• « Notre droit successoral freine une certaine générosité » Gabriel Attal
    https://www.latribune.fr/economie/france/notre-droit-successoral-freine-une-certaine-generosite-gabriel-attal-83447

    [Entretien] Mécénat, fiscalité, service national universel, étudiants... le secrétaire d’Etat en charge de la jeunesse, Gabriel Attal, veut inciter les Français au don à l’occasion du Giving Tuesday célébré ce mardi 3 décembre. Il prône une philantropie "démocratique et territoriale".

    LA TRIBUNE- Pourquoi voulez-vous mobiliser pour le Giving Tuesday ?

    GABRIEL ATTAL-Le « #giving_Tuesday » entre dans ce développement de la #philanthropie que je veux promouvoir. Cette initiative, développée outre-Atlantique, est une réponse au Black Friday tourné vers la consommation de masse. Cette journée nous rappelle la nécessité de contribuer aussi à l’intérêt général. Je souhaite qu’on le développe en France, et je soutiens pour cela l’association française des fundraisers qui porte de manière opérationnelle ce projet.

    Avec Jean-Michel Blanquer, nous avons mobilisé les recteurs d’académie pour qu’il y ait des initiatives autour de cette question du don dans les établissements scolaires. Avec le ministère de la Culture et l’association Admical, nous avons construit un kit de mobilisation à destination de tous les parlementaires pour leur proposer de réunir dans leur territoire les PME, associations et fondations locales afin d’initier des synergies et d’améliorer la connaissance des dispositifs existants.

    Sur le mécénat et le financement des fondations, le gouvernement a annoncé à la fin de l’été qu’il voulait revoir à la baisse le taux de défiscalisation pour les dons supérieurs à 2 millions d’euros. Où en est ce projet ?
    Le gouvernement soutient fortement le mécénat. Il s’est beaucoup développé depuis le vote de la loi Aillagon, en 2003, qui a permis une forte incitation fiscale. Les entreprises ont aussi pris conscience de leur responsabilité sociétale et environnementale. Les consommateurs les appellent également à s’engager, à soutenir des projets d’intérêt général. Enfin, les jeunes actifs qui arrivent sur le marché du travail sont de plus en plus en attente de sens dans leur travail.

    Pour autant, un certain nombre de dérives et abus ont été constatés par la Cour des comptes et des rapports parlementaires. Il y a des situations où l’on peut légitimement se demander si le mécénat doit être soutenu à hauteur de 60% par la solidarité nationale, ou si l’argent public ne sert pas une action de communication ou de sponsoring.

    Comment limiter les dérives ?
    Le souhait du gouvernement est de fixer un cadre en travaillant sur la notion de contrepartie. Actuellement, une entreprise qui fait du mécénat a droit à une contrepartie de 25% à son don. La contrepartie n’est pas clairement définie. On ne sait pas qui calcule les 25% et comment ils sont calculés. Or, un cadre clair permettrait de régler de nombreuses dérives. C’est un travail que nous avons initié avec les entreprises et les associations. Dans le même temps, pour les 78 grandes entreprises qui donnent le plus, nous réduisons la déduction fiscale de 60% à 40% ; uniquement lorsque les dons dépassent 2 millions d’euros et en préservant les associations dites « loi Coluche ».

    Nous encadrerons aussi le mécénat de compétences. Il permet à une entreprise de détacher un salarié auprès d’une association et de défiscaliser 60% de son salaire. Aujourd’hui, certains détachements concernent des salaires supérieurs à 15.000 euros mensuels. Le gouvernement a annoncé un plafonnement autour de 9.000 euros. Ce cadre a été adopté dans le budget par l’Assemblée nationale en première lecture et il est actuellement dans la navette parlementaire.

    Combien d’entreprises seraient concernées ?
    Actuellement, 78 grandes entreprises donnent plus de deux millions d’euros de mécénat dans l’année. J’appelle ces entreprises à maintenir leurs dons. Malgré cette réduction sur le mécénat, le cadre fiscal reste favorable car elles bénéficient également de la baisse de l’impôt sur les sociétés.

    Quel est le montant de la dépense fiscale de ce dispositif pour les finances publiques ?
    C’est certes une dépense fiscale mais je considère aussi que c’est un investissement, qui s’élève aujourd’hui à environ 2 milliards d’euros par an et qui a doublé en cinq ans.
    […]
    Quelles sont vos pistes de réflexion [concernant les droits de succession] ?
    Au sein du gouvernement, nous sommes opposés à toute hausse de droits de succession. Quant à la réserve héréditaire, toute évolution doit être mûrement réfléchie car c’est une question extrêmement sensible, et qu’il faut évidemment préserver les droits des héritiers. Une possibilité pourrait être d’inverser la part réservée et la quotité disponible dans le cas des héritages les plus conséquents. Si par exemple, si il y a trois enfants, ce ne serait pas deux tiers/ un tiers. Cette inversion serait possible uniquement si ces fonds sont attribués à des associations ou des fondations. Mais nous verrons ce que propose la mission confiée aux parlementaires.

    Comment voulez-vous développer la philanthropie ?
    Je crois à une philanthropie à la française. On a tendance à penser aux fondations américaines qui ont des budgets comparables à ceux des ministères. La différence est que les personnes à la tête de ces fondations ne sont pas élues. Cette question est un enjeu démocratique alors que des pans entiers des politiques publiques sont assumés par des fondations privées aux États-Unis. La philanthropie à la française doit être démocratique. Elle doit également être territoriale. Je pense que l’on peut créer des synergies locales entre entreprises, collectivités locales, fondations et pouvoirs publics autour de projets d’intérêt général. C’est une forme de réponse à la crise des gilets jaunes.

    N’y-a-t-il pas un risque d’affaiblir la puissance publique ?
    On ne peut pas opposer le développement de la philanthropie et de la puissance publique. Derrière le don privé et le mécénat d’entreprise, il y a toujours la puissance publique, ne serait-ce que par le biais de la défiscalisation. Les deux sont complémentaires et se renforcent. Certaines associations et fondations peuvent parfois être plus rapides, plus agiles, pour répondre à des besoins qui émergent ; il faut accompagner cela.

    Où en est le projet de service national universel (#SNU) ? Après un premier test en juin, le dispositif sera-t-il renouvelé ?
    Après la préfiguration avec 2.000 jeunes, j’ai confié une évaluation à des chercheurs et sociologues spécialistes de la jeunesse. Les retours sont très encourageants. Les objectifs assignés au SNU comme la mixité sociale, la cohésion territoriale, le partage des valeurs de la République et l’engagement ont été tenus. Les échanges que j’ai pu avoir avec les parents sont aussi extrêmement encourageants. Le dispositif va se déployer et concernera autour de 30 000 jeunes en juin prochain. Cette fois-ci, tous les départements déploieront le SNU.

    Quel est le coût annuel de ce dispositif critiqué par les organisations étudiantes ?
    À partir de la préfiguration de juin dernier, le coût d’une généralisation pour 800.000 jeunes serait de l’ordre de 1,6 milliard d’euros ; mais il va y’avoir des économies d’échelle. Le coût par jeune devrait baisser dès 2020. En année pleine, le coût se situerait en année pleine entre 1 milliard et 1,5 milliard. Le Président de la République a toujours été clair sur le fait que, derrière le coût budgétaire, il y avait surtout un investissement fort pour notre jeunesse. Aujourd’hui, un décrocheur scolaire représente en moyenne 230 000 euros de fonds publics alloués pour son accompagnement. Il y en a environ 100 000 chaque année. Je vous laisse faire le calcul... le SNU est donc potentiellement à terme une source d’économies.
    […]
    Où en est le projet de revenu universel d’activité (RUA) ?
    Une concertation a été lancée au printemps dernier. C’est une transformation profonde de notre modèle d’accompagnement social qui regrouperait les aides sociales en une allocation socle et simplifierait donc considérablement les choses pour les bénéficiaires. L’idée est d’améliorer ainsi le recours et de renforcer le lien droits-devoirs pour bénéficier de la solidarité nationale. Je co-préside, avec Frédérique Vidal, un collège dédié à la question des jeunes dans le revenu universel d’activité qui travaillent à déterminer la nécessité de créer un RUA pour les jeunes ou non.

    La prime d’activité va-t-elle être élargie aux étudiants ?
    Je l’ai déjà dit, je souhaite que nous y réfléchissions. Je ne peux pas me résoudre à l’idée que des étudiants mettent en péril leurs études car ils sont contraints de trop travailler. Actuellement, la prime d’activité se déclenche lorsque l’on travaille au minimum à hauteur de 80% du SMIC. Travailler autant quand on est étudiant est quasiment impossible, sauf à alimenter l’échec dans l’enseignement supérieur. J’ai demandé à ce que l’on étudie le déclenchement de la prime d’activité en soutien aux étudiants, dès lors qu’ils travaillent au moins 12 heures par semaine.

    • On apprend de ces trucs quand même :

      le mécénat de compétences. Il permet à une entreprise de détacher un salarié auprès d’une association et de défiscaliser 60% de son salaire. Aujourd’hui, certains détachements concernent des salaires supérieurs à 15.000 euros mensuels. Le gouvernement a annoncé un plafonnement autour de 9.000 euros.

    • Ce mécénat de compétences permet à des entreprises comme Orange de placer ses « futurs retraités » (des gens avec de l’expérience et qui donc « coûtent cher ») dans des assos qui acceptent car elles n’ont pas les moyens de refuser puisqu’on leur refusent des subventions par ailleurs. Sauf que la défiscalisation permise par ce type d’opération fait que l’état récupère moins de sous, et peut donc donner moins de subs aux assos en question. Elle est pas belle la vie ?

    • Ah oui c’est un florilège ! Celle-ci par exemple

      Aujourd’hui, un décrocheur scolaire représente en moyenne 230 000 euros de fonds publics alloués pour son accompagnement.

      A part l’armée (SNU) et la police qui les récupèrent parce qu’on les fait glisser subrepticement dans cet entonnoir sans issue, je voudrais vraiment connaitre quel est l’accompagnement du décrocheur scolaire.
      Pour les décrocheurs que je connais, ils ont eu droit à un coup de fil pour répondre à une enquête d’une question, zéro suivi, aucune aide financière ni d’études publiques possibles. Il y a surement une commission qui s’occupe de réfléchir à savoir si leurs parents leur laisseront 1/3 tiers ou 2/3 de la part réservataire de leur non retraite.
      #marché_des_pauvres

    • Et donc, on a tout un monde d’acronymes qui se nourrit sur les djeuns décrocheurs
      – Le Groupe de prévention au décrochage scolaire (GPDS)
      – Les Missions de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS)
      – Le Service Académique d’Information et d’Orientation (SAIO)
      – Les structures de retour à l’école (SRE)
      – Les réseaux Formation Qualification Emploi de l’éducation nationale FOQUALE
      – Les plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD)
      – Le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC)

      Bon je m’arrête, ça me fait pas rire, ça fait cher 230000€ le décrocheur pour rien raccrocher du tout, un bon mal de crâne administratif où on lui évite juste d’augmenter le nombre de chômeurs et de s’inscrire à Pôle Emploi ?

      A mettre en face du fait qu’il n’y a qu’un·e seul·e médecin scolaire pour 10.000 enfants et donc aucune possibilité de suivi psychologique sur place en cas de problème alors que harcèlement ou agressions à l’école ou au lycée particulièrement sur les filles sont les mêmes que de l’autre côté des grilles voire pire, mais ça, faut demander au médecin scolaire n’est-ce pas.
      https://www.unicef.fr/article/1-medecin-scolaire-pour-10-000-eleves-au-lieu-de-5000

  • Contre la fraude fiscale, toute la population française sous l’œil du « datamining » CFVR
    https://www.nextinpact.com/news/108463-contre-fraude-fiscale-toute-population-francaise-sous-lil-datamin

    Ce week-end, Gérald Darmanin a posé la dernière pierre à l’édifice CFVR. Derrière l’acronyme du « ciblage de la fraude et valorisation des requêtes », l’exploitation de multiples fichiers pour détecter de possibles fraudes fiscales par des entreprises ou des particuliers. Au même moment, le Sénat examine #BigBrotherBercy. Le ministère de l’Action et des Comptes publics a fait publier samedi un arrêté pour modifier un précédent texte de 2014. L’occasion d’un retour cinq années en arrière. Ce 21 février (...)

    #fiscalité #contribuables #surveillance #datamining #data

    ##fiscalité

  • There’s only one way to take on big tech : by reining in big money and big state
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/nov/28/big-tech-populist-stance-big-money-big-state

    The Warren-style critique of big tech accepts that smaller tech is on the horizon – and rests on a powerful myth of domestic politics gone wrong 2019 was a year we talked – a lot – about big tech. Alas, the much-expected “techlash” has not materialized : Silicon Valley still stands unscathed. This might, of course, change in 2020, especially under a president like Elizabeth Warren. It’s easy to mistake her populist stance – let’s just break up the tech giants ! – for some kind of leftism ; it (...)

    #militarisation #domination #fiscalité #GAFAM #lutte

    ##fiscalité
    https://i.guim.co.uk/img/media/51ddcea55f86eaf07979ae5e0cf8d321b01829ef/0_93_3578_2147/master/3578.jpg

  • Manifestation devant un centre Amazon avant le Black Friday
    https://www.liberation.fr/direct/element/manifestation-devant-un-centre-amazon-avant-le-black-friday_105813

    Plusieurs dizaines de militants de mouvements écologistes ont bloqué jeudi après-midi un centre de distribution du géant Amazon en région parisienne, pour dénoncer les atteintes à l’environnement engendrées par la « surconsommation » liée au « Black Friday », journée de promotions venue des Etats-Unis et prévu vendredi. Entre 50 et 100 militants des groupes ANV-COP21 et Amis de la Terre ont installé des bottes de pailles et formé des barrages humains devant le centre de Brétigny-sur-Orge (Essonne) du géant (...)

    #écologie #fiscalité #conditions #travailleurs

    ##fiscalité

  • Taxe carbone et dividende - Soutenir l’initiative citoyenne européenne sur le #climat
    https://citizensclimateinitiative.eu/fr

    Une initiative citoyenne européenne à propos d’une taxe carbone avec dividendes. Elle plaide en faveur d’une taxe sur les combustibles fossiles qui augmenterait progressivement et dont le produit serait redistribué chaque mois à tous les citoyens sous forme de dividendes. Une étude a révélé que ce type de taxe est le moyen le plus efficace de réduire les émissions de CO2.Par ailleurs, les principaux coûts du changement climatique seraient pris en charge par les plus grands pollueurs. Pour inscrire la proposition à l’ordre du jour du Parlement européen, Citizens Climate Lobby doit recueillir 1 million de signatures d’ici au mois de mai 2020. Aidez-les ! — (...)

    #environnement #fiscalité #justice

  • Le niveau de vie des mères chute durablement après une séparation | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/economie-france/social/le-niveau-de-vie-des-meres-chute-durablement-apres-une-separation-1149177

    L’Insee souligne que c’est surtout en augmentant leurs revenus individuels que les femmes font remonter leur niveau de vie : en reprenant un emploi ou bien en augmentant leur temps de travail. Mais, comme pour les hommes, c’est le fait de se remettre en couple qui leur permet véritablement de retrouver, voire dépasser, leur niveau de vie initial. C’est le cas de 40 % des familles monoparentales dans les quatre années qui suivent la séparation. La fin d’une transition difficile.

    Quand tu te sépares de ton ou ta compagne, ce serait une transition ? et la vraie vie stable et sans transition, laisse moi déduire, c’est vivre en couple ? Ahlala, rappelle moi, on est bien en 2019 ?

    • Oui, ça semble impossible d’être célibataire durablement ou par choix ! Ceci dit, je ne doute pas qu’en étant célibataire, on baisse son niveau de vie : plus forte imposition et pas d’économies d’échelle (je ne sais pas ce qu’il peut en être avec enfant·s). À plus forte raison quand on est une femme et qu’on a été imposée avec monsieur, parce qu’on constituait une unité, hein, et que les vases du revenu individuel « communiquaient » : ça ne faisait aucune différence, aucune, que monsieur fasse plus d’heures et madame plus de travail gratuit...
      #fiscalité #travail #femmes #revenu #inégalités

    • Si le célibat des mères est surtout vu ici et dans la société patriarcale comme une transition c’est parce qu’une femme devenue mère, plus encore qu’une célibataire @antonin1 ne doit pas survivre financièrement sans homme. L’obligation du couple qui est faite, c’est la dépendance financière, on va t’enrober ça d’amour et d’obligation sociale.
      Parce qu’une fois séparée, c’est la mère le plus souvent qui va s’occuper de l’enfant ou des enfants. S’occuper d’un enfant, c’est prendre soin d’une personne et lui consacrer du temps, du temps réel et du temps mental. Du temps réel, parce qu’un petit ne peut pas être laissé seul 5 minutes et ces 5 minutes peuvent être précieuses pour souffler, or, quand ces 5 minutes te manquent ça peut être une souffrance morale. Comment faire pour sortir après 19h chercher des medocs ou autres à part en rhabillant tout le monde ? Le temps mental, parce qu’il faut tout prévoir à l’avance, l’administration, les inscriptions, les jeux, les sorties, les vacances, le budget qui se réduit d’autant et sa vie de femme à soi. Et que l’éducation des femmes tend à faire d’elles des servantes aux bras multiples qui doivent oublier leur propre existence pour servir les autres.

    • Marrant, j’avais échappé à cette merde #beurk. Ce qui est génial, c’est : « Je ne sais pas ce qu’a fait cette femme pour se retrouver au Smic » alors que le Smic n’est pas un accident de la vie mais un standard social censé garantir une vie décente aux personnes en emploi. Le fait de ne pas pouvoir vivre du Smic avec deux enfants ne regarde pas tant cette dame que le standard social en question, visiblement pas à la hauteur.

  • Silicon Valley’s Biggest Foe Is Getting Even Tougher
    https://www.nytimes.com/2019/11/19/technology/tech-regulator-europe.html

    Margrethe Vestager won praise for her oversight of the tech industry. Now, with more authority from the European Union, she envisions a more aggressive agenda. Margrethe Vestager spent the past five years developing a well-earned reputation as the world’s top tech industry watchdog. From her perch overseeing Europe’s competition rules, she fined Google more than $9 billion for breaking antitrust laws, and forced Apple to pay about $14.5 billion for dodging taxes. Now she says that work, (...)

    #Apple #Google #Amazon #Facebook #technologisme #domination #fiscalité #BigData

    ##fiscalité

  • Stop Amazon et son monde
    https://www.stop-amazon.fr

    Appel pour transformer le Black Friday 2019 en un « Vendredi Noir pour Amazon ». La satisfaction du client, c’est l’obsession affichée de Jeff Bezos patron d’Amazon, le géant du e-commerce aux 180 millions de références. Sa stratégie : le "day one", soit maximiser les cadences de préparation des colis pour livrer en moins d’un jour, moins d’une heure et peut être moins d’une demi-heure grâce à des drones de livraison. Son ambition : créer un écosystème complet avec des maisons connectées, des e-books, de (...)

    #Palantir #Amazon #AWS #robotique #migration #écologie #travail #domination #fiscalité #CloudComputing #conditions #lutte (...)

    ##fiscalité ##surveillance

  • #Huile_de_palme et biocarburant : #Total gagne une bataille à l’#Assemblée
    https://www.lefigaro.fr/societes/huile-de-palme-et-biocarburant-total-gagne-une-bataille-a-l-assemblee-20191

    https://www.liberation.fr/direct/element/lassemblee-maintient-lhuile-de-palme-parmi-les-biocarburants-les-ecologis

    #mede

    la fin de la #niche_fiscale, prévue pour début 2020, grèverait de 70 à 80 millions d’euros par an les comptes de cette usine, qui emploie directement 250 personnes.

    Le Sénat peut aussi revenir sur ce vote. L’amendement n’a en effet bénéficié d’aucun débat et n’a même pas été défendu au micro en séance.

  • « Les banques face au tsunami des GAFA »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/14/les-banques-face-au-tsunami-des-gafa_6019129_3234.html

    Après Apple et Facebook, Google souhaite se lancer dans les services bancaires. Le numérique est en train de déshabiller les banques de leurs métiers les plus essentiels, estime Philippe Escande, éditorialiste économique « au Monde ». Les banques peuvent-elles disparaître ? Elles semblent encore loin de ce scénario apocalyptique, mais elles sentent désormais dans leur cou le souffle des géants du numérique. Mercredi 13 novembre, le Wall Street Journal révélait que Google allait se lancer dans les (...)

    #Apple #Citigroup #GoldmanSachs #Google #Amazon #Facebook #cryptomonnaie #carte #Libra #domination #fiscalité #bénéfices #BigData #data #banque (...)

    ##fiscalité ##GAFAM

  • La surveillance des réseaux sociaux contre la fraude fiscale adoptée à l’Assemblée
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/11/13/la-surveillance-des-reseaux-sociaux-contre-la-fraude-fiscale-adoptee-a-l-ass

    Les députés ont donné leur feu vert pour que les services fiscaux et douaniers aspirent massivement les données des Français afin de détecter les fraudeurs. Une voiture de luxe sur une photo Instagram ? Des vacances au bout du monde racontées sur Facebook ? Ces données pourraient bientôt être massivement aspirées par le fisc et les douanes pour détecter les fraudeurs, en comparant par exemple les revenus déclarés au train de vie affiché sur les réseaux sociaux. Mercredi 13 novembre, les députés ont (...)

    #Facebook #Instagram #Leboncoin.fr #Twitter #algorithme #fiscalité #surveillance #SocialNetwork #législation (...)

    ##fiscalité ##web

    • Rien de neuf.
      Avant, la surveillance était faite manuellement, avec les informations disponibles.
      – Registres d’hôtel.
      – Réservations d’agence de voyages,
      – Repas payés par chèques dans les 3 étoiles.
      . . . . . .
      Quand on est assez marioles pour balancer sa vie sur face book, on récolte ce que l’on sème.

  • La France des assistés, par Christian de Brie (Le Monde diplomatique, février 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/BRIE/58360

    2018 -> 2019 : Rien n’a changé.

    Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, zones franches, exonération de la taxe foncière, facilités comptables, niches et allégements en tous genres : au fil des décennies, les pouvoirs publics ont taillé un environnement fiscal et réglementaire sur mesure pour le patronat, sans aucune contrepartie. L’État-providence fonctionne donc très bien… pour les entreprises.

    #patronat #fiscalité #carottes #état-providence

  • Le Parlement doit rejeter le flicage fiscal des réseaux sociaux
    https://www.laquadrature.net/2019/11/05/le-parlement-doit-rejeter-le-flicage-fiscal-des-reseaux-sociaux

    Le gouvernement, à travers l’article 57 du projet de loi de finances pour 2020 (PLF2020), veut permettre à l’administration fiscale et aux douanes de surveiller les plateformes Internet. Le texte est encore en discussion à l’Assemblée nationale mais cet article 57 doit être rejeté en bloc. Auditionné·es la semaine dernière à ce sujet par le rapporteur (Philippe Latombe, groupe MoDem) de la commission des lois, saisie pour avis, nous avons demandé la suppression de cet article. Notre appel n’a pas été (...)

    #SocialNetwork #fiscalité #surveillance #web #LaQuadratureduNet #CNIL

    ##fiscalité

  • Sidewalk Labs document reveals company’s early vision for data collection, tax powers, criminal justice
    https://www.theglobeandmail.com/business/article-sidewalk-labs-document-reveals-companys-early-plans-for-dat

    A confidential Sidewalk Labs document from 2016 lays out the founding vision of the Google-affiliated development company, which included having the power to levy its own property taxes, track and predict people’s movements and control some public services. The document, which The Globe and Mail has seen, also describes how people living in a Sidewalk community would interact with and have access to the space around them – an experience based, in part, on how much data they’re willing to (...)

    #SidewalkLabs #Alphabet #Google #fiscalité #technologisme #justice #BigData #data #discrimination (...)

    ##fiscalité ##urbanisme

  • Le gouvernement veut instaurer une « liste noire » des plateformes non-coopératives
    https://www.nextinpact.com/news/108283-le-gouvernement-veut-instaurer-liste-noire-plateformes-non-cooper

    Afin de pousser les plateformes (Airbnb, eBay, Uber, Amazon...) à davantage de coopération, notamment avec l’administration fiscale, le gouvernement prévoit d’instaurer une « liste noire » des acteurs jugés « non-coopératifs ». Si Bercy dispose de longue date d’un « droit de communication » auprès des acteurs du numérique, le législateur a considérablement étoffé ces dernières années les obligations pesant sur les plateformes dites d’économie collaborative. Les sites de mise en relation (pour des échanges de (...)

    #Airbnb #eBay #Uber #taxation #surveillance #fisc #délation

  • La CNIL étrille le projet du gouvernement de surveiller les réseaux sociaux pour détecter la fraude fiscale
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/09/30/la-cnil-etrille-le-projet-du-gouvernement-de-surveiller-les-reseaux-sociaux-

    Trop intrusif, indiscriminé, peu efficace : le gendarme de la vie privée réclame des « garanties » au projet de surveillance des réseaux sociaux. Scanner automatiquement certains réseaux sociaux et aspirer « en masse » les informations qu’on y trouve pour détecter la fraude fiscale est-elle une bonne idée ? Si le gouvernement en a fait l’un des objectifs du nouveau projet de loi de finance (PLF), le gendarme de la vie privée est beaucoup plus circonspect. Dans sa délibération au sujet de l’article 57 (...)

    #PriceMinister #eBay #Facebook #Leboncoin.fr #algorithme #surveillance #web #fisc (...)

    ##CNIL

  • PLF 2020 : à Bercy, une collecte de masse pour traquer les fraudeurs sur Facebook
    https://www.nextinpact.com/news/108242-plf-2020-a-bercy-collecte-masse-pour-traquer-fraudeurs-sur-facebo

    Le projet de loi de finances pour 2020 consacre bien le retour de la chasse aux fraudeurs sur les réseaux sociaux (comme Facebook) oules places de marché (comme Amazon). L’article 57 du texte autorise les services des impôts et des douanes à exploiter les sources ouvertes pour détecter les éventuels indélicats. Dans le texte dévoilé ci-dessous, douanes et impôts vont pouvoir exploiter les sources ouvertes du Net via un système de traitement automatisé. Le texte interdit l’usage de la reconnaissance (...)

    #surveillance #fisc #web #Amazon #CNIL #Facebook

  • Hongkongers pay a price for their low taxes through the world’s most expensive homes and smallest living space. Here’s why | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/business/article/3029820/hongkongers-pay-price-their-low-taxes-through-worlds-most-expensive-homes

    How Hong Kong’s housing problem, cited as one of the biggest motivations for protest rage, is linked to the city’s finances and low taxes.

    23 Sep, 2019 - by Peggy Sito, Eugene Tang - In a new series delving beyond the social unrest in Hong Kong to survey the city’s deep-rooted problems, the Post is focusing on the role of housing in causing great disaffection in society.
    In this first instalment, we examine how the issue of high land prices is linked to government financing and the low-tax environment.

    For two hours a day in the past fortnight, Edward Chan hung around after work at the Prince Edward metro station in Kowloon.

    Teenagers continued to gather at the station, and Chan, who works in logistics, found himself acting as their counsellor, dispensing advice to the youth.

    Hong Kong “is rotten to the core, with many issues affecting our livelihood, even if the city has a great international image on the surface”, according to Chan, who lives in a 350 sq ft flat with his wife and their 13-year-old daughter.

    Chan, 39, is among the tens of thousands of Hongkongers who have been expressing their collective grievances in street rallies in one of the world’s most prosperous urban centres.
    What began on June 9 as a peaceful march by an estimated 1 million people has deteriorated into mayhem on the streets
    , with police using tear gas and water cannons to disperse vandals and rioters in almost daily clashes with protesters.

    The spark that ignited the city’s worst political crisis has shifted from a controversial extradition bill to general rage against the local authorities for their ineffectiveness in addressing some of the most pressing issues affecting life in Hong Kong: housing, job satisfaction, education and future prospects.

    Unaffordable homes, and having to wait a decade to gain access to subsidised public housing, are just two of the myriad of problems confronting Hong Kong, Chan said. “There really is no opportunity for young people at the bottom of the social structure to climb up,” he said.

    While he abhors the violence and vandalism that have made daily headlines for three months, Chan’s comments go some way to explain why two weeks after Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor caved in to public rage and withdrew
    her unpopular bill, rallies continue to draw protesters by the thousands to the city’s streets.
    Hong Kong’s economy has taken a beating, with declining property prices, shrinking visitor numbers and plunging retail sales all pointing to a technical recession
    in the final three months of 2019.

    The unprecedented protests, entering their 16th week, are the culmination of many decades of neglect by a laissez-faire government of the underclass, and housing affordability has become the most poignant manifestation of this dissatisfaction.

    The root of the problem can be traced back to Hong Kong’s history, when British administrators created a low-tax system for the former colony, consistent with their strategy of running a worldwide empire. On the basis of low personal income and corporate taxes, with no value-added tax or import duties, Hong Kong quickly grew from a transshipment port and China’s front door into an international finance centre. That low-tax tradition continued after Hong Kong’s return to Chinese rule in 1997.

    Low taxes come with a hefty bill, however, as the government must look for other sources of fiscal income to spend on infrastructure, education, health and public services.

    For decades, the biggest revenue source was the sale of public land to developers for building homes, factories or shopping centres. Land premiums and stamp duties, considered non-stable tax revenue, are projected to make up 33 per cent, or more than HK$197 billion (US$25.2 billion), of the government’s income in the financial year that began on April 1, down from the last financial year’s 42 per cent.

    “Without the big chunk of income from the property market, how can the government support its expenses?” asked Moses Cheng Mo-chi, chairman of the Insurance Authority and chairman of a 2000 task force set up to explore ways of broadening Hong Kong’s tax base. “If we do not have new sources of stable income, the high land price policy will not change. We cannot get out of this” vicious cycle of high land prices, lack of affordability and public grievance, he said in an interview.
    Of course, the government has denied over the years that it has a high land-price policy. The cost of land makes up between 60 per cent and 70 per cent of the total cost
    of a typical residential property project in Hong Kong, more than double the 20 per cent to 30 per cent range seen outside the city, said Far East Consortium International’s managing director, Chris Hoong Cheong Thard
    .

    The land sale process, where the highest bidder takes the prize, creates an upwards cost spiral, as the winning bid in one round becomes the prevailing market price, which must be topped in the next round. As land costs soar, small developers such as Far East – valued at one-36th of Sun Hung Kai Properties
    (SHKP) – are priced out of the city to build overseas.
    That further concentrates the property market, along with the wealth and influence that come along with it, in the hands of a handful of developers
    .

    About 45 per cent of all homes sold in Hong Kong are built by five developers – CK Assets of the Li family, SHKP of the Kwoks, Henderson Land of the Lee family, New World Development of the Chengs and Sino Land of the Ng family.

    That has put them at the top of the wealth list. Eighteen, or 36 per cent, of the 50 richest people in Hong Kong in 2019 were property tycoons, according to Forbes.

    “Capitalism creates a business environment where the winner takes all,” said Ronald Chan, founder of investment firm Chartwell Capital and a member of the Hong Kong stock exchange’s Listing Committee. “Several companies … dominate Hong Kong, consolidating control of sectors from supermarkets to pharmacies, jewellery stores to utilities and telecoms to transport networks.”

    The fortunes of Hong Kong’s 93 wealthiest billionaires – estimated at US$315 billion in 2018 – made up about 86.6 per cent of the city’s gross domestic product, according to Wealth-X’s Billionaire Census.
    The remainder of Hong Kong’s population has become poorer, with a record 1.37 million residents living below the poverty line in 2017
    , eking out a living on as little as HK$4,000 (US$510) a month, according to government data.

    The average Hong Kong household needs 20.9 years of income, without spending anything on food, education, travel or leisure, to afford a flat, according to the Demographia International Housing Affordability Study.
    The average living space per person in Hong Kong is 161 sq ft
    , roughly the footprint of a standard 20-foot shipping container. That is half of Singapore’s average space of 323 sq ft per person. The poorest of Hong Kong’s families must put up with 50 sq ft of living space.

    To be sure, Hong Kong’s government has not been unaware of the problem. Former Financial Secretary Henry Tang Ying-yen and former Secretary for Financial Services and the Treasury Frederick Ma Si-han tried in 2003 to implement a goods and services tax based on the recommendations of Cheng’s task force to broaden the fiscal income base, but had to scrap the plan amid opposition by the city’s interest groups, who exert their influence through the functional and district constituencies in the local legislature.

    Will the current political crisis and outpouring of rage provide an opportunity to break the policy gridlock and solve Hong Kong’s housing problem?
    Commentaries published last week by the state-run Xinhua News Agency, People’s Daily and the stridently nationalist Global Times all singled out unaffordable housing as a cause
    of Hong Kong’s street protests.

    “For the sake of public interest, and for the sake of people’s livelihoods, it is time developers show their utmost sincerity instead of minding their own business, hoarding land for profit and earning the last penny,” People’s Daily, the mouthpiece of the Communist Party, said.

    A day before the commentaries were published, Hong Kong’s biggest pro-Beijing political party pushed for the Lands Resumption Ordinance, and called on the local government to build public housing on land taken from private developers, who hold about 100 million sq ft of farmland between them, according to an estimate by Bank of America Merrill Lynch
    .
    Hong Kong’s government responded immediately by pushing ahead with a tax on developers who hoard completed flats
    to create an artificial shortage of homes.

    Public consultation on the proposal started on September 13 and the bill will be ready for legislators to vet in October, when they return from their summer break. Land and housing policies are expected to be the focus of Chief Executive Carrie Lam’s Policy Address, which will be announced next month.
    Some developers are pushing back
    . The Real Estate Developers’ Association (Reda), the powerful industry lobby, said on September 13 that the proposed vacancy tax would intensify a slowdown in the property market, hurt developers’ earnings and exacerbate the city’s economic slump.

    “Can the government solve the city’s housing issue on its own, without the help of private developers?” said Reda chairman Stewart Leung Chi-kin. “If that were the case, the problem should have been solved years ago.”

    Analysts said the low-interest rate environment in Hong Kong will continue and that could pressure Lam into cooling home prices.

    On Thursday, the Hong Kong Monetary Authority, the city’s de facto central bank, matched a move by the US Federal Reserve and cut its base rate to 2.25 per cent. But homeowners will not feel their burden ease immediately because commercial banks will keep their prime rate, the rate offered to customers, unchanged. That raises the spectre that declining home prices will hamstring Lam’s reforms.

    Hong Kong is not short of land, where 40 per cent of the city’s land mass is reserved as nature parks. But focusing on land supply was akin to addressing the symptoms of a disease, not finding a cure for the cause, said the Insurance Authority’s Cheng.

    “We need government leaders, political parties, interest groups to realise the importance of harmony. They need to make sacrifices for the greater good, ” he said.

    A short-term solution might be possible through the privatisation of subsidised public housing, which would allow many existing public flats to add to the supply and provide immediate relief, said Richard Wong Yue-chim, professor of economics and the Philip Wong Kennedy Wong Professor in Political Economy at Hong Kong University.

    “Turning public flats into home ownership flats is by far the fastest way to address our housing crisis without increasing land supply”, because land reform was complicated by vested interests and bureaucratic delays, as well as restrictive planning and building codes, he said.

    “Home ownership is a source of savings and wealth accumulation. There is wealth disparity between those who own a flat and those do not, so people feel the inequality,” Wong said. “When young people see no hope of moving forward with their lives, no hope to own a home, they take to the streets.”

    Singapore, a city state where most residents live in high-rise buildings, may offer a solution for Hong Kong. The city state’s Central Provident Fund, as the mandatory pension is called, can be used for paying mortgages, insurance and even education, unlike Hong Kong’s Mandatory Provident Fund, which is usable only for retirement.

    Hong Kong’s government could let the MPF subsidise low-interest rate mortgages for certain groups, such as young married couples, to help them get on the property ladder, said Chartwell’s Chan.

    Would that help cool the rage that is fuelling Hong Kong’s protests?

    “It’s so difficult to get onto the housing ladder,” said Chan at Price Edward station. “I’m probably unqualified for a flat because I don’t have a tertiary degree. I hope I can do it one day, but only if I start a business, not by working a regular job.”

    Additional reporting by Liu Yujing

    #Chine #Hongkong #immobilier #logement #crise

    • In my opinion, i come to live in HK in 1995 before the retro-cession. When HK go back to china, any chinese people spend 7 millions HKD in property get residential visa in HK, it’s the way for the chinese to escape communist, and too protect they’r money.
      Second problem, Hk still allow 150 chinese mainland to live in HK every day, already more than 1 million chinese mainland living in HK ! the city of 6 millions Hongkongais grow to 7 millions with the chinese immigrants, but we cannot push the wall in HK, this is insane.

  • Comment Macron a pensé la guerre sociale
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/250919/comment-macron-pense-la-guerre-sociale

    Le néolibéralisme n’a jamais réussi à s’implanter totalement en France. Avec Emmanuel Macron, tout est en train de changer, écrit notre confrère Romaric Godin dans son livre « La Guerre sociale en France. » Rompant avec les équilibres passés, l’État s’est rangé aux côtés du capital contre le travail, assumant toutes les violences et la promotion d’un capitalisme autoritaire pour imposer ses vues. Extraits du livre.

    #Document #fiscalité,_guerre_sociale,_néolibéralisme,_Travail,_Capitalisme,_Emmanuel_Macron

  • « 40% of multinational profits are shifted to tax havens each year

    Researchers from the University of California, Berkeley and the University of Copenhagen estimate that close to 40% of multinational profits (more than $650 billion in 2016) are shifted to tax havens each year. This shifting reduces corporate income tax revenue by nearly $200 billion, or 10% of global corporate tax receipts »

    #fiscalité #paradis_fiscaux #multinationales #zucman

    https://missingprofits.world

  • Revenus. Les quatre visages de la Bretagne - Richesse et fiscalité en Bretagne - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/dossiers/richesse-et-fiscalite-en-bretagne/richesse-et-fiscalite-les-quatre-visages-de-la-bretagne-23-08-2019-1236

    (les cartes, à l’exception de la première, sont restées derrière le #paywall, on en entrevoit 2 des 3 autres sur l’illustration de l’article)

    Les retraités aisés le long des côtes, les actifs rassemblés autour des bassins d’emplois et un Centre-Bretagne en déclin, c’est ce que soulignent les déclarations de revenus faites en 2018 par les ménages bretons.

    Les retraités aisés vivent sur le littoral
    Le succès des côtes bretonnes ne se dément pas. Pour couler une retraite paisible au bord de la mer, de nombreux anciens actifs ont choisi les communes du littoral, où la part des pensions dans le revenu total est plus importante que la moyenne. De Cancale (35) à Crozon (29), et de Loctudy (29) au Golfe du Morbihan (56), les petites villes et villages peuplés en grande partie de retraités dessinent une frange côtière presque continue, surtout au sud de la Bretagne.
    Les chiffres sont particulièrement significatifs dans le Golfe du Morbihan et la Côte d’Émeraude. Dans les communes qui bordent le golfe, la part des retraites dans le revenu total dépasse les 60 % et grimpe même à 71 % à Arzon, à 70 % à Saint-Gildas-de-Rhuys et à Damgan, à laquelle s’ajoute un revenu annuel moyen par foyer fiscal plus élevé que la moyenne (au-delà de 30 000 euros). Dans certaines communes près de Dinard (22), cette part dépasse aussi les 60 %, comme à Saint-Jacut-de-la-Mer (64 %) et Saint-Cast-le-Guildo (63 %). Les principales zones touristiques de Bretagne sont donc aussi celles où la richesse est élevée et où les retraités aisés sont les plus nombreux.

    Les classes moyennes supérieures s’installent autour des grandes villes
    C’est la carte des bassins d’emploi bretons, ceux de Rennes, Brest, Saint-Brieuc, Quimper, Lorient et Vannes. Les communes autour de ces villes drainent une majorité d’actifs aux revenus plus élevés que la moyenne, ceux qui ont choisi de travailler dans les centres urbains et de vivre dans les communes périphériques, attirés par des offres immobilières et un cadre de vie correspondant à leurs attentes.
    Par exemple, dans le bassin d’emploi brestois, la commune de Locmaria-Plouzané se démarque avec 70 % du revenu total assurés par les actifs et un revenu moyen par foyer fiscal atteignant 39 000 euros, le plus important de la zone. À Saint-Thonan, situé entre Brest et Landerneau, la part des salaires atteint 81 %, avec un revenu moyen de 32 000 euros. Dans la région lorientaise, le revenu moyen s’élève à 31 000 euros à Kervignac, où 73 % du revenu global sont assurés par les salaires. Les chiffres sont à peu près semblables dans les autres bassins d’emploi bretons, à l’exception de Rennes, où les revenus sont plus élevés. À Saint-Grégoire, il grimpe ainsi à 46 000 euros.

    Les travailleurs modestes contraints à l’éloignement
    C’est le deuxième cercle périurbain, avec des communes plus éloignées des bassins d’emploi, moins densément peuplées et absentes de la frange littorale. La part des salaires dans le revenu global est au moins supérieure à 60 %, mais le revenu moyen par foyer fiscal est moins important que dans les communes en périphérie des grandes villes. Autre constat, ces communes se situent pour une grande partie le long des deux principaux axes routiers bretons, la RN12 au nord et la RN165 au sud, garantissant aux actifs un accès relativement rapide aux bassins d’emploi.
    Parmi ces communes modestes, où les actifs pèsent plus que les retraités, figurent également quelques-unes des villes importantes de la région, comme Brest, Quimper, Lorient et Saint-Brieuc. À Brest, la part des salaires dans le revenu global s’élève à 68 %, avec un revenu moyen de 22 000 euros seulement, le plus faible de son bassin d’emploi. Tout comme à Saint-Brieuc, où la part des salaires est encore moins importante (61 %). Les richesses créées par les actifs ont quitté les centres, où la paupérisation de certains quartiers s’accentue.

    Les retraités modestes concentrés dans le Centre-Bretagne
    Population vieillissante, faible activité économique et enclavement, c’est le portrait d’une Bretagne en retrait. Les communes mises en évidence dans cette carte, au revenu moyen inférieur à 20 000 euros et à la part des retraites souvent supérieure à 50 %, montrent un Centre-Bretagne éloigné des bassins d’emploi et des principaux axes routiers, malgré la RN164 qui coupe cette zone en deux. D’autres territoires en difficulté apparaissent, notamment le Cap Sizun (29), l’intérieur du Trégor (22), le nord de l’Ille-et-Vilaine (35) et certaines îles (Ouessant, Molène, Groix).

    À l’exception de la périphérie carhaisienne et de quelques poches d’activité à Loudéac (22), Ploërmel (56) et Pontivy (56) notamment, tout le Centre-Bretagne est composé de communes modestes et peu actives. À Plouray par exemple, bourg d’à peine plus de 1 000 habitants dans le Morbihan, la part des retraites dans le revenu global atteint 52 % et le revenu annuel moyen s’établit à 18 000 euros. À Lanrivain, au cœur des Côtes-d’Armor, la part des retraites est plus élevée (53 %) et le revenu plus faible encore (17 000 euros).

    Méthodologie Pour établir ces quatre cartes, nous avons traité les données départementales et communales de l’impôt sur le revenu, mises à jour et disponibles sur le site du ministère des Finances. Nous avons choisi de retenir les revenus déclarés (revenus d’activité et pensions de retraite), et de les corréler au revenu moyen par foyer, qui s’établit à 24 500 euros en Bretagne. Nous avons relevé le seuil de la part des retraites dans le revenu global à 40 % pour plus de représentativité, sachant que la moyenne bretonne est de 35,8 %. Nous avons choisi de restreindre notre étude de ces données à la Bretagne administrative, sans prendre en compte la Loire-Atlantique, malgré l’influence de l’agglomération nantaise sur l’économie et la géographie bretonne.

  • #Belgique #HSBC : quand une banque s’achète un casier judiciaire vierge Jonathan Lefèvre - 7 Aout 2019 - Solidaire
    https://www.solidaire.org/articles/hsbc-quand-une-banque-s-achete-un-casier-judiciaire-vierge

    La banque HSBC, connue pour diverses magouilles (blanchiment d’argent, recours aux paradis fiscaux, etc.), vient de payer près de 300 millions d’euros à l’État belge pour échapper à un procès. Bonne nouvelle pour la justice ou nouvel exemple d’amnistie pour les plus puissants ?

    Imaginez. Vous commettez un délit et vous êtes pris la main dans le sac. Mais plutôt que de vous trainer devant un tribunal, la justice vous propose de verser une somme d’argent, minime par rapport au préjudice causé, pour effacer tout ça. Surréaliste ? C’est pourtant légal en Belgique avec la transaction pénale. HSBC vient encore de le rappeler…

    La banque HSBC était poursuivie pour « fraude fiscale grave et organisée, faux et usage de faux, blanchiment et exercice illégal d’intermédiaire financier ». Rien que ça… Le parquet de Bruxelles expliquait hier, lors de l’annonce de la transaction, que « la banque suisse est suspectée d’avoir sciemment favorisé et même encouragé la fraude fiscale en mettant à disposition de certains de ses clients privilégiés des sociétés offshore n’ayant aucune activité économique et n’ayant comme seul but que de dissimuler les avoirs des clients ».1 

    Malgré la sévérité des charges, le parquet de Bruxelles a décidé de conclure une transaction pénale pour un montant de 294,4 millions d’euros à l’État belge. Il y a deux ans, la France avait passé le même genre d’accord avec la banque suisse, pour un montant semblable (300 millions d’euros)…

    Montant total de 6,26 milliards de dollars
    Certains se réjouissent de cette transaction. Cela fait près de 300 millions d’euros dans les caisses de l’État. Mais quid de l’ampleur de la fraude ? Combien l’État (donc, nous) aurait-il récupéré si les poursuites avaient été menées jusqu’au procès ? Et que penser du mécanisme même, qui revient à payer pour s’acheter un casier judiciaire vierge ?

    L’enquête, débutée en 2013, a révélé que le dossier concernait 3 003 Belges détenant 4 616 comptes à la HSBC à Genève, pour un montant total de 6,26 milliards de dollars, annonçait l’Echo d’hier. 300 millions d’euros, c’est énorme, mais très peu au regard des milliards que brasse HSBC.

    Une avocate spécialisée en droit fiscal, Sabrina Scarna, qui défend le principe de la transaction pénale, explique pourquoi HSBC a préféré conclure un arrangement avec le parquet : « Puisqu’il y a une transaction, les poursuites vont être éteintes et il n’y aura donc pas de condamnation, pas de casier. Par exemple, si vous êtes un dirigeant d’entreprise et que vous avez une transaction pénale, ça veut dire que vous n’aurez pas une condamnation pénale à la clé qui pourrait vous interdire de continuer à exercer votre métier. C’est vraiment un élément à prendre en compte par rapport au fait qu’on éteint les poursuites, c’est un élément très essentiel. »2 

    C’est surtout un élément « très essentiel » d’une justice de classe. Marco Van Hees, spécialiste fiscalité du PTB et député fédéral : « Si une banque organisant plus de 1 000 dossiers de fraude poursuivis par le fisc peut échapper à un procès en payant une transaction, on se demande quel criminel en col blanc pourrait encore se retrouver au tribunal. »

    Justice de classe
    L’avocat et professeur de droit fiscal Michel Maus se demande s’il ne faut tout simplement pas retirer sa licence bancaire (soit le « permis » de faire des opérations de banque) à HSBC : « Cela donne l’impression que la fraude à grande échelle est traitée différemment. Je me demande si HSBC doit conserver sa licence bancaire. L’éthique ne doit pas être ignorée. Si la justice manque de moyens pour les gros dossiers, ce n’est pas pour autant qu’elle doit s’en prendre davantage aux petits fraudeurs. »3

    Alors que des gens qui volent de quoi manger dans un supermarché se retrouvent avec des condamnations à de la prison ferme, les très riches peuvent payer pour éviter un procès. Marco Van Hees rappelle la position du PTB : « Nous exigeons la suppression de ce système de transaction pénale. Au contraire, nous voulons renforcer les sanctions pour les auteurs de fraude fiscale grave, comme c’est le cas ici. Ceux-ci ne doivent pas pouvoir avoir pour seule sanction un simple risque de pénalité financière, sous-proportionné et peu dissuasif. Ils doivent être soumis aux risques d’un procès public, de sanctions pénales allant jusqu’à l’emprisonnement et à l’expropriation de leur établissement. Y compris pour les banques livrant assistance à la fraude. »

    Marco Van Hees rappelle les conditions dans lesquelles la loi qui permet ce genre d’arrangement entre amis a vu le jour : « La loi sur la transaction pénale a été votée de manière très douteuse par le parlement en 2011, dans un contexte où à la fois les diamantaires et l’axe Pathok Chodiev/Nicolas Sarkozy/Armand De Decker https://archive.ptb.be/articles/et-si-l-affaire-chodiev-de-decker-etait-en-fait-l-affaire-chodiev-reynde faisaient pression pour l’obtenir. Koen Geens est le fondateur du cabinet d’avocat Eubelius dont est membre Raf Verstraeten, avocat des diamantaires (notamment Omega Diamonds) et promoteur de la transaction pénale : on a appris qu’il avait été payé par l’Antwerp World Diamond Centre (AWDC, lobby diamantaire) pour venir comme éminent juriste au Sénat donner son avis – positif – sur la loi de transaction pénale. Plus tard, la Cour constitutionnelle a invalidé la transaction pénale et c’est Koen Geens, ministre de la Justice, qui a fait voter une loi réparatrice en 2018 pour que le parquet puisse reprendre les transactions pénales. »

    Le député de gauche a introduit une question parlementaire pour interpeller Koen Geens dès la rentrée.

    A l’heure où l’État tente de liquider nos services publics pour cause de « manque d’argent », il se tire une balle dans le pied en refusant d’aller chercher l’argent là où il se trouve. Pire, il s’arrange avec les grands fraudeurs pour les laisser tranquilles…

    1 . Le Soir, 7 août • 2. La Première, 7 août • 3. Belga, 6 août 2019

    #hsbc #swissleaks #Swiss_leaks #finance #banques #évasion_fiscale #suisse #banque #corruption #économie #paradis_fiscaux #blanchiment #fraude_fiscale #banksters #fisc #fraude #impôts

  • L’improbable renaissance du #train_de_nuit en #Allemagne
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/06/l-improbable-renaissance-du-train-de-nuit-outre-rhin_5497033_3234.html

    […] le succès d’#ÖBB, là où le géant #Deutsche_Bahn a échoué, tient davantage de l’importance vitale de ce segment pour la compagnie autrichienne qui représente 20 % de son chiffre d’affaires. En outre, les #cheminots d’ÖBB étant moins bien payés que leurs confrères allemands, et la #fiscalité autrichienne plus favorable, les coûts sont moins élevés.

    De plus, la compagnie autrichienne a fait des choix judicieux financièrement. Elle opère sa ligne Vienne-Düsseldorf avec une seule équipe. « Si ÖBB prolongeait la ligne jusqu’à Amsterdam, comme certains passagers le souhaitent, elle serait obligée d’embaucher une deuxième équipe, et cela renchérirait considérablement l’activité », explique M. Naumann.

  • Bercy ordonne aux contrôleurs du fisc d’être accommodants avec les entreprises
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/300719/bercy-ordonne-aux-controleurs-du-fisc-d-etre-accommodants-avec-les-entrepr

    Une note du 12 juillet du nouveau patron de l’administration fiscale, que révèle Mediapart, a choqué les syndicats de Bercy. Elle ordonne aux agents du fisc de se montrer accommodants avec les entreprises jugées « de bonne foi », en favorisant remises et transactions. Sollicité, Bercy assume une approche « pragmatique ».

    #FISCALITÉ #Impôts,_Gérald_Darmanin,_DGFIP,_fiscalité,_Jérôme_Fournel

  • Eric Woerth visé par la CJR pour son énorme cadeau fiscal à Bernard Tapie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110719/eric-woerth-vise-par-la-cjr-pour-son-enorme-cadeau-fiscal-bernard-tapie

    Selon « Le Parisien », la Cour de justice de la République (CJR) a ouvert une enquête judiciaire pour concussion contre Éric Woerth dans le volet fiscal de l’affaire Tapie. Comme l’avaient révélé Mediapart et « Libération », l’ancien ministre UMP du budget avait accordé à Tapie un gigantesque cadeau fiscal de 58 millions d’euros, contre l’avis de son administration.

    #FISCALITÉ #Thierry_Métais,_Claude_Guéant,_Affaire_Tapie,_Philippe_Parini,_Jean-Luc_Tavernier,_Jean-Pierre_Lieb,_fiscalité,_Eric_Woerth,_Adidas,_Crédit_Lyonnais,_arbitrage,_cellule_fiscale,_Christine_Lagarde,_Bernard_Tapie,_Nicolas_Sarkozy,_DGFIP