• ATHÉNA : LE FILM QUI MET EN COLÈRE, MAIS PAS POUR LES BONNES RAISONS
      https://contre-attaque.net/2022/09/24/athena-le-film-qui-met-en-colere-mais-pas-pour-les-bonnes-raisons

      Athéna était la déesse de la guerre et de la sagesse, c’est aussi le nom d’un quartier imaginaire de banlieue parisienne, et pas une marque de slips. Le réalisateur du film est Romain Gavras, un « fils de » issu des beaux quartiers de Paris. Son travail est de réaliser des publicités pour Vuitton ou Dior entre deux films fantasmant la misère. Son esthétique : clair-obscur à la lueur des flammes, caméra au poing et plan-séquence. Coté technique, c’est réussi : on en prend plein la vue. Une overdose d’images travaillées et de l’adrénaline pour ne pas avoir le temps de réfléchir.

      Scénario : quasiment absent. Un pur déluge de violence nihiliste à partir d’un « drame familial ». Abdel le militaire est le gentil, le modéré, celui qui fait confiance à la justice. Karim est le jeune enragé, il a des choses à prouver et veut sa vengeance. Il veut tuer du flic. Quant à l’aîné, Mokhtar, c’est un dealer cocaïnomane ultra-violent qui travaille avec des policiers corrompus. Autour de ce trio charmant, les jeunes du quartiers communiquent essentiellement par hurlements monosyllabiques et coups de latte. Il n’y aura aucune profondeur des personnages, aucune figure d’identification. Le seul qui semble vaguement raisonnable et sympa est, paradoxalement, le chef des policiers : Mourad, un gradé noir qui tente de calmer le jeu et rendre justice.

      Dans Athéna, les « jeunes de quartiers » lancent des parpaings et des explosifs sur des CRS débordés et terrorisés, qui subissent sans broncher et envoient de temps en temps un peu de gaz qui n’a aucun effet. Les forces de l’ordre, pourtant lourdement protégées, prennent feu, reculent, s’enfuient, face à des ados qui dansent en tirant des feu d’artifice. Lorsqu’ils chargent, les CRS font mouliner leurs matraques en l’air. Il n’y a pas de LBD alors que c’est cette arme ultra-précise qui permet à la police de mutiler des adolescents dans les quartiers à 40 mètres de distance. Précision technique : le réalisateur montre un modèle de « Flash-Ball compact » en plastique, qui n’est plus utilisé depuis les années 1990 et qui semble indolore. Les centaines de mutilés par des tirs de balles en caoutchouc et de grenades explosives apprécieront le réalisme de la répression.

      depuis que le couscous est « le plat préféré des français » on a (ré)appris à épicer le nanar

      #fils_de #publicitaire #cinéma

  • La dernière grosse étude d’Emmanuel Todd confirme que sa vieillesse à lui est un naufrage.

    Emmanuel Todd : « Le sauvetage de la démocratie passe par un accord à durée limitée entre les électorats RN et Nupes »
    https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/emmanuel-todd-le-sauvetage-de-la-democratie-passe-par-un-accord-a-duree-li

    L’autre solution, c’est de trouver une voie politique qui permette le sauvetage de la démocratie : je propose un contrat à durée limitée réconciliant les électorats du Rassemblement national et de la Nupes pour établir le scrutin proportionnel.

    Je considère vraiment que ce qui se passe est inquiétant. J’ai un peu de mal à imaginer que cela ne se termine pas mal. Il y a un élément d’urgence, et la simple menace de désistement implicite ou explicite entre les deux forces d’opposition calmerait beaucoup le jeu. Il ferait tomber le sentiment d’impunité de la bureaucratie qui nous gouverne.

    Le problème fondamental n’est pas un problème entre appareils. Le problème fondamental est un problème de rejet pluriel. 1) L’électorat du Rassemblement national est installé dans son rejet de l’immigration, un concept qui mélange l’immigration réelle qui passe aujourd’hui la frontière et la descendance de l’immigration ancienne, les gosses d’origine maghrébine qui sont maintenant une fraction substantielle de la population française. 2) L’électorat de LFI et de la Nupes croit seulement exprimer un refus du racisme du RN mais il exprime aussi, à l’insu de son plein gré, un rejet culturel de l’électorat du RN. Il vit un désir à la Bourdieu de distinction. Simplifions, soyons brutal, il s’agit de sauver la République : il y a d’un côté une xénophobie ethnique et de l’autre une xénophobie sociale.

    J’ai un peu de mal à imaginer que le sauvetage à court terme de la démocratie par l’établissement de la proportionnelle, via un accord à durée limitée entre Nupes et RN, puisse se passer d’un minimum de négociation sur la question du rapport à l’étranger. La seule négociation possible, la seule chose raisonnable d’ailleurs du point de vue de l’avenir du pays, c’est que les électeurs de la Nupes admettent que le contrôle des frontières est absolument légitime et que les gens du Rassemblement national admettent que les gens d’origine maghrébine en France sont des Français comme les autres. Sur cette base, à la fois très précise et qui admet du flou, on peut s’entendre.

    • Est-ce que la Nupes est contre tout contrôles aux frontières ? J’ai pas vu passé ca, mais j’ai peut etre raté un truc.

      Todd m’a l’air surtout d’accord avec le RN, il devrait y adhéré vu qu’il trouve comme eux que la gauche serait trop laxiste avec les frontières et que le racisme c’est pas bien grave.

      Dans ses propos sur les femmes dans « Où en sont-elles ? Une esquisse de l’histoire des femmes » qu’il a publié pour combattre #metoo il valide largement les thèses du RN, expliquant que les discriminations faites aux femmes n’existent plus en occident mais seulement dans les pays et cultures non occidentales. Et ici il en remet une couche en invisibilisant l’aspect misogyne de la théorie du grand remplacement du RN ne parlant que de son aspect raciste.

      #grand_homme #fils_de #phallosophe #racisme #masculinisme

    • Y’a Roussel, en tout cas, qui vient de touiter qu’« ils ont transformé nos frontières en passoires ». Lui semble donc déjà prêt à « élargir » l’union de la gauche jusqu’à Marine Le Pen. https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1645386504607334403

      Ils ont mis la France sur le Bon Coin, ils ont signé des traités de libre-échange, ils ont transformé nos frontières en passoires, ils ont laissé filer nos usines et ils reviennent la bouche en cœur en nous parlant de souveraineté.

      Quelle humiliation !

    • Je me souviens du crypto-poutinien Jacques Sapir qui draguait #sans_vergogne le « front » (national) :
      https://www.humanite.fr/politique/union-europeenne/la-coupable-attraction-de-jacques-sapir-pour-le-front-national-582445

      Aux prises avec son père qui s’apprête à lui gâcher sa rentrée politique, Marine Le Pen a reçu un renfort inespéré. Un intellectuel respecté, réputé de gauche qui plus est, apporte sa caution à son entreprise de banalisation du Front national en envisageant de l’inclure dans un large «  front  » avec des forces démocratiques. C’est la surprise de rentrée que lui a offerte l’économiste Jacques Sapir, au détour d’un entretien accordé au Figaro Vox, le 21 août. Des propos qu’il a réitérés, jeudi matin, sur France Inter.

      Donc la gauche souverainiste (canal chasse-pêche-et-tradition) est compatible avec la république des rentiers et des propriétaires. Alors que Mélenchon est un méchant « séparatiste factieux ».

    • Quel que soit le jugement que l’on peut porter sur « l’ analyse » délirante d’Emmanuel Todd (le contrôle des frontières), force est de reconnaître que la stricte rationalité électoraliste peut conduire au type de construction politique évoquée ici : l’alliance entre partis « populistes » ou considérés, jusque-là, comme non-institutionnels.

      Il me semble que l’on a déjà eu la preuve, en Europe, notamment, que l’accession au pouvoir de coalitions soit-disant insolites pouvait devenir réalité.

      Tant que l’espace politique sera essentiellement déterminé par des partis visant à accéder aux commandes de l’État (électoralisme) je pense que nous n’échapperons pas au risque de l’accession au pouvoir du RN (coalisé avec je ne sais qui, si besoin) ou d’un « Darmanisme » considéré comme plus républicain, mais guère plus ragoûtant. Le risque est d’autant plus évident en temps de crise. Nous y sommes. Personne n’ignore que Macron instrumentalise ce chantage en ce moment.

      La séquence de luttes sociales actuelles pourrait (aurait pu ?) ouvrir l’espace politique à d’autres horizons que les enjeux électoraux - appelons cela, la construction « d’un rapport de force social extraparlementaire ».

      Malheureusement je ne pense pas que nous soyons dans une phase ascendante de la lutte mais je suis probablement pessimiste (à confirmer).

    • « Être plus ferme » avec les travailleurs migrants : Roussel persiste après sa sortie sur les « frontières »
      https://www.revolutionpermanente.fr/Etre-plus-ferme-avec-les-travailleurs-migrants-Roussel-persiste

      Ce matin sur BFM TV, Apolline de Malherbe interrogeait Fabien Roussel, numéro 1 du PCF, revenant sur ses propos tenus ce week-end sur les frontières. « Est-ce qu’il aurait fallu davantage contrôler l’arrivée des travailleurs, des migrants qui viennent travailler en France ? Est-ce qu’il faut être plus ferme ? » Une question à laquelle le secrétaire national du PCF a répondu sans sourciller « Oui, il faut être plus ferme oui ».

      Suite à cette réponse, qu’on penserait sortie de la bouche de Gérald Darmanin ou de tout autre représentant de la droite, Roussel n’a pas su répondre clairement à une autre question pourtant élémentaire que lui a posé la journaliste de BFM TV : « à ces migrants qui se retrouvent sur des petites embarcations et qu’il faut sauver et qu’ils viennent frapper à la porte d’une France et que vous êtes à la tête de l’État, vous dîtes quoi ? ». Une interrogation face à laquelle le chef du PCF a sorti la langue de bois expliquant : « je considère que chaque pays doit avoir sa politique et au sein de l’UE nous devons avoir chacun notre responsabilité d’accueil ».

    • « Gauche des allocs » : « Ils défendent le droit à la paresse », tacle Fabien Roussel
      https://www.francetvinfo.fr/politique/fabien-roussel/gauche-des-allocations-fabien-roussel-assume-totalement-ses-propos_5360

      Quatre jours après avoir opposé la « gauche des allocs » et la « gauche du travail » [lors de la fête de lHuma en septembre 2022], le secrétaire national du #PCF Fabien Roussel persiste et signe mercredi 14 septembre sur franceinfo en dénonçant les attaques qu’il a depuis reçu de « ceux qui défendent le droit à la paresse » dans son propre camp.

      « J’assume totalement mes propos, défend #Fabien_Roussel. Il y a ceux qui défendent l’idée de mettre le RSA à 1 000 euros, moi je défends l’idée d’une société qui garantit à tous un vrai emploi. »

    • Noter que, juste après son touit sur les Frontières passoire, gugusse et sa clique ont prétendu qu’il parlaient uniquement de néo-libéralisme et de mondialisation des marchandises, pas d’immigration. Juste avant, donc, d’aller chez Apolline bavasser sur les migrants-qu’on-n’est-pas-assez-ferme (assez branlante, un peu molle là-dessus ?).

  • Rappelé ce matin à la radio : le slogan de Darmanin pour vendre notre nouvelle loi raciste, c’est : « être méchant avec les méchants et gentil avec les gentils »
    https://www.youtube.com/watch?v=lWUL68qwDNs

    Loi asile et immigration : Darmanin veut « être méchant avec les méchants et gentil avec les gentils »

    Alors je n’oublie pas qu’on a eu Pasqua-Pandraud, « terrrorrriser les terrrorrristes », l’ère Sarko c’était pas glorieux non plus, mais on ne m’ôtera pas de l’idée que le niveau baisse dangereusement. Là on a un ministre de l’intérieur qui est au niveau de Dora l’exploratice, tout de même.

  • « Les #réfugiés sont les #cobayes des futures mesures de #surveillance »

    Les dangers de l’émigration vers l’Europe vont croissant, déplore Mark Akkerman, qui étudie la #militarisation_des_frontières du continent depuis 2016. Un mouvement largement poussé par le #lobby de l’#industrie_de_l’armement et de la sécurité.

    Mark Akkerman étudie depuis 2016 la militarisation des frontières européennes. Chercheur pour l’ONG anti-militariste #Stop_Wapenhandel, il a publié, avec le soutien de The Transnational Institute, plusieurs rapports de référence sur l’industrie des « #Safe_Borders ». Il revient pour Mediapart sur des années de politiques européennes de surveillance aux frontières.

    Mediapart : En 2016, vous publiez un premier rapport, « Borders Wars », qui cartographie la surveillance aux frontières en Europe. Dans quel contexte naît ce travail ?

    Mark Akkerman : Il faut se rappeler que l’Europe a une longue histoire avec la traque des migrants et la sécurisation des frontières, qui remonte, comme l’a montré la journaliste d’investigation néerlandaise Linda Polman, à la Seconde Guerre mondiale et au refus de soutenir et abriter des réfugiés juifs d’Allemagne. Dès la création de l’espace Schengen, au début des années 1990, l’ouverture des frontières à l’intérieur de cet espace était étroitement liée au renforcement du contrôle et de la sécurité aux frontières extérieures. Depuis lors, il s’agit d’un processus continu marqué par plusieurs phases d’accélération.

    Notre premier rapport (https://www.tni.org/en/publication/border-wars) est né durant l’une de ces phases. J’ai commencé ce travail en 2015, au moment où émerge le terme « crise migratoire », que je qualifierais plutôt de tragédie de l’exil. De nombreuses personnes, principalement motivées par la guerre en Syrie, tentent alors de trouver un avenir sûr en Europe. En réponse, l’Union et ses États membres concentrent leurs efforts sur la sécurisation des frontières et le renvoi des personnes exilées en dehors du territoire européen.

    Cela passe pour une part importante par la militarisation des frontières, par le renforcement des pouvoirs de Frontex et de ses financements. Les réfugiés sont dépeints comme une menace pour la sécurité de l’Europe, les migrations comme un « problème de sécurité ». C’est un récit largement poussé par le lobby de l’industrie militaire et de la sécurité, qui a été le principal bénéficiaire de ces politiques, des budgets croissants et des contrats conclus dans ce contexte.

    Cinq ans après votre premier rapport, quel regard portez-vous sur la politique européenne de sécurisation des frontières ? La pandémie a-t-elle influencé cette politique ?

    Depuis 2016, l’Europe est restée sur la même voie. Renforcer, militariser et externaliser la sécurité aux frontières sont les seules réponses aux migrations. Davantage de murs et de clôtures ont été érigés, de nouveaux équipements de surveillance, de détection et de contrôle ont été installés, de nouveaux accords avec des pays tiers ont été conclus, de nouvelles bases de données destinées à traquer les personnes exilées ont été créées. En ce sens, les politiques visibles en 2016 ont été poursuivies, intensifiées et élargies.

    La pandémie de Covid-19 a certainement joué un rôle dans ce processus. De nombreux pays ont introduit de nouvelles mesures de sécurité et de contrôle aux frontières pour contenir le virus. Cela a également servi d’excuse pour cibler à nouveau les réfugiés, les présentant encore une fois comme des menaces, responsables de la propagation du virus.

    Comme toujours, une partie de ces mesures temporaires vont se pérenniser et on constate déjà, par exemple, l’évolution des contrôles aux frontières vers l’utilisation de technologies biométriques sans contact.

    En 2020, l’UE a choisi Idemia et Sopra Steria, deux entreprises françaises, pour construire un fichier de contrôle biométrique destiné à réguler les entrées et sorties de l’espace Schengen. Quel regard portez-vous sur ces bases de données ?

    Il existe de nombreuses bases de données biométriques utilisées pour la sécurité aux frontières. L’Union européenne met depuis plusieurs années l’accent sur leur développement. Plus récemment, elle insiste sur leur nécessaire connexion, leur prétendue interopérabilité. L’objectif est de créer un système global de détection, de surveillance et de suivi des mouvements de réfugiés à l’échelle européenne pour faciliter leur détention et leur expulsion.

    Cela contribue à créer une nouvelle forme d’« apartheid ». Ces fichiers sont destinés certes à accélérer les processus de contrôles aux frontières pour les citoyens nationaux et autres voyageurs acceptables mais, surtout, à arrêter ou expulser les migrantes et migrants indésirables grâce à l’utilisation de systèmes informatiques et biométriques toujours plus sophistiqués.

    Quelles sont les conséquences concrètes de ces politiques de surveillance ?

    Il devient chaque jour plus difficile et dangereux de migrer vers l’Europe. Parce qu’elles sont confrontées à la violence et aux refoulements aux frontières, ces personnes sont obligées de chercher d’autres routes migratoires, souvent plus dangereuses, ce qui crée un vrai marché pour les passeurs. La situation n’est pas meilleure pour les personnes réfugiées qui arrivent à entrer sur le territoire européen. Elles finissent régulièrement en détention, sont expulsées ou sont contraintes de vivre dans des conditions désastreuses en Europe ou dans des pays limitrophes.

    Cette politique n’impacte pas que les personnes réfugiées. Elle présente un risque pour les libertés publiques de l’ensemble des Européens. Outre leur usage dans le cadre d’une politique migratoire raciste, les technologies de surveillance sont aussi « testées » sur des personnes migrantes qui peuvent difficilement faire valoir leurs droits, puis introduites plus tard auprès d’un public plus large. Les réfugiés sont les cobayes des futures mesures de contrôle et de surveillance des pays européens.

    Vous pointez aussi que les industriels qui fournissent en armement les belligérants de conflits extra-européens, souvent à l’origine de mouvements migratoires, sont ceux qui bénéficient du business des frontières.

    C’est ce que fait Thales en France, Leonardo en Italie ou Airbus. Ces entreprises européennes de sécurité et d’armement exportent des armes et des technologies de surveillance partout dans le monde, notamment dans des pays en guerre ou avec des régimes autoritaires. À titre d’exemple, les exportations européennes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord des dix dernières années représentent 92 milliards d’euros et concernent des pays aussi controversés que l’Arabie saoudite, l’Égypte ou la Turquie.

    Si elles fuient leur pays, les populations civiles exposées à la guerre dans ces régions du monde se retrouveront très certainement confrontées à des technologies produites par les mêmes industriels lors de leur passage aux frontières. C’est une manière profondément cynique de profiter, deux fois, de la misère d’une même population.

    Quelles entreprises bénéficient le plus de la politique européenne de surveillance aux frontières ? Par quels mécanismes ? Je pense notamment aux programmes de recherches comme Horizon 2020 et Horizon Europe.

    J’identifie deux types d’entreprises qui bénéficient de la militarisation des frontières de l’Europe. D’abord les grandes entreprises européennes d’armement et de sécurité, comme Airbus, Leonardo et Thales, qui disposent toutes d’une importante gamme de technologies militaires et de surveillance. Pour elles, le marché des frontières est un marché parmi d’autres. Ensuite, des entreprises spécialisées, qui travaillent sur des niches, bénéficient aussi directement de cette politique européenne. C’est le cas de l’entreprise espagnole European Security Fencing, qui fabrique des fils barbelés. Elles s’enrichissent en remportant des contrats, à l’échelle européenne, mais aussi nationale, voire locale.

    Une autre source de financement est le programme cadre européen pour la recherche et l’innovation. Il finance des projets sur 7 ans et comprend un volet sécurité aux frontières. Des programmes existent aussi au niveau du Fonds européen de défense.

    Un de vos travaux de recherche, « Expanding the Fortress », s’intéresse aux partenariats entre l’Europe et des pays tiers. Quels sont les pays concernés ? Comment se manifestent ces partenariats ?

    L’UE et ses États membres tentent d’établir une coopération en matière de migrations avec de nombreux pays du monde. L’accent est mis sur les pays identifiés comme des « pays de transit » pour celles et ceux qui aspirent à rejoindre l’Union européenne. L’Europe entretient de nombreux accords avec la Libye, qu’elle équipe notamment en matériel militaire. Il s’agit d’un pays où la torture et la mise à mort des réfugiés ont été largement documentées.

    Des accords existent aussi avec l’Égypte, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Liban ou encore l’Ukraine. L’Union a financé la construction de centres de détention dans ces pays, dans lesquels on a constaté, à plusieurs reprises, d’importantes violations en matière de droits humains.

    Ces pays extra-européens sont-ils des zones d’expérimentations pour les entreprises européennes de surveillance ?

    Ce sont plutôt les frontières européennes, comme celle d’Evros, entre la Grèce et la Turquie, qui servent de zone d’expérimentation. Le transfert d’équipements, de technologies et de connaissances pour la sécurité et le contrôle des frontières représente en revanche une partie importante de ces coopérations. Cela veut dire que les États européens dispensent des formations, partagent des renseignements ou fournissent de nouveaux équipements aux forces de sécurité de régimes autoritaires.

    Ces régimes peuvent ainsi renforcer et étendre leurs capacités de répression et de violation des droits humains avec le soutien de l’UE. Les conséquences sont dévastatrices pour la population de ces pays, ce qui sert de moteur pour de nouvelles vagues de migration…

    https://www.mediapart.fr/journal/international/040822/les-refugies-sont-les-cobayes-des-futures-mesures-de-surveillance

    cité dans l’interview, ce rapport :
    #Global_Climate_Wall
    https://www.tni.org/en/publication/global-climate-wall
    déjà signalé ici : https://seenthis.net/messages/934948#message934949

    #asile #migrations #complexe_militaro-industriel #surveillance_des_frontières #Frontex #problème #Covid-19 #coronavirus #biométrie #technologie #Idemia #Sopra_Steria #contrôle_biométrique #base_de_données #interopérabilité #détection #apartheid #informatique #violence #refoulement #libertés_publiques #test #normalisation #généralisation #Thales #Leonardo #Airbus #armes #armements #industrie_de_l'armement #cynisme #Horizon_Europe #Horizon_2020 #marché #business #European_Security_Fencing #barbelés #fils_barbelés #recherche #programmes_de_recherche #Fonds_européen_de_défense #accords #externalisation #externalisation_des_contrôles_frontaliers #Égypte #Libye #Tunisie #Maroc #Jordanie #Liban #Ukraine #rétention #détention_administrative #expérimentation #équipements #connaissance #transfert #coopérations #formations #renseignements #répression

    ping @isskein @karine4 @_kg_

    • Le système électronique d’#Entrée-Sortie en zone #Schengen : la biométrie au service des #frontières_intelligentes

      Avec la pression migratoire et la vague d’attentats subis par l’Europe ces derniers mois, la gestion des frontières devient une priorité pour la Commission.

      Certes, le système d’information sur les #visas (#VIS, #Visa_Information_System) est déployé depuis 2015 dans les consulats des États Membres et sa consultation rendue obligatoire lors de l’accès dans l’#espace_Schengen.

      Mais, depuis février 2013, est apparu le concept de « #frontières_intelligentes », (#Smart_Borders), qui recouvre un panel ambitieux de mesures législatives élaborées en concertation avec le Parlement Européen.

      Le système entrée/sortie, en particulier, va permettre, avec un système informatique unifié, d’enregistrer les données relatives aux #entrées et aux #sorties des ressortissants de pays tiers en court séjour franchissant les frontières extérieures de l’Union européenne.

      Adopté puis signé le 30 Novembre 2017 par le Conseil Européen, il sera mis en application en 2022. Il s’ajoutera au « PNR européen » qui, depuis le 25 mai 2018, recense les informations sur les passagers aériens.

      Partant du principe que la majorité des visiteurs sont « de bonne foi », #EES bouleverse les fondements mêmes du #Code_Schengen avec le double objectif de :

      - rendre les frontières intelligentes, c’est-à-dire automatiser le contrôle des visiteurs fiables tout en renforçant la lutte contre les migrations irrégulières
      - créer un #registre_central des mouvements transfrontaliers.

      La modernisation de la gestion des frontières extérieures est en marche. En améliorant la qualité et l’efficacité des contrôles de l’espace Schengen, EES, avec une base de données commune, doit contribuer à renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ainsi que les formes graves de criminalité.

      L’#identification de façon systématique des personnes qui dépassent la durée de séjour autorisée dans l’espace Schengen en est un des enjeux majeurs.

      Nous verrons pourquoi la reconnaissance faciale en particulier, est la grande gagnante du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Dans ce dossier web, nous traiterons des 6 sujets suivants :

      - ESS : un puissant dispositif de prévention et détection
      - La remise en cause du code « frontières Schengen » de 2006
      - EES : un accès très réglementé
      - La biométrie faciale : fer de lance de l’EES
      - EES et la lutte contre la fraude à l’identité
      - Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Examinons maintenant ces divers points plus en détail.

      ESS : un puissant dispositif de prévention et détection

      Les activités criminelles telles que la traite d’êtres humains, les filières d’immigration clandestine ou les trafics d’objets sont aujourd’hui la conséquence de franchissements illicites de frontières, largement facilités par l’absence d’enregistrement lors des entrées/ sorties.

      Le scénario de fraude est – hélas – bien rôdé : Contrôle « standard » lors de l’accès à l’espace Schengen, puis destruction des documents d’identité dans la perspective d’activités malveillantes, sachant l’impossibilité d’être authentifié.

      Même si EES vise le visiteur « de bonne foi », le système va constituer à terme un puissant dispositif pour la prévention et la détection d’activités terroristes ou autres infractions pénales graves. En effet les informations stockées dans le nouveau registre pour 5 ans– y compris concernant les personnes refoulées aux frontières – couvrent principalement les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos. Elles seront accessibles aux autorités frontalières et de délivrance des visas, ainsi qu’à Europol.

      Le système sera à la disposition d’enquêtes en particulier, vu la possibilité de consulter les mouvements transfrontières et historiques de déplacements. Tout cela dans le plus strict respect de la dignité humaine et de l’intégrité des personnes.

      Le dispositif est très clair sur ce point : aucune discrimination fondée sur le sexe, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion.

      Sont également exclus du champ d’investigation l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle des visiteurs.​

      La remise en cause du Code frontières Schengen

      Vu la croissance attendue des visiteurs de pays tiers (887 millions en 2025), l’enjeu est maintenant de fluidifier et simplifier les contrôles.

      Une initiative particulièrement ambitieuse dans la mesure où elle remet en cause le fameux Code Schengen qui impose des vérifications approfondies, conduites manuellement par les autorités des Etats Membres aux entrées et sorties, sans possibilité d’automatisation.

      Par ailleurs, le Code Schengen ne prévoit aucun enregistrement des mouvements transfrontaliers. La procédure actuelle exigeant seulement que les passeports soient tamponnés avec mention des dates d’entrée et sortie.

      Seule possibilité pour les gardes-frontières : Calculer un éventuel dépassement de la durée de séjour qui elle-même est une information falsifiable et non consignée dans une base de données.

      Autre contrainte, les visiteurs réguliers comme les frontaliers doivent remplacer leurs passeports tous les 2-3 mois, vue la multitude de tampons ! Un procédé bien archaïque si l’on considère le potentiel des technologies de l’information.

      La proposition de 2013 comprenait donc trois piliers :

      - ​La création d’un système automatisé d’entrée/sortie (Entry/ Exit System ou EES)
      - Un programme d’enregistrement de voyageurs fiables, (RTP, Registered Traveller Program) pour simplifier le passage des visiteurs réguliers, titulaires d’un contrôle de sûreté préalable
      – La modification du Code Schengen

      Abandon de l’initiative RTP

      Trop complexe à mettre en œuvre au niveau des 28 Etats Membres, l’initiative RTP (Registered Travelers Program) a été finalement abandonnée au profit d’un ambitieux programme Entry/ Exit (EES) destiné aux visiteurs de courte durée (moins de 90 jours sur 180 jours).

      Précision importante, sont maintenant concernés les voyageurs non soumis à l’obligation de visa, sachant que les détenteurs de visas sont déjà répertoriés par le VIS.

      La note est beaucoup moins salée que prévue par la Commission en 2013. Au lieu du milliard estimé, mais qui incluait un RTP, la proposition révisée d’un EES unique ne coutera « que » 480 millions d’EUR.

      Cette initiative ambitieuse fait suite à une étude technique menée en 2014, puis une phase de prototypage conduite sous l’égide de l’agence EU-LISA en 2015 avec pour résultat le retrait du projet RTP et un focus particulier sur le programme EES.

      Une architecture centralisée gérée par EU-LISA

      L’acteur clé du dispositif EES, c’est EU-LISA, l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle dont le siège est à Tallinn, le site opérationnel à Strasbourg et le site de secours à Sankt Johann im Pongau (Autriche). L’Agence sera en charge des 4 aspects suivants :

      - Développement du système central
      - Mise en œuvre d’une interface uniforme nationale (IUN) dans chaque État Membre
      - Communication sécurisée entre les systèmes centraux EES et VIS
      - Infrastructure de communication entre système central et interfaces uniformes nationales.

      Chaque État Membre sera responsable de l’organisation, la gestion, le fonctionnement et de la maintenance de son infrastructure frontalière vis-à-vis d’EES.

      Une gestion optimisée des frontières

      Grâce au nouveau dispositif, tous les ressortissants des pays tiers seront traités de manière égale, qu’ils soient ou non exemptés de visas.

      Le VIS répertorie déjà les visiteurs soumis à visas. Et l’ambition d’EES c’est de constituer une base pour les autres.

      Les États Membres seront donc en mesure d’identifier tout migrant ou visiteur en situation irrégulière ayant franchi illégalement les frontières et faciliter, le cas échéant, son expulsion.

      Dès l’authentification à une borne en libre–service, le visiteur se verra afficher les informations suivantes, sous supervision d’un garde-frontière :

      - ​Date, heure et point de passage, en remplacement des tampons manuels
      - Notification éventuelle d’un refus d’accès.
      - Durée maximale de séjour autorisé.
      - Dépassement éventuelle de la durée de séjour autorisée
      En ce qui concerne les autorités des Etats Membres, c’est une véritable révolution par rapport à l’extrême indigence du système actuel. On anticipe déjà la possibilité de constituer des statistiques puissantes et mieux gérer l’octroi, ou la suppression de visas, en fonction de mouvements transfrontières, notamment grâce à des informations telles que :

      - ​​​Dépassements des durées de séjour par pays
      - Historique des mouvements frontaliers par pays

      EES : un accès très réglementé

      L’accès à EES est très réglementé. Chaque État Membre doit notifier à EU-LISA les autorités répressives habilitées à consulter les données aux fins de prévention ou détection d’infractions terroristes et autres infractions pénales graves, ou des enquêtes en la matière.

      Europol, qui joue un rôle clé dans la prévention de la criminalité, fera partie des autorités répressives autorisées à accéder au système dans le cadre de sa mission.

      Par contre, les données EES ne pourront pas être communiquées à des pays tiers, une organisation internationale ou une quelconque partie privée établie ou non dans l’Union, ni mises à leur disposition. Bien entendu, dans le cas d’enquêtes visant l’identification d’un ressortissant de pays tiers, la prévention ou la détection d’infractions terroristes, des exceptions pourront être envisagées.​

      Proportionnalité et respect de la vie privée

      Dans un contexte législatif qui considère le respect de la vie privée comme une priorité, le volume de données à caractère personnel enregistré dans EES sera considérablement réduit, soit 26 éléments au lieu des 36 prévus en 2013.

      Il s’agit d’un dispositif négocié auprès du Contrôleur Européen pour la Protection des Données (CEPD) et les autorités nationales en charge d’appliquer la nouvelle réglementation.

      Très schématiquement, les données collectées se limiteront à des informations minimales telles que : nom, prénom, références du document de voyage et visa, biométrie du visage et de 4 empreintes digitales.

      A chaque visite, seront relevés la date, l’heure et le lieu de contrôle frontière. Ces données seront conservées pendant cinq années, et non plus 181 jours comme proposé en 2013.

      Un procédé qui permettra aux gardes-frontières et postes consulaires d’analyser l’historique des déplacements, lors de l’octroi de nouveaux visas.
      ESS : privacy by design

      La proposition de la Commission a été rédigée selon le principe de « respect de la vie privée dès la conception », mieux connue sous le label « Privacy By Design ».

      Sous l’angle du droit, elle est bien proportionnée à la protection des données à caractère personnel en ce que la collecte, le stockage et la durée de conservation des données permettent strictement au système de fonctionner et d’atteindre ses objectifs.

      EES sera un système centralisé avec coopération des Etats Membres ; d’où une architecture et des règles de fonctionnement communes.​

      Vu cette contrainte d’uniformisation des modalités régissant vérifications aux frontières et accès au système, seul le règlement en tant que véhicule juridique pouvait convenir, sans possibilité d’adaptation aux législations nationales.

      Un accès internet sécurisé à un service web hébergé par EU-LISA permettra aux visiteurs des pays tiers de vérifier à tout moment leur durée de séjour autorisée.

      Cette fonctionnalité sera également accessible aux transporteurs, comme les compagnies aériennes, pour vérifier si leurs voyageurs sont bien autorisés à pénétrer dans le territoire de l’UE.

      La biométrie faciale, fer de lance du programme EES

      Véritable remise en question du Code Schengen, EES permettra de relever la biométrie de tous les visiteurs des pays tiers, alors que ceux soumis à visa sont déjà enregistrés dans le VIS.

      Pour les identifiants biométriques, l’ancien système envisageait 10 empreintes digitales. Le nouveau combine quatre empreintes et la reconnaissance faciale.

      La technologie, qui a bénéficié de progrès considérables ces dernières années, s’inscrit en support des traditionnelles empreintes digitales.

      Bien que la Commission ne retienne pas le principe d’enregistrement de visiteurs fiables (RTP), c’est tout comme.

      En effet, quatre empreintes seront encore relevées lors du premier contrôle pour vérifier que le demandeur n’est pas déjà répertorié dans EES ou VIS.

      En l’absence d’un signal, l’autorité frontalière créera un dossier en s’assurant que la photographie du passeport ayant une zone de lecture automatique (« Machine Readable Travel Document ») correspond bien à l’image faciale prise en direct du nouveau visiteur.

      Mais pour les passages suivants, c’est le visage qui l’emporte.

      Souriez, vous êtes en Europe ! Les fastidieux (et falsifiables) tampons sur les passeports seront remplacés par un accès à EES.

      La biométrie est donc le grand gagnant du programme EES. Et plus seulement dans les aéroports comme c’est le cas aujourd’hui.

      Certains terminaux maritimes ou postes frontières terrestres particulièrement fréquentés deviendront les premiers clients de ces fameuses eGates réservées aujourd’hui aux seuls voyageurs aériens.

      Frontex, en tant qu’agence aidant les pays de l’UE et les pays associés à Schengen à gérer leurs frontières extérieures, va aider à harmoniser les contrôles aux frontières à travers l’UE.

      EES et la lutte contre la fraude à l’identité

      Le dispositif EES est complexe et ambitieux dans la mesure où il fluidifie les passages tout en relevant le niveau des contrôles. On anticipe dès aujourd’hui des procédures d’accueil en Europe bien meilleures grâce aux eGates et bornes self-service.

      Sous l’angle de nos politiques migratoires et de la prévention des malveillances, on pourra immédiatement repérer les personnes ne rempliss​​ant pas les conditions d’entrée et accéder aux historiques des déplacements.

      Mais rappelons également qu’EES constituera un puissant outil de lutte contre la fraude à l’identité, notamment au sein de l’espace Schengen, tout visiteur ayant été enregistré lors de son arrivée à la frontière.

      Thales et l’identité : plus de 20 ans d’expertise

      Thales est particulièrement attentif à cette initiative EES qui repose massivement sur la biométrie et le contrôle des documents de voyage.

      En effet, l’identification et l’authentification des personnes sont deux expertises majeures de Thales depuis plus de 20 ans. La société contribue d’ailleurs à plus de 200 programmes gouvernementaux dans 80 pays sur ces sujets.

      La société peut répondre aux objectifs du programme EES en particulier pour :

      - Exploiter les dernières technologies pour l’authentification des documents de voyage, l’identification des voyageurs à l’aide de captures et vérifications biométriques, et l’évaluation des risques avec accès aux listes de contrôle, dans tous les points de contrôle aux frontières.
      - Réduire les coûts par l’automatisation et l’optimisation des processus tout en misant sur de nouvelles technologies pour renforcer la sécurité et offrir davantage de confort aux passagers
      - Valoriser des tâches de gardes-frontières qui superviseront ces dispositifs tout en portant leur attention sur des cas pouvant porter à suspicion.
      - Diminuer les temps d’attente après enregistrement dans la base EES. Un facteur non négligeable pour des frontaliers ou visiteurs réguliers qui consacreront plus de temps à des activités productives !

      Des bornes d’enregistrement libre-service comme des frontières automatiques ou semi-automatiques peuvent être déployées dans les prochaines années avec l’objectif de fluidifier les contrôles et rendre plus accueillant l’accès à l’espace Schengen.

      Ces bornes automatiques et biométriques ont d’ailleurs été installées dans les aéroports parisiens d’Orly et de Charles de Gaulle (Nouveau PARAFE : https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/controle-aux-frontieres).

      La reconnaissance faciale a été mise en place en 2018.

      Les nouveaux sas PARAFE à Roissy – Septembre 2017

      Thales dispose aussi d’une expertise reconnue dans la gestion intégrée des frontières et contribue en particulier à deux grand systèmes de gestion des flux migratoires.

      - Les systèmes d’identification biométrique de Thales sont en particulier au cœur du système américain de gestion des données IDENT (anciennement US-VISIT). Cette base de données biographiques et biométriques contient des informations sur plus de 200 millions de personnes qui sont entrées, ont tenté d’entrer et ont quitté les États-Unis d’Amérique.

      - Thales est le fournisseur depuis l’origine du système biométrique Eurodac (European Dactyloscopy System) qui est le plus important système AFIS multi-juridictionnel au monde, avec ses 32 pays affiliés. Le système Eurodac est une base de données comportant les empreintes digitales des demandeurs d’asile pour chacun des états membres ainsi que des personnes appréhendées à l’occasion d’un franchissement irrégulier d’une frontière.

      Pour déjouer les tentatives de fraude documentaire, Thales a mis au point des équipements sophistiqués permettant de vérifier leur authenticité par comparaison avec les modèles en circulation. Leur validité est aussi vérifiée par connexion à des bases de documents volés ou perdus (SLTD de Interpol). Ou a des watch lists nationales.

      Pour le contrôle des frontières, au-delà de ses SAS et de ses kiosks biométriques, Thales propose toute une gamme de lecteurs de passeports d’équipements et de logiciels d’authentification biométriques, grâce à son portefeuille Cogent, l’un des pionniers du secteur.

      Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.​

      https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/biometrie/systeme-entree-sortie
      #smart_borders #Thales #overstayers #reconnaissance_faciale #prévention #détection #fraude_à_l'identité #Registered_Traveller_Program (#RTP) #EU-LISA #interface_uniforme_nationale (#IUN) #Contrôleur_Européen_pour_la_Protection_des_Données (#CEPD) #Privacy_By_Design #respect_de_la_vie_privée #empreintes_digitales #biométrie #Frontex #bornes #aéroport #PARAFE #IDENT #US-VISIT #Eurodac #Gemalto

  • Une brasserie inondée de messages de haine après le passage de justin trudeau Gabrielle Drumond - radio-canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1901950/brasserie-lone-oak-commentaires-justin-trudeau-visite-ipe

    Une microbrasserie de l’Île-du-Prince-Édouard a retiré des photos de Justin Trudeau de ses pages de réseaux sociaux après une avalanche de commentaires haineux.

    Le premier ministre du Canada était de passage à l’Île-du-Prince-Édouard vendredi dernier pour rencontrer des gens de la communauté. Le politicien a déjeuné à la microbrasserie Lone Oak durant la journée.

    Les photos du personnel de cet établissement avec le politicien ont été publiées sur les réseaux sociaux et ont suscité de la grogne chez certains usagers de ces plateformes.

    De nombreux commentaires étaient extrêmement négatifs et parfois vulgaires, ce qui a incité la direction de l’établissement à retirer les photos, selon Jared Murphy, copropriétaire et président-directeur général de cette microbrasserie.

    Des menaces contre la brasserie figurent parmi les commentaires.

    « En quelques heures, nous avons reçu des milliers de commentaires, des centaines de messages privés et des appels téléphoniques à la brasserie. »

    Selon Jared Murphy, la campagne contre son établissement n’a pas encore eu d’effet sur l’achalandage.

    Il déplore néanmoins le fait que la cote d’évaluation de son entreprise sur les réseaux sociaux ait radicalement baissé depuis le passage de Justin Trudeau.

    “Cela pourrait avoir un impact négatif sur notre entreprise, ce qui est vraiment très décevant à voir”, ajoute-t-il.

    Pourtant, le député libéral de Malpeque, Heath MacDonald, explique que le but du passage du premier ministre était d’aider une petite entreprise.

    La microbrasserie n’a ouvert ses portes qu’à la mi-mai.

    Polarisation sur les réseaux sociaux
    Pour le député fédéral de Charlottetown, Sean Casey, les propriétaires de la microbrasserie Lone Oak ont été victimes d’un phénomène bien connu depuis quelques années.

    « C’est un signe de la situation dans notre société et de la polarisation des points de vue. »

    Des commentaires négatifs envers Justin Trudeau ne sont pas une nouveauté, selon ce député libéral.

    “On voit presque quotidiennement sur les réseaux sociaux la haine qui est dirigée envers le premier ministre”, ajoute-t-il.

    Selon Sean Casey, il s’agit néanmoins de la première fois qu’une telle situation se produit dans les provinces de l’Atlantique.

    Le député de Charlottetown, Sean Casey, rappelle que le bureau du premier ministre du Canada doit composer avec des commentaires haineux tous les jours (archives).

    Le député fédéral reconnaît qu’une partie de la population pourrait être insatisfaite de la gestion de Justin Trudeau en ce moment, notamment en raison du haut taux d’inflation à l’Île-du-Prince-Édouard, le plus élevé au pays.

    “Il y a une volonté de le blâmer pour les problèmes internationaux qui frappent aussi au Canada, notamment l’inflation, par exemple”, explique Sean Casey.

    Néanmoins, cette situation ne justifie pas ces propos haineux, dit-il.

    “Ce n’est pas logique, mais c’est très facile de blâmer une seule personne qu’on n’aime pas pour tous les problèmes qu’on a”, précise le député libéral en soulignant que le bureau du premier ministre du Canada doit composer avec ce type de situation, notamment la circulation de fausses nouvelles à propos du politicien.

    #justin_trudeau #fils_à_papa dévoué aux riches #politique #réalité #facebook #algorithme #twitter #bigdata #internet #données #réseaux_sociaux #gafam #instagram #canada #imposture

  • user et abuser

    Portrait de la militante anarchiste Louise Michel, sur les murs du centre de détention d’Ecrouves

    de et par C215, @christianguemy

    C215 (artiste)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/C215_(artiste)

    Christian Guémy est né en octobre 1973 à Bondy. En janvier 2021, il révèle que sa naissance est le fruit d’un viol commis dans le cadre familial et que sa mère s’est suicidée à l’âge de 18 ans, alors qu’il en avait 51.Ses grands-parents l’ont ensuite élevé. Il est inscrit dans un collège catholique2. À l’université, il obtient plusieurs diplômes : maîtrise d’histoire, master d’histoire de l’architecture, et un autre d’histoire de l’art à la Sorbonne3,4. Parallèlement à ses études, Christian Guémy contribue à l’encyclopédie des Compagnons du devoir. Ensuite, il devient chargé d’études pour un syndicat de meubles (sic) , avant de travailler comme responsable export dans l’industrie textile, puis dans la finance.

    Christian Guémy réalise ses premières œuvres sur le tard, à partir de 2006. Enfant, il dessine toutefois avec du matériel que possédait sa mère et dans sa jeunesse, il réalise des bandes dessinées pour le journal de l’école ainsi que des caricatures de professeurs et d’élèves7. « Adolescent, j’avais un peu taggé, mais ça n’avait rien de sérieux », confie-t-il5. À l’été 1989, à l’âge de 15 ans, il graffe un peu, mais laisse tomber, ne se sentant pas en adéquation avec le mouvement hip-hop.

    Christian Guémy s’installe à Vitry-sur-Seine en 2006 et commence à faire du pochoir3. Il participe au MUR dès 2007 et réalise, en 2013, un mur peint de 25 mètres à Paris, métro Nationale, représentant un chat.

    En 2013, il peint également le visage de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, alors cible d’attaques racistes9. Connu au niveau international, Christian Guémy présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et dans le monde.

    (...) Le 4 janvier 2016, l’artiste réalise au pochoir sur une boîte à feu un portrait multiple du #policier Ahmed Merabet orné du fameux « Je suis Ahmed »13. L’œuvre a été réalisée à la demande du commandant Stéphane Motel, du commissariat du 11e arrondissement de Paris où travaillait Ahmed. Le portrait, conçu sur le boulevard Richard-Lenoir, a été dévoilé devant une centaine de personnes parmi lesquelles les collègues du policier et sa famille au complet14. (...)

    À la suite de la campagne présidentielle de 2017, C215, sur une commande du magazine L’Obs, aborde le sujet du candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon et réalise plusieurs portraits à son effigie [1] [archive]16. En juin 2017, il dénonce le fait que La République en marche dans le XIIIe arrondissement de Paris utilise une de ses fresques en en-tête de leur page Facebook et Twitter17,18.

    En décembre 2017, Christian Guémy réalise bénévolement le visuel de la journée « Toujours Charlie ! De la mémoire au combat », à partir du logo créé par les trois associations produisant l’événement, le Comité Laïcité République, la LICRA et le Printemps Républicain. Ce visuel est dévoilé le samedi 6 janvier 2018 en ouverture de la journée, au théâtre des Folies Bergère.

    (...) Début juin 2020 il réalise le portrait d’Aïcha Issadounène, première #caissière victime du Covid, sur un mur de la ville de Saint-Ouen où elle résidait26. [et merde, ndc]

    (...) Christian Guémy intervient bénévolement dans les #prisons françaises depuis 2014. Il a notamment peint plusieurs œuvres :

    au sein de la maisons d’arrêt pour femmes de Versailles38 (2014)
    au sein de la maison d’arrêt de Bois d’Arcy39 (2015)
    au sein de la maison d’arrêt de Nice (2016)
    au sein de la maison d’arrêt de Nîmes (2017)
    au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (2017)
    au sein de la maison d’arrêt de Reims (2018)40
    au sein du centre pénitentiaire de Liancourt (2018)
    au sein de la maison d’arrêt de Nanterre (2019)
    au sein de la maison d’arrêt de Fresne, où il a peint, entre autres portraits, les visages de détenus « historiques » de l’établissement (2020)41
    au sein du centre pénitentiaire de Grenoble Varces (2020) 42

    il n’a pas effacé que la Nouvelle Calédonie (Cayenne, ça frappe !)... c’était pas l’École normale, c’était pas l’Essec, c’étaient des études d’histoires.

    #justice #artiste #art_urbain #fils_de_son_père #falsification #sans_vergogne

  • Immigration : La police hongroise a exécuté 40 000 « #pushbacks » depuis le début de l’année

    Aux frontières de l’espace Schengen, la police hongroise empêche l’accès à son territoire aux migrants et les expulse manu militari lorsqu’ils parviennent à y pénétrer, en contravention des règles internationales, juge la Cour européenne de Justice.

    Sur les 37 premières semaines de l’année, la police hongroise a empêché 32 872 entrées sur le territoire hongrois ; de plus, elle a expulsé immédiatement après leur arrestation 40 781 personnes qui avaient réussi à pénétrer sur le territoire illégalement ; 1 566 personnes ont été arrêtées et traduites en justice.

    Autrement dit, la Hongrie empêche les migrants d’accéder au territoire hongrois et de déposer une demande d’asile, ce qui contrevient aux règles internationales. Lorsque ceux-ci parviennent tout de même à entrer sur le sol hongrois, ils sont renvoyés immédiatement de l’autre côté de la frontière.

    L’écrasante majorité de ces statistiques concernent la frontière entre la Hongrie et la #Serbie, séparées par une #clôture grillagée surmontée de #fils_barbelés. L’activité de la #police a augmenté de façon significative à partir du mois d’août, ce qui pourrait signifier que le flux migratoire observé sur la « route des Balkans » a pris de l’ampleur.

    Le 17 décembre 2020, la Cour européenne de justice (CJUE) a jugé que la politique d’asile pratiqué par la Hongrie « a manqué à son obligation d’assurer un accès effectif à la procédure d’octroi de la protection internationale », rappelle le site Info Migrants.

    Après avoir fermé les yeux pendant plusieurs années sur les pratiques illégales de la police hongroise, #Frontex, mise en cause par l’ONG Comité Helsinki, a annoncé au mois de janvier qu’elle suspendait ses opérations de #surveillance_des_frontières de l’Union européenne en Hongrie.

    « Depuis 2016, les preuves de violations graves et systémiques des droits fondamentaux aux frontières extérieures de l’espace Schengen ont été présentées, soulevant également la responsabilité de l’Agence Frontex », a affirmé le Comité Helsinki.

    https://courrierdeuropecentrale.fr/immigration-la-police-hongroise-a-realise-40-000-pushbacks-d

    #refoulement #Hongrie #route_des_Balkans #Balkans #droits_fondamentaux #droits_humains #frontières_extérieures #statistiques #chiffres #2021#asile #migrations #réfugiés #frontières

    • La police hongroise a effectué plus de 70 000 refoulements immédiats de migrants aux frontières de la Hongrie en 2021

      Aux frontières de l’espace Schengen, la police hongroise empêche l’accès à son territoire aux migrants et les expulse manu militari lorsqu’ils parviennent à y pénétrer, en contravention des règles internationales.

      Au cours de l’année 2021, la police hongroise a empêché 46 907 entrées sur le territoire hongrois ; de plus, elle a expulsé immédiatement après leur arrestation 72 723 personnes qui avaient réussi à pénétrer sur le territoire illégalement ; 1 973 personnes ont été arrêtées et traduites en justice.

      Autrement dit, la Hongrie empêche les migrants d’accéder au territoire hongrois et de déposer une demande d’asile, ce qui contrevient aux règles internationales. Lorsque ceux-ci parviennent tout de même à entrer sur le sol hongrois, ils sont renvoyés immédiatement de l’autre côté de la frontière.

      L’écrasante majorité de ces statistiques concernent la frontière entre la Hongrie et la Serbie, séparées par une clôture grillagée surmontée de fils barbelés. L’activité de la police a augmenté de façon significative à partir du mois d’août, ce qui pourrait signifier que le flux migratoire observé sur la « route des Balkans » a pris de l’ampleur à l’été/automne, avant de diminuer avec l’hiver.

      Orban défie la justice européenne

      Le 17 décembre 2020, la Cour européenne de justice (CJUE) a jugé que la politique d’asile pratiqué par la Hongrie « a manqué à son obligation d’assurer un accès effectif à la procédure d’octroi de la protection internationale ».

      La Commission européenne a annoncé à la mi-novembre 2021 qu’elle demandait une décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour infliger une amende à la Hongrie pour non-respect de ce jugement sur ses règles d’asile.

      La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a demandé à la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction hongroise, d’évaluer si la mise en œuvre de cette décision de la Cour européenne concernant les règles du droit d’asile serait compatible avec la constitution hongroise.

      La Cour constitutionnelle hongroise a jugé le 10 décembre 2011 « ne pas être en mesure de contester le jugement de la CJUE, ni d’examiner la primauté du droit européen », infligeant un camouflet au gouvernement. Ambigu, le jugement indique toutefois que la Hongrie a le droit de compléter les lois incomplètes de l’Union européenne, mais sans toutefois examiner si tel était le cas en matière de droit d’asile.

      Viktor Orbán et son gouvernement ont donc reçu le jugement de la Cour Constitutionnelle comme un blanc-seing pour continuer à ignorer la décision de la Cour de justice de l’Union européenne et continuer à bafouer le droit d’asile.
      Frontex est partie

      Après avoir fermé les yeux pendant plusieurs années sur les pratiques illégales de la police hongroise, Frontex, mise en cause par l’ONG Comité Helsinki, a annoncé au mois de janvier 2021 qu’elle suspendait ses opérations de surveillance des frontières de l’Union européenne en Hongrie.

      « Depuis 2016, les preuves de violations graves et systémiques des droits fondamentaux aux frontières extérieures de l’espace Schengen ont été présentées, soulevant également la responsabilité de l’Agence Frontex », a affirmé le Comité Helsinki.

      https://courrierdeuropecentrale.fr/la-police-hongroise-a-effectue-plus-de-70-000-refoulements-i

  • Le #Danemark offre des #barbelés coupants à la #Lituanie pour sa clôture antimigrants

    A Copenhague, le gouvernement social-démocrate, qui s’est fait élire en 2019 sur la promesse d’une politique migratoire ultrarestrictive, défend la construction de #clôtures aux frontières de l’Europe.

    Quinze kilomètres de #fils_barbelés. Voilà le généreux #cadeau du Danemark à la Lituanie : une contribution certes modeste à l’échelle des 500 kilomètres de clôture que l’Etat balte est en train d’installer sur sa frontière avec la #Biélorussie, pour empêcher les migrants d’entrer sur son territoire. Mais une #contribution symbolique, de la part du royaume scandinave, dont la première ministre sociale-démocrate, #Mette_Frederiksen, en poste depuis 2019, s’est fixé comme objectif d’atteindre « zéro demandeur d’asile ».

    Le 28 septembre, son ministre de l’immigration, #Mattias_Tesfaye – lui-même fils d’un réfugié éthiopien –, s’est rendu en Lituanie, pour rencontrer la ministre de l’intérieur, #Agne_Bilotaite. Il en a profité pour aller inspecter la clôture. Les barbelés envoyés par le Danemark ne sont pas des fils classiques, mais un modèle spécial, en accordéon, couvert de #lames similaires à celles d’un rasoir, pouvant causer des blessures mortelles.

    En 2015, ce sont ces mêmes barbelés que la Hongrie de Viktor Orban avait déployés à la hâte, face à la Serbie : un #mur antimigrants alors fortement décrié en Europe. Six ans plus tard, Mattias Tesfaye a estimé sur la chaîne TV2 que les critiques contre Budapest n’étaient « pas correctes » et que, face à « l’#immigration_incontrôlée », la clôture était une solution « de #bon_sens ». Au passage, le ministre danois a remercié Vilnius de ses efforts pour « protéger les frontières de l’Europe et de l’OTAN ».

    Indignation des ONG

    Mattias Tesfaye n’en est pas à son premier coup d’éclat. C’est à sa demande que les services de l’immigration ont suspendu les titres de séjour de plusieurs centaines de réfugiés syriens ces derniers mois. Il est aussi à l’origine du projet de loi, voté au Parlement en juin, qui devrait permettre à Copenhague d’externaliser l’asile dans des pays tiers, en dehors de l’Europe – le Rwanda faisant figure de favori.

    Au Danemark, son soutien à la construction du mur lituanien a suscité l’indignation des ONG. Amnesty International a accusé le gouvernement danois de faire preuve d’un « déni de la réalité » face à la crise migratoire actuelle. Le quotidien de gauche Politiken a dénoncé, de son côté, le cynisme du Danemark, qui « envoie 15 km de barbelés », quand « les migrants pris au piège meurent dans la forêt ».

    Dans les rangs de la majorité de centre gauche, cependant, les opinions divergent. Alors que la Liste de l’unité (rouge et verte) s’est dite « profondément consternée », le parti social-libéral défend le principe d’un mur aux frontières de l’Europe : « Nous ne pouvons pas accueillir tous les gens du Moyen-Orient et d’Afrique qui veulent venir ici », a estimé Andreas Steenberg, un des responsables du parti.

    En 2020, le Danemark a reçu 1 515 demandeurs d’asile et 1 017 autres depuis le début de l’année. Ces chiffres ne semblent pas émouvoir Mattias Tesfaye, qui a annoncé que Copenhague allait verser 33 millions de couronnes (4,4 millions d’euros) à la Turquie, pour l’aider à protéger ses frontières.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/02/le-danemark-offre-des-barbeles-coupants-a-la-lituanie-pour-sa-cloture-antimi

    #cadeau #murs #barrières_frontalière #externalisation #fermeture_des_frontières #murs_frontaliers #barrières_frontalières

    –-

    Sur le mur entre la Lituanie et la Biélorussie :
    https://seenthis.net/messages/920493

  • Eritrea, la ferita del colonialismo e quei figli dimenticati dall’Italia

    Negata la cittadinanza ai discendenti delle donne vittime di una delle pagine più buie del Paese: «Vogliamo ridare dignità alla nostra storia»

    https://www.lastampa.it/topnews/primo-piano/2021/03/14/news/eritrea-la-ferita-del-colonialismo-e-quei-figli-dimenticati-dall-italia-1.4

    #Erythrée #Italie #colonialisme #histoire_coloniale #colonisation #femmes #paternité #citoyenneté #descendants #descendance #enfants #fils
    #paywall

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    ajouté à la métaliste sur l’Italie coloniale:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Covid 19 & tests PCR : Crimes contre l’humanité par Reiner Fuellmich (FilsDePangolin)
    https://www.crashdebug.fr/covid-19-tests-pcr-crimes-contre-l-humanite-par-reiner-fuellmich-filsdepa

    Je m’appelle Reiner Fuellmich et je suis admis au barreau en Allemagne et en Californie depuis 26 ans. J’ai pratiqué le droit principalement en tant qu’avocat plaidant contre des sociétés frauduleuses telles que...

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    Source ➡️ https://youtu.be/kr04gHbP5MQ

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    Transcript : Elo & Zerah

    Traduction : Zerah ----

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    #FilsDePangolin #coronavirus

    Bonjour, je m’appelle Reiner Fuellmich et je suis admis au barreau en Allemagne et en (...)

  • Le Virus Ne Circule Plus ! (Silvano Trotta)
    https://www.crashdebug.fr/le-virus-ne-circule-plus-silvano-trotta

    On retrouve Silvano Trotta qui s’est fait exclure de YouTube, plus d’infos ci-dessous, et en dessous le nouvel Opus sur sa nouvelle chaîne sur Odysee

    Encore une fois, on va vous démontrer la Manipulation des Médias, et les mensonges autour du Covid.

    Sources : http://www.francesoir.fr/societe-economie/info-ou-infox-de-samira-el-gadir-en-plein-20h-sur-tf1

    Retrouvez Silvano Trotta sur sa chaine Odysee : http://www.odysee.com/@SilvanoTrotta

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    Source : Odysee.com

    Information complémentaire (...)

  • Canada : L’opposition veut que Trudeau témoigne devant un comité parlementaire pour l’affaire UNIS #détournement_de_fonds_publics
    https://www.ledevoir.com/politique/canada/582434/le-bloc-aussi-veut-voir-trudeau-devant-un-comite-parlementaire-pour-l-affa

    Les partis d’opposition veulent convoquer le premier ministre Justin Trudeau devant un comité parlementaire afin qu’il s’explique sur un contrat de près d’ un milliard de dollars qui a été confié à l’organisme UNIS, malgré ses liens avec la famille Trudeau.

    Le conservateur Pierre Poilievre avait déjà fait adopter la semaine dernière une motion au comité des Finances afin de tenir des audiences sur le sujet. Parmi la liste d’invités figuraient la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse, Bardish Chagger, et le greffier du Conseil privé, Ian Shugart.

    Depuis, il a été révélé que la femme, le frère et la mère de M. Trudeau ont reçu 300 000 $ pour avoir participé à des événements publics d’UNIS depuis quelques années. L’une des filles du ministre des Finances, Bill Morneau, a prononcé des discours lors d’événements tandis qu’une autre est contractuelle pour l’organisation.

    M. Poilievre a plaidé pour que Justin Trudeau et Bill Morneau viennent répondre aux questions du comité puisque la controverse les concerne personnellement.

    MM. Trudeau et Morneau ont admis lundi qu’ils avaient commis une erreur en décidant de ne pas se récuser lorsque leur gouvernement a attribué à cet organisme de charité un contrat de 900 millions $ pour gérer un programme de bourses aux étudiants qui font du bénévolat.

    Ces excuses publiques n’ont pas suffi à convaincre le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique, qui ont joint leur voix aux conservateurs afin de tenter d’aller au fond de l’affaire en comité parlementaire.

    « On pense que plus vite la lumière sera faite là-dessus, plus vite l’État canadien recommencera à fonctionner comme du monde », a déclaré le chef bloquiste Yves-François Blanchet, qui était de passage à Ottawa mardi matin.

    « Toutes les personnes impliquées dans ce contrat doivent répondre aux questions, incluant le premier ministre. Les Canadiens et Canadiennes s’attendent à des réponses et méritent des réponses », a fait valoir Peter Julian, porte-parole du NPD en matière de finances.

    En parallèle, le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique enquêtera, à la demande des conservateurs et du NPD, afin de déterminer si le premier ministre a contrevenu à la loi lorsque le gouvernement fédéral a choisi l’organisme UNIS pour gérer le programme de bénévolat étudiant.

    Le Bloc demande, comme il le fait depuis plusieurs jours, que M. Trudeau cède sa place comme premier ministre, le temps que le commissaire fasse la lumière sur cette affaire. Le bureau de ce dernier a déclaré sur les réseaux sociaux que le temps moyen d’une enquête est d’environ sept mois.

    « Je pense que M. Trudeau peut régler ça plus vite que ça en nous donnant l’ensemble de l’information, notamment lors de sa ou ses comparutions dans un ou plusieurs comités. Il n’en tient qu’à lui. S’il n’a rien fait de douteux, […] je l’invite donc à faire la lumière le plus vite possible », a répliqué M. Blanchet.

    Le comité des Finances doit se réunir jeudi après-midi. La liste de témoins n’a pas encore été annoncée.

    Emplois d’été Canada
    Les partis d’opposition se demandent aussi pourquoi le gouvernement Trudeau a créé un programme de 900 millions $ pour aider les étudiants à faire du bénévolat plutôt que d’octroyer l’argent à un programme déjà existant — Emplois d’été Canada.

    « Cela n’a aucun sens. Ils ont mis une tonne d’argent — 912 millions $ — pour un tout nouveau concept alors qu’ils avaient un programme clé en main », a critiqué Dan Albas, porte-parole du Parti conservateur en matière de développement économique.

    Les libéraux ont déjà injecté 60 millions $ dans Emplois d’été Canada afin de créer 10 000 emplois de plus pour les jeunes de 15 à 30 ans. Ce nouveau financement a permis de faire passer le budget total du programme à 323 millions $ et l’objectif d’emplois à 80 000.

    Ni le gouvernement ni UNIS a dit combien de bénévoles allaient être recrutés avec le programme de plus de 900 millions $. Le programme a aussi fait face à son lot de critiques.

    Les participants du programme allaient gagner l’équivalent de 10 $ de l’heure — soit moins que le salaire minimum dans toutes les provinces. Les participants pouvaient se voir accorder des bourses allant jusqu’à 5000 $ en faisant du bénévolat pendant un maximum de 500 heures.

    Il y a aussi eu des questions au sujet des postes disponibles au sein du schéma géré par UNIS. Des étudiants étaient requis pour filmer des vidéos, créer des sites web et faire de la « création de contenu » pour satisfaire les critères du programme de bénévolat.

    M. Albas et le porte-parole du NPD en matière d’éthique, Charlie Angus, ont soutenu que tout cela venait en contradiction avec le programme d’emplois d’été. Le gouvernement avait demandé aux députés à travers le pays d’identifier des emplois dans leurs circonscriptions respectives. Plusieurs organisations n’ont pas reçu de financement.

    « Nous avions des organisations légitimes prêtes à engager des étudiants pour faire du travail légitime, et tout cela a été écarté, s’est indigné M. Angus. Il s’agissait de postes bien plus crédibles que de créer des vidéos qui expliquent comment faire des exercices. »

    Les libéraux ont indiqué qu’ils prévoient aller de l’avant avec le programme de bénévolat, malgré la décision d’UNIS et du gouvernement de mettre fin à l’entente le 3 juillet dernier. Le ministère fédéral de l’Emploi et du Développement social a depuis repris la gestion du programme.

    Les conservateurs, néodémocrates et verts disent tous que le gouvernement devrait apprendre de ses erreurs et mettre l’argent dans le programme d’Emplois d’été Canada, qui est déjà géré par le gouvernement et qui fonctionne bien.

    La chef parlementaire du Parti vert, Elizabeth May, dit que les organisations qui ont déjà sollicité des postes par le biais du programme de bénévolat étudiant
    devraient être en mesure de transférer leurs demandes au programme d’emplois d’été.

    #Justin_Trudeau #trudeau #fils_de #favoritisme #détournement #népotisme #famille #bénévolat (payé ? ? ? ) #conflit_d'intérêt #corruption #collusion #détournement_de_fonds_publics #précarité #travail #associations #baisse_des_salaires

  • La #Slovénie érige de nouvelles barrières à sa frontière avec la #Croatie


    https://www.infomigrants.net/fr/post/24082/la-slovenie-erige-de-nouvelles-barrieres-a-sa-frontiere-avec-la-croati

    La Slovénie a décidé de renforcer sa frontière avec la Croatie afin d’éviter des franchissements illégaux par des migrants, a annoncé mardi le ministère de l’Intérieur. En cinq ans, près de 200 kilomètres de clôtures ont déjà été construits dans cette zone.

    La Slovénie a déclaré, mardi 14 avril, qu’elle allait ajouter 40 kilomètres de nouvelles barrières à sa frontière avec la Croatie afin d’empêcher des migrants de la franchir clandestinement, rapporte l’agence de presse Reuters. Depuis 2015, le pays a fait construire progressivement quelque 196 kilomètres de clôtures sur les 670 kilomètres de frontière commune entre la Slovénie et la Croatie.

    Le ministère n’a pas précisé où les nouvelles barrières seront installées, mais a indiqué que leur construction serait effective dans le courant de l’année. Une annonce similaire portant également sur 40 kilomètres de nouvelles barrières avait été faite en juillet dernier pour l’année 2019.

    Bien que la Croatie et la Slovénie soient membres de l’Union européenne, la première n’appartient pas à l’espace Schengen de libre circulation. Les autorités slovènes ont donc expliqué l’an dernier qu’elles comptaient installer de nouvelles clôtures « dans les zones où il est urgent d’empêcher le franchissement illégal des frontières et de protéger les citoyens et leurs biens ».

    Explosion du nombre de tentatives de franchissement de la frontière

    Sur les deux premiers mois de l’année 2020, la police slovène a dénombré 1 165 tentatives de passage clandestin, soit près de 80% de plus qu’à la même période l’an dernier. Elle avait notamment annoncé, le mois dernier, avoir découvert une trentaine de migrants cachés dans un train de marchandises (https://www.infomigrants.net/fr/post/23225/slovenie-la-police-decouvre-trente-migrants-caches-sous-de-l-argile-da).

    Revenu fin février dans le fauteuil de Premier ministre, Janez Jansa avait promis lors de sa campagne de durcir sa politique en matière d’asile, d’ajouter de nouvelles barrières frontalières et de renforcer les contrôles aux frontières de ce petit pays de deux millions d’habitants situé sur le route migratoire des Balkans (https://www.infomigrants.net/fr/post/23045/slovenie-le-conservateur-janez-jansa-revient-au-pouvoir-en-durcissant-).

    Durant le pic de la crise migratoire en 2015 et 2016, un demi million de migrants clandestins avait traversé la Slovénie en six mois afin d’atteindre les pays d’Europe occidentale plus riches, comme la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni.

    #barrières_frontalières #asile #migrations #réfugiés #murs #route_des_balkans #frontière_sud-alpine #frontières #clôture

    • C’était 2019...
      En Slovénie, une clôture « de la honte » à la frontière croate (1/3)

      Depuis 2015, le gouvernement slovène érige le long de sa frontière sud une clôture de #barbelés pour tenter d’endiguer le flux de migrants en provenance de la Croatie voisine. Les villages slovènes traversés par les fils barbelés supportent mal l’installation de ce grillage qui, selon eux, abîme le #paysage et n’empêche pas la traversée des migrants.

      « Qui aime se réveiller le matin avec des #fils_barbelés devant sa fenêtre ? » Rudy ne décolère pas. Cet habitant de #Slavski_Laz, un village perdu dans les #montagnes slovènes, frontalier avec la Croatie, ne s’explique toujours pas pourquoi le gouvernement a construit, ici, au bord de la #rivière_Kolpa, une clôture de barbelés.

      « Ils disent que ce grillage est fait pour nous protéger… Mais nous protéger de quoi ? Je n’ai #peur de rien… », continue ce retraité qui vit depuis des années dans la région encore largement sauvage. L’argument de « l’#invasion_migratoire » brandi par le gouvernement pour justifier la construction de ce mur de métal ne le convainc pas.

      « Les migrants ici, ils passent, c’est tout », explique-t-il. « Ils transitent par la Slovénie et puis s’en vont vers d’autres pays, vers le nord de l’Europe généralement ».

      Les amis de Rudy acquiescent, tous attablés dans le seul café encore ouvert à 19h de #Kostel, un village de moins de 650 habitants non loin d’une des rares routes menant à la Croatie. Selon eux, la clôture est inutile, elle abîme le paysage, et son rôle de #dissuasion est largement surestimé. « Ils disent que les barbelés vont empêcher le passage de migrants… Mais tout le monde passe quand même ! », sourit Marco, un ami de Rudy, habitant dans le village voisin de Fara, en déclenchant l’hilarité de l’assemblée.

      « Par exemple, en ce moment, avec l’hiver et les forts courants, les rivages sont boueux, poreux, alors, les terrains bougent, la clôture s’effondre. Les migrants qui veulent passer n’ont même pas besoin de se fatiguer, ils ont juste à l’#enjamber », continue Marco en riant. « Il y a des endroits où des sillons se sont creusés. Ils peuvent aussi passer sous la barrière ! »

      116 km de #grillages

      Près de 14 000 migrants ont traversé la frontière depuis le début de l’année, « soit 70% de plus que l’année dernière », à la même période, affirment les autorités slovènes à InfoMigrants.

      Cet été, 40 km supplémentaires de grillages ont donc été construits à la frontière sud, le long de la rivière Kolpa. « Il faut empêcher le franchissement illégal des frontières », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. En tout, depuis 2015, Ljulbjana a déjà érigé 116 km de grillages le long de la Kolpa qui parcourt les 670 km de frontière avec la Croatie.

      « Ces clôtures ne sont pas une baguette magique mais elles nous aident », ajoute, de son côté, un commandant de police slovène.

      Khaled, un demandeur d’asile érythréen, aujourd’hui à Ljubljana, a tenté trois fois le passage de la frontière slovène avant de réussir à entrer dans le pays. La clôture, il s’en souvient très bien. « J’ai traversé la frontière au mois de mai, quelque part vers #Ribnica. Je me souviens qu’une fois la rivière franchie, il a fallu passer ces barbelés. Alors j’ai grimpé, je me suis déchiré les mains, elles étaient pleines de sang, mais je suis passé ».

      Montagnes dangereuses, présence d’#ours, eau glaciale

      Au delà de sa dangerosité, Rudy, le villageois, voit dans cet alignement de barbelés, une « #clôture_de_la_honte » qui, selon lui, stigmatise les migrants. « On voit arriver des familles, parfois des enfants. Je ne vois pas bien en quoi, ce sont des ennemis », continue le retraité.

      « Cette barrière, c’est le début de l’enfer », explique à son tour une jeune fille qui énumère les dangers qui attendent les migrants juste après son franchissement : la montagne « très dangereuse quand on s’y perd », les températures « glaciales » et les ours, nombreux dans le pays. « Parfois, on entend des cris là-haut. Ce sont des migrants qui hurlent pour effrayer les animaux ».

      Ces dernières semaines, deux migrants sont décédés par #noyade dans la Kolpa et un autre a été retrouvé mort de froid et d’#épuisement dans la #forêt.

      Surtout, les migrants doivent éviter les patrouilles de #police. « La nuit, quand nous tentons la traversée, nous voyons les lumières des lampes torche, derrière la clôture. Les #policiers sont partout. C’est ça qui nous effraie le plus », se souvient Khaled. « On fait tout pour les éviter. Quand la police vous attrape, elle vous renvoie en Croatie. Elle vous emmène rarement jusqu’à la capitale pour demander l’asile ».

      Depuis le début de l’année, sur les 14 000 entrées illégales, plus de 8 000 renvois – aussi appelés « pushbacks » - ont été effectués depuis les frontières slovènes, affirment les autorités.

      Patrouille de miliciens d’extrême-droite

      « C’est une #honte, il y a la police, l’armée, maintenant cette clôture et il y a même une milice ! », fulmine à son tour Katarina Bernad Sterva, directrice de l’association slovène d’aide aux réfugiés, qui se désespère de la situation à la frontière.

      Depuis quelques jours en effet, des miliciens en treillis militaires, visages cachés derrière des cagoules noires, patrouillent aussi le long de la rivière Kolpa. Dirigée par le leader d’extrême-droite, Andrej Sisko,cette milice se veut un « renfort » à l’armée régulière pour « défendre la frontière » et intercepter les migrants. « Nous sommes le point d’entrée de l’espace Schengen », se justifie Andrej Sisko. « Nous voulons faire passer un message. Nous voulons dire aux étrangers de rester chez eux. La clôture est fragile, elle ne permet pas de stopper les migrants alors nous venons contrôler les abords de la rivière nous-mêmes ».

      La milice d’#Andrej_Sisko n’a aucun mandat légal. Et visiblement, les villageois s’expliquent mal leur présence.

      Si certains rient à leur passage - « C’est le carnaval quand ils sont là », entend-t-on ici et là dans les villages frontaliers – d’autres comme Katarina Bernad Sterva regarde cette armée parallèle avec une inquiétude grandissante. « Ce qui m’effraie, c’est qu’ils existent. Publiquement, le gouvernement a condamné leurs actions, mais, dans les faits, les autorités ne font rien. Ces hommes sont fous, nous nous attendions à une réaction forte du gouvernement, comme par exemple l’annonce de la dissolution de ces patrouilles ».
      https://twitter.com/sarecmarjan/status/1036914541693755400?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E10

      Interrogée par InfoMigrants, la police reste muette sur le sujet. « Je n’ai rien à dire sur ces hommes. Ils n’ont pas le soutien de la police », déclare simplement Vicjem Toskan, l’un des commandants en chef de la police de Koper, à l’ouest du pays.

      Ce soir-là, à Kostel, les amis du café s’interrogent surtout sur le sort réservé aux migrants interceptés par cette milice d’extrême-droite. « On a déjà la police et l’armée pour intercepter les migrants. On a une clôture pour les empêcher de continuer leur route. Eux, qu’est-ce qui vont leur faire, la nuit, dans la montagne ? », s’inquiète Rudy. « Ils portent des masques, ils marchent dans la forêt. J’ai plus peur d’eux que des immigrés qui traversent la rivière », chuchote à son tour, une jeune fille en bout de table. « Si j’étais migrante, je n’aimerais vraiment pas tomber sur eux ».

      https://www.infomigrants.net/fr/post/20807/en-slovenie-une-cloture-de-la-honte-a-la-frontiere-croate-1-3

      #milices #patrouilles #extrême_droite #Kolpa #efficacité #montagne #Alpes #décès #morts #mourir_aux_frontières #danger #dangers #push-back #refoulement #refoulements #militarisation_des_frontières #push-backs

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      #Walls_don't_work :

      « Par exemple, en ce moment, avec l’hiver et les forts courants, les rivages sont boueux, poreux, alors, les terrains bougent, la clôture s’effondre. Les migrants qui veulent passer n’ont même pas besoin de se fatiguer, ils ont juste à l’#enjamber », continue Marco en riant. « Il y a des endroits où des sillons se sont creusés. Ils peuvent aussi passer sous la barrière ! »

      –-> voir la métaliste

    • Despite all the existing reports about the Croatian police violence and brutality, Slovenia continues to pushback migrants to Croatia. This was recently even recognized by the Italian court: an Italian court stopped deportation to Slovenia on the grounds that there is a risk for an asylum seeker to be subjected to inhumane and degrading treatment due to the high possibility of him (or her) being further expelled to Croatia and then to Bosnia or Serbia.
      More on that in AYS article from beginning of June:
      AYS Special: Italian Court StopsDeportation to Slovenia, Meanwhile Pushbacks Continue
      https://medium.com/are-you-syrious/ays-special-italian-court-stops-deportation-to-slovenia-meanwhile-pushbacks-

      Last week, the new Slovenian Minister of Interior Affair (of the new right wing government) frankly admitted in an interview that Slovenian police is sending migrants back to Croatia and consequently into the refugees centres in Bosnia and Serbia:
      Notranji minister Aleš Hojs razkril migracijsko »skrivnost«
      https://www.dnevnik.si/1042931634 (only in Slovenian)

      Currently, the government is also preparing a new Aliens Act where they plan to severely restrict access to asylum (among many other things): this means that during what they call complex migration emergencies, proclaimed by the government, access to asylum can be completely limited.

      Message reçu via la mailing-list Migreurop, le 15.06.2020

    • Slovénie : une vingtaine de migrants « proches de la suffocation » découverts dans des camions

      La police slovène a annoncé avoir découvert 22 migrants cachés dans des camion-citernes, samedi, à la frontière croate. Les contrôles ont été fortement renforcés dans cette région avec notamment l’envoi de 1 000 nouveaux policiers début juin.

      « Ils étaient proches de la suffocation. » Vingt-deux migrants cachés dans deux camion-citernes alimentaires ont été découverts par la police slovène, samedi 20 juin, à la frontière avec la Croatie, rapporte l’agence de presse AP. Les deux poids-lourds avaient des plaques d’immatriculation provenant de Serbie.

      Un premier groupe de 13 migrants a été découvert lors d’un contrôle de police à la frontière. Le second groupe, composé de 9 personnes, a été trouvé peu après dans un autre camion appartenant à la même compagnie.

      Les migrants sont originaires du Bangladesh, d’Inde, de Turquie et de Syrie, indique la police.

      Des milliers de migrants empruntent chaque année la route dite « des Balkans » malgré sa dangerosité. Un grand nombre d’entre eux font appel à des passeurs afin de traverser les frontières vers l’Europe occidentale dans des camions, plutôt que de tenter leur chance à pied à travers les forêts et les montagnes de la région.

      Craignant une recrudescence des passages clandestins à la suite du déconfinement décrété dans différents pays européens, la Slovénie a annoncé, début juin, qu’elle envoyait 1000 officiers de police en renfort à sa frontière avec la Croatie. Ces effectifs sont équipés de #drones, de #caméras_thermiques et de #détecteurs_de_mouvements.


      https://www.infomigrants.net/fr/post/25519/slovenie-une-vingtaine-de-migrants-proches-de-la-suffocation-decouvert

  • P.R.O.U.G. #58
    http://www.radiopanik.org/emissions/p-r-o-u-g-/p-r-o-u-g-58

    Dans ce nouveau numéro du Psychedelic Radioshow Obviously UnderGround, nous recevrons Younes aka #YOUNIBOY dans les studios !!

    Il nous présentera son tout 1er EP : FIRST INVADER

    On vous parlera également de la The #OUTCH_PARTY Benefit ! : on a tendu notre micro à Flo qui nous a expliqué comment la macronnie les a bien enculés lors de la Outch 2 l’année dernière...

    #free_party #Répression_policière #filsdeputerie #saisie #free_party,Répression_policière,filsdeputerie,saisie,YOUNIBOY,OUTCH_PARTY
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/p-r-o-u-g-/p-r-o-u-g-58_06711__1.mp3

  • Les barbelés de clôtures, abandonnés par l’#Espagne mais maintenus par le #Maroc ?

    Alors que le gouvernement espagnol a annoncé vendredi qu’il abandonnera les barbelés de clôtures séparant #Ceuta et #Melilla du Maroc, ce dernier serait en train de mettre en place une nouvelle clôture autour des deux enclaves..

    Le gouvernement espagnol a approuvé vendredi un plan de modernisation visant à supprimer les barbelés de clôtures séparant Ceuta et Melilla du Maroc.

    Selon le média espagnol Info Libre, cette annonce intervient sept mois après que le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, s’était prononcé contre ce dispositif. La même source rappelle que ces barbelés de clôtures causent de graves blessures aux migrants qui tentent d’accéder illégalement aux deux enclaves espagnoles.

    Le gouvernement espagnol pour des moyens « plus surs mais moins sanglants »

    « Le retrait des clôtures et leur remplacement par de nouveaux équipements avec une technologie de pointe permettra de renforcer la sécurité sans blesser » ces migrants, poursuit-on de même source. Cette opération concernera d’abord les « zones frontalières les plus vulnérables ».

    Malgré l’insistance de l’opinion publique espagnole, Grande-Marlaska n’a pas précisé en quoi son ministère rendrait les clôtures plus sûres, mais il a cité un rapport technique du gouvernement de Rajoy. Ce document, cité par les médias espagnols, avait établi que les barbelés n’étaient plus dissuasifs pour les migrants, ce qui justifie la décision de les remplacer par des moyens « plus sûrs mais moins sanglants ».

    Toutes les actions seront développées en coordination avec le Royaume du Maroc, chargé de la surveillance de l’autre côté de la frontière, a précisé le ministre. Ce dernier a indiqué aussi que les travaux commenceront cette année par l’installation d’un nouveau système de surveillance en circuit fermé.

    « L’amélioration du réseau de fibre optique ou l’extension du circuit fermé de vidéosurveillance jusqu’au territoire marocain sont également prévues, tout comme l’adaptation des zones de transit de personnes à Tarajal (Ceuta) et d’autres passages frontaliers et l’installation de dispositifs de reconnaissance faciale », poursuit le média espagnol.

    Les « concertinas » maintenus par le Maroc ?

    Avec ces actions, le gouvernement montre sa volonté de prendre « très au sérieux la sécurité des migrants et le respect des droits de l’Homme », a déclaré Grande-Marlaska. Cette mesure intervient dans le cadre d’un large plan annoncé par le gouvernement pour l’amélioration des infrastructures de sécurité de l’Espagne, conclut Info Libre.

    De son côté, le média local Ceuta Actualidad a rapporté ce samedi que le Maroc serait en train d’installer, au niveau sa frontière avec Ceuta, une clôture avec des fils barbelés concertinas. « Pour le moment, les travaux ont commencé dans la région de Finca Berrocal. La clôture, plus petite que celle des Espagnols, sera située à quelques mètres de celle-ci », précise-t-il.

    « Avec cette mesure, un migrant qui veut accéder à Ceuta devra d’abord franchir la barrière marocaine puis un deuxième obstacle. De cette manière, il sera très difficile pour un migrant de pénétrer sur le territoire espagnol sans être intercepté à mi-parcours », détaille-t-il.

    Et Ceuta Actualidad de conclure : « Désormais, les #concertinas (#fils_barbelés, ndlr) seront placées du côté marocain » de la frontière.

    https://www.yabiladi.com/articles/details/73546/barbeles-clotures-abandonnes-l-espagne-mais.html

    #murs #barbelés #barrières_frontalières #frontières #asile #migrations #réfugiés #fil_barbelé

    • Le Maroc remplace les #lames_coupantes retirées des clôtures espagnoles de Ceuta et Melilla

      « Il sera désormais presque impossible pour les immigrants d’arriver à Ceuta ou à Melilla, et avec l’argent européen, nous protégeons nos frontières », a déclaré une source autorisée du ministère de l’Intérieur à El Mundo. Et pour cause, révèle la même source, le financement de 140 millions d’euros promis par l’Union européenne au Maroc et dont plus de 30 millions ont d’ores et déjà été injectés dans le budget du « cordon de sécurité », servira en priorité à ériger une double barrière hérissée de lames coupantes et d’un profond fossé en amont de la clôture espagnole.

      Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, avait, quant à lui, annoncé que les lames, qui avaient suscité une vive polémique en Espagne après de graves blessures infligées à des migrants subsahariens, seraient retirées des « zones les plus vulnérables » des clôtures de Ceuta et Melilla.

      Comme l’avait expliqué Marlaska, le système de protection espagnol « sera renforcé, mais sans moyens sanglants », simplement parce-que ces « moyens sanglants » sont désormais pris en charge… par le Maroc. « Nous sommes prêts à jouer à nouveau le mauvais rôle tant que l’Espagne et l’Europe respectent ce qu’elles ont promis. Si elles ne veulent pas d’immigrants, elles doivent nous procurer plus d’argent, de moyens et de formation », a expliqué à El Mundo, le haut responsable du ministère de l’Intérieur. Résultat : les lames de la partie espagnole vont disparaître. Mais le Maroc les remplace…


      https://mobile.ledesk.ma/encontinu/le-maroc-remplace-les-lames-coupantes-retirees-des-clotures-espagnoles

    • Migration : l’Espagne augmentera la #hauteur des #clôtures frontalières à #Ceuta

      Le ministère espagnol de l’Intérieur a annoncé samedi 23 février sa volonté de renforcer sa frontière à Ceuta en élevant la hauteur de sa clôture. “La hauteur de la clôture sera augmentée de 30%, atteignant les dix mètres, là où se sont produites le plus d’entrées”, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, lors d’une visite à Ceuta, selon un communiqué de son ministère.

      Le ministère espagnol de l’Intérieur a également indiqué que les barbelés au sommet des clôtures seraient remplacés par un autre matériel non blessant qui “garantira la sécurité sans blesser tout le long de la clôture”.

      Toujours selon la même source, les travaux de renforcement de cette clôture à Ceuta commenceront dans un mois et demi environ.

      Le but, selon le ministre, est d’avoir “une frontière plus sûre, plus moderne et dotée de moyens technologiques plus sophistiqués”. Ce dernier a évoqué notamment des systèmes de reconnaissance faciale aux passages frontaliers et l’amélioration des systèmes de vidéo-surveillance.

      Selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, 726 migrants sont entrés illégalement dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla entre le 1er janvier et le 13 février par voie terrestre.

      Pendant la même période, 4.889 autres migrants ont accosté sur les côtes espagnoles à bord d’embarcations. Les côtes espagnoles constituent la principale voie d’entrée par mer dans l’Union européenne (UE) des migrants en situation irrégulière.

      Rappelons que Ceuta et Melilla ont été plusieurs fois le théâtre de passages en force de migrants africains qui souhaitaient pénétrer dans les enclaves espagnoles, constituant la seule frontière terrestre entre l’Afrique et l’UE.

      https://www.huffpostmaghreb.com/entry/migration-lespagne-augmentera-la-hauteur-des-clotures-frontalieres-
      #toujours_plus_haut #tout_aussi_inutile

    • ’A bloody method of control’: the struggle to take down Europe’s razor wire walls

      You could barely see that it was a finger. “The wound was large, with several deep cuts into the flesh. He had tried to climb the fence and was up there when he was caught by police in the middle of the night,” says András Léderer, advocacy officer for the Hungarian Helsinki Committee, a Budapest-based NGO.

      “He lost his balance. The wound was so horrific because as he fell, he tried to grab the razor wire – and also, he said, touched the second layer of the fence, which is electrified.”

      The unnamed Pakistani refugee in his 30s had attempted to cross the fence near Sombor, Serbia, to get into Hungary in 2016. The coils of metal that lacerated his finger are ubiquitous at the perimeters of “Fortress Europe” and can be found on border fences in Slovenia, Hungary, Macedonia, Bulgaria, Spain and France.

      Razor wire is cut from galvanised steel, and unlike barbed wire, which was devised to tangle and impede movement, it is designed to maim.

      It is one of the most visible symbols of the fortification of the EU’s borders. Thousands of migrants have already paid with their lives while attempting to get around those borders: by crawling through pipes, suffocating in the back of lorries, or drowning in the Mediterranean.

      In September 2005, a Senegalese man reportedly bled to death from wounds inflicted by deadly razor wire coils topping the fence in Ceuta, one of Spain’s two exclaves on the north African coast.

      Migrants from African countries regularly attempt to scale the six-metre high barriers separating these port cities from Morocco. They do so at great personal risk; after mass attempts to cross, Spanish medical staff regularly attend to deep cuts from razor wire, from which migrants’ bloodstained clothes are sometimes left dangling.

      Like the rest of Spain, Ceuta and Melilla have been under lockdown during the coronavirus pandemic. But tighter Moroccan border controls linked to the pandemic have not stopped migrants and refugees from coming: 1,140 people succeeded in crossing the frontier into Ceuta and Melilla in the first three months of this year.

      The Spanish authorities started removing the razor wire from these fences last December as part of a review of border security. The wire was first installed in 2005, removed two years later and restored by the centre-right government of Mariano Rajoy in 2013. The socialist government led by Pedro Sanchez had a chance to make good on repeated promises of a more humanitarian migration policy after June 2018. And throughout 2018 and 2019, Spanish officials stated their determination to remove the razor wire and, in the words of the interior minister, Fernando Grande-Marlaska, move beyond “bloody methods” of border control.

      Spain’s humanitarian policy has become largely redundant, though, given that Moroccan authorities have started installing razor wire along their own border fence with Ceuta. And Grande-Marlaska announced recently that fences around the two Spanish exclaves would be raised by 30 metres to deter incomers.

      These apparent double standards are part of a pattern, says Karl Kopp, of the German NGO Pro Asyl.

      “The European style is to outsource this more vicious, older style of border control with its razor wire and multiple fences to third countries. At home, it’s about drones, surveillance and technical cooperation to identify migrants approaching the EU border before they even reach it. Meanwhile, violent border policing is kept farther afield: out of sight, out of mind. So the Moroccans build an ‘ugly’ fence which can be criticised, while the Spanish create a more ‘humanitarian’ alternative,” says Kopp.

      Public pressure elsewhere has led some governments to reconsider the use of razor wire as experts brand it both inhumane and ineffective. Others even wonder about the legality of its use.

      “On the one hand, legislation about borders states that crossing anywhere other than an official checkpoint is illegal. On the other hand, the notion of crossing a border illegally is usually voided under international refugee law if making an asylum claim,” says Bernd Kasparek, a researcher at Border Monitoring, a German NGO that tracks pushbacks of refugees. “So there is a legal tension at the EU’s borders. Sometimes it is very necessary to cross the border irregularly in order to lodge an asylum claim. Fortified borders like these interfere with that legal right, particularly in places where it’s an open secret that 99% of asylum claims lodged with border guards are rejected,” Kasparek adds.

      Recent successful attempts at removing razor wire from Europe’s borders have not been motivated by legal or humanitarian concerns but by ecological ones. In Slovenia, environmentalists’ fears of the impact of razor wire on wildlife led in 2016 to the removal of the coils from sections of its border with Croatia. In light of legal constraints in several European states on the deployment of razor wire in rural areas, some manufacturers even indicate the wildlife-friendly credentials of their razor wire.

      One difficulty in mounting a challenge is the near impossibility of establishing the true scale of the injuries inflicted specifically by razor wire at borders. According to Kate Dearden, project officer at the I nternational Organization for Migration’s Missing Migrants Project, many governments only keep records on deaths at borders, rather than deaths that occur later as a result of injuries during attempts to cross them.

      Moreover, it can be hard to discover exactly which portions of Europe’s fences are topped by razor wire and who supplied it; in recent years many governments have classified detailed information about fences as state security issues. Nevertheless, some manufacturers have refused to sell to border fences on humanitarian grounds. In 2015, Talat Deger, director of the Berlin-based company Mutanox, refused to do a deal with the Hungarian government. In an interview last year, Deger’s successor, Efekan Dikici, said that he and his staff have kept to the principle.

      “We want to sell razor wire, of course, but only for the right purposes: to secure property, factories, jails, or for example on the railings of ships to prevent piracy. For those purposes it’s justified; but when it’s being used against humans who need help, that’s awkward,” said Dikici. “Most of our workers have a foreign background themselves, so I think we all feel this a bit more.”
      That stance is costly. Dikici stressed that it can be genuinely difficult for razor wire suppliers to establish the end use of their product, given that they often deal with middlemen and procurement agencies. “If you’re selling to a government, razor wire could be used for a prison or a border. But if a request for a really huge amount comes in, we do wonder whether it’s for a border fence. Even large private properties need a few hundred metres, not kilometres. I ask myself, if we got a request from the US for the Mexico border, would we give them a quote?”

      Other companies do not appear to have these scruples – after all, there is a brisk trade to be done in razor wire, which is not to be confused with barbed wire. Razor wire is cut from single sheets of galvanised steel, and most commonly sold in folding coils known in the industry as concertinas. The sharp razors come in various sizes; most seen by the Guardian at four European border fences are of the BTO-22, BTO-20 and BTO-10 varieties – straight razor edges affixed to a metal coil.

      There are even more formidable options: CBT-60 includes “harpoon” style hooked razor heads that can embed themselves in the flesh of those trying to cross them. Some razor wire manufacturers seemingly flaunt the effects in their brochures; for example, Chinese manufacturer Hebei Jinshi advertises its CBT-65 long blade as a “vicious product” whose “extra long blade razors produce[s] [a] frightening effect.”

      However, some European producers have discovered that selling razor wire to border fences comes at the cost of bad press, even in times of rising xenophobic sentiment.

      When Hungary’s prime minister, Viktor Orbán, decreed in 2015 that a fence be raised on Hungary’s border with Serbia, the Malaga-based manufacturer European Security Fencing (ESF) provided the razor wire. ESF, a subdivision of Mora Salazar, has delivered coils for fences in Austria, Slovenia, Bulgaria and France, and proudly presents itself as one of Europe’s leading razor wire suppliers.

      Nevertheless, after the installation of its razor wire on the Hungarian border, ESF spokesmen told the Spanish press that they had been unaware of the product’s final use by the Hungarian clients. In September 2015, the company deleted its official Twitter account following the backlash provoked by a tweet boasting of ESF’s leading role in the European razor wire industry.

      Today, ESF appears to have competition in the form of Polish company GC Metal, which now refers to itself as Europe’s leading seller of razor wire. The company’s website indicates that it may have been involved in supplying concertina wire for the Bulgarian-Turkish border fence. Neither ESF nor GC Metal responded to requests for comment about the end use of their products or their humanitarian implications.

      Europe’s fortified borders are here to stay, even if borders in decades to come may be unrecognisable in comparison to today’s crude fences. Razor wire, much like fortified borders in general, is both inhumane and ineffective, concludes Kopp, though its removal may not necessarily be a bellwether for a more humanitarian migration policy. Seismic sensors, night vision cameras and surveillance drones have all come to play a greater role in border policing – with hi-tech solutions like these, will razor wire become redundant?

      “There’s a high symbolic value to razor wire, like fences,” says Mark Akkerman, a researcher at the Transnational Institute and author of a recent report on Europe’s border-industrial complex. “Simply put, they allow governments to show the public, the press, their voters, and the world that they’re ‘doing something’ about migration.”

      https://www.theguardian.com/global-development/2020/may/13/a-bloody-method-of-control-the-struggle-to-take-down-europes-razor-wire

  • Netanyahu confronté aux propos de son fils à la sortie d’un bar à strip-tease - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1093248/netanyahu-confronte-aux-propos-de-son-fils-a-la-sortie-dun-bar-a-stri

    « Mon père a fait gagner 20 milliards de dollars au tien, tu peux bien me donner 400 shekels », dit Yaïr Netanyahu à Nir Maïmon, le fils de l’un des hommes les plus riches d’Israël.

    Benjamin Netanyahu est à nouveau confronté aux frasques d’un de ses fils tenant des propos potentiellement gênants sur les relations d’affaires du Premier ministre israélien dans un enregistrement réalisé à son insu à la sortie d’un bar à strip-tease.

    La deuxième chaîne de télévision a diffusé lundi soir cet enregistrement audio d’une conversation datant selon elle de 2015 entre Yaïr Netanyahu et un de ses amis, le fils de Kobi Maïmon, l’un des hommes les plus riches d’Israël.

    Yaïr Netanyahu et Nir Maïmon, apparemment éméchés, sont dans une voiture avec un autre jeune homme, Roman Abramov, collaborateur en Israël du milliardaire australien James Packer, un chauffeur et un garde du corps, selon la deuxième chaîne.

    La provenance de l’enregistrement est inconnue, mais personne, pas même Yaïr Netanyahu, n’en a contesté l’authenticité.

    #israël #fils_à_papa

  • Hello,

    Je viens vous annoncer la sortie de mon premier livre « deux fois né », aux éditions Verticales, dans toutes les bonnes librairies à partir du 12 octobre.

    J’ai appris cent trente mille et une choses ici. Maintenant, c’est mon tour, laissez-moi vous rendre l’appareil (sic).

    Au travers de cette enquête, vous découvriez #Mètis, une océanide polymorphe méconnue, pourquoi, parfois, on a envie de tuer sa mère (et tout un tas d’autres gens), qu’est-ce qui se passe à Ikaria, l’île où les fêtes archaïques s’enchaînent sans interruption, ce qu’est un NINJA swap et certaines astuces comptabilité créative, qu’est-ce que l’UE envoie aux chèvres ikariote pour qu’elles frôlent le cannibalisme, ce qu’est la Katharevoussa, un chaïdevtiko ou encore ce que veut dire μοιραζώ (Moirazô) – mais aussi, vous apprendrez pourquoi les situations familiales impossibles ont la forme d’une boucle qui ressemble à un nœud qui ressemble à une toupie, qu’est-ce que la structure fondamentale d’hallucinations sous peyotl (qui est étrangement la même que celle de la mètis), comment les fascistes remontent la rivière, pourquoi un CAP de charpentier peut être une manière de thérapie, que se passe-t-il donc au dispensaire de solidarité de Thessalonique, pourquoi le désert mexicain est une figure paternelle ingrate, comment faire pour survivre quand on a l’impression d’être assis sur un champ de ruines héllénoïdes.

    C’est un livre riche, que j’ai tout de même essayer de rendre digeste et plaisant. Normalement, au sens propre, ça devrait vous éclater.

    http://www.editions-verticales.com/fiche_ouvrage.php?id=400&rubrique=3

  • #Patria_obscura (2014) - French trailer

    Un photographe part sur les traces de ses grands-pères militaires morts depuis longtemps, Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. Il explore avec eux l’histoire de sa famille, une histoire bornée par les guerres, rongée par les #silences et les #non-dits. Il dévoile dans un film impudique le roman d’un pays, la France, en #guerre avec elle-même.

    https://www.youtube.com/watch?v=Pp7qbNUUlV8

    #film #identité #identité_nationale #légionnaire #armée #nationalisme #France #fils_illégitime #histoire #histoire_orale #photographie #histoire_familiale #mémoire #France #Algérie #documentaire #Stéphane_Ragot

    • #Patria_Lucida

      Qu’ai-je fait ? Photographe, je revisite une collection de plusieurs centaines de tirages noirs et blancs. Je suis les traces de mes grand-pères militaires morts depuis longtemps, Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. J’explore avec eux l’histoire de ma famille, une histoire bornée par les guerres, rongée par les silences et les non-dits. Je photographie un pays plus très sûr de ses valeurs, en proie à la peur de l’autre, de l’étranger.

      Patria lucida n’est pas un livre de photos, c’est une aventure du visible qui raconte une histoire de France. Il y a le récit de celui qui voit. C’est le récit à la première personne d’un photographe qui tourne l’objectif vers lui, qui rassemble les traces d’un passé mal assumé. Il y a le regard posé sur celui qui voit. Bergounioux éclaire l’intime d’une lumière universelle, il relie nos petites vies aux mouvements de l’histoire.

      http://www.editionsbdl.com/images/files/books/368.d35dcdc3.png?ts=1475816647
      http://www.editionsbdl.com/fr/books/patria-lucida/422
      #livre
      cc @albertocampiphoto

    • D’une polémique débile sur « l’intégration » au « film-événement » Patria Obscura

      Voulant prendre le temps d’étudier les cinq rapports qui ont provoqué la polémique de bas étage que l’on sait (où des propos péremptoires ont été tenus par des « personnalités » qui n’ont lu aucun des dits rapports), j’ai différé ma Note. Je suis fort content d’avoir laissé passer ma colère. Hier soir, j’ai assisté à la projection, au Cinéma des cinéastes, de Patria Obscura, film réalisé par Stéphane Ragot.

      https://blogs.mediapart.fr/jean-bauberot/blog/171213/d-une-polemique-debile-sur-l-integration-au-film-evenement-patria-ob

  • Experts determine Latvia’s biggest earners, losers and dividend recipients in 2016
    Riekstins, whose co-owned company demonstrated record-high profits in 2015, has managed to take the lead away from mega-earners working in the banking sector, who remain the largest dividend recipients in the country.

    «The previous record for dividends, which was set up by ABLV Bank shareholders in 2014, when the two co-owners received dividends worth more than EUR 36 million, has been exceeded,» – notes Kapitāls magazine’s manager Juris Kabakovs. «Oleg Fils’ and Ernest Bernis’ last year’s dividend amount had exceeded EUR 50 million.»

    http://bnn-news.com/experts-determine-latvia-s-biggest-earners-losers-and-dividend-recipients-

    #Latvia #Latvija #Economics #AB.LV #Fils #Bernis


  • El desierto, Jonas Cuaron, 2015
    Ah quel bonheur quelques fois d’aller au Multiplex. Bon j’y étais allé à Noël, quatre fois par an c’est pas mal. Y’a des bandes annonces, des pubs locales et c’est génial. Je fais plein de bruit j’éclate de rire je dis des grossièretés quand la pub me semble immorale ou quand les distributeurs ricains me semblent ne pas être tout à fait obligés de faire un remake d’une pourriture des années 80 que tout le monde avait oublié. Oui c’est trop cher mais y’a des bonbons.
    Problème : on va voir quoi ?
    Alors je vois Cuaron, quelle chance j’ai, Les fils de l’homme m’avait roulé dessus il y a longtemps alors on va voir ça. Gravity je l’ai pas vu.
    Et puis voilà, la déception, le Cuaron des fils de l’homme c’est Alfonso et pas Jonas. Merde. Pas grave j’ai des bonbons et des pubs je suis heureux.

    Ce film a le cul entre deux chaises. Un groupe de mexicains veut passer la frontière et se tape donc une méga randonnée dans le désert. Et y’a un redneck facho qu’aime bien la chasse, au lapin mais aussi au mexicain, ça court moins vite. Et donc le film ça va être ça : une chasse. Je crois que le genre s’appelle le survival. Quand on a compris ça le problème du film c’est qu’il fait n’importe quoi.
    Il faut attendre la moitié du film pour connaitre un peu un des mexicains et une mexicaine, tous les autres se sont fait joyeusement massacrer par le bourrin. Donc toutes la première moitié du film la seule empathie que peut ressentir le ou la spectatrice (c’est-à-dire le seul moyen que la ou le spectateur soit un peu pris par un film) repose sur une indignation politique, c’est-à-dire quelque chose qui vient de l’extérieur du film et pas du film lui-même.
    Donc à la rigueur celui qu’on connait le mieux et qui est le héros du film c’est cet immonde bouseux faf (sauf que là ça se passe aux USA donc comment parler d’un faf qui veut dire france aux français). Pour moi, il n’y a pas de problème à ça (cf. ma discussion avec mad_meg). Si un film dit on va suivre un personnage dégueulasse et odieux qui va méticuleusement décimer un groupe de clandestins avec un maximum de sadisme, moi ça me va, j’adore ça. Mais alors, que le film nous le porte ce personnage. À partir de la première demie heure, très clairement on est avec les deux derniers survivants et à vouloir avoir un point de vue tantôt sur le bouseux tantôt sur les chicos, le suspens ne tient rien du tout. Et vu les choix du film (qui me plaisent beaucoup à priori), filmer uniquement dans le désert, une action sur 48h et pas plus et des mégas plans contemplatifs ça mère, on ne peut pas faire un film social, pas avec des personnages aussi maigres.
    Et puis jsais pas, c’est pas dur de revoir Prédator une ou deux fois avant de commencer son tournage. Brrrrr, ça m’énerve.
    #critique_a_2_balles #el_desierto #jonas_cuaron #famille_cuaron #2015 #fils_de_l'homme #survival #cinema #désert #redneck #Multiplex #bandes_annonces #bonbons #publicités_locales #film_annoncé_à_17h_et_premier_plan_à_18h

    • Et puis tout bascule  : immédiatement après avoir annoncé que le fauve d’or, la palme de la BD, était remis à Arsène Schrauwen (l’Association), Richard Gaitet, le maître de cérémonie, explique que tout ça était une farce, que la vraie remise des prix va commencer. « Personne n’avait été prévenu, explique Sam Souib­gui, directeur éditorial de Komikku et faux gagnant. On se disait que c’était une répétition, qu’ils n’allaient quand même pas oser changer les noms. » La suite semble interminable. Killofer, patron de ­l’Association  : « Olivier Schrauwen [l’auteur du fauve d’or bidon] et moi, on n’a pas compris du tout. Certains faux prix devenaient de vrais prix, on se demandait si on allait vraiment avoir le fauve d’or. Des mots comme "stupidité intégrale" me viennent aujourd’hui à l’esprit. »

      La consternation gagne Twitter  : des auteurs comme Boulet ou Benoît Peeters ne cachent pas leur déception. « C’est d’une cruauté infâme, ajoute Sam Souibgui de Komikku. Les éditions Cornélius ont hurlé de joie quand ils ont gagné leur faux fauve. On était tous heureux, on avait les larmes aux yeux, et on s’est fait humilier. Heureusement que mes auteurs n’étaient pas là, je n’avais pas à expliquer cet humour de merde à la française… Le pire, c’est quand le maître de ­cérémonie a invité les ­gagnants à monter sur scène pour la photo et a ­demandé, hors micro, aux perdants de sortir. »

    • La deuxième couche, des fois que la première n’est pas fait assez mal ! Non seulement les auteurs sont cons et naïfs mais surtout c’est la faute au net !
      http://www.sudouest.fr/2016/02/01/festival-de-la-bd-d-angouleme-le-canular-qui-ne-passe-pas-2259765-813.php

      Hier, Franck Bondoux s’est expliqué sur le « couac ». Le délégué général du festival revendique « le droit à l’impertinence ». Pour lui, il était clair qu’il s’agissait d’une blague : « Le présentateur était un Fantasio qui annonçait la remise des Fauves à des félins et un Grand Prix finalement donné à une femme de 2,50 mètres. Cela n’a duré que 8 minutes et 17 secondes sur une cérémonie de 1 h 40. Toutes les grandes cérémonies, des Césars aux Golden Globes, pratiquent l’autodérision. Le problème, c’est la dictature du tweet. »

      http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2016/01/31/festival-de-bd-d-angouleme-le-mea-culpa-de-l-auteur-du-canular_4856851_44202
      Excuses de Gaitet, il en manque (Pôl Scorteccia) dans sa liste …

  • Norsk kampanje mot kvinnevold får internasjonal oppmerksomhet - NRK Kultur og underholdning - Nyheter og aktuelt stoff

    http://www.nrk.no/kultur/norsk-kampanje-mot-kvinnevold-far-internasjonal-oppmerksomhet-1.12700127

    C’est une nouvelle campagne pour dénoncer/prévenir les violences contre les femmes (viols, violences physique et violence morale). C’est un très beau texte (une jeune femme lit pendant les 5 minutes du film, une lettre qu’elle écrit à son père où elle le supplie d’élever correctement son fils... pour ne pas qu’il ressemble aux garçons qu’elle a rencontré et qui l’ont battu ou violée. Le film montre des situations tout à fait communes, de la vie de tous les jours, mais filmées sous un angle qui montre soit le danger, soit les attitudes masculines préalables aux actes de violences.

    La campgne s’appelle « cher papa » (kjaerepappa.no) de l’association care. L’association rappelle que une filles sur cinq en Norvège a été brutalisée ou violée par son partenaire, quelque soit l’âge. Ils disent que "Tout le monde peut faire quelque chose, surtout les pères qui ont une responsabilité particulière, et à qui on demande - de ce point de vue - de s’occuper de leurs fils comme il faut.

    Norsk kampanje mot kvinnevold får internasjonal oppmerksomhet

    « Kjære pappa, jeg kommer til å bli kalt hore », er budskapet fra den ufødte datteren til sin far. Care Norge sin kampanje mot kvinnevold skaper nå internasjonal oppmerksomhet.

    #viols #culture_du_viol #violence #droits_des_femmes #pères #fils

  • Malgré l’état d’urgence qui donne aux pandores une couverture légale extraordinaire, les Décodeurs du Monde ressentent encore le besoin de défendre l’honneur de la police avec un vocabulaire choisi : « Gérard Filoche » (pourquoi lui, et pourquoi seulement lui ?), « photos éculées », « grand classique », « ce type de rumeur »… avant de conclure sur l’attachement des « syndicats de policiers » au « droit de manifester » (comme tu le sais, le flic est aussi attaché aux libertés syndicale et de manifester de leurs compatriotes que – disons par exemple – les journalistes).

    Manifestations qui dégénèrent : Gérard Filoche relaie des photos éculées de « casseurs policiers »
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/12/01/manifestations-qui-degenerent-gerard-filoche-relaie-des-intox-photographique

    Si c’est loin d’être la première fois qu’on les accuse de déborder de ce rôle et de provoquer, pour « pousser à la faute » les manifestants, il n’a jamais été évident de prouver ce fait, vigoureusement démenti par les syndicats de policiers, qui rappellent qu’eux-mêmes sont attachés au droit de manifester.

    • Ah, celle-ci n’a pas bien compris que les syndicats de policiers sont attachés au droit de manifester : COP21. J’étais place de la République lors des heurts. La violence était du côté des CRS
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1455100-cop21-j-etais-place-de-la-republique-lors-des-heurts-la-vi

      J’ai toujours cru que les casseurs étaient responsables des heurts dans les manifestations, mais ce que j’ai vu dimanche m’a fait changer d’avis. Contrairement à ce que j’ai pu lire dans les médias, mes amis et moi ne sommes pas de « dangereux activistes ».
       
      Entendre dire que nous sommes responsables de ce chaos, c’est mensonger. Nous n’avions qu’une envie : partir quand les choses ont commencé à mal tourner, mais on nous l’a interdit.
       
      Pour moi, les manifestants les plus virulents sont ceux qui ne voulaient pas se laisser faire. Personnellement, j’avais bien trop peur pour tenir tête à qui que ce soit.
       
      Dimanche, je suis sortie des débordements de la place de la République effondrée. Je n’ai pas dormi de la nuit. Aujourd’hui, je suis convaincue que la violence était surtout du côté des CRS. Un État qui tape sur ces citoyens, ça n’a rien de rassurant, c’est révoltant.

    • Multinational corporations’ use of tax havens allows them to avoid an estimated $90 billion in federal income taxes each year.
      ...
      This means that Apple has paid a miniscule 2.3 percent tax rate on its offshore profits.
      ...
      That implies that the company has paid a tax rate of just 3 percent to foreign governments on those profits, indicating that most of the cash is booked to tax havens. (microsoft)
      ...
      In July 2014, Ars also reported that Google Ireland Limited paid an effective tax rate of just 0.16 percent on €17 billion ($22.8 billion) revenue in 2013.
      ...
      But, other tax law experts noted that such a system is unlikely to change any time soon, despite international efforts to do so.

      En bref, c’est les soldes et c’est pas prêt de changer...

      #chacals

    • Il parait que si les gens et les entreprises qui ne paient pas leurs impôt le faisaient, et bien on aurait les services sociaux (chômage, retraites, santé) payés pour toute l’Europe.

      #fils_de_ronces

    • dans le même style :

      La somme, révélée par The Independent, est dérisoire. Au titre de l’année fiscale 2014, la filiale britannique de #Facebook n’a reversé à l’administration fiscale que 4 327 livres, soit l’équivalent de 5 830 euros. Le titre a comparé cette somme au montant acquitté par un salarié moyen dans le pays. Conclusion : c’est 1 000 livres de moins. Pourtant, selon la presse britannique, le réseau social a réalisé 105 millions de recettes en 2014.

      http://pro.clubic.com/blog-forum-reseaux-sociaux/facebook/actualite-782848-facebook-impots-salarie.html