Ce matin, #carnaval de l’#école-maternelle du fils.
Parmi les #garçons, je note une assez grandes variétés de #déguisements. Ils ont des goûts différents représentants plein de facettes :
– des métiers (pompier, militaire...)
– des héros ou personnages (Spiderman, cow boy, indien, Zorro, pirate, Dark Vador, lutin — génial celui là —, chevalier...)
– des animaux (tigre, lion, panthère, tyrannosaure...).
Parmi les #filles : 95% (au moins) de princesses/fée. Une Minnie, deux robes chinoises, une danseuse de flamenco.
Alors certes, en plus de ça, la plupart des garçons avaient des choses toujours en rapport avec la virilité (métiers physiques, guerriers, prédateurs). Mais ce qui m’a le plus choqué et sauté aux yeux, c’est avant tout l’absence de diversité chez les filles : un seul rêve : princesse !
Car même en restant dans la dichotomie des rôles sexistes, il y aurait eu moyen d’avoir des héroïnes, ou personnages, ou métiers qui font envie, plus variés que ça du côté des filles. Même si je suis d’accord que dans la mythologie, la culture populaire ou les métiers valorisés, il y a beaucoup moins de choix en féminin qu’en masculin, il y a quand même une variété possible. Mais non, rien, quasiment toutes pareilles. Une seule chose les fait rêver.
Les garçons ont le droit / sont poussés à avoir de multiples envies, et les filles ont un modèle unique. Et tous les parents : « oh c’est trop mignon ». C’est à pleurer, désespérant.
#genre #sexisme
(Le mien devait être en kangourou avec le bébé dans la poche, mais après avoir changé quatre fois, il s’est décidé pour être fauconnier, et s’occupait donc de son cheval et son pyguargue.)