Elles ne sont plus des parias | Elles sont les plus pauvres parmi les pauvres !
►http://www.egalite-infos.fr/2012/11/06/elles-ne-sont-plus-des-parias
Les #femmes qui souffrent de #fistules obstétricales sont sans doute les plus pauvres d’entre les pauvres. Vivant dans des pays en voie de développement, elles sont souvent mariées de force, très jeunes. Quand vient le moment d’accoucher, elles ne peuvent pas compter sur des structures de soins pour les aider à délivrer le bébé bloqué dans leur bassin. Après plusieurs jours de travail, une fistule se développe : c’est la perforation de la paroi du vagin qui communique désormais avec la vessie et/ou le rectum.
Les fistules obstétricales sont exceptionnelles en Europe où, en cas de complication, on procède à une césarienne. Dans les pays pauvres, les fistules concernent au moins deux millions de femmes vivant majoritairement en Afrique, et aussi en Asie. Là où les services de santé manquent. Leur bébé est mort-né. De la plaie entre leurs jambes s’écoulent en permanence de l’urine ou des matières fécales, qui sentent mauvais et font d’elles des parias. Elles sont rejetées par leur mari et installées à l’écart de leur communauté. Les séquelles nerveuses du traumatisme les empêchent parfois de marcher. Elles n’ont plus d’avenir. Et pourtant, des solutions existent.