• Arnaque éthique au Crédit coopératif

    Au Postillon, comme plein de gens à la recherche d’une banque « moins pire », on a un compte au Crédit coopératif. On n’a jamais eu beaucoup d’illusions sur cette banque, mais on croyait jusqu’à peu que cette structure se tenait quand même un peu éloignée des affres du capitalisme moderne. Sur le site internet de cette « banque coopérative et engagée », on peut d’ailleurs lire qu’elle agit pour « une société où l’homme et son environnement priment sur le capital ».
    Alors on est allé voir de plus près. Et patatras. Les « investissements socialement responsables » que propose la banque servent en fait à financer des entreprises comme Coca-Cola, Carrefour et Vinci. La « finance collaborative » permet avant tout à des riches de payer moins d’impôts, et comme toutes les autres banques, le Crédit coopératif pousse aussi ses clients à s’endetter.

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    #CréditCoopératif #financeéthique #arnaque

    • J’ai longtemps cherché à quitter ma grosse banque capitaliste, la SG et bien sûr, à moment donné, j’ai frappé à la porte du Crédit Coopératif. Bon, déjà, c’est du coopératif de centre-ville aisé, parce que sorti des grosses agglos, pas d’agence, ce qui donne une certaine idée de la cible, mais bon… le Crédit Coopératif a Coopabanque pour ceux qui sont loin et numériques. Donc, on décide d’ouvrir des comptes et de passer chez eux… et là, tout de suite, ça se crispe. Parce qu’ils exigent la domiciliation des salaires et marquent clairement leur désapprobation quand on n’est pas salariés (pas hyper coopératifs, pour le coup) et même quand c’est fait, exigent encore plus de preuve de revenus pour finalement nous lâcher des moyens de paiement pour gens interdits bancaires, ce que nous n’avons jamais été. En gros, on comprend très rapidement qu’on est trop pauvres pour eux et qu’ils nous collent en période probatoire. Mais avec l’éloignement de la moindre agence, leurs exigences nous rendent la gestion totalement impossible, nos interlocuteurs sont désagréables, il n’existe aucune marge de négociation : nous sommes des indésirables dans cette banque qui semble avoir une idée bien précise du genre de clients qu’elle souhaite avoir.
      Même ma banque capitaliste pourrite ne nous avait jamais si mal traités.
      On décide de laisser tomber et de fermer nos comptes chez ces crétins, mais là, quasiment impossible de le faire, bref, gros merdier pas pratique pour changer, interlocuteurs merdiques : on a fini par abandonner une partie du fric (pas beaucoup) qu’on avait là-bas pour des frais imaginaires et on a un compte qu’on n’a jamais pu fermer.

      On a fini par aller chez Monabanq, une filiale numérique du Crédit Mutuel, un autre groupe capitaliste. Mais contrairement à Coopabanque, Monabanq affiche clairement dès le départ sa volonté d’être la banque des pas riches . Depuis le début, on a des interlocuteurs tout à fait compétents, des services adaptés, des tarifs très très raisonnables et relativement peu de sollicitations à consommer (mais un peu quand même).
      Franchement, de par leur politique d’offrir des services même à des gens qui ont le RSA, je les trouve infiniment plus « coopératifs » que les autres faux culs.