• Debout chômeur·euses !
    https://www.autonomiedeclasse.org/theorie/debout-chomeur%C2%B7euses

    Le travail : ce passe-temps salutaire, jamais pénible1 ET MÊME : émancipateur2. Qu’est-ce que les #chômeur·euses n’ont pas compris ? Pourquoi un tel manque de volonté ? « Ceux qui ne sont rien »3 ne veulent plus se lever le matin ? Il serait quand même bien temps d’arrêter de se plaindre, il ne suffit que de « traverser la rue »4, alors bon, quoi : debout les chômeur·euses !

    #france_travail #A2C

  • Postes Canada recueille illégalement des renseignements personnels et les loue La Presse canadienne à Ottawa

    Le commissaire à la protection de la vie privée affirme que Postes Canada enfreint la loi en glanant des informations sur des enveloppes et des colis dans le but de dresser des listes d’envoi qu’elle loue à des entreprises.

    Le bureau de Philippe Dufresne affirme que les informations recueillies pour ce programme de « listes de marketing » comprennent des données sur l’endroit où vivent les individus et le type d’achats en ligne qu’ils effectuent, en fonction du destinateur des colis.

    Or, le commissaire a constaté que Postes Canada n’avait pas obtenu l’autorisation des Canadiens pour recueillir indirectement de tels renseignements personnels.

    Dans un rapport sur l’enquête de son bureau à Postes Canada, M. Dufresne affirme que cette pratique constitue une violation de l’article 5 de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

    Le commissaire a recommandé à Postes Canada de cesser d’utiliser et de divulguer les renseignements personnels de cette manière jusqu’à ce que la société d’État puisse demander et obtenir le consentement des Canadiens.

    Mais le commissaire Dufresne affirme que Postes Canada a refusé de prendre cette mesure corrective et il l’exhorte à reconsidérer sa décision.

    #surveillance #flicage #Société #poste #informations_personnelles #vie_privée

    Source : https://www.ledevoir.com/societe/798445/postes-canada-recueille-illegalement-renseignements-personnels-loue

  • 🔴 Les JO 2024, médaille d’or de la surveillance de masse...

    Les Jeux olympiques de 2024 consacreront des centaines de millions d’euros aux caméras, drones et policiers pour surveiller Paris. Des mesures d’exception qui risquent de perdurer longtemps après la compétition(...)

    #JO2024 #surveillancecamera #police #flicage #drône...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Les-JO-2024-medaille-d-or-de-la-surveillance-de-masse

  • #MDR : Leurs jets privés suivis à la trace : les milliardaires, irrités par la publication en ligne de leurs trajets aériens RTBF
    https://www.rtbf.be/article/leurs-jets-prives-suivis-a-la-trace-les-milliardaires-irrites-par-la-publicatio

    Comment agacer à la fois des hauts responsables chinois, Elon Musk et Kylie Jenner ? Pister leurs jets privés. Les sites et comptes Twitter qui suivent en temps réel le trafic aérien provoquent des réactions épidermiques, de la simple plainte aux saisies de matériel.

    Chaque année des compagnies de fret aérien russes, des propriétaires d’avions saoudiens ou d’autres personnes demandent à Dan Streufert, fondateur du site américain de suivi de vol ADS-B Exchange https://globe.adsbexchange.com , d’arrêter de publier leurs déplacements. Sans succès.

    « Nous n’avons rien supprimé jusqu’à présent. Ce sont des informations publiques. Et je ne veux pas être l’arbitre qui décide qui a raison ou tort », explique M. Streufert.

    Un système par satellite obligatoire
    Certaines limites existent, mais les groupes qui reconstituent les trajectoires de vol soulignent que la source d’information principale est disponible légalement et accessible à tous ceux qui disposent de l’équipement nécessaire.

    La loi américaine exige que les avions se trouvant dans certaines zones soient équipés du système par satellite ADS-B, qui envoie périodiquement la position de l’appareil par radio aux contrôleurs aériens.

    Un site comme Flightradar24 https://www.flightradar24.com dispose de 34.000 récepteurs au sol à travers le monde pouvant capter ce type de signaux, des données envoyées vers un réseau central et croisées avec les horaires de vol et d’autres renseignements sur les avions.

    Réussir à identifier le propriétaire d’un avion est une autre paire de manches, selon Jack Sweeney, 19 ans, créateur du compte Twitter « Celebrity Jets », qui a déniché le jet privé d’Elon Musk après une demande d’information aux archives publiques du gouvernement américain.

    Landed in Brownsville, Texas, US. Apx. flt. time 41 Mins. https://www.flightradar24.com
    -- ElonJet (@ElonJet) August 5, 2022

    Le patron de Tesla lui a proposé 5.000 dollars pour enterrer le compte « ElonJet » https://www.rtbf.be/article/la-minute-insolite-elon-musk-est-pret-a-payer-pour-quon-ne-traque-plus-son-avio , plus de 480.000 abonnés, qui suit tous les mouvements de l’avion du multi-milliardaire.

    « Il suscite tellement d’intérêt, je fais quelque chose qui marche. Les gens aiment voir ce que les célébrités font, ça, et le truc autour des émissions », note M. Sweeney auprès de l’AFP, en référence à l’indignation vis-à-vis de l’empreinte carbone des avions.

    Publier ce type d’informations sur Twitter permet aux gens « d’y accéder plus facilement et de comprendre », ajoute-t-il.

    « Les données sont déjà là »
    En juillet, le compte « Celebrity Jets » a révélé que la star de la téléréalité Kylie Jenner avait pris un jet privé pour un vol de 17 minutes en Californie provoquant un tollé sur les réseaux sociaux.

    « Ils nous disent à nous, les gens de la classe ouvrière, de culpabiliser pour notre vol annuel lors de vacances bien nécessaires pendant que ces célébrités prennent des jets privés tous les deux jours comme si c’était un Uber », a tweeté une internaute outrée.

    En France, un compte Instagram https://www.instagram.com/laviondebernard/?hl=fr permet de suivre depuis mai les trajets du milliardaire et patron de LVMH Bernard Arnault afin de " rendre visible l’injustice climatique par un exemple simple ", disent les créateurs du compte Instagram contactés par Reporterre.

    Dans la foulée, le compte Twitter https://twitter.com/i_fly_Bernard , qui suit les trajets des jets privés des milliardaires français a révélé que l’avion de François-Henri Pinault avait volé 55,3 heures et émis 248,8 tonnes de CO₂, cumulant l’exploit du plus grand nombre de vols et du trajet le plus court : moins de 20 minutes pour aller à Londres.

    Cette activité génère aussi des revenus, même s’ils sont difficiles à évaluer. Dan Streufert reconnaît gagner sa vie de cette façon mais refuse de donner des détails tandis que M. Sweeney assure que ses comptes de suivi de vol lui ont rapporté environ 100 dollars par mois.

    Nancy Pelosi suivie aussi
    Le pistage de vol peut aussi avoir un impact important au-delà de l’ire des célébrités et des milliardaires, comme l’a montré la visite controversée de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan mardi, dont le vol était suivi par plus de 700.000 personnes sur le site Flightradar24 au moment de son atterrissage. https://www.rtbf.be/article/taiwan-lavion-de-nancy-pelosi-scrute-par-708000-personnes-un-record-pour-le-sit

    En août, le rapport d’une ONG accusant l’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, de faciliter le refoulement de migrants tentant la périlleuse traversée de la Méditerranée s’est appuyé sur des données de systèmes ADS-B, tout comme des médias américains s’en sont servi pour dénoncer la présence de vols de surveillance pendant les manifestations anti-racistes à Washington en 2020.

    Des dizaines d’élus au Congrès avaient, après ces révélations, exhorté dans une lettre le FBI et d’autres agences gouvernementales comme la garde nationale à « cesser de surveiller les manifestants pacifiques ».

    Ailleurs dans le monde, des gouvernements ont clairement montré que ces technologies et ce type de données n’étaient pas les bienvenues.

    Un média d’Etat chinois a rapporté en 2021 que le gouvernement avait saisi des centaines de récepteurs utilisés par des sites de suivi de vols en temps réel, sous couvert d’un risque « d’espionnage ».

    « Dans beaucoup de cas, ce sont les régimes autoritaires qui n’aiment pas ce genre de visibilité », souligne Dan Streufert.

    #surveillance #espionnage #flicage #données #gafam #pollution #avions #élon_musk #milliardaires #privilégiés #avions #Frontex

  • Les données numériques des femmes, armes de la justice américaine contre l’avortement ?
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/13190398-les-donnees-numeriques-des-femmes-armes-de-la-justice-americaine-contre

    La Cour suprême américaine pourrait remettre en cause le droit à l’avortement en laissant les Etats légiférer. Ceux qui interdiraient cet acte pourraient poursuivre des femmes en se basant sur leurs données numériques.
    La criminalisation de l’avortement pourrait prendre une tout autre dimension en utilisant les données numériques comme preuves au tribunal. L’achat d’un test de grossesse sur internet, une géolocalisation à proximité d’un centre de Planning familial ou des données de santé provenant d’une application de fitness sont des preuves qui pourraient être utilisées lors d’une action en justice.

    En 2017, une jeune Afro-Américaine du Mississippi a été inculpée de meurtre au 2ème degré de son enfant mort-né. L’accusation s’est basée sur une recherche qu’elle avait réalisée en ligne sur une pilule abortive. Même si elle a été relaxée en 2020, ces épisodes risquent de se généraliser.

    Des données précieuses pour une publicité ciblée
    Les données numériques des recherches effectuées sur Internet sont collectées et exploitées pour proposer de la publicité ciblée ou encore à d’autres fins.

    Selon une étude https://www.privacyinternational.org/long-read/3196/no-bodys-business-mine-how-menstruations-apps-are-sharing-your , les applications de suivi du cycle menstruel envoient des informations très personnelles sur la santé et les pratiques sexuelles des femmes directement à Facebook comme l’utilisation de contraceptifs, les dates de leurs règles, les symptômes et les humeurs.

    Les annonceurs s’intéressent à l’humeur des personnes car cela les aide à cibler stratégiquement les publicités à des moments où elles sont plus susceptibles d’acheter. Par exemple, les femmes enceintes, ou cherchant à le devenir, sont susceptibles de changer leurs habitudes d’achat.

    Pas de protection
    Dans un contexte de criminalisation de l’avortement, ces informations pourraient être intéressantes pour les services de police. Notamment aux Etats-Unis où, contrairement à l’Europe, aucune loi ne protège les citoyennes et les citoyens de l’utilisation de ces données numériques par la justice.

    En Europe, les données de santé sont considérées comme sensibles. Elles sont donc assujetties à des protections particulières par le Règlement Général de Protection des Données (ou le RGPD).

    En Suisse, le droit à l’avortement subit actuellement quelques pressions, sans pour autant être remis en question. Deux initiatives fédérales pour réduire le nombre d’IVG ont été lancées en 2021 : « La nuit porte conseil » et « Sauver les bébés viables ». La récolte des signatures court jusqu’en juin 2023.

    #femmes #usa #avortement #données #surveillance #facebook #santé #bigdata #algorithme #data #google #données_personnelles #profiling #vie_privée #flicage #smartphone #publicité

  • Le Canada a formé des éléments d’un régiment ukrainien lié à l’extrême droite Simon Coutu - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1873461/canada-regiment-ukrainien-lie-extreme-droite-azov

    Le Canada a dépensé près d’un milliard de dollars pour former des forces ukrainiennes depuis 2014. Des militaires du régiment Azov, connu pour ses liens avec l’extrême droite, ont profité de cet entraînement, selon des documents analysés par Radio-Canada.

    Fondé par un néonazi notoire, le régiment Azov s’est fait connaître pour ses faits d’armes en 2014 contre les séparatistes prorusses, notamment à Marioupol, là où il combat de nouveau aujourd’hui. D’ailleurs, avec le repositionnement des forces russes dans le sud et dans l’est de l’Ukraine, le bataillon pourrait avoir un rôle central à jouer dans les futurs combats.

    Lorsque Vladimir Poutine avance vouloir “dénazifier” l’Ukraine en envahissant ce pays, il fait notamment référence à cette unité controversée. Si l’effectif du bataillon s’est diversifié depuis son intégration au sein de la Garde nationale ukrainienne (GNU), il entretient toujours des liens avec l’extrême droite.

    C’est en raison de ces affiliations fascistes qu’Ottawa répète d’ailleurs, depuis 2015, que jamais les Forces armées canadiennes (FAC) ne fourniront ou n’ont fourni d’entraînement ou de soutien à ce régiment ni à des unités affiliées.

    Pourtant, des photos prises au centre de formation de Zolochiv de la garde nationale ukrainienne , dans l’ouest de l’Ukraine, montrent le contraire. Les Forces armées canadiennes ont bel et bien contribué à la formation des soldats du régiment Azov en 2020, au point où cette unité se targue maintenant de pouvoir former ses propres militaires selon les standards occidentaux.

    Sur deux clichés publiés sur les réseaux sociaux de la Garde nationale ukrainienne (Nouvelle fenêtre) https://www.facebook.com/ngutrainingcentr/posts/2178291778970663 le 20 novembre 2020, on aperçoit deux militaires qui portent sur leur uniforme un écusson fourni par le régiment Azov au moment où ils participent à un entraînement auprès des Forces armées canadiennes. Il s’agit de l’emblème du test Spartan, un tournoi avec des épreuves de force. L’écusson est aussi frappé du logo du régiment Azov, qui évoque la Wolfsangel, un symbole qui a été utilisé par plusieurs unités nazies.

    Selon Oleksiy Kuzmenko, un journaliste spécialiste de l’extrême droite ukrainienne, la présence de ces écussons suggère fortement que le régiment Azov a eu accès à l’entraînement militaire canadien.

    “L’écusson en question est fermement et exclusivement associé au régiment Azov”, dit-il. “Ces éléments de preuve démontrent que les militaires canadiens n’ont pas mis en place les mécanismes qui empêcheraient cette unité militaire d’extrême droite d’accéder à l’aide occidentale fournie aux forces militaires et de sécurité”, dit le reporter, qui collabore notamment avec le média d’investigation en ligne Bellingcat (Nouvelle fenêtre). https://www.bellingcat.com

    Chercheur à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de l’Ukraine, de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien, Adrien Nonjon reconnaît lui aussi ce symbole sur les photos.

    “Je peux vous assurer avec une certitude absolue que c’est un écusson d’Azov”, fait-il observer. “Ce régiment se présente comme une formation d’élite et essaie d’inculquer ce modèle de dépassement de soi à ses combattants. Cela dit, on peut aussi imaginer que l’individu qui porte cet écusson est un ancien membre du régiment.”

    Sur une autre image (Nouvelle fenêtre) https://www.flickr.com/photos/cfcombatcamera/50562875068/in/photostream

    Flickr
    prise lors du même entraînement, cette fois-ci par une photographe des Forces armées canadiennes, on aperçoit un soldat ukrainien qui porte un écusson aux couleurs de la 14e division de la Waffen-SS, créée en 1943 par le régime nazi d’Adolf Hitler pour combattre l’Union des républiques socialistes soviétiques avec des volontaires ukrainiens. Une cérémonie destinée à rendre hommage à cette division a d’ailleurs été condamnée en 2021 (Nouvelle fenêtre) https://www.president.gov.ua/news/shodo-akciyi-u-kiyevi-do-richnici-stvorennya-diviziyi-ss-gal-68225 par le président Volodymyr Zelensky.

    Sur cette photo prise par les Forces armées canadiennes, on aperçoit un militaire ukrainien qui porte un écusson de la 14e division de la Waffen-SS.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes. Photomontage : Charlie Debons, Radio-Canada

    Si, historiquement, cette division de la Waffen-SS n’a pas participé aux massacres de Juifs en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale, il n’en reste pas moins que l’image du lion doré et des trois couronnes est très controversée.

    “On ne s’en sort pas : [la Waffen-SS], c’est une bande de nazis”, affirme le professeur et titulaire de la Chaire en études ukrainiennes de l’Université d’Ottawa, Dominique Arel. “En tant que division, ils ont été créés trop tard pour participer à l’Holocauste et ont été utilisés comme de la chair à canon par les Allemands.
    Mais il n’en demeure pas moins que la symbolique est forte. Les SS, c’est le groupe le plus criminel du 20e siècle.”

    Opération Unifier
    Depuis 2015, le Canada a contribué à former 33 346 candidats des Forces de sécurité de l’Ukraine, dont 1951 éléments de la garde nationale ukrainienne , dans le cadre de l’opération Unifier, selon le ministère de la Défense nationale (Nouvelle fenêtre). https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/operations/operations-militaires/operations-en-cours/operation-unifier.html Le coût de ce programme s’élève à plus de 890 millions de dollars. Tous les six mois, environ 200 membres des Forces armées canadiennes se relaient pour offrir de l’aide en matière d’instruction sur la force de sécurité. Tout ce personnel a été temporairement déplacé en Pologne jusqu’à ce que les conditions permettent une reprise de l’entraînement.

    Les militaires canadiens ont travaillé en collaboration avec le Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv du 20 février 2019 au 13 février 2022, selon les Forces armées canadiennes.

    Interrogé sur la présence de ces écussons sur l’uniforme de militaires ukrainiens durant un entraînement mené par les Forces armées canadiennes, le ministère de la Défense nationale a formellement nié avoir formé des membres du régiment Azov.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont jamais donné quelque formation que ce soit aux membres du bataillon Azov”, assure par courriel le ministère de la Défense nationale. “Les militaires participant à l’op Unifier ont toujours reçu l’ordre de ne pas s’entraîner avec les membres du bataillon Azov et de n’avoir aucun contact avec eux.”

    Le porte-parole du ministère convient cependant que “les membres de l’op Unifier n’exercent aucune surveillance sur les personnes choisies pour assister aux cours ou aux séances de formation”.

    Des membres de la Garde nationale ukrainienne suivent une séance de formation de la part de militaires canadiens de l’opération Unifier le 22 janvier 2021.


    Photo : Avr Melissa Gloude, Forces armées canadiennes

    Selon le ministère, il incombe à l’Ukraine d’effectuer les vérifications requises en ce qui concerne les militaires en formation.

    “Les Forces armées canadiennes n’ont ni le pouvoir ni le mandat de faire enquête sur les militaires d’autres pays. Toutefois, le personnel de l’op Unifier a toujours eu l’obligation et le droit de demander au personnel de commandement des installations d’entraînement ou des académies militaires ukrainiennes de retirer des cours donnés ou supervisés par des membres des Forces armées canadiennes tout soldat ukrainien qu’ils soupçonnent d’être inadéquat du point de vue des valeurs canadiennes ou du droit international.”

    Contacté par courriel, un représentant de la garde nationale ukrainienne a réfuté que des éléments du régiment Azov aient pu participer à une formation auprès de militaires canadiens, malgré les écussons particuliers du régiment observés sur leurs propres photos. “Quant à la période que vous mentionnez [novembre 2020], cette unité n’y a pas fait d’exercice”, écrit un porte-parole. “Et cette pièce ne fait pas partie de leur uniforme.”

    Les membres du régiment Azov n’ont pas répondu à nos requêtes par courriel ni sur le réseau Telegram.

    Des membres du régiment Azov de la Garde nationale ukrainienne ainsi que des activistes du parti d’extrême droite Corps national et du groupe radical Secteur droit ont participé à un rassemblement pour marquer la Journée des défenseurs de l’Ukraine, à Kiev, en octobre 2016.


    Photo : Reuters / Gleb Garanich _

    Former Azov par la bande
    Le 18 août 2021, un communiqué publié sur le site web de la garde nationale ukrainienne avançait par ailleurs que des éléments du régiment Azov (aussi connu sous le nom “de détachement spécial de l’unité militaire 3057”) avaient reçu un entraînement auprès d’instructeurs formés selon un programme élaboré avec la participation de représentants de l’opération Unifier, appelé “PR-1”.

    “Le premier groupe de chasseurs de l’unité militaire 3057 a commencé à s’entraîner dans le cadre du programme de formation de base des soldats selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord [...]”, peut-on y lire. “Un tel cours en Ukraine n’a lieu qu’au Centre de formation de la Garde nationale ukrainienne à Zolochiv [...]. Le programme de formation de base des soldats est la première étape de la croissance du système de formation professionnelle de la Garde nationale d’Ukraine. Il a été élaboré conjointement avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord.”

    Un communiqué publié sur le site web du régiment Azov au mois d’août 2021 précise que 35 combattants ont participé à cette formation.

    Au mois d’octobre, Azov se targuait de former 33 cadets selon le programme PR-1, mais cette fois-ci dans ses propres installations, grâce aux entraînements reçus à Zolochiv. On y mentionne aussi que, “pour le prochain cours, les instructeurs sont prêts à accepter deux fois plus de militaires et à dispenser régulièrement une telle formation”.

    Questionné sur cette formation offerte par des instructeurs d’Azov, “élaborée avec des représentants de l’opération Unifier selon les normes de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord”, le ministère canadien de la Défense nationale affirme “ne pas être au courant”.

    La garde nationale ukrainienne et toutes ses sous-organisations, comme le Centre de formation de Zolochiv – où les membres des Forces armées canadiennes opéraient –, “ont toujours été pleinement conscients et ont convenu que le ministère de la Défense nationale et les FAC ne formeraient pas les membres du régiment Azov et n’auraient pas de contacts avec eux”, indique un porte-parole par courriel. “De plus, la [garde nationale ukrainienne ] a toujours accepté de prendre des mesures pour éviter des interactions.”

    La garde nationale ukrainienne n’a pas donné suite à notre demande à ce sujet.

    Dépolitisé ou néofasciste ?
    Le régiment Azov, qui participe à la défense de la ville de Marioupol, dévastée par l’armée russe, est une unité très controversée en Ukraine, comme ailleurs.

    Les autorités russes utilisent le spectre d’Azov pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Dans un discours diffusé quelques minutes avant le début de l’invasion, le 24 février, Vladimir Poutine avait déclaré chercher “à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine”, alors que le président du pays, Volodymyr Zelensky, est juif. Le 10 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a justifié le bombardement d’une maternité à Marioupol par la présence du “bataillon Azov et d’autres radicaux” sur place.


    Le président de la Russie, Vladimir Poutine, a déclaré chercher à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine au cours d’un discours télévisé le 24 février 2022.
    Photo : Associated Press

    Créé par le néonazi Andriy Biletsky, le régiment Azov compterait aujourd’hui 10 000 combattants sur les quelque 200 000 soldats de l’armée ukrainienne, selon son fondateur.

    Il s’agit donc d’une entité minoritaire, bien loin de ce que laisse supposer la propagande de Vladimir Poutine.

    Les quelque 800 combattants qui le composaient à l’origine, durant la guerre du Donbass, ont contribué à reprendre la ville de Marioupol aux séparatistes prorusses en 2014. De nombreux volontaires étaient issus de la formation ultranationaliste Patriote d’Ukraine et de l’Assemblée sociale nationale, d’allégeance néofasciste.

    Andriy Biletsky a siégé au Parlement de 2014 à 2019. Si son discours s’est affiné depuis, il a mentionné en 2008 que la mission de l’Ukraine consiste à “ mener les races blanches du monde dans une croisade finale… contre les Untermenschen [les sous-humains] dirigés par les Sémites”.

    En juin 2015, le Canada a annoncé qu’il ne soutiendrait pas et n’entraînerait pas ce régiment. En visite à Kiev, le ministre de la Défense nationale de l’époque, Jason Kenney, l’avait alors qualifié  (Nouvelle fenêtre) https://www.theglobeandmail.com/news/national/kenney-says-nationalist-azov-group-shouldnt-tarnish-ukraines-image/article25157369 d’un “petit nombre de pommes pourries”.

    Toutefois, en 2018, une délégation de militaires et de diplomates canadiens a rencontré des membres du régiment en Ukraine (Nouvelle fenêtre) https://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/canadian-officials-who-met-with-ukrainian-unit-linked-to-neo-nazis-fe malgré les mises en garde formulées un an plus tôt par les Forces armées canadiennes.

    Un rapport de 2016 du Haut-Commissariat aux droits de l’homme  (Nouvelle fenêtre)des Nations unies (Nouvelle fenêtre) https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Countries/UA/Ukraine_13th_HRMMU_Report_3March2016.pdf accuse par ailleurs le régiment Azov d’avoir enfreint le droit international humanitaire. On l’accuse notamment d’avoir violé et torturé des détenus dans la région du Donbass et d’avoir déplacé des résidents après avoir pillé des propriétés civiles.

    Le bataillon Azov a été intégré à la garde nationale ukrainienne en 2014 à la suite des premiers accords de Minsk. Il serait donc “dépolitisé”, selon le chercheur à l’INALCO Adrien Nonjon. Il n’aurait alors plus de liens avec le Corps national, le parti du fondateur du régiment Azov, Andriy Biletsky.

    Des volontaires ukrainiens du bataillon Azov avec leurs drapeaux ont fait une démonstration de force lors de la Journée des volontaires ukrainiens à Kiev, en Ukraine, le samedi 14 mars 2020.

    “Tant les séparatistes que l’Ukraine se sont engagés dans une volonté de désescalade”, fait-il observer. “Ils ont intégré ces éléments subversifs pour pouvoir les surveiller et les contrôler. C’est un corps militaire comme un autre et je dirais même que c’est une unité d’élite au sein de la Garde nationale ukrainienne. On pourra toujours dire qu’il y a des liens qui existent, mais ils sont plutôt informels, basés sur une camaraderie, parce qu’ils ont tous été au front.”

    Toutefois, pour Oleksiy Kuzmenko, qui est aussi l’auteur d’un rapport pour l’université George Washington (Nouvelle fenêtre) https://www.illiberalism.org/wp-content/uploads/2021/09/IERES-Papers-no-11-September-2021-FINAL.pdf sur les contacts entre les militaires occidentaux et des membres du groupe d’extrême droite ukrainien Ordre militaire Centuria, il ne fait aucun doute que le régiment Azov entretient toujours des liens avec le parti d’extrême droite Corps national, malgré un vernis politiquement correct.

    “Pour commencer, jusqu’au début de la nouvelle agression de la Russie, le centre de recrutement du régiment à Kiev partageait un emplacement avec les bureaux du parti au centre ATEK d’Azov. Il est aussi important de souligner que le chef actuel du régiment, Denis Prokopenko, et son adjoint, Svyatoslav Palamar, sont tous deux membres depuis 2014 et ont servi sous Biletsky. Le fondateur du régiment Azov et d’autres leaders du Corps national ont d’ailleurs continué à visiter le régiment avant la guerre. J’ajouterais aussi qu’en 2019, le régiment s’est rangé du côté du mouvement civil lorsqu’il a perturbé la campagne de réélection du président Petro Porochenko. Finalement, la faction armée d’Azov a accueilli l’aile jeunesse du Corps national en août 2021 dans le cadre d’un entraînement.”

    Dans de récents communiqués publiés sur la plateforme Telegram, un porte-parole du régiment dénonce le manque d’implication de l’Occident dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. “Une des unités les plus motivées de notre pays, le régiment Azov, est qualifiée de fasciste et de nazie [...]. On nous interdit d’obtenir des armes et de nous entraîner avec des instructeurs de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, nos réseaux sociaux ont été bloqués, etc. Les vrais fascistes sont non pas les combattants du régiment Azov mais bien les dirigeants russes et l’armée russe, qui ont eu l’audace d’appeler la guerre en Ukraine une "opération spéciale de "dénazification.”

    Il reste que, selon le chercheur Dominique Arel, le régiment Azov “n’est pas dépolitisé du tout”. Par contre, il s’interroge quant à la pertinence d’aborder cette question alors que l’Ukraine subit l’invasion russe.

    Des milliers de civils sont toujours coincés à Marioupol, qui est bombardée quotidiennement par les forces russes.
    Photo : afp via getty images / ARIS MESSINIS

    “C’est une branche qui est dangereuse”, admet-il. “Mais en ce moment, ils ne tabassent pas de Roms dans la rue : ils défendent leur pays. Les fascistes, ce sont les Russes qui terrorisent les populations civiles. Après la guerre, ça pourrait poser problème que l’extrême droite se retrouve armée. Mais actuellement, au-delà du régiment Azov, c’est une très bonne chose que l’Armée canadienne ait formé les forces ukrainiennes. On voit les résultats exceptionnels sur le terrain. Sur le sol, à Marioupol, l’armée, dont le régiment Azov, résiste toujours.”

    #Canada #azof #régiment_azof #ukraine #waffen-ss #armée #armée_canadienne #néonazi #ukronazi #zelinsky #pologne #Donbass #Marioupol #facisme #nazisme #dénazification #dominique_arel #otan

  • Paris : le prix exorbitant de la vidéosurveillance
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/paris-le-prix-exorbitant-de-la-videosurveillance-20220216

    DÉCRYPTAGE - La Cour des comptes pointe les défaillances d’un outil de police en passe de coûter un demi-milliard d’euros.

    Plus de 4000 caméras de voie publique, 1500 sites de prise de vues, 38.000 caméras privées interconnectées, 600 km de fibre optique, 90 serveurs, 50 murs d’écrans et une centaine de sites où se relaient 4700 agents habilités à traiter les images… Le plan de vidéoprotection de la préfecture de police de Paris (PVPP) est passé à la moulinette de la Cour des comptes. Un audit serré sur l’un des plus gros contrats du ministère de l’Intérieur. Il révèle, que depuis le plan initial de « 1000 caméras » en 2010, sous Sarkozy, cet investissement frisera bientôt le demi-milliard d’euros.


    Le centre de contrôle de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), à la préfecture de police de Paris, en mars 2019. GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP

    Les sages de la rue Cambon mettent en garde contre la formule de partenariat public-privé souscrite dès l’origine. L’État s’était engagé pour une durée de seize ans avec la société Iris PVPP, créée pour l’occasion et regroupant deux filiales d’Engie et d’EDF (Ineo et Citelum). Or, le contrat conclu pour 225 millions d’euros au départ, atteignait déjà, au 31 décembre 2020, 343 millions d’euros. « L’estimation du coût…
    . . . . . . .
    La suite payante, mais est ce utile ?

    #PS #anne_hidalgo #flicage #guerre_aux_pauvres #vidéo-surveillance #police #surveillance #france #vie_privée #privatisation #violence #contrôle #budget #gaspillage

  • EU möchte totale Chat-Kontrolle | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/EU-moechte-totale-Chat-Kontrolle-6259649.html

    Dans un proche avenir les fournisseurs de stockage seront censés informer automatiquement la police lorsqu’un certain nombre de fichiers contenant de la pédopornographie sera atteint parmi les ficiers d’un utilisateur. Apple a retiré ces plans pour l’instant après les critiques. Or, la Commission européenne envisage de créer une base juridique qui non seulement autorisera les opérateurs de services de messagerie à fouiller dans la correspondance privée de leurs utilisateurs, mais les obligera même à le faire.

    08.11.2021 von Gerd Roettig - Nächsten Schritt in Überwachungsstaat? Die EU-Kommission will Privatkonzerne in Strafverfolgung im Netz einbinden

    Bereits im Sommer hatte die EU-Kommission – mit folgender Zustimmung des Parlaments – privaten Betreibern das automatisierte Durchsuchen der Nachrichten privater Messengerdienste gesetzlich erlaubt. Die Architekten des Präventionsstaates geben vor, Kindesmissbrauch verhindern zu wollen.

    Die Konzerne preschten von sich aus schon vor: Die Firma Apple beispielsweise hatte angekündigt, die Erkennung von „Child Sexual Abuse Material“ (CSAM) auf seinen Geräten durchführen zu wollen. Diese ausdrücklich für verschlüsselte Kommunikation und Cloud-Daten entwickelte Methode wird als „Client-Side Scanning“ (CSS) bezeichnet.

    Ab einer vorgegebenen Anzahl an gefundenen Dateien wird dann automatisch die Polizei informiert. Apple zog nach Kritik das Vorhaben vorerst zurück, nun plant die EU-Kommission jedoch eine Gesetzesgrundlage zu schaffen, welche die Betreiber von Messengerdiensten nicht nur dazu ermächtigt, in der Privatkorrespondenz ihrer Nutzer zu wühlen, sondern sie sogar dazu verpflichten soll.

    Das wäre ohne Frage ein Eingriff, der noch weit über die Vorratsdatenspeicherung hinausginge, eine Verpflichtung zur Inhaltskontrolle käme potenziell der Abschaffung der grundrechtlich und menschenrechtlich konstituierten Vertraulichkeit der Kommunikation und der Garantie der Privatsphäre gleich.

    Bei den Plänen handelt es sich um eine Massenüberwachung, die wie die Vorratsdatenspeicherung alle Menschen unter Generalverdacht stellen würde. Ferner aber würde die Überprüfung womöglich strafwürdiger Inhalte auch noch an private Konzerne ausgelagert werden, die dann quasi-judikative wie -exekutive Aufgaben ausführen würden.

    Das wie üblich vorgeschobene Argument, Kindesmissbrauch und Kinderpornografie einen Riegel vorschieben zu wollen, dürfte erneut der Türöffner für weitere Maßnahmen sein. Bereits im Sommer hieß es aus der Kommission, dass die totale Chat-Kontrolle auch der „öffentlichen Sicherheit“ und der Bekämpfung des „Terrorismus“ dienen solle.
    EU-Treffen in Slowenien: Ergebnis steht schon fest

    In einigen Tagen nun treffen sich die EU-Innenminister unter slowenischer Ratspräsidentschaft zu der „Konferenz über die Prävention und Untersuchung von sexuellem Kindesmissbrauch“. Eingeladen sind auch die assoziierten Schengen-Staaten, die westlichen Balkanstaaten sowie USA.

    Das Ergebnis steht allerdings wenig überraschend schon fest, beschlossen werden soll „die notwendigen Instrumente, Mechanismen und gesetzlichen Instrumente zur Verfolgung von Straftaten des sexuellen Kindesmissbrauchs zu entwickeln und auf nationaler Ebene umzusetzen“.

    Der Schritt der Kommission war voraussehbar. Menschenrechtsanwälte, NGOs und Internetaktivisten hatten schon seit Anfang 2021 davor gewarnt, dass dem „freiwilligen“ der gesetzlich verordnete Generalangriff auf die Privatsphäre drohen würde.

    Überraschender ist eher, auf wie wenig demokratischen Widerstand das Schleifen noch verbürgter Grundrechte mittlerweile stößt. Dass vieles nun Gesetz wird, was in der Praxis ohnehin schon längst angewendet wird, dürfte einen Teil der Resignation erklären.

    Spätestens der umfassende staatliche Durchgriff auf das gesellschaftliche wie private Leben der Menschen — inklusive der „freiwilligen“ Verwendung von Tracking-Software bis zur Erhebung privater Daten als Voraussetzung für die Ausübung von Grundrechten — im Rahmen der offenbar fast alle Mittel heiligenden Pandemiebekämpfung droht akut die letzten politischen Dämme brechen lassen. (Gerd Roettig)

    #Union_Européenne #surveillance #flicage

  • Bédouins et Israéliens d’origine éthiopienne : L’Etat manque à ses obligations
    https://fr.timesofisrael.com/bedouins-et-israeliens-dorigine-ethiopienne-letat-manque-a-ses-obl

    Les Israéliens d’origine éthiopienne souffrent de surflicage et de discrimination, tandis que les communautés bédouines du sud vivent avec un manque choquant de services et de gouvernance, selon un rapport cinglant publié mercredi par le contrôleur d’État Matanyahu Englman.

    « La population bédouine du Néguev est la plus pauvre d’Israël et souffre d’un manque d’infrastructures et d’une éducation de qualité », accuse le rapport. « Le gouvernement israélien est responsable de l’amélioration de la gouvernance dans le Néguev ». 


    Une communauté bédouine vivant à côté de la plus grande décharge d’Israël, près de la ville de Rahat dans le sud d’Israël, le 10 août 2016 (Crédit : Yaniv Nadav/Flash90).

    Le rapport a souligné le manque d’infrastructures dans les communautés bédouines et le fait que neuf de ces communautés figurent dans un classement des onze localités les plus faibles d’Israël sur le plan socio-économique, sans qu’aucun changement significatif ne soit intervenu dans le classement depuis plusieurs années. 

    L’absence de données précises sur le nombre de personnes vivant dans les communautés bédouines a empêché les autorités d’établir un budget, selon le rapport. Malgré cela, il est clair que les normes de base acceptables ne sont pas respectées. 

    Le Contrôleur a constaté que dans la plupart des communautés de deux conseils régionaux, il n’y avait pratiquement aucune infrastructure publique d’eau, d’égouts, d’électricité, de routes, de communications, d’éclairage public et de trottoirs. 

    De nombreuses maisons sont donc raccordées illégalement au réseau électrique ou ne le sont pas du tout, une situation dangereuse qui a conduit à un certain nombre d’incendies mortels dus à des raccordements défectueux ou à l’utilisation par les familles de chauffages dangereux.


    Des villages bédouins non reconnus autour de la zone industrielle de Ramat Hovav, dans le sud d’Israël, souffrent d’un niveau élevé de pollution atmosphérique due aux bassins d’évaporation de produits chimiques situés à proximité et à une centrale électrique d’Israel Electric Corporation,le 28 décembre 2017. (Crédit : Yaniv Nadav/FLASH90) 

    Les élèves sont emmenés à l’école dans des conditions dangereuses dans de vieux bus sur des routes non pavées et de nombreux membres des communautés bédouines vivent dans des zones où il n’y a pas de système d’alerte à la roquette, indique le rapport. 

    Il traite également de l’augmentation de la criminalité et du manque d’application de la loi dans les localités bédouines. 

    La communauté bédouine « est fortement impliquée dans le non-paiement des impôts, la polygamie, les paiements de protection et les dommages causés aux infrastructures civiles et militaires », indique le rapport. 

    Selon le rapport, les postes de police promis n’ont pas été créés et le maintien de l’ordre dans les communautés n’a pas été renforcé. 

    En outre, sur une période d’environ cinq ans, 177 enquêtes criminelles sur l’extorsion de l’argent de la protection dans la région du Néguev ont été classées sans suite ou abandonnées, et seules 87 ont été transférées au bureau du procureur de l’État pour un examen plus approfondi. 

    Englman a fait remarquer que ces statistiques ne concernaient que les cas signalés à la police, et a déclaré que le problème de l’extorsion était beaucoup plus répandu que les chiffres ne semblent le suggérer.


    Le contrôleur d’État Matanyahu Englman assiste à une conférence de presse à Jérusalem annonçant une enquête sur la tragédie du Mont Meron le 3 mai 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

    L’audit a également révélé qu’entre 2017 et février 2020, des actes d’accusation n’ont été déposés que dans 18 cas de polygamie, tandis que 345 affaires ont été classées, ce qui signifie que des accusations n’ont été portées que dans environ 5 % des cas. 

    Selon le rapport, environ 14 000 femmes vivent dans des ménages polygames en Israël.

    Les relations polygames sont illégales en Israël depuis 1977. Cependant, les autorités ferment largement les yeux sur ce phénomène très courant chez les Bédouins, même s’il a été démontré que la polygamie conduit souvent à des violences domestiques et à une pauvreté inéluctable. 

    Le rapport souligne également le danger sur les routes du sud du pays et le taux élevé d’accidents. Il indique que 399 mineurs ont été pris en flagrant délit de conduite illégale dans la région du Néguev entre 2016 et 2020, tout en précisant qu’ils n’étaient pas tous bédouins. 

    En outre, les communautés bédouines étaient confrontées aux dangers des stations-service dites pirates et de l’incinération illégale de déchets.


    Des hommes bédouins déplacent un réservoir d’eau dans le désert du Néguev, le 06 juin 2014 (Crédit : Moshe Shai/FLASH90)

    Un ciblage disproportionné 
    Le contrôleur a également détaillé un certain nombre de façons dont les Israéliens d’origine éthiopienne sont ciblés de manière disproportionnée par la police, et sont confrontés à la discrimination et au racisme sur le lieu de travail. 

    Selon le rapport, les enquêtes policières sur les membres de la communauté ont été menées chez les mineurs à un taux 3,8 fois supérieur à leur part relative dans la population (1,7 %), et à un taux de 1,9 fois chez les adultes.


    Des Israéliens éthiopiens protestent à Tel Aviv le 30 janvier 2019 contre les violences policières, après le meurtre de l’adolescent Solomon Tekah. En utilisant le nom de la communauté, le Beta Israël, les affiches disent « La police assassine le Beta Israël ». (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

    Dans le même temps, la confiance dans la police et la satisfaction de ses actions ne sont que de 13 % dans la communauté, selon les enquêtes menées par la police, indique le rapport. 

    Depuis des années, la communauté dit être victime de brutalités policières et de discrimination, les tensions ayant atteint un pic à la suite du meurtre par la police, en 2019, de Solomon Tekah, 19 ans, lors d’une altercation à Haïfa. La mort de Tekah a déclenché plusieurs journées de manifestations dans tout le pays, dont certaines ont tourné à la violence et ont suscité de nouvelles accusations de brutalité policière et de racisme envers les personnes d’origine éthiopienne.


    La police détient des manifestants lors d’un rassemblement contre la violence policière suite à la mort de Solomon Tekah, 19 ans, à Tel Aviv, le 3 juillet 2019. (Crédit : Neuberg/Flash90)

    n réponse au rapport du Contrôleur, la police a déclaré à Kan news qu’elle travaillait « constamment à protéger et à servir fidèlement tous les citoyens israéliens, et à leur fournir des services de police égalitaires, indépendamment de leur origine, de leur religion ou de la couleur de leur peau. » 

    En ce qui concerne l’intégration des membres de la communauté d’origine éthiopienne, le rapport a révélé qu’environ 75 % d’entre eux ont déclaré avoir été confrontés à des remarques racistes sur leur lieu de travail, tandis que 14 des 22 ministères n’ont pas atteint l’objectif gouvernemental de représentation adéquate de la communauté, qui ne représente elle-même que 1,7 % de la population active. 

    En outre, le rapport aborde un certain nombre de questions relatives au manque de transparence en ce qui concerne les travaux de la Knesset, et indique qu’il n’est toujours pas clair si les ministères fonctionnent selon les directives réglementant l’utilisation de l’informatique en nuage, avec un avertissement émis à la lumière d’un certain nombre de piratages à grande échelle au cours des derniers mois, à la fois en Israël et à l’étranger.

    #israel #racisme #discriminations #pauvreté #bédouins #discrimination #polygamie #flicage #brutalités_policières #éthiopie

  • Le monde en face - Fliquez-vous les uns les autres
    Replay France 5 : https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/2104305-fliquez-vous-les-uns-les-autres.html


    + complément interview du réalisateur Olivier Lamour sur Europe 1 : https://www.europe1.fr/medias-tele/france-5-un-documentaire-pointe-le-flou-autour-de-la-videosurveillance-40163

    La vidéosurveillance est devenue presque banale aujourd’hui et fait partie du quotidien des Français. Dans les rues, à l’entrée des agglomérations, et même à l’intérieur des smartphones, les caméras sont partout et le phénomène est global. La promesse d’une vie plus sûre et plus confortable a empêché une grande partie des Français de remettre en question ce système susceptible de supprimer les libertés individuelles et collectives. Alors que la #vidéosurveillance, emblème des « #smartcities » est censée protéger les citoyens, elle révèle surtout un nouvel aspect de la société qui est en train de se construire.

    + extrait de l’interview :

    « On est allé de surprises en surprises », poursuit Olivier Lamour. « C’est vrai qu’on ne s’attendait pas à ce qu’on nous dise, au ministère de l’Intérieur, qu’on n’arrive pas à évaluer le nombre de caméras, alors que chaque caméra doit être déclarée en préfecture. Idem, qu’on n’arrive pas à évaluer les coûts de ces dispositifs alors que Beauvau subventionne ces dispositifs jusqu’à 80% pour les mairies. »
    En résumé, « on était un peu estomaqués de voir le flou qui règne autour de tout ça », souligne le documentariste. « On n’a pas trouvé d’évaluation de la vidéosurveillance. Or, le territoire se couvre de ces systèmes, comme si c’était la panacée. »

    #surveillance #flicage

  • Comment l’arsenal de Pôle emploi pour contrôler les chômeurs a été renforcé - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/economie/comment-l-arsenal-de-pole-emploi-pour-controler-les-chomeurs-a-ete-renfor

    Annotations :

    ce qu’on appelait autrefois les Assedic pourront obtenir auprès de certains organismes privés comme les établissements de crédit, les fournisseurs d’énergie ou les opérateurs de téléphonie, des relevés bancaires ou téléphoniques des allocataires soupçonnés de fraudes. La mesure n’est pas une nouveauté. Elle a déjà été plusieurs fois suggérée et avait plusieurs fois été repoussée en 2005 et 2015, en raison notamment des atteintes à la vie privée et de mobilisations contre l’amendement. En 2019, l’arsenal existant a pourtant permis à Pôle emploi de détecter 212 millions d’euros de préjudices subis et évités au titre de fraudes, soit 4,6 fois plus qu’en 2010. (...)

    #surveillance #pauvreté #pole-emploi #chomeur.euses #flicage #controle_social

  • Ah, un nouveau fichier nominatif. Personne ne crie à la dictature, là ?

    Le marquage des vélos neufs bientôt obligatoire
    https://www.la-croix.com/France/Le-marquage-velos-neufs-bientot-obligatoire-2020-12-29-1201132279

    Pour tenter d’y remédier, le gouvernement a prévu un dispositif obligatoire de marquage, sur le point d’entrer en vigueur. À partir du 1er janvier 2021, les vélos neufs « vendus en magasin (…) devront disposer d’un identifiant unique auquel seront associées les coordonnées du propriétaire », indique le ministère.

  • « Depuis le 15 août, Google a intégré le nouveau "framework" de recueil de consentement de l’industrie publicitaire, le bien nommé "Transparency and Consent Framework (TCF) v2.0" et les éditeurs mettent à jour leurs bandeaux de consentement. [...] Afin de mieux comprendre ce qui a changé chez les sites médias, j’ai choisi de tester Lemonde.fr, le "journal de référence", dont je suis un lecteur occasionnel. »

    https://www.pixeldetracking.com/fr/le-pire-du-recueil-du-consentement-avec-lemonde-fr

    #flicage #surveillance #publicité #cookies #CNIL

  • (ಠ益ಠ ╬) reshare from (/posts/47d60790c5d30138c67a3a51e514374b) @jau...
    https://diasp.eu/p/11526220

    (ಠ益ಠ ╬)

    reshare from @[jaune_lola@diaspora-fr.org](/people/fa535f508c930137c7b309e21e57fdab)

    L #UE s’apprête à lancer un marché de #données à caractère personnel au sein duquel les citoyens seront payés pour partager

    L’inscription à un service offert par un des GAFAM n’est pas obligatoire ; à contrario, la participation au marché de données à caractère personnel pourrait bien être obligatoire pour les citoyens de l’Union européenne.

    #privacy #vieprivee #bigdata #SOS #alerteRouge #actu #politique #liberalisme #europe #confidentialite #surveillance #flicage #democrature #profilage #droitsHumains #bigbrother #1984 #pistage #informatique #numerique (...)

  • Sur la délation, à la Guillotière comme ailleurs - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Sur-la-delation-a-la-Guillotiere-comme-22208

    Ce texte a été collé sur les murs de la Guillotière, en réaction à la vague de délation qui sévit en plein confinement contre le Covid-19.

    Chères voisines, chers voisins,

    Plusieurs médias en France se sont fait l’écho d’une importante vague de délation contre les personnes soupçonnées de ne pas respecter le confinement. Au point que certains commissariats en râlent... Tapez « délation » sur un moteur de recherche pour constater l’ampleur du phénomène. La Guillotière n’est pas exempte, notamment avec l’aide de certaines associations de riverains qui œuvrent pour un nettoyage social du quartier.

    A l’explosion de cette pratique se rajoute le fait que malgré la soit-disant « union sacrée » contre le virus, les violences policières sont loin d’avoir disparues, comme l’indiquent les collectifs les répertoriant, et comme le prouve la mort d’un SDF à Bézier lors de son interpellation.

    Aux délateurs et à celles et ceux tentés de le devenir, soyez conscients des conséquences que peuvent avoir cet acte, en lui-même détestable. Ne succombez pas au réflexe, classique en temps de crise, consistant à chercher un bouc émissaire sur lequel passer une frustration légitime. Gardez en tête que la délation est une honte en soit, et le plus répugnant des réflexes dans des temps difficiles.

    Nous subissons tous et toutes ce confinement, personne n’en jouit. N’en rajoutez pas, et en ces instants où la solidarité collective est nécessaire, ne jouez pas le rôle d’auxiliaires de la police, elle même loin d’être irréprochable.

    #délation #collabos #solidarité #covid #flicage

  • Employees at home are being photographed every 5 minutes by an always-on video service to ensure they’re actually working — and the service is seeing a rapid expansion since the coronavirus outbreak
    https://www.businessinsider.fr/us/work-from-home-sneek-webcam-picture-5-minutes-monitor-video-2020-3

    Companies are using webcams to monitor employees working from home - Business Insider The software automatically photographs employees every few minutes. The company said it’s a way to keep coworkers connected. As coronavirus spreads, companies are increasingly being forced to work from home — and some are using online conference tools to try to prevent a dip in productivity. Some are turning to tools like Sneek, a group video conference software that’s always on by default. Sneek features a (...)

    #vidéo-surveillance #surveillance #travail

  • #Belgique : Presque tous les sites internet s’exposent à des amendes au sujet des cookies Belga - 30 Décembre 2019
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_presque-tous-les-sites-internet-s-exposent-a-des-amendes-au-sujet-des-co

    Pour la première fois, un site internet a été condamné pour sa politique en matière de cookie, un témoin de connexion. L’Autorité de protection des données Jubel.be, un site internet spécialisé dans l’information juridique, est le premier en Belgique à avoir été condamné pour sa politique en matière de cookies. Le règlement européen général sur la protection des données (RGPD) prévoit que les utilisateurs donnent leur consentement d’un clic pour l’utilisation non nécessaire de cookies, et que la politique en la matière soit transparente. Jubel.be a échoué dans les deux cas, a tranché l’APD.
    L’APD a décidé d’infliger une amende au site en question à hauteur de 15.000 euros. Le site internet estime que cette somme est un sacrifice en regard de son chiffre d’affaires « négligeable ».

    Si l’autorité se montre aussi ferme envers d’autres sites internet, nombreux sont ceux qui peuvent craindre une amende, selon l’avocat spécialisé dans le règlement en question, Olivier Sustronck. « La grande majorité des sites internet belges ne respectent pas » les règles de l’autorité sur les cookies, estime-t-il.
    (APD) est si stricte que tous les sites peuvent être concernés par une sanction, rapporte De Standaard lundi.

    Jubel.be, https://www.jubel.be/fr un site internet spécialisé dans l’information juridique, est le premier en Belgique à avoir été condamné pour sa politique en matière de cookies. Le règlement européen général sur la protection des données https://www.rtbf.be/info/monde/detail_protection-des-donnees-le-rgpd-un-standard-europeen-a-effet-mondial?id=9 (RGPD) prévoit que les utilisateurs donnent leur consentement d’un clic pour l’utilisation non nécessaire de cookies, et que la politique en la matière soit transparente. Jubel.be a échoué dans les deux cas, a tranché l’APD.

    L’APD a décidé d’infliger une amende au site en question à hauteur de 15.000 euros. Le site internet estime que cette somme est un sacrifice en regard de son chiffre d’affaires « négligeable ».

    Si l’autorité se montre aussi ferme envers d’autres sites internet, nombreux sont ceux qui peuvent craindre une amende, selon l’avocat spécialisé dans le règlement en question, Olivier Sustronck. « La grande majorité des sites internet belges ne respectent pas » les règles de l’autorité sur les cookies, estime-t-il.

    #RGPD #Internet #cookie #flicage #publicité #surveillance #profiling #tracking #web #privacy #marketing #vie_privée #données #algorithme @etraces

  • A-t-on enterré trop vite le cash ? Le Temps du débat par Emmanuel Laurentin - 30 Octobre 2019 - france culture

    "Bitcoin", "Lydia", "Libra" ... La disparition du cash est annoncée depuis plusieurs années, et dans certains pays (Chine, Suède) les espèces deviennent obsolètes. A-t-on encore besoin du cash ? Quels avantages, quels inconvénients ? A qui profite de la disparition des espèces, et qui en pâtit ?

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10175-30.10.2019-ITEMA_22189496-0.mp3

    Création récente de la monnaie virtuelle initiée par Facebook, la Libra, lancement possible d’une crypto monnaie en Chine, création d’un service Uber Money : toutes ces nouvelles récentes laissent présager le pire pour la survie des monnaies classiques telles que nous les connaissions sous leur forme papier ou métallique. Et une même petite musique laisse entendre que pour des raisons fiscales et de lutte contre le blanchiment en particulier les gouvernements voudraient se débarrasser du cash. Pourtant il y a dix jours, la Monnaie de Paris rendait un diagnostic exactement inverse, imaginant la survie du paiement en espèces.

    • Entretien avec Manuel Valente, directeur de CoinHouse, pour le Journal du Net, le 05/07/2018
    • Entretien avec Jeanne Lazarus , « Les Français semblent mûrs » , Le Parisien le 23/08/2014
    • Sur la Monnaie de Paris et son PDG, Marc Schwartz : Monnaie de Paris : comment le nouveau patron veut consolider le modèle économique, Les Echos, le 17/05/2019 et La Monnaie de Paris ne croit pas à la disparition du cash, Les Echos, le 21/10/2019

    #argent #cash #banques #finances #blokchain #économie #monnaie #euro #argent #bitcoin #libra #économie #europe #union_européenne #contrôle #confiance #Suède #liberté #blockchain #flicage #crypto-monnaie #monnaie_numérique #confiance

  • Cédric O : « Expérimenter la reconnaissance faciale est nécessaire pour que nos industriels progressent »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/10/14/cedric-o-experimenter-la-reconnaissance-faciale-est-necessaire-pour-que-nos-

    Il ne faut pas avoir une vision exclusivement nihiliste de la reconnaissance faciale : il y a beaucoup d’usages qui, s’ils sont bordés juridiquement et techniquement, ne posent aucun problème et apportent de la simplification – par exemple, pour tout ce qui nécessite aujourd’hui de se présenter à un guichet ou pour valider une formation en ligne. Expérimenter est également nécessaire pour que nos industriels progressent.

    #reconnaissance_faciale #techno_neuneus #saloperie #flicage #fichage #liberté

  • La loi #Pénicaud, un pas de plus dans la #guerre_aux_pauvres
    (relevé sur twitter)

    Projet de « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est son nom complet ; « liberté » :-) ). Le ProJet de Loi est terrifiant, il a été retoqué par le Sénat mais les mesures passent petit à petit et adoptées mercredi : c’est la fin de l’assurance chômage (maintenant financée par l’impôt —> alloc universelle très basse forçant comme aux US à un travail obligatoire les #chômeurs--> ; offre « raisonnable » refusée = suppression des allocs, = condamnation à mort ou retrait des enfants pour famille monoparentale- un jour je tweeterai trafic d’enfants et classe sociale tiens...), #surveillance accrue des chômeurs, #apprentissage (une cata, et c’pas un hasard si le #Medef fait sa pub sur « l’apprentissage, mon plan A »), erasmus + ds le cadre de la mobilité européenne. #Logement, chômage, santé, les plus faibles (rsastes, chômeurs, parmi lesquels maj de femmes, parmi lesquelles les plus pauvres sont les daronnes et leurs mômes car vivre à 4 sur un RSA c’pire que vivre à 1) vont trinquer d’abord mais le dumping obtenu par l’exploitation des #migrants (le capital les rémunère à 80 centimes de l’heure en Allemagne : esclavage bonjour) et des chômeurs va aussi faire baisser les #salaires et les conditions de travail des travailleurs. Bref, la stricte application des recommandations de la Cour des Comptes et du FMI. Mais rien de surprenant, le capitalisme ne fait rien en douce, y’a PAS de complot, ça c’est ce que disent les hommes politiques « de gauche » qui servent à rien juste à donner la réplique... Le #capitalisme est un système autotélique fondé sur la forme valeur, le psychologiser ne sert à rien en plus d’être faux, il n’est pas « méchant, il ns cache tout, bouh », tout est dispo sur legifrance, dans le programme de Macron et les PJLoi depuis tjs et partout. La presse ne relaie pas, ne fait pas son travail, ça, c’est autre chose.
    Ce qui est promulgué ces jours-ci était prévisible depuis...le rapport #Sirugue, les rapports de la Cour des Comptes et du FMI, en matant ce qui se fait aux US, en voyant que sous Hollande, #EgalitéCitoyenneté est passée (d’ailleurs parfois la presse incrimine Macrotte pour des trucs liés à des lois antérieures à lui, ce qui n’en fait pas une moindre saloperie hein) dans le silence, la loi #ELAN, idem, etc.
    Quand j’ai vu se déployer le « zero chômeurs », chez ATD d’abord (voir https://seenthis.net/messages/438805 https://seenthis.net/messages/438541#message446260) puis dans le programme de Méchancon, j’ai glapi : « ça annonce que ça va passer en mode punitif obligatoire », on m’a dit « rien à voir, non non ». Lol.
    Si.
    Quand j’ai dénoncé Sirugue on m’a bien ri au nez, et on m’a traitée de monomaniaque, pessimiste qui fait sa pythie... pour tout ce qui concerne le logement/divorce/santé... Sécu, #flicage, surveillance et pauvreté, tellement prévisible, hélas :)...soupir Les mères sans fric le savent avant les autres, les mômes de chômeurs... Mais ensuite, ça ruisselle, du bas vers le haut, et maintenant, ce que vivent ceux qui ont connu le RMI, l’apprentissage, l’impossibilité de quitter leur mec, le renoncement aux soins, etc etc, ça va remonter à la classe moyenne
    J’avais pourtant spoilé, mais on m’a pas crue. J’aurais préféré me tromper, hein.

  • Les jets privés échappent aux règles européennes de partage des données passagers Belga - 25 Juillet 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-jets-prives-echappent-aux-regles-europeennes-de-partage-des-donnees-

    En vertu d’une nouvelle directive européenne, les compagnies aériennes doivent divulguer les données de leurs passagers aux services de sécurité. Les règles sont prévues pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, mais des assouplissements sont prévus dans certains cas, comme pour les passagers de jets privés, rapporte Knack mardi soir.

    Le consortium Investigate Europe a mené une enquête, à laquelle le magazine flamand a participé, sur le système PNR (Passenger Name Record) de surveillance des données des passagers.


    Tous les amendements relatifs aux vols privés ont disparu du texte final
    La directive européenne à ce sujet a été approuvée en 2016, elle est entrée en vigueur en mai dernier dans tous les Etats membres de l’UE et s’applique à toutes les compagnies aériennes. Toutefois, pour les plus petites compagnies, assurant principalement les opérations de jets privés ou de vols d’affaires, les Etats membres peuvent décider si les régles sont d’application ou non.

    Ces règles plus souples figuraient déjà dans la proposition de texte de la Commission européenne, mais elles ont rapidement été repérées par des membres du Parlement européen spécialisés dans le dossier. L’eurodéputée socialiste portugaise Ana Gomes a rédigé plusieurs amendements visant à ce que les jets privés et charters soient aussi soumis à la directive et au partage des données passagers. Ses amendements ont été conservés dans le texte présenté pour négociation en septembre 2015 aux Etats-membres et à la Commission européenne. Mais après cinq rounds de négociations, dans le cadre de « trilogues », tous les amendements relatifs aux vols privés ont disparu du texte final. Le compromis dégagé prévoit que les Etats membres « peuvent mais ne doivent pas » inclure ces plus petits acteurs dans leur législation.

    Ces dispositions, découlant de l’argumentaire du Conseil, correspondent dans les grandes lignes aux demandes exprimées par le lobby de l’aviation d’affaire, European Business Aviation Association, relève Knack.
    #disparition #UE #union_européenne #lobby #frontières #PNR #compagnies_aériennes #données #flicage, mais pas de tout le monde

  • Systèmes de notation au travail, les employés sous pression François Rüchti - 30 Avril 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9525991-systemes-de-notation-au-travail-les-employes-sous-pression-.html

    Après les restaurants, les systèmes de notation s’étendent désormais aux personnes physiques dans des entreprises comme Swisscom, Apple ou Uber. Salaires, promotion et licenciements peuvent dépendre des notes de l’employé.

    La mode vient des Etats-Unis et Apple est pionnier dans le domaine. Après chaque visite dans un magasin, le client est amené à évaluer le vendeur de 1 à 10. En cas de mauvaise moyenne, l’employé « est remis à l’ordre », selon les propos d’un ex-cadre d’Apple Suisse dans l’émission Mise au Point.

    Chez Swisscom, le système de notation est similaire. Ce procédé est cependant décrié par les collaborateurs. « Vous avez toujours la hantise d’arriver et qu’on vous dise ’ta note a baissé’. Il y a des personnes qui ont des angoisses, ce n’est pas possible. Vous ne faites pas du travail correct quand vous avez des pressions à longueur de journée », témoigne une employée sous couvert d’anonymat.

    >> Lire aussi  : Dans des magasins Swisscom, des écoutes de conversations enfreindraient la loi http://www.rts.ch/info/suisse/9526317-dans-des-magasins-swisscom-des-ecoutes-de-conversations-enfreindraient-l

    Course aux bonnes notes
    Officiellement, l’objectif est d’améliorer le service. « Le but est de mesurer la satisfaction de nos clients. Il n’est pas question de mettre une pression exagérée », explique Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom.

    Reste que cette course aux bonnes notes est telle que trois collaborateurs ont récemment triché dans le Jura. Par diverses astuces, ils ont augmenté artificiellement les chiffres des ventes et le résultat des notations. Pincés par la direction, ils ont été licenciés.

    C’est qu’une portion de la rémunération des employés de Swisscom est basée sur le système de notation. « Une partie du bonus de l’ensemble des collaborateurs est payé en fonction de la satisfaction des clients au niveau national, pas directement de la note », précise Christian Neuhaus.

    Être noté ou disparaître
    Le pouvoir des notes ne touche pas que les salariés. Le système a aussi un impact sur les indépendants et les professions libérales par le biais de sites web qui proposent de noter les avocats ou les médecins.
    Pédiatre dans la région genevoise, la doctoresse Cécile Kerdudo Veau figure sur différents sites de notation. « Je n’ai jamais donné aucun accord, je ne me suis jamais inscrite sur Google. Cela s’est fait au fil du temps », déplore-t-elle.

    Ce qui fâche la doctoresse, c’est l’impossibilité de dialoguer avec ces patients anonymes aux notes et commentaires assassins. Cécile Kerdudo Veau a bien demandé à Google de supprimer ses notes, sans succès. L’unique solution proposée par la firme américaine ? Effacer son existence numérique et disparaître d’internet. 

    « Contrôle social »
    Parmi les professions les plus à risque figurent encore les chauffeurs de taxi indépendants, notamment ceux travaillant pour Uber et Drivel. Ces sociétés se débarrassent quasi automatiquement des conducteurs mal évalués. Chez Uber, le système d’évaluation est même poussé à son extrême. Le chauffeur comme le client se notent mutuellement.

    « C’est une forme de mise en discipline de son comportement, où on ne peut pas être spontané. Les comportements atypiques seront sanctionnées. (...) Il y a un vrai contrôle social », analyse Olivier Glassey, sociologue spécialisé dans les nouvelles technologies à l’Université de Lausanne.

    Et la tendance s’accentue en Suisse. Après Swisscom, Apple et Uber, plusieurs grandes entreprises étudient actuellement la mise en place d’un système de notation.

    >> Voir le reportage de Mise au Point : http://www.rts.ch/info/suisse/9525991-systemes-de-notation-au-travail-les-employes-sous-pression-.html

    #Suisse (mais aussi en France, bien sur) #surveillance #espionnage #fichage #flicage des #salariés par les #managers et la #hiérarchie #guerre_aux_pauvres #contrôle #gestapo managériale #stasi #vie_privée #contrôle-social