• Le procès du #Flash-ball a tourné au procès des #violences_policières
    https://www.mediapart.fr/journal/france/251116/le-proces-du-flash-ball-tourne-au-proces-des-violences-policieres

    A l’extérieur du tribunal de Bobigny, mercredi 23 novembre © CG Prison avec sursis, interdiction professionnelle et interdiction de porter une arme ont été requises à l’encontre de trois policiers jugés cette semaine à Bobigny pour des tirs de Flash-Ball. Six tirs, six blessés, dont #Joachim_Gatti qui a perdu son œil. Les victimes ont décidé d’aller bien au-delà de leur cas.

    #France #LBD_40 #Montreuil #Police

  • «Aucun blessé, zéro incidence», affirme un policier jugé après un tir de #Flash-ball
    https://www.mediapart.fr/journal/france/231116/aucun-blesse-zero-incidence-affirme-un-policier-juge-apres-un-tir-de-flash

    Devant le tribunal de Bobigny, lundi 21 novembre 2016, règne une vraie tension entre les soutiens de #Joachim_Gatti, rassemblés dans le Collectif 8 juillet, et les policiers venus soutenir leurs trois collègues jugés. © Louise Fessard. #Montreuil, le 8 juillet 2009 : six tirs de Flash-Ball, six blessés dont Joachim Gatti, éborgné. Mais les trois policiers qui comparaissent depuis lundi 21 novembre 2016 devant le tribunal correctionnel de Bobigny assurent avoir agi en situation de légitime défense et n’avoir vu aucun de ces blessés.

    #France #Justice

  • Procès pour des tirs de flash-ball : mutiler et punir
    Par Le Collectif 8 juillet — 21 novembre 2016 à 08:22
    http://www.liberation.fr/debats/2016/11/21/proces-pour-des-tirs-de-flash-ball-mutiler-et-punir_1529365

    Le soir du 8 juillet 2009, nous organisons un repas dans la rue pour protester contre l’expulsion, le matin même, d’une ancienne clinique occupée et transformée en un lieu aux multiples activités sociales et politiques. Après le repas, nous marchons jusqu’au lieu expulsé. Les policiers viennent se garer près de la clinique, sans sirène ni gyrophare. Ils sortent de leurs voitures et s’équipent de leurs #flash-balls. Alors que nous nous éloignons, ils nous tirent dessus à trois reprises, sans sommation et à hauteur de visage. Une personne est touchée en plein front. Igor est touché à la clavicule, Joachim est atteint à l’œil et s’effondre. Les policiers ne lui portent pas secours et continuent à pourchasser le reste des manifestants. Trois tirs de #flash-ball éclatent de nouveau blessant à nouveau trois fois, Flo à la jambe, Gabriel à l’épaule, et Eric au niveau de la nuque. Chacun de nous aurait pu être mutilé.

    Sept ans après, trois #policiers, Patrice L.G., Mickaël G., et Julien V., vont être jugés au tribunal correctionnel de Bobigny, du 21 au 25 novembre.

    La hiérarchie policière et judiciaire aurait préféré faire reposer l’entière responsabilité des faits sur le seul #policier ayant tiré sur Joachim, disculpant les autres policiers et se disculpant par là même. Le policier aurait été jugé en tant que personne et non en tant que policier. On se serait attardé sur son profil psychologique, ses antécédents. On aurait cherché en vain la figure d’un criminel, d’un flic pourri et on n’aurait rien trouvé sinon un policier, un banal policier pour qui l’usage de la violence est tout aussi banal. On aurait fait valoir une erreur de jugement. On aurait mis en avant l’imprécision de l’arme.

    A la faveur de la comparution des trois policiers devant les tribunaux, un autre sens peut émerger. Chaque policier a tiré deux fois. Six tirs en tout, qui ont blessé six personnes. A une exception près, tous les tirs touchent le haut du corps, précisément là où la police n’a pas le droit de tirer. La répétition des tirs en direction du visage écarte l’hypothèse de simples erreurs, d’accidents, ou d’imprécision de l’arme et démontre une volonté collective de faire mal, de punir.

    Si cette volonté de punir est imputable aux policiers, elle l’est aussi à la hiérarchie. L’un des trois inculpés explique qu’on leur avait donné « carte blanche ». De manière assez ordinaire, la hiérarchie a joué sur la propension des policiers à sortir du rang, à ne pas respecter les règles, à utiliser la force arbitrairement, non pas en donnant un ordre mais au contraire, en n’en donnant pas. Le flou entretenu par la hiérarchie quant à la nature de l’opération, notre catégorisation comme dangereux, son absence lors des opérations démontrent qu’elle a laissé libre cours, voir encouragé les policiers à agir ainsi. Cette carte blanche était un permis de mutiler.

    Les policiers se sont d’ailleurs empressés de la saisir : dès qu’ils entendent l’annonce d’un déplacement des manifestants vers la Clinique et alors qu’ils ne sont pas demandés en renfort, l’équipe de jour, en fin de service, reprend ses armes et se précipite vers le stand de tir.

    Cette histoire en dit long sur l’action quotidienne de la #police. Les policiers se persuadent qu’ils font ce que la justice ne fait pas, ou pas assez, ou pas assez durement et systématiquement. Ils pensent appliquer une justice de terrain, une justice extralégale. Ils justifient ainsi leurs pratiques brutales, humiliantes et illégales par ailleurs encouragées par des objectifs chiffrés en matière de contrôles, d’arrestations. L’obsession des policiers envers les tribunaux trop laxistes trouve ici une explication.

    Le flash-ball se prête parfaitement à ces pratiques punitives. La police l’utilise comme elle utilisait jadis un bottin téléphonique, pour frapper sans laisser de trace. Sauf que ce soir-là, l’un des tirs a laissé une trace indélébile. Si Joachim n’avait été « que » blessé, et non mutilé, il n’y aurait eu aucune enquête et nous serions sans doute rentrés chez nous, la douleur au corps et la peur au ventre comme cela arrive quotidiennement en France sans que personne ne dise rien. Car pour un œil crevé, combien de corps frappés, d’anonymes portant en eux le souvenir des coups de flash-ball, de tonfas, de poings, de pieds, de grenades de désencerclement. Combien ? Des milliers.

    Le Collectif 8 juillet

  • « La police tire au flash-ball pour punir et terroriser »

    Histoire en cinq actes du procès des forces de l’ordre
    Montreuil : 8 juillet 2009 – 21 novembre 2016

    Propos recueillis par Ferdinand Cazalis
    Avec le concours de Claire Feasson et Alexane Brochard

    http://jefklak.org/?p=3336

    Le 8 juillet 2009, à Montreuil (93), ville en pleine gentrification où perdurent des pratiques de solidarité (notamment avec les sans-papiers), les forces armées de la police expulsent au petit matin « la Clinique », un immeuble occupé en plein centre, qui accueille des activités collectives ouvertes sur la ville.

    Le soir-même, des habitant.e.s et personnes solidaires descendent dans la rue pour dénoncer publiquement cette expulsion. Ils organisent un repas de rue qui se termine en déambulation jusqu’au bâtiment expulsé. La police réprime sauvagement ce sursaut de résistance en tirant au flash-ball dans la foule. Des tirs au-dessus des épaules, contrairement à l’obligation légale censée encadrer l’utilisation de cette arme. Bilan : six blessés, dont une personne éborgnée. Quatre des blessés portent plainte auprès de la police des polices.

    Depuis, le collectif 8 juillet (https://collectif8juillet.wordpress.com) s’est créé pour préparer le procès qui aura lieu du 21 au 25 novembre 2016, soit sept ans plus tard, au Tribunal correctionnel de Bobigny. Fait rarissime, trois policiers seront dans le box des accusés. Pour comprendre les enjeux de cette affaire, Jef Klak revient sur le contexte qui a précédé les faits en demandant à cinq participant.e.s du collectif 8 juillet de raconter leur histoire commune et les perspectives de résistance à la police. En cinq actes.

    *

    1. Le contexte montreuillois : chasse aux sans-papiers, rencontres et assemblées (2002-2008)

    2. La Clinique, un lieu ouvert sur la ville (2009)

    3. L’expulsion de la Clinique et la charge policière (8 juillet 2009)

    4. La procédure au long cours et le collectif 8 juillet (2009-2016)

    5. Le procès contre la police (21-25 novembre 2016)

  • @rezo @lahorde @renverse @colporteur @intempestive @rebellyon @loutre @mediapart @indymedianantes

    Pour comprendre tout ce qui s’est passé le mardi 14 juin à Paris

    Tentative de récit de la longue journée de lutte du 14 juin
    http://paris-luttes.info/tentative-de-recit-de-la-longue-6166?lang=fr
    http://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L800xH450/arton6166-e6d74.jpg?1466073850

    Contre la loi Travail et son monde, la totale du mardi 14 juin à Paris : la manifestation « unitaire » qui a (peut-être) rassemblé jusqu’à un million de personnes, puis le rassemblement devant le Sénat et la manif sauvage à travers le quartier latin, et enfin l’attaque des sbires de la RATP sur la place de la République et la manif sauvage jusqu’à Belleville pour finir la soirée !

    Ce que j’ai vu à la manifestation du 14 juin
    http://paris-luttes.info/ce-que-j-ai-vu-a-la-manifestation-6157?lang=fr

    Récit d’un militant lambda de la manifestation la plus violente de sa vie.

    Témoignage en tête de cortège mardi 14 juin à Paris
    http://paris-luttes.info/temoignage-en-tete-de-cortege-6146?lang=fr

    Un récit des violences policières par une manifestante, « syndicaliste et Debout », écrit à chaud après la manifestation contre la loi Travail du 14 juin à Paris.

    Petit témoignage d’une blessée de la manif du 14 juin contre la loi Travail et son monde.
    http://paris-luttes.info/petit-temoignage-d-une-blessee-de-6158?lang=fr

    Récit d’une manifestante blessée à la tête par un tir de flash-ball à Paris alors qu’elle venait en aide à une passante et de son passage aux urgences.

    #manif14juin #répression #flash-ball #violences_policières #Necker

  • Une fillette de 11 ans blessée par deux tirs de #flash-ball n’obtiendra pas justice ! L’affaire est classée sans suite.
    http://www.revolutionpermanente.fr/Une-fillette-de-11-ans-blessee-par-deux-tirs-de-flash-ball-n-ob

    Vers 20 heures, alors qu’elle revenait tranquillement de chez une copine, la fillette a été frappée de deux tirs successifs de flash-ball. L’un l’a touchée à la jambe et l’autre dans le dos. Sa grande sœur de 14 ans qui l’accompagnait raconte : « J’ai vu plein de fumées et j’ai commencé à courir avec ma petite sœur, qui a commencé à se plaindre d’avoir mal. Elle est devenue toute bleue et toute violette. ». En raison de ses blessures, elle a subi 21 jours d’incapacité totale. Mais là ne s’arrête pas le préjudice. Sa mère qui a porté plainte explique que depuis ce jour-là, sa fille « fait des cauchemars toutes les nuits et qu’elle doit la conduire chez le psychologue ».

  • à partir de 8min30 on voit la #police intervenir avec #flashballs à la main dans une réunion syndicale du bureau de Poste d’Asnieres...

    https://www.facebook.com/sudposte.hautsdeseine/videos/1509198742721851

    http://www.revolutionpermanente.fr/Video-La-direction-de-la-Poste-d-Asnieres-fait-intervenir-la-Po

    La direction de La Poste fait intervenir la police avec leurs flashballs dans le bureau d’Asnieres... La réaction unanime des postiers les fait reculer ! On voit que ce qui fait peur aux patrons, c’est l’unité entre la jeunesse et le monde du travail !

    #État_d'urgence #Flash-Ball

  • Violences policières : un rapport dénonce un risque d’impunité des forces de l’ordre
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/14/violences-policieres-un-rapport-denonce-un-risque-d-impunite-des-forces-de-l

    Au moment où l’Etat dote les brigades anticriminalité de la #police d’armes de #guerre, et alors que le Parlement discute d’un assouplissement des règles d’ouverture du feu par les forces de l’ordre, l’ONG française de défense des droits de l’homme Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (#ACAT) publie lundi 14 mars un rapport cinglant sur les #violences_policières. « On s’est demandé si notre message serait audible dans le contexte post-attentats, reconnaît Aline Daillère, auteure du rapport « L’ordre et la force ». En réalité, le moment est propice, car nous craignons des dérives dans un cadre législatif où les forces de l’ordre ont des possibilités d’usage des armes élargies. »

    Au terme d’une enquête de dix-huit mois, l’ACAT dresse un état des lieux peu reluisant. Elle s’est en particulier penchée sur 89 cas de blessures graves survenues entre 2005 et 2015, et ayant entraîné la mort pour 26 d’entre eux. Ces affaires ont été recensées par le biais d’associations, d’avocats ou à travers des articles de presse, puisqu’il n’existe pas en France de recensement exhaustif et officiel.

    Leur analyse fait apparaître un changement dans la #doctrine_du_maintien_de_l’ordre. Pour Aline Daillère, « on glisse d’une conception où l’on maintenait à distance des manifestants à une conception où l’on vise ces manifestants. C’est flagrant avec le #Flash-Ball », capable de tirer des balles en caoutchouc « à la vitesse d’un TGV ».

    « Le recours de plus en plus important à des armes intermédiaires, à compter des années 1990, a entraîné un nombre important de blessés graves », relève l’ONG, en particulier à l’occasion de manifestations ou « d’opérations de sécurité dans des quartiers jugés sensibles ou des zones à défendre (Notre-Dame-des-Landes, Sivens) ». L’ONG dénombre depuis 2005 au moins 1 mort et 39 blessés graves par Flash-Ball, dont 21 ont perdu l’usage d’un œil.

    Trente pour cent de ces victimes sont mineures. Les risques, compte tenu notamment de l’impossibilité d’obtenir une visée précise sur une foule en mouvement, sont « totalement disproportionnés au regard des objectifs policiers », estime l’ACAT, qui recommande leur retrait total. (...)

    ... en 2014, sur 5 178 signalements reçus de la part de particuliers, seuls 32 ont donné lieu à des enquêtes de l’Inspection générale de la police nationale.

    L’ORDRE ET LA FORCE
    https://www.acatfrance.fr/rapport/l-ordre-et-la-force

    L’ACAT publie un rapport d’enquête sur les violences policières en France ces dix dernières années qui montre qu’il existe de graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières, et souligne le lourd bilan humain de l’utilisation de certaines armes (Flashball, #Taser) et techniques d’interpellation.
    Rapport « L’ordre et la force »
    Dossier de présentation du rapport
    Visuels et infographies

  • Un rapport dénonce l’impunité des #violences_policières
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140316/un-rapport-denonce-l-impunite-des-violences-policieres

    Armes dangereuses, techniques d’immobilisation mortelles : l’ACAT a étudié 89 cas de violences policières. Conclusion : l’opacité règne, et les enquêtes se terminent souvent sans condamnation ni sanction.

    #France #Acat #bavures #Droits_de_l'homme #Flash-ball #Fraisse #grenades #Justice #LDB #Libertés #Police #taser #Ziri

  • Lettre ouverte au Défenseur Des Droits | Se défendre de la police
    https://collectif8juillet.wordpress.com/2015/07/23/lettre-ouverte-au-defenseur-des-droits

    Par l’Assemblée des Blessées, des Familles et des Collectifs Contre les #Violences_Policières.
     
    À la suite du rapport de la Commission d’Enquête Parlementaire concernant le maintien de l’ordre et de l’Inspection Général des Services, vous préconisez l’abandon du #Flash-Ball super-pro®.
     
    Voici comment dans votre rapport vous qualifiez les démarches de l’Assemblée des blessés, des familles, des collectifs contre les violences policières :
     
     » Le maintien du Flash-Ball super-pro® en dotation est en effet une source potentielle de tensions et contestations de l’action des forces de sécurité, ainsi que le démontre l’émergence d’actions communes, en justice, comme de sensibilisation de la société sur les caractéristiques de cette arme, à l’initiative de victimes de tirs de Flash-Ball super-pro®. »
     
    Sachez, Monsieur le défenseur des droits, qu’au sein de l’Assemblée des Blessées, autant de personnes ont été blessées et mutilées par des tirs de Flash-Ball super-pro® que par des tirs de Lanceurs de Balles de Défense 40×46 (#LBD_40).
     
    Aussi la manière dont vous qualifiez les membres de notre assemblée est fausse. Ceci est regrettable car nous avons toujours pris le soin de condamner ces deux armes. Si vous n’avez jamais pris le temps de lire nos interventions et nos témoignages, c’est fort dommageable compte tenu de notre statut de victimes et de votre statut de Défenseur des Droits. Si vous travestissez la vérité sans aucun égard pour le combat que nous menons, c’est simplement détestable.
     
    Mais peut-être faut-il rappeler au plus grand nombre les caractéristiques de ces deux armes....

  • La « police des polices » favorable au Taser, pas au Flash-Ball
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/05/21/la-police-des-polices-favorable-au-taser-pas-au-flash-ball_4638108_1653578.h

    Lors de la présentation jeudi 21 mai de son rapport d’activité pour l’année 2014, l’Inspection générale de la #police (IGPN) a observé un recours « de plus en plus fréquent » aux #armes non étales [sic] de la part des policiers.

    Concrètement, les agents ont utilisé à 567 reprises le pistolet à impulsion électrique, plus connu sous le nom de #Taser. Dans 20 % des cas, il suffit de pointer le faisceau laser de visée sur le corps de l’individu ciblé pour mettre fin à la menace, sans avoir besoin de tirer.

    « Cette arme est très intéressante à distance, résume Marie-France Moneger-Guyomarc’h, la patronne de l’IGPN. Elle a un effet dissuasif. Son bilan est positif, nous recommandons de la garder dans la panoplie des policiers. »

    « Obsolète »

    En revanche, le #Flash-Ball n’a pas les faveurs de l’IGPN. Trop « obsolète », selon la police des polices qui souligne que cette arme, à courte portée de tir, a été mise en service en 1995 et a provoqué parfois de graves blessures. L’IGPN milite pour des armes défensives à longue distance, aujourd’hui beaucoup plus précises. [ici, pas de chiffres sur l’utilisation, et implicitement la recommandation du #LBD40 ?].

    Concernant les armes létales, sur 2014, le rapport de l’IGPN recense 228 usages du Sig Sauer, le pistolet de dotation des policiers. Pour la moitié des tirs comptabilisés, ce sont des véhicules qui ont été pris pour cible, principalement lorsque des personnes en infraction tentaient de prendre la fuite en fonçant sur les policiers qui cherchaient à les interpeller. Plus insolite : un quart des 228 tirs visait des animaux. « Des chiens enragés, des nouveaux animaux de compagnie comme les singes, mais aussi des sangliers ou des renards qui viennent en ville… », précise Mme Moneger-Guyomarc’h.

  • [L’histoire du terrorisme est écrite par l’État] Justice pour Ayoub Boutahra | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2015/02/09/lhistoire-du-terrorisme-est-ecrite-par-letat-justice-pour-ayoub-bou

    Le 7 février 2011, Ayoub, un Montbéliardais de 17 ans, perdait un œil suite à un tir #policier. Sa famille attend et espère toujours une réponse de la #justice.

    #flash-ball #impunité_policière

  • Mort de Rémi Fraisse : l’État à l’épreuve
    http://www.laviedesidees.fr/Mort-de-Remi-Fraisse-l-Etat-a-l.html

    Rémi Fraisse est le premier mort en manifestation sous un gouvernement de gauche sous la Ve République. Comment en est-on arrivé là, et que nous dit ce drame sur les conditions du maintien de l’ordre en France ? Pour Fabien Jobard, politiste, spécialiste de la #police, seule une commission parlementaire permettrait de tirer toutes les conséquences politiques de cet événement.

    Essais & débats

    / police, #violence, #crime_d'Etat, #révolte

    #Essais_&_débats

    • Si j’en crois ces mêmes rapports d’enquête judiciaire, on dénombrerait la nuit du 25 au 26 octobre 312 grenades lacrymogènes MP7, 261 grenades lacrymogènes CM6, 78 grenades explosives assourdissantes F4, 10 grenades lacrymogènes instantanées GLI, 42 grenades offensives OF, ainsi que 74 balles en caoutchouc LBD 40 mm . Cela signifie par exemple, pour être très concret, 74 tirs de #flash-balls dans l’obscurité, quand bien même, depuis la première circulaire de 1995 qui en prévoyait l’usage, au moins 25 personnes ont été grièvement blessées, parmi lesquelles un mort, le 13 décembre 2010 à Marseille, et une quinzaine de personnes énuclées. L’instruction dont j’ai parlé à l’instant visait certes les grenades de désencerclement, en leur consacrant 3 pages, mais aussi les LBD 40 mm, auxquelles 4 pages sont consacrées. Si elles étaient attestées, les transformations de la violence protestataire justifieraient-elles un tel déploiement de la force publique ? (...)

      On ne peut en revanche passer sous silence une transformation notable, qui est le renversement du rapport à la durée. Des entretiens que j’ai pu mener avec les policiers en charge du maintien de l’ordre ressort toujours l’idée que, au fond, l’avantage décisif de la police est de pouvoir tenir une position sur une durée illimitée . Ce que Pierre Favre et moi caractérisions comme une « réserve quasi-inépuisable de forces de la police » [4] est avant tout une réserve de ressources humaines. Quasiment 30 000 agents sont exclusivement dédiés au maintien de l’ordre en France, ce qui est considérable. Ils sont donc à même de se succéder sur des positions ou des lignes, et d’épuiser ainsi les forces de l’adversaire ; ce d’autant plus qu’ un investissement considérable a été fait, ces trente dernières années, sur l’équipement défensif des agents . Mais, à Sivens ou à Notre-Dame-des-Landes, la contestation est portée par des acteurs qui ont une relation totale au politique : ils ne pratiquent pas la protestation après leur journée de travail, une fois les enfants couchés ; ils font de la protestation leur relation même à la société. Une « zone à défendre » est une zone de vie. D’un point de vue #tactique, les protestataires privent la force publique du monopole de la durée. C’est sans doute cela qui explique la stratégie d’escalade apparemment déployée par le préfet du Tarn à Sivens dès le début du mois de septembre. À mes yeux, c’est donc moins un saut qualitatif dans l’usage de la violence protestataire qui explique la débauche de force par les pouvoirs publics, que le rapport des protestataires au politique et leur appropriation de la durée.(...)

      Imaginer que les autorités puissent faire croire qu’il ne s’était rien passé, ou qu’elles ne savaient pas dans quelles circonstances les gendarmes avaient découvert un corps au hasard de leur promenade quelques heures après des échauffourées, montre que le gouvernement, en pareille crise, s’est défait de tous les instruments de lucidité sur la société dans laquelle il agit. Cette béance de la parole publique montre que les élites administratives et politiques qui avaient à gérer l’événement ont été écrasées par lui. (...)

      On sait depuis au moins les travaux de Lawrence Sherman aux États-Unis que l’un des moteurs essentiels de réforme de la police est le #scandale. Mais un scandale n’est pas un fait naturel, déposé par l’événement. Dans ma thèse, j’avais travaillé sur « l’épreuve des faits », c’est-à-dire les conditions pour qu’une violence alléguée devienne avérée : la matérialité de l’atteinte (que la blessure et son origine policière soient indéniables), la taille de l’atteinte (que le dommage soit incommensurable par rapport au danger encouru par le policier), la virginité pénale de la victime et de ses soutiens (qu’il ne soit pas « connu des services de police », pour reprendre l’expression préfectorale convenue) [11]. Dans le cas d’espèce, j’ai signalé toute l’importance de l’appréciation qui sera faite du caractère « critique » de la situation au moment des tirs de grenades par la gendarmerie. Mais, pour que la violence illégitime, si elle est établie comme telle, acquière une dimension de scandale, c’est-à-dire de transformation des institutions, il faut qu’un rapport de forces se mette en place entre des contradicteurs. Et l’issue de ce rapport de forces dépend très largement des arènes dans lesquelles il se jouera.(...)

      Bon, malgré tous les éléments utiles qui sont ainsi rabouttés, on en reste là au classique procès en incompétence des dirigeants, ce qui agure mal de toute reconnaissance d’une aptitude des quelconques (plus #incompétents encore) à décider du sort commun. On en revient à une apologie du savoir et de la science qui permettrait de mieux orienter/rationaliser l’action politique (et au parlement comme arène politique qui devrait être décisive, ah ! ah ! ah !. C’est la traditionnelle figure de l’intellectuel en #conseiller_du_prince.

      Comme dirait l’autre : " On peut définir les intellectuels comme ceux sur qui l’intelligence de la bourgeoisie produit un effet d’aveuglement et de bêtise. Ceux qui le nient sont des amuseurs publics, ils méconnaissent le sérieux de la lutte." #Michel_Foucault, La société punitive , Cours au Collège de France, 1972-1973, p.168.

    • Imaginer que les autorités puissent faire croire qu’il ne s’était rien passé, ou qu’elles ne savaient pas dans quelles circonstances les gendarmes avaient découvert un corps au hasard de leur promenade quelques heures après des échauffourées, montre que le gouvernement, en pareille crise, s’est défait de tous les instruments de lucidité sur la société dans laquelle il agit. Cette béance de la parole publique montre que les élites administratives et politiques qui avaient à gérer l’événement ont été écrasées par lui.

      Jusqu’à quand supporter que des abrutis (patentés par l’ENA) s’arrogent le pouvoir ?

  • 22 nov. : Manif Journée internationale de lutte contre les violences policières / Toulouse 31000
    http://toulouse.demosphere.eu/rv/9573

    Attendu qu’à Toulouse comme ailleurs, la guerre contre le peuple est déclarée ;

    Attendu qu’il ne faut rien espérer de la Justice, plus encline à punir ceux que le meurtre de #Rémi_Fraisse révolte plutôt que ceux qui en portent la lourde responsabilité ;

    Attendu que la classe politique fait corps autour de sa #police, dans une orgie de #mensonge dont la violence symbolique n’a d’égale que l’indécence ;

    Attendu que l’assassinat de Rémi Fraisse « n’est pas une bavure » (dixit B. Cazeneuve, ministre de l’intérieur), mais l’application régulière d’une procédure inhumaine, l’aboutissement d’une logique d’intimidation et de marginalisation du peuple, l’énième fait d’arme d’une délinquance assermentée ;

    Attendu que mourir pour des idées nous semble moins « stupide » que de tuer par intérêt ;

    Attendu que les forces de l’ordre - leur ordre - disposent de boucliers, matraques, tenues ignifugées, LBD (lanceurs de balles de défense), #flash-ball, grenades lacrymogènes, lanceurs de #grenades lacrymogènes, grenades assourdissantes, grenades de désencerclement, hélicoptères, camions anti-émeute, canons à eau, prisons,… mais qui leur manque la liberté qui nous anime ;

    Attendu qu’à Sivens comme partout l’État viole ses propres lois, contre l’intérêt général, contre notre avenir, contre nous ;

    Attendu que nous ne les laisserons pas aménager nos vies et transformer notre monde en désert ;

    Attendu qu’il n’existe qu’une sinistre continuité entre l’abattage d’une forêt et celle d’un homme ;

    Attendu que tout gouvernement quel qu’il soit repose ultimement sur la violence ; que pour protéger ses Grands Projets Inutiles le bras armé de l’Etat s’est vu offrir un #permis_de_tuer ;

    Attendu qu’aucun abribus cassé, poubelle renversée, banque saccagée ou flic amoché n’égalera jamais la violence dont l’#Etat fait preuve à notre endroit ;

    Attendu que la #solidarité est notre plus belle arme ; que l’opposition fallacieuse que veulent nous imposer les médias entre bons et mauvais manifestants ne trouve aucun écho dans un mouvement qui tire sa force de la pluralité des modes d’action ;

    Attendu que le meurtre d’État se banalise et n’entraîne plus, comme ce fut le cas en 1986, ni démission de ministre ni retrait du projet contesté ; que la « gauche » d’aujourd’hui réussit à montrer moins d’humanité que la droite d’hier ; que ceux qui prétendent nous diriger ne prennent la parole que pour souiller la mémoire du camarade qui n’est plus là pour se défendre ;

    Attendu qu’interdire nos rassemblements, selon un principe que seul un flic peut ne pas comprendre, ne fait que grossir nos rangs ;

    Attendu qu’un camarade est mort ; que nous n’oublierons pas ; que nous ne pardonnerons pas ;

    Nous appelons tout.e.s les toulousain.e.s à faire du 22 novembre la journée internationale de lutte contre les violences policières.

    A crier leur rage jusqu’à ce que la peur change de camp.

  • Lyon : un millier de supporteurs de foot défilent contre la « répression » policière - Libération (les « » à répression sont de Ration)
    http://www.liberation.fr/societe/2014/11/15/lyon-un-millier-de-supporteurs-de-foot-defilent-contre-la-repression-poli

    « Lyon pour un #football sans #flash-ball » : un millier de supporteurs, majoritairement de l’OL mais aussi d’autres clubs français et européens, ont manifesté samedi dans les rues de Lyon contre « la #répression policière » après la récente blessure d’un des leurs.
    Entre 800 et 900 personnes selon la police, de 1.000 à 1.200 selon les organisateurs, ont répondu à l’appel de supporteurs du virage sud du stade Gerland, lancé à la suite de la blessure à un oeil d’un fan lyonnais par un tir policier de flash-ball, le 19 octobre en marge d’un match de Ligue 1 entre l’OL et Montpellier qui avait donné lieu à des affrontements entre supporteurs.

     
    Partis vers 15H00 de Gerland, ils ont défilé vers la Place Bellecour, encadrés par de nombreuses forces de l’ordre. Les supporteurs lyonnais emmenaient le cortège derrière une banderole clamant « Lyon pour un football sans flash-ball ».

    Ils étaient suivis, dans un déluge de fumigènes et de pétards assourdissants, ainsi que de slogans hostiles aux #policiers, par des #supporteurs venus de Montpellier, Caen, Lens, Metz, Paris et Montpellier, mais aussi Anderlecht en Belgique, Vicenze en Italie et Genève.

    #manifestation

  • Ceci n’est pas une « bavure » « Le silence qui parle
    http://lesilencequiparle.unblog.fr/2014/11/13/ceci-nest-pas-une-bavure

    Le ministre a raison, mais pour d’autres raisons que celles invoquées. En effet, Rémi #Fraisse n’a pas été victime d’une #bavure. Pas plus ne l’ont été toutes celles et ceux qui, lors d’une manifestation, d’une interpellation ou d’une reconduite à la frontière, ont été mutilé-e-s par un tir de #flash-ball, électrocuté-e-s par un taser ou étouffé-e-s. Un lancer de grenade offensive, pas plus qu’un passage à tabac, n’est pas une erreur technique. La mort de Rémi Fraisse n’est pas une bavure, mais un événement qui doit être compris dans sa dimension politique. L’absence de mobilisation d’ampleur au lendemain de l’événement est un symptôme de la banalisation de la violence policière illégitime et de sa mise en acceptabilité croissante.(...)

    Toute relativisation de la violence policière est inacceptable. Face au ressassement médiatique des épouvantails, « casseurs », « black bloc » ou autre, rappelons que le « cassage de vitrine » ne justifie pas l’utilisation d’armes de guerre, qu’il n’y a pas d’équivalence entre un dégât matériel et un homicide ou une mutilation, et que dans les faits, les dits « casseurs » subissent en général des sanctions judiciaires autrement plus importantes que les responsables de la « violence légitime ».

    La mort de Remi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée sur un groupe de #manifestants, a de quoi susciter une large mobilisation collective, à laquelle on peut à bon droit associer le souvenir de toutes celles et ceux qui sont mort-e-s des mains de la « violence légitime », en rappelant que les migrant-e-s et les habitant-e-s des quartiers populaires y payent, depuis longtemps déjà, un lourd tribut en servant de cible banalisée d’une violence désormais étendue aux personnes qui contestent et désobéissent. L’atonie, la banalisation ou la justification de l’inacceptable mettent en péril l’institution même de la démocratie. Non, ceci n’est pas une bavure, et il serait fort regrettable que les #lycéen-n-es, qui ont commencé à briser cette atonie, ne soient pas suivis en grand nombre.

    • Aujourd’hui lors de la manif parisienne appelée par des lycéens, la seule intervention policière active a été le fait du #S.O (payé par ?) #SOS_racisme qui a tenté d’empêcher le cortège de sortir du parcours officiel, en gazant, matraques télescopiques à la main, avant de se faire balayer par la manif....

      Si il y eu « #bavure » à Sivens, c’est du fait que ce soit un jeune « intégré », écologiste, fils d’élu qui est mort. La victime aurait eu le moindre antécédent policier ou judiciaire, il aurait été possible de jouer la classique #séparation « manifestant démocratique » / « casseur » (reprise par l’intello flic Morin dans Le Monde, et tant d’autres). On ne peut pas tout programmer, voilà d’où vient une bonne part du trouble actuel, la grenade a tué quelqu’un qui n’aurait pas « dû » l’être. On a déjà vu ça dans les affaires de flash ball mutilant : il a des situations (« basanés », quartiers) où les faits peuvent être « naturalisé », sembler découler d’une évidence ( celle de la répression des classes dangereuses) et d’autres, où c’est plus compliqués de jouer d’un assentiment tacite...

    • Militarisation de Saint-Denis (#93) pour empêcher la mobilisation de la jeunesse des #quartiers_populaires
      https://nantes.indymedia.org/articles/30528

      A saint Denis, sur le trottoir, une flaque de sang est tout ce qui reste d’une arrestation violente, un jeune qui n’a sans doute pas plus de 16 ans s’est fait projeter au sol et matraquer au visage jusqu’à en devenir méconnaissable, avant d’être embarqué. Sur le trottoir d’en face, un lycéen réagit à ce qu’il vient de voir : « Moi je suis tranquille, qu’ils m’arrêtent pas sinon ils vont voir c’est quoi une émeute au cocktail molotov »

      Du côté du lycée pro ENNA, place du marché, les lycéens ne sont pas rentrés en cours. Devant la grille de leur lycée, la police montée, du haut de ses chevaux les provoque : « Viens, viens approche, tu vas voir » entend-on dire l’un d’entre eux à un lycéen qui s’indigne de leur présence.

      Encerclés, sous pression, les jeunes ne se laissent pas écraser ; ils occupent la place devant leur bahut et la cité universitaire du CROUS de St-Denis. C’est là que la cavalerie charge dans la foule, tandis que des flics en civil distribuent des coups de matraque et qu’on interpelle des mineurs tenus en joue par des fusils flashball.

      Un seuil a été franchi. Dans une partie du 93, d’Epinay à Saint-Ouen, à Stains, à St-Denis, dans les ghettos de Villiers-le-Bel, la jeunesse bouillonne. De provocations en provocations policières, alors que les lycéens dénonçaient leurs exactions impunies, nous voilà dans une ambiance d’émeute des banlieues.

    • Mobilisation lycéenne : les dessous d’un drôle de rassemblement
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/14/mobilisation-lyceenne-les-dessous-d-une-drole-de-mobilisation_4523756_3224.h

      Jeudi 13 novembre, un bon millier de lycéens parisiens ont tenté de défiler dans la capitale de la place de la Nation à la place d’Italie. Un kilomètre après son départ, le cortège s’est disloqué, miné par des agressions de jeunes souhaitant en découdre avec les forces de police . Ces derniers sont arrivés par les rues latérales et ont essayé de déborder le service d’ordre organisé majoritairement par des anciens de SOS Racisme.

      Ce qui s’est disloqué c’est la bande de vigiles payées par SOS race, la manif a continué et s’est terminé à la fac de Tobiac

      #intox (voir post supra)

      En fait les associations lycéennes et étudiantes sont préoccupées et ne savent plus trop comment se positionner. Dans l’esprit de beaucoup, jeudi était la journée test. Il s’agissait de voir comment le mouvement s’installait dans l’opinion lycéenne. La FIDL a appelé fortement, mais a été peu entendue. L’Union nationale des lycéens, UNL, ne pouvait pas prendre le risque de ne pas appeler, comme l’UNEF, l’organisation étudiante. Toutes deux étaient donc présentes mais peu engagées. Ce sont les équilibres entre associations qui se jouent là. Les années précédentes, l’UNL était plus active que la FIDL.

      On voit débarquer des pseudopodes (Unef à la fac de Rennes 2 et sur FR3, Fidl, sos race à Paris et ailleurs) d’un PS totalement coupé d’une population à laquelle il fait la guerre (austérité, expulsions, fabrication de la concurrence de chacun contre tous, etc.) chargés de prévenir de l’intérieur toute critique en actes de l’ordre actuel.

      Comme le dit clairement le Figaro "le gouvernement craint la #radicalisation du #mouvement et joue l’apaisement"
      http://seenthis.net/messages/312258#message312279

      #lameilleuredespolicesneportepasl'uniforme

  • Un pompier perd un œil après des affrontements avec les CRS - France Info
    http://www.franceinfo.fr/politique/un-pompier-perd-un-oeil-apres-des-affrontements-avec-les-crs-1265479-2013
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/12/30/1265417/images/ressource/pompier.jpg

    INFORMATION FRANCE BLEU ISERE | Un pompier de l’Isère âgé de 29 ans a perdu un oeil vendredi au cours d’une manifestation pendant laquelle des CRS ont utilisé leur flash-ball. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances du tir. La famille et l’entourage de la victime ainsi que ses collègues pompiers de l’Isère se relaient à son chevet.

    Une grande colère. La mère de Quentin Geis, le jeune pompier qui a perdu un œil vendredi dernier ne le cache pas, ce sentiment ne la quitte pas. Elle en veut aux CRS qui ont utilisé leur flash-ball et ont lancé des grenades lacrymogènes lors de la manifestation devant la préfecture place de Verdun à Grenoble.

    « Monsieur Valls ne s’est pas déplacé pour Quentin » regrette la mère du jeune pompier 
     

    Les 150 pompiers protestaient contre le vote du budget qui prévoit une augmentation de leur temps de travail. La manifestation était organisée alors que se tenait la réunion du conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) destinée à voter le budget de cet établissement public.

    Violents affrontements

    Les pompiers ont brûlé des pneus pour ensuite tenter de déplacer les barrières métalliques qui empêchaient l’accès à la préfecture.

    Les CRS ont alors tiré des gaz lacrymogènes. Les pompiers ont ensuite actionné la lance à incendie et c’est à ce moment là que les forces de l’ordre ont riposté avec des tirs de flash-ball.

    Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de ce tir. Les pompiers de l’Isère et de la France entière se mobilisent pour leur collègue. Une page facebook a été ouverte pour le soutenir. 

    Par ailleurs, concernant les revendications sociales des pompiers de l’Isère, une nouvelle réunion est prévue le 8 janvier.

    #CRS
    #flash-ball
    #Isère
    #manifestation
    #pompier

  • Corruption, mauvaise gestion : São Paulo s’enflamme | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/06/14/face-a-corruption-mauvaise-gestion-les-rues-sao-paulo-senflamment-243313

    Un air d’Istanbul à Sao Paulo...

    Le mouvement de protestation qui a débuté à São Paulo il y a tout juste une semaine prend de l’ampleur. Des milliers de Brésiliens étaient descendus dans les rues après l’annonce d’une nouvelle augmentation du tarif des transports, le prix du ticket de bus et de métro passant de 3 à 3,20 reais (1,04 à 1,11 euro).

    #Brésil #transports_urbains #flash-ball #vinaigre

    • Le Brésil et la géopolitique de l’indignation

      Quelles sont les ressorts des manifestations géantes qui agitent actuellement le Brésil ? Important « laboratoire démocratique » dans le monde, les institutions du pays ont multiplié ces dernières années les mécanismes sociaux de participation et de délibération. Selon Breno Bringel, ce processus cherche aujourd’hui à s’inventer dans l’espace public lui-même.

      http://www.laviedesidees.fr/Le-Bresil-et-la-geopolitique-de-l.html

  • ArcelorMittal-Liège: John David a perdu un oeil à la manif de Strasbourg - lameuse.be
    http://www.lameuse.be/659180/article/regions/liege/actualite/2013-02-07/arcelormittal-liege-john-david-a-perdu-un-oeil-a-la-manif-de-strasbourg

    John David, un ouvrier intérimaire de 25 ans de Flémalle, a perdu un oeil mercredi lors de la manifestation organisée par les travailleurs d’#ArcelorMittal à #Strasbourg. Il a reçu une #flash-ball en pleine tête, qui lui a éclaté la visière de son casque de protection. La colère gronde chez ses collègues...

  • Les BAC, une police d’exception | Didier Fassin (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/12/les-bac-une-police-d-exception_1774511_3224.html

    L’un des éléments essentiels de ce dispositif sécuritaire à la française est le déploiement de ces unités spéciales que sont les brigades anticriminalité (BAC). Bien qu’on ait parfois cherché à en faire remonter la genèse aux brigades de surveillance nocturne mises en place à Paris en 1971, les BAC ont en réalité une histoire plus récente : celles de nuit ont été créées en 1994 et celles de jour en 1996. Composées de gardiens de la paix, souvent en civil, circulant dans des véhicules banalisés et supposées mieux armées pour le flagrant délit, les BAC ont été conçues pour intervenir dans les quartiers réputés difficiles, et donc les banlieues des grandes agglomérations, avant de se multiplier sur tout le territoire national, jusque dans des petites villes de province. (...) Source : Le Monde