• Scandale des eaux en bouteille : la fraude de #Nestlé s’élève à plus de 3 milliards en 15 ans

    Dans le cadre de l’#enquête_judiciaire visant Nestlé sur les traitements interdits des #eaux_minérales naturelles, de nouvelles investigations révèlent que la multinationale trompe les consommateurs depuis plus de quinze ans.

    L’ampleur de la #fraude est inédite. Par sa durée : plus de quinze ans, et par son montant : plus de 3 milliards d’euros au minimum. C’est ce que révèle un nouveau rapport d’enquête, que Mediapart a pu consulter, sur le traitement frauduleux des eaux minérales par Nestlé.

    Depuis 2005, la #multinationale a vendu plus de 18 milliards de bouteilles d’eau sous les marques #Contrex, #Hépar ou #Vittel, dont la #qualité équivalait à celle de l’#eau_du_robinet. Mais à un #prix près de cent fois supérieur.

    « Au vu de la durée des pratiques et du nombre de directeurs qui ont pu se succéder sur cette période », le caractère systémique de cette fraude conduit les enquêteurs à retenir principalement la #responsabilité du groupe Nestlé davantage que des responsabilités individuelles. Contacté, le groupe Nestlé nous a renvoyés vers son site, où sont publiées des réponses types.

    Tout a commencé en novembre 2020, lorsqu’un salarié du groupe #Alma (qui commercialise les eaux de la marque #Cristaline) signale auprès de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) des #traitements non conformes des eaux commercialisées comme « #eaux_minérales_naturelles ». Cette alerte déclenche un premier rapport du Service national d’enquête (SNE) de la DGCCRF, et un deuxième de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), comme l’avaient révélé Mediacités puis Le Monde et Radio France,

    Ces enquêtes concluent que près de 30 % des marques françaises, dont celles du groupe Nestlé, ont recours à des techniques de #purification des eaux classées comme « minérales naturelles » interdites, traitements utilisés notamment contre des #contaminations bactériennes ou chimiques.

    Les procédés auxquels ont recours les entreprises, tels que l’utilisation d’#UV, de #filtres_à_charbon_actif ou de #microfiltres (en deçà de 0,8 µm) sont seulement autorisés pour l’eau du robinet ou les « eaux rendues potables par traitements ». Ils sont strictement interdits pour les « eaux minérales naturelles » et les « #eaux_de_source », qui ne doivent pas subir d’opérations modifiant leur composition.

    Saisi en octobre 2022 par l’agence régionale de santé (ARS) Grand Est, chargée du contrôle de plusieurs sites du groupe Nestlé, le parquet d’Épinal (Vosges) a ouvert une enquête préliminaire, visant le groupe pour « #tromperie par personne morale sur la nature, la qualité, l’origine ou la quantité d’une marchandise ».

    C’est dans ce contexte que le service enquête de la DGCCRF a de nouveau été missionné et ce sont ses conclusions, rendues en avril, que Mediapart a pu consulter. Les investigations ont porté sur les eaux du groupe, embouteillées dans les #Vosges : Contrex, Hépar et Vittel. Leur enquête révèle que pour ces trois eaux minérales, Nestlé a recours à des traitements interdits depuis au moins 2005, voire 1993 pour certaines, et cela de façon permanente, en raison, notamment, de #contaminations_bactériennes fréquentes. À partir de ces éléments d’investigation, le procureur va décider de l’orientation des poursuites.

    Des contaminations fréquentes

    Selon les résultats de contrôles réalisés par Nestlé, de janvier 2020 à mars 2022, plusieurs sources d’eau sont contaminées « de #pathogènes et de #bactéries hétérotropes au-dessus de la limite légale », parfois même jusqu’à 85 % supérieurs. Et ce problème n’est pas récent. Pour y remédier, Nestlé a recours à des traitements par UV, supprimant les micro-organismes, des « process qui ne sont pas conformes avec la réglementation française », signale une note interne à l’entreprise.

    Lors de leur audition, plusieurs responsables reconnaissent ces pratiques interdites. L’ancien directeur de l’usine Nestlé dans les Vosges (en poste de 2019 à 2023) explique que ces appareils étaient utilisés « sur des captages qui avaient des dérives microbiologiques ».

    Dans un courrier adressé à l’ARS, l’entreprise précise que « ces traitements ont été mis en place depuis plusieurs décennies » et cela sur plusieurs captages d’eau des groupes Contrex et Hépar. Pour justifier de telles pratiques, la multinationale attribue la présence de ces dérives bactériennes « au #changement_climatique », provoquant la diminution des nappes d’eau et favorisant les contaminations des sols versants.

    Autre facteur potentiel de contamination, la surexploitation des ressources en eau par Nestlé n’est, en revanche, par abordée. Pas un mot non plus sur le signalement de ces bactéries que le groupe aurait dû faire auprès des autorités, et notamment de l’agence sanitaire de santé (ARS). Rien, non plus, sur la fermeture du site qui aurait dû être envisagée, ou encore sur le changement de #classification de l’eau commercialisée, de « minérale naturelle » à « rendue potable par traitements ».

    C’est en toute connaissance de cause que Nestlé a choisi d’avoir recours de façon intensive aux traitements par UV, ainsi que le constatent les enquêteurs. En épluchant les factures des différentes entreprises spécialisées dans ces installations, on découvre que de septembre 2005 à novembre 2022 (dates du début de l’enquête judiciaire et de l’arrêt de ces traitements), Nestlé a acheté plusieurs appareils à UV, dont quatre utilisés pour les eaux minérales naturelles. Les enquêteurs notent également que le « changement systématique des lampes UV une fois par an », par Nestlé, révèle une utilisation continuelle de cette technique.

    Mais manifestement, cela ne suffit pas à endiguer les contaminations et concernant plusieurs sources, Nestlé installe également des microfiltres (de membrane inférieure à 8 micromètres – µm), permettant de désinfecter l’eau en filtrant les bactéries. Cependant, non seulement ces installations peuvent elles-mêmes être factrices d’infections mais elles ne permettent pas de retenir certains virus ou bactéries.

    Sans se prononcer sur les #pollutions_bactériennes fréquentes des sources ni sur les risques de telles pratiques, les enquêteurs relèvent « une utilisation de filtres non autorisés par les arrêtés préfectoraux à différents niveaux de filtration allant de 0,2 µm à 10 µm depuis au moins 2010 », et cela pour les trois eaux minérales exploitées dans les Vosges.

    Nestlé date certains traitements de 1993

    Certains traitements ne répondent nullement à des « besoins de sécurité sanitaire ». L’utilisation de filtres à charbon actif, là encore interdite, permet de retenir « d’éventuelles traces de résidus de pesticides » dans les eaux. Mais, lors de son audition par les enquêteurs, l’ancien directeur des usines du groupe dans les Vosges explique que cette technique visait surtout à « la protection de la réputation de la marque [Vittel, en l’occurrence – ndlr]. Il était possible de détecter des traces d’herbicides en très faible quantité ».

    Cette stratégie est confirmée par le groupe dans un courrier envoyé à l’ARS en 2022 : « Ce type de #filtration a été mis en place afin d’éviter toutes traces de #pesticides et de #métabolites qui pourraient être mal perçus par les consommateurs et ainsi protéger l’#image de #marque et plus généralement de l’industrie des minéraliers, face à un risque réputationnel important. »

    Les enquêteurs n’ont étonnamment pas retenu cette année-là, mais datent de 2010 la mise en place de ce traitement interdit, qui correspond à l’année de prise de poste du responsable ressource en eaux (REE) auditionné.

    Ils ne retiennent pas non plus la responsabilité de l’ARS, qui est pourtant mise en cause par les déclarations de l’ancien directeur de l’usine. Interrogé sur l’utilisation de #CO2, traitement interdit mais mis en place par Nestlé, il affirme aux enquêteurs : « J’étais au courant pour l’ajout de CO2 pour Vittel. Nous l’avons montré à l’ARS lors des visites mais ils n’ont jamais considéré cela comme un point important. »

    Le garant de la sécurité sanitaire, l’ARS, n’en a pas tenu rigueur à l’exploitant, ce qui soulève de facto la responsabilité de l’État dans les pratiques trompeuses de Nestlé. Interrogée sur ce point par Mediapart, l’ARS n’a pas souhaité répondre.

    La longévité de la fraude interroge également sur l’efficacité des contrôles effectués par l’ARS. Certes, Nestlé a sciemment dissimulé les installations permettant les traitements des eaux illégaux : dans des armoires, dans des bâtiments isolés, voire dans « une pièce souterraine », ainsi que le constatent les enquêteurs. Par ailleurs, les points de prélèvement pour les contrôles de la qualité de l’eau brute étaient sciemment positionnés après les différentes techniques frauduleuses. Pourtant, l’ARS connaissait au moins l’un des traitements interdits et a fait le choix, malgré tout, de fermer les yeux.

    Caractère systémique de la fraude

    Les enquêteurs n’iront pas plus loin sur la responsabilité de l’État dans cette fraude. Concernant la multinationale, c’est le caractère systémique de la fraude qui est soulevé. En effet, dans leurs conclusions, les inspecteurs déplorent que l’expertise des responsables du groupe Nestlé « [soit] cependant utilisée de manière dévoyée, au regard de leur volonté de tromper les consommateurs et l’administration ».

    « L’installation des traitements semble ancienne et pourrait être antérieure au rachat, en 1992, par le groupe Netslé des deux usines » de Vittel et #Contrexéville. Mais ces pratiques ont perduré « non par négligence mais bien [du fait] d’un réel #choix de l’entreprise de maintenir ces traitements en place ».

    Par ailleurs, « au vu de la durée des pratiques et du nombre de directeurs qui ont pu se succéder sur cette période, ayant agi pour le compte et au bénéfice de la société […], la #responsabilité_morale de Nestlé doit être retenue à titre principal ».

    De fait, les enquêteurs établissent qu’il s’agit d’une fraude organisée, qui a duré plusieurs décennies, relevant davantage d’une stratégie du groupe que d’une initiative individuelle.

    La commercialisation d’au moins 18 milliards de bouteilles, selon les estimations des enquêteurs, « à destination finale des consommateurs, sous la dénomination “eau minérale naturelle” alors que ces eaux ne pouvaient prétendre à cette qualité, constitue l’élément matériel du #délit_de_tromperie sur les qualités substantielles et la composition des marchandises ».

    La tromperie est renforcée par la #publicité_mensongère présentant ces eaux comme « pures » et exemptes de tout traitement.

    Ce délit est passible d’une peine de trois ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant être portée à 10 % du chiffre d’affaires moyen annuel, soit 20 millions d’euros dans le cas de Nestlé, une somme qui peut paraître dérisoire comparée aux 3 milliards d’euros acquis par l’entreprise grâce à cette fraude (d’après les calculs faits dans le cadre des investigations).

    En effet, selon les enquêteurs, « la différence de chiffre d’affaires réalisée en vendant ces produits en eau minérale naturelle au lieu d’eau rendue potable par traitement est estimée à 3 132 463 297 euros pour les différentes marques et périodes infractionnelles correspondantes ».

    Mais le préjudice pour l’environnement induit par la #surexploitation des ressources en eau par Nestlé n’est quant à lui pas chiffré. Les risques sanitaires ne font pas non plus à ce stade l’objet d’investigations. Ainsi que le concluent les inspecteurs, « le maintien des traitements a permis la continuité de l’exploitation de l’ensemble des sources. Le retrait des traitements UV a entraîné un arrêt de l’exploitation de certains captages qui étaient contaminés microbiologiquement ».

    https://www.mediapart.fr/journal/france/180724/scandale-des-eaux-en-bouteille-la-fraude-de-nestle-s-eleve-plus-de-3-milli
    #réputation

  • Paris 2024 : la quasi-totalité des sites olympiques en Île-de-France sont trop pollués
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024-la-quasi-totalite-des-sites-olympiques-en-ile-de-france-sont

    Presque tous les terrains de sport en #Île-de-France sont surexposés à la #pollution de l’#air. D’après un rapport de l’association Respire, rendu public à moins de deux semaines du début des Jeux olympiques de Paris, les taux de dioxyde d’azote et de particules sur les sites sportifs situés à proximité du boulevard périphérique sont trois à quatre fois supérieurs aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette pollution entraîne évidemment des risques pour la santé des sportifs, alerte l’association, qui veut profiter des #JO pour sensibiliser, car c’est aussi au moment de l’été et des fortes chaleurs que la pollution est la plus élevée.

    la sédentarité c’est la santé
    pendant ce temps, la #Ville_de_Paris humanise des boulevards en installant des accessoires voués à un libre culte du corps
    https://www.paris.fr/pages/pratiquer-un-sport-librement-2431

    #Paris #sédentarité #filtre_à_air #exercice_en_intérieur

  • #DavosStandard pour tous ! (voir le # sur cuicui)

    @Pr_Logos
    https://twitter.com/Pr_Logos/status/1615847361506426884

    A Davos, les maîtres de la planète ont mis en œuvre une politique de prévention :
    – PCR pour entrer avec un bracelet d’accès lié au résultat
    – purificateurs à #filtre_HEPA partout + purificateurs #UV-C (le truc bleu)
    #ventilation ajustable
    #masques FFP2

    Le déni de transmission aéroportée, l’absence d’investissement dans la qualité de l’air, le déni de persistance pandémique.

    C’est pour vous. Pas pour les Maîtres.

    @KashPrime
    https://twitter.com/KashPrime/status/1615745744673148929

    The world’s elite at the Davos forum are enjoying every possible protection from #Covid, including #PCR testing, air filtration, UVGI light.
    Why isn’t this being offered to everyone else?
    Every school, every workplace should have the same protections as the rich and powerful.

    ça a accès aux vaccins, aux anticorps monoclonaux, aux meilleurs soins possibles dans les délais les plus brefs, mais ... il y a le #covid_long ...

    #RDR

    • À Davos, des précautions sanitaires drastiques pour protéger les milliardaires du COVID | Bruce Y. Lee
      https://cabrioles.substack.com/p/a-davos-des-precautions-sanitaires

      Alors que les élites prennent toutes les précautions possibles contre le COVID lorsqu’elles se rencontrent au Forum économique mondial, elles rentrent chez elles et nous disent que le COVID n’est plus une menace, et que la pandémie est terminée. Donc, si vous vous demandez ce qu’il faut faire au sujet du Covid-19, peut-être devriez-vous regarder de plus près ce que les dirigeant·es politiques et économiques font réellement plutôt qu’écouter ce qu’iels disent.

      Bruce Y. Lee est écrivain, journaliste et professeur en politique et gestion de la santé à la Graduate School of Public Health de la City University of New York (CUNY), où il est directeur exécutif du Center for Advanced Technology and Communication in Health (CATCH).

      // Note de #Cabrioles : Une fois n’est pas coutume nous vous proposons une traduction d’un article de nos camarades de la presse financière sur la manière dont celleux qui président à l’infection de masse se protègent du COVID. Presse financière qui, comme nous l’avions rapporté, assure un suivi sérieux des connaissances scientifiques et des impacts médicaux du COVID, à l’inverse de l’ensemble des médias de gauche. //

      #presse_financière #media #gauche

    • Ces mesures sont le premier pas indispensable vers la constitution d’un arsenal sanitaire large et pérenne, grâce auquel la France sera à même de faire face à d’éventuelles autres pandémies, sans payer le prix humain de SARS-CoV-2. La responsabilité du politique est de sortir des clivages simplistes et de l’attente de la disparition miraculeuse de la crise.

      Notre société a besoin d’en finir avec la litanie des demi-mesures et des annonces paternalistes, égrenées sans aucune visibilité ni logique au fil des vagues épidémiques. Renouer avec la joie de vivre et redonner du sens à notre existence commune implique d’apporter une réponse rationnelle et solidaire aux crises qui nous frappent.

      Après bientôt deux ans de pandémie et à l’approche d’échéances électorales importantes, il est difficile de croire qu’un programme politique qui ne s’élèverait pas à la hauteur de ces constats en incluant des propositions sanitaires et scientifiques solides puisse avoir quoi que ce soit à dire sur l’avenir de notre société.

      Parmi les plus de 1 200 signataires : Samuel Alizon Chercheuse en biologie de l’évolution, CNRS, Thomas Becking Postdoctorant CNRS en biologie, écologie, évolution à l’université de Poitiers, Sylvie Citerne Technicienne de laboratoire de recherche, Inrae, Jacques Haiech Professeur honoraire de biotechnologie, université de Strasbourg, Pascal Maillard Universitaire en littérature française, université de Strasbourg, Perola Milman Chercheuse en physique, CNRS, Pierre-Yves Modicom Universitaire en linguistique, université Bordeaux-Montaigne, Laure Saint-Raymond Professeure de mathématiques, Institut des Hautes études scientifiques, Johanna Siméant-Germanos Professeure, science politique, Ecole normale supérieure de Paris, Anne-Soisig Steunou Chercheuse en microbiologie, I2BC, CNRS…

      La liste complète : https://rogueesr.fr/en_finir_et_prevenir soutenue également par le Mouvement international d’universitaires et de chercheurs qui porte les mêmes revendications.

    • il est logique qu’avec tous ces acteurs qui se sont confortés et cramés à dire nawak (des plateaux télé à l’académie de médecine, en passant par le gouvernement), d’autres apparaissent. Enfin ! 50 000 agents de santé (et pas doctolib), ça aurait changé la donne dans tous les domaines, vaccination comprise. On le sait. Et le Vietnam et le Kerala l’ont à nouveau démontré dès le printemps 2020. (marrant de voir que le recours à l’emploi précaire a mieux marché là bas qu’ici, pour ce qui est des besoins de la population).

      combien de temps faut-il pour sortir du bois ? faire un appel ? dire quelque chose collectivement (puisse le Mélanchon être contraint de suivre (malgré le vaccin), comme les signataires y invitent ; Pécresse à déjà joué à « je distribue des masques », tout ce qui peut accroitre la concurrence entre politiques sur ces questions sera bienvenu.

      #vaccination_universelle #tester-tracer_isoler #FFP2 #agents_de_santé ou #arpenteurs_de_santé #aération #filtres_Hepa #UV-C #réduction_des_risques

  • [relai du fil twitter de PYM / @_P_Y_M]
    #ZeroCovid Allemagne remet le couvert et demande que les « responsables » cessent de se défausser par les appels individuels à la vaccin° :
    ✅ tests PCR gratuits
    ✅ filtrage, #ventilation des écoles (cc @nousaerons)(pétition ci-dessous)
    ✅ masque obligatoire
    https://weact.campact.de/petitions/luftfilter-in-alle-klassezimmer

    Et bien sûr les conditions d’un #ZeroCovid :
    ✅ levée des brevets sur les #vaccins,
    ✅ solidarité médicale internationaliste
    ✅ bouclier social (allocations chômage, moratoire sur les loyers)
    ✅ fin des expulsions de migrant·es
    ✅ investissement à l’hôpital, hausse des salaires

    L’analyse détaillée du moment où nous nous trouvons est ici :
    https://zero-covid.org/positionspapier-welle4
    Le taux d’incidence en Allemagne est bien inférieur à ce qu’il est en France, mais l’évolution n’est pas si différente, et une stratégie #ZeroCovid repose d’abord sur le facteur R #4emeVague

    #ZeroCovid dit clairement ce qu’on lit finalement peu en France : la politique d’incitation individuelle à la #vaccination consiste à accepter la contamination de la quasi-totalité des non-vaccinés en faisant comme si toutes et tous avaient choisi de ne pas se faire piquer.

    #ZeroCovid Tout miser sur la vaccination individuelle et abandonner les non-vaccinés, c’est condamner les #immunodéprimés et les groupes sociaux laissés à l’écart du dispositif très bureaucratique de la #vaccination : Pauvres, étranger·es, dyslexiques, personnes isolées.

    Une politique solidaire de #vaccination générale ne dispensera pas de mesures complémentaires #ZeroCovid pour écraser le taux de reproduction et d’incidence : ✅#ventilation & purification de l’air
    #testpcr gratuits généralisés
    ✅télétravail là où c’est possible et nécessaire

    La #rentree sera un moment crucial.
    Les #ecoles et #universités doivent avoir été équipées de #filtres, avoir des stocks de #Tests et des dispositifs de #ventilation ou bien on va à la catastrophe

    Le doc de travail #ZeroCovid signale à juste titre que les #vaccinés AUSSI doivent être solidaires, ce qui veut notamment dire : PORTER OBLIGATOIREMENT UN #MASQUE pour ne pas contaminer les personnes tenues à l’écart de la #vaccination
    https://zero-covid.org/positionspapier-welle4

    L’éventualité du télétravail, y compris en dernier recours à l’école, impose des investissements publics et un soutien spécifique pour les enfants et les familles (notamment pauvres) que ces dispositifs pénalisent le plus

    Le virus ne s’arrête pas aux frontières : cette feuille de route n’a aucun intérêt sans levée des brevets vaccinaux et solidarité internationale.
    Enfin #ZeroCovid n’est pas possible si l’on nie la dimension sociale et économique de la crise.
    ➡️moratoire des loyers, bouclier social, développement des services sanitaires et sociaux, fin de la répression des groupes marginalisés abandonnés à la pandémie (migrant·es, SDF).

    • • • source https://twitter.com/_P_Y_M/status/1426508872223760385 & autre relais https://threadreaderapp.com/thread/1426508872223760385.html

  • En #Guadeloupe, l’#eau_courante, potable, est devenue un luxe

    En Guadeloupe, des milliers d’habitants vivent au rythme des « #tours_d’eau », des #coupures programmées, ou n’ont tout simplement pas d’eau au robinet depuis plusieurs années. Les habitants subissent des coupures prolongées, même en pleine pandémie de Covid-19. Face à la catastrophe sanitaire, les pouvoirs publics sont accusés d’#incurie. Premier volet de notre série.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/120721/en-guadeloupe-l-eau-courante-potable-est-devenue-un-luxe
    #eau_potable #eau_de_robinet #eau

    by @wereport photos @albertocampiphoto

  • TikTok changed the shape of some people’s faces without asking | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2021/06/10/1026074/tiktok-mandatory-beauty-filter-bug/?truid=a497ecb44646822921c70e7e051f7f1a

    Users noticed what appeared to be a beauty filter they hadn’t requested—and which they couldn’t turn off.
    by

    Abby Ohlheiser
    June 10, 2021
    An user opening TikTok on his iPhone
    Lorenzo Di Cola/NurPhoto via AP

    “That’s not my face,” Tori Dawn thought, after opening TikTok to make a video in late May. The jaw reflected back on the screen was wrong, slimmer and more feminine. And when they waved their hand in front of the camera, blocking most of their face from the lens, their jaw appeared to pop back to normal. Was their skin also a little softer?

    On further investigation, it seemed as if the image was being run through a beauty filter in the TikTok app. Normally, Dawn keeps those filters off in livestreams and videos to around 320,000 followers. But as they flipped around the app’s settings, there was no way to disable the effect:. it seemed to be permanently in place, subtly feminizing Dawn’s features.
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    Beauty filters are changing the way young girls see themselves

    The most widespread use of augmented reality isn’t in gaming: it’s the face filters on social media. The result? A mass experiment on girls and young women.

    “My face is pretty androgynous and I like my jawline,” Dawn said in an interview. “So when I saw that it was popping in and out, I’m like ‘why would they do that, why?’ This is one of the only things that I like about my face. Why would you do that?”

    Beauty filters are now a part of life online, allowing users to opt in to changing the face they present to the world on social media. Filters can widen eyes, plump up lips, apply makeup, and change the shape of the face, among other things. But it’s usually a choice, not forced on users—which is why Dawn and others who encountered this strange effect, were so angry and disturbed by it.

    Dawn told her followers about it in a video. “As long as that’s still a thing,” Dawn said, showing the effect to their jaw pop in and out on screen, “I don’t feel comfortable making videos because this is not what I look like, and I don’t know how to fix it.” The video got more than 300,000 views, they said, and was shared and duetted by other users who noticed the same thing.

    congrats tiktok I am super uncomfortable and disphoric now cuz of whatever the fuck this shit is
    ♬ original sound - Tori Dawn

    “Is that why I’ve been kind of looking like an alien lately?” said one.

    “Tiktok. Fix this,” said another.

    Videos like these circulated for days in late May, as a portion of TikTok’s users looked into the camera and saw a face that wasn’t their own. As the videos spread, many users wondered whether the company was secretly testing out a beauty filter on some users.
    An odd, temporary issue

    I’m a TikTok lurker, not a maker, so it was only after seeing Dawn’s video that I decided to see if the effect appeared on my own camera. Once I started making a video, the change to my jaw shape was obvious. I suspected, but couldn’t tell for sure, that my skin had been smoothed as well. I sent a video of it in action to coworkers and my Twitter followers, asking them to open the app and try the same thing on their own phones: from their responses, I learned that the effect only seemed to impact Android phones. I reached out to TikTok, and the effect stopped appearing two days later. The company later acknowledged in a short statement that there was an issue that had been resolved, but did not provide further details.
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    On the surface it was an odd, temporary issue that affected some users and not others. But it was also forcibly changing people’s appearances—an important glitch for an app that is used by around 100 million people in the US. So I also sent the video to Amy Niu, a PhD candidate at the University of Wisconsin who studies the psychological impact of beauty filters. She pointed out that in China, and some other places, some apps add a subtle beauty filter by default. When Niu uses apps like WeChat, she can only really tell that a filter is in place by comparing a photo of herself using her camera to the image produced in the app.

    A couple months ago, she said, she downloaded the Chinese version of TikTok, called Douyin. “When I turned off the beauty mode and filters, I can still see an adjustment to my face,” she said.

    Having beauty filters in an app isn’t necessarily a bad thing, Niu said, but app designers have a responsibility to consider how those filters will be used, and how they will change the people who use them. Even if it was a temporary bug, it could have an impact on how people see themselves.

    “People’s internalization of beauty standards, their own body image or whether they will intensify their appearance concerns,” Niu said, are all considerations.

    For Dawn, the strange facial effect was just one more thing to add to the list of frustrations with TikTok: “It’s been very reminiscent of a relationship with a narcissist because they love bomb you one minute, they’re giving you all these followers and all this attention and it feels so good,” they said. “And then for some reason they just, they’re just like, we’re cutting you off.”

    #Beauty_filters #Image_de_soi #Filtres #Image

  • Research looks at how Snapchat filters affect self-image - School of Education
    https://education.wisc.edu/news/research-looks-at-how-snapchat-filters-affect-self-image

    While observing heavy use of selfie apps such as Snapchat, UW–Madison graduate student Amy Niu found herself wondering about the effects that virtual makeovers have on college-age females.

    Apps such as Snapchat and others offer users photographic filters that change their look. In China, where Niu is originally from, apps similar to this are used even more heavily than they are in the United States.

    Popular apps among Chinese college-age females apply the filter as soon as the user opens the app while popular American apps require the user to select a filter before it is applied. Additionally, many Chinese students have phones that apply the filter directly through the phone’s camera so they are seeing their enhanced self every time they take a selfie. In other words, they are seeing themselves with the filter more often than their unedited face. 

    “I started to wonder how looking at a different self will change how people will view themselves,” said Niu, who is in the School of Education’s highly regarded Department of Educational Psychology.

    From this wondering, her research was born. Niu set out to conduct a study to find out if selfie-editing filters negatively or positively impact one’s evaluation of self, focusing primarily on Chinese college-age females.

    As a graduate student in the human development area of her department, Niu is also working on her dissertation that focuses on college student’s social-emotional adjustment and their use of technology and social media. Because of this, Niu is no stranger to research involving the effects that social media apps have on college students.

    Winning the UW Global Health Institute’s 2019 Graduate Student Research Award allowed Niu to begin her study. In order to collect her data, she experimented by asking one group of students to look at themselves with a filter applied and another group to look at themselves through a regular camera without a filter.

    “I will then be asking each group questions about their self-evaluation and comparing the results to see whether the self-evaluations for these two groups of students are different,” Niu said.

    An important part of the study is how it relates to social comparison theory. This theory says that when comparing yourself to others, people are more likely to compare themselves to someone who is better looking and this will negatively impact our self-evaluation. When comparing yourself to a better-looking self, the effects may be very different.

    “When comparing to a better-looking self, you may think ‘that’s a potential me’. By this kind of comparison, you may see the potential of being prettier or you may assimilate that image to your self-image. That assimilation may cause you to think ‘I look pretty good’ or ‘I may look as good as this if I make a little bit of effort on myself,” Niu said.

    Because of this, Niu believes that this different kind of comparison, which is the kind at play with selfie apps, may elicit a different response and cause students to lose perspective on what they actually look. This illusion of one’s self-image, she suggests, may cause people to temporarily feel better about themselves but later, when they are exposed to their actual look, their self-image may experience greater disturbance than traditional appearance comparisons.

    Though the grant Niu received will only be applied to the data collection in China, she conducted a primary experiment on American students in collaboration with Felix Zhan, a Consumer Science graduate student, as well. At this time, Niu has not completed the study but she has seen some interesting differences between the results from the two country’s samples.

    “In the American sample, it seems that their self-evaluation is not really influenced by this exposure to a better-looking self, even though the exposure will slightly increase their willingness to conduct cosmetic surgery. For the Chinese students, those who look at the enhanced images do feel better about themselves than those who look at their actual selves,” Niu said.

    The results for the Chinese sample were in line with her initial hypothesis.

    When she has completed the study in October, she is interested in finding what reasons for the difference in the results between the two samples may be. One of these reasons, she hypothesizes, may be the education in China about self-image. She hopes that the report she will generate will provide insights on how to promote healthy body image among Chinese young women.

    “College females need to know that physical appearance is not everything. It is risky to base one’s self-evaluation on appearance. Though one may think a filtered selfie makes her closer to the societal standard of beauty, the fact is that standard is always hard to meet in reality. The algorithm of the beauty filters will only further reinforce the standard in your mind. When you look at your bare face, you fall short. Hopefully, my findings can help us better understand the influences of this new technology’s impact on young women,” Niu said.

    #Beauty_filters #Image_de_soi #Filtres #Image

  • Nouveau #plugin #SPIP : obfuscation_liens
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/obfuscation_liens

    C’est pour faire du SEO. Ça s’utilise via un #FILTRE{obfuscation_liens} dans le squelette concerné : dans ce cas tous les liens trouvés dans ce squelette sont transformés en <span>, et le lien (href) est encodé en base64 et installé dans un data-obf.

    Il paraît que c’est la seule façon de réellement « cacher » un lien pour le crawler de Google, qui ne respecterait pas réellement les no-follow.

    • Oui alors à la base, ce genre de chose n’est pas non plus ma tasse thé… :-)

      Mais vu qu’on m’a demandé de le faire, parce qu’une spécialiste du SEO a fait un audit du site, j’ai pas trop le choix, autant partager l’outil.

      Aprrrrrrèèèèèès (mais vraiment loin après) :
      – l’utilisation première est restreinte à certains liens externes omniprésents (dans les footers notamment), qu’on est plus ou moins obligés d’avoir pour des raisons politiques, mais qui ne servent pas à grand chose, et qui d’après la spécialsite SEO, nuisent au référencement…
      – dans une interface très graphique, j’ai un bout d’interface très visuel, totalement redondante avec la navigation traditionnelle, je me dis qu’éviter de coller des liens difficiles à comprendre là-dedans pour les gens qui ne voient pas l’interface, alors qu’on a la même information, mais proprement structurée par ailleurs, ça peut se justifier (je ne vais pas le jurer, mais p’têt ben que oui).

    • un autre intérêt que je verrais à l’obfuscation, c’est si je veux referencer un site (car source pour un article que j’écris) sans pour autant augmenter son SEO (genre si je cite un texte d’un cite d’extreme droite ou du gouvernement)

    • @maieul Pour le moment, je ne suis pas allé chercher plus précisément que tous les liens dans un bout de squelette, donc là c’est pas fait pour.

      Il faudrait un autre filtre qui irait taper uniquement sur des liens avec un classe précise (.spip_obf par exemple), mais de toute façon je ne vois pas comment fabriquer des liens avec une classe spécifique dans les raccourcis SPIP.

    • @maieul Avec ce filtre on peut introduire une règle pour les auteurs d’un site. Par exemple en filtrant les champs #DESCRIPTIF, #TEXTE etc. SPIP n’afficherait en clair que les liens de la table spip_syndic ou contenus dans #PS , alors les auteurs devraient décider sur l’affichange ou non d’un lien en le plaçant ou dans le texte ou dans un contexte de publication en clair.

      Ce filtre ajoute également un argument supplémentaire à la question des liens « interdits par la loi » dont on peut questionner l’illégalité quand les « liens » sont rendus inopérants sans javascript et exclu du référencement par les crawler .

  • Macron roi

    Alors que le #Parlement est en ce jour transformé en une chambre d’enregistrement des désirs du Roi, il importe de revenir sur le bilan d’une année de gouvernement-covid. Est-ce la pandémie qui est hors de contrôle, ou bien notre président ? Les deux certainement.

    « Le président a acquis une vraie #expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » #Jean-Michel_Blanquer, Le Monde, le 30 mars 2021

    « Ce n’est pas Macron qui manque d’#humilité, c’est l’humilité qui n’est pas à la hauteur », #EmmanuelMacronFacts

    « Père Ubu – Allons, messieurs, prenons nos dispositions pour la bataille. Nous allons rester sur la colline et ne commettrons point la sottise de descendre en bas. Je me tiendrai au milieu comme une citadelle vivante et vous autres graviterez autour de moi » Alfred Jarry, Ubu roi, Acte IV, scène 3

    Je serai bref. On écrit bien trop sur Macron. Les trois épigraphes ci-dessus disent à peu près tout. Il faudrait juste ajouter que dans certaines versions de la mythologie grecque Hybris est l’un des enfants de la Nuit et d’Érèbe, une divinité des Enfers. L’#hybris désigne la #démesure, l’#excès_de_pouvoir et le vertige auquel il conduit. La Vème République est une détestable machine à produire de l’hybris. Des présidents hors de contrôle.

    En ce 31 mars 2021, Macron roi préside un #Conseil_de_défense_sanitaire où ne siège autour de lui qu’une petite grappe de ministres choisis par ses soins. Conseil opaque, soumis au secret et échappant à tout #contrôle_législatif . Le soir du même jour, il annonce ses décisions à ses sujets, au nom d’un « nous », dont on ne saura jamais s’il est de majesté ou s’il renvoie aux choix collectifs et débattus d’un #exécutif. Ce « je-nous » annonce donc le #reconfinement de toute la métropole, avec la fermeture des écoles. Je propose de déduire de ces décisions les trois #échecs de Macron, qui correspondent à trois #fautes, lesquelles sont directement en rapport avec la démesure qui caractérise le personnage, #démesure encouragée par la fonction et notre #constitution épuisée. Quand faire le #bilan d’une politique se résume, de facto, à la caractérologie de son Auteur, on se dit qu’il est grand temps de changer de République et d’en finir avec le #présidentialisme.

    Le premier échec de Macron roi, c’est le reconfinement de toute la métropole avec ses conséquences en termes de #santé_mentale, de #précarisation accrue pour les plus pauvres et les classes moyennes, et d’aggravation de la #crise_économique. L’engagement pris à de multiples reprises de ne pas reconfiner nationalement n’a jamais été accompagné de la politique qu’un tel choix exigeait. Macron a mis tout le pays dans une #impasse. Le reconfinement est la conséquence directe de ce choix. La décision de laisser filer l’#épidémie fin janvier, - dans un contexte de diffusion des variants, avec l’exemple anglais sous les yeux, et contre l’avis de toute la #communauté_scientifique -, a été, littéralement, criminelle. Macron était parfaitement informé de la flambée qui aurait lieu mi-mars. Nous y sommes.

    Le second échec de Macron roi, distrait et appuyé par son fou préféré dans son obstination à ne #rien_faire pour sécuriser sérieusement l’#Éducation_nationale, aura été la #fermeture contrainte des #écoles et le prolongement du semi-confinement des étudiant.es, qu’il convient de ne pas oublier : les dégâts sont pour elle et eux sans fin, que certain.es aident à réparer : https://blogs.mediapart.fr/parrainer-un-e-etudiant-e/blog/260221/parrainer-un-e-etudiant-e-pour-entrer-dans-le-monde-dapres-appel-ten. En plus des scandales des #masques, des #tests et des #vaccins, Macron et son gouvernement sont en effet directement comptables d’une #inaction incompréhensible. Monté sur son « cheval à phynances », Macron roi a certes arrosé les entreprises de centaines de milliards, mais n’en a dépensé aucun pour l’#Hôpital, l’École, l’#Université, la #Recherche et plus généralement la #sécurisation_sanitaire des #lieux_publics, parmi lesquels tous les lieux de #culture.

    Or, depuis bientôt un an, des chercheurs font la démonstration que des solutions existent (voir ici : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/120121/rendre-l-universite-aux-etudiants-sans-attendre-les-decideurs ) et que la stratégie « #Zéro_Covid » est certainement la plus efficace et la plus propre à protéger des vies : voir par exemple les propositions concrètes de Rogue-ESR (https://rogueesr.fr/zero-covid). Pourquoi donc « une intelligence comme la sienne » ne parvient-elle pas à s’élever jusqu’à la compréhension que la #détection de la saturation en #CO2 d’un lieu fermé et l’utilisation de #filtres_Hepa sont des dispositifs techniques simples, efficaces et susceptibles de limiter la propagation du #virus ? Même des esprits infiniment plus bornés que le sien – Wauquiez par exemple (https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/covid-l-efficacite-des-purificateurs-d-air-contre-le-sa), qui dégage 10 millions pour des #purificateurs_d’air dans les écoles et lycées - ont parfaitement saisi au bout de 6 mois ce que Macron-Roi mettra deux ans à reconnaitre.

    Le troisième échec de Macron roi, le plus terrible, est le nombre de #morts, de vies brisées, de souffrances psychiques et physiques que des années de soins peineront à soulager. Bientôt 100 000 morts. Des légions de "covid longs", des enfants, des adolescents et des étudiants habités par l’angoisse de contaminer leur parents … Question : combien de milliers de vies auraient pu être épargnées, non pas seulement par des décisions énergiques fin janvier 2021, mais par un véritable #plan_d’action visant à apporter une sécurité sanitaire digne de ce nom, à toute la population ? Pourquoi 3000 #lits de #réanimation supplémentaires seulement maintenant et pas à l’été 2020, avant la seconde vague ? Pourquoi Zéro mesure technique et financière pour les #universités quand des étudiants se suicident ? Pourquoi Zéro vaccin pour protéger les enseignants ? Pourquoi faire si peu de cas de « La valeur d’une vie » (https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/260121/la-valeur-d-une-vie) ?

    L’analyse des causes de ces #échecs montre que ce ne sont pas des #erreurs, mais des #fautes politiques. Tout d’abord une gestion présidentialiste et autocratique de la #crise_sanitaire, couplée avec un virage idéologique vers l’extrême droite. Ensuite le refus de toute #politique_d’anticipation, qui est à concevoir comme une conséquence du « #en-même-temps » : le #laisser_faire néolibéral du macronisme se conjugue avec un retrait massif de l’#Etat et un affaiblissement de la #Fonction_publique. Enfin la #gestion_sanitaire de Macron roi a pris lors de cette épidémie la forme d’un #pari : s’accoutumer au virus, #vivre_avec, le laisser filer permettra peut-être d’éviter un #confinement. Le pari au lieu de la #raison et de la #délibération, le jeu avec la science, le rêve de devenir un savant, l’adulation de Raoult, Macron roi devenu « l’expert », l’épidémiologiste en chambre. La limite de cette folie est éthique : un #pouvoir, quel qu’il soit, ne peut pas parier des vies comme dans une partie de poker.

    A ces trois fautes correspondent trois marqueurs de l’identité politique de Macron roi : l’#opportunisme, le #jeu et le #cynisme. Macron est certainement le président le plus dangereux que nous ayons eu depuis Pétain. Il est le président qui aura consenti à la mort de dizaines de milliers de citoyen.ne.s, qui aura fait le lit de l’#extrême_droite et aura remplacé la politique par un jeu de roulette russe. Président hors de contrôle, il est devenu à lui seul le haut comité médical qu’il a institué. Il est devenu à lui seul tout le Parlement. Il est devenu sa propre caricature. Le Roi et le fou du Roi. Seul en son Palais, "divertissant son incurable ennui en faisant des paris avec la vie de ses sujets"*.

    Pascal Maillard

    Père Ubu s’interrogeait ainsi : « Le mauvais droit ne vaut-il pas le bon ? ». Il parait que sous la plume de Jarry cette question rhétorique renvoyait au cynisme politique de Bismarck.

    * L’expression est de l’écrivain Yves Charnet, dans un livre à paraître.

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/010421/macron-roi

    #macronisme #Macron #France #covid #coronavirus #Blanquer

  • Comment sécuriser les #universités vis-à-vis de l’épidémie ?

    Comment éviter de nouvelles vagues épidémiques sans restreindre ni les libertés publiques ni l’activité sociale ? Comment faire en sorte que les universités, ainsi que les autres lieux publics, ne participent pas à la circulation du virus ? Nous examinons ici l’état des connaissances sur les voies de contamination pour formuler des préconisations à mettre en œuvre de toute urgence .

    Le coronavirus se transmet principalement par voie respiratoire. Une personne atteinte du Covid et symptomatique, émet en toussant des gouttelettes de salives entre 50 microns et 1 mm, chargées en virus . Les porteurs symptomatiques ou asymptomatiques, en parlant ou simplement en respirant, émettent de plus petites gouttes porteuse de particules virales, entre la centaine de nanomètre, ce qui correspond à la taille du virus, et 5 microns. Ces deux types de gouttelettes ont des comportements hydrodynamiques différents . Les grosses gouttelettes produites par la toux retombent sur le sol après un vol de l’ordre du mètre. Lorsqu’on les respire, elles se déposent, du fait de leur inertie, sur les parois des voies respiratoires. Les petites gouttelettes produites par la toux, par la parole, par le chant ou par la respiration ont une faible inertie et suivent l’écoulement de l’air. En conséquence, elles peuvent rester suspendues en aérosol dans l’air, entraînées par ses mouvements turbulents. Lorsqu’on les respire, elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires. Seules des gouttelettes de petites tailles peuvent ainsi aller jusqu’aux alvéoles pulmonaires . Une dizaine d’études de cas ont montré des contaminations par voies aérosol. Cela a été confirmé par des études sur des modèles animaux. On estime maintenant que 50% au moins des contaminations sont dues aux porteurs asymptomatiques, ce qui implique des gouttes transportées en aérosol. Du reste, 4 personnes sur 5 se montrent incapables de savoir précisément dans quelles circonstances elles ont été contaminées.

    https://www.youtube.com/watch?v=x_HcZyz1pFQ

    #ESR #université #sécurisation #contamination #facs #vidéo #voie_aérosol #modélisation #goutelettes #épidémie #repas #coronavirus #covid-19 #toilettes #aérosolisation_fécale #masques #salles_de_cours #chaînes_épidémiques #tests #transmission #lieux_collectifs #ventilation #niveau_de_ventilation #respiration #tutoriel #CO2 #VMC #fenêtres #transmission_aéroportée #purificateurs_d'air #filtres_HEPA

    ping @simplicissimus

  • Covid-19 : cinquante-neuf personnes infectées en Irlande par le coronavirus après un vol intercontinental – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/11/06/covid-19-cinquante-neuf-personnes-infectees-en-irlande-par-le-coronavirus-ap

    L’histoire remonte à l’été dernier. Une flambée épidémique de Covid-19 est survenue dans les jours qui ont suivi l’arrivée en Irlande de passagers d’un vol international d’une durée de plus de sept heures. Douze passagers ont été contaminés par un passager infecté. Une fois contaminés, ces passagers ont transmis le virus à 46 personnes. Sur les 59 personnes infectées par le SARS-CoV-2, quatre personnes ont été hospitalisées dont une en réanimation. Les passagers de ce vol étaient en provenance de trois continents différents. Un premier groupe (groupe 1) de passagers avait passé douze heures dans un salon de transit durant une escale. Les passagers du deuxième groupe (groupe 2) s’étaient retrouvés dans une autre zone de transit. Enfin, deux autres groupes de passagers (groupes 3 et 4) avaient patienté moins de deux heures dans la zone de départ d’un aéroport*.
    Le vol aérien a duré 7 heures et demie. Le taux d’occupation de la cabine n’étant que de 17 %, certains passagers étaient distants les uns des autres. Sur les 283 sièges, seulement 49 étaient occupés. Il y avait douze membres d’équipage dans l’avion. L’article ne mentionne l’aéroport de départ de ce vol intercontinental. Au total, ce sont donc treize individus (8 + 4 + 1), passagers d’un même vol aérien intercontinental, qui ont été infectés. Ces treize personnes avaient un âge compris entre 1 et 65 ans. Douze d’entre eux étaient symptomatiques. Un patient infecté est resté asymptomatique. Neuf des treize passagers infectés portaient un masque durant le vol. Un enfant n’en portait pas. On ignore ce qu’il en était pour les trois autres passagers.Parmi les 46 personnes contaminées à partir de ces passagers, 34 ont présenté des symptômes. Le dernier cas de transmission associé à cette flambée épidémique est survenu dix-sept jours après le vol

    #Covid-19#migrant#migration#sante#volaerien#transmission#masque

    • Aucune information n’est fournie dans l’article des chercheurs irlandais sur le mode de ventilation de l’air dans la cabine de l’avion en question. Signalons que dans les avions récents, les cabines des passagers sont aérées avec 50 % d’air extérieur, le reste étant de l’air de cabine filtré et recyclé. Les avions, en particulier ceux de dernière génération, sont équipés de filtres « à haute efficacité pour les particules aériennes » (HEPA, high efficiency particulate-air), similaires à ceux utilisés dans les salles d’opération. Ces filtres HEPA, qui éliminent 99,97% des particules de l’air, sont destinés à purifier l’air recyclé.

      #filtres_HEPA

  • Salut, #SPIP, j’ai une question de néophyte : est-ce qu’il est possible de passer une variable à une fonction quand on utilise #FILTRE ?

    J’aimerais faire quelque chose du genre :

    [(#FILTRE{filtrer_lazy{3}})]

    Avec filtrer_lazy qui me remplace les 3 premières occurrences de <img> par <img loading="lazy">. La variable me permettrait de choisir le nombre d’images à traiter en fonction de chaque squelette spécifique.

  • J’ai un comportement bizarre (et j’ai l’impression que c’est très très récent) avec Inscriptions3. Il s’agit du champ « Date de naissance ».

    Au premier affichage du formulaire, au lieu d’avoir les 3 cases Day/Month/Year, j’ai un simple champ texte avec marqué « 0000-00-00 ». C’est ce comportement que je ne comprends pas. Et qui me semble être apparu très récemment (genre ces jours-ci).

    Si je renseigne avec ma date de naissance, c’est très marrant (je m’amuse de peu) : les 3 champs séparés reviennent, correctement remplis (sauf que Month a un zéro-cinq, alors que Day a cinq-tout-court…). Et cette question : « Avez-vous vraiment plus de 110 ans ? », alors que les champs sont correctement remplis.

    Je resoumets le formulaire (en naissance d’autres champs vides histoire de pas valider), et cette entrée « Birthday » semble désormais correcte (pas de message d’erreur à ce niveau, mais toujours le même affichage de 5-05-1970).

    • Message d’erreur Javascript : j’ai du code avec jQuery() qui s’insère dans la page, et même un appel à saisies.js, alors que mes squelettes concatènet tout les JS, et que je fais l’appel asynchrone par ma propre méthode. Alors ça plante.

      Pourquoi Saisies n’a pas le fonctionnement standard pour insérer du JS ? Et je fais quoi maintenant ?

    • Et effectivement, en virant mon propre code qui insère async dans l’appel des JS, et en ajoutant le fameux :

      define("_JS_ASYNC_LOAD", true);

      ça refonctionne.

      Mais je continue à penser que les plugins devraient avoir un fonctionnement compatible avec un chargement asynchrone des scripts avec la méthode la plus basique – <script async>

    • De ma courte expérience des plugins de SPIP, c’est le seul qui fait ça, et qui du coup provoque une erreur dans mes pages, où j’utilise un #FILTRE en fin de traitement pour, assez simplement, transformer <script href> en <script async href>.

      Et là, comme c’est balancé en affichage_final, je ne peux donc pas le modifier. Et donc je suis obligé de me plier à la méthode intégrée à SPIP 3.1, avec _JS_ASYNC_LOAD, qui transforme profondément la façon d’appeler le Javascript avec insertion de code façon usine à gaz.

      Je veux bien que ça marche, mais m’embête tout de même beaucoup de voir ajouté à mes pages un code que je ne contrôle pas du tout, qui est rigoureusement incompréhensible, et qui ressemble à ceci :

      var jQl={q:[],dq:[],gs:[],ready:function(a){"function"==typeof a&&jQl.q.push(a);return jQl},getScript:function(a,c){jQl.gs.push([a,c])},unq:function(){for(var a=0;a<jQl.q.length;a++)jQl.q[a]();jQl.q=[]},ungs:function(){for(var a=0;a<jQl.gs.length;a++)jQuery.getScript(jQl.gs[a][0],jQl.gs[a][1]);jQl.gs=[]},bId:null,boot:function(a){"undefined"==typeof window.jQuery.fn?jQl.bId||(jQl.bId=setInterval(function(){jQl.boot(a)},25)):(jQl.bId&&clearInterval(jQl.bId),jQl.bId=0,jQl.unqjQdep(),jQl.ungs(),jQuery(jQl.unq()), "function"==typeof a&&a())},booted:function(){return 0===jQl.bId},loadjQ:function(a,c){setTimeout(function(){var b=document.createElement("script");b.src=a;document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(b)},1);jQl.boot(c)},loadjQdep:function(a){jQl.loadxhr(a,jQl.qdep)},qdep:function(a){a&&("undefined"!==typeof window.jQuery.fn&&!jQl.dq.length?jQl.rs(a):jQl.dq.push(a))},unqjQdep:function(){if("undefined"==typeof window.jQuery.fn)setTimeout(jQl.unqjQdep,50);else{for(var a=0;a<jQl.dq.length;a++)jQl.rs(jQl.dq[a]); jQl.dq=[]}},rs:function(a){var c=document.createElement("script");document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(c);c.text=a},loadxhr:function(a,c){var b;b=jQl.getxo();b.onreadystatechange=function(){4!=b.readyState||200!=b.status||c(b.responseText,a)};try{b.open("GET",a,!0),b.send("")}catch(d){}},getxo:function(){var a=!1;try{a=new XMLHttpRequest}catch(c){for(var b=["MSXML2.XMLHTTP.5.0","MSXML2.XMLHTTP.4.0","MSXML2.XMLHTTP.3.0","MSXML2.XMLHTTP","Microsoft.XMLHTTP"],d=0;d<b.length;++d){try{a= new ActiveXObject(b[d])}catch(e){continue}break}}finally{return a}}};if("undefined"==typeof window.jQuery){var $=jQl.ready,jQuery=$;$.getScript=jQl.getScript};

      Une grosse grosse partie de mon temps de travail est consacré à chercher pourquoi tel script ne fonctionne pas selon mes besoins, et assez souvent pourquoi tel script a cessé de fonctionner alors qu’avant il fonctionnait. Des bouts de code pareil, avant même de charger quelque script que ce soit (dont, pour une large part, je serais l’auteur), c’est pas du tout rassurant. :-)

      (Et en plus, c’est typiquement une façon d’appeler les scripts qui fait que je ne peux plus aspirer simplement un site avec mon wget usuel.)

      Je pense que, tout en profitant des avantages de ce script, on devrait s’astreindre à coder nos plugins pour que leur Javascript fonctionne déjà avec la méthode usuelle désormais conseillée, c’est-à-dire le simple appel <script href async>.

    • Mais saisies.js je le répète est bien inséré avec une balise <script> tout ce qu’il y a de plus normale, le script n’a rien de bizarre et il est parfaitement compatible avec un appel avec async, pour peu que quelque chose le rajoute (ou bien faudrait le mettre par défaut ?).

      Le code que tu colles est volontairement minifié pour qu’il soit plus rapide à charger alors ça n’a aucun sens de dire qu’il est incompréhensible. La vraie version étant en plus juste à côté, longue et bien commentée :
      https://git.spip.net/SPIP/compresseur/src/branch/master/lib/jQl/jQl.js

    • Sauf erreur : comme saisies.js est inséré par affichage_final, je n’y ai pas accès avec mon #FILTRE ramasse-miettes qui, justement, transforme les <script en <script async.

      Par ailleurs, si j’y avais accès, je ne sais pas comment se comporteraient des appels async à deux fichiers différents, sachant que saisies.js a besoin que jQuery.js soit chargé avant.

      Enfin, il reste le fait que du code Javascript, faisant appel à la variable jQuery, est inséré « en dur » dans la page elle-même :

      jQuery(document).ready(function(){
              activer_dateur_b0a2d9();
      });

      Et du coup je me rend compte que BigUpload aussi insère du code fautif directement dans ma page :

      jQuery.bigup_config = {maxFileSize: 10, formatsLogos: ["gif","jpg","png"]}

      Donc dans tous les cas, si je n’active pas la méthode _JS_ASYNC_LOAD, ces deux plugins planteront forcément avec un appel simple de type <script href async>.

    • Bé oui, c’est le principe dans un CMS dynamique modulaire, avec des plugins, tu ne pourras jamais, absolument jamais, t’assurer que 100% des JS sont tous ensemble, dans le bon ordre et qu’ils peuvent être appelés en async sans que toi tu connaisses leur ordre. Il y en a forcément qui pour tel ou tel besoin (GIS aussi par exemple) vont devoir charger du JS inline ici ou là.

      C’est bien pour ça que même avec la nouvelle méthode HTML5, la librairie JQL est utile, puisqu’elle permet avec un minuscule JS qui se charge obligatoirement en tout premier, de prendre en charge TOUS les morceaux de JS, y compris ceux inline n’importe où dans la page, et s’assurer qu’ils seront lancés uniquement lorsque jQuery sera certain d’être chargé, c’est son boulot.

    • Je ne comprends pas que, tout d’un coup, je me retrouve dans la position de celui qui demande à ce qu’on code proprement. :-))

      Ce n’est pas difficile de ne pas insérer de code jQuery dans le corps de la page, quand on prévoit que jQuery sera chargé et déclenché après le chargement de la page. À partir du moment où tout est prévu, niveau Web, pour travailler avec <script async>, ça devient vraiment farfelu de décider de faire reposer notre écosystème sur une bibliothèque (vraiment compliquée, même dans sa version d’origine), alors que toute la planète fait autrement, au motif qu’il y a deux bouts de ligne de code dans un de nos plugins qu’on pourrait décider de coder autrement (et généralement pas compliqué).

      Faire dépendre la compatibilité future de nos sites Web avec les futures versions de jQuery sur un morceau de code dont je suis persuadé que seul Cédric est capable de le maintenir, ou au moins de le modifier rapidement, ce n’est pas sain.

  • Germany shooting livestreamed despite efforts by tech firms
    https://www.msn.com/en-us/news/world/germany-shooting-livestreamed-despite-efforts-by-tech-firms/ar-AAIxxj2

    The news come after the deadly New Zealand mosque shooting livestreamed on Facebook in March, which prompted governments to press social networks to prevent the airing of violent acts on their platforms.

    [...]

    “Filtering algorithms so far have not been very good at detecting violence on livestream,” noted Jillian Peterson, a professor of criminology at Hamline University, who suggested that social media firms may end up being “held accountable” for their role in spreading violent and hateful content.

    Research by Peterson and others suggest shooters may be affected by contagion when they see similar attacks.

    “In many ways, these shootings are performances, meant for all of us to watch,” Peterson said.

    “Social media — and now livestreaming services --- have given perpetrators a larger stage and wider audience. Perpetrators are looking to show their grievance to the world, and livestreaming gives them the means to do it.”

    Hans-Jakob Schindler of the Counter Extremism Project, a group seeking to curb online violence, said the latest livestream highlights a need for stronger actions against social platforms.

    “Online platforms need to step up and stop their services being used and in turn, parent companies need to hold them accountable,” Schindler said.

    “Amazon is just as much to blame as Twitch for allowing this stream online. This tragic incident demonstrates one more time that a self-regulatory approach is not effective enough and sadly highlights the need for stronger regulation of the tech sector.”

    #algorithmes #filtres #régulation versus #censure #surveillance #GAFA #silicon_valley #violence

  • Révision 116199 – SPIP-ZONE
    https://zone.spip.net/trac/spip-zone/changeset/116199/spip-zone

    Documentation provisoire du plugin SPIP « filtres_images_vectorise » qui propose 3 types de filtres de vectorisation d’images bitmaps en SVG.
    Utilise soit la lib GeometrizePHP soit la lib PotRace soit une combinaison des 2.
    Voir aussi :
    https://github.com/Cerdic/geometrize-php pour GeometrizePHP
    https://github.com/Otamay/potracio (+ https://seenthis.net/messages/645575) pour PotRace

    Ca va dépoter les SVG dans SPIP :-) !

    #SVG #vectoriser #PHP #SPIP #filtres_images_vectorise #plugin

    • C’est beau :)

      <BOUCLE_docs(DOCUMENTS){id_document IN 8,9}>
      [(#FICHIER|image_reduire{#GET{taille}})]
      [(#FICHIER|image_reduire{#GET{taille}}|image_geometrize)]
      [(#FICHIER|image_reduire{#GET{taille}}|image_potrace)]
      [(#FICHIER|image_reduire{#GET{taille}}|image_geopotrize)]
      <hr/>
      </BOUCLE_docs>

      Par contre on dirait qu’il y a un petit glitch avec image_geopotrize par défaut.

      PS : le glitch est corrigé et c’est encore plus beau :)

  • Découvrir la #France derrière des barbelés

    Chaque année, à leur descente de l’avion, du train ou du bateau qui les a menés en France, des milliers d’étrangers sont victimes de l’arbitraire de la frontière et ne sont pas autorisés à pénétrer sur le territoire. Quand ils ne sont pas renvoyés illico, on les enferme en « #zone_d’attente ».

    Tout commence lors des contrôles des passagers. Certaines personnes sont admises sur le territoire Schengen sur simple présentation de leurs documents de voyage. D’autres, en raison de leur provenance, de leur nationalité ou de leur comportement, subissent un contrôle plus poussé.

    Claudia, Lola et Sarah [1], trois amies de nationalité dominicaine, résident à Naples depuis huit ans. Elles décident de venir en France, sans avoir réservé leur billet retour, une condition nécessaire à leur entrée sur le territoire – ce qu’elles ignorent. Lorsque Claudia passe les #contrôles_frontaliers, aucune question ne lui est posée : elle est admise sur le territoire français. Ses deux amies n’ont pas la même chance et subissent un contrôle plus approfondi. Elles ont beau présenter immédiatement leurs cartes de résidence italienne, comme pour rassurer la police française : elles ne veulent pas rester, elles ont leur vie en Italie... rien n’y fait. L’entrée leur est refusée et elles sont enfermées jusqu’à leur refoulement.

    Bienvenue en « zone d’attente ». Des lieux de #privation_de_liberté [2] qui se trouvent dans les #aéroports, les #ports et les #gares desservant l’international. En France, il en existe cent une, toutes différentes. Il peut s’agir d’une salle dans l’aéroport de Toulouse, de cellules dans le sous-sol de l’aéroport de Marseille ou encore d’une chambre d’hôtel en face de l’aéroport de Nantes.

    À #Roissy, la #Zapi_3 (Zone d’attente pour personnes en instance) s’étend sur deux niveaux et peut recevoir jusqu’à 120 personnes. Placé au bord des pistes, le bâtiment est entouré de grillages surplombés de barbelés. L’intérieur n’est pas moins oppressant : présence policière constante, caméras de surveillance, fenêtres condamnées, lumière de néons blafarde et bruit incessant des haut-parleurs appelant des personnes pour un éventuel renvoi. Surnommée « l’hôtel » par la police aux frontières, la Zapi 3 est la vitrine des zones d’attente françaises.
    *

    Lorsqu’elles ne sont pas immédiatement renvoyées vers leur pays de provenance, les personnes non-admises sur le territoire sont donc enfermées en zone d’attente, pour une durée initiale de quatre jours et une durée maximum de vingt jours, le temps pour les autorités d’organiser leur renvoi. Durant leur maintien, elles sont dépendantes de la #police_aux_frontières (#PAF) pour l’exercice de leurs droits : enregistrement d’une demande d’asile, repas, accès aux soins.

    Dina et Ehsan, un couple afghan, sont arrivés de Grèce à l’aéroport de Beauvais. Placés en zone d’attente, ils ont vécu un calvaire durant cinq jours avant d’être libérés au titre de l’asile. Dina, alors enceinte de cinq mois, souffrait de maux de ventre et de saignements abondants ; Ehsan, lui, avait une plaie au bras nécrosée et inquiétante, due à une blessure par balle. Seule une lotion vitaminée leur a été délivrée lors de leur bref passage à l’hôpital.

    Les conditions d’enfermement étaient également inhumaines : un espace extrêmement sale, des poubelles débordantes, une chaleur suffocante, l’impossibilité de se laver, pas d’accès à un espace extérieur et une nourriture en quantité et qualité insuffisantes.

    À leur arrivée, la police a refusé d’enregistrer leurs demandes d’asile, et tenté de les renvoyer à deux reprises vers la Grèce. Pendant quatre jours, le couple n’a reçu aucune explication sur ses droits, la PAF n’ayant pas fait appel à un interprète. Les agents ont refusé de leur remettre les documents administratifs relatifs au refus d’entrée et au maintien en zone d’attente.

    La procédure de demande d’asile à la frontière est un #filtre qui sert avant tout au contrôle des flux migratoires, au détriment de la protection des personnes. Elle ne tend pas à reconnaître le statut de réfugié, mais seulement à donner l’autorisation d’entrer sur le territoire français afin d’y déposer une demande d’asile. Cette première décision revient au ministère de l’Intérieur. Pour cela, le demandeur est entendu par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et des apatrides) qui examinera de façon superficielle le « caractère manifestement infondé » de sa demande [3].

    Lydia est nicaraguayenne. Elle a demandé l’asile à la frontière depuis la zone d’attente de Roissy. Sur la base d’un entretien de 25 minutes avec interprète, l’Ofpra et le ministère de l’Intérieur ont considéré que sa demande était manifestement infondée, décision confirmée par le tribunal administratif qui a rejeté son recours contre la décision ministérielle. Lydia a alors subi plusieurs tentatives d’embarquement. Après vingt jours d’enfermement, elle est placée en garde à vue pour avoir refusé d’embarquer, puis directement au Centre de rétention administrative (#CRA) sur la base d’une obligation de quitter le territoire français émise à l’issue de la garde à vue. L’Ofpra lui accordera finalement le statut de réfugiée depuis le CRA.

    La situation de Lydia n’est malheureusement pas isolée. Si certaines personnes finissent par être libérées de la zone d’attente, les autres sont majoritairement refoulées ou placées en garde à vue pour leur refus d’embarquer, ce qui constitue souvent le point d’entrée d’une spirale d’enfermements successifs. Les possibilités sont nombreuses : prison, local ou centre de rétention administrative. Si le juge prononce une interdiction du territoire français, la personne est placée en rétention juste après l’audience. Si, en plus, le juge condamne la personne (le refus d’embarquer est un délit passible de trois ans de prison ferme), elle sera placée en rétention à sa sortie de prison. La police tentera de nouveau de l’éloigner et si elle persiste à refuser d’embarquer, elle pourra une nouvelle fois être placée en garde à vue et condamnée.
    *

    Pour se protéger d’un prétendu « risque migratoire » ou d’un « afflux massif », l’enfermement est un instrument central et banalisé de gestion des populations migrantes en Europe et au-delà. Les logiques frontalières sont généralement les mêmes : rejet, #invisibilisation, opacité des pratiques, fichage, violations des droits fondamentaux. L’enfermement se double d’une dimension de « #tri à l’entrée », qui renverrait à l’idée de prévention associée à l’image de « criminels » placés derrière des barreaux. Cet enfermement crée surtout des traumatismes profonds.

    http://cqfd-journal.org/Decouvrir-la-France-derriere-des

    #zones_d'attente #refoulement #push-back #refoulements #refoulements #aéroport #enfermement #détention_administrative #rétention

    ping @karine4 @isskein

  • Glyn #Moody sur l’article 13 – Une aberration judiciaire
    https://framablog.org/2019/02/13/glyn-moody-sur-larticle-13-une-aberration-judiciaire

    Glyn Moody est infatigable dans son combat contre les dispositions néfastes de la #Directive européenne sur le droit d’auteur dont le vote est maintenant imminent. Il y consacre une série d’articles dont nous avons déjà proposé deux traductions. Voici un … Lire la suite­­

    #Droits_numériques #Libertés_Numériques #Libres_Cultures #article13 #Copyright #droit_d'auteur #filtres #ParlementEuropeen

  • Glyn #Moody sur l’article 13 – Mensonges et mauvaise foi
    https://framablog.org/2019/02/09/glyn-moody-sur-larticle-13-mensonges-et-mauvaise-foi

    Glyn Moody est un journaliste, blogueur et écrivain spécialisé dans les questions de #Copyright et #Droits_numériques. Ses combats militants le placent en première ligne dans la lutte contre l’article 13 de la #Directive européenne sur le droit d’auteur, dont … Lire la suite­­

    #Internet_et_société #Libertés_Numériques #article13 #droit_d'auteur #filtres #ParlementEuropeen

  • The Biggest Threat to Free Speech No One Is Talking About
    https://www.truthdig.com/articles/the-biggest-threat-to-free-speech-no-one-is-talking-about

    Since the repeal in June of Obama-era rules guaranteeing net neutrality, websites like Truthdig, Democracy Now!, Common Dreams and more risk being pushed into an internet slow lane that could severely hamper their readership, if not drive them out of business entirely. For Jeff Cohen, editor and co-founder of the media watchdog Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR), it may be the most urgent threat to the First Amendment no one is talking about.

    “The biggest issue of freedom of the press is not that Trump is mean to reporters, as he was last week with CNN’s Jim Acosta and Yamiche Alcindor of “PBS NewsHour,” he tells Robert Scheer. “The biggest freedom-of-the-press issue is that Trump is working with Comcast and AT&T and Verizon to end net neutrality. … Ownership of the media and the ownership of the internet, the fact that these big internet providers are [a] few giant companies that also produce content—it’s very, very dangerous.”

    #neutralité_du_net #filtre #bulle #médias

  • Media Lens - The Filter Bubble - Owen Jones And Con Coughlin
    http://medialens.org/index.php/alerts/alert-archive/2018/886-the-filter-bubble.html

    It stands to reason that anyone seeking employment within this bubble will have to accept an unwritten agreement not to challenge the integrity of the bubble by which they are granted wealth and fame. Any ingrate deciding to renege is attacked, reviled and cast out; treated almost as sub-human, not entirely real. Politicians like George Galloway challenging the bubble can be beaten up in broad daylight and it is of no concern. Idealistic hippies like Russell Brand preaching love can be torn to shreds and silenced by the press pack – it doesn’t matter. Whistleblowing activists like Julian Assange can be trapped, threatened with life imprisonment and death, and it is a laughing matter. Whole countries can be destroyed – it doesn’t matter. The climate can be destroyed – it doesn’t matter. The filter bubble has its own dream logic, follows its own cosmic laws as if the real world was none of its concern.

    Quant aux noms invoqués dans le titre, ils font référence à la différence abyssale existant entre un fil twitter (franc et incisif) du journaliste du « Guardian » Owen Jones concernant la flagornerie sans vergogne dont fait preuve le journaliste du « Telegraph » Con Coughlin vis-à-vis de l’Arabie saoudite, et un article (aussi peu critique du flagorneur que possible) du même Jones dans le Guardian :

    Why are defence editors, defence correspondents, diplomatic editors and the like so often biased in favour of the Western defence and diplomatic establishment they are covering? And why are they allowed to demonstrate this bias without anyone so much as commenting?

    The filter bubble ensures that these questions can never be asked, much less answered.

    #filtre #bulle #MSM

    • Iraq was destroyed in a nakedly illegal oil grab, more than one million human beings were killed, and the ’mainstream’ continued to treat the criminals responsible as respectable statespeople, and to take seriously their subsequent calls for ’humanitarian intervention’ in oil-rich Libya. With Libya reduced to ruins, the same journalists dreamed on, treating the same criminals with the same respect as they sought yet one more regime change in Syria.

  • Comme @fil m’a reparlé des optimisations de PNG, je viens de voir que optipng est installé sur les Simple Hosting de Gandi, sur lesquels on peut se connecter en ssh.

    Alors à la hache, je lance l’optimisation sur tous les PNG du dossier local :

    find . -type f -iname "*.png" -print0 | xargs -I {} -0 optipng "{}"

    Comme c’est un site avec beaucoup de PNG générés par #SPIP (et le plugin image_responsive), mais qui n’évolue plus, ça devrait suffire…

    À la louche, ces PNG sont des dessins au trait en noir et blanc, et ça semble gagner environ 45% de la taille sur la taille des fichiers.