• The Official #flathub Website Just Got a Fab Revamp
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/04/flathub-website-new-look

    Next time you stop by the Flathub website you will notice it’s had a bit of a revamp. The latest UI refresh lands a year after its last big redesign and builds on that look by adding new on-page features. These changes make it easier for Linux users to find the apps they are looking for and come across new software they might not have heard of. — That is unless they regularly read sites like mine, eh 😉. You can’t fail the spot the changes, either. The Flathub homepage is topped by a new banner slider (updated weekly) which […] You’re reading The Official Flathub Website Just Got a Fab Revamp, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #design

  • L’assureur AXA soutient le principal importateur de gaz russe en Europe
    https://disclose.ngo/fr/article/axa-soutient-le-principal-importateur-de-gaz-russe-en-europe

    Malgré la guerre en Ukraine, le géant français AXA assure l’entreprise belge Fluxys, qui importe, en France et en Belgique, du gaz exploité par des oligarques accusés de financer l’effort de guerre de la Russie, révèlent des documents obtenus par Disclose et l’ONG Reclaim Finance. Lire l’article

  • Découvrez le nouveau site internet : « Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme ».
    https://bascules.blog/2024/04/03/decouvrez-le-nouveau-site-internet-atelier-decologie-sociale-et-communali

    Nous sommes ravis de vous annoncer l’ouverture officielle du site internet « Atelier d’Écologie Sociale et Communalisme ». Conçu et réalisé par une équipe passionnée de compagnons communalistes, ce site est une plateforme dédiée à la diffusion de connaissances et à l’exploration des idées en lien avec l’écologie sociale et le communalisme. Ce projet est le fruit […]

    #Ecologie_Sociale_et_Communalisme_en_France #Espagne #Floréal_Romero #Murray_Bookchin


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Un pour cent des #foyers_fiscaux français perçoivent-ils 96% des #dividendes ?

    En pleine polémique autour du #déficit plus important que prévu de la France, le gouvernement fait la chasse aux économies. Le ministre de l’Economie #Bruno_Le_Maire refuse de taxer les dividendes. Mais Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France, assure que seulement 1% des ménages touchent 96% des dividendes. C’est vrai, plus précisément 1% des foyers fiscaux.

    Bruno Le Maire n’en démord pas : pas question d’envisager une #taxe sur les dividendes. Alors que le gouvernement cherche des économies à réaliser, sur fond de déficit plus important que prévu, le ministre de l’Economie affirme que taxer les dividendes reviendrait à pénaliser trois millions de salariés actionnaires. Mais pour #Cécile_Duflot, la directrice d’Oxfam France, les dividendes vont surtout aux plus #riches : « 96% des dividendes vont à 1% des ménages », affirme-t-elle. Vrai ou faux ?

    Un pour cent des foyers fiscaux concentrent bien 96% des dividendes

    C’est vrai, ou plus précisément 1% des foyers fiscaux. Les chiffres mis en avant par Cécile Duflot se trouvent dans un #rapport officiel de #France_Stratégie (https://www.vie-publique.fr/en-bref/291443-impot-de-solidarite-sur-la-fortune-isf-le-cout-de-son-remplaceme), un organe rattaché à Matignon. En 2021, 400 000 foyers fiscaux sur 40 millions concentraient bien 96% des dividendes versés.

    Le document montre même que 0,01% des foyers fiscaux captent à eux seuls un tiers des dividendes. Concrètement, cela veut dire que 4 000 foyers fiscaux perçoivent chacun plus d’un million d’euros. Ces proportions sont en hausse depuis 2018.

    Changement de #fiscalité en 2018 et dividendes record en 2023

    Depuis 2018, les dividendes sont en effet moins taxés qu’avant, car à partir de cette année-là, les revenus du capital sont soumis à un #prélèvement_forfaitaire unique de 30%. Emmanuel Macron en avait fait une promesse de campagne : c’est la « #flat_tax », qui concerne les revenus du capital, les intérêts et les dividendes. Le rapport de France Stratégie montre que depuis la mise en place de cette nouvelle fiscalité, les versements de dividendes ont augmenté.

    L’an dernier, le versement des dividendes a battu des records en France, pour atteindre un peu plus de 67 milliards d’euros. Un niveau inédit, dans le sillage de la tendance mondiale.

    La France est le pays de l’Union européenne où les entreprises versent le plus de dividendes aux #actionnaires. Ces sommes records sont liées aux #superprofits de certaines entreprises, des superprofits qu’une partie de la classe politique veut taxer, notamment au sein de l’opposition de gauche. Le Premier ministre Gabriel Attal assure ne pas avoir de dogme à ce sujet, alors que le déficit de la France est à 5,5% du PIB, soit 154 milliards d’euros.

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/1-des-foyers-fiscaux-francais-percoivent-ils-96-des-dividendes_6424687.
    #France #fisc

  • Au lycée Maurice Ravel, le proviseur accusé d’une agression islamophobe - Bondy Blog
    https://www.bondyblog.fr/societe/au-lycee-maurice-ravel-le-proviseur-accuse-dune-agression-islamophobe

    « Mon voile n’était même pas mis complètement, on voyait mon cou », détaille la jeune femme de 19 ans qui assure qu’elle n’a à aucun moment refuser de découvrir sa tête. « Il n’y avait aucun problème pour que je l’enlève. Quand je l’ai vu, j’avais les mains derrière ma nuque pour enlever mon bonnet, mais il est arrivé tellement vite, de manière agressive, que je n’ai même pas eu le temps d’en placer une. Il m’a frappée tout de suite. Je trouve ça très grave, je ne comprends pas comment un proviseur aussi violent peut encore exercer. Il n’avait pas à faire ça. »

    Concernant les menaces de mort dont auraient été victime le proviseur, l’étudiante n’en a pas entendu parler jusqu’à l’article d’Europe 1. « Je ne suis pas sur Twitter. Je n’étais pas du tout au courant, mais dans tous les cas, les menaces de mort, je ne suis pas d’accord avec ça, quand il y a des choses comme ça, on doit les régler autrement », réagit-elle.

    Reste que la couverture de l’affaire et l’image qui en ressort ne passe pas. « Quand j’essaie de m’exprimer, on déforme ma version. Lui [le proviseur], c’est la victime et moi la méchante fille qui a refusé d’enlever son voile alors que ça ne s’est pas du tout passé comme ça.

  • La Ronde des hirondelles

    La Ronde des hirondelles dépeint le quotidien d’hommes exilés au cœur des Hautes-Alpes. Ils y sont dans un état latent — après des semaines de longues marches. L’interaction avec le paysage, l’immersion et la contemplation ont rythmé ces temps. La #marche est ici perçue comme un exutoire, un état réflexif ; une échappatoire au quotidien parfois morose.

    La #tapisserie que Florence souhaite réaliser a pour ambition de symboliser les voyages de ceux qui ont été contraints de fuir. Confectionné dans le style des tapis Azilal de la région du Tadla-Azilal dans le Haut Atlas, cette pièce décrit les chemins empruntés par les exilés sous la forme de lignes vives, dynamiques et colorées. Chaque tapisserie berbère a une signification profonde et multiforme, englobant des croyances, rituels et modes de pensée intrinsèques à cette culture. La tisserande incorpore son propre choix de motifs, inspirés par la résonance émotionnelle des histoires d’exil du peuple nomade Azilal.

    L’artiste installe son atelier dans les locaux du CADA afin de le rendre accessible à toustes. Il accueille des séances de portrait au cyanotype. Des séances de prise de parole et des ateliers d’écriture se tiennent également à cet endroit.

    L’objectif central est de faciliter le processus de reconstruction de la confiance en soi et de réévaluation de la perception de soi pour les personnes en situation d’exil. Ce projet vise à donner aux individus les moyens de se réapproprier leur corps, leur histoire et leur identité et de leur rendre leur droit à l’image.

    https://www.ateliersmedicis.fr/le-reseau/projet/la-ronde-des-hirondelles-31761
    #photographie #Hautes-Alpes #migrations #errance #montagne #Florence_Cuschieri #Gap #art #art_et_politique
    via @karine4

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • #Pensez_sauvage

    Pensez sauvage vous propose des graines cousues main, faites dans le respect de l’environnement et du vivant. Des graines de ferme certifiées biologiques, reproductibles et qui sont produites artisanalement.
    Des semis aux sachets, tout est fabriqué à la main et sur la ferme.

    https://pensezsauvage.org
    #graines #catalogue #achat #graines #semences #tomates #fleurs #légumes

  • Témoignage d’un rescapé de la distribution d’aide qui a tourné au drame à Gaza : « Tout le monde s’est précipité pour fuir les balles » – Libération
    https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/temoignage-dun-rescape-de-la-distribution-daide-qui-a-tourne-au-drame-a-g
    https://www.liberation.fr/resizer/SrOxKTCW4H7nlCiupVlAdbdjbxU=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/4CZSSE7TJRDVXHFEUITOIEI7JA.jpg

    « C’est à ce moment-là que les tirs ont commencé. Il y avait des snipers et des tanks qui ont commencé à tirer sur les gens qui attendaient l’aide. J’ai commencé à voir les gens tomber autour de moi. J’ai vu un homme se prendre une balle dans la tête. Un autre dans l’abdomen. Un troisième s’est pris une rafale dans les jambes. J’étais abasourdi, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. J’avais l’impression qu’on était entourés. S’il y a eu un mouvement de foule, c’est à cause des tirs, parce que les gens ont eu peur. C’est vrai que tout le monde s’est précipité, mais c’était pour fuir les balles. On a essayé de se réfugier dans un bâtiment détruit tout proche avec plusieurs personnes. Ceux qui fuyaient vers la plage, ils ont été visés par les snipers et les tanks. Tout le monde était surpris. On se demandait : “Pourquoi tirent-ils ? Pourquoi est-ce qu’ils nous tuent ?” On était juste là pour la nourriture.

  • Debout chômeur·euses !
    https://www.autonomiedeclasse.org/theorie/debout-chomeur%C2%B7euses

    Le travail : ce passe-temps salutaire, jamais pénible1 ET MÊME : émancipateur2. Qu’est-ce que les #chômeur·euses n’ont pas compris ? Pourquoi un tel manque de volonté ? « Ceux qui ne sont rien »3 ne veulent plus se lever le matin ? Il serait quand même bien temps d’arrêter de se plaindre, il ne suffit que de « traverser la rue »4, alors bon, quoi : debout les chômeur·euses !

    #france_travail #A2C

  • Les demandes d’asile dans l’UE à leur plus haut niveau depuis la crise migratoire de 2015-2016
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/28/les-demandes-d-asile-dans-l-ue-a-leur-plus-haut-niveau-depuis-la-crise-migra

    Les demandes d’asile dans l’UE à leur plus haut niveau depuis la crise migratoire de 2015-2016
    Le Monde avec Reuters
    En 2023, le nombre des demandes d’asile dans l’Union européenne a bondi de 18 % pour atteindre le chiffre de 1,14 million, selon les données publiées mercredi 28 février par l’Agence de l’Union européenne pour l’asile. Il s’agit du niveau le plus élevé depuis la crise migratoire de 2015-2016. Ces nouveaux chiffres sont susceptibles d’alimenter un débat déjà houleux sur l’immigration, à l’approche d’une série d’élections sur le continent, en particulier les élections pour le Parlement européen, en juin, où les partis d’extrême droite devraient faire des percées.
    Les ressortissants syriens et afghans restent les groupes les plus importants parmi les demandeurs d’asile, selon les données de l’agence. Fait nouveau, les Turcs constituent le troisième groupe de demandeurs d’asile, avec une hausse de 82 % de demandes par rapport à 2022.Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, le nombre de Palestiniens demandant l’asile dans l’UE a atteint un niveau record de près de 11 600 en 2023, a dit l’agence, tout en notant la difficulté d’enregistrer correctement leur importance, la plupart des Etats membres ne reconnaissant pas l’Etat palestinien. L’Allemagne a été une fois de plus la première destination des demandeurs d’asile dans le bloc, recevant près d’un tiers de toutes les demandes.
    Si le nombre des demandes d’asile pour 2023 est légèrement inférieure au niveau de 2016, ces demandes s’ajoutent aux 4,4 millions de ressortissants ukrainiens qui ont cherché refuge dans l’UE depuis l’invasion de leur pays par la Russie et qui n’ont pas besoin d’introduire une demande officielle.Frontex, l’Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes, a annoncé en janvier avoir enregistré la plus forte hausse de franchissements irréguliers des frontières du bloc depuis 2016, ce qui a contribué à alimenter le débat sur les moyens de freiner l’immigration, certaines autorités locales se disant débordées par l’afflux de migrants.
    Bruxelles a renforcé ses lois sur l’asile depuis 2016 et a conclu des accords au Moyen-Orient et en Afrique du Nord afin de décourager les départs des pays d’origine.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#allemagne#frontex#immigration#asile#syrie#afghanistan#turquie#palestine#russie#moyenorient#afriquedunord#sante#fluxmigratoire

  • La loi « immigration », dernier texte d’une longue série de 118 depuis 1945
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/02/25/la-loi-immigration-dernier-texte-d-une-longue-serie-de-118-depuis-1945_62184

    La loi « immigration », dernier texte d’une longue série de 118 depuis 1945
    Par Romain Imbach, Maxime Vaudano et Stéphanie Pierre
    Le projet de loi « immigration » porté par le ministre de l’intérieur a finalement été promulgué le 26 janvier dernier, bien que le Conseil constitutionnel ait censuré plus d’un tiers des articles adoptés par les parlementaires. « Le Monde » se penche sur la centaine de réformes sur l’immigration depuis 1945.
    La « loi Darmanin » promulguée fin janvier vient compléter l’édifice du droit de l’immigration – un empilement législatif vertigineux remanié sans cesse depuis les textes fondateurs signés par le général de Gaulle au sortir de la guerre.
    Un chiffre suffit à prendre la mesure de cette hyperactivité législative : depuis 1945, la France a voté une loi sur l’immigration tous les deux ans en moyenne – sans compter les ordonnances, arrêtés, circulaires et décrets qui se sont multipliés. De droite comme de gauche, tous les ministres de l’intérieur ont voulu laisser leur empreinte sur la question.
    Pour quel résultat ? Aucun de ces textes n’est parvenu à éteindre le débat brûlant sur l’immigration né au cœur des années 1970. Même l’accélération des réformes depuis les années 1980 a été impuissante à contenir la poussée de l’extrême droite, qui s’appuie alors sur l’équation fallacieuse inventée par Jean-Marie Le Pen : « 1 million d’immigrés = 1 million de chômeurs. »
    L’amoncellement des lois n’a eu guère plus d’effets sur la réalité de l’immigration, la hausse des demandes d’asile, dans les années 2010, ou la « crise » des réfugiés, en 2015 – les flux migratoires dépendent bien plus de circonstances extérieures que des décrets.
    Cette frénésie de changement n’est pourtant pas anodine. Sans même compter le temps passé au Parlement et dans les ministères pour procéder sans cesse à des ajustements, tantôt minuscules, tantôt fondamentaux, de la politique migratoire, les acteurs de terrain (magistrats, avocats ou associatifs) peinent à suivre le rythme effréné des réformes, qui se contredisent souvent, et complexifient le droit des étrangers. Ainsi, les conditions de délivrance de la carte de résident de longue durée ont changé huit fois depuis 1984, réclamant aux étrangers cinq, dix ou quinze ans de résidence en France, et les critères de régularisation des immigrés sans papiers ont été redéfinis près d’une quinzaine de fois depuis les années 1970.
    Ces incessantes révisions de la législation ont progressivement brouillé la répartition des rôles confortable entre une droite « ferme » et une gauche « humaniste ». Car si Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy restent probablement les champions des mesures anti-immigration, les socialistes ont entériné, voire devancé, de nombreux durcissements proposés par la droite. Une tendance largement confirmée depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
    (....)

    #Covid-19#migration#migrant#france#politiquemigratoire#immigration#regroupementfamilial#etranger#droit#economie#fluxmigratoire#chomage#sante

  • Que faire ici et maintenant ?
    https://bascules.blog/2024/02/21/que-faire-ici-et-maintenant

    « C’est seulement à cause de ceux qui sont sans espoir que l’espoir nous est donné. » – Walter Benjamin Le mal-être actuel n’est pas un phénomène cyclique issu d’une crise habituelle du capitalisme, comme certains l’avancent. Nous ne pouvons plus nier que la trajectoire historique de l’humanité désormais prise en main par un capitalisme de plus […]

    #L'écologie_sociale #La_révolution_communalisme #Le_municipalisme_libertaire #Le_R.E.S.C._Réseau_Ecologie_Sociale_et_Communalisme_en_France #Agir_ICI_et_MAINTENANT #Floréal_Romero #Murray_Bookchin
    https://basculesblog.files.wordpress.com/2024/02/9791095630272-475x500-1.webp
    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • With Superlist, #wunderlist Makers Pick Up Where They Left Off
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/02/wunderlist-returns-as-superlist-more-or-less

    Remember Wunderlist? It was a highly popular and well-made cloud-based to-do/task app that was free to use on all major mobile and desktop platforms, including Linux, until Microsoft acquired it and eventually shut it down. Well, now it’s back — sort of. The creators of Wunderlist have launched a brand-new to-do app called Superlist, positioning it as a superior spiritual successor to its esteemed predecessor. Superlist boasts a clean, streamlined design, a easy-to-master feature set, and a liberal pricing structure allowing free, personal usage “forever.” Indeed, Superlist’s “free for individuals forever” plan offers: Which is more than I’d ever need. […] You’re reading With Superlist, Wunderlist Makers Pick Up Where They Left Off, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere (...)

    #News #flutter #Office_&_Productivity_Apps

  • Aux Comores, des migrants suspendus à la fin du droit du sol à Mayotte
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/02/19/aux-comores-des-migrants-suspendus-a-la-fin-du-droit-du-sol-a-mayotte_621732

    Aux Comores, des migrants suspendus à la fin du droit du sol à Mayotte
    Le Monde avec AFP
    Perché sur les montagnes de l’île d’Anjouan, le village de Kangani, aux Comores, est la dernière étape pour des milliers de migrants africains tentant de rejoindre clandestinement le département français de Mayotte. Mais ces temps-ci, les barques restent à quai : la France a annoncé un nouveau tour de vis contre l’immigration illégale.Kangani est à seulement un bras de mer et quelque 70 km du 101e département français, 310 000 habitants (selon des chiffres officiels probablement largement sous-estimés) dont 48 % d’immigrés. L’île, avec ses écoles et ses hôpitaux, fait figure d’eldorado pour de nombreux Comoriens, même si le territoire est le plus pauvre de France.
    Familles en quête d’une vie meilleure, mais aussi cigarettes et bétail sont habituellement chargés plusieurs fois par jour sur des barques en bois traditionnellement utilisées pour la pêche et appelées « kwassa-kwassa ». Toute l’économie du village tourne autour de ces traversées hasardeuses et les échanges se font par liasses de billets d’euros.Mais depuis plusieurs semaines, des habitants en colère contre l’insécurité et l’immigration illégale érigent des barrages à Mayotte, et Paris a récemment annoncé une mesure controversée visant à supprimer le droit du sol sur l’île pour endiguer l’afflux de migrants. Depuis, les rues sinueuses de Kangani sont tombées dans un calme tendu. « Les barrages nous affectent tous, il n’y a plus de départ de kwassa-kwassa en attendant un retour à la normale », peste Chadhuli Tafsir, un jeune homme d’une trentaine d’années originaire de Kangani. « La suppression du droit du sol, c’est une mauvaise idée pour tout le monde », assène-t-il en poursuivant un débat animé avec les hommes rassemblés sur la place du village.
    Derrière les modestes maisons en briques du bourg de quelque 6 000 âmes, des jeunes font des allers-retours sur des motos pétaradantes. Certains portent fièrement chevelure blonde décolorée et tatouages. « Tous ces gosses viennent de Mayotte et attendent de retenter le passage », chuchote un villageois. Interceptés par les gardes-côtes ou renvoyés par la police française, de nombreux refoulés retentent la traversée sitôt de retour sur le sol comorien.
    Ousseni, un petit homme sec âgé d’une cinquantaine d’années, ne donne que son prénom. Le « pêcheur-passeur » fait payer entre 400 et 500 euros par personne et par tentative pour rejoindre l’île d’en face. Une petite fortune dans cet archipel pauvre de 870 000 habitants, où le salaire moyen mensuel équivaut à une centaine d’euros. Selon lui, la gronde à Mayotte et les débats autour du droit du sol lui « font perdre du temps et de l’argent ».
    Jusqu’ici, son plus gros problème était « les garde-côtes comoriens, qui rackettent au moins 200 euros par traversée ». « La dernière fois, je transportais un malade, ils m’ont empêché de passer. J’ai dû revenir sur la terre ferme. Le malade est mort peu après », raconte-t-il sans trop d’états d’âme. Il pense avant tout à honorer ses commandes : « Des Mahorais sont dans l’attente de la livraison d’un bœuf pour un mariage. Il leur a coûté 10 000 euros, c’est beaucoup mais toujours moins que chez eux. »
    Il faut parfois attendre plusieurs jours pour tenter la traversée sur une mer clémente. Les embarcations chavirent régulièrement et de nombreux migrants ont disparu en mer entre les Comores et la France. Sans doute des milliers, mais il n’y a pas de chiffre officiel. « Personne ne prendrait le risque d’aller à Mayotte, mais nous n’avons pas le choix. Prendre la mer, c’est notre seule option », dit d’un ton résigné Jeansi, qui attend le prochain départ d’un bateau pour la France.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#droitdusol#kwassakwassa#traversee#mortalite#sante#fluxmigratoire

  • Niger : les flux migratoires augmentent depuis l’abrogation de la loi anti-passeurs (OIM)
    https://www.dakaractu.com/Niger-les-flux-migratoires-augmentent-depuis-l-abrogation-de-la-loi-anti-

    Niger : les flux migratoires augmentent depuis l’abrogation de la loi anti-passeurs (OIM)
    Les flux migratoires vers la Libye et l’Algérie ont significativement augmenté depuis l’abrogation par les militaires au pouvoir au Niger d’une loi criminalisant le trafic illicite de migrants, selon un rapport de l’Organisation internationale des migrations (OIM) consulté par l’AFP dimanche."Depuis le mois de décembre 2023, les flux de manière générale ne cessent de progresser", indique l’OIM, attribuant cette hausse « à l’abrogation de la loi 036/2015 » adoptée en 2015 et abrogée en novembre. Dans le nord du Niger, couloir de passage des migrants subsahariens en route vers la Libye, l’Algérie ou l’Europe, les flux transfrontaliers ont augmenté de 50% par rapport à décembre 2023, et les flux « sortants » depuis le Niger de 69%, selon l’OIM.
    « Les principales nationalités observées au niveau des points de suivi des flux étaient les Nigériens (75%), les Nigérians (7%), les Tchadiens (5%) et les Maliens (2%) », précise l’organisation.Les ressortissants nigériens dans leur immense majorité pratiquent une migration dite « circulaire » entre le Niger et les pays du Maghreb en quête d’opportunités économiques, au contraire de migrants d’autres nationalités qui font route vers les frontières de l’Europe. La loi controversée de 2015 avait fait du Niger un partenaire stratégique de la politique migratoire de l’Union européenne (UE).
    L’UE a suspendu sa coopération avec le Niger dans la foulée du coup d’État qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet dernier. Le transport de migrants constitue depuis des décennies l’un des piliers de l’économie du nord du Niger, une région désertique située sur les anciennes routes caravanières, devenue un couloir de trafics transsahariens. Les militaires au pouvoir avaient dénoncé une loi adoptée « sous l’influence de certaines puissances étrangères » et qui « ne prenait pas en compte les intérêts du Niger et de ses concitoyens » pour justifier cette abrogation, largement saluée par les habitants de cette région.

    #Covid-19#migrant#migration#niger#UE#nigeria#tchad#mali#routemigratoire#oim#flux#frontiere#sante

  • Chasse aux #arrêts_de_travail : des médecins dénoncent « une campagne d’#intimidation générale »

    L’#Assurance_maladie contrôle des centaines de #médecins_généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des #quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.

    « Ça m’a fait perdre confiance en ma pratique. Je me suis dit : où est le problème, qu’est-ce que je ne fais pas bien ? » Comme d’autres confrères et consœurs, Valérie* [1] fait partie des 1000 médecins généralistes ciblés par l’Assurance maladie, parmi 6000 préalablement identifiés. En cause : leur trop grande prescription d’arrêts de travail. En juin 2023, le ministre de l’Économie, #Bruno_Le_Maire, dénonçait l’« explosion » des arrêts de travail et disait vouloir lutter contre les « #dérives » et « #abus ».

    Selon le gouvernement, les arrêts maladie auraient augmenté de 7,9 % en un an, et de 30 % entre 2012 et 2022, passant de 6,4 millions arrêts prescrits en 2012 à 8,8 millions désormais. Les #indemnités_journalières, versées par l’Assurance maladie pour compenser le salaire lors d’un arrête maladie, coûteraient 16 milliards d’euros par an.

    D’où la #chasse_aux_arrêts_de_travail, initiée par le gouvernement, qui se poursuit avec le projet de loi de financement de la #Sécurité_sociale pour 2024, adopté le 4 décembre dernier. Parmi les mesures que la #loi prévoit : la limitation à trois jours des arrêts de travail prescrits lors d’une téléconsultation, sauf prescription par le médecin traitant ou incapacité de se rendre chez le médecin. « Il y a véritablement eu un changement de politique en 2023 », constate Théo Combes, vice-président du syndicat des médecins généralistes MG France. L’homme voit dans cette offensive « une campagne d’intimidation générale contre la profession ».

    La particularité des patients oubliée

    « Qu’on discute de nos pratiques oui, mais on est dans le #soin, pas dans l’abus », réagit Valérie. Installée en Vendée, elle a eu la surprise de recevoir en juin dernier un courrier recommandé de l’Assurance maladie l’informant de sa trop grande prescription d’indemnités journalières. « En six ans, il y a une personne de 36 ans qui m’a demandé de lui faire un arrêt pour un rhume, que j’ai refusé. Là je suis d’accord qu’il ne faut pas abuser, mais ça m’est arrivé une fois ! » met-elle en avant. Surtout, les critères de contrôles ne tiennent selon elle pas du tout compte des particularités des patientèles.

    Partagée entre son cabinet en libéral et l’hôpital, Valérie est spécialisée en addictologie. « Pour les patients avec des problématiques d’addiction, on sait que les arrêts de travail, pour virus ou autre, sont source de rechute. Donc après, la pente est plus longue à remonter, et les arrêts aussi par conséquent. Pareil pour des patients qui ont des troubles psychiatriques, pour qui c’est vraiment source de décompensation », explique-t-elle. La professionnelle de santé a en effet constaté que ses prescriptions d’indemnités journalières ne font qu’augmenter : « Mais parce que ma patientèle ciblée augmente », précise-t-elle.

    Médecin depuis 30 ans dans le troisième arrondissement de Lyon et membre du Syndicat des médecins libéraux (SML), Laurent Negrello fait le même constat : « Je suis dans un quartier un peu défavorisé, avec 50 % de logements sociaux et plus de difficultés, ce qui impacte probablement mes quotas d’arrêts de travail », appuie-t-il. Contrôlé pour la deuxième fois en cinq ans, il insiste aussi sur le contexte sanitaire global, qu’il a vu nettement évoluer ces dernières années. « L’inflation des arrêts est à mon avis aussi due à des #conditions_de_travail qui sont devenues très difficiles. Les gens sont en #burn-out, ont des #accidents, une pression de rentabilité… ». Les conditions de travail (contraintes posturales, exposition à des produits toxiques, risque d’accidents, etc.) ne se sont globalement pas améliorées depuis 30 ans selon le ministère du Travail.

    Crainte de dépasser le quota

    Et il devient de plus en plus compliqué d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. « À Lyon, il faut trois mois pour voir un orthopédiste ou un rhumatologue, et je ne parle même pas des psys, avec qui c’est impossible… », explique le généraliste. Plus les délais de prise en charge s’allongent, plus l’état d’un patient peut se dégrader et nécessiter un arrêt de travail. La #Caisse_nationale_d’Assurance_maladie (#Cnam) assure de son côté à Basta ! que ses données sont « standardisées » : « On essaie d’avoir des patientèles comparables. » La limite d’arrêts à ne pas dépasser, c’est plus de deux fois la moyenne du département. « Une approche purement statistique », déplore Théo Combes de MG France, qui pointe une « méthodologie contestable à plusieurs niveaux ».

    Alors que Michel Chevalier, médecin depuis 36 ans à Ousse, près de Pau, se remémore d’anciens contrôles par « entretiens confraternels », il déplore aujourd’hui « une absence de dialogue ». Après la réception d’un courrier recommandé en juin, il a été convoqué avec deux jeunes consœurs : « L’une exerce dans un quartier très pauvre de Pau et une autre dans un désert médical. Elle a 34 ans et n’en dort plus depuis le mois de juin », rapporte ce membre du Syndicat de la médecine générale (SMG). Valérie confie elle aussi s’être sentie « stressée d’être pointée du doigt » à la réception de ce courrier : « Je trouve la procédure violente en elle-même. Sachant qu’on a des délégués médicaux qui viennent régulièrement nous voir, avec qui ça se passe très bien. Je pense que ça aurait pu être fait autrement », met-elle en avant.

    À la réception du courrier, chaque médecin dispose d’un mois pour répondre et faire ses observations à l’Assurance maladie, qui décidera si les éléments apportés sont « suffisamment probants », nous détaille le service communication de la Cnam. Si ce n’est pas le cas, la procédure prévoit qu’il soit proposé au médecin ciblé une #mise_sous_objectif (#MSO) : pendant six mois, ce dernier doit réduire ses prescriptions d’arrêts de travail de 15 à 20 %. Ce que Valérie a refusé, comme de nombreux autres : « Heureusement, car au sein du cabinet médical où j’exerce, plus personne ne prend de nouveaux patients sauf moi quand ça touche des problématiques d’addiction. »

    Déjà contrôlé il y a cinq alors, Laurent Negrello avait alors accepté « la mise sous objectif » : « Pendant six mois, j’ai réduit mon temps de travail, donc les patients allaient voir ailleurs et j’ai atteint mes objectifs », relate-t-il avec ironie. Cette année, il a refusé ce procédé qu’il juge « très pesant et stressant » : « On travaille toujours dans la #crainte de dépasser le quota qui nous est imparti. Mais on est un peu dans le #flou parce qu’on ne sait pas vraiment quels sont les quotas exacts. On nous dit qu’il faut baisser de 20 %, mais c’est une zone grise, on ne sait pas comment baisser nos arrêts. Quels sont les critères ? On a face à nous des situations concrètes, donc baisser de 20 % c’est absurde », critique-t-il.

    En cas de refus de mise sous objectif, les médecins peuvent être « mis sous accord préalable », procédure pendant laquelle un médecin conseil de l’Assurance maladie doit valider tous les arrêts de travail prescrits par le médecin sous 48 heures. Valérie raconte avoir été convoquée à une commission ayant pour but de statuer sur sa soumission à ce dispositif en novembre.

    Convoqués à des « #commissions_des_pénalités »

    « Ça m’a occasionné beaucoup de stress et pris beaucoup de temps. J’ai préparé un argumentaire, fait des recherches. Sans compter les deux heures de route pour 30 minutes d’entretien prises sur ma journée de repos », relate-t-elle. La commission a voté à l’unanimité le refus de sa « #mise_sous_accord_préalable ». Mais la professionnelle de santé a dû attendre la réception d’un courrier de la CPAM, mi-décembre, pour avoir la confirmation de « l’abandon de la procédure ».

    Le 7 novembre dernier, Théo Combes a participé à l’une de ces « commissions des pénalités », notamment composées de représentants syndicaux et médecins d’un côté, et de représentants des employeurs et salariés de l’autre. « Des médecins sont venus s’expliquer. Ils étaient proches de la rupture d’un point de vue moral et psychologique, avec des risques suicidaires qui transparaissaient. J’aurais pensé que leurs récits auraient ému un mort, même si c’est peut-être un peu fort. Mais après quatre heures d’audition on s’est dit que c’était vraiment une #mascarade. C’est un système pour broyer les gens, les humilier », décrit le vice-président de MG France, écœuré.

    À l’issue des contrôles, des #pénalités_financières de plusieurs milliers d’euros peuvent s’appliquer s’il n’y a pas d’évolution du nombre de prescriptions d’arrêts de travail. « C’est très, très infantilisant. On a l’impression d’être dans la #punition plutôt que dans le dialogue, et de faire ça intelligemment », déplore Valérie, qui craint pour ses patients tout autant que pour sa profession. « On peut très bien imaginer maintenant que les médecins vont sélectionner les patients et ne plus s’occuper de ceux qui leur font faire trop d’arrêts », ajoute Michel Chevalier.

    L’Assurance maladie espère de son côté avoir un bilan chiffré de ces mesures « autour du deuxième trimestre 2024 ». Michel Chevalier, lui, ne sera plus là : « Le côté dramatique, c’est que j’ai décidé de prendre ma retraite à la suite de ces contrôles, ça a été la goutte d’eau. » Comme il n’a pas trouvé de successeur, ses patients n’ont plus de médecin depuis le 1er janvier.

    https://basta.media/chasse-aux-arrets-de-travail-medecins-denoncent-campagne-intimidation

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1041346
    #santé #France #humiliation #infantilisation #macronisme

    • Pourquoi ce médecin prescrit trois fois plus d’arrêts de travail que la moyenne à #Dieppe

      Le docteur Tribillac exerce au #Val-Druel, à Dieppe. Sanctionné pour avoir délivré trop d’arrêts de travail, il tente en vain d’expliquer la situation à l’Assurance maladie.

      « Je suis un lanceur d’alerte ! », commence #Dominique_Tribillac. Depuis 35 ans, ce médecin de famille exerce dans le quartier du Val-Druel, à Dieppe (Seine-Maritime). Âgé de 70 ans, il est ce que l’on appelle « un retraité actif ».

      Il devrait prendre bientôt sa retraite, avant l’été, mais un problème administratif l’occupe fortement depuis plusieurs mois : l’Assurance maladie l’a sanctionné car il donne trop d’arrêts de travail.

      La Sécurité sociale a fait les calculs, entre le 1er septembre 2022 et le 28 février 2023 : 4 911 journées indemnisées ont été prescrites.
      Trois fois plus d’arrêts de travail

      « Le nombre d’indemnités journalières versées, rapporté au nombre de patients a été de 16,7 », indique l’Assurance maladie. « En Normandie et au sein du groupe de communes semblables au sens de l’indice de défavorisation de l’Insee, l’institut national de la statistique et des études économiques, pour les praticiens exerçant une activité comparable, le nombre d’indemnités journalières versées par nombre de patients est de 5,90. »

      Le médecin du Val-Druel prescrit donc trois fois plus d’arrêts de travail.

      Une lettre aux médecins de France

      Mais le docteur Tribillac ne se laisse pas faire. Il conteste notamment l’indice de défavorisation mis en place par la Sécurité sociale. Selon lui, il ne reflète pas la réalité. « Il est très mal conçu, souligne-t-il. Il fait le contraire de ce qu’il est censé faire ». C’est-à-dire protéger et prendre en compte les populations les plus fragiles.

      « J’ai débusqué une véritable saloperie, ajoute Dominique Tribillac qui a le sentiment qu’on l’empêche d’aller au bout de sa démarche : « L’Assurance maladie essaie d’étouffer l’affaire. »

      Il va même envoyer une lettre ouverte à tous les médecins de France pour raconter son histoire et sa trouvaille concernant le référentiel sécu.
      Une population défavorisée

      Ce docteur, très apprécié de ses patients, ne cesse d’invoquer l’usure de ces derniers, dans un quartier prioritaire de la cité dieppoise. « Un quartier fermé avec une patientèle qui ne bouge pas, précise le professionnel. En tant que médecin de famille, j’ai vu les grands-parents, les parents, les enfants… Les gens qui vivent là y restent. »

      Au Val-Druel, « plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, indique-t-il. Les #polypathologies sont donc plus fréquentes, en moyenne deux fois plus élevées ». Le secteur dans lequel le médecin évolue est principalement touché par des problématiques psychologiques, de l’obésité, de chômage, de tabac, de cancers…

      Manque de spécialistes

      Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »

      Un médecin dans l’#illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

      Il exerce donc sa fonction dans l’illégalité depuis le 1er février 2024, refusant de remplir des papiers supplémentaires permettant à un médecin-conseil de vérifier les prescriptions d’arrêts maladie du docteur Tribillac. On appelle cette procédure une MSAP, une mise sur accord préalable.

      « Pas coupable »

      « Je ne suis pas coupable ! », argue-t-il. « Je ne remplirai pas ces dossiers. Ce médecin-conseil devrait plutôt voir ou appeler lui-même mes patients. »

      Conséquence pour ces derniers : ils ne peuvent plus toucher leurs indemnités journalières versées par la Sécu.

      https://actu.fr/normandie/dieppe_76217/pourquoi-ce-medecin-prescrit-trois-fois-plus-darrets-de-travail-que-la-moyenne-

  • Elections européennes : Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex, rejoint la liste du Rassemblement national
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/elections-europeennes-fabrice-leggeri-ex-directeur-de-frontex-rejoint-la-lis

    Elections européennes : Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex, rejoint la liste du Rassemblement national
    Le Monde avec AFP
    C’est un ralliement de poids pour le Rassemblement national (RN) : Fabrice Leggeri, directeur de l’agence européenne chargée du contrôle des frontières (Frontex) de 2015 à 2022, a annoncé, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD), qu’il rejoignait la liste menée par Jordan Bardella aux élections européennes. (...)
    Ce haut fonctionnaire de 55 ans, énarque et normalien, a occupé de 2015 à 2022 la direction de Frontex, avant d’en démissionner à la suite d’une enquête disciplinaire. Il était un directeur contesté, régulièrement accusé par les ONG de tolérer des refoulements illégaux de migrants et il s’était imposé comme un défenseur de l’imperméabilité des frontières européennes. (...) L’appoint de ce haut fonctionnaire est un signe de la volonté du parti d’extrême droite d’étoffer son réservoir d’experts et de technocrates pour gagner en crédibilité afin d’exercer un jour le pouvoir.
    « Ancien patron de Frontex, Fabrice Leggeri a été poussé à la démission, lâché par Emmanuel Macron parce qu’il agissait contre la submersion de l’Europe », a déclaré M. Bardella dans un message sur X. En réalité, Fabrice Leggeri avait démissionné en avril 2022 de la direction exécutive de Frontex après l’ouverture d’une enquête disciplinaire de l’Office européen de lutte antifraude, OLAF. Le haut fonctionnaire était visé par un rapport non public de cet organisme qui, selon des informations de presse, lui reprochait de « ne pas avoir respecté les procédures, de s’être démontré déloyal vis-à-vis de l’Union européenne » et d’être responsable d’un « mauvais management personnel ».(...) Basée à Varsovie, Frontex est l’une des agences politiquement les plus exposées de l’Union européenne. Rassemblant des garde-côtes et des gardes-frontières, ses moyens ont été régulièrement renforcés pour contrôler les frontières européennes.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#frontex#election#frontiere#flux#sante

  • A Mayotte, Gérald Darmanin annonce la suppression du droit du sol dans l’archipel pour faire taire la colère de la population
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/12/a-mayotte-gerald-darmanin-annonce-la-suppression-du-droit-du-sol-dans-l-arch

    A Mayotte, Gérald Darmanin annonce la suppression du droit du sol dans l’archipel pour faire taire la colère de la population
    Par Jérôme Talpin (Mamoudzou, envoyé spécial)
    Cette fois, pas de traditionnels colliers de fleurs pour l’accueil. Pas de shengué, ce chant de bienvenue. Et pas d’enivrant bain de foule ponctué de messages louangeurs, comme ce fut le cas à Mamoudzou, le 25 juin 2023. Après le lancement de l’opération « Wuambushu » de lutte contre la délinquance, l’immigration clandestine et l’habitat insalubre, Gérald Darmanin avait été qualifié à l’époque par la foule d’« homme de la situation ».
    Venu dimanche 11 février à Mayotte, paralysée depuis trois semaines par les multiples barrages des collectifs de citoyens pour protester contre l’insécurité et le poids de l’immigration irrégulière, le ministre de l’intérieur et des outre-mer a été accueilli par des huées. Elles étaient lancées par un peu plus de 400 manifestants maintenus à distance, dont beaucoup de « mamans » des collectifs, vêtues de leur salouva.Pour dessiner une fin de crise et donner de nouvelles « preuves d’amour aux Mahorais », Gérald Darmanin, accompagné de la nouvelle ministre déléguée aux outre-mer, Marie Guévenoux, a annoncé des « mesures extrêmement fortes ». La veille, avant de prendre l’avion, il avait préparé le terrain dans une vidéo en s’adressant aux Mahorais : « Aidez-moi à rétablir la paix publique, discutons, travaillons ensemble. »
    Très remontés, les différents collectifs regroupés dans le mouvement des Forces vives dénonçaient jusqu’à sa venue un « mépris ». « Le gouvernement ne veut pas entendre les cris des Mahorais », s’insurgeait Saïd Kambi, un des leaders des Forces vives. La lenteur prise pour aboutir à un remaniement n’a cessé d’accentuer cette conviction. Ayant réalisé à Mayotte son plus gros score au premier tour de la présidentielle de 2022 (42,68 % des suffrages), Marine Le Pen s’est engouffrée dans cette brèche en fustigeant, vendredi 9 février, « une population mahoraise totalement abandonnée » face à une « quasi-guerre civile ».
    Pour éteindre cette colère longtemps restée sourde dans une île de 310 000 habitants où, selon l’Insee, près d’un habitant sur deux en 2017 était étranger, Gérald Darmanin a lancé solennellement, dès sa descente d’avion, sa série d’annonces : « Le président de la République m’a chargé de dire aux Mahorais que nous allons prendre une décision radicale qui est l’inscription de la fin du droit du sol à Mayotte dans une révision constitutionnelle. » « Il ne sera plus possible de devenir français si l’on n’est pas soi-même enfant de parent français, précise le ministre. Nous couperons l’attractivité qu’il peut y avoir dans l’archipel. » Une mesure réclamée depuis des années par la majorité des élus et de la population mais « jamais accordée ».
    Sa conséquence est qu’elle va renforcer les spécificités et les exceptions du droit des étrangers sur le sol mahorais. Car à Mayotte, le droit du sol comporte déjà de nombreuses dérogations pour dissuader l’immigration irrégulière. (...) Selon M. Darmanin, cette mesure va diminuer de 80 % le nombre de titres de séjour délivrés à Mayotte en raison de liens familiaux. D’après l’Insee, sur un peu plus de 10 770 naissances en 2022, près de sept nourrissons sur dix ont au moins un parent étranger.
    Gérald Darmanin a, en outre, souligné que la loi relative à l’immigration « a beaucoup durci les conditions de regroupement familial à Mayotte », tout en reprochant à certains parlementaires mahorais de ne pas l’avoir votée. Selon lui, les nouvelles conditions – trois ans de résidence et un titre de séjour d’au moins cinq ans – vont « diviser par cinq le nombre de regroupements familiaux à Mayotte ».
    La troisième mesure annoncée était l’une des principales « conditions » des Forces vives pour négocier : la fin du visa territorialisé. Ces titres de séjour délivrés localement autorisent uniquement une présence sur l’île. Les collectifs réclamaient la suppression de cette autre exception qui, selon eux, fait de l’île une impasse où les étrangers sont maintenus, afin de protéger La Réunion et l’Hexagone. (...)
    La fin du visa territorialisé doit être incluse dans le projet de loi Mayotte promis « avant l’été » par Marie Guévenoux. Le ministre de l’intérieur a toutefois voulu placer l’île devant ses responsabilités en épinglant « la bonne société mahoraise parfois complice » pour faire venir des travailleurs étrangers, ou qui monnaye des certificats de
    Autre sujet qui cristallise les colères à Mayotte : le camp de migrants africains venus de la région des Grands Lacs et de Somalie, qui sont installés autour du stade de Cavani, à Mamoudzou, dans des abris construits avec du bois et des bâches. L’installation régulière de nouveaux migrants est vue comme l’ouverture d’une « seconde route migratoire », après celle venue des Comores. (...)
    Gérald Darmanin promet en réponse « l’évacuation totale du camp ». Selon lui, les réfugiés ayant obtenu l’asile « vont être rapatriés dans l’Hexagone ». Cinquante d’entre eux ont pris l’avion dimanche soir, après quarante premiers départs fin janvier. Des retours volontaires dans les pays d’origine vont être proposés. Une nouveauté à Mayotte. Pour ceux qui ont été déboutés de leur demande, il y aura aussi des « expulsions immédiates », selon Gérald Darmanin.
    L’installation de ce camp d’environ 700 migrants africains a joué un rôle de déclencheur dans cette crise. A Mayotte, leur stigmatisation est prégnante. L’extrême droite s’est emparée du sujet pour en faire un épouvantail sur le thème de la submersion migratoire qu’elle prédit pour la France hexagonale.
    Dans ses interventions sur la chaîne d’info CNews, l’un des fondateurs du média Livre Noir, Erik Tegnér, présent à Mayotte, a associé systématiquement les clandestins aux « pillages des maisons des Mahorais ». Et a prétendu avoir découvert un « nouveau camp » de migrants dans la rue à côté de l’association d’entraide Solidarité Mayotte, alors que leur présence date de mai 2023. Dans une autre vidéo diffusée à l’antenne, le militant d’extrême droite a désigné sans retenue « les Somaliens » comme « encore plus dangereux que les Comoriens ». Pour « empêcher le passage des kwassa-kwassa des filières d’immigration », Gérald Darmanin a promis, en outre, la mise en place d’« un rideau de fer dans l’eau ». Avec le déploiement de bateaux de la marine nationale face aux côtes tanzaniennes, d’où partent ces migrants africains, et de drones marins.
    En prélude à sa visite, Gérald Darmanin avait également annoncé le départ de l’opération « Wuambushu 2 ». Il a salué à l’aéroport les quinze gendarmes du GIGN arrivés en renfort pour aboutir à un plus grand nombre d’interpellations dans les bidonvilles les plus sensibles. (...) De ces annonces, élus et responsables des Forces vives retiennent avant tout la fin du droit du sol à Mayotte et du titre de séjour territorialisé. (...)

    #Covid-19#migration#france#mayotte#droitdusol#visasterritorialise#fluxmigratoire#regroupementfamilial#expulsion#traversee#sante#afrique

  • La suppression du droit du sol à Mayotte, une mesure voulue par l’extrême droite aux conséquences incertaines
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/12/la-suppression-du-droit-du-sol-a-mayotte-une-mesure-voulue-par-l-extreme-dro

    La suppression du droit du sol à Mayotte, une mesure voulue par l’extrême droite aux conséquences incertaines
    Julia Pascual
    Deux semaines à peine après la promulgation de la loi « immigration », qui avait notamment consacré, avant une censure du Conseil constitutionnel, la remise en cause du droit de la nationalité ou encore la préférence nationale, l’exécutif choisit de relancer le débat autour du droit du sol. A Mayotte, dimanche 11 février, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a tout bonnement promis de le supprimer dans ce département de l’océan Indien, par le biais d’une réforme constitutionnelle.
    Début février, le ministre avait déjà dit son souhait de durcir le droit du sol à Mayotte après qu’une disposition de la loi « immigration » sur ce point avait été censurée par le Conseil constitutionnel, le 25 janvier pour des raisons de forme. Ajoutée par la droite sénatoriale, elle prévoyait que, pour devenir français à sa majorité, un enfant né à Mayotte soit tenu de prouver qu’un de ses deux parents se trouvait en situation régulière « plus d’un an avant [sa] naissance ».
    Cette mesure durcissait le régime dérogatoire unique déjà instauré en 2018 par la loi Collomb, la première loi relative à l’immigration sous la présidence d’Emmanuel Macron. Depuis lors, l’enfant né sur l’archipel doit justifier qu’un de ses parents était en situation régulière depuis au moins trois mois avant sa naissance pour espérer devenir français à sa majorité ou par déclaration anticipée à partir de ses 13 ans.
    Sur le reste du territoire français, le principe du droit du sol fait qu’un enfant né en France de parents étrangers devient français de façon automatique à sa majorité, ou par déclaration anticipée s’il a résidé sur le territoire cinq ans depuis l’âge de 11 ans. En 2021, selon l’Insee, quelque 35 000 personnes ont obtenu la nationalité française selon ce droit.Pour M. Darmanin, interviewé sur Mayotte La 1re, la suppression du droit du sol à Mayotte constituerait « une grande résolution [des] problèmes ». Le département le plus pauvre de France est affecté par un phénomène d’insécurité, d’habitat insalubre et de saturation des services publics, notamment de santé et d’éducation. Près de la moitié de la population – estimée à plus de 300 000 habitants – est étrangère, principalement issue des îles comoriennes voisines.
    Le ministère de l’intérieur ambitionne de « diminuer de 90 % le nombre de titres de séjour ». Selon l’hypothèse suivante : si les enfants de parents étrangers ne peuvent plus devenir français, alors leurs parents ne pourront plus obtenir un titre de séjour de parent d’enfant français. Et donc l’intérêt pour eux de migrer à Mayotte sera nul. « Sur 4 000 titres de séjour délivrés chaque année, plus de 3 600 sont délivrés pour motif familial, en particulier en tant que “membres de famille de Français” », assure l’entourage de M. Darmanin.
    Si le calendrier reste à connaître, le principe d’une révision constitutionnelle est posé. « Le besoin de réforme constitutionnelle a été évalué à partir des avis rendus par le Conseil d’Etat à l’occasion de la précédente réforme du droit du sol à Mayotte », argumente la Place Beauvau. Un point qui fait débat.
    Au moment de la loi Collomb, « ni le Conseil d’Etat ni le Conseil constitutionnel n’ont dit qu’il y avait un risque d’inconstitutionnalité si l’on supprimait le droit du sol [à Mayotte] », rappelle Jules Lepoutre, professeur de droit public à l’université Côte d’Azur. Dans une décision de septembre 2018, le Conseil constitutionnel avait jugé que la différence de traitement apportée par la loi Collomb était conforme à la Constitution – et en particulier aux principes d’indivisibilité de la République et d’égalité devant la loi –, compte tenu des caractéristiques particulières de l’archipel, confronté à des flux migratoires importants. Jules Lepoutre pense toutefois qu’une loi ordinaire serait « probablement inconstitutionnelle », car elle pourrait être vue comme une « atteinte disproportionnée à l’indivisibilité de la République et du territoire », ou encore parce que le juge constitutionnel pourrait à l’occasion « reconnaître la valeur constitutionnelle du droit du sol, car il est consubstantiel à notre régime républicain puisqu’il est appliqué sans discontinuité depuis la Révolution ». Saisi sur une suppression de l’automaticité du droit du sol en 1993 à l’occasion de la loi Pasqua-Méhaignerie, Robert Badinter, alors président du Conseil constitutionnel, avait d’ailleurs déclaré lors des délibérations : « Si le législateur avait supprimé le jus soli [droit du sol], la question [de savoir s’il est un principe fondamental reconnu par les lois de la République] se poserait bien. Mais ici, il s’agit simplement d’en adapter certaines modalités. »
    En optant pour une révision constitutionnelle, « le ministre de l’intérieur peut vouloir neutraliser une éventuelle précision de jurisprudence », suppose Mathieu Carpentier, professeur de droit public à l’université Toulouse-Capitole. L’adoption d’un projet de loi constitutionnel n’est cependant pas évidente. Le texte doit être voté en des termes identiques par les deux chambres, après quoi le chef de l’Etat peut le faire adopter par référendum ou par une majorité des trois cinquièmes du Congrès.La loi « immigration » a illustré les difficultés du gouvernement à réunir une majorité parlementaire – il a essuyé une motion de rejet à l’Assemblée nationale et a obtenu un vote au prix de dispositions anticonstitutionnelles et du concours des voix du Rassemblement national (RN). Une réforme constitutionnelle sur l’immigration apparaît à tout le moins compliquée. (...)
    « Le gouvernement annonce quelque chose qui est au programme du RN, qui va lui apporter un répit politique mais qui va enflammer de nouveau le pays sur le sujet de l’immigration et qui ne résout rien sur le terrain », étrille l’historien Patrick Weil. Les conséquences de la réforme sont loin d’être évidentes. « Il reste à prouver que les Comoriens se disent “on va à Mayotte, on fait un enfant, on attend ses 13 ans et à ce moment-là on obtient un titre de séjour en tant que parent d’enfant français” », souligne Jules Lepoutre, tandis qu’il est certain que le PIB par habitant est sept fois plus élevé dans le 101e département français qu’aux Comores. De fait, l’impact de la réforme de 2018 sur les flux irréguliers reste à démontrer. Au ministère de l’intérieur, on assure que la loi Collomb a déjà permis de « diviser par trois le nombre d’obtentions de la nationalité » par déclaration anticipée, passé de 2 800 en 2018 à 799 en 2022. Mais « on ne fait que fabriquer de l’étranger, dénonce l’avocate Marjane Ghaem, qui a officié au barreau de Mayotte entre 2012 et 2020. Cela va précariser des jeunes qui seront privés de l’accès la nationalité. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#droitdusol#constitution#droit#nationalite#fluxmigratoire#politiquemigratoire#sante

  • #Collector is like a Linux Version of Mac’s DropOver
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/02/collector-app-like-dropover-for-linux

    If you’re looking for a way to more efficient way copy files on Linux be sure to check out new GTK/libadwaita app Collector. Collector functions as a temporary holding space on which you drag and drop files, paste clipboard contents and web links to images (e.g., Google Images), etc. You can take your time gathering content, and preview and edit your ‘stash’ as you go. When ready, you just drag all items out with a single click to drop them elsewhere. You could drop them to a folder on your file system, on to an app (if it supports opening […] You’re reading Collector is like a Linux Version of Mac’s DropOver, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #Apps #flathub_apps #libadwaita #Office_&_Productivity_Apps

  • En 1974, l’attentat de Roc’h Trédudon prive les Bretons de télévision | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/histoire/1974-lattentat-de-roch-tredudon-prive-de-television-les-bretons-6521189
    https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/65c87f78a06f087295373579/web_golden_xxl/65c87f78a06f087295373579.1

    Dans la nuit du 13 au 14 février 1974, le FLB-ARB plastique le pylône de l’ORTF à Roc’h Trédudon (29). En privant la Basse Bretagne de télévision pendant plusieurs semaines, l’organisation clandestine signe l’un de ses attentats les plus retentissants.

    Difficile d’imaginer aujourd’hui une France avec deux chaînes de télévision et quelques radios publiques, réunies dans un seul organisme, l’Office de Radiodiffusion-Télévision française. C’était pourtant la situation en 1974, dans la France de Georges Pompidou. Créé une dizaine d’années plus tôt, l’ORTF avait lancé des émissions de grande qualité culturelle, mais était critiqué pour sa proximité avec le pouvoir.

    L’ORTF proposait une télévision très parisienne, se limitant à quelques décrochages régionaux, notamment l’émission hebdomadaire de Charles Le Gall, « Breiz o veva », censurée en ce début d’année 1974, après que l’animateur a annoncé un fest-noz destiné à collecter des fonds pour les « prisonniers politiques » bretons.

    Il est vrai qu’en ce milieu des années 1970, la Bretagne est une terre agitée de multiples revendications. Elle connaît une renaissance culturelle illustrée par le succès d’Alan Stivell à l’Olympia en 1972. Son économie se développe avec des conflits sociaux et environnementaux, comme la grève du Joint français. Au niveau politique émergent aussi des mouvements autonomistes, comme l’Union démocratique bretonne (UDB) qui dénonce l’excès de centralisme dont souffrirait la péninsule.

    Les années de poudre
    Une organisation clandestine agit aussi : le Front de libération de la Bretagne (FLB) apparu en 1966, allié à l’Armée révolutionnaire bretonne (ARB). Le FLB-ARB a signé quelques attentats spectaculaires, comme celui contre la CRS 13 à Saint-Brieuc, en 1968. En 1972, plusieurs militants ont également comparu lors d’un procès retentissant.
    […]
    Des conséquences inattendues
    Dès le 14 février, les Bretons, particulièrement dans le Finistère, se retrouvent donc privés de télévision. Les réactions de réprobation sont nombreuses, mais rapidement les vieilles habitudes reviennent, avec même un développement de la vie sociale. Cependant, contrairement à une légende, aucun baby-boom n’a vraiment été constaté dans la région.

    Rapidement, des antennes-relais sont mises en place et la télévision revient dans les foyers au bout de plusieurs semaines. Le FLB-ARB a signé l’une de ses actions les plus spectaculaires, ses auteurs sont recherchés, mais l’élection de Giscard d’Estaing est suivie d’une amnistie et de l’abandon des recherches policières. L’attentat de Roc’h Trédudon reste donc auréolé d’un certain mystère… Quelques mois plus tard, l’ORTF disparaît au profit d’un audiovisuel public plus pluraliste, mais sans la création de réelles chaînes de télévision régionales comme dans la plupart des pays d’Europe.

    • Un historien revient sur l’attentat du pylône ORTF de Roc’h Trédudon | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/un-historien-revient-sur-lattentat-du-pylone-ortf-de-roch-tredudon-6521
      https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/65c3bcccc935e515a848ad90/web_golden_xxl/65c3bcccc935e515a848ad90.1
      Dans son dernier ouvrage, Erwan Chartier-Le Floch revient sur l’attentat qui a détruit le pylône de l’ORTF à Roc’h Trédudon dans les monts d’Arrée dans la nuit du 13 au 14 février 1974.
      Photo Le Télégramme/Nathalie Com

      Dans son dernier ouvrage, Erwan Chartier-le Floch revient sur l’attentat du pylône de Roc’h Trédudon, qui, il y a cinquante ans, avait privé une partie de la Bretagne de télévision.

      Dans la nuit du 13 au 14 février 1974, l‘émetteur de Roc’h Trédudon, situé sur la commune de Plounéour-Ménez (29), dans les monts d’Arrée était la cible d’un attentat des indépendantistes bretons, privant de télévision une partie de la Bretagne.

      Cinquante ans plus tard, Erwan Chartier-Le Floch se penche sur cette histoire dans son dernier ouvrage, « Roc’h Trédudon 1974, la bombe et le pylône », publié aux éditions Penn Bazh. Un sujet que l’historien et journaliste connaît bien, lui qui, en 2006, avait coécrit avec Alain Cabon, ancien grand reporter à Ouest-France, « Le dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons ». « À l’époque nous avions rencontré une centaine d’acteurs en lien avec le FLB-ARB (Front de libération de la Bretagne, Armée révolutionnaire bretonne) qui signe l’attentat qui a détruit le pylône de l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) à Roc’h Trédudon. Un attentat particulier parce que spectaculaire et parce que les poursuites se sont arrêtées très vite du fait de l’amnistie décrétée par Valéry Giscard d’Estaing, élu président de la République en mai de la même année. Aucun membre du FLB-ARB n’a été arrêté ni jugé pour cette action qui a marqué durablement l’histoire bretonne », rappelle Erwan Chartier-Le Floch.

      La violence politique en Bretagne
      L’événement a également connu un fort retentissement parmi la population. « Les gens sillonnaient les monts d’Arrée, pour voir le pylône à terre. Et, privés de télé, pour certains pendant quelques semaines, de nombreux Bretons ont dit avoir retrouvé une vie sociale », souligne l’historien, qui, dans cet ouvrage de 128 pages, se penche plus largement sur la violence politique en Bretagne à la fin des années Pompidou et sur la situation de l’audiovisuel. « 1974, c’est la dernière année de l’ORTF. À l’époque il n’y avait que deux chaînes contrôlées par l’État. Aujourd’hui encore la France reste le seul pays européen où il n’y a pas de vraie chaîne régionale. L’audiovisuel est un domaine qui reste très centralisé contrairement à la presse écrite ».

      Pratique
      « Roc’h Trédudon 1974, la bombe et le pylône », par Erwan Chartier-le Floch aux éditions Penn Bazh. 14 €.
      Disponible à partir du 12 février.

    • Sur les traces du Front de libération de la Bretagne : une histoire du terrorisme breton.
      Une série documentaire de Kristel Le Pollotec, réalisée par Marie Plaçais.
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-sur-les-traces-du-front-de-liberation-de-la-bretagne-une-histoire-

      Longtemps, j’ai cru que tout le monde connaissait le #FLB. Il y a quelques mois, je suis tombée sur un article du Télégramme de Brest qui parlait de l’incendie d’une maison à Landunvez, signé du tag FLB. Cette possible résurgence du Front de libération de la #Bretagne a éveillé ma curiosité. J’en ai parlé autour de moi et je me suis aperçue avec stupéfaction que, en dehors des personnes ayant un lien avec la Bretagne, beaucoup n’avait jamais entendu parler du FLB. Voir même, ils n’auraient jamais soupçonné l’existence d’un mouvement de lutte armée militant pour l’indépendance de la Bretagne. C’est de là qu’est née l’idée de cette série : parcourir la Bretagne, de Rennes à Brest en passant par Carhaix et Rostronen pour rencontrer les acteurs de ce mouvement. Retracer l’histoire du FLB qui a fait des centaines d’attentats depuis les années 60 et plusieurs fois la une des journaux, mais dont la moitié des gens en France n’ont jamais entendu parler. Mais alors que je pensais avoir une idée assez claire de mon sujet, les choses se sont complexifiées au cours de cette enquête et il s’est avéré que moi non plus, je ne savais absolument rien du nationalisme breton.

  • "C’était une horreur absolue" : il perd des litres de sang par le nez et la bouche et meurt après le décollage de l’avion - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/02/10/cetait-une-horreur-absolue-il-perd-des-litres-de-sang-par-le-nez-et-la-bou

    C’est un fait divers qui arrive chez nous, parce que c’est « croustillant ».

    En fait, ce qui est intéressant, c’est qu’une compagnie aérienne qui a [eut] de hauts standards de sécurité décolle avec un passager manifestement très malade à bord. Je rappelle qu’il y a eu une époque pas lointaine où la fièvre disqualifiait pour monter dans un avion.

    Le gus claque d’une hémorragie massive et toute la prise en charge est à chier. À aucun moment on s’intéresse de savoir de quoi le gus est claqué aussi brutalement et si, par hasard, ça ne serait pas un chouia contagieux.

    Je vous le dis : la prochaine pandémie, c’est la bonne.

    Plus de détails sur cette gestion aberrante : https://justpaste.it/enpio