• The Dow at 25,000: The bonanza for the oligarchy continues - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2018/01/05/pers-j05.html

    The surge of the Dow Jones Industrial Average stock index past 25,000 points yesterday marks a further escalation in the speculative binge that has gripped Wall Street and global stock markets over the past year, signifying a massive transfer of wealth to the heights of society.

    It took just 23 days for the Dow to jump from 24,000 to its latest milestone, the shortest period between 1,000-point increments in the index’s history.

    During 2017, the S&P Global Broad Market Index soared by 22 percent, the biggest increase since the global financial crisis of 2008–2009. This represents a rise of around $9.6 trillion in market value. The FTSE All-World index rose 1.6 percent in December, notching up 14 straight months of gains, the longest such run on record.

    #fiance #capitalisme #dow_jones

  • What is driving the stock market panic? - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2016/01/18/pers-j18.html

    Banks, hedge funds and governments all over the world are entering a new week of trading with fear and trepidation. The US markets are closed Monday for the Martin Luther King Jr. holiday, but one can be certain that the Federal Reserve, the major Wall Street banks and the Obama administration will continue to be involved in intensive behind-the-scenes discussions with their international counterparts following the most disastrous two-week start of a new year in history.

    Friday’s panic sell-off on stock markets from China and Europe to the US, with the Dow giving up 391 points and crashing through the 16,000 point barrier, capped off two weeks that erased $5.7 trillion from global share values.

    #fiance #économie #crise_financière

  • Vu ce soir, très beau #film :
    La #Fiancée_syrienne

    Le film se déroule sur une journée de juin 2000, celle de l’accession au pouvoir du président syrien #Bachar_el-Assad, mais surtout celle du mariage d’une jeune femme de la communauté druze du #Golan (territoire syrien annexé par Israël) qui doit dire adieu aux siens parce qu’elle part épouser un Syrien de Damas. La Syrie et Israël étant en conflit, elle ne pourra plus traverser la frontière une fois passée la zone tampon contrôlée par les soldats de l’ONU.

    Le mariage est célébré, sans le marié, dans le cadre familial avec les frères et sœurs réunis pour l’occasion, puis la noce se dirige vers le poste frontière, où elle est rejointe par l’officier d’état civil israélien dépêché pour l’occasion qui régularise la situation en retirant les papiers d’identité de la mariée. Pour la volontaire de la Croix-Rouge commencent alors les allées et venues avec le poste frontière syrien et les tracasseries administratives, et pour tout le monde, l’attente.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fianc%C3%A9e_syrienne


    Bande annonce :
    https://www.youtube.com/watch?v=KYxdDxpYvic

    #Druzes #mariage #frontière #Israël #occupation #plateau_du_Golan #vallée_des_cris #cinéma

  • L’info #WTF de la semaine : un #fiancé offre #102 #kg de #billets de #banque à sa future #épouse (#Chine)

    Un fiancé chinois a offert à sa future épouse 8,88 millions de yuans (1,08 million d’euros)... en billets de banque, un affichage d’argent jugé extravagant jeudi par les internautes, dans un pays où les inégalités sociales restent fortes.

    No comment....

    http://www.lorientlejour.com/article/841961/chine-un-fiance-offre-102-kg-de-billets-de-banque-a-sa-future-epouse-

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 11/11/2013

  • Réminiscence cinématographique éternelle pour Jean Epstein

    Le Tempestaire (1947) Trouver le guérisseur de vent pour faire revenir l’être aimé parti en mer.

    Partie1
    http://www.youtube.com/watch?v=49lYid9jXn8

    Une analyse du film par #Elodie_Dulac
    http://www.cadrage.net/films/tempestaire.htm

    De prime abord, cette fiction #manifeste un aspect #documentaire. Afin de rendre l’#authenticité de la région, le #réalisateur prend pour interprètes les seuls habitants du lieu, Belle-île en mer. Familiarisé à leur manière d’être par une longue coopération et une confiance totale, il leur demande de participer à la confection du #court-métrage, en réinterprétant au besoin des aspects révélateurs de leur existence. La préparation à la pêche en est un exemple caractéristique. Dans cette scène, les #non-acteurs ne font que répéter des déplacements machinaux pratiqués régulièrement : ils jettent les rets et les casiers dans les barques. Ce moment quotidien des #marins semble avoir été enregistré comme pris sur le vif et ancre l’histoire dans le #réel. Il en est de même lorsque la grand-mère file le rouet de façon mécanique. Pris dans leur vérité première, ces #hommes et ces #femmes apparaissent comme dépouillés et plus justes que des acteurs professionnels : ils ne jouent pas, ils vivent l’action. Ce choix de prendre les îliens et des décors naturels est expliqué par Epstein :

    « Aucun #décor, aucun #costume n’auront l’allure, le pli, de la #vérité. Aucun #faux-professionel n’aura les admirables #gestes #techniques du gabier ou du #pêcheur. Un sourire de bonté, un cri de colère sont aussi difficiles à imiter qu’une aurore au #ciel, que l’#océan démonté » (3)

    L’intention du cinéaste est bien de filmer non seulement les occupants, mais aussi l’atmosphère de la Bretagne à l’état brut, sans l’invasion des touristes. À travers sa caméra, il contemple la lande et la brise qui la traverse, la mer calme, l’#écume déposée sur le sable, les falaises et les rochers déchiquetés. Sa motivation est de montrer l’animation de ces paysages : il les personnifie et les rend tumultueux. Il aurait pu simuler un ouragan grâce à des effets spéciaux, tels que l’assombrissement pour marquer un ciel en colère, la présence sonore extrêmement forte du vent et des plans fixes des rouleaux éclatés contre les récifs, par exemple. Mais Epstein profita d’une réelle tempête qui confère à l’œuvre un climat d’authenticité.

    « Le vent est tombé, la mer est belle, regarde il n y a pas de quoi avoir peur »

    Partie 2
    http://www.youtube.com/watch?v=6SvqG_bvwkM

    Les conditions de #tournage devaient être pénibles. On imagine le réalisateur poser son appareil de #tournage et chercher en permanence un lieu différent et toujours plus beau pour saisir la #violence de la perturbation. Malheureusement, il n’a aucun pouvoir sur les éléments ; il doit attendre les moments propices sur le qui-vive, être patient pour bénéficier des éclairages souhaités. Si les circonstances s’y prêtent, alors seulement la maîtrise de la beauté du plan est possible. Le contrôle n’est vraiment total qu’au #montage.

    Cette grande difficulté présente un avantage : elle génère un certain « défi » entre la tourmente et le cinéaste qui désire en enregistrer son plus bel aspect. L’enjeu du réalisateur est d’avoir l’emprise sur un
    #élément naturel qu’il ne peut pourtant contrôler. Cet antagonisme entre la #nature et la #technique suscite un sentiment de pure #vérité et singularise la #plastique du #film. L’inquiétude de la jeune fille pour son fiancé parti « à la sardine » en est représentatif. De nombreux plans de la mer légèrement agitée sont intercalés parmi ceux du visage de l’héroïne. L’un d’eux est une plongée sur le sable où s’échouent les vagues jusqu’aux deux tiers du cadre. Au milieu du cadre, glisse une écume blanche, très visible. La disposition de la caméra et l’échelle du plan ont été parfaitement maîtrisées mais le passage de la mousse est dû au hasard. Il est très probable qu’Epstein ait gardé ce #plan en raison de l’union d’une #esthétique précise et d’un aléa. En approfondissant l’analyse, l’écume représente la #métaphore visuelle du #bateau du #fiancé #perdu au large et bousculé par des rouleaux gigantesques. Cette rencontre avec le #réel engendre un sentiment de vérité et renforce la narration.

    L’inoubliable scène de Coeur Fidéle (1923)
    http://www.youtube.com/watch?v=9kboFmyQnl4

    A Propos de Jean Epstein
    http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=13898

    Plus connu comme #théoricien du cinéma que pour une #oeuvre en partie perdue, #Jean_Epstein est pourtant un des grands noms de l’avant-garde française des #années_20. Son premier film est un documentaire sur #Pasteur (1922), exercice pratique qui lui vaut d’être engagé chez Pathé. Il y réalise L’Auberge rouge (1923), d’après #Balzac, qui se distingue par une grande #originalité de #construction et un sens inédit du #découpage et du #montage. Ses recherches se poursuivent avec #Coeur_fidèle (1923) qui, d’un strict point de vue formel, est considéré comme son premier #chef-d'oeuvre. On loue l’intense #poésie avec laquelle il rend compte de l’atmosphère sordide des #ports et des #bouges, et un #langage cinématographique #novateur qui trouve un point culminant dans une scène de fête foraine. Il poursuit la mise en pratique de ses réflexions avec La Belle Nivernaise (1923), inspiré de Daudet, puis réalise par nécessité des mélodrames où surgissent quelques séquences expérimentales (L’Affiche, 1924, Le Double Amour, (1925), Les Aventures de Robert Macaire, (id.), Mauprat, 1926). La Glace à trois faces (1927) et La_Chute_de_la_maison Usher (1928) marquent chacun à leur manière un retour à l’avant-garde. Le premier est construit sans souci d’ordre chronologique, tandis que le second #modernise l’#expressionnisme_allemand en s’attachant à la poésie des #choses et de l’insolite. L’usage qu’il y fait du ralenti est abondamment commenté. #Finis_terrae (1928), documentaire à peine romancé qui rend compte de la vie des pêcheurs et des paysans de l’île d’Ouessant, est son dernier film muet. Ce très beau poème visuel trouve sa suite dans Mor-Vran (1930) et L’Or des mers (1931), avant que le cinéaste ne réalise plusieurs films commerciaux d’un intérêt mineur. Malgré une fin de vie passée dans l’oubli, Jean Epstein signe un film magistral, #Le_Tempestaire (1947), nouveau regard sur la mer qui semble faire la synthèse de ses recherches audiovisuelles.

    #Cinéma #Film #Experimental #Avant-garde #Jean_Epstein #Vidéo