#fioraso

  • Le rôle de l’université dans la société capitaliste - Rebellyon.info
    http://rebellyon.info/Le-role-de-l-universite-dans-la-societe.html

    Les universités, comme toutes les composantes de la société, connaissent également des réformes et restructurations visant à l’amener à mieux servir les intérêts dominants.

    En effet, pour survivre, le système capitaliste a besoin en permanence de réaliser plus de profits et pour cela de croissance. Mais aujourd’hui, arrivé à un tel niveau de développement, les sources de croissance potentielle sont rares. C’est là notamment qu’interviennent les universités.

    Ainsi, loi Fioraso contre laquelle nous nous sommes battu-e-s (et que nous continuerons de combattre malgré la répression) imposée l’année dernière, vise globalement à orienter davantage « l’effort national » de recherche publique à des fins de satisfaction des intérêts des capitalistes français, cela dans l’objectif de favoriser les « innovations » capables de « relancer la croissance ». Les Universités, établissements d’État, se voient ainsi confiées comme mission de service public la production de ces connaissances, capables d’être transformés en « innovation » par les entreprises françaises.

    #fioraso #université #fac

  • De l’autonomie à la mise sous tutelle ? Contraintes budgétaires et stratégies gestionnaires des #universités
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4040

     La revue Savoir / Agir consacre son numéro 29 aux réformes universitaires. Nous en publions ici un article portant sur les conséquences de la loi d’autonomie sur le fonctionnement quotidien des universités. Odile Henry et Jérémy Sinigaglia reviennent ici notamment sur les conséquences du nouveau système d’allocations des moyens, le …

    #Nos_enquêtes #fioraso #LRU #pécresse #SYMPA

  • Blog gaulliste libre : Non à la charte européenne des langues régionales
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/non-la-charte-europeenne-des-langues.html

    .......

    Et comme le note bien Laurent de Boissieu dans une note détaillée et engagée sur son blog, « en réalité, cette charte a pour objet de permettre la reconnaissance de minorités (ou ‘groupes’ de locuteurs à l’intérieur des ‘territoires’ dans lesquels ces langues régionales sont pratiquées) jouissant de droits collectifs, notamment le ‘droit imprescriptible’ de pratiquer une langue régionale minoritaire non seulement dans la ‘vie privée’ (ce qui est bien entendu le cas actuellement) mais également dans la ‘vie publique’, c’est-à-dire dans les relations avec les administrations et les services publics ».

    L’alliance UE – régions contre les Etats

    Le journaliste note que « le Conseil constitutionnel a donc logiquement jugé qu’une telle reconnaissance de minorités linguistiques porterait ‘atteinte aux principes d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français ». Cette charte porte en elle une possible et scandaleuse remise en question du fait que le français soit notre seule et unique langue officielle puisqu’elle pourrait permettre l’emploi d’une autre langue sur certains territoires, comme cela se passe aujourd’hui en Catalogne, où le catalan s’est petit à petit substitué à l’espagnol dans la communauté régionale.

    On retrouve avec cette charte la traditionnelle alliance entre cette europe et les régions pour dépecer les Etats-nations qui lui font encore de la résistance. Cette remise en question est d’autant plus importante que l’Europe est actuellement secouée par une vague de régionalismes menaçant l’unité nationale, en Espagne et en Grande-Bretagne notamment et que rien n’est fait pour empêcher la progression de l’anglais comme lingua franca de l’espace européen. Il est révoltant que l’Union Européenne fasse une telle propagande contre les langues officielles des Etats qui la composent.

    Encore une fois, après l’épisode de la loi Fioraso, le Parti Socialiste se fait l’agent d’un projet totalement anti-républicain et qui revient à déconstruire ce qu’est la France. Comme les Verts, dont la nouvelle secrétaire vient de déclarer vouloir la dissolution de la nation, il est devenu un ennemi de la France.

    #anglais
    #Fioraso
    #francophonie
    #français
    #Jean-Marc-Ayrault
    #Laurent-de-Boissieu
    #Union-Européenne

  • Financer les meilleures formations par le redoublement des étudiants des filières moins performantes ?
    Histoires d’universités » Blog Archive » Paris 1 informe mal les bacheliers
    http://blog.educpros.fr/pierredubois/2013/06/02/paris-1-informe-mal-les-bacheliers
    Chronique de Pierre Dubois, en réaction à un de mes commentaires...

    L’effet pervers de la dotation à l’activité (au nombre d’étudiants inscrits ou au nombre d’étudiants inscrits aux examens) est bien connu : pour être mieux dotées, les universités ont un intérêt financier à faire échouer leurs étudiants, à les faire redoubler. L’université de Paris 1 développe peut-être un modèle (une stratégie ?) de financement de la réussite dans les cursus bi-disciplinaires par des ressources procurées par les redoublements dans les licences générales. Il s’agit d‘une hypothèse à creuser : l’université, faute de données, ne peut présentement dire si cette hypothèse est vraie ou fausse.

    #université
    #licence
    #LRU
    #Fioraso

  • La fin de la gratuité des #CPGE est excellente à mon avis.

    « Les CPGE sont socialement deux fois plus sélectives et elles sont plus coûteuses, un élève coûtant environ 15 000 euros, contre pratiquement deux fois moins à l’université, a expliqué le rapporteur du projet de loi, le socialiste Vincent Feltesse qui a déposé l’amendement. Ne serait-il pas possible que les élèves de prépa paient également des droits dont le montant demeure modique ? » La moitié d’entre eux ont des parents cadres supérieurs, a-t-il poursuivi, contre 30% pour l’ensemble des étudiants, toutes formations confondues.

    Genenviève #Fioraso pense que cela va à l’encontre de la gratuité constitutionnelle des lycée ? Ce n’est pas grave, rattachons les CPGE aux université et la question sera réglée.

  • L’#anglais à la fac : une polémique absurde
    http://fr.myeurop.info/2013/05/21/l-anglais-a-la-fac-une-polemique-absurde-8887

    Ludovic Clerima

    Vrai débat ou fausse polémique ? L’#enseignement de certains cours en anglais à l’université met le monde de l’éducation en émoi. Une pratique pourtant courante dans les autres pays de l’Union européenne.

    Geneviève #Fioraso tire les académiciens de leur léthargie. lire la (...)

    #Société #INFO #Politique #Europe #France #ministre_de_l'enseignement_supérieur #université

  • Geneviève #Fioraso, ministre de l’#enseignement_supérieur et de la #recherche (ESR) en bonne voie pour devenir la prochaine titulaire de la déshonorante carpette anglaise avec sa loi autorisant - systématisant- les cours en #anglais sous prétexte d’#internationalisation. On va vers une baisse des taux de réussite et une baisse encore plus importante du #français dans la recherche mais également de manière indirecte dans tous les autres secteurs (commerce par exemple). Cela montre le peu d’attachement à la #francophonie qui est pourtant dynamique démographiquement.

    Professeur au #collège_de_France, Antoine Compagnon, a aussitôt bondi : « Je l’invite à franchir les quelque deux ou trois cents mètres qui séparent son bunker ministériel des amphis du Quartier latin pour découvrir le monde réel, lui répond-il dans nos colonnes. En anglais, on parle de friendly fire pour désigner le genre d’action que vient de mener la ministre. Car Mme Fioraso nous tire dans le dos alors que nous montons au front. »

    [...]

    Les associations de défense de la langue française tempêtent avec leurs petits moyens. Régis Ravat, président de l’association Francophonie avenir, se désole de constater « l’anglicisation progressive de notre pays, encouragée par la droite comme la gauche. La ministre Fioraso dit "langue étrangère" dans sa loi mais c’est d’une totale hypocrisie. Tout le monde sait qu’elle veut dire "anglais". Maintenant, même pour un CAP de carrossier, on impose de parler anglais. Au nom, paraît-il, d’une ouverture vers le monde... Je dirais au contraire qu’on s’enferme. On se tourne vers le seul monde anglosaxon. »

    Même l’#Académie_française s’est offusquée de ce texte rédigé, dit-elle, en des termes trop vagues. « Il ne paraît ni opportun, ni même possible d’adopter pareille disposition de loi dont la valeur symbolique serait d’autant plus grande qu’elle serait plus vague et qui inaugurerait de véritables franchises linguistiques dans les universités françaises », jugent les membres de l’Académie dans une déclaration commune datée du 21 mars. L’article 2 de la loi Fioraso autorise l’enseignement en langue étrangère dans le cadre d’« un accord avec une institution étrangère » ou « d’un programme européen ». L’Académie alerte « sur les dangers d’une mesure qui se présente comme d’application technique, alors qu’en réalité elle favorise une marginalisation de notre langue ».

    Source : http://www.liberation.fr/societe/2013/04/12/l-universite-francaise-va-t-elle-parler-anglais_895729

    • Et dans le même genre avec l’absurdité du tout anglais à la #commission européenne :

      Une maîtrise imparfaite d’une langue peut donc déboucher sur une catastrophe, notamment dans le domaine financier où les marchés sont à l’affut, comme a pu le tester Dijsselbloem. Plus personne n’osant, à Bruxelles, reconnaître qu’il ne maitrise qu’imparfaitement cette langue, c’est un véritable règne de terreur linguistique qui s’est imposé. « Alors que des services entiers de la Commission ne comptent pas un seul anglophone de naissance, on parle et on écrit uniquement anglais, un anglais appauvri qui appauvrit la pensée », reconnaît un fonctionnaire européen. « Il faut voir ce qui sort de nos services », poursuit notre interlocuteur. Et ce, même si une majorité de fonctionnaires desdits services parlent mieux le français que l’anglais, par exemple : « il suffit qu’il y ait une seule personne qui ne parle pas français pour que l’on travaille tous en anglais ». Recourir à un interprète ou à un traducteur est presque devenu une marque de manque de savoir-vivre… Pourtant, les institutions communautaires devraient s’interroger : mal maitriser une langue, qui plus est comprise par une minorité de la population européenne, n’est-ce pas là un des facteurs de l’incapacité de l’Union à communiquer clairement ? N’y a-t-il pas un lien entre l’appauvrissement de la pensée européenne et la réduction à la portion congrue de son dictionnaire linguistique ?

      Au moins, à l’issue de cette chronique, vous aurez tous, moi y compris, appris un nouveau mot : « template ». Thank you, Luke !

      Source : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2013/04/template-jai-dit-template-comme-cest-template.html

  • La continuité gouvernementale ne cesse de se confirmer :

    http://www.mediapart.fr/journal/france/300812/universites-la-remise-en-ordre-pas-la-revolution

    Comment sortir les universités de l’ornière ? On sait que le contexte budgétaire n’est pas très favorable.

    Plutôt que de les mettre sous tutelle comme l’avait décidé le précédent gouvernement – ce qui est une drôle de vision de l’ #autonomie –, nous avons décidé de les accompagner. Nous avons mis en place des indicateurs d’alarme qui permettent d’anticiper les ennuis à venir pour éviter que leurs situations ne dégénèrent. Par ailleurs, nous allons nous doter des vrais outils de management que sont les #contrats. Il y a toujours eu des contrats avec les universités, mais il s’agissait pratiquement de coquilles vides. Il faut remettre de l’exigence et faire de ces contrats un outil de pilotage et un outil de confiance entre les universités et l’État.

    Cette contractualisation se fera sur nos priorités : la réussite des étudiants en premier cycle, une meilleure visibilité de notre recherche avec une organisation plus efficace, et enfin une #gouvernance des universités qui soit à la fois efficace, là aussi, et collégiale – ce n’est pas antinomique. Nous regarderons sur tous ces points les actions réellement engagées.

    Mettre des indicateurs d’alerte sur les finances des universités, c’est une chose, mais s’il n’y a pas d’argent supplémentaire, tous les indicateurs vont rester au rouge, non ?

    On ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’argent dans l’ #université française. Qu’elles soient en déficit ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’argent. Il y a des niches d’efficience : elles peuvent mieux s’organiser, mutualiser des moyens, faire du redéploiement.

    [...]

    Pour financer l’université, certains prônent une hausse des frais d’inscription. Est-ce une piste sur laquelle vous travaillez ?

    Je ne dis pas que Bercy ne m’y a pas poussé cette année. Nous avons quand même les frais d’inscription les moins chers du monde et les boursiers en sont totalement exonérés. Mais je souhaite qu’ils n’augmentent pas de manière significative.

    [...]

    Lors de votre audition à l’Assemblée nationale, vous avez laissé entendre que les universités pourraient aussi trouver des ressources propres ?

    C’est certain. Elles pourraient faire de la formation tout au long de la vie. On peut peut-être aussi les utiliser l’été. Beaucoup d’entre elles ont des écoles d’été.

    [...]

    Même si on sait qu’il existe déjà beaucoup de formes de sélection à l’université, intégrer les classes prépa à l’université, n’est-ce pas remettre en cause la non-sélection à l’entrée de l’université ?

    Non. Je préfère parler d’ #orientation plutôt que de parler de #sélection.

    • Un article de Sauvons La Recherche alertait déjà sur la direction prise :

      Qu’attendre des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche ? Rien, ou pire encore ?
      http://sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3741

      Le Bilan

      Ce secteur a été l’objet durant ces cinq années d’une “attention” toute particulière du gouvernement et du législateur et en ressort profondément transformé, voire traumatisé. Il s’est vu imposé un nouveau mode d’organisation dont le maître mot est la concurrence, imposée de manière systématique entre universités, organismes de recherche, laboratoires et même individus. [...] la loi #LRU (Liberté et responsabilité des universités) votée en 2007 a contraint les universités à se plier aux méthodes de management jusque là réservées au secteur marchand, en privant ses structures démocratiques et collégiales de tout véritable rôle dans la stratégie et les décisions. [...] L’ensemble du secteur est désormais jaugé au regard de critères de performance quantitatifs par une agence unique d’évaluation ( #AERES) qui échappe à tout contrôle académique. Véritable monstre bureaucratique censé tout évaluer, contrôler, noter, cette agence est devenue la pierre angulaire de cette entreprise de normalisation, au sens du programme néo-libéral, du secteur universitaire et de recherche. Bien qu’épargnées jusque là par la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, les institutions de recherche et d’enseignement supérieur n’en sortent pas moins financièrement exsangues. Ayant vu échapper une large part de leurs financements publiques au profit de l’ #ANR, cette agence de financement sous contrôle direct du ministère, elles n’ont eu qu’à gérer la pénurie [...]

      Le changement

      La loi LRU, pourtant largement contestée en 2009, ne sera pas abrogée . La vague de non-renouvellement de CDD qui traduit la volonté de l’Etat d’échapper aux mesures de CDIsation prévues par la loi Sauvadet, se poursuivra. L’AERES ne sera pas supprimée , même si ces missions pourraient être redéfinies, et L’ANR verra ses moyens administratifs renforcés. Les conventions #IDEX, qui entérinent les rapprochements forcés entre université dans des conditions frôlant parfois l’absurde, ne seront pas remises en cause, quand bien même auraient-elles été signées dans l’urgence à la veille des élections du printemps.

      [...]

      En matière de financement des organismes de recherche et des universités, l’aggravation de la situation est explicitement programmée. Alors que les budgets sont déjà au plus bas - près d’un quart des universités afficheront des comptes en déficit cette année - le ministère de l’enseignement et de la recherche sera soumis, comme les autres, à une baisse de 7% de son budget de fonctionnement en 2013, puis de 4% pour les deux années suivantes, soit une baisse cumulée de plus de 15% qu’il convient de comparer avec la stagnation de ces mêmes budgets durant le quinquennat précédent

      [...]

      La réalité de l’emploi dans son ensemble devrait être bien plus noire, si l’on intègre à cette analyse la baisse brutale de crédits de fonctionnement que les institutions devront absorber dans les années à venir. Pour les universités, déjà financièrement étranglées et devant faire face à de nombreuses dépenses contraintes, il n’y aura pas d’autre solution que de se délester massivement de milliers de précaires, dont le nombre total est estimé selon une étude récente [2] à plus de 40000 pour l’ensemble du secteur. Autre solution à laquelle elles ne pourront sans doute échapper, la transformation de postes de titulaires en crédit de fonctionnement selon le principe de comptabilité publique portant le doux nom de “fongibilité asymétrique” (la conversion inverse étant elle interdite). Les 5000 postes prétendument créés pourraient donc bien se traduire au final pour les postulants par un effondrement sans précédent des possibilités de recrutement.

      [...]

      l’occasion de mener plus loin encore l’agenda des réformes d’inspiration néo-libérale inscrit depuis une quinzaine d’années dans les traités de #Bologne et Lisbonne. Adoptés sous le gouvernement #Jospin, ces traités visent à mettre l’enseignement supérieur et de la recherche au service de la compétitivité et de la croissance économique européenne. N’ayant d’autre modèle que celui du #marché, les rédacteurs de ces traités en appellent à la mise en concurrence des systèmes nationaux,

      [...]

      Ces traités, régulièrement approfondis depuis, ont trouvé leur déclinaison nationale avec la loi pour l’innovation de C. #Allègre (1999), la réforme #LMD (2002), la loi pour la recherche (2006) , la loi LRU (2007), ainsi que les initiatives d’excellence (2010).

      [...]

      Cette forme résiduelle de démocratie universitaire, même très limitée par le mode de scrutin qui l’encadre, entrave la transformation radicale dans les formes de gestion universitaire qu’appellent de leur voeux les “modernisateurs”. Face à cette situation créée par la loi LRU, Mme #Fioraso, dans un habile retournement argumentaire, critique le manque de collégialité et de démocratie dans les prises de décision et l’excessif pouvoir donné au président d’université, pour proposer la création d’un “ #sénat_académique ” afin, dit-elle, “de mieux distinguer ce qui relève de la stratégie scientifique de ce qui relève de la #gestion [3].

      Faute de remettre en cause les pré-supposés de la loi LRU, à savoir que la gestion d’une université, son “ #pilotage ”, ne peut être confiée qu’à des managers professionnels, la ministre ne peut que proposer son approfondissement. Le choix des mots, et de l’expression “sénat académique” en particulier, n’est pas anodin. Il renvoie explicitement au modèle anglo-saxon dans lequel l’essentiel des décisions stratégiques, administratives, financières ou juridiques sont entre les mains d’un conseil d’administration resserré, composé exclusivement des représentants des donneurs d’ordre externes que sont les pouvoirs publics et les financeurs privés. Quant aux universitaires, ils n’interviennent qu’au travers d’un pléthorique sénat académique dont la responsabilité se limite aux affaires d’ordre… académique. Ce mode d’organisation, qui tend à se généraliser, était explicitement préconisé par une large partie de la droite lors du débat parlementaire en 2007 [4]. Par peur d’un rejet de la part des universitaires, le législateur lui avait préféré la solution intermédiaire - certains diront batarde - consistant à donner plus de poids au CA tout en conservant son caractère partiellement démocratique. En 2008, Gilbert Béréziat, ancien président de Paris 6, avait dit de la loi LRU qu’elle était une “loi de transition, non aboutie”. Il est probable que ce soit à la gauche socialiste que l’on doive in fine son aboutissement.