena #hotspot #bateaux_hotspots #frontières_mobiles #Italie #migrations #asile #réfugiés #frontières #navi-quarantena #Méditerranée #mer #bateaux_quarantaine #bateau_quarantaine

    ping @isskein

    • Cosa sono e quanto costano le navi da quarantena per i migranti?

      Le navi da quarantena sono traghetti privati usati per isolare i migranti arrivati in Italia via mare e sono state istituite dal governo il 12 aprile con un decreto della Protezione civile, dopo che era stato dichiarato lo stato di emergenza per l’epidemia di coronavirus. Lo stato di emergenza terminerà il 31 luglio e non è ancora chiaro se le navi da quarantena rimarranno operative. Secondo il decreto, sui traghetti dovrebbero essere trasferite tutte le persone che sono state soccorse dalle imbarcazioni delle ong, tuttavia negli ultimi mesi sono stati confinati su queste strutture anche alcuni migranti che erano arrivati a terra direttamente con delle imbarcazioni di fortuna partite dalla Tunisia o dalla Libia.

      Le navi da quarantena sono sotto accusa da quando, il 20 maggio scorso, un ragazzo tunisino di 28 anni si è buttato in mare per raggiungere a nuoto la costa ed è morto. L’ultimo caso di un trasbordo su una nave da quarantena che ha fatto discutere è quello che ha coinvolto la nave Ocean Viking dell’ong Sos Meditérranée: bloccata per dieci giorni in mare, la notte del 6 luglio ha ricevuto dalle autorità italiane l’autorizzazione ad attraccare a Porto Empedocle, da dove i migranti sono stati trasferiti sulla Moby Zazà, anche se sono risultati tutti negativi al test per il covid-19.

      Come funzionano
      I traghetti Rubattino e Moby Zazà della Compagnia italiana di navigazione (Cin, già Tirrenia) sono le due navi passeggeri usate per la quarantena dei migranti. La Rubattino è stata attiva fino al 7 maggio ed è stata usata per la quarantena di 180 persone soccorse dalla nave della ong Sea Eye, Alan Kurdi, il 17 aprile 2020 e dall’imbarcazione Aita Mari il 19 aprile 2020. La Moby Zazà è diventata operativa il 12 maggio e attualmente il contratto è valido fino al 13 luglio.

      Per il nolo di questa nave la Compagnia italiana di navigazione ha ricevuto una somma che oscilla tra 900mila euro e 1,2 milioni di euro. La sorveglianza sanitaria a bordo è svolta dagli operatori della Croce rossa italiana (Cri). “Le navi non sono ospedali, sono traghetti passeggeri, attrezzati per ospitare circa 250 persone”, spiega la responsabile immigrazione della Croce rossa (Cri) Francesca Basile. “Dal 15 maggio la Moby Zazà ha ospitato 680 persone”, continua Basile, che assicura che sulla nave medici, infermieri e operatori culturali sono protetti da dispositivi di sicurezza e seguono tutti i protocolli sanitari per garantire la salute delle persone.

      Chi risulta negativo al test per il coronavirus rimane a bordo per quindici giorni, chi risulta positivo rimane sulla nave fino al momento in cui il tampone diventa negativo. “Abbiamo riscontrato una trentina di persone positive al test dall’inizio dell’operazione a maggio. Erano tutti asintomatici. Sono stati isolati a bordo della nave in una zona rossa, su uno dei ponti. Finché il tampone non è diventato negativo”, spiega la responsabile della Croce rossa.

      I costi e le criticità
      Alcuni esperti hanno però evidenziato diverse criticità di queste navi, soprattutto dopo che il 20 maggio un ragazzo tunisino si è gettato in mare ed è morto, mentre tentava di raggiungere la costa a nuoto. Valentina Brinis, operatrice legale dell’ong Open Arms, spiega che tenere le persone per lunghi periodi a bordo di una nave provoca un disagio psicologico, che anche in passato ha spinto le persone a gettarsi in mare. “Come Open Arms abbiamo avuto esperienza di quanto sia rischioso tenere a bordo le persone per un periodo di tempo prolungato, come c’è già successo nell’agosto del 2019 nella missione 66”.

      In quel caso le condizioni psicologiche critiche delle persone erano state documentate anche dal procuratore di Agrigento, Luigi Patronaggio che aveva parlato di “grande disagio fisico e psichico, di profonda prostrazione psicologica e di altissima tensione emozionale che avrebbero potuto provocare reazioni difficilmente controllabili delle quali, peraltro, i diversi tentativi di raggiungere a nuoto l’isola costituivano solo un preludio”.

      Per l’operatrice la quarantena andrebbe svolta a terra, nei centri di accoglienza e negli hotspot, perché “sulla nave è difficile mantenere una situazione di calma quando le persone hanno un vissuto molto traumatico”. Spesso tra le altre cose le persone sono fatte scendere a terra per poi risalire a bordo della nave da quarantena, “creando incomprensioni e frustrazioni che possono essere state all’origine del gesto del ragazzo che si è gettato in mare”. Un altro elemento di criticità è la violazione delle leggi internazionali sul soccorso in mare: le Convenzioni internazionali sul soccorso in mare stabiliscono infatti che le persone soccorse debbano essere rapidamente portate a terra e solo una volta arrivate in un place of safety (Pos) i soccorsi sono da ritenersi conclusi.

      Infine non sono chiari i protocolli seguiti a bordo delle navi da quarantena, mentre nei centri a terra ci sono delle normative (i capitolati hotspot) che regolamentano ogni aspetto di questi luoghi in cui le persone sono private temporaneamente della libertà personale. Anche dal punto di vista medico, uno studio coordinato da Joacim Rocklöv, docente di epidemiologia all’Università Umeå, in Svezia, pubblicato sul Journal of travel medicine, ha mostrato che il confinamento delle persone a bordo delle navi (in quel caso si trattava della nave da crociera Diamond Princess) non è efficace per limitare il contagio. Secondo lo studio, l’evacuazione della nave avrebbe portato a un ottavo circa i casi riscontrati al termine della quarantena a bordo.

      Per l’esperto di diritto marittimo Fulvio Vassallo Paleologo anche la conformità alle leggi di questo tipo di navi è dubbia, anche se consentita dalle direttive europee: “Un documento non vincolante della Commissione Europea sembra prevedere, con limiti assai discrezionali, questa vistosa violazione delle regole dettate in materia di prima accoglienza dalle direttive dell’Unione europea, dal diritto internazionale del mare e dall’articolo 10 ter del testo unico sull’immigrazione n.286 del 1998”, afferma Vassallo Paleologo.

      Dopo l’Italia, anche Malta ha adottato questo tipo di navi turistiche adibite a navi da quarantena per gli stranieri

      Secondo la Commissione europea infatti,“per quanto riguarda le condizioni di accoglienza, gli stati membri possono avvalersi della possibilità prevista dalla direttiva 2013/33/UE di stabilire, in casi debitamente giustificati e per un periodo ragionevole di durata più breve possibile, modalità relative alle condizioni materiali di accoglienza diverse da quelle normalmente richieste. Tali modalità devono in ogni caso garantire che si provveda alle esigenze essenziali, compresa l’assistenza sanitaria. Le misure di quarantena o di isolamento per la prevenzione della diffusione della covid-19 non sono disciplinate dall’acquis dell’Unione europea in materia di asilo. Tali misure possono essere imposte anche ai richiedenti asilo conformemente alla normativa nazionale, a condizione che siano necessarie, proporzionate e non discriminatorie”.

      “Rimane dunque da accertare se il trattenimento in quarantena a bordo di navi traghetto ancorate in mare, come la Moby Zazà sia ‘necessario, proporzionato e non discriminatorio’. La prassi del trattenimento su navi traghetto destinate alla quarantena dei naufraghi ha comunque disatteso il chiaro indirizzo fornito dalla Corte di cassazione con la sentenza del 20 febbraio 2020, sul caso Rackete, che ribadisce come le operazioni di soccorso in mare si concludano soltanto con lo sbarco a terra, in conformità del diritto internazionale e della normativa interna”, conclude l’esperto.

      Dopo l’Italia, anche Malta ha adottato questo tipo di navi turistiche adibite a navi da quarantena per gli stranieri. Nelle ultime settimane sono state tenute al largo 425 persone su navi private, per un costo complessivo di 1,7 milioni di euro. “La maggior parte di questi soldi sono stati usati per le 33mila ore di sorveglianza ai migranti”, spiega il quotidiano The Times of Malta, soprattutto per evitare che facessero gesti di autolesionismo o che si gettassero in acqua. Ora La Valletta vorrebbe chiedere i soldi di questa operazione all’Unione europea, che ha già fatto sapere che non li rimborserà.

      https://www.internazionale.it/notizie/annalisa-camilli/2020/07/07/navi-quarantena-moby-zaza

      #coût #Italie #Malte #coronavirus #quarantaine #confinement #covid-19 #décret #protection_civile #ferries #privatisation #sauvetage #Rubattino #Compagnia_italiana_di_navigazione #Cin #Tirrenia #Croce_rossa_italiana (#Cri)

    • Migrant tourist boats operation cost €1.7 million

      The government provides a breakdown of costs as it pushes for EU funding.

      Hosting 425 migrants on four boats out at sea cost taxpayers €1.7 million and discussions to secure EU funds are ongoing, the government said on Monday.

      The vast majority of that cost - €1 million - went to pay for the 33,000 hours of security services needed to keep watch of the migrants.

      They were detained aboard the boats after Malta closed its ports when declaring a public health emergency over the COVID-19 pandemic.

      They were only brought ashore over fears of a takeover on one of them.

      On Monday the government said in a statement that renting the four vessels racked up a bill of €363,440: €3,000 a day for each Captain Morgan boat and €6,500 for one owned by Supreme Travel.

      The sum of €212,646.12 was paid out to 33 companies for the provision of food, drinks, sanitation products and clothes.

      Vessels needed to be rented out to deliver these items, and this cost €87,741. The disembarkation procedure meanwhile cost €10,908.12.

      In the statement the government said that talks with the EU about funding for the costs were ongoing.

      While the government has said that it expects the EU to foot the bill for the operation, the EU has said that Malta’s application for funding is “not eligible for support”.

      https://timesofmalta.com/articles/view/migrant-tourist-boats-operation-cost-17-million.803181

    • Italie : dans les #navires_de_quarantaine, des centaines de migrants enfermés loin des regards

      En raison du Covid-19, des centaines de migrants sont actuellement confinés dans des navires amarrés au large de ports italiens, afin d’observer une quarantaine de plusieurs semaines. La situation à bord est floue, presque aucune information ne circulant sur leurs conditions de vie.

      À leur arrivée à Lampedusa, après avoir traversé la Méditerranée, les migrants ne mettent pas tous le pied à terre. Ils sont le plus souvent transférés dans des ferries afin de limiter la surpopulation du seul centre d’accueil de l’île italienne qui dispose d’un peu moins de 100 places. Enfermés à bord de ces navires amarrés au large de plusieurs ports italiens, les exilés doivent observer une période de quarantaine de 14 jours, dans le but d’éviter la propagation de la pandémie de Covid-19.

      « En théorie, ils restent deux semaines, mais il semblerait que parfois cela dure plus longtemps », signale à InfoMigrants Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’Organisation internationale des migrations (OIM).
      Très peu d’informations sur la situation à bord

      Les informations sur les conditions de vie à bord de ces centres flottants sont rares et difficiles à obtenir. Plusieurs centaines de migrants, pour la plupart originaires de Tunisie, vivent actuellement loin des regards dans ces bateaux.

      L’OIM admet avoir peu de détails sur la situation dans ces navires. « Nous n’avons pas d’équipe à l’intérieur de ces structures, donc peu d’informations à ce sujet. Nous ne savons pas combien de personnes y sont retenues, ni quel est leur quotidien », indique Flavio Di Giacomo.

      Selon Majdi Karbai, député tunisien du parti du courant démocratique joint par InfoMigrants, on dénombre environ 700 migrants pour le seul navire Azzura, positionné au large du port sicilien d’Augusta. « Je suis en contact avec des personnes à bord de ce ferry, mais je ne sais pas combien sont enfermées dans les autres navires. Il y en a aussi à Palerme ou en Calabre », précise-t-il.

      https://twitter.com/karbai/status/1311680948073832455

      Le 18 septembre, le député publie sur Twitter une vidéo filmée à bord de l’Azzurra, avec ce commentaire : « Tentative de suicide d’un migrant tunisien ». Les images laissent deviner un homme au sol au loin, entouré de plusieurs personnes. Il sera finalement pris en charge à l’hôpital, explique Majdi Karbai.
      Un migrant disparu après avoir tenté de s’échapper

      Le 1er octobre, il signale sur le même réseau social que cinq Tunisiens ont tenté de s’échapper d’un navire de quarantaine amarré à Palerme, en Sicile. « Deux sont tombés sur le quai et se sont cassés la jambe, trois se sont enfuis avant d’être arrêtés par la police », raconte le député.

      https://twitter.com/karbai/status/1311679465609719813

      Quelques jours plus tard, les médias italiens rapportent une histoire similaire. Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre, trois autres migrants ont sauté à l’eau depuis le navire Azzura. Deux d’entre eux ont été récupérés par des pompiers mais le troisième a disparu. Les recherches n’ont pas permis de le retrouver, laissant craindre une noyade.

      « Les migrants tentent de s’échapper de ces bateaux car ils redoutent d’être renvoyés en Tunisie », signale Majdi Karbai. Des dizaines de personnes ont en effet été transférées directement depuis ces navires vers des centres de renvoi, en vue d’une expulsion. D’autres ont reçu une obligation de quitter le territoire italien sous sept jours.

      « On ne sait pas pourquoi untel est renvoyé, et un autre écope de ce document. Tout est flou. Certains pourraient bénéficier d’une protection internationale mais ils n’ont eu accès à aucun avocat et n’ont pas pu demander l’asile », souligne le député. « Les droits de ces personnes sont bafoués », déplore encore Majdi Karbai.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/27749/italie-dans-les-navires-de-quarantaine-des-centaines-de-migrants-enfer

      Déjà signalé sur seenthis par @veronique_petit :
      https://seenthis.net/messages/879809

    • Abbandonati nei #CAS quarantena in attesa del rimpatrio

      In questi giorni la campagna LasciateCIEntrare sta raccogliendo diverse testimonianze di cittadini tunisini stritolati all’interno del sistema di controllo e trattenimento a cui sono sottoposti una volta intercettati allo sbarco. Che siano posti su navi quarantena, di fatto diventate luoghi di detenzione illegittima, o immediatamente all’interno di Cas quarantena detentivi, le procedure a cui sono sottoposti sono perlopiù funzionali ad un rimpatrio immediato. In questo dispositivo di trattenimento-rimpatrio non c’è alcuno spazio per la salvaguardia dei diritti fondamentali e per la tutela delle persone.

      «Quali sono gli accordi criminali stipulati tra Tunisia ed Italia? Cos’è questa orribile macchina aspira e sputa uomini?», afferma Yasmine Accardo, referente della campagna che sta inviando segnalazioni al Garante delle persone private della libertà e insieme a LasciateCIEntrare invoca il rispetto dei diritti fondamentali.

      «Si tratta ancora una volta di situazioni di gravità assoluta che ricordano che in futuro sarà anche peggio e che dovrebbero portare ad una denuncia e mobilitazione univoca delle persone e delle organizzazioni che ancora credono che esista un mondo di diritto», continua l’attivista.

      «I nuovi tanto acclamati decreti si inseriscono così perfettamente in questo contesto: lasciate ogni speranza voi che entrate. Noi non ci stiamo! Chiediamo un’immediata mobilitazione perché vengano liberate queste persone trattenute illegittimamente ed in condizioni di trattamenti inumani e degradanti».

      Le ultime testimonianze raccolte provengono da gruppi di persone trattenute in Sicilia a Trapani e Caltanissetta.
      Testimonianze da Trapani

      Arrivati il 19 settembre a Lampedusa, i cittadini tunisini dopo circa 3 giorni sono stati trasferiti in quarantena in un Cas a Valderice a Trapani, chiamato “Villa Sant’Andrea”. Fin dallo sbarco non hanno ricevuto alcuna adeguata informativa. Sono stati letteralmente sbattuti in questo centro e obbligati, per l’emergenza sanitaria Covid-19, a restare in quarantena. Nessuna figura di mediazione, nessuna attenzione per far sì che questo periodo di isolamento, reso necessario di questi tempi, potesse esser compreso come qualcosa a tutela della propria e altrui salute.

      Alcuni fuggono dal centro ed immediatamente si scatena la protesta dei vicini che chiedono maggiori protezioni, con in prima linea il sindaco di Valderice che pretende maggiori controlli. Verranno quindi costruite sbarre e potenziata la sorveglianza.

      La popolazione ha paura ed un «CAS quarantena» non è gradito. Nessun tentativo di portare anche solo un messaggio di vicinanza positiva, di benvenuto. Insulti e rabbia accolgono le persone che arrivano. Ben inteso di questi tempi ognuno di noi (lo sa bene chi è stato o sta in quarantena) viene evitato e guardato come un untore, con pochissimi che si preoccupano della solitudine di chi si trova “internato” o di portare un minimo di conforto anche da lontano.

      La paura è fuori verso chi è imprigionato, e dentro chi è isolato non trova niente di buono, solo polizia, rabbia, insulti in stanze approntate alla bell’e meglio con materassi di gommapiuma per terra e le solite porzioni di cibo freddo ed immangiabile.

      La parola «accoglienza» è qualcosa di profondamente lontano e questo gruppo di tunisini è più “fortunato di altri” perché se non altro non sono costretti a rimanere nelle navi quarantena anche per oltre un mese.

      Il centro che li ospita in questa detenzione strutturata per la quarantena, e che in realtà diventa pre-rimpatrio, è gestito da Badia Grande, perché i re del business dell’accoglienza ovviamente ne hanno approfittato subito anche in questa situazione: tanto i servizi sono ridotti all’osso. Non ci sono nemmeno le coperte. Stanze e materassi buttati a terra. “Minimal reception” mentre c’è sempre un grande guadagno e intanto i diritti sono al ribasso, se non proprio in estinzione. Un lavoro facile facile: quarantena e via. Quarantena e via. Perché qui non ci sono persone. Sole ombre di cui non resteranno nemmeno i resti.

      Ci rimangono le storie come quella di G. che deve essere raccontata perché si sappia ciò che accade.

      Il 24 settembre la polizia entra nelle stanze per prendere un gruppo di uomini per portarli in un altro centro, scopriremmo poi che si tratta del Cpr di via Corelli a Milano. G. è disperato, non vuole essere rimpatriato e si butta dal secondo piano.

      Cade e si rompe entrambe le gambe. Viene condotto al pronto soccorso di Trapani dove farà l’intervento il 7 ottobre. Due giorni dopo è già di nuovo sul materasso di gommapiuma buttato a terra nel centro di Badia Grande. Ha dolore alle gambe e non sa a chi chiedere aiuto.

      Nei giorni di ospedalizzazione aveva detto “non voglio tornare in quel posto orribile! Fatemi restare in ospedale finchè non mi sento bene. Per camminare mi servono le stampelle, ma ora ho troppo dolore”.

      Eppure il medico del reparto in cui G. è rimasto per due settimane ha ritenuto di dimetterlo solo due giorni dopo l’intervento.

      G. è ancora in attesa di poter essere riconosciuto come persona. Persona. Non come richiedente protezione che è un salto troppo lungo, quando nemmeno le basi del diritto esistono più.

      Vorrebbe capire se ci sono diritti dove è arrivato, vorrebbe sapere quali sono le procedure e perché fin dall’inizio è stato trattato come un vestito vuoto. Vuole capire perché qui ha trovato solo restrizioni e dolore.

      Il 9 ottobre hanno rimpatriato 80 tunisini in un giorno.
      Testimonianze da Caltanissetta

      Erano sulla nave quarantena GNV di fronte a Trapani. L’8 ottobre, circa 200 persone sono state trasferite dentro il CARA di Caltanissetta, in un’area posta proprio a fianco del CPR, al momento inagibile.

      Giunti nel centro intorno all’una di notte hanno trovato ad accoglierli materassi per terra in uno spazio circondato da polizia e militari. In condizioni disumane per tutta la notte hanno provato a protestare senza ottenere che parole monche e rimandi.

      Il giorno successivo un unico operatore urlante insieme ad un mediatore ha spiegato a 200 persone, stanche e preoccupate di trovarsi in condizioni così degradanti, quali sono le procedure: se vogliono chiedere la protezione possono farlo e la domanda verrà valutata dalla Commissione in tempi rapidi: 5 gg. Chi non farà domanda verrà rimpatriato.

      Tra di loro vi sono persone vulnerabili con patologie croniche, come il diabete, e da quando sono stati posti in quarantena non hanno ricevuto i farmaci a loro indispensabili. Sulla nave hanno fatto il test per il Covid-19 risultando negativi, si aspettavano dunque di raggiungere un centro di accoglienza degno di questo nome: invece il duro asfalto e materassi in gommapiuma a terra. Le condizioni dei bagni sono ovviamente impressionanti. «Se entriamo ci prendiamo una malattia certamente», ci dicono.

      C’è grande preoccupazione inoltre per il virus. Alla fine del trasferimento gestito dalla Croce Rossa, si sono ritrovati tutti insieme i gruppi provenienti dai piani diversi della nave quarantena. Alcuni di loro ci dicono che al settimo piano avevano messo i positivi: «Qui invece siamo tutti insieme. Tra noi ci sono alcuni positivi. Se eravamo negativi ora ci infetteremo tutti». Altri ripetono: “Ci hanno detto che proprio perché ci sono i positivi meglio che ci rimpatriano presto così non ci infettiamo”.

      E’ il caos totale tra persone in lacrime e chi vorrebbe tentare il suicidio. In una situazione di continui trattenimenti e scarsa informativa dove "ci trattano come schiavi e peggio delle bestie. Può succedere qualsiasi cosa. Siamo tutti spaventati. Quanto manterremo l’equilibrio in questa situazione?”.

      Anche le informazioni relativamente a chi è infetto e chi non lo è derivano da una gestione vergognosamente approssimata, autorità e sottoposti che hanno mescolato persone senza spiegare nulla, come fossero chicchi di mais. Così aumenta la paura e il sospetto e si rischia la caccia all’untore in un gruppo di persone già fortemente provato. Nessuna di loro ha incontrato organizzazioni di tutela delle persone, tenute evidentemente alla larga o conniventi e silenti con quanto sta accadendo.

      https://www.meltingpot.org/Abbandonati-nei-CAS-quarantena-in-attesa-del-rimpatrio.html

      #Trapani #Caltanissetta

    • Italy Has Turned Cruise Liners Into Jails for Migrants

      With Italy’s tourist sector sunk by the pandemic, authorities are now hiring cruise ships as floating jails for refugees. The migrant prisons show capitalism’s ability to restructure in times of crisis — but also the potential resistance to it.

      How do you make a prison?

      We like to imagine things being built from scratch. Perhaps stone and mortar heaped up by little computer game figurines, or Lego building blocks piled high. Most of the time, we have a simple idea of how our world is constructed, falling back on the games we played as children. Maybe this was occasionally the case when colonizers built their outposts. Perhaps they, too, were children once. But today’s world is already too built up for such endeavors — too full of things. Capitalists prefer to use what they find lying around, rather than invest in start-ups.

      On the Mediterranean island of Sicily, the material at hand was the cruise ship — and the prison it has been converted into is the so-called quarantine ship, on which newly arriving immigrants are forcibly kept. These new prisons are the single piece of technology that most succinctly sums up the transformations underway in Italy’s COVID-19 capitalism. Doubtless, other islands and continents have their own landmarks strewn across the landscape of contagion, from the New York hotel rooms packed with the homeless, to the food warehouses of central Nigeria. (And to each monument, its resistance: the lawsuits being filed in US courts, or the looting of stockpiles by Nigerian protesters).

      The Sicilian case can, even so, be used to open up some wider questions about what’s going on in this surreal border moment in history, how capitalism is reacting, and what forms of resistance we are witnessing. For years, working-class Africans and Asians have hammered on the gates of Europe to readdress the balance in global inequalities. The articulate call for freedom that reverberates from the borders is not hard to hear: one need only block out the deafening silence of our current barbarism.

      So, what I will attempt to show, here, is that the resistance to the authoritarianism unleashed by the pandemic does have a side that can be supported by progressive forces — that is, without being dragged into the pitfalls of repudiating scientific evidence, casting aside our masks and our principles. It provides a way to hold onto the thought that perhaps, at the end of all this, our governments might build something other than prisons.
      From Cruise Ships To Floating Prisons

      One of the first media stories that lifted the pandemic beyond China’s borders (a long ten months ago) was the quarantining of the Diamond Princess. This British-owned cruise ship was quarantined at the port of Okinawa, Japan in early February, with almost four thousand passengers and crew on board. Over the following month, one-fifth of the passengers were infected and gradually flown off to their respective countries or disembarked at port (the crew were less fortunate and less mobile). There were fourteen deaths. This was followed by other mass outbreaks on cruise ships: the Rotterdam, the Zaandam, the Ruby Princess, and the Greg Mortimer — all luxury holiday vessels that helped spread the virus around the world. The last of these was probably responsible for half the cases in Australia.

      Alongside the many criticisms made of how the Japanese authorities blocked everyone on board, leading to unnecessary deaths, it quickly became clear that cruise holidays would be one of the first markets to be axed in the name of human survival. Or rather, that the perils were so clear that tourists would soon disappear — and the invisible hand of the market would do its work. The sector sank. The cruise companies had, recently, began to hoist hopes of a new start to their ventures — but the second wave dashed such vanities.

      Leaving aside the glee one may draw from the shipowners’ misfortune, cruise holidays also provide an extraordinary symbol of our contemporary crisis. They bring the generational divide — a far wealthier older generation with expendable capital — into collision with the hypermobile internationalism of contemporary capitalism. The same hypermobility, that is, which brought us just-in-time logistics operations, international art fairs, and (as the Marxist geographer David Harvey has rightly pointed out) the pandemic itself.

      The cruise holiday’s disappearance was marked by a “traumatic” event: holidaymakers being held in quarantine on the ships. Indeed, journalists focused on passengers’ complaints and the sight of the upper classes roughing it onboard, while paying much less attention to the thousands of crew members trapped in cramped conditions. And as the cruise companies went bust and photographs of the new ship graveyards circulated on the internet, replete with the watery tears of the World Economic Forum and Saudi princes, far fewer words have been given over to one of the more peculiar yet indicative ways in which the sector has been rerouted: the “quarantine ship.”

      The Italian government first landed on the idea of using ships to quarantine newly arrived migrants from Africa back in May, when the ferry liner Moby Zazà was sequestered for this purpose and docked near the island of Lampedusa with several hundred people trapped on board. Since then, two cruise companies — GNV and SNAV — have won public tenders to provide a small fleet of cruise ships employed to quarantine hundreds of people at a time. The companies are being paid around €100 per person, per day for this service: over €1 million a month per ship.

      Those on board — mostly from Tunisia, but also Bangladesh, Ethiopia, Libya, Syria, and across West Africa — have experienced widely varying living conditions in isolation. Some of the ships have doctors and lawyers on board. Less fortunate passengers have seen only guards, crew, and police dogs. Newly arriving migrants, having already passed through the hell and high water of the Libyan war and the Mediterranean Sea, are trapped on board for a month or more, in conditions that potentially favor rather than prevent contagion. Even more extraordinarily, several cases have been brought to light of asylum seekers being sent from centers on mainland Italy to the quarantine ships, whether as a prevention against contagion or simply to punish those who rebel.

      Perhaps we might more aptly baptize such vessels “temporary prison ships” or even “floating hot spots.” This last phrase is especially appropriate given that a few years ago the Italian government proposed that the so-called EU border “hot spot” centers (for the mass identification and detention of newly arriving immigrants, experimented on Italian and Greek islands) be set up on ships — naming them “floating hot spots,” no less. The idea was dumped by the EU for infringing on just one too many human rights. But in love, war, and pandemic, anything goes. Here’s a short transcription of a video made by a young Ghanaian man removed by the Red Cross from his refugee hostel in the middle of the night:

      Last Sunday they bring people, say that they want to test us for COVID-19 . . . they tell me, they said I have positive. They take me from Roma to Palermo . . . I was asking my camp people — who tell me I am positive — so tell me, where is my positive document? They couldn’t show me . . . So now everyone in Roma with coronavirus, they are going to collect them on the ship? They quarantine me in Palermo, now we are in the Bari seaport, right now. Since they brought me here, no medicine, I couldn’t see doctor with my face . . . Try your best, and post [this video] to everywhere, so that the Italian leaders can also play it, to hear it, to fight for we the immigrants.

      Luxury Containers

      The use of luxury structures as centers of confinement is familiar to recent immigrants in Italy — and indeed to anyone (of whatever politics) who has followed the development of the Italian asylum system. It is extremely common for asylum seekers to be housed in government-funded (but privately run) hostels in former hotels, whether in the mountains or on the beach. Again, we very often find that these buildings have a lackluster history of Mafia-ish building speculation, rickety funding programs, market failure, and, finally, reconversion into hostels for asylum seekers. Or, to be a little less diplomatic, temporary housing for poor blacks.

      Failed beach resorts and ski chalets were not the only businesses to be propped up: you also find a range of failed old people’s homes, failed foster homes, failed student halls, etc. Furthermore, over the years the hotel-turned-camp has become the unwitting symbol of the far-right’s smear campaign against the African working class. Labeled as feckless, lazy, and presumptuous, for years asylum seekers’ protests for basic amenities (Wi-Fi, decent food, medical attention) were reported under headlines such as “Migrants Refuse 5* Hotel” or “We Want WiFi! Hotel Not Good Enough For Migrants” and similar.

      This kind of conversion of large housing structures from holiday homes/vessels into prisons/sites of confinement — floating or otherwise — represents a moment in what we might call “capitalist restructuring,” in which fixed capital has to be put to new uses. Following the Italian recession of 2012, these hostels and other containers were filled with the proletariat castoff (in one way or another) by the concurrent Arab Spring. The “quarantine ships” provide another moment of such restructuring. This is representative of the kind of response we are seeing, and probably will continue to see, to the global recession of 2020: not cuts and austerity, but active investment and reconversion of industries, in spurts of booming and busting that follow the contractions and spasms of waves of contagion. So much for the ways of capital.

      The question hanging over all of this, however, is to what extent this new world of things can be reshaped toward greater freedom, and not less. Mothballed factories can often be reopened, so long as the appropriate use is found. Moments of restructuring are not maneuvered by divine forces, but by ideas and the capacity of human beings to act upon those ideas. In the quarantine ships, we find the enactment of a particular idea of containment and the reconversion of luxury capital to those ends. It privileges containment as prison, over containment as community.

      But what if the capital of luxury could be converted into a common luxury? What if the rusty wreckage of today could become the raw material of tomorrow’s visionary futures? The very idea around which these prisons are being formed is the kernel of revolutionary thought: isolation, exodus, the commune. For every Robinson Crusoe (isolated by accident), there is a Maroon community (isolated by choice!). There was and still is a choice about the direction that the current moment of restructuring takes.

      The fixed capital of old sectors now laid into the waste bin of history — luxury cruise ships, packed shopping malls, packed anything really — can be put to new uses of many kinds. What we have seen with the “quarantine ships” is the expression of an authoritarian tendency that has prevailed over a utopian one. The idea of isolation has been interpreted as a prison rather than a holiday, as Lord of the Flies rather than Never Never Land.

      Michel Foucault noted these two opposing tendencies some four decades ago when he wrote: “The exile of the leper and the arrest of the plague do not bring with them the same political dream. The first is that of a pure community, the second that of a disciplined society.” And what if — as the Zapatistas have suggested in their reaction to the pandemic — the disciplined society was not that of an authoritarian disciplining, but rather one in which we ourselves have taken responsibility? What if instead of trying to force people to stay in a place of violence, we could instead make a site of quarantine so full of care, of luxury, of fulfilled desires, that no one wanted to leave it?

      The type of society I am alluding to is one that we have mentioned already: the holiday resort. OK, perhaps not the holiday resort as such — not Princess Cruises or the Four Seasons. Maybe capitalism still hasn’t managed to provide us with a true holiday. But perhaps even this minute form of utopia, the utopia of not working, of minibars and sun loungers, of exotic locations and intimate company, contains a small, tarnished vision of freedom.
      Diving for Freedom

      Perhaps it seems fanciful, even in bad taste, to discuss the utopian potential of containment amid a pandemic. Even more so to ponder such possibilities for Europe’s most exploited and least free population, the recently arrived working-class Africans and Asians aboard these ships. But the drive for freedom is there — rearing its head despite all the odds.

      Migrants have broken out and evaded every prison designed to contain them. People have run away from quarantine centers on land, leading to manhunts for Arabs in the forests of Sicily’s mountain ranges. There have been mass breakouts at the militarized “hub” in Villa Sikania, where an Ethiopian man was killed by a speeding car as he ran from the gates. They have fought with the police on board the quarantine ships, they — “the Tunisian heroes” as a Moroccan comrade has dubbed them — have burnt their beds in the detention centers. They have swallowed razor blades to protest their watery imprisonment and impending deportation. Like the young Ghanaian man quoted above, they have reached out to leaders and formed alliances with activists.

      Some have even dived overboard to reach dry ground. At least one man on board the Moby Zazà, the very first quarantine ship, died in the effort — if we needed reminding that the flight from containment can be a fight to the death.

      This is not the first time that people rescued from the Mediterranean route have later drowned at sea, desperately trying to reach the shore or another ship. There can be few examples so horrendous of the fatality of freedom, of the sheer necessity of breaking away. But the tragedy and desperation of these deaths remove nothing from the impulse for freedom that they express. It is a recognition of what is at stake in this moment of capitalist restructuring.

      Calls for freedom during the pandemic — and movements against the restrictive measures imposed by governments — have been dominated by a very different tone. Every country (or at least the ones I am familiar with) has its own version of the movement against lockdowns, enforced mask-wearing, and so on. Is this the same impulse for freedom? Do such movements represent the same acknowledgment of capital’s new turn? Is resistance to the quarantine ships the same as resistance to bans on alcohol sales or mass consumption in shopping malls?

      I think not. Not so much for any of the “political” connotations of the no-mask movement in the United States (associated with Trumpism), nor because one urges a return to a bland consumerism while the other sheds light on the darker, carceral corners of European civilization. But rather, because they deal with very different levels of freedom, with different consequences for people’s lives.

      In a society characterized by an authoritarian turn, everyone moves down a step on the scale of human rights. Those who had all their rights recognized and guaranteed find themselves with a few small tears at the edges of their personal constitutional charter. Those who were further down the ladder perhaps find themselves less free, crammed into makeshift lodgings, forced to renege on aspects of their autonomy. Those who were already clasping to the bottom rung of the ladder, however, now find themselves cast into gray zones of legality, their every freedom arbitrarily removed without reason or rhyme. And it is in these gray zones that capital makes its earliest advances when it restructures. It begins here, and works its way up.

      Forget the mask-dodgers and their irrationality: the resistance we should be looking at is that of the fugitives from our new prisons.

      https://jacobinmag.com/2020/11/italy-migrants-cruise-lines-ships-prisons-coronavirus

    • Navi quarantena, due operatori umanitari raccontano “quel sistema sbagliato che sospende il diritto”

      Il racconto dall’interno dei ragazzi che erano a bordo insieme ad Abou, il ragazzo di 15 anni morto una volta sceso a terra. Senso di frustrazione, burn out e rabbia. “L’isolamento è impossibile. Una scelta solo mediatica, è ora di cambiare”

      Il primo forte senso di frustrazione è arrivato quando Abou,15 anni, non ce l’ha fatta. Il ragazzo è peggiorato in fretta, in pochi giorni, l’evacuazione medica non l’ha salvato. Sul caso è stata aperta un’inchiesta ma il dubbio che a incidere pesantemente su quella morte sia stato anche il “sistema delle navi quarantena” resta. E sapere di non aver fatto abbastanza, di non essersi opposti a una gestione sbagliata, tormenta le notti. E’ per questo che per la prima volta alcuni operatori che erano a bordo della nave Allegra hanno deciso di parlare con Redattore Sociale e raccontare cosa succede su questi spazi galleggianti, che il Governo italiano ha pensato come luoghi di isolamento temporaneo per i migranti. Abbiamo raccolto le loro testimonianze, i nomi che riportiamo sono di fantasia ( i ragazzi hanno chiesto di mantenere l’anonimato) ma ne abbiamo verificato le identità e il ruolo.
      Effetto burn out: “Dopo l’esperienza sulle navi quarantena ho avuto un crollo”

      “Dopo la morte di Abou non ho rinnovato la mia missione, dovevo stare un altro mese ma ho preferito scendere. Non volevo più lavorare, mi sono presa del tempo. Ora faccio altro” racconta Martina, che ha iniziato a fare l’operatrice umanitaria a 25 anni. “Ora ne ho 37 e per me è ancora una scelta di vita. E allora cosa ci facevo là sopra? Quale era il mio ruolo in un luogo come quello?”. Chi si occupa di cooperazione internazionale lo chiama il “dilemma umanitario”: curare è sempre un imperativo categorico, ma in certi contesti la presenza degli operatori umanitari rischia di avallare scelte improprie. Di contro, non esserci vuol dire lasciare le persone senza un supporto necessario. Eppure l’idea di essere complice di un sistema che sospende il diritto e calpesta, in nome di una emergenza sanitaria, la dignità di persone in fuga, a Martina ha fatto venire il primo attacco di panico della sua vita. Così ha lasciato la collaborazione con Croce Rossa, ha smesso di lavorare per qualche mese e ora presta servizio in un ospedale, nelle sale di rianimazione dove sono curati i pazienti con il Covid-19.

      “Quando sono salita sull’Allegra avevo già una titubanza iniziale, era l’ultimo posto in cui volevo stare - spiega -. Sarei voluta scendere il giorno stesso, ma mi sono detta: proviamo a vedere. Se scendiamo tutti lasciamo sole queste persone, se restiamo cerchiamo almeno di fare qualcosa dall’interno: proviamo a umanizzare questa situazione”. Ma col passare dei giorni Martina capisce che il sistema non funziona. “Era tutto agghiacciante: le energie venivano a mancare, l’impegno era h24, eppure per quelle persone, fatte salire lì senza sapere neanche perché, la condizione non cambiava. Quando poi è successo di Abou ho avuto un tracollo emotivo. Dopo uno scontro coi nostri responsabili è arrivato il momento del burn out e il primo attacco di panico”.

      La condizione stessa della nave non ha aiutato. “Non potevi isolarti, non potevi scendere, eri sempre lì a vivere in una condizione assurda con pochi medici e infermieri per tutte quelle persone - aggiunge. Da lì capisci che le navi non risolvono nulla, non garantiscono neanche una vera quarantena. Le persone rimangono insieme anche se in settori separati. Spesso chi si negativizza si trova a stare con chi è positivo e l’isolamento diventa infinito”. Le persone salvate insieme ad Abou dalla Open Arms il 10 settembre scorso erano state fatte salire direttamente sulla nave Allegra. Il 29 settembre le condizioni del ragazzo sono talmente gravi da richiedere un’evacuazione medica, morirà in ospedale qualche giorno dopo.

      “Dopo la morte di Abou mi aspettavo che cambiasse qualcosa, che ci fosse una sollevazione, bisognava parlare, denunciare, e invece nulla - conclude-. La sua morte è stata strumentalizzata da tutti: il povero ragazzo migrante che non ce l’ha fatta. No, era un ragazzo che stava dove non doveva stare, non è stato trattato come una persona. Meritava un’assistenza diversa”.
      Dov’è l’indipendenza dell’aiuto umanitario?

      Anche Marco è stato per 45 giorni sulla nave quarantena Allegra. Anche Marco era a bordo insieme ad Abou. Anche Marco oggi vive la stessa frustrazione. “L’impotenza che si sente di fronte a questa situazione è altissima. Soffrivamo noi a stare in mare, potendo muoverci e sapendo di avere una data di fine operazione, figuriamoci i migranti, portati lì senza che sapessero il motivo - spiega -. Le necessità di base venivano assicurate, il cibo, l’acqua, le mascherine. Ma l’assistenza non è solo questo. Ho sempre pensato che fosse tutto un grande teatro, una messa in scena: si potevano isolare meglio le persone a terra, assicurandogli anche assistenza. E invece no, dovevano stare in mezzo al mare. E’ un isolamento mediatico, teatrale”.

      Marco ricorda il via vai di persone di ogni età, dalle famiglie con bambini (anche di pochi mesi) ai minori che viaggiano soli, non accompagnati. “Ci sono state diverse proteste delle associazioni di tutela ma i minori continuano a restare a bordo, è un problema non risolto - aggiunge -. Di prassi i non accompagnati dovrebbero entrare in un circuito di accoglienza e tutela diverso. Invece salgono sulle navi senza aver mai parlato con un tutore o un garante. Alla fine, anche se dormono in stanze separate, si ritrovano in una situazione di promiscuità con gli adulti”. Ma è il sistema nave quarantena a creare questa situazione: “E’ difficile anche accompagnare le persone con bisogni particolari, come le vittime di tratta e chi ha subito abusi e torture. Il personale a bordo spesso non è preparato. L’ambito volontaristico è virtuoso, le persone danno il massimo a bordo ma in certi casi non basta - afferma -. Non è una nave ospedale, e così anche l’assistenza sanitaria non è quella che si può avere a terra. Quando è arrivato il gruppo della Open Arms abbiamo fatto i tamponi a bordo e separato le persone nel migliore dei modi. Ma non bastava ovviamente: capitava che le persone si muovessero negli spazi comuni, il contagio era sempre possibile”.

      L’operatore ha assistito anche all’arrivo in piena notte dei pullman con gli ospiti dei centri di accoglienza, mandati a fare l’isolamento sulle navi. “Scene davvero pietose: vedevamo queste famiglie che aspettavano sulla banchina alle due di notte, mamme con bambini, persone stremate - ricorda -. Non gli avevano spiegato nulla, abbiamo fatto noi l’informativa. Tutti temevano di salire sulla nave per essere rimpatriati, una cosa assurda”.

      Dopo le proteste delle organizzazioni, le denunce di Arci e Asgi e l’interrogazione parlamentare di Erasmo Palazzotto, il trasferimento dai centri è stato interrotto. Ma le anomalie non si sono fermate. Marco racconta, per esempio, della lista dei tamponi da fare con priorità alle persone che dovevano essere rimpatriate. E si chiede: “Dov’è l’indipendenza di un operatore umanitario in questo caso? Noi dovremmo essere autonomi, indipendenti, non siamo questurini, dobbiamo curare tutti: dal peggiore dei migranti al più virtuoso. Il nostro obiettivo è la cura delle persone, trattiamo tutti allo stesso modo. E allora, noi nemmeno lo dovremmo sapere chi abbiamo davanti. Dobbiamo assicurare a tutti il trattamento migliore”.

      Così non è stato e ora anche lui ha questo grande rimorso di essere stato parte di un sistema dove il diritto è sospeso e le ragioni politiche contano più di quelle sanitarie. “Oggi la mia denuncia la faccio non solo come operatore umanitario ma come cittadino italiano, vorrei che chi opera nel settore aprisse un dibattito serio sul sistema delle navi quarantena, un modello che non funziona e che va cambiato”.

      https://www.redattoresociale.it/article/notiziario/navi_quarantena_due_operatori_umanitari_raccontano_quel_sistema_sba

    • Navi e #bus, la «quarantena» dei migranti

      La navi da quarantena per i migranti sono state istituite dal governo lo scorso aprile, per far fronte all’emergenza sanitaria legata al coronavirus. Sono navi private, per passeggeri, adibite all’assistenza e alla sorveglianza sanitaria. Da subito la misura ha suscitato perplessità.

      La navi da quarantena per i migranti sono state istituite dal governo lo scorso aprile, per far fronte all’emergenza sanitaria legata al coronavirus. Sono navi private, per passeggeri, adibite all’assistenza e alla sorveglianza sanitaria dei migranti soccorsi in mare o giunti in Italia con barche autonome, prima dello sbarco in un porto sicuro. La decisione è legata all’impossibilità di indicare un “place of safety” in Italia per tutta la durata dell’emergenza sanitaria, per i casi di soccorso effettuati da parte di navi battenti bandiera straniera al di fuori dell’area Sar italiana.

      Da subito la misura ha suscitato perplessità. A partire dal Garante delle persone privati della libertà, Maura Palma, che, nei giorni immediatamente successevi alla decisione del governo, ha chiesto che non si creino zone di “limbo giuridico”, ribadendo la necessità che ogni persona sia messa nelle condizioni di esercitare i diritti fondamentali ed essere tutelata se vulnerabile, come le vittime di tratta. Duro anche il giudizio delle associazioni.

      La morte di Abou Dakite, quindicenne originario della Costa d’Avorio, dopo lo sbarco d’urgenza dalla nave quarantena “Allegra”, a Palermo, ha tragicamente riportato alla ribalta del dibattito mediatico la questione della presenza di minori sulle navi. Lo sbarco immediato e il collocamento in strutture idonee, in applicazione della legge Zampa, è stato chiesto dal Garante infanzia di Palermo e dai 200 tutori del distretto di Palermo, Agrigento e Trapani, mentre alcune associazioni hanno depositato esposti alle Procure presso i Tribunali per i Minorenni di Palermo e Catania.

      A centro di una interrogazione parlamentare il caso di alcuni trasferimenti dai centri di accoglienza alle navi quarantena di richiedenti asilo positivi al coronavirus. La ministra dell’Interno Luciana Lamorgese ha risposto in un question time alla Camera, facendo sapere che ci sono ora altre 25 strutture a terra, con una ricettività totale di 2700 posti per migranti

      Più in generale la condizione dell’accoglienza dei migranti ai tempi del Covid è analizzata in un rapporto della Coalizione Italiana per le Libertà e i Diritti civili (Cild), in cui si fa il punto su quanto avvenuto nei luoghi di transito o di privazione della libertà e si analizzata la situazione verificatasi da febbraio a fine giugno nei Centri di permanenza per il rimpatrio, negli hotspot e nelle navi quarantena.

      Inoltre, nei mesi di lockdown il Tavolo Asilo e il Tavolo immigrazione e salute hanno realizzato un monitoraggio in 200 strutture di accoglienza che evidenza come, in mancanza di linee guida nazionali, solo il buonsenso abbia evitato l’esplosione di focolai. Ora le organizzazioni chiedono indicazioni precise per non trovarsi di nuovo impreparate. In particolare si chiede l’istituzione di strutture ponte, per l’isolamento fiduciario dei migranti.

      Il caso #Udine

      Tra le soluzioni improvvisate c’è quella dei #bus_quarantena a Udine: le persone in arrivo dalla rotta balcanica sono state portate su alcuni pullman posteggiati davanti al #parco_Sant’Osvaldo. Il prefetto di Udine parla di una scelta obbligata per la difficoltà di reperire sul territorio posti per l’accoglienza e per l’isolamento fiduciario dei migranti. Dopo la protesta delle associazioni e dell’Unhcr i migranti sono stati fatti scendere e portati in apposite strutture di accoglienza.

      https://www.redattoresociale.it/article/focus/navi-bus-la-quarantena-migranti

    • Migranti. Bus quarantena a Udine, “condizioni deprecabili, a bordo anche minori”

      Dopo giorni di polemiche e proteste continua la pratica dell’utilizzo dei pullman per l’isolamento fiduciario dei migranti, in attesa dello screening. Un consigliere comunale in visita: “Un pullman non può diventare un centro di prima accoglienza, è inaccettabile”

      Qualcuno ha sistemato a terra dei cartoni e delle lenzuola per passarci la notte. Il caldo è insopportabile e dentro al bus non si riesce a stare. Così c’è chi preferisce accamparsi sotto gli alberi del giardino di Sant’Osvaldo. Dopo giorni di polemiche e proteste a Udine continua la pratica dei “bus quarantena”: qui, da due settimane, vengono portate le persone che arrivano in città per i controlli anti Covid19, come se si trattasse di un centro di prima accoglienza. In realtà, è un normale autobus, davanti al quale sono stati montati tre bagni chimici. Per lavarsi i migranti possono utilizzare una pompa dell’acqua. “Le condizioni sono deprecabili sia dal punto di vista umano che sanitario, da quello che ci raccontano alcuni dormono sul pullman altri a terra. E’ una situazione vergognosa”, spiega Federico Pirone, consigliere di opposizione a Udine. Pirone per due volte ha fatto visita al bus quarantena: la prima due settimane fa, l’ultima ieri. “Su trenta persone circa, una sola era a lì da dieci giorni, gli altri ruotano, alcuni restano quattro o cinque giorni. Arrivano qui, fanno lo screening e poi vengono trasferiti - spiega -. Mentre eravamo sul posto è arrivata una nuova corriera con a bordo persone, che si sarebbero trasferite sul bus quarantena. Tra loro c’erano anche tre ragazzi, minori non accompagnati”. Secondo il consigliere è necessario “essere in grado di dare una risposta europea a questo fenomeno: per ragioni umanitarie questa situazione deve cessare, bisogna rimettere al centro il rispetto delle persone - aggiunge -. Un bus non può diventare un centro di prima accoglienza, non è accettabile, ci sono strumenti di legge che consentono di operare in maniera diversa. E vanno applicati”.

      I bus per l’isolamento fiduciario sono stati posteggiati davanti al parco Sant’Osvaldo il 5 settembre scorso. Il prefetto di Udine parla di una scelta obbligata per la difficoltà di reperire sul territorio posti per l’accoglienza e per l’isolamento fiduciario dei migranti. In una lettera inviata il 14 settembre 2020 al Prefetto di Udine e al Capo del Dipartimento della Protezione Civile, le associazioni ActionAid, Asgi, Intersos e numerose sigle del territorio hanno ricordato che con il Decreto Cura Italia, in vigore dal 17 marzo 2020, i Prefetti hanno acquisito poteri straordinari al fine di assicurare la possibilità di ospitare persone in isolamento fiduciario nel caso in cui queste non potessero farlo presso il proprio domicilio. Nel testo è specificato che il Prefetto può requisire “strutture alberghiere, ovvero di altri immobili aventi analoghe caratteristiche di idoneità, per ospitarvi le persone in sorveglianza sanitaria e isolamento fiduciario o in permanenza domiciliare, laddove tali misure non possano essere attuate presso il domicilio della persona”. Per ora però le organizzazioni non hanno ricevuto risposta. La prossima settimana dovrebbe esserci un incontro anche con i responsabili del ministero dell’Interno.

      Intanto anche l’Unhcr sta seguendo con attenzione la situazione. “Ci auguriamo che venga al più presto trovata una soluzione adeguata per la quarantena. Siamo al corrente delle difficoltà, tuttavia quella attuale non consente di ospitare le persone in quarantena secondo standard accettabili- sottolinea Carlotta Sami portavoce di Unhcr -. Sappiamo che il territorio in questo momento è sotto pressione per l’aumento degli arrivi dai Balcani e che ci sono problemi a trovare posti in accoglienza, ma è necessario individuare strutture adeguate per far fare l’isolamento fiduciario ai migranti in ambienti idonei”. Cesare Fermi, responsabile Unità Migrazione di Intersos ricorda che “non esistono motivazioni di sicurezza o di ordine pubblico o di problematica logistica che possano giustificare in nessun modo una misura come quella di far pernottare degli esseri umani all’interno di un pullman in uno spazio aperto. Siamo assolutamente sconcertati dalle soluzioni che ultimamente in Italia si stanno cercando, dalle navi ai pullman".

      https://www.redattoresociale.it/article/notiziario/bus_quarantena_a_udine_condizioni_deprecabili_a_bordo_anche_minori_

    • Les bateaux quarantaine, ou comment l’Italie enferme en haute mer

      On publie ici une réflexion sur une nouvelle forme de retention administrative qui est apparue et s’est développée depuis un an aux frontières méridionales de l’Europe, et en Italie notamment. Avec l’excuse de la pandémie, les Etats européens n’arretent pas de tester des nouvelles formes de controle des frontières, d’enfermement et d’expulsion. Mais ceux et celles qui les subissent y résistent tous les jours, meme lorsqu’iels sont enfermé.e.s dans des « CRA flottants ». A nous de soutenir leurs luttes.
      Depuis bientôt un an, un nouvel dispositif d’enfermement pour personnes étrangères existe au large des côtes d’Italie – et pas que. Les bateaux quarantaine, ferries de croisière désaffectés en raison de la pandémie et réaffectés à la quarantaine des migrant.e.s, rendent la guerre menée par l’Etat italien contre ceux et celles qui passent les frontières encore plus efficace et chirurgicale. Si en théorie ces bateaux servent à « assurer la santé » de ceux et celles qui y sont enfermé.es, ils se sont transformés en véritables centres de tri et d’expulsion.
      État d’ugence et bateaux quarantaine
      Tout commence en avril 2020, lorsque la pandémie du coronavirus explose partout et que les frontières des états européens ferment. Le 7 avril 2020, on déclare que les ports italiens ne sont pas ‘place of safety’, c’est-à-dire des endroits sûrs où faire débarquer les personnes qui viennent de la Méditerranée (1). Par conséquent, le 12 avril, l’Etat décide de louer des bateaux de croisière à des compagnies privées. L’appel d’offre est signé par la Protection civile italienne, et souscrit par le Ministère de l’Intérieur et celui des transports. À bord des ferries travaille le personnel de la Croix Rouge. Au début, ces bateaux sont conçus pour la contention des personnes sauvées en mer par les ONG – mais par pour celles et ceux qui débarquent de façon autonome sur les côtes italiennes. Le fonctionnement est apparemment simple : tout le monde est soumis à un test, celles et ceux qui sont négatif.ives sont mis.es en quarantaine pendant 15 jours, au bout desquels ils.elles sont libéré.es. Les autres restent à bord jusqu’à ce que leur test soit négatif. Évidemment dans les espaces fermés d’un bateau il est très difficile de contrôler la diffusion de la maladie, ce qui mène à enchainer des quarantaines qui ne se terminent jamais. Au départ on compte deux ferries, mais très rapidement, à la fin de l’été cinq bateaux mouillent au large des côtes italiennes. Ironie du sort : un des premiers bateaux loué à cette fin, le ‘Raffaele Rubattino’ de la Compagnie de Navigation Italienne, porte le nom de l’amiral qui acheta la baie d’Assab en 1870 au nom du royaume d’Italie, débutant l’aventure coloniale italienne en Afrique orientale qui sera ensuite poursuivie par le régime fasciste.

      Au fil du temps, la situation sur la terre ferme s’empire et il n’y a littéralement plus de place pour enfermer dans les centres d’accueil, les centres de rétention et dans les hotspot (2), à cause également de la fermeture des frontières. On commence alors à transférer sur les bateaux les personnes qui se trouvent déjà sur le sol italien. Les bateaux quarantaine deviennent des véritables hotspot flottants : les personnes y sont amenées sans recevoir aucun type d’information juridique sur leur situation – à bord il n’y a que le personnel de la Croix Rouge qui ne fournit pas de suivi juridique -, souvent on leur fait signer des papiers sans traduction et une fois qu’elles descendent elles sont amenées directement dans les CPR (3). Au cours de l’été, il arrive même que des migrant.es en voie de régularisation mais testé.es positif.ves au coronavirus soient amené.es sur un bateau, et qu’à cause de l’isolement et du manque d’information, ils et elles soient exclu.es du parcours d’accueil (4). Cette situation provoque l’indignation des associations humanitaires qui se décident enfin à prendre la parole et à dénoncer ce qui se passe dans ces lieux d’enfermement.

      Entre temps, le tri et les expulsions continuent : en particulier, les personnes tunisiennes passent souvent du bateau à l’avion, ou sont même expulsées par bateau (5). Ceci est permis par les accords entre la Tunisie et l’Italie – signés entre autres par la même ministre de l’intérieur italienne qui est une des signataires de l’appel d’offre pour la location des ferries de quarantaine. Ces traités autorisent le rapatriement forcé des citoyen.es tunisien.nes arrivé.es en Italie, ainsi que l’enterrement des déchets italiens en sol tunisien, en échange d’importantes sommes d’argent (6). Ordures et êtres humains : ce que l’Etat italien pense des personnes tunisiennes qui arrivent par mer est assez évident. En septembre, à la fin d’un été qui a vu reprendre la circulation touristique et les expulsions depuis l’Europe vers de nombreux pays d’Afrique et du Moyen Orient, un deuxième appel d’offre est lancé par la Protection civile (7). Cette fois une seule compagnie remporte l’appel d’offre, l’entreprise GNV (Grandi Navi Veloci), tandis que la Croix Rouge reste prestataire de service à bord des bateaux. Depuis, on compte 9 bateaux quarantaine à bord des côtes de la Sicile, de la Calabre et des Pouilles, où l’on continue d’enfermer, trier et expulser les migrant.es.
      Lutte et résistance sur les bateaux
      Ce qui est intéressant à remarquer, c’est le lien qui existe entre ce qui se passe sur les bateaux et ce qui se passe dans le hotspot de Lampedusa, d’où viennent la plupart des personnes enfermées en mer pendant l’été. Le 11 août une manifestation coordonnée a lieu dans le centre de l’île et sur le bateau Azzurra de GNV, pour dénoncer les conditions inhumaines de détention. Quelques semaines après, ce sera à cause des menaces du maire de Lampedusa, qui annonce une grève générale sur l’île, que le gouvernement décide de louer un nouveau ferry destiné à la quarantaine des personnes migrantes (8).

      Par ailleurs, la manifestation du 11 août n’est pas un acte isolé : des résistances collectives et individuelles existent depuis la création des bateaux quarantaine. Les moyens de révolte sont divers, comme c’est le cas dans les centres de rétention : automutilation, grève de la faim, incendie, et aussi quelques belles tentatives d’évasion. Le 21 novembre dernier, alors que le bateau accoste au port pour se réapprovisionner, un groupe des personnes arrive à s’évader du ferry Rhapsody de la GNV, profitant d’une échelle en bois et de l’absence de la police (9). La dernière manifestation remonte au 15 mars dernier, lorsqu’un groupe de personnes tunisiennes enfermées sur un bateau de la GNV bloque un des ponts du ferry et fait circuler une vidéo qui montre les conditions d’enfermement (10).

      La répression est aussi violente dans ces lieux, même si la police n’est pas présente à bord. Souvent par contre elle est présente au moment où le bateau accoste pour ‘gérer’ le débarquement des personnes enfermées. Il n’y a plus seulement les centres d’accueil et les hotspot qui sont militarisés, surveillés H24 par des militaires, face à la rage montante de celles et ceux qui y sont enfermé.es sans soin et sans information. En septembre, lorsque plusieurs centaines de migrant.es sont censé.es débarquer au port de Bari à la fin de leur quarantaine, suite au test positif d’une personne, on empêche à tout le monde de descendre. Les gens, à bout après plusieurs semaines sans aucun soin réel, s’enragent et essaient de débarquer. Ils et elles sont chargé.es par la police qui rentre jusque sur les ponts pour matraquer ceux et celles qui veulent descendre (11). Depuis leur mise en place, les bateaux quarantaine ont déjà tué trois personnes : au mois de mai, une personne tunisienne se suicide en se jetant depuis le pont du bateau Moby Zaza ; en septembre Abdallah, un mineur migrant, meurt à l’hôpital de Palerme de tuberculose, suite au manque de soins à bord du bateau où il était enfermé, tandis que quelques semaines plus tard, en octobre, Abou, âgé de 15 ans, meurt au bout de 15 jours de quarantaine à bord du bateau Allegra, à cause du manque de soins (12). Encore une fois, les frontières et les Etats tuent, quel que soit le dispositif qu’ils décident d’employer.
      La détention administrative “off-shore”
      Il faut dire que cette idée ne vient pas de nulle part, mais qu’elle a des précédents dans l’histoire d’Italie et plus en général de l’Europe et du monde. La détention administrative offshore est de fait pratiquée en Australie, où existent des véritables île-prison pour les immigré.es (13). En Italie, en 2016, le ministre de droite Alfano propose de construire des centres de détention offshore, mais l’Union Européenne déclare que cette proposition viole les droits humains (14). Il aura fallu une autre ministre seulement quatre ans après pour convaincre l’Europe de cette bonne idée et pour le faire réellement… D’ailleurs, on ne peut pas dire que des formes de détention administrative offshore ‘informelle’ n’étaient pas déjà pratiquées avant dans la Méditerranée. Il suffit de penser au blocus des ports pour les ONG en 2019, qui a mené des centaines de personnes à passer des semaines enfermées sur des bateaux au large des côtes italiennes. Ou encore à la répression de la piraterie somalienne par les empires européens, qui a permis d’expérimenter et ensuite de transformer en lois un arsenal répressif permettant la détention offshore. Entre 2009 et 2011, plusieurs pirates arrêtés par les armées italienne, française et anglaise coordonnées au sein de l’opération européenne Atalanta ont été détenus pour de longues périodes sur des bateaux militaires, dans l’attente de décider dans quel tribunal ils allaient être jugés. Suite à cette guerre à la piraterie, la France passe une loi en 2011 qui crée un « un régime sui generis pour la rétention à bord » des pirates sur le modèle de la détention administrative, et qui autorise la privation de liberté sur les avions, bateaux etc., qui deviennent ainsi des zones de non-droit (15).

      De lieux d’isolement sanitaire à prisons flottantes, les bateaux quarantaine permettent à l’Etat italien, et par conséquence à l’Europe, d’externaliser encore plus ses frontières, et d’affiner la machine à expulser. Ce n’est pas un hasard s’ils ont été mis en place en Italie, et plus précisément dans le sud de l’Italie, à Lampedusa, et que quelques mois plus tard deux bateaux quarantaine ont fait leur apparition à Malte et à Lesbos (16) : des lieux périphériques, aux frontières de l’Europe, des endroits clés pour le contrôle des mobilités. Comme les camps en Libye, ces ferries relèvent d’une gestion néocoloniale des migrations et des frontières. Parallèlement à la mise en place de ce dispositif, l’agence européenne Frontex a annoncé qu’à partir de janvier 2021 la mer Méditerranée sera surveillée par des drones… achetés à Israël, un état envahisseur et colonisateur.

      Encore une fois, ceux qui font de l’argent sur les corps de prisonnier.es sont les entreprises privées, et la Croix Rouge, professionnels de l’enfermement des migrant.es. C’est vers eux que va toute notre haine. En Italie comme partout, le seul intérêt de l’Etat est de mieux contrôler et enfermer. Les résistances des prisonnier.es, sur les bateaux quarantaine comme dans les CRA, nous montrent la seule voie face à la machine des expulsions : la détruire.

      (1) https://www.avvenire.it/attualita/pagine/italia-porto-non-sicuro-approdo-migranti
      (2) Les hotspot sont des lieux d’enfermement servant à identifier, enregistrer et prendre les empreintes digitales des migrants arrivant.
      (3) CPR, centres de permanence pour le rapatriement, équivalent italien des CRA.
      (4) https://www.imgpress.it/attualita/illegali-e-discriminatori-i-trasferimenti-coercitivi-sulle-navi-quarantena-
      https://www.tvsvizzera.it/tvs/migrazione-e-covid_navi-quarantena-anche-per-gli-immigrati-residenti-in-italia/46137554
      (5) https://ilmanifesto.it/navi-quarantena-per-i-tunisini-sono-lanticamera-dei-rimpatri
      (6) https://www.nigrizia.it/notizia/italia-tunisia-e-quellaccordo-fantasma
      (7)https://www.ansa.it/sito/notizie/topnews/2020/09/10/migranti-nuovo-bando-navi-quarantenaanche-per-arrivi-terra_65a0eb84-10cc-43e5-8
      (8)https://www.corriere.it/cronache/20_agosto_30/migranti-lampedusa-viminale-annuncia-trasferimenti-imminenti-altre-3-navi-q
      (9) https://www.secoloditalia.it/2020/11/porto-empedocle-migranti-fuggono-dalla-scaletta-della-nave-quarantena-
      (10) https://www.facebook.com/107635584259867/videos/1413214879039905
      (11)https://www.lagazzettadelmezzogiorno.it/news/home/1253758/bari-rivolta-sulla-nave-di-migranti-oltre-50-positivi-a-bor
      (12)https://ilmanifesto.it/navi-quarantena-i-minori-che-hanno-perso-la-vita-sono-due
      (13)https://www.infomigrants.net/en/post/25711/eu-trying-to-replicate-australia-s-offshore-detention-centers-refugee-
      (14)https://www.repubblica.it/politica/2016/05/18/news/sicurezza_alfano_nel_2015_il_minor_numero_di_reati_rispetto_all_ultimo_de
      (15)https://www.senat.fr/rap/r11-499/r11-499_mono.html
      (16) http://www.vita.it/it/article/2020/05/22/malta-e-italia-quei-migranti-nelle-navi-quarantena-tenuti-lontani-da-n/155580

      https://abaslescra.noblogs.org/les-bateaux-quarantaine-ou-comment-litalie-enferme-en-haute-mer

  • [10] BD Regeneración - Arrestations, procès et emprisonnements
    https://www.partage-noir.fr/10-bd-regeneracion-arrestations-proces-et-emprisonnements

    Malgré les arrestations, les emprisonnements, les procès, les militants du PLM continuent de publier Revolución. #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine

    / #IWW, #Librado_Rivera, #Ricardo_Flores_Magón, #Emma_Goldman, Fernando Palomarez

    #Fernando_Palomarez_

    • 20 août 2014 :
      https://soundcloud.com/clppng/knees-on-the-ground

      Our new track “Knees On The Ground” might benefit from an explanation. This is the most unguarded I ever intend to be when writing about #Clipping.

      What had happened was this: our very brief UK/Europe trip got called-off the day before we were supposed to get on a plane to London. Since we didn’t have any other plans, we met up in the studio with an idea to crank out a new track. On our list of songs to finish was one particular piece aimed directly at the club (or, at least, our twisted idea of what clubs should play). But none of us were in the mood for it. Each of us had spent the previous several days following the news of protests in #Ferguson, MO. It was the only thing on our minds. We couldn’t bring ourselves to think about anything else, so we decided to direct our fear, our revulsion, our heartbreak into a new track.

      The problem was that we’d defined our band — in interviews and to each other — as decidedly-not-an-activist-project. Diggs’s lyrics have been criticized for seeming apolitical, at least in comparison to what many listeners (perhaps rightly) expect to hear from an ‘experimental’ rap group. I have many times said (perhaps naïvely) that our politics lie in our structures, in our formal engagement with the rap genre. We love its conventions, its clichés, and we’re not above them. We see our participation in rap as something resembling an old punk flyer — an out-of-context collage of charged images with an fractured, contradictory, multiple point-of-view. I hope that our more dedicated listeners hear this and understand that we’re not interested in spoon-feeding them a position. At the same time, I’ve always assumed that they pretty much agree with us on most issues anyway. (We have yet to meet the misogynist, homophobic, white supremacist Clipping fan with an MBA and an NRA membership).

      So what do we do when all we can think about, all we can feel, is a profound injustice — yet another young unarmed person of color is murdered by a police officer? How does a band, which overtly rejects affect and the emotions, address something that is, for its authors, a deeply felt, deeply affecting topic? Well, we don’t entirely know. But the fact is: there’s more truth in Diggs’s lyrics than we generally let on. “Inside Out” describes a drive-by shooting in Oakland, “Chain” is about three stick-ups. They are presented with a lot of detail and specificity (perhaps the result of personal experience). But at the same time, they represent archetypal scenarios within rap music. One trope we had yet to explore as Clipping was the anti-police rap — the lineage of Public Enemy, NWA and Paris, straight through The Coup, and all the way into the ‘stop snitching’ panic of the early 2000s. “Knees On The Ground” is a paradigmatic white-cop-kills-an-unarmed-black-kid-and-gets-away-with-it tale — a story that happens all the fucking time in the US. What we have learned — from our first hand experience in Oakland in 2009, and from the media coverage of Ferguson in 2014 — is that the second part of this story involves a police response better suited to a war zone than to an American city. Cops think they’re playing Call Of Duty when they’re supposed to be part of a community. If Ferguson were in Iraq, Obama would have sent in an airstrike already.

      This is the least obtuse Diggs’s lyrics will ever get. We’re embarrassed by the timeliness of this track. We do not intend to capitalize on what is, undoubtedly, a terrible tragedy. But journalists make think-pieces and we make songs. Writers write what they know, and this is what we know right fucking now.

      — William Hutson, Clipping.

    • Clipping drop new protest EP Chapter 319 on Juneteenth
      Cerys Kenneally, The Line of Best Fit 19 June 2020

      “Chapter 319” is a direct response to Donald Trump and the ongoing Black Lives Matter protests. Daveed Diggs raps, “A knee to the neck is this week’s / Symbol of shit you’ve been reaping / As a reaper of people there’s no equal / To the police and they be their own sequel.”

      “Chapter 319” also features a sample of “Freestyle” by DJ Screw and Big Floyd (the late George Floyd).

      https://www.youtube.com/watch?v=zkEAOLYasZU

      #Musique_et_politique #Musique #ACAB #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #Assassinats_policiers #racisme #racisme_systémique #USA

      Autres chansons en hommage à #George_Floyd ici :
      https://seenthis.net/messages/856449

  • Bishop Warduni: Baghdad Christian refugee centre closed because of COVID-19 -Asianews

    Residents are evacuated from the facility dedicated to the Virgin Mary because of possible coronavirus infections. The site has been sanitised. Iraq has reported more than 21,000 cases with 650 deaths. For the Auxiliary Bishop of Baghdad, things are getting worse because of the “invisible enemy” who “knows no mercy” and affects “all ages”

    #Covid-19#Irak#Seconde_vague#FermetureCamp#Pandémie#Santé#migrant#migration

    http://www.asianews.it/news-en/Bishop-Warduni:-Baghdad-Christian-refugee-camp-closed-because-of-COVID-19-5

  • Inde : face à la propagation du coronavirus, des États ferment à nouveau leurs frontières
    #Covid-19#migrant#migrationinterne#inde#frontiere#fermeture

    http://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20200613-inde-face-%C3%A0-la-progression-coronavirus-%C3%A9tats-ferment-%C3%A0-n

    Les frontières internes sont théoriquement rouvertes depuis le début du mois de juin. Mais devant la progression de l’épidémie, de nombreux États indiens reviennent sur cette décision du gouvernement central et restreignent la liberté de circulation des citoyens.

  • California bans private prisons and immigration detention centers - Reuters
    #Covid19#US#centrederetention#fermeture#prive

    https://www.reuters.com/article/us-california-prisons-idUSKBN1WQ2Q9
    https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20191012&t=2&i=1439914101&w=1200&r=LYNXMPEF9A25W

    LOS ANGELES (Reuters) - California moved to end the use of private, for-profit lockups in America’s largest state prison system as well as in federal immigration detention centers in the state under a measure signed into law on Friday by Governor Gavin Newsom.

  • Le Nouvelliste - Covid-19 : La République Dominicaine renforce sa présence militaire sur la frontière avec Haïti
    #Covid-19#migrant#migration#republiquedominicaine#haiti#frontiere#fermeture

    https://www.lenouvelliste.com/article/217137/covid-19-la-republique-dominicaine-renforce-sa-presence-militaire-sur

    Alors que la République dominicaine a entamé son déconfinement, Haïti se dirige vers le pic de la propagation du coronavirus sur son territoire. Pour éviter un éventuel retour des immigrants haïtiens qui ont laissé la République voisine et une deuxième vague de la pandémie, les autorités dominicaines ont renforcé leur présence militaire sur la frontière…

  • Venezuelan migrants face crime, conflict and coronavirus at Colombia’s closed border - Fairfield Citizen
    #Covid-19#migrant#migration#Venezuelien#Colombie#frontiere#fermeture

    https://www.fairfieldcitizenonline.com/news/article/Venezuelan-migrants-face-crime-conflict-and-15319296.php

    Millions of Venezuelans fleeing their crisis-ridden country already had plenty to worry about on their journeys, from food to transport and shelter. Crime is also rampant along the border between Venezuela and neighboring Colombia, the destination for many migrants seeking a better life.

  • En Algérie, la fermeture des frontières empêche la revente des produits de marques ramenés de Paris ou Dubaï
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/04/coronavirus-en-algerie-le-commerce-du-cabas-mis-a-mal-par-la-fermeture-des-f

    Habituellement, Ahmed se rend en Europe chaque week-end. Pour ce salarié de banque, le « cabas » est un complément de revenu. Sur ses différents comptes Facebook, il propose des soins pour les cheveux, des parfums, des compléments alimentaires, de l’homéopathie pour les enfants… « Depuis le début de l’épidémie, j’ai perdu douze billets d’avion. On est vraiment bloqués », explique-t-il, déplorant un réel « manque à gagner ». Cette activité, dans laquelle il s’est lancé en 2018, lui permettait également de rapporter des médicaments pour sa grand-mère, atteinte de la maladie de Parkinson. A ses yeux, « la conséquence la plus terrible de l’arrêt des vols, c’est que les gens ne trouvent plus les médicaments dont ils ont besoin ». Ainsi, Farida a dû trouver tant bien que mal des équivalents aux huit pilules quotidiennes que prend sa mère.

    #Covid-19#migrant#migration#circulations#médicaments#commerce#santé#Algérie#France#Dubai#fermeture-frontières

  • Israël/Coronavirus : l’interdiction d’entrée dans le pays aux étudiants étrangers de nouveau en vigueur - I24

    L’autorisation spéciale d’entrée dans le pays accordée aux étudiants d’universités ou d’écoles talmudiques non-Israéliens, a été suspendue en raison de la hausse récente du nombre de contaminations au coronavirus.

    Les quelques centaines d’élèves concernés par ces dispositions sont principalement des étudiants de yeshivot originaires des Etats-Unis. Les étudiants mariés dont le conjoint se trouve en Israël pourront, eux, continuer à entrer dans le pays.

    #Covid-19#Israel#Université#Seconde_vague#Épidémie#Etudiant#Fermeture_frontière#réfugiés#migrant#migration

    https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1591262015-israel-coronavirus-l-interdiction-d-entree-dans-le-pays-aux-etudi