• CSS :has() Interactive Guide
    https://ishadeed.com/article/css-has-guide

    On peut faire des trucs sympas avec :has(), exemples :

    With CSS :has(), we can replicate the logical operators like ”&&” and ”||“

    /* OR */
    .shelf:has(.bookPurple, .bookYellow) {
     outline: dashed 2px deeppink;
    }

    /* AND */
    .shelf:has(.bookPurple):has(.bookYellow) {
     outline: dashed 2px deeppink;
    }

    In this example, I want to show an additional visual clue if the page has an alert.

    .main:has(.alert) .header {
     box-shadow:
       inset 0 2px 0 0 red,
       0 3px 10px 0 rgba(#000, 0.1);
     background-color: #fff4f4;
    }

    Et plein d’autres trucs comme “Quantity queries with CSS :has” , “We can select an element if it’s followed by another.”, “For example, if the user selects “other”, we want to show input to let them fill in more info.” qui pourrait être utile à saisies de #SPIP et son afficher_si, etc.

    • Alors j’aime beucoup :has. Mais j’y vais tout de même mollo : on se retrouve rapidement avec des CSS avec une structure imbitable. Surtout si en plus on utilise des CSS imbriqués (puisque la logique du :has contredit la stricte lecture descendante des CSS imbriqués).

    • Pour l’aspect rapidement illisible, ça vient aussi du fait qu’on utilise :has pour faire des choses qu’on ne peut pas faire autrement. Et par exemple sur un truc que je fais en ce moment, je me retrouve à faire des choses comme ceci :

      #timeline:not(:has(li:nth-child(6))) li:nth-child(1)::before { … }

      Si c’était pour un site Web, dont on sait qu’il faudra le maintenir et le faire évoluer, je pense que j’éviterais. Et même dans ce cas, sur l’ensemble de ce développement, je n’ai que deux utilisations un peu lourdingues de :has, j’essaie de rester plus simple.

  • Point #covid_is_not_over : j’étais passé à travers depuis le début (tout du moins je n’avais pas eu d’infection symptomatique), et j’ai été infecté la semaine dernière malgré mon ffp2, très probablement dans le TGV qui était complet et toujours aussi mal ventilé. Sur les 18 derniers mois j’ai pris en tout 10 TGV, la différence était peut-être que les précédents étaient non complets, il y faisait moins chaud (pas de transpiration qui limite les perfs du ffp2 même en s’essuyant régulièrement) et surtout c’était pas en pleine hausse des cas comme en ce moment.
    Bref continuez à faire gaffe.

    • Oui, la clé est de beaucoup se reposer et de ne surtout pas reprendre trop vite.

      Oui, ce variant a l’air beaucoup plus contagieux que les précédents. Bien sûr, c’est une extrapolation au doigt mouillé, puisque la France a choisi de planquer toutes les données, mais clairement, dans les cercles de gens #Covid_aware, on n’a jamais eu autant de contaminations, malgré le maintien (énoncé et non prouvé) des mesures prophylactiques anticovid de base.
      On a ainsi de possibles contaminations extérieures… qui restent à démontrer, toujours pour les mêmes raisons.

      Mais tous les indicateurs (étrangers pour la plupart) montrent une vague d’une grande ampleur.

      L’évitement est la seule stratégie en sachant que c’est merdique : éviter à toute force les transports en commun (médiocrité de la qualité de l’air qui favorise d’autant mieux la haute concentration en aérosols que manifestement, il y a beaucoup beaucoup de contaminés en circulation), les réunions, les rassemblements de toute nature, y compris en extérieur.

      On ne parle même pas des restos et des bouffes avec quiconque n’appartient pas à la secte des #FFP2 partout.

      Selon les indicateurs étrangers, ils ont l’air d’être sur un plateau haut.

      La campagne de vaccination a un bon mois de retard…

  • Des Mask Blocs se forment partout | Austin Fisher
    https://cabrioles.substack.com/p/des-mask-blocs-se-forment-partout


    Des membres d’un #Mask_Bloc manifestent pour garder les masques dans les lieux de soin à Los Angeles. Sur la banderoles et les pancartes on peut lire “Les masques dans les hopitaux sauvent des vies”, “Maintenez les masques dans les lieux de soins”, “Donnez des soins, pas le Covid”.

    MaskBlocABQ est un groupe anticapitaliste qui cherche à sensibiliser les gens à la pandémie en cours, alors que le gouvernement, les entreprises et les médias complices déclarent qu’elle est terminée. Pour résister à l’érosion de l’empathie, nous devons inviter les gens à participer à des actes de soin, de défense et de secour mutuel. Nous devons normaliser les actes d’entraide au milieu de la crise quotidienne du capitalisme et intégrer ces mécanismes dans notre travail d’organisation. Mais il s’agit également d’une question de sécurité sur le lieu de travail et d’une question de droit du travail.

    Austin Fisher est un journaliste basé à Santa Fe. Il a travaillé pour des journaux au Nouveau-Mexique et dans son État natal du Kansas, notamment le Topeka Capital-Journal, le Garden City Telegram, le Rio Grande SUN et le Santa Fe Reporter. Depuis qu’il a commencé une carrière à temps plein dans le journalisme en 2015, il vise à utiliser le journalisme pour faire entendre des voix qui ne sont généralement pas entendues dans les débats publics sur les inégalités économiques, le maintien de l’ordre et le racisme environnemental.

    · Nous aimerions dédier cette publication aux formidables camarades du Mask Bloc Paris qui s’organisent pour distribuer gratuitement des masques de qualité (FFP2) devant des établissements de santé et lors d’évènements militants (comme la Pride des Banlieues), et exiger le retour de ce geste collectif de protection mutuelle qu’est le port du masque dans les lieux de soin ·

    #covid #masques #RDR #solidarité

  • Frais faramineux, personnalités grassement payées… Le juteux #business d’un pionnier de l’#enseignement_supérieur_privé

    Révélées à l’occasion de l’#affaire_Delevoye, les largesses passées de #Roger_Serre, fondateur du réseau d’#écoles_privées #IGS, font l’objet d’une #plainte contre X déposée par le nouveau directeur, #Stéphane_de_Miollis.

    Souvenez-vous, décembre 2019, l’affaire Jean-Paul Delevoye : le haut-commissaire à la réforme des retraites d’Emmanuel Macron a dû démissionner, avant d’être condamné à quatre mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour avoir omis de déclarer à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique certaines rémunérations. Parmi elles, un contrat avec un groupe soudain mis en lumière : l’#Institut_de_gestion_sociale, ou IGS.

    Depuis lors, les soupçons pèsent sur ce poids lourd de l’#éducation_privée, réunissant dix écoles (de marketing, management, communication, etc.) aux acronymes abscons : #Esam, #Esin, #Imis, #Imsi, #Ffollozz… hormis la faussement select #American_Business_School_of_Paris. Trois campus, cinq centres de formation, le tout créé sous un statut associatif, financé à plus de 60 % par des #fonds_publics. Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières ont perquisitionné le siège de l’IGS et une plainte contre X a été déposée, le 2 mars 2023. Elle émane du nouveau directeur général exécutif d’IGS, Stéphane de Miollis, un ancien cadre d’Adecco, résolu à saisir la justice après avoir mis le nez dans les comptes et commandé un audit au prestigieux cabinet #August_Debouzy.

    « J’ai découvert des montages étonnants pour une fédération d’associations à but non lucratif : des factures de consultants, des notes de frais faramineuses, relate-t-il. Il fallait réagir pour nos enseignants, les 15 000 jeunes qu’on forme chaque année, ne pas se contenter de laver le linge sale en famille. » Dans son viseur, Roger Serre, 78 ans, le fondateur d’IGS, fils de traiteurs marseillais et ancien élève de l’#Essec_Business_School. Dès 1975, il fonde de nombreuses écoles, armé de son entregent et de ses amitiés politiques, notamment avec #Michel_Rocard. Doué pour décrocher les subventions et convaincre les entreprises (Bouygues, Lafarge, IBM… ), il flèche leur #taxe_d’apprentissage vers IGS.

    Appartements et bonnes bouteilles

    « Bienvenue dans le monde des possibles », avait-il comme slogan, insistant toujours sur son engagement associatif, social, humaniste. En réalité, Roger Serre n’a, semble-t-il, jamais oublié de servir ses intérêts. Il a créé, à l’ombre d’IGS, ses propres sociétés, grassement rémunérées pour des missions de communication et de publicité dans les journaux, les salons étudiants. L’une d’elles détient même la propriété des marques des écoles, ce qui les contraint chaque année à reverser des droits pour pouvoir utiliser leur propre nom. Le businessman de l’apprentissage a en parallèle bâti un autre groupe d’écoles, aux initiales quasi similaires, #ISC, dont il est actionnaire. La plainte, aujourd’hui révélée par Libération, pointe un « détournement des ressources du groupe IGS au bénéfice de Roger Serre et de ses proches ». Elle détaille notamment des notes de taxis princières (près de 80 000 euros en 2021), des billets de train ou d’avion, ainsi que la location d’un appartement pour sa fille près des Champs-Elysées. Le fondateur aurait aussi eu l’habitude d’offrir de bonnes bouteilles – de 500 euros à plus de 1 700 euros chaque année et par récipiendaire – à des élus, parlementaires, édiles (Anne Hidalgo en tête), ou collaborateurs de ministres…

    La plainte relève enfin l’embauche de « personnes politiquement exposées » : #Jean-Paul_Delevoye aurait ainsi été rémunéré, sans « trace de travail effectif évidente », à hauteur de 8 250 euros par mois en 2017, et de 6 925 euros en 2018, pour quarante-deux jours de travail. L’ancien ministre était logé dans un appartement de 66 m², près du parc Monceau, alors même qu’il était encore Haut-commissaire à la réforme des retraites. Aujourd’hui retiré de la vie publique, et récemment destitué de la Légion d’honneur, Delevoye plaide l’erreur : « J’aurais dû démissionner quand j’ai été nommé, mais j’ai vraiment bien travaillé avec Roger Serre, longtemps bénévolement d’ailleurs, pour éveiller les futurs managers aux humanités et à la culture. »

    « Couteau dans le dos »

    Autre ami du fondateur, #Jean-Paul_Huchon, ancien président socialiste de la région Ile-de-France. Le haut fonctionnaire a été employé dès la fin de son mandat, après l’embauche de son épouse, recrutée quant à elle comme « chargée de mission stratégie insertion », 1 500 euros par mois, pour deux jours de travail hebdomadaires. Selon l’audit, l’ex-cacique du PS a pu percevoir jusqu’à 122 294 euros en 2018. La seule trace apparemment retrouvée de son travail est un cours de vingt et une heures donné dans une école de management sur… le rock’n’roll. « C’était bien plus, deux à trois fois par semaine, et des cours très pointus, où je passais des vidéos, des bandes-son », se défend Huchon, en apprenant la plainte.

    « Jean-Paul est un spécialiste mondial », assure Roger Serre lors d’une rencontre début juillet, avec ses avocats. L’octogénaire, tout chic, pochette en soie bleue assortie à ses yeux, ne comprend manifestement pas la tempête juridique qui le guette. Il détaille, lèvres madrées, la construction d’IGS : « Toute ma vie ». Un actif immobilier de 200 millions d’euros laissé au groupe, qui lui valut de figurer – à tort, prétend-il – dans le classement des cent plus grandes fortunes de France.

    Il savoure les réseaux sans cesse retissés, jusqu’au secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, approché en tant qu’ancien de l’Essec. Son sésame pour rencontrer le Président. « J’ai essayé de convaincre Macron de ne pas nationaliser la taxe d’apprentissage, en vain… » Roger Serre s’étonne que son groupe pâtisse tant de l’affaire Delevoye, « une petite négligence de Jean-Paul ». Il admet ne pas être un « champion de la gestion », jure que le redressement fiscal d’IGS sera léger. Et s’indigne que son successeur lui plante aujourd’hui un « couteau dans le dos », alors qu’il l’a désigné, après avoir lâché les rênes, en échange d’un contrat de consultant en stratégie de 50 000 euros par mois. « Pourquoi cherche-t-on aujourd’hui à m’abattre ? A qui profite le crime ? » interroge le fondateur, en pointant la « #financiarisation_de_l’éducation » avec des géants détenus par des fonds d’investissement qui ont sans doute repéré IGS, et son chiffre d’affaires de plus de 130 millions d’euros. « Les vautours rôdent », s’essouffle-t-il. En attendant, ce sont les juges qui l’attendent au tournant.

    https://connexion.liberation.fr/autorefresh?referer=https%3a%2f%2fwww.liberation.fr%2fsociete%2
    #ESR #enseignement_supérieur #privatisation #université #France #financiarisation #justice

  • Pétition des élu·es français·es contre la vidéosurveillance algorithmique de la loi JO
    https://www.laquadrature.net/2023/02/22/petition-des-elu%c2%b7es-francais%c2%b7es-contre-la-videosurveillance-

    Le Parlement doit rejeter l’article 7 de la loi Jeux olympiques 2024 ! .technoboutondisplay:block ;background-color:#ff4200 ;padding:1em ;color:black ;margin:auto ;text-align:center ;margin:3em ;border:5px solid black ;font-weight:bold ;.technobouton:visitedcolor:black ;.technobouton:hoverborder:5px solid #ff4200 ;color:#ff4200 ;background-color:black ; Notre page de campagne contre la loi JO Cette pétition s’adresse aux élu·es (conseillers municipaux, départementaux, régionaux, députés, sénateurs). Si possible,…

    #général #Non_classé #Surveillance

  • Un pylône de téléphonie mobile gravement vandalisé près de Laval La Tribune - Pierre Manière

    Un site appartenant à l’opérateur d’infrastructures TDF, et utilisé par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, a essuyé un acte de vandalisme dans la nuit de mardi à mercredi. Le pylône de 90 mètres s’est effondré, perturbant les communications dans la région.


    Les câbles qui stabilisaient ce pylône de 90 mètres ont vraisemblablement été sectionnés. (Crédits : TDF)

    Les actes de vandalisme visant les réseaux télécoms ne cessent décidément pas. Un site mobile de TDF situé à Changé, au nord de Laval, en a fait les frais dans la nuit de mardi à mercredi. Les images fournies par les équipes en charge du réseau de Free, publiées sur Twitter, et par TDF à La Tribune, sont impressionnantes. Ce pylône de 90 mètres a été retrouvé couché au sol. Un ou plusieurs câbles qui le maintenaient ont vraisemblablement été sectionnés.


    (Crédits : Capture d’écran Twitter)

    Cet acte de malveillance a perturbé les communications dans la région. Ce pylône hébergeait notamment les antennes de téléphonie mobile des quatre grands opérateurs, à savoir Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Il accueillait aussi des équipements de diffusion de radio pour Fun Radio et RTL2. Dans un communiqué, TDF précise qu’au total,  « près de 150.000 habitants de Laval et de sa région » ont été « en partie privés de radio » . Le signal a finalement été rétabli mercredi soir. TDF précise que  « les services de téléphonie mobile sont également très fortement touchés » . Le groupe a décidé de porter plainte, et  « travaille activement avec les autorités compétentes » . Des « solutions provisoires » visant à rétablir le service vont voir le jour, en attendant de réparer le pylône.


    (Crédits : TDF)

    Cet acte survient environ une semaine après que des réseaux Internet fixe ont été vandalisés dans la région de Marseille. Des fibres optiques, assurant des liaisons longue distance, ont été sectionnées https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/les-reseaux-de-free-et-de-sfr-encore-vandalises-dans-la-region-de-marseill . Environ 4.600 pannes sur l’Internet fixe ont été constatées, dans la foulée, dans la région. Ces perturbations ont majoritairement concerné les clients de Free et de SFR. L’affaire en a rappelé une autre. Au printemps dernier, plusieurs liaisons longue distance avaient également fait l’objet de dégradations similaires https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/d-importants-sabotages-de-fibres-optiques-perturbent-le-reseau-internet-91 . Elles avaient, cette fois aussi, occasionnés des pannes et dysfonctionnements chez les clients de Free et de SFR.

    Des réseaux essentiels à la vie du pays
    Les opérateurs tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme. En mai dernier, Arthur Dreyfuss, l’ancien président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur, avait appelé, dans nos colonnes, à  « durcir les sanctions pour les actes de vandalisme ». « L’enjeu n’est pas seulement de protéger les opérateurs, mais aussi toutes les activités les plus sensibles et essentielles du pays » , a-t-il expliqué.

    De fait, les réseaux télécoms sont aujourd’hui indispensables à la vie du pays. En juin 2021, un événement l’a rappelé. Une panne massive chez Orange a empêché de nombreux Français d’appeler les services d’urgence, et plusieurs personnes sont décédées, faute de pouvoir prévenir les secours. Le numérique, qui irrigue désormais tous les secteurs d’activités, rend ces derniers mécaniquement vulnérables aux problèmes concernant les infrastructures télécoms, dont les actes de vandalisme.

    #téléphonie #surveillance #mobile #internet #5g #téléphone #télécommunications #téléphonie_mobile #free #smartphone #france #technologisme #géolocalisation #sabotage #tdf #Orange #sfr #bouygues_telecom #Free #fft

    Source : https://seenthis.net/recherche?recherche=t%C3%A9l%C3%A9phonie

    • ce qui est étonnant, c’est qu’on ait pas une étude sur le % de réduction des contaminations obtenu par le port du passe sanitaire et du masque de papier dans les transports en commun à Paris - ou en France, soyons fous :-)

      c’est pourtant pas le nombre de groupes contrôles qui manquent

  • Crise climatique : on a épluché les programmes des candidats à la présidentielle pour voir s’ils respectent l’accord de Paris

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/38g7npXrhh0Cjvznm4333EZ3k_Q/1500x843/2022/03/29/phpjqhrPE.jpg

    https://www.francetvinfo.fr/elections/programmes-election-presidentielle-2022/programmes-climat/exclusif-crise-climatique-on-a-epluche-les-programmes-des-candidats-a-l

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/o1j1JA8YpBvRynnjKINbM4Y8uOM/0x0:1800x3431/fit-in/720x/filters:format(webp)/2022/03/28/phpCPB4O5.png

    Analyse d’après le Shift Project (Jancovici ’n co) des mesures indiquées dans les programmes des candidat·es à la présidence française par rapport aux objectifs climatiques.

    Sans vraiment grande surprise, 2 programmes se distinguent (Les Verts et La France insoumise).

    #shift_project

    • Dans Le Monde

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/29/presidentielle-2022-les-projets-des-candidats-sur-le-climat-ne-sont-pas-a-la

      Aucun candidat à l’élection présidentielle ne propose une « stratégie à la hauteur du danger de la crise climatique » et des risques qui pèsent sur nos approvisionnements en énergie.

      C’est la sévère conclusion tirée par le groupe de réflexion The Shift Project, publiée lundi 28 mars, qui estime qu’aucun prétendant à la fonction suprême n’expose une « approche systémique », articulée, précise et chiffrée, nécessaire à la transition écologique et énergétique.

      Le think tank reconnaît toutefois que Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et Valérie Pécresse (Les Républicains) présentent un projet plus étoffé et cohérent que les autres.

      Plus détaillé certes pour Mme Pécresse, mais jugé dans l’analyse France Info « Très éloignée » des objectifs climatiques… https://www.francetvinfo.fr/elections/programmes-election-presidentielle-2022/presidentielle-le-programme-de-valerie-pecresse-est-il-dans-les-clous-d

    • Tiens d’ailleurs ça embed pas les images de chez france info ?

      Vi, je découvre qu’ils ont le bon goût d’envoyer à SPIP la page html qui suit à la place de l’image :

      <!doctype html>
      <html class="no-js" lang="fr">
      <head>
      <meta charset="utf-8">
      <meta http-equiv="x-ua-compatible" content="ie=edge">
      <title>france.tv - Page d'erreur</title>
      <meta name="description" content="">
      <meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1, shrink-to-fit=no">
      <style>
              html {
                      color: #222;
                      font-size: 1em;
                      line-height: 1.4;
              }

              body {
                      text-align: center;
                      background-color: #fff;
                      margin: 0;
                      padding: 0;
                      border: 0;
              }

              .container {
                      width: 100%;
                      margin: 0 auto;
                      text-align: center;
                      position: absolute;
                      top: 50%;
                      transform: translateY(-50%);
              }

              .message {
                      /*border: 1px dashed #ccc;*/
                      border-top: 5px solid #ccc;
                      width: 40%;
                      padding: 40px 0;
                      margin: 0 auto;
                      background-color: #fff;
              }

              p {
                      display: block;
                      font: 25px/28px Arial,serif;
                      text-align: center;
                      margin: 20px 0;
              }

              strong {
                      font: bold 30px/33px Arial,serif;
                     
              }

              em {
                      font: 20px/23px Arial,serif;
                      font-style: italic;
              }
      </style>
      </head>
      <body>

      <div class="container">
              <a href="https://www.france.tv" target="_blank">
              <svg>
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  • Effectiveness of Face Mask or Respirator Use in Indoor Public Settings for Prevention of SARS-CoV-2 Infection [11 fév. 2022]
    https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/71/wr/mm7106e1.htm?s_cid=mm7106e1_w

    These data from real-world settings reinforce the importance of consistently wearing face masks or respirators to reduce the risk of acquisition of SARS-CoV-2 infection among the general public in indoor community settings.

    These findings are consistent with existing research demonstrating that face masks or respirators effectively filter viruses in laboratory settings and with ecological studies showing reductions in SARS-CoV-2 incidence associated with community-level masking requirements.

    #covid-19 #masques #ffp2

  • Avancer masqué – FFP2 : reste-t-il quelqu’un dans l’appareil d’État capable de faire une bibliographie intègre ? RogueESR
    https://rogueesr.fr/20220209

    Comment fonctionne l’articulation entre les sphères scientifiques et les sphères décisionnaires ? Qui produit des « expertises » et selon quelle méthode ? La question des masques FFP2 nous permet d’éclairer les dysfonctionnements chroniques des instances supposées éclairer la décision publique. 

    La grève des enseignants du 13 janvier a surpris par son ampleur exceptionnelle. Que revendiquait-elle ? Une rationalité minimale dans la gestion sanitaire de l’École et donc une politique de réduction du risque fondée sur la disputatio conduite par la communauté des scientifiques ayant contribué à ce domaine. La transmission de SARS-CoV-2 se faisant par voie aérienne, il était logique de demander des masques FFP2, conçus pour la filtration des aérosols. Le 10 janvier, M. Véran déclara aux sénateurs : « On est assez loin d’après le HCSP d’étendre le FFP2 à d’autres catégories professionnelles. […] Y compris d’ailleurs dans le milieu des soignants. [Le port du FFP2 sera réservé à ceux] qui sont aujourd’hui considérés comme à risque parce qu’exposés à des gouttelettes. » Ce faisant, M. Véran témoignait de son ignorance du fait que la transmission par voie d’aérosol ne vient pas de gouttelettes mais de particules virales environnées de protéines, et suspendues dans l’air comme des particules de fumée. Du reste, le masque chirurgical est, lui, conçu pour protéger des « gouttelettes » de toux et parfaitement efficace dans ce cas.

    Aussi attendions-nous avec impatience la parution du rapport du Haut Conseil de Santé Publique (#HCSP). Nous avons découvert à sa lecture du rapport qu’il ne prenait pas en compte la littérature scientifique fournie et solide montrant l’efficacité nettement supérieure des FFP2 pour filtrer des particules virales de 200 à 500 microns. L’avis a été mis en ligne début février, plus d’un mois après sa rédaction. Il repose sur un travail bibliographique non exhaustif et choisi pour valider des conclusions rigoureusement inverses à celles de la littérature scientifique.

    Il nous semble donc important d’établir une bibliographie conforme à la pratique scientifique, c’est-à-dire exhaustive, reposant sur des sources primaires, et traitant rationnellement de la résolution d’éventuelles controverses. Vous trouverez ci-dessous une réponse point à point aux éléments du rapport factuellement faux ainsi qu’une bibliographie commentée.

    Il nous importe ici de comprendre comment un comité de 22 personnes, aucune n’ayant de légitimité scientifique sur la transmission aéroportée de SARS-CoV-2, peut produire un travail pareillement dépourvu de rigueur et d’intégrité. Au vu des éléments scientifiquement infondés qui sont rapportés, nous faisons l’hypothèse qu’aucun membre du comité n’a réalisé une méta-analyse de la littérature scientifique primaire : le rapport semble directement s’inspirer de sources secondaires de mauvaise qualité.

    #expertise #FFP2 #aérosols #covid-19

    • Comment le rapport du HCSP parvient-il à contourner les multiples articles démontrant, par des mesures précises, la filtration des aérosols par les masques FFP2 ?
      (i) Il accorde simplement une valeur faible aux tests rapportés dans la littérature d’ingénierie.
      (ii) Il escamote l’article montrant en situation réelle, dans un hôpital, l’absence de contamination des soignants portant un FFP2, contrairement à ceux portant un masque chirurgical.
      (iii) Il valorise des études cliniques conçues par des médecins qui, ignorant ce que signifie une transmission aéroportée, n’ont fait porter le masque FFP2 qu’à proximité immédiate des patients.
      (iv) Il ignore l’étude clinique démontrant l’efficacité des masques FFP2 lorsqu’ils sont portés en permanence, et sa disparition avec un port intermittent.
      (v) Il se réfère à des « méta-analyses » amalgamant les études mal conçues avec l’étude démontrant qu’elles sont mal conçues, en utilisant des pondérations destinées à justifier l’idée pré-conçue.

  • Ecole et Familles Oubliées 🐝 sur Twitter
    https://twitter.com/Ecole_Oubliee/status/1489180037689622531

    Rectification suite à la sortie du décret, non seulement les enfants d’Italie de plus de 6 ans sont jugé aptes à porter des #FFP2,
    mais c’est même obligatoire pour tous, dès qu’ 1 cas se declare dans une classe, pendant 10js après l’identification du cas pour suivre en presence
    passage en distanciel #dad obligatoire pour les non vaccinés ou les vaccinés depuis plus de 4 mois, après 4 cas en primaire, 2 cas dans le secondaire

  • Ryo le Ryū sur Twitter

    Déjà posté dans un commentaire par @sombre mais ça mérite un vrai seen

    Je vous rappelle juste que les gens qui disent « laissons le virus devenir endémique, il faut apprendre à vivre avec le virus », vous parlent d’ un virus qui a lui seul tue un million d’Européens par an QUAND ON PREND DES MESURES. Eux veulent les supprimer.
    Sérieux quoi

    Tu crois qu’on en a pas marre nous ? Qu’on aimerait pas qu’un vieil antipaludique, un antibiotique, un vermifuge pour cheval ou des compléments alimentaires soignent facilement et efficacement cette saloperie ? Ou n’importe quoi d’autre ! Qu’on préférerait pas que l’infection soit immunisante à vie, et qu’une dose de vaccin aussi ? Qu’on rêve pas que le virus mute juste une dernière fois en un semi-rhume, même pas, et hop plus jamais ? Qu’on ne prie pas un dieu auquel on ne croit pas pour qu’un miracle arrête tout ça ?

    Évidemment que si bordel
    On achèterait des poupées vaudou si ça marchait
    Seulement ça marche pas.

    C’est ça la différence. On ne s’arrête pas à espérer, on regarde aussi ce qu’il en est dans la réalité. Et dans la réalité, les protocoles Raoult (oui, LES) sont des échecs retentissants, l’infection protège au mieux quelques mois, les vaccins ont été développés contre la souche sauvage d’un virus qui a muté plusieurs fois depuis – sans déconner c’est déjà un miracle de la science d’avoir des vaccins aussi efficaces aussi rapidement, vous vous rendez pas compte de la chance qu’on a – et qui continue à le faire, parce qu’il circule largement, et que non,
    il n’y a AUCUNE raison de penser qu’il va nécessairement perdre en dangerosité « parce qu’il n’a aucun intérêt à tuer son hôte » ou que sais-je encore. C’est un VIRUS. L’évolution ne suit pas un but, les espèces n’ont pas d’objectif. Il n’y a pas d’intention. C’est pas comme ça que ça marche et des exemples de pathogènes qui sont restés graves ou pire, sont devenus plus mortels, il y en a un paquet. Et les interventions divines, ça n’existe pas. Lourdes, on vous a menti, désolé.

    En revanche, des trucs qui marchent, on en a. On en connaît.

    L’objectif à court terme c’est que les gens meurent moins, souffrent moins, aient moins de séquelles, tombent moins malades, soient moins contagieux et que le virus circule moins pour limiter les contaminations et ses possibilités de muter et répandre ses mutations.
    Et ça, on sait au moins en partie le faire.

    Pour ce qui est des soins directs, on a beaucoup appris et quoiqu’on ait pu vous dire, non seulement on soigne les patients mais on les soigne de plus en plus efficacement. Par contre, ceux qui arrivent en soins intensifs ont encore et toujours un taux de survie pas ouf et
    surtout, un temps de rétablissement particulièrement long et pénible ce qui est NORMAL. LA RÉA, C’EST PAS UN SPA. LA RÉA, C’EST CACA. Entrent en soins intensifs les patients EXTRÊMEMENT MALADES OU BLESSÉS. Par définition. Et c’est une épreuve.

    On fait subir à l’organisme des choses dont vous n’imaginez pas la violence. Parce que sinon, le patient meurt. Et ça, ça implique plusieurs vérités insupportables : d’une part, tous les patients ne peuvent y être admis, parce qu’à partir d’un certain point, leur corps ne le supporterait tout simplement pas. C’est trop tard, trop loin, trop. En conséquence, tous les patients ne peuvent y être admis. On ne fait pas subir ça à quelqu’un qu’on a aucune chance de sauver. Ça reviendrait à torturer quelqu’un qui va de toute façon mourir de sa maladie ou ses blessures. On ne fait pas ça.

    Autre sinistre vérité, tous les patients ne survivront pas. Parce qu’ils arrivent dans un état tellement dramatique, on ne peut pas tous les sauver. C’est comme ça. Autre chose : ça implique également un personnel à la fois extrêmement qualifié et spécialisé et extrêmement nombreux en comparaison avec la médecine « normale », ainsi qu’un matériel extrêmement lourd, complexe, coûteux et spécifique. Et évidemment une charge de travail et une charge psychologique extrêmes.

    Autre vérité pas très rigolote : quand un patient est à ce point malade ou blessé, et qu’il subit tout ce qu’il a fallu lui faire subir pour qu’il ne meure pas, quand il sort des soins intensifs, autant vous dire que c’est loin d’être fini. Il est dans un état DÉPLORABLE. Mais il est VIVANT. Donc il va passer du temps en hospitalisation classique et en ambulatoire, il va devoir faire de la rééducation, il va lui falloir du temps et des soins. Et parfois, il gardera des séquelles.

    LE BUT DU JEU C’EST DE NE PAS ALLER EN RÉA . Vraiment.

    Et là du coup peut-être que vous comprenez pourquoi on vous dit que la surcharge hospitalière est un problème. Parce que là, on en arrive à ne pas accepter en soins intensifs des gens qui y auraient été éligibles en temps normal. On en arrive à renvoyer chez eux des gens qui auraient dû bénéficier de soins longs, comme une surveillance et une oxygénation en hôpital, ou de la rééducation. On renvoie des gens chez eux en SACHANT qu’ils auront des séquelles parfois À VIE parce qu’il n’y a personne pour les soigner.

    Mais toujours est-il qu’aujourd’hui, les patients covid grave ont plus de chance de sortir vivant de l’hôpital. On sait mieux les soigner. On a des protocoles – oui vous le connaissez bien ce mot 😏 – efficaces. Pas parfaits, loin s’en faut. Mais on a parcouru un sacré chemin depuis les tous débuts de la pandémie. On n’a toujours pas de traitement miracle, et c’est malheureusement assez récurrent pour les infections virales, mais on a des traitements. Et oui, le paracétamol en fait partie, évidemment, surtout dans les covid peu intenses à costauds.

    Parce que oui, le paracétamol est un excellent médicament, qui permet de lutter efficacement contre la fièvre et les douleurs. Or dans les symptômes principaux du covid non grave, on a la fièvre et les douleurs. Donc oui, on donne du putain de paracétamol.
    Sérieux, je croyais que c’était votre truc, les molécules éprouvées et bon marché ? Pourquoi vous gueulez « DOLIPRANE » comme ça dès qu’on parle de soins covid ? Faut arrêter maintenant...

    Comme je le disais, l’objectif c’est que les gens meurent moins et on a vu que ça, on arrive à peu près à le faire mais la meilleure solution, ça reste de ne pas faire de forme grave. Ou au moins qu’il y ait suffisamment peu de formes graves pour que le système de santé aie les moyens de s’en occuper correctement (ainsi que tous les autres patients, parce qu’il n’y a pas que le covid). Et pour ça, on a réussi à mettre au point une prophylaxie redoutablement efficace.

    Il existe un protocole préventif qui permet de drastiquement réduire les risques de décès, de considérablement réduire les risques de covid grave, de beaucoup réduire les risques de covid symptomatiques, de passablement réduite les risques de transmettre le covid et même de réduire les risques d’attraper le covid. Ça semble inespéré, pas vrai ?

    Malheureusement, même si ce produit est en réalité largement disponible et extrêmement bon marché, beaucoup de gens font beaucoup d’efforts pour vous convaincre de ne pas l’employer.

    Ça n’arrange pas leurs affaires, ça entre en conflit avec leurs intérêts, ça bouscule leur vision étriquée du monde. Alors ils mentent sans vergogne, pratiquent un lobbying intensif auprès des responsables politiques, dans les médias mainstream, sur les réseaux sociaux, dans la rue. Pourtant, ce protocole préventif existe et il est efficace.

    ÇA S’APPELLE UN VACCIN
    Vaccinez-vous.
    Et arrêtez de dire des bêtises pareilles, nom de dieu.

    Sans déconner, un vermifuge pour chevaux serait plus sûr qu’un vaccin ? Spoiler : non.
    On a vérifié.

    L’#IVERMECTINE NE FONCTIONNE PAS DANS LE COVID

    Donc les soins et le vaccin, on coche déjà toutes les cases. Mais malheureusement, ça ne suffit pas.

    Ben non, parce que – à l’heure où j’écris ces lignes et pour encore un moment malheureusement, j’en ai peur – les vaccins disponibles sont certes très efficaces pour vous éviter de mourir ou de faire une forme grave, mais ils ne sont pas super efficaces pour vous empêcher d’attraper le virus, de faire une forme asymptomatique, voire symptomatique mais pas trop grave, ou encore de transmettre la maladie si vous la chopez.

    Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ils réduisent la contagiosité ET le risque d’infection. À des niveaux loin d’être négligeables et ce d’autant plus qu’ils se cumulent.

    Ben oui : X chances de tomber malade × Y chances de contaminer quelqu’un. Il faut être porteur pour être contagieux. Au minimum. Donc réduire X et Y, ça fait plus que se cumuler.

    Mais malheureusement, on reste quand même à des niveaux insuffisants pour espérer sortir de la pandémie avec juste les vaccins actuels. Il faut donc d’autres solutions. En plus.

    Et ça tombe bien, on en a.
    On sait depuis plus d’un an et demi comment le virus se propage.
    Et c’est dans l’air.
    #COVIDisAirborne
    Donc on renouvelle l’air.
    On aère, on ventile, on filtre si nécessaire.

    Mais sinon, à part ça ?
    Ben on porte un masque.

    Le virus est dans votre nez et vos poumons, globalement. Donc masque et masque SUR LE NEZ. Le problème, ce ne sont PAS les gouttelettes qui suivaient une trajectoire balistique.
    Nope.

    C’est l’air qui sort de vos poumons et votre nez, et celui qui entre dans votre nez et vos poumons.

    Il se comporte exactement comme la fumée de cigarette. Il sort et stagne, des heures si vous ne renouvelez pas l’air régulièrement.
    Donc masque chirurgical ou #FFP2 selon le niveau de monde, de proximité et de renouvellement de l’air. Et vaccination.

    C’est un tout, un ensemble. Un élément ne suffit pas.

    Bref.

    On peut s’en sortir. Collectivement. Parce que c’est une crise collective. Elle nous touche tous.

    Nous sommes tous responsables des décisions que nous prenons. Et nous pouvons choisir de prendre des décisions qui accéléreront la sortie de crise pour tout le monde, ou le contraire.

    Et il ne s’agit pas de sacrifier l’économie, ou la jeunesse, ou la liberté pour gratter quelques années de vie pour des vieillards. Ça, c’est un mensonge.

    Tous ensemble, on s’en sortira. Mais faire semblant qu’on en est déjà sorti n’aidera absolument personne, ni à court, ni à moyen, ni à long terme. Au contraire.

    Et essayer de convaincre le plus de gens possible que les solutions existantes n’en sont pas, que la pandémie n’existe pas, bref qu’il ne faut plus lutter, ce n’est pas juste de l’aveuglement ou de la lâcheté.
    C’est lutter activement pour contribuer à aggraver la situation.

    Si c’est votre cas, ayez conscience que vous n’êtes pas anti-mesures, pro-liberté, antivax ou anti-ce-vax. Vous êtes pro-covid.
    Et ça, c’est un peu dommage.

    Je suis le premier à dire que la plupart des gouvernements dans le monde ont géré – et gèrent encore – la situation d’une façon qui oscille entre « mouais » et « dude wtff ?! ».
    Et partant de là, c’est compliqué de faire confiance.

    Je suis le premier à dire que certains médias ont couvert – et couvrent encore – la pandémie d’une façon qui oscille entre « ah, il y a des petites erreurs factuelles, dommage » et « are you fouting my gueule ?!? ».
    Et là aussi, ça complique la relation de confiance.

    Je suis le premier à dire que les spécialistes ont communiqué – et communiquent encore – d’une façon qui oscille entre « wow, impressionnant travail de vulgarisation, factuel, clair et accessible » et « sinon, pourquoi il est pas zonzon déjà lui ? ».

    Et une fois encore, merde.

    Et je ne parle même pas de la #loi_de_Brandolini ou de l’efficacité du marketing des marchands de peur qui ont gagné beaucoup d’argent et de valorisation – voire d’adeptes – en vendant des consultations, des livres, des conférences, des goodies, des extracteurs de jus et autres...
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Brandolini

    Ni des politiciens de tous bords qui surfent comme toujours sur la vague sans le moindre scrupule – oh, on parle d’argent, de pouvoir, d’influence, de reconnaissance putain, on fait pas d’omelette sans casser des œufs, et là, quelle omelette mes amis !

    Alors oui, forcément, ça peut être compliqué de savoir qui ment, de savoir à qui faire confiance, surtout quand on n’y connaît pas grand-chose – voire carrément rien.
    Je comprends.
    Mais ça fait deux ans maintenant.
    (Et pour certains, bien plus)

    Qu’ils se trompent systématiquement, qu’ils sont rattrapés par leurs mensonges et leurs falsifications, encore et encore.

    Alors réfléchissez. Il n’y a pas de honte à s’être trompé et à s’en rendre compte. Ça fait un peu chier, ça écorne un peu l’ego. Mais c’est comme ça qu’on avance. Qu’on apprend. C’est honorable.
    Persévérer dans son erreur quand tout autour de nous nous hurle qu’on se trompe, ça n’est pas une preuve de courage ou d’intelligence.

    On va s’en sortir. Tous ensemble. On affronte le problème et on le résout. Même si c’est difficile.

    Source :
    https://threadreaderapp.com/thread/1483353969707700224.html
    https://twitter.com/DracoAlpestris/status/1483353969707700224

  • Le #FFP2, l’histoire d’un masque négligé — Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130122/le-ffp2-l-histoire-d-un-masque-neglige

    Interrogé par Mediapart, un fabricant de masques travaillant dans le secteur depuis de nombreuses années, bien avant le début de la crise de 2020, partage ce constat. « Je ne comprends pas la limitation du FFP2 à certaines professions, c’est évident qu’on aurait pu casser certaines chaînes de transmission en élargissant son usage », s’étonne-t-il, en expliquant avoir arrêté de produire ce type de masques en 2021 à cause d’une demande inerte.

    Cet industriel français rappelle que le FFP2, certes plus cher que le chirurgical, est « plus filtrant et plus étanche », et qu’il « tolère mal les mauvais ports », à rebours de certains discours officiels récents prétendant qu’il serait plus dur à porter.

    Malgré ces propriétés reconnues, « on n’a pas eu une seule commande pendant des mois. Cet été, on s’est même demandé ce qu’on allait faire de notre stock », raconte-t-il. L’entreprise décide alors d’orienter toute sa production vers les masques chirurgicaux. « Fin novembre, cela a commencé à monter un peu sur les FFP2. Et, depuis la rentrée, c’est le feu », constate le chef d’entreprise, qui vient tout juste de se doter d’une machine de production supplémentaire (les machines peuvent produire entre 60 000 et 100 000 unités par jour), mais ne peut pas honorer toutes les commandes.

  • Masque #FFP2 pour enfant : où est le « Made in France » ? - Du Côté de la Science
    https://ducotedelascience.org/masque-ffp2-pour-enfant-ou-est-le-made-in-france
    https://lh3.googleusercontent.com/wWyivMXBGOI3jFN85iV7ZLJQJEl_SEeDKoFsDbQ2wePpQ34MUI2m70LUWyfEd

    Avec plusieurs collectifs et un nombre croissant de parents et d’enseignants s’informant sur le sujet, nous avons cherché s’il était possible d’acheter des masques FFP2 pédiatriques en ajoutant une contrainte importante : que ces masques soient fabriqués en France.

    En effet, Emmanuel Macron dans son discours de début de pandémie, visait une forme de souveraineté sur la production de masque. Force est de constater, 18 mois plus tard, que 97% de la commande publique de masques va en Chine et la filière française de production de masques est en difficulté.

    Autre mauvaise nouvelle : suite à nos recherches, il n’existe aucune production de masques FFP2 ‘pédiatriques’ en France. Aucun des producteurs contactés ne semble avoir eu de discussions ou de demandes provenant de la commande publique.

    Bonne nouvelle : tous les fabricants français contactés mesurent l’engouement actuel, ils ont été sollicités par ailleurs par des demandes directes et sont donc en phase d’étude de production de séries de FFP2 pédiatriques.

  • « La politisation par Macron de la gestion de la crise sanitaire n’est pas sans danger »


    Manifestation contre le passe vaccinal, à Nantes, le 8 janvier 2022. STEPHANE MAHE / REUTERS

    Le président de la République n’appréhende plus seulement le #Covid-19 comme un fléau à combattre. Plus l’élection présidentielle approche, plus il l’utilise comme une arme à fragmentation, au risque d’essuyer un puissant tir de riposte.

    Chronique. La fulgurante propagation du variant Omicron du SARS-CoV-2 a rallumé le spectre d’une élection présidentielle sous Covid-19. Il faut donc saluer l’initiative du premier ministre, Jean Castex, de réunir, mardi 11 janvier, les chefs des partis politiques ainsi que les candidats déclarés à la présidentielle pour tenter de définir des règles communes susceptibles de sauver la campagne.

    Alors que le droit constitutionnel protège la liberté de réunion, certains candidats ont choisi d’annuler ou de reporter leurs meetings de janvier. D’autres préfèrent, au contraire, les maintenir en imposant des jauges, en distribuant des masques #FFP2 ou en demandant à l’entrée le passe sanitaire. Une harmonisation est souhaitable, de même qu’un minimum d’entente autour de la façon dont va se dérouler l’élection des 10 et 24 avril sur laquelle plane le spectre de l’#abstention après les records enregistrés aux élections municipales de 2020 et régionales de 2021.

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    Cette quête de rassemblement dans un nouveau moment difficile pour le pays ne doit cependant pas faire illusion. A quatre-vingt-dix jours du scrutin présidentiel, le verni de l’unité a définitivement volé en éclats et l’exécutif n’y est pas pour rien. Il agit désormais comme si le virus était devenu un objet politique à part entière. Il ne l’appréhende plus seulement comme le fléau à combattre en unissant les forces. Il l’utilise au contraire comme une arme à fragmentation, un levier pour refaçonner l’imaginaire politique et structurer un nouveau clivage susceptible de piéger ses adversaires.

    Deux leviers

    Les déclarations fracassantes du président de la République, qui a assuré, mardi 4 janvier dans un entretien au Parisien, vouloir « emmerder » les non-vaccinés, ont fait entrer la lutte contre le Covid-19 dans une nouvelle dimension, beaucoup plus politique et polémique. C’est pourquoi il ne faut plus seulement évoquer les risques d’une campagne présidentielle sous Covid-19. Il faut aussi s’interroger sur les problèmes que soulève la gestion d’une épidémie sous emprise électorale.

    Un gros danger menaçait l’exécutif en ce début d’année : que le quinquennat finissant devienne le symbole de l’impuissance à cause des facéties d’un virus qui ne cesse depuis deux ans de surgir, de disparaître puis de resurgir sous des formes toujours différentes et plus ou moins résistantes aux vaccins. Pour peu que l’accusation soit formulée, relayée puis ancrée dans les esprits, l’enlisement menaçait et, avec lui, le risque du coup de balai, sur fond de déprime collective.

    Pour déjouer le piège, le président de la République a activé deux leviers : il a survalorisé une arme qui n’existait pas il y a deux ans et qui, quoique imparfaite, donne des résultats suffisamment probants pour être brandie. Il a désigné un bouc émissaire pour trouver un exutoire à la colère d’une partie de la population, les soignants notamment qui vivent sur la brèche depuis deux ans. C’est ainsi que la vaccination a été portée aux nues et les 8 % de non-vaccinés [médouqueçasort !elle confond avec le taux parmi les soignants ? ndc] désignés comme les grands coupables, au point d’être quasi ostracisés par cette phrase présidentielle : « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen. »

    Tout dans l’offensive présidentielle, y compris ce « Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder », a été calculé pour faire du bruit, créer une disruption et tenter de faire bouger les lignes. Qu’importe que les non-vaccinés aient retrouvé, samedi 8 janvier dans les rues de la capitale et d’ailleurs, un sursaut de mobilisation en criant en retour : « Macron, Macron, on t’emmerde ! », ils restent ultra-minoritaires. Leur vote était de toute façon perdu d’avance pour le camp présidentiel.

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    L’important pour le chef de l’Etat était de créer une sorte de fait majoritaire en mettant symboliquement derrière lui les 92 % de Français déjà vaccinés [mais zut alors ! c’est 74,5 %, ndc] . Ce faisant, il oblige tous ceux qui biaisent avec le passe sanitaire à clarifier leur position et à choisir leur camp en fonction d’une ligne de démarcation qu’il a lui même tracée.

    L’offensive ne s’arrête pas là : en mettant au cœur de la vaccination la question des droits et des devoirs face à Jean-Luc Mélenchon ou à Marine Le Pen devenus les plus farouches défenseurs de la liberté individuelle, Emmanuel Macron a entrepris un autre « bougé » : il n’est plus le « libéral » de 2017 à l’aise avec les différences. Il est le républicain de plus en plus autoritaire qui plaide désormais que « les devoirs valent avant les droits ». Une évolution là encore destinée à marginaliser deux de ses opposants, qu’il repousse dans le camp des libertariens.

    Une faille existe

    Cette politisation de la gestion de la crise sanitaire n’est évidemment pas sans danger. Elle ne sera tolérée par les Français que pour autant qu’elle colle totalement à l’objectif final, qui est d’en finir au plus vite avec le virus. Or, si la vaccination apparaît bien aujourd’hui comme la meilleure parade, elle ne garantit pas pour autant la fin rapide des contaminations. En attendant, toutes les victimes de l’offensive présidentielle – la gauche, la droite et l’extrême droite – vont tenter de nourrir un puissant tir de riposte contre ce président presque candidat qui tente de les soumettre.

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    Une faille existe dans la gestion actuelle de la crise sanitaire : l’école, qu’Emmanuel Macron se vante d’avoir maintenue ouverte quand beaucoup d’autres pays la tenaient fermée. Elle est cependant devenue l’épicentre de toutes les difficultés : manque de personnel encadrant, insuffisance des équipements, lassitude des familles soumises au parcours du combattant des tests réalisés dans des conditions insatisfaisantes parce que les centres de dépistage ne sont pas suffisamment nombreux. Une #grève est prévue, jeudi 13 janvier, à l’appel de tous les syndicats de l’éducation nationale. Gageons qu’elle sera l’occasion d’une contre-offensive politique en règle.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/11/la-politisation-par-macron-de-la-gestion-de-la-crise-sanitaire-n-est-pas-san

    cliffhanger sur une présidentielle qui tend à passer à l’as : il va falloir inventer autre chose que la fixette sur les non vaccinés, sinon ce sera un Pécresse / Le Pen

    #présidentielle

    • quelle belle éducation, Ellen Queen Of The Bouse @EllenAgreaux
      https://twitter.com/EllenAgreaux/status/1481153383608246272

      2020 : tkt t’arrête pas de vivre les vieux sont en âge de clamser
      2021 : allez hop là la jeunesse d’abord mon ptit on reprend les cours de sport en salle
      2022 : mais je comprends ton copain t’y étais attaché mais bon il était faiiiible hein

      c’est prometteur dites donc ça va nous faire une super unitay nationaleuh hein. juste on est en droit de demander si le projet c’est d’élever des humains ou des bêtes sauvages. histoire d’avoir le temps de se planquer, sait-on jamais que vous leur appreniez à nous buter, là.

      Jean-Michel Blanquer, un ministre de l’éducation pris dans la tempête Omicron
      https://justpaste.it/5jtdu

      l’intervention de Jean Castex a été perçue comme un camouflet cinglant à l’égard du ministre. « Après une semaine de cacophonie et de pénurie, Jean-Michel Blanquer est désavoué en direct par son premier ministre. La France a-t-elle encore un ministre de l’éducation nationale ? » (...) Depuis le début de la crise liée au Covid-19, il a eu maille à partir avec les tenants d’une ligne dure sur le plan sanitaire [quoi que cela veuille dire... ndc], que ce soit le ministre de la santé, Olivier Véran, ou les locataires successifs de Matignon, Edouard Philippe et Jean Castex. (...) A la case bilan, le ministre se targue du dédoublement des classes de CP et CE1 dans les zones d’éducation prioritaire. « Les mesures les plus sociales du quinquennat viennent de ce ministère », a-t-il récemment vanté auprès d’un proche. A son débit, les voix critiques rappellent que le niveau des élèves en mathématiques s’est effondré pour les élèves de CM1 et de 4e, comme l’a révélé l’enquête Timss en 2020.

      #école

    • Ces mesures sont le premier pas indispensable vers la constitution d’un arsenal sanitaire large et pérenne, grâce auquel la France sera à même de faire face à d’éventuelles autres pandémies, sans payer le prix humain de SARS-CoV-2. La responsabilité du politique est de sortir des clivages simplistes et de l’attente de la disparition miraculeuse de la crise.

      Notre société a besoin d’en finir avec la litanie des demi-mesures et des annonces paternalistes, égrenées sans aucune visibilité ni logique au fil des vagues épidémiques. Renouer avec la joie de vivre et redonner du sens à notre existence commune implique d’apporter une réponse rationnelle et solidaire aux crises qui nous frappent.

      Après bientôt deux ans de pandémie et à l’approche d’échéances électorales importantes, il est difficile de croire qu’un programme politique qui ne s’élèverait pas à la hauteur de ces constats en incluant des propositions sanitaires et scientifiques solides puisse avoir quoi que ce soit à dire sur l’avenir de notre société.

      Parmi les plus de 1 200 signataires : Samuel Alizon Chercheuse en biologie de l’évolution, CNRS, Thomas Becking Postdoctorant CNRS en biologie, écologie, évolution à l’université de Poitiers, Sylvie Citerne Technicienne de laboratoire de recherche, Inrae, Jacques Haiech Professeur honoraire de biotechnologie, université de Strasbourg, Pascal Maillard Universitaire en littérature française, université de Strasbourg, Perola Milman Chercheuse en physique, CNRS, Pierre-Yves Modicom Universitaire en linguistique, université Bordeaux-Montaigne, Laure Saint-Raymond Professeure de mathématiques, Institut des Hautes études scientifiques, Johanna Siméant-Germanos Professeure, science politique, Ecole normale supérieure de Paris, Anne-Soisig Steunou Chercheuse en microbiologie, I2BC, CNRS…

      La liste complète : https://rogueesr.fr/en_finir_et_prevenir soutenue également par le Mouvement international d’universitaires et de chercheurs qui porte les mêmes revendications.

    • il est logique qu’avec tous ces acteurs qui se sont confortés et cramés à dire nawak (des plateaux télé à l’académie de médecine, en passant par le gouvernement), d’autres apparaissent. Enfin ! 50 000 agents de santé (et pas doctolib), ça aurait changé la donne dans tous les domaines, vaccination comprise. On le sait. Et le Vietnam et le Kerala l’ont à nouveau démontré dès le printemps 2020. (marrant de voir que le recours à l’emploi précaire a mieux marché là bas qu’ici, pour ce qui est des besoins de la population).

      combien de temps faut-il pour sortir du bois ? faire un appel ? dire quelque chose collectivement (puisse le Mélanchon être contraint de suivre (malgré le vaccin), comme les signataires y invitent ; Pécresse à déjà joué à « je distribue des masques », tout ce qui peut accroitre la concurrence entre politiques sur ces questions sera bienvenu.

      #vaccination_universelle #tester-tracer_isoler #FFP2 #agents_de_santé ou #arpenteurs_de_santé #aération #filtres_Hepa #UV-C #réduction_des_risques

  • Je fais le pari que la focalisation d’une partie des enseignants sur les masques FFP2, ça va donner ça : jeudi soir, si la grève est très suivie, Blanquer annoncera royalement qu’il a « entendu » les revendications, et hop, il va faire distribuer des masques FFP2 aux enseignants, et voilà, retournez au travail maintenant.

    • je ne crois pas. 55 millions de FFP2 par mois sans techniques de réemploi, jamais l’État n’aurait fait autant pour l’équipement des profs et autres personnels, bordel logistique e problème d’approvisionnement à la clé. ça douille, et un tel précédent serait utilisé ailleurs par les salariés (les syndicats de l’enseignement supérieur ont attendu hier pour se joindre vaguement à la grève du 13 ; je suis pas du tout certain que des concessions fassent un effet canadair suffisant).
      admettons que cette fourniture de moyens ait lieu, la gestion de l’école resterait celle d’une halte garderie manquant de souplesse au vu des fluctuations des effectifs dues à la pandémie et aux « protocoles ».

      par ailleurs, quoi de mieux qu’une grève pour diffuser massivement une attention collective à la réduction des risques. pour l’instant c’est la meilleure des campagnes de prévention qui soit. une victoire en soi.
      #école #EPI #masques #FFP2 #grève #réduction_des_risques

    • J’ai une amie directrice en maternelle qui ne fait pas la grève parce que ses collègues ne la feront pas, et parce que les parents n’imaginent même pas que l’école puisse fermer.

      Les conditions d’hygiènes dans les zoos sont plus drastiques que dans nos écoles.

      Ils ne feront rien de collectif, ne prendront aucune responsabilité, laisseront tout le monde se débrouiller. Leurs objectifs ne sont pas déterminés en fonction de l’état de santé du troupeau, mais en fonction de sa docilité. Le fascisme est là, et il faudrait, donc, vivre avec. La journée du 13 janvier va hélas être très vite oubliée. En février, on aura les dizaines de PIMS chez les gamins, mais il n’y aura que quelques spécialistes sur les réseaux pour partager les courbes démontrant l’affluence. Les parents seront laissés à leur solitude face aux soignants exaspérés.

      Comme l’an dernier. Des dizaines d’avions qui se crashent, et personne pour réagir officiellement. Parce que dans ces avions, il n’y a que des « rien ». Les vrais avions contiennent des « vrais gens importants », les règles de sécurité ne sont pas identiques.

      Certains font la fine bouche, quand on utilise l’expression #surnuméraires. Mais comment qualifier les victimes de cette non-stratégie de l’immunité collective qui décide de sacrifier tout ce qui est naturellement immunodéprimé ?

    • je ne doute pas que tu soit favorable à cette grève arno ! il s’agit simplement d’échanger à propos de sa signification, de sa portée. que des acteurs centraux de cette usine qui voit passer 20% de la population au quotidien, les profs, défaits politiquement en 2003, mettent, 19 ans plus tard ! un tant soit peu en jeu leur existence, débanalisent (?) la grève de 24h (...), cela peut avoir des effets en cascade. que foutent les étudiants, les lycéens, les chômeurs et précaires, et les « garantis » (sur siège et éjectable et managés à mort) ? la question pourrait se poser dans des termes nouveaux.

      c’est une lecture « léniniste » si on veut (faire de la guerre impérialiste le moment d’une révolution) au ras des comportements d’abstention et de refus : à quel moment et comment la forme capitaliste de la crise peut elle être renversée en crise politique pour le capital.
      que l’évènement, la pandémie, et sa normalisation, sa gestion pandémique, passe à l’histoire, soit l’occasion d’un partage, d’une division politique.

      #luttes

    • Je suis assez persuadé que ce gouvernement a des sondages et analyses qui lui indiquent que son électorat potentiel pour les prochaines élections, ce sont des gens qui veulent « la garderie à tout prix », et n’en ont rien à carrer des mesures de protections (on dit « restrictions ») : les gens vaccinés ne risquent rien avec Omicron, et pour les enfants Omicron c’est rien qu’un rhume. Les gens précautionneux et informés, je pense que ça fait longtemps que la Macronie fait une croix dessus. Et de toute façon l’extrême-droite est encore plus covidiote. Donc inutile d’aller dans le sens des gens qui portent déjà un masque FFP2 et qui sont scandalisés par la gestion des écoles en mode YOLO : ceux-là ils lisent déjà Christian Lehmann dans Libé, ils sont clairement perdus pour le premier tour de prochaine élection, et de toute façon au deuxième tour contre Marine, ils voteront pour qui ils veulent, mais ils voteront Macron.

      Entre la sortie insupportable de Macron qui « a très envie d’emmerder » les non-vax, le protocole scolaire qui s’« allège » tous les deux jours parce que « trop contraignant » pour les parents, ou encore l’imposition que les deux parents soient OK pour vacciner les 5-11 ans, il me semble clair que le gouvernement a fait le choix tout à fait clair que sa cible électoral, ce sont les gens qui « en ont marre », sont vaccinés et pensent qu’ils ne risquent rien avec Omicron, sont bien persuadés que c’est la dernière vague, les enfants faut les laisser respirer, et puis merde, il est temps qu’on passe en mode « endémie » quoi qu’il en coûte.

      Filer des masques FFP2, c’est pas infaisable : ils ont largement été capables de distribuer des masques en tissu modèle slip-kangourou à tous les élèves et enseignants, donc je ne vois pas de grosses difficultés logistiques. À mon avis leur vraie crainte, c’est que céder sur le FFP2 banalise l’idée de la transmission par aérosols, et ça c’est disruptif pour toute l’économie. Je pense même que pour le coup, si c’est annoncé jeudi il y a moyen de faire passer en sous-texte l’idée que « en fait c’est pas vraiment prouvé, en fait c’est pas officiellement recommandé, continuons à parler de gouttelettes même à propos de aérosols, et si on leur file des FFP2, c’est juste pour calmer ces fainéants d’enseignants islamo-wokistes ». Et ainsi totalement invalider le fond de la revendication.

      Une journée de grève alors qu’on est déjà habitués à 300 morts par jour sans bouger le petit doigt, et précédemment des énucléations et des amputations de manifestations tous les samedis pendant des mois, même si je soutiens le mouvement des profs, j’ai proche de zéro espoir que ça fasse bouger quoi que ce soit.

    • Et c’est même à cela qu’on les reconnaît :
      https://www.bfmtv.com/sante/en-direct-nouveau-protocole-scolaire-pic-d-omicron-suivez-l-actualite-de-l-ep

      « Je sais qu’il y a beaucoup de fatigue, de nervosité. J’en appel au sang-froid, à l’unité, mais aussi à ne pas confondre les sujets. [...] C’est dommage d’avoir une journée qui va perturber davantage le système », a réagi sur BFMTV Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale.

    • Moi c’est vrai que ça me complique. Normalement vendredi je devrais faire les autotests J+4 à mes trois enfants. Mais si le jeudi y’a pas classe, logiquement il n’y a pas d’incrémentation du « J », est-ce que je dois repousser les autotests du vendredi au lundi suivant ?

    • ça me semble plus fondamental que ces calculs électoraux (qui valent une hausse de 10 milliards du budget police sur 5 ans et tant d’autres annonce, mesures, etc). c’est chaque jour, en toute occasion, et au travers mille péripéties que doit se réinstaurer la légitimité de nos démocraties représentatives, antées sur un principe aristocratique (l’élection), et désormais vouées à un mouvement de dé-démocratisation (Wendy Brown).

      je dis cela aidé pour partie par l’audition pendant une sortie aux courses de Présidentielle : le vote, un acte en voie de disparition
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/vincent-tiberj-et-marie-neihouser


      #abstention-janus #intermittence_du_vote #grève_des_électeurs #abstention_civique #politique

      on a joué avec les protocoles de manière à faire désirer l’école garderie sans précaution aux parents (la dénégation est l’affect qui sert d’appui politique) histoire de couper au mieux l’herbe sous le pied à des jonctions possibles. c’et un travail de police au sens où l’emploie Rancière : assigner chacun à une place (ce qui englobe le « diviser pour régner » standard).

      gouverner est une activité contre révolutionnaire. l’exemple que je connais le mieux c’est celui de Jospin en 1998 contre les mouvements de précaires : "je préfère une société de travail à l’assistance" comme signe adressé aux smicards qui se lèvent tôt, à l’inverse des feignasses d’assistées pleureuses qui avaient osé agir partout par des centaines d’occupations pour se voir garanti un revenu dont il était dit qu’il ne devait pas être inférieur au SMIC mensuel.
      la « déclaration d’amour » aux travailleurs pauvres qui sont pourtant aussi pour partie les mêmes que ceux qui chôment par moments plus ou moins durables ou par intermittence a tout bonnement formalisé la néantisation de la révolution, jusqu’à déféquer sans gène et sans qu’aucun témoin ne le relève sur un préambule de la Constitution, trace de la Révolution française, où l’assistance était définie comme un devoir sacré de la société.

      logistiquement, cela reste plus compliqué de filer des masques à usage unique que les meilleurs intissés lavables (de 10 à 100 fois) ou les pires masques slips, du moins tant que la critique en acte de la gabegie (réemploi de trucs pas fait pour ça, suite aux innovations lancées par 3M dès les années cinquante pour en finir avec les masques réemployables) ne diffuse pas davantage. et ça c’est pas du ressort de l’État (trie tes déchets, fais pipi sous la douche, et ne nous emmerde pas avec les dispositions collectives, du coté de l’industrie, de l’agriculture, des transports, de la santé, et surtout ! de la décision)

      ils auront tout fait : anti masques à répétition ; anti vax à leur façon Mc Kinsey : sabotage de la campagne de vaccination, moralité, ressentiment, et avec la foule des préposés à la diffusion de la trouille et de la confusion qui font la sous traitance des tâches les plus avancées, en intérim dans les média, sur les réseaux asociaux, et parmi les médecins, pharmaciens, infirmiers) ; anti-tests, du ni tester, isoler, tracer à la multiplication des tests au pif (c’est comme les masques dehors, on nous fatigue tous à faire nawak et ça donne l’impression que le sommet fait quelque chose : ici les auto-tests qui cassent à nouveau et autrement l’un des instruments de mesure de la situation) pour finir par « l’attestation »

      edit je crains au contraire que les employés de l’enseignement ne soient pas assez focalisés sur le FFP2 car si il y a des endroits (le 93, par exemple) ou la question des moyens se posent y compris pour les parents d’enfants scolarisés dans le public (les remplacements, au premier chef), l’alliance Parents/employés due l’éducationnel not n’a rien d’évident si il ne s’agit « que » des moyens de l’éduc. nat, dont les salaires de merde, sauf qu’il s’agit d’une situation si commune, y compris chez des bac + N que ça passe pas si facilement de l’appuyer pour craints et pas pour tous, pas si facilement de se dire qu’épauler ceux qui luttent et pourraient gagner puisse être un préalable pour que d’autres s’engouffrent dans la brèche.

      ceux qui gagnent plus peuvent plaindre les profs, mais avant tou ils les méprisent comme tout ce qui vaut moins qu’eux.

      on nous apprend à avoir peur de la dégringolade sociale, ça se conjure à coup de position altière pour qui est juste en dessous, ça permet de arquer la distance, et puis on les hais car ils ont gardé ce qu’on a perdu : quelque chose qui pourrait ressembler à la durée des vacances scolaires d’autrefois, avec trois thunes pour les prendre. on les hais parce que l’avenir des enfants, une vie, dépend de leurs notes, de leur rôle d’évaluateurs. et que partout on est soi même évalué. ces minables diplômés sous payés ont trop de pouvoir, trop de loisirs (peu importe le temps passé hors cours, on veut pas le savoir).

      #gouverner #tests

  • #COVID-19 : Les #masques #FFP2 retraitables et réutilisables ?
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-les-masques-ffp2-retraitables-et-reutilisables

    La recherche, menée au Beth Israel Deaconess Medical Center et au Massachusetts Institute of Technology (MIT) n’identifie aucune différence significative dans la fonction ou l’efficacité des masques après 25 cycles de décontamination. Les chercheurs ont précisément retraité des masques à l’aide de peroxyde d’hydrogène vaporisé (VHP), une approche de décontamination standard, et confirment que les dispositifs préservent leur fonction et leur efficacité. Ce procédé peut être répété jusqu’à 25 fois, sans nuire à l’efficacité du masque.

    [...] L’étude vient confirmer de précédentes conclusions selon lesquelles le peroxyde d’hydrogène vaporisé est une méthode relativement sûre pour retraiter les masques, rappelle l’auteur principal, le Dr Christina F. Yen, médecin spécialiste des maladies infectieuses.

    [...]

    L’étude est menée sur 7 types de masques #N95. [...]

    tous satisfont aux critères d’évaluation principaux de fonction et d’efficacité en maintenant une efficacité de filtration de 95 % ou plus tout au long de l’étude ;
    par rapport aux efficacités de filtration de base de 99 % en cas d’exposition à des particules d’un diamètre compris entre 0,3 et 10 µm, les taux de filtration après 20 et 25 cycles de retraitement restent respectivement de 99,9 % et 99,6 % ;

    Retraiter des masques n’est pas une mince affaire, et requiert, précisent les chercheurs, la mise en œuvre de tout un protocole, rigoureux, à grande échelle comportant la planification et la coordination de ces retraitements de manière à garantir la sécurité de l’utilisateur final, professionnel de santé.

    Cependant ces résultats sont encourageants et précieux, en particulier en cas de pénurie, comme cela s’est produit, au cours de l’épidémie de COVID-19 et soutiennent un moyen de garantir un accès équitable aux équipements de protection individuelle à tous les pays, même les plus démunis, en cas de future pandémie.

    Source:
    Assessing changes to N95 respirator filtration efficiency, qualitative and quantitative fit, and seal check with repeated vaporized hydrogen peroxide (VHP) decontamination - American Journal of Infection Control
    https://www.ajicjournal.org/article/S0196-6553(21)00741-0/abstract

  • #Covid-19 : à l’#université, la crainte d’une contamination massive pendant les examens

    A quelques heures du début des épreuves, lundi 3 janvier, les déclarations inquiètes se sont succédé, par centaines, sur les réseaux sociaux, ponctuées d’une conclusion des plus anxiogènes : même positifs au SARS-CoV-2, une majorité d’#étudiants se rendront à leurs partiels plutôt que d’apparaître comme défaillants.

    Les établissements, soumis au respect d’une circulaire publiée dans la foulée des déclarations de la ministre, avisent en fonction de leurs ressources propres et de la configuration de leurs locaux. A l’université Claude-Bernard Lyon-I, 15 000 masques #FFP2 sont mis à disposition des étudiants, distribués au début de chaque épreuve. « Nous en recommanderons par la suite », précise le service de communication.

    Un exemple isolé, alors que la plupart ne peuvent engager de telles dépenses. A Sciences Po Toulouse, Jérémy Nollet a surveillé une épreuve dans un amphithéâtre rempli à demi-jauge, lundi matin. « J’ai ouvert les portes sur les couloirs où il n’y a pas vraiment de circulation d’air, témoigne le maître de conférences. Y avait-il un purificateur d’air ou un test sur le niveau de CO2 ? Je n’en sais rien. »
     
    Pétitions pour un report des épreuves

    Un peu partout, les pétitions fleurissent pour demander le report des partiels ou leur bascule à distance. Comme à Aix-Marseille Université, où les cours seront dispensés à distance tout le mois de janvier afin de libérer des salles et de permettre la tenue des épreuves sur table, ce qui suscite l’incompréhension des 2 800 étudiants signataires. « Des contaminations vont avoir lieu durant ces examens. N’oublions pas que nous côtoyons nous aussi des personnes à risque et que nous pourrions mettre leur vie en danger », écrivent-ils.

    Saisi en appel par un étudiant du centre de préparation au concours de la haute fonction publique de Paris-I Panthéon-Sorbonne, le Conseil d’Etat a jugé, dimanche 2 janvier, que les étudiants peuvent passer leurs examens en présentiel, car ils appartiennent à une classe d’âge dont le taux de vaccination est supérieur à 90 % et qu’ils pourront composer dans des conditions permettant le respect des règles de distanciation [wtf, ndc] . « Ce chiffre est critiquable puisqu’il ne prend pas en compte la troisième dose, observe Amine Elbahi, le requérant, qui s’interroge : Quid de l’accès aux autotests, conformément à la circulaire gouvernementale ? Quid de l’#aération des amphithéâtres dépourvus de fenêtres ? »
     
    Session de substitution

    Avec l’assouplissement des contraintes annoncé dimanche 2 janvier par le ministre de la santé, Olivier Véran, les cas contacts dont le schéma vaccinal est complet se voient libres de leurs mouvements, a fortiori à la fac, où aucun test négatif n’est exigé avant de pénétrer dans un amphithéâtre – contrairement aux règles qui prévalent pour le reste de la population cas contact (un test négatif puis un autotest à J + 2 et J + 4). [...]

    –--------------

    Il faut « modifier l’organisation des examens de janvier dans les universités » Collectif

    (...) des examens, c’est-à-dire de la réunion de centaines d’étudiants dans des amphithéâtres souvent mal aérés, qui parfois n’ont pas de fenêtres et ne peuvent compter, dans la situation actuelle, que sur une ventilation mécanique contrôlée (VMC), qui n’a pas été conçue pour assurer l’aération. A l’heure où le taux d’incidence dans la tranche des 20-29 ans s’approche de 2000, la situation dans laquelle vont se retrouver les #enseignants et les étudiants pose question.

    https://justpaste.it/6rjj9

    #école

    bon, covidisairborne, ça commence à se savoir, à suivre

  • Masques #FFP2 : le Haut Conseil de la santé publique se prononcera vendredi sur sa généralisation
    https://www.bfmtv.com/sante/masque-ffp2-le-haut-conseil-de-la-sante-publique-se-prononcera-vendredi-sur-s

    la question de distribuer des masques anti-Covid-19 FFP2 aux agents du service public est évoquée, Jean Castex a promis sur BFMTV-RMC ce jeudi a minima de fournir en masques chirurgicaux « tous les personnels enseignants d’ici la fin du mois ».

    #santé_publique

    • Covid-19 : face au variant Omicron, faut-il généraliser le port des masques FFP2 ?

      (...) Olivier Véran [qui joue les l’imbéciles, ndc], a dit avoir demandé l’avis du Haut Conseil de la santé publique « sur la question des masques FFP2, notamment des soignants, compte tenu de la très forte circulation du variant Omicron et de manière à éviter les paralysies dans certains services totalement essentiels ». A l’hôpital, le masque FFP2 est essentiellement utilisé dans les services accueillant de nombreux malades du Covid-19, en réanimation ou au bloc chirurgical.

      A l’origine réservés aux professionnels de la santé notamment, ces masques sont aujourd’hui vendus en pharmacies ou dans le commerce. Certaines personnes, à risque ou simplement plus inquiètes du virus, en portent déjà.

      (...) Le masque chirurgical – le plus répandu actuellement – a, lui, l’inconvénient de ne pas être hermétique [dit Le Monde qui joue les imbéciles, ndc] . Assez lâche, il peut laisser passer de toutes petites gouttelettes ou [peut-être même....] des aérosols qui peuvent rester dans l’air lorsqu’un lieu est mal aéré. Il est par ailleurs conseillé de le changer toutes les quatre heures, contre huit pour un FFP2.

      [Mais l’imbécile finit par lâcher le morcif] Une étude parue le 7 décembre dans la revue PNAS [avant , on a rien vu rien entendu, pas cherché à comprendre la différences entre les masques] a confirmé l’efficacité des FFP2 pour se protéger contre le virus et protéger les autres. Selon les chercheurs des universités de Göttingen (Allemagne) et de Cornell (Etats-Unis), si une personne non infectée par le SARS-CoV-2 porte un masque chirurgical lors d’une discussion avec une personne infectée, non masquée, et à une distance de 1,50 mètre, le risque maximal d’infection atteint 90 % après trente minutes. Avec un masque FFP2, ce risque baisse à près de 20 %, même après une discussion d’une heure. Si les deux personnes portent un masque chirurgical, le risque maximal est inférieur à 30 %, même après une heure. Mais si les deux individus portent un masque FFP2 correctement ajusté, alors ce risque tombe à 0,4 % au maximum.

      [...] « Attention à la fausse sensation de sécurité, il ne faut pas en faire une solution miracle qui conduirait à un relâchement des autres gestes barrières », nuance Pierre Parneix, médecin en santé publique et président de la Société française d’hygiène hospitalière. Il craint notamment que l’on jette le doute sur le masque chirurgical, tout de même efficace.
      Comme M. Parneix, Pascal Crépey est plutôt réticent à l’idée d’une généralisation du FFP2 dans tous les lieux recevant du public. L’enseignant-chercheur en épidémiologie et biostatistiques à l’Ecole des hautes études en santé publique, à Rennes, considère que ce masque est trop contraignant pour être accepté et correctement porté par la population. « Quand il est bien porté et donc bien étanche, on peut facilement se sentir opprimé : on respire moins bien, on peut avoir envie de l’enlever à la longue. » M. Crépey redoute que le bénéfice du port d’un masque plus protecteur soit gommé par le risque que les gens « le portent sous le nez ou sous le menton ». Auquel cas, cela n’apporterait qu’un bénéfice incertain en matière de lutte contre l’épidémie.

      [...] En janvier 2021, la direction générale de la santé affirmait à LCI que Santé publique France avait en sa possession – en plus des stocks gérés par les établissements – 406 millions de masques FFP2, « soit 203 % du stock cible correspondant à trois semaines de crise épidémique ».

      https://justpaste.it/90dpt

    • « Certaines personnes, à risque ou simplement plus inquiètes du virus, en portent déjà. »

      Là aussi ils jouent fort honorablement aux imbéciles.

      « Quand il est bien porté et donc bien étanche, on peut facilement se sentir opprimé : on respire moins bien, on peut avoir envie de l’enlever à la longue. »

      Heu, je pige pas bien là. Je ne sais pas si c’est moi mais bien au contraire depuis la rentrée je porte exclusivement des FFP2 et je trouve qu’on respire vachement mieux dedans, parce que justement une fois bien ajusté on respire à travers une paroi qui filtre, pas devant un truc qui se colle à ta gueule quand tu inspires.

      Ils ont du bien le chercher celui là pour balancer ce genre d’avis qui rappelle étrangement les premiers arguments du gouvernement sur le fait que "les gens ne sauront pas s’en servir".

    • mais c’est une position très partagée. même avec la pandémie, même avec la contagiosité de Omicron, la Société Française d’Hygiène Hospitalière « ne recommande pas le port de masques FFP2 par tout professionnel des établissements de santé et médico-sociaux car il demande une adaptation à la morphologie du visage pour une bonne efficacité . »
      https://www.hospimedia.fr/actualite/articles/20220104-equipement-le-port-du-masque-ffp2-n-est

      comme si avec des masques chirurgicaux qui protègent moins, les fuites du coté des arrêtes nasales et sur les cotés du masques n’étaient pas un souci qui peut demander des adaptations.

      on connait bien ces conneries de sachants professionnels. les médecins ont longtemps refusé d’admettre la nécessité du lavage de mains pratiqué par les sages-femmes, par exemple.

  • Seine-et-Marne. Un lycée en grève face à l’explosion de cas de Covid-19 | La République de Seine et Marne
    https://actu.fr/ile-de-france/provins_77379/seine-et-marne-un-lycee-en-greve-face-a-l-explosion-de-cas-de-covid-19_47672041


    Ce mardi 4 janvier 2022, 22 professeurs et six agents du lycée Thibaut-de-Champagne de Provins se sont mis en grève pour protester contre les mesures sanitaires anti-Covid-19 mises en place par l’Education nationale (©DR)

    (...) après seulement deux jours de cours, les cas positifs fleurissent, et avec eux leur lot de cas contact. A Provins, le lycée Thibaut-de-Champagne, ses 1 000 élèves et ses 80 membres de l’équipe pédagogique et du personnel n’échappent pas à la règle.

    Ce mardi 4 janvier 2022, vingt-deux professeurs et six agents de l’établissement se sont mis en grève devant la multiplication du nombre de cas positifs.

    Les chiffres ont doublé en 24h, avec 274 absents, dont 43 cas positifs et 41 cas contact avérés. Nous comptons également une dizaine de membres du personnel en arrêt pour Covid.
    Personnels grévistes du lycée Thibaut-de-Champagne à Provins

    Réunis en assemblée générale, professeurs et personnels du lycée ont estimé « ne plus être en mesure de pouvoir assurer un projet pédagogique cohérent en menant à bien nos enseignements dans des classes qui se vident. » 

    La vie scolaire ne peut plus assurer ses missions habituelles à cause de la gestion administrative qu’implique le Covid et la situation sanitaire est particulièrement préoccupante sur le temps de restauration.
    Personnels grévistes du lycée Thibaut-de-Champagne à Provins

    La veille, ils avaient écrit au recteur de l’Académie de Créteil constatant déjà « une moyenne de 10 élèves absents par classe, soit 23 % d’élèves en moins » et redoutant « une accélération de la contamination à la rentrée avec le brassage de la population scolaire. »

    On a le sentiment d’être envoyé au casse-pipe. Il y a un écart entre le protocole éducation nationale en phase 2 et celui en phase 4 pour le reste du pays. L’Etat dit aux salariés de favoriser le télétravail, mais envoie les professeurs et le personnel scolaire en présentiel. Avec la pénurie des tests et la prise d’assaut des pharmacies, on a des collègues qui ne peuvent pas se faire tester (lire encadré ci-dessous, ndlr). Comment vont-ils revenir ? Comment peut-on contrôler tout ça ?

    [...] Face à cette situation, les grévistes demandent au rectorat « une reprise en demi-jauge par classe, des masques #FFP2 et des autotests [mauvais pioche ! fiabilité faible sur omicron, ndc] fournis par l’employeur, une adaptation des épreuves de lettres et de philosophie en raison de la crise Covid », mais aussi « le report des épreuves de spécialités du baccalauréat en juin », ces dernières étant initialement programmées à la mi-mars.

    J’espère le blocage de la première usine du pays, celle qui produit la main d’œuvre et l’évalue initialement. mais je déchante pour ce qui est de l’appropriation des techniques de prévention par qui est/serait en lutte à l’école. Sur la photo, 20 personnes mobilisées, un FPP2.

    Pendant ce temps des textes des syndicats charentaises réclament des masques « chirurgicaux ou FFP2 », comme si tout était égal à tout et quelques détails décisifs de cette pandémie inconnus. (il y a pire, dans ce que me racontent des profs à propos de nombreux collègues, mettant un masque parce que ça se fait si on est pas irresponsable, quitte à ce qu’il soit en slip. comme si le méchant ministre pouvait là-dessus avoir pris une mesure acceptable).

    #école #Lycée #covid-19 #grève #classes_dédoublées (et accessoirement, surtout si on ne considère pas que seule la parole des premiers concernés vaut : #autodéfensesanitaire)

    • Seize des vingt-deux enseignants ayant cours le mercredi ont participé au mouvement pour protester contre le « schéma dangereux » des conditions sanitaires en place dans l’établissement de Seine-Saint-Denis.

      Un « danger grave et imminent » : c’est par cette formule que les personnels du collège Elsa-Triolet de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ont fait valoir leur droit de retrait, mercredi 5 janvier. Pas ou très peu de cours, trois jours après la rentrée, pour les élèves de cet établissement : 16 des 22 enseignants qui ont cours d’ordinaire, le mercredi, ont participé au mouvement. Le deuxième de ce type depuis le début de la crise sanitaire. « Nous nous voyons contraints de répéter inlassablement nos faibles moyens d’action, face à l’inlassable répétition d’un schéma dangereux pour notre communauté », ont-ils écrit dans leur communiqué.

      En guise d’exemple de ce « schéma dangereux », Iñaki Echaniz, conseiller principal d’éducation (CPE), avance un « symbole » : en pleine déferlante d’Omicron, ce collège de 530 élèves – ramenés à 480 du fait de la soixantaine de jeunes comptabilisés absents, ce mardi – repose sur un « pôle médical fragile ». « Notre infirmière, en poste à mi-temps, n’est présente que le mardi et le vendredi », relève ce syndiqué au SNES-FSU. Le #contact-tracing sur lequel est censé s’adosser le #protocole_sanitaire de rentrée peut « très difficilement » être pris en charge.

      Et ce n’est pas le seul problème : la principale était également absente, mercredi, rapporte le CPE, ainsi qu’une majorité des assistants d’éducation et qu’une dizaine d’enseignants. « Pour tenir la comptabilité Covid, j’ai ouvert un tableur, et on bricole. J’espère seulement ne pas basculer positif à mon tour dans les prochains jours. »

      « Les conditions d’encadrement sont devenues dangereuses en l’état, pour nos élèves et pour nous-mêmes », souligne une enseignante de lettres, non syndiquée, sous le couvert de l’anonymat. Et de rappeler que « son » département, l’un des plus jeunes de France, est aussi l’un de ceux où la couverture vaccinale est « en retrait » et les laboratoires « débordés ».

      L’académie temporise

      Des embauches de contractuels, comme vient de s’y engager l’institution, apporteront-ils la solution ? « On trouverait en une semaine un vivier de remplaçants là où on les attend depuis des mois ? On aimerait y croire », soupire le CPE, rapportant que le collège a « dû tenir » sans professeur de musique ou de physique-chimie. « Il faudrait une réévaluation du protocole sanitaire, une réponse adaptée à chaque territoire », renchérit l’enseignante de lettres. Elle défend aussi le « retour aux #demi-jauges » : « De toute façon, par la force des choses, les effectifs fondent... » Ailleurs, des établissements semblent se préparer, d’eux-mêmes, à faire la « bascule ». Autres revendications de l’équipe : des #masques, des #capteurs_de_CO2 (le département s’est engagé à en fournir), des personnels de vie scolaire… De « vrais » recrutements.

      L’académie de Créteil temporise : « Les difficultés sont structurelles, ce collège n’est pas pour nous dans une situation plus préoccupante qu’un autre » (sic) , y défend-on. En trois jours, cinq cas d’élèves « covidés » lui ont été signalés. Une comptabilité qui ne tient pas compte des contaminations avant le 3 janvier. Quid du mi-temps à l’infirmerie ? « Depuis le début de la crise, une cellule départementale Covid peut prendre le relais. » Jeudi matin, les personnels mobilisés ont fait savoir que leur droit de retrait ne leur avait pas été reconnu. Ils n’excluaient pas, pourtant, de l’invoquer de nouveau ces prochains jours.

      Elsa-Triolet n’est pas seul établissement à commencer à donner de la voix : dans l’académie de Créteil, trois jours après la rentrée, près d’une dizaine de collèges ou de lycées ont exercé soit un droit de grève soit un droit de retrait , confirme-t-on au rectorat. Le SNES-FSU a, lui, déposé un préavis de grève courant sur tout le mois de janvier.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/06/covid-19-a-saint-denis-les-personnels-du-college-elsa-triolet-exercent-leur-

      on peut bien accélérer les "allégements" de protocole https://seenthis.net/messages/942579, ne pas avoir de test, etc, pas sûr que la lutte contre "l"absentéisme" soit efficace, et si arrêt maladies de convenance (ne pas aller dans ces clusters ni subir cette situation d’arbitraire et de laisser aller), droit de retrait et grève s’y ajoutaient...

      #droit_de_retrait

    • Grève des enseignants le 13 janvier : « On n’a jamais vu ce niveau d’exaspération et d’épuisement », alerte le syndicat SE-Unsa
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/greve-des-enseignants-le-13-janvier-on-n-a-jamais-vu-ce-niveau-d-exaspe

      La grande majorité des syndicats d’enseignants appellent à une #grève dans toute la France jeudi 13 janvier. Ils dénoncent les mesures prises par le gouvernement dans les établissements scolaires pour lutter contre le #Covid-19

      [mais c’est] pour avoir « les conditions d’une école sécure sous Omicron ».

      [la grève exige du] gouvernement à « fournir des matériels de protection alors qu’il est question de masques chirurgicaux pour la fin du mois de janvier » et réclame « un protocole sanitaire qui soit tenable et applicable ».

      terme absent FFP2...

      Edit : Face au danger OMICRON, personnels et élèves doivent être protégé·e·s ! Sud Education 69
      https://rebellyon.info/Face-au-danger-OMICRON-personnels-et-23621

      [description de la situation depuis les établissements puis]
      Nous dénonçons ce protocole inepte, qui met en danger élèves, familles et personnels. Aux collectivités territoriales et au ministère, nous demandons de toute urgence :

      la mise en place d’un protocole sanitaire, simple et applicable, qui garantisse la sécurité de toutes et tous ;
      des masques en nombre suffisant à la norme de protection FFP2 ;
      un financement complet des produits d’entretien et virucides ;
      l’équipement de chaque salle de travail en capteurs de CO2 ou en purificateurs d’air.

      #media #syndicat #éducation
      .

    • Lecture feelgood : Un enseignant retraité répond à son Dasen qui le sollicite pour revenir faire des remplacements Omicron

      edit @aurelienb93, Prof en LP. #Syndicaliste
      @sud_education sur l’oiseau bleu

      Le syndicat majoritaire des personnels de direction (SNDPEN-UNSA) appelle à la grève le 13 janvier dans le cadre d’un mouvement général des personnel de l’éducation. C’est suffisamment rare pour être signalé et ça en dit long sur la situation actuelle.

      [scoop : Jean-Michel Cluster arrive à rien et botte en touche. sauve qui peut ! à chacun son paddle !]

      le McDo du coin de la rue il peut filer des masques chirurgicaux à ses employés et l’Éducation nationale peut pas passer commande depuis deux ans ? On nous prend vraiment pour des cons avec le sourire en plus. #Greve13Janvier

      La confrérie qui force démocratiquement au travail prend position :
      @CFDT
      https://twitter.com/CFDT/status/1479782789650296832

      « Les 2 syndicats #CFDT de l’enseignement n’appellent pas à la grève, mais préparent des mobilisations. Ils sont très colère car il n’y a aucune concertation. Il y a une forme d’autoritarisme du Ministère de l’Education Nationale. »
      @CfdtBerger #FranceCulture #Politique

      #enseignant_retraité #remplacements #parodie #syndicat_jaune

    • comète. la sixième vague tombe sur l’école

      en Seine-Saint-Denis, des établissements du second degré sont en grève, droit de retrait, occupation des locaux avec le soutien des parents d’élèves depuis la rentrée de janvier.
      Une coordination inter-établissements s’est constituée et des AG se sont tenus à Bobigny [mel reçu].

      L’Ecole craque : 7 syndicats appellent à la grève pour le 13 janvier, Café pédagogique
      http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/01/07012022Article637771372378510812.aspx?actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkN

      Un mouvement qui va se renforcer

      JM Blanquer est peut-être allé trop loin. Alors que depuis des mois il fait passer ses décisions sans résistance réelle sur le terrain, la façon dont il gère la crise sanitaire touche directement un grand nombre d’enseignants. Dans le second degré, où le taux d’incidence est au maximum, ils assistent à la multiplication des contaminations. Le nombre total d’enseignants contaminés début janvier en 4 jours, selon le ministère, est trois fois plus élevé que la dernière semaine de classe de décembre. Les enseignants voient bien que le protocole ne les protège pas. Plusieurs lycées se sont déjà mobilisés parce qu’il n’y avait plus de nettoyage par exemple. L’annonce par le premier ministre de la distribution de masques chirurgicaux, alors qu’ils sont dépassés compte tenu de l’entassement des élèves en classe, apparait à certains comme une marque supplémentaire de mépris. D’autant qu’elle n’est même pas portée par le ministre. Mais c’est dans le premier degré que la situation est devenue la pire. Le protocole crée les conditions d’une désorganisation complète de l’enseignement. Et là les enseignants sont seuls à la gérer. Son dernier allègement ne règle pas les problèmes de fonds mais augmente les risques de contamination et par suite la crise.

      Faute d’avoir rien fait depuis deux ans pour apporter des réponses durables à l’épidémie, en refusant tout dialogue au nom de l’ouverture des écoles, faute d’un minimum de considération pour les personnels, par exemple en continuant ses réformes malgré l’opposition générale, JM Blanquer exaspère la profession. Il a créé les conditions d’une mobilisation. La profession arrive au moment de vérité. La mobilisation sera t-elle suffisante ? Réponse le 13...

      Edit

      Vraie pagaille au SGEN-CFDT. Alors que la direction nationale refuse de s’associer à la grève du 13 janvier, les appels locaux, départementaux, régionaux se multiplient pour y participer. C’est ce qu’on appelle être débordé par sa base…

      https://twitter.com/chdelporte/status/1480236311520985090

    • L’« école ouverte » menacée par la défiance
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/13/l-ecole-ouverte-menacee-par-la-defiance_6109279_3232.html

      En refusant d’admettre l’irréalisme de son protocole, Jean-Michel Blanquer a mis à mal, au grand dam du président de la République, le capital politique que constitue l’indéniable réussite de son « école ouverte » pendant le Covid. La vague Omicron, sa contagiosité explosive et sa dangerosité moindre ne devraient pourtant pas remettre en cause ce mot d’ordre qui a permis à la France d’éviter la catastrophe générationnelle constatée dans certains pays. La déferlante du nouveau variant, qui suppose rapidité d’adaptation et gestion au plus près du terrain, souligne, une fois de plus, la lourdeur et l’inefficacité d’un système scolaire dont chaque acteur attend, ne serait-ce que pour les dénoncer, des consignes censées répondre à chaque situation.

      Aujourd’hui, les syndicats d’enseignants qui revendiquent des fermetures de classes dès le signalement du premier cas de Covid devraient reconnaître que cela entraînerait un lock-out généralisé de l’école dont personne ne veut. Quant à l’exécutif, il devrait admettre que son nouveau système d’autotests revient à laisser circuler le virus , faute d’un autre choix possible.

      Mais parvenir, de part et d’autre, à pareil réalisme, n’est guère possible dans un climat de tension où les acteurs de l’école ont le sentiment que personne ne comprend leur épuisement. Et où un ministre tente de jouer les parents contre les enseignants en laissant entendre que ce sont ces derniers, et non le virus [et sa gestion !!!], qui mettent l’éducation nationale sens dessus dessous

    • Suffira-t-il de lâcher du lest pour que le bateau école ne sombre pas ? Selon un représentant de Sud Éducation, la délégation qui sort de chez le général Cluster (l’entretien avec les syndicats de l’Educ. était dirigé par Castex...) annonce :

      – embauche des candidats profs sur listes complémentaires dans le 1er degré et de 1500 AED

      – fourniture de FFP2 aux profs de maternelle et de primaire qui le veulent (selon BFM Cluster annonce la distribution de 5 millions de FFP2 à l’école, alors qu’il annonçait 50 millions de chirurgicaux sur un mois)

      – une rallonge sur les 75 millions pour les capteurs que les collectivités ne commandent pas

      – une promesse de plus communiquer la veille pour le lendemain.

      diverses choses qui ne correspondent pas aux revendications immédiates (embauche de précaires, contractuels, conformément à la loi de modernisation de la fonction publique), dont un « comité de suivi » sur les question sanitaire

      un autre résume en disant que seuls 10% des recrutements seraient titulaires.

      (les syndicats ont pas encore pigés que tendanciellement les profs, c’est comme les chômeurs, des carrières qui ne durent pas nécessairement longtemps au même poste/statut, y compris parmi les titulaires)

      c’est parti pour une grève saute-mouton (un sur par semaine) au niveau national, jusqu’à la mobilisation du 27 janvier ; agrémenté de grèves et débrayages locaux. des consignes d’utilisation du droit de retrait circulent, ce qui est pas mal car tant que les rectorats n’ont pas répondu non (et dommage, ils manquent aussi de personnel), l’utilisateur du droit de retrait est payé. voilà de quoi ajouter à la thrombose.
      ça se promet de bollosser Blanquer au maximum tant qu’il est là

      il y a eu quelques boites privés (Amazon Nord) où des mots d’ordre de gréve avaient été lancés pour aujourd’hui

      le sort fait à des lycéennes de plusieurs villes par les polices va pas contribuer à calmer les esprits dans leurs rangs :-)

      bref, là, on est à pas à l’abri d’une bonne surprise

      Ecole : Jean-Michel Blanquer promet le recrutement de 3 300 #contractuels et 5 millions de masques FFP2 pour les enseignants
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/13/ecole-jean-michel-blanquer-promet-le-recrutement-de-3-300-contractuels-et-5-

      Le ministre de l’éducation, qui souhaite également étudier la possibilité d’un report des épreuves d’enseignement de spécialité du bac [le Bac Blanquer end prend un ] , a aussi annoncé le report à une date ultérieure des #évaluations de milieu d’année pour les CP, qui devaient débuter la semaine prochaine.

      #précarisation

    • liberation.fr
      Les Covid longs, second effet pas cool d’omicron ?
      6-7 minutes

      Près de 300 000 nouveaux cas de Covid-19 diagnostiqués par jour : la France a atteint des sommets épidémiques vertigineux. Et si le gouvernement garde un œil anxieux sur le taux d’occupation des lits de réanimation, il ferait bien de suivre aussi l’évolution des cas de Covid long, ces personnes qui, plusieurs mois après l’infection ressentent toujours des symptômes de maladie, parfois de manière handicapante au quotidien.

      « L’explosion actuelle des cas de Covid est inquiétante. Même si seulement 1 % des personnes contractant omicron font un Covid long, cela fera beaucoup de personnes », relève auprès de Libération Mayssam Nehme, cheffe de clinique en charge des consultations Covid long aux hôpitaux universitaire de Genève.

      Malheureusement, « la France est un des derniers pays à ne pas avoir recensé ses Covid longs », regrette Matthieu Lestage, lui-même touché et porte-parole de l’association de patients Après J20. Une proposition de loi pour la « création d’une plateforme de référencement et de prise en charge des malades chroniques de la Covid-19 » a bien été déposée à l’Assemblée nationale mi-octobre mais elle est engluée dans le calendrier parlementaire.

      Pourtant, les patients souffrant encore de symptômes, parfois graves, plusieurs mois après leur infection, existent, comme l’a rappelé le député LREM Raphaël Gérard sur les bancs de l’Assemblée lundi soir. « Ma liberté, c’est 30 cm de câbles et trois kilos de matériel que je porte 24 heures sur 24 jusqu’à la fin de mes jours », s’est-il emporté.

      Si Raphaël Gérard a fait une forme grave du Covid-19 nécessitant un passage en réanimation, qu’il a raconté à Libération, d’autres patients subissent des séquelles sans être passés par la case réa. « J’ai des patients qui ne peuvent pas rester debout plus de quarante minutes et qui souffrent de malaise post-effort », illustre Mayssam Nehme, dont le service a effectué 1 200 consultations sur le sujet depuis le début de la pandémie.
      Qu’est-ce que le Covid long ?

      L’Organisation mondiale de la Santé a proposé, en octobre, une première définition du Covid long comme étant des symptômes se développant pendant ou après une infection au Covid-19, qui continuent douze semaines après l’infection et qui ne peuvent s’expliquer par un autre diagnostic. Selon les scientifiques interrogés, la proportion de patients concernés serait de 15 à 20% après trois mois et tomberait à 10% après six mois, signe d’une évolution positive, mais lente, chez beaucoup d’entre eux.

      Surtout, ces proportions concernent des patients qui n’ont pas été hospitalisés. « Il y a une grande discordance dans le discours sur la pandémie entre les cas dits “peu graves” parce que ne nécessitant pas une hospitalisation pendant la phase aiguë et le vécu des patients atteints de Covid long qui, pour certains, sont très empêchés dans leur vie quotidienne », note auprès de Libé Olivier Robineau, infectiologue à l’hôpital de Tourcoing, qui traite des patients dans ce cas depuis juin 2020.

      Les recherches sur ces cas avancent, mais beaucoup d’interrogations restent de mise. Le spectre des cas est grand. Troubles olfactifs, problèmes intestinaux, respiratoires, neurologiques… « Il n’y a pas un Covid long mais des Covid longs ou plutôt des syndromes post-infectieux liés au Covid », souligne Olivier Robineau.
      Les femmes plus touchées

      Et l’existence de ces symptômes est un argument de plus pour la vaccination, quels que soient les effets secondaires. « Les myocardites post-infection sont beaucoup plus fréquentes et longues que les myocardites post-vaccinales », rappelle la professeure Clara Lehmann, depuis l’hôpital universitaire de Cologne, en Allemagne. Elle s’est intéressée au Covid long en mettant en place un programme de recherche pour suivre l’évolution de l’immunité de 1 000 patients. Très vite, il apparaît qu’environ 300 d’entre eux ont besoin d’un suivi médical. « Dans notre cohorte, on retrouve surtout des femmes entre 40 et 50 ans. On ne comprend pas pourquoi certains font tel symptôme et d’autres tel autre », explique-t-elle.

      Petit à petit, des facteurs de risques apparaissent. « Il semble qu’il y ait une corrélation entre la sévérité initiale de la maladie et le risque d’avoir des symptômes persistants. Les seuls facteurs de risque établis sont d’être une femme et d’avoir de nombreux symptômes durant la phase aiguë », témoigne Cédric Lemogne, chef du service de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu, à Paris, et chargé de la coordination de la prise en charge du Covid long au sein de l’établissement. Mais le Covid long n’a pas encore dévoilé tous ses mystères et les chercheurs multiplient les hypothèses. S’explique-t-il par une persistance du virus dans certains organes ? Une réponse inflammatoire du corps hors de contrôle ? Des séquelles de la maladie initiale ? Un peu de tout cela mélangé ?

      En attendant que la lumière soit faite sur le sujet, les patients souffrent et sont parfois en errance de diagnostic. Les moyens manquants à l’hôpital public n’arrangeant rien… « Nous n’arrivons pas à voir tous les patients qui s’adressent à nous », témoigne Cédric Lemogne.

      Dans ce contexte, la perspective d’un nouvel afflux de patients en raison du nouveau variant n’est pas une bonne nouvelle. « Omicron semble provoquer des phases aiguës moins graves que delta, mais comme il n’y a pas d’association entre le risque de Covid long et la gravité de la phase aiguë, je ne sais pas dire si cette vague va provoquer une résurgence importante de Covid longs », explique Clara Lehmann. En laissant courir l’épidémie, le gouvernement fait bien un nouveau pari. Malades et soignants pourraient bien en payer un prix, certes moins visible que le seul indicateur de la saturation des services de réanimation, mais bien réel.

    • « Il semble qu’il y ait une corrélation entre la sévérité initiale de la maladie et le risque d’avoir des symptômes persistants. Les seuls facteurs de risque établis sont d’être une femme et d’avoir de nombreux symptômes durant la phase aiguë », témoigne Cédric Lemogne, chef du service de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu (...)

      il n’y a pas d’association entre le risque de Covid long et la gravité de la phase aiguë, je ne sais pas dire si cette vague va provoquer une résurgence importante de Covid longs », explique Clara Lehmann (hôpital universitaire de Cologne, en Allemagne, elle suivit un cohorte de 1000 personnes avec covid long)

      Ration s’est pas trop foulé/mouillé. jusqu’à maintenant tout ce que j’ai lu conclut comme Clara Lehman. de même que le covid grave est imprédictible (on sait pas à état de santé équivalent pour quelle raison cela devient grave ou pas chez telle ou tel, et les hommes sont davantage touchés), le covid long n’est actuellement ni compris ni prédictible (mais touche davantage les femmes).

      le séquençage est cassé, les tests sont cassés, les aérosols sont ni visibles ni cités( cela viendra peut-être, voir #FFP2), les invisibles qui pâtissent de covid long, ça va finir par se savoir.

      #covid_long