• A propos des photos dans les manifestations - Secours Rouge
    http://www.secoursrouge.org/A-propos-des-photos-dans-les-manifestations-113

    1. Pourquoi cette campagne ?
    Suite à l’explosion de l’usage des appareils #photo (smartphones, tablettes, drônes,...) par les manifestants, certaines personnes n’ont pas tout à fait conscience du danger qu’elles courent et font courir à d’autres en capturant des images et en les diffusant sur le net.

    Un gréviste lançant un pavé (ou se tenant à côté d’un de ses camarades qui en ferait autant), une travailleuse qui aurait menti à son patron pour aller à une manifestation, des sans-papiers qui ne savent pas que l’Office des Etrangers tiendront leur activité politique en motif contre leur régularisation, un jeune manifestant qui s’est discrètement éclipsé face à des parents ou à des profs réactionnaires, militante antifasciste menacée par l’extrême-droite dans son quartier. Tous ces exemples, toutes ces « exceptions », nous les connaissons. Les manifestants prennent le danger de #manifester face aux #répressions policière, fasciste, patronale. Ils prennent le danger d’être fiché par la police et d’être filmé par des chaînes de télévision bourgeoises. Mais lorsqu’ils se retournent vers la manifestation, vers leurs camarades, ce sont certains manifestants qui le menacent, parfois sans même s’en rendre compte.
    http://www.secoursrouge.org/A-propos-des-photos-dans-les-manifestations-113

    Un assemblage d’images prises à des moments différents par des personnes différentes, lors des émeutes de Baltimore, ont permis à la police de lancer un avis de recherche.

  • Un rapport de la cour des comptes sorti aujourd’hui 16 septembre 2015 préconise de lier l’APL à la prime pour l’#emploi.
    #logement #guerre_aux_pauvres
    https://www.ccomptes.fr/content/download/85180/2062824/version/1/file/20150916-rapport-APL.pdf

    Le fait que les aides personnelles au logement ont été conçues il y a plus de quarante ans dans un contexte où différaient, par rapport à aujourd’hui, non seulement les besoins de logement, mais plus généralement les conditions économiques et sociales de la population. Afin de mieux répondre aux priorités actuelles, des simulations effectuées à la demande de la Cour montrent qu’il pourrait être pertinent de faire évoluer cet instrument en le rapprochant des prestations sociales destinées aux personnes à ressources modestes. Une telle réforme, dont l’ampleur ne doit pas être sous-estimée, permettrait d’améliorer l’efficacité des aides en réduisant leurs effets inflationnistes, en diminuant les inégalités actuelles tenant au statut d’occupation (parc privé et social, locataires et propriétaires) et en améliorant l’incitation au retour à l’emploi de leurs bénéficiaires.
    [...]
    Le tableau n° 19 ci-après récapitule les avantages et inconvénients des trois propositions simulées par la Cour. Il fait ressortir l’avantage comparatif du scénario de fusion des aides au logement avec le RSA et la PPE, qui permet de réduire les effets inflationnistes des aides, de diminuer les inégalités actuelles tenant au statut d’occupation (parc privé et social, locataires et propriétaires) et d’améliorer l’incitation au retour à l’emploi de leurs bénéficiaires.

    Incitation au retour à l’emploi. Dans un contexte où des emplois il n’y en a plus ils préconisent de lier l’APL à la prime pour l’emploi pour « encourager le retour à l’emploi ». On fait porter aux exclus la responsabilité de leur exclusion, cette fois-ci en réduisant leur capacité à se loger. A terme c’est une condamnation à mort.
    Dans le même temps on met en place un programme d’hébergement des #réfugiés. On déduit facilement ce qu’en concluront les pauvres relégués en #périphéries et exclu·e·s du logement, quant à leur choix de vote en 2017. Cette mesure sur l’APL est un énorme boulevard pour l’#extrême-droite.
    cc @cqfd @mdiplo @bastamag @colporteur @monolecte

  • #FLICAGE PUISSANCE DIX
    http://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article764

    Comme beaucoup de politiciens, suite aux sanglants attentats de janvier 2015, Manuel Valls s’est érigé en défenseur des libertés, ce socle indéboulonnable de notre république... tout en le déboulonnant activement. En procédure d’urgence, il a présenté ce 19 mars un projet de loi antiterroriste, en réalité un texte visant à étendre grandement les pouvoirs de flicage de l’État.

    Il n’est, malheureusement, pas le premier à cyniquement tremper sa plume dans le sang encore chaud des victimes pour rédiger une nouvelle loi liberticide au nom de la défense des Libertés. Dans la France républicaine c’est d’ailleurs une habitude : tout a commencé avec les lois scélérates (votées en 1893-1894), dans un contexte certes fort différent, suite à des attentats soi-disant anarchistes. Elles visaient surtout à casser le mouvement ouvrier et elles permirent, en réalité, ce qui était leur but, de faire taire quasiment toutes les voix anarchistes tout comme des voix critiques qui n’appartenaient pas au mouvement révolutionnaire. Elles ne seront abrogées d’ailleurs qu’en 1992 !

    Depuis 1986, l’État n’a cessé d’accélérer la cadence législative afin de renforcer l’arsenal judiciaire contre le «  terrorisme  ». Cet empilement de mesures (14 au moins) a rogné peu à peu les libertés publiques. Il avait été, de plus, sacrément alourdi peu de temps avant les événements de janvier (en novembre 2014) : mise en place d’une interdiction administrative de sortie du territoire, renforcement de la répression de l’apologie du terrorisme ; possibilité de blocage des sites Internet et de recherche de données dans des serveurs situés à l’étranger, pénalisation des actes supposés préparatoires…

    Cette prolifération législative se double d’une stratégie de la tension face aux protestations. Preuve en est la «  gestion  » des manifestations qui avaient suivi le meurtre de Rémi Fraisse  : cortèges interdits, déploiement colossal de compagnies de CRS et de gendarmes mobiles, utilisation d’un matériel disproportionné, grenades habilement lancées sur de simples promeneurs… tout ceci pour faire peur à la population … La peur est également exploitée depuis le 7 janvier pour renforcer la surveillance et le contrôle de la population dans son ensemble, pour restreindre, encore et toujours plus, nos libertés.

    L’Assemblée nationale puis le Sénat dernièrement (9 juin 2015) ont pratiquement plébiscité une nouvelle loi étendant très largement le champ d’action des six services de renseignement français et instaurant des techniques de surveillance de masse. Le Premier ministre - on n’est jamais mieux servi que par soi-même - devient ainsi le seul décisionnaire en matière d’espionnage de ses concitoyens.

    Comme le rapporte le wiki de La Quadrature du Net [1] :

    « L’article L. 851-4 tel que rédigé par le projet de loi prévoit que le Premier ministre peut ordonner aux opérateurs de communications électroniques et aux fournisseurs de services de détecter, par un traitement automatique, une succession suspecte de données de connexion, dont l’anonymat ne serait levé qu’en cas de révélation d’une menace terroriste. [...] Cette disposition instaure une surveillance de masse, à l’aide de dispositifs techniques et d’algorithmes [2] sur lesquels aucune transparence n’est possible. »

    Concrètement les services de renseignement pourront suivre en temps réel n’importe quelle connexion internet pour savoir quels sites une personne a visités, à quelle heure, si elle a envoyé un message Facebook à telle personne, si elle a tapé tel mot clef sur Google… Jusqu’à maintenant, ils devaient solliciter les opérateurs, mais grâce à cette nouvelle loi, plus besoin d’avoir recours à des intermédiaires, ils pourront se brancher directement sur les réseaux pour nous surveiller comme bon leur semblera.

    Pour ce faire, le Premier ministre pourra, très prochainement, exiger des Fournisseurs d’Accès et Internet (FAI) et des hébergeurs qu’ils mettent en place

    « sur leurs réseaux ou serveurs des mouchards algorithmiques qui garderont trace pour une durée indéterminée de toutes les connexions et activités des internautes sur les sites et services observés, et qui réaliseront automatiquement des croisements pour constater que, par exemple, telle adresse IP visite fréquemment tels sites de propagande djihadistes, et qu’elle est par ailleurs utilisée pour communiquer avec des étrangers en Syrie ou en Iraq, et qu’en plus elle est utilisée pour rechercher des expressions compromettantes sur des moteurs de recherche. Absolument aucun respect de la confidentialité du contenu des communications n’est prévu, ni aucune limite au nombre des personnes ainsi placées sous surveillance préventive, ou aux méthodes employées. » [3].

    Bien naïf qui pourrait croire que l’espionnage se limitera aux sites djihadistes…

    Les simples « citoyens » ne doivent pas s’inquiéter, susurrent le sieur Valls et ses acolytes, car ils ont tout prévu  : une Commission de contrôle des interceptions sera garante de nos libertés. Si le sujet n’était si grave, se serait à se rouler par terre de rire. D’une part, on n’a jamais vu une telle commission s’opposer réellement au pouvoir dont elle dépend, d’autre part, cette même loi prévoit qu’il suffira à nos James Bond du cyberspace de fournir au Premier ministre une vague suspicion de « menace imminente » pour avoir le droit de passer outre l’avis de la commission censée protéger le quidam des abus de nos chers services de renseignement  ! La dite commission ne sera alors prévenue qu’à posteriori et pourra simplement menacer de saisir le Conseil d’État. La police en tremble d’avance.

    Deuxième grand argument des cyberflics : pourquoi vous inquiétez-vous « si vous n’avez rien à vous reprocher » ? Valls, avec le culot qui le caractérise (rappelez-vous avec quel mépris il a rejeté, des jours durant, les critiques de son onéreuse escapade footballistique) a beau affirmer «  Le projet de loi prévoit expressément que cette surveillance renforcée concernera les communications des seuls terroristes : cela démontre bien qu’il n’y aura aucune surveillance de masse. Le projet l’interdit ! », il est évident que la surveillance sera de masse, qu’elle ne se cantonnera ni aux «  terroristes  », ni aux «  supposés terroristes  », ni aux «  relations lointaines des supposés terroristes potentiels  », pas plus d’ailleurs qu’aux personnes ayant une activité politique ou sociale mais bien à l’ensemble de la population. Cet espionnage de masse sera utilisé par ceux qui disposent des manettes du pouvoir pour servir leurs intérêts particuliers, personnels ou leur curiosité malsaine. Aux temps préhistoriques où il n’y avait que des écoutes téléphoniques, rappelons qu’il y eut au moins un président de la République (et sûrement pas que lui) qui se repaissait de la vie privée de telle ou telle actrice. Ce n’est qu’un exemple, somme toutes anodin.

    L’affaire dite « de Tarnac » fournit un autre bon exemple. Il a suffit d’attribuer à quelques personnes la rédaction d’un bouquin vaguement contestataire pour en faire des « ennemis publics numéro 1 » et de méchants terroristes !

    Les lois scélérates de la fin du XIXe, citées plus haut, permirent d’interdire de nombreux journaux anarchistes pourtant nullement liés à des groupes terroristes (comme « Le Père Peinard »), et de mener une véritable chasse aux sorcières en opérant des milliers de perquisitions et d’arrestations. Des séries de listes nominatives furent ainsi dressées afin de répertorier les individus soupçonnés de sympathies libertaires. Tant qu’à faire, on en profita aussi pour ficher les Sans domicile fixe.

    Plusieurs dispositifs de cette loi confirment cette tendance lourde qui utilise le terrorisme comme un prétexte pour doter l’État de moyens de surveillance et de contrôle accrus afin de circonscrire toute contestation qui, en ces temps de crises et de politique ouvertement asociale, pourrait être fatale au gouvernement.

    Le projet de loi prévoit que les mesures de surveillance seront utilisées à la fois pour les suspects, mais aussi pour les « personnes appartenant à [son] entourage » s’il « existe des raisons sérieuses de croire [qu’elles ont] joué un rôle d’intermédiaire, volontaire ou non ». Ce qui revient à dire que si vous vous êtes trouvé au mauvais endroit au mauvais moment ou que vous avez croisé par hasard une « mauvaise personne », vous pourrez être mis sous surveillance. Car au risque de se répéter, le texte stipule bien le fait que votre rôle soit «  volontaire ou non » ! La loi ouvre la possibilité d’installer des «  IMSI catchers  », c’est à dire des appareils qui imitent les antennes-relais de téléphonie mobile afin de capter les communications d’un suspect. Or, comme la CNIL est bien obligée de le reconnaître «  Un tel dispositif permettra de collecter de manière systématique et automatique des données relatives à des personnes pouvant n’avoir aucun lien ou un lien purement géographique avec l’individu effectivement surveillé   ». A ce stade une importante remarque s’impose  : la CNIL a le même statut, les mêmes types de pouvoir que la fameuse Commission de contrôle des interceptions qui sera créée. Or, la CNIL constate qu’il y aura bien des collectes automatiques et systématiques de données personnelles, ce qui est absolument interdit par la loi et que fait-elle après ce constat  ? Rien. Les « pouvoirs » que la loi lui accorde s’arrêtent devant Valls et ses flics.

    Les «  algorithmes prédictifs  » prévus par la loi sont, par essence, non ciblés puisqu’il s’agit de débusquer des personnes qui, éventuellement, dans un futur plus ou moins lointain, pourraient devenir des terroristes ou être en contact volontairement (ou pas) avec eux, c’est à dire à peu près n’importe qui. L’utilisation d’algorithmes prédictifs apporte un démenti formel aux propos prétendument rassurants du ministre de l’intérieur Cazeneuve «  Il ne s’agit pas de techniques de prélèvement de masse mais, au contraire, de techniques de ciblage  ». Ces algorithmes permettent, comme dans le roman de Science-fiction de K. Dick Minority Report, de considérer comme criminel n’importe qui, avant même qu’il ait commis un quelconque crime !

    Enfin, toujours selon le wiki de La Quadrature du Net, la loi :

    « Prévoit d’étendre les compétences des services de renseignement à la ‘‘prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique’’. La formulation extrêmement large de cet intérêt public autorisant des techniques exceptionnelles de surveillance fait peser de graves risques d’arbitraire, notamment en matière de surveillance des mouvements sociaux.  »

    On est dès lors loin, très loin de la prétendue lutte contre des groupuscules djihadistes et ce sont bien les mouvements de contestation sociale comme par exemple celui des zadistes à Sivens, d’ouvriers organisant un piquet de grève, des lycéens bloquant un bâtiment public, des personnes manifestant malgré un interdit préfectoral et tant d’autres qui sont visés en réalité par cette loi parfaitement liberticide.

    C’est totalement inhabituel dans notre journal, mais nous laisserons la parole pour finir à un juge, bien connu pour ses « qualités » répressives :

    « Ne mentons pas aux Français en présentant ce projet comme une loi antiterroriste. Il ouvre la voie à la généralisation de méthodes intrusives, … » [4].

    C’est le moins que l’on puisse dire.

    [1] PJL relatif au renseignement/Analyse du PJL Renseignement sur le Wiki de la Quadrature du Net

    [2] « On peut faire le parallèle entre un algorithme et une recette de cuisine. La recette donne les indications nécessaires pour transformer, étape par étape, des ingrédients de départ en un plat prêt à servir. En suivant la recette, le cuisinier transpose le texte en actions concrètes. Il en va de même pour l’algorithme : une fois qu’on l’a écrit, on le donne à l’ordinateur qui va le suivre étape par étape, cette fois-ci pour transformer des données de départ en données d’arrivée : les résultats. » Algorithmique impérative/Introduction sur Wikibooks.org

    [3] Citation d’un article publié : La détection par algorithmes des menaces terroristes dans la Loi Renseignement sur le site Numerama

    [4] Marc Trevidic, juge anti-terroriste http://www.lexpress.fr/actualite/projet-de-loi-sur-le-renseignement-les-reserves-du-juge-antiterroriste-marc

    @anarchosyndicalisme ! n°145
    http://seenthis.net/messages/387250

  • affordance.info : World Wide Push : l’internet des objets me file des boutons.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2015/05/world-wide-push-internet-objets-boutons.html

    Ils s’appellent Dash ou Flic. Et ce sont des boutons. Mais des boutons « connectés ». Et il paraît que c’est l’avenir.

    Le principe est simple :

    « Utilisez l’application Amazon pour vous connecter à votre réseau Wifi et sélectionnez ensuite le produit que vous voulez commander avec le Dash Button. Une fois connecté, une simple pression déclenche automatiquement votre commande. Amazon envoie une notification de confirmation à votre smartphone pour que vous puissiez éventuellement annuler la commande. Par défaut, le Dash Button ne répondra qu’à une seule pression jusqu’à ce que le produit commandé vous soit livré. »

    #web #flicage #abrutisation

    • Les lecteurs réguliers de ce blog le savent, l’objectif de nombre des GAFA est d’alléger au maximum le coût cognitif de la moindre action, de la moindre activité de navigation ou de consultation, du moindre de nos choix.

      « (...) nous installer dans un confort cognitif fait de la libération de toute charge (cognitive). Entretenir le coût cognitif zéro, le coût cognitif nul des plus essentielles comme des plus inessentielles de nos interactions. » que je disais.

      L’apparition de ces boutons s’inscrit donc parfaitement dans cette logique : il était encore un peu trop coûteux - cognitivement - de se souvenir - par exemple - qu’il fallait penser à racheter de la lessive, de le noter sur un post-it ou directement dans l’une des innombrables applis de « to-do list » de notre smartphone, donc on va nous coller directement un bon vieux gros bouton sur la machine à laver pour commander directement de la lessive.

      Progressivement, nous avons cessé d’écrire pour appuyer sur des boutons.

      World Wide Push.

      Après donc le World Wide Web, le World Live Web, le World Life Web, le World Wide Wear et le World Wide Orwell, voici probablement venu le temps du World Wide Push. Un supermarché de la pulsion. Et du contrôle.

  • Feu vert à la généralisation du contrôle des chômeurs, France
    http://www.lesechos.fr/journal20150521/lec1_france/02180286252-feu-vert-a-la-generalisation-du-controle-des-chomeurs-1121185.p

    « Cela n’a pas pour vocation de modifier les chiffres du chômage. […] Ce n’est pas un flicage de la société », a martelé mercredi François Rebsamen, le ministre du Travail. Le DG de Pôle emploi, Jean Bassères, s’attache lui aussi à déminer : « Il n’y a pas et il n’y aura pas d’objectifs de radiation. » Il promet une démarche de contrôle à visage humain

    Si le contrôle est à visage humain, y’a pas de problème…
    #chomage, #flicage

  • CMU complémentaire : 500 000 contrôles de comptes bancaires par an
    http://www.leparisien.fr/economie/cmu-complementaire-les-comptes-bancaires-controles-13-05-2015-4767331.php

    D’ici à cet été, l’Assurance maladie va vérifier les #comptes_bancaires des bénéficiaires de la #CMU-C. 10 % des assurés seront contrôlés chaque année. Une première.
    (...) 500 000 vérifications par an
    Les agents vont scruter les comptes courants et d’épargne des bénéficiaires de la CMU-C et comparer les revenus déclarés et les mouvements sur ces comptes. Une première.

    Jusque-là, seuls le fisc, les douanes, Tracfin, les caisses de retraite, Pôle emploi ou la Répression des fraudes étaient habilités à réclamer aux banques des relevés de compte. Et si la Caisse d’allocations familiales y a parfois recours, ce n’est que dans le cadre de contentieux sur le versement d’une pension alimentaire.

    Selon nos informations, la Caisse nationale d’assurance maladie, qui a vérifié à titre expérimental les comptes d’un millier de bénéficiaires de la CMU-C, a constaté des « anomalies significatives ». Son directeur général, #Nicolas_Revel*, a décidé de lancer un contrôle de tous les comptes bancaires des bénéficiaires de la CMU-C. Pas question pour autant de réduire la voilure de ce dispositif : « Ce n’est pas parce qu’il existe des phénomènes minoritaires d’abus ou de fraudes qu’il faut renoncer à aider l’immense majorité des assurés dans l’accès à leurs droits », précise Nicolas Revel, qui veut améliorer l’accès à ce dispositif loin de faire le plein.

    3 millions de bénéficiaires potentiels en plus

    Au 31 décembre dernier, 5,2 millions de personnes bénéficiaient de la CMU-C. Mais près de 3 millions de personnes restent à l’écart du dispositif. Pour eux, la Caisse nationale d’assurance maladie a mis en place des stratégies de repérage et d’aide qui portent leurs fruits. « La responsabilité de l’Assurance maladie, c’est de promouvoir l’accès à la CMU-C de tous ceux qui y ont vocation et de contrôler strictement le respect des conditions pour en bénéficier », résume le directeur de la Cnam. La carotte et le bâton, donc, pour mettre de l’ordre dans ce dispositif devenu indispensable depuis sa création en 1999 mais dont les failles donnaient encore du grain à moudre à ses détracteurs.

    * Nicolas Revel, inspecteur des finances, ex directeur de cabinet de Delanoé à la Ville de Paris, ex cour des comptes, ex conseiller présidentiel...

    Ici, la résorption du #non-recours prétexte à... sa fabrication. L’exemple du du #RSA offre un précédent dont on peut systématiser les effets (5,3 milliards d’euros par an d’économies dues au non recours). On avait introduit dans le formulaire de demande d’allocation des questions sur l’épargne disponible, avec un barème de calcul du RSA qui les prend en compte.
    Le principe c’est d’avoir toujours en réserve une menace, par exemple celle d’une « obligation alimentaire » qui viendrait à frapper parmi les proches, menace qui dissuade et inhibe la #demande.

    Les pauvres sont tellement malades qu’ils coûteraient plus cher que les autres si ils étaient soignés :

    #contrôle_des_ressources #management #peur

    • Avec l’"évaluation du train de vie" des allocataires, la gauche-HEC applique une dispositions restée essentiellement « théorique » (ces lois contiennent souvent des munitions en #réserve : on a jamais déduit d’argent du RMI pour cause de potager, comme le prévoyais le texte). Le contrôle des comptes bancaires des allocataires du RSA va-t-il lui aussi devenir effectif ?

      Avec ces économies programmées sur la CMU-C, comme avec celles projetées sur l’APL, on poursuit une #contre-réforme fiscale rampante, régressive (cf. la hausse de la TVA), sous couvert d’équité. Il s’agit de mieux lire et contrôler le disparate des formes de revenu des pauvres : épargne, droits d’auteur, vente de prestations, économie informelle, etc.

      Circulaire DSS/2A no 2008-181 du 6 juin 2008 relative aux modalités d’application de la procédure d’évaluation des ressources selon les éléments de train de vie pour le bénéfice de certaines prestations sociales, BO Santé – Protection sociale – Solidarités no 2008/6 du 15 juillet 2008

      http://www.cmu.fr/fichier-utilisateur/fichiers/CIRCULAIRE_DSS_2A_2008-181%20du%206%20juin%202008_train_de_vie.pdf

      3. la procédure applicable à la procédure d’évaluation selon les éléments de train de vie

      (...) De l’inviter à renvoyer, dans un délai de trente jours, le questionnaire adressé par l’organisme visant à évaluer les différents éléments de son train de vie accompagné de toutes les pièces justifica- tives, en précisant qu’à défaut de réponse complète dans ce délai, le droit à prestation peut lui être refusé (procédure dans le cadre de l’instruction d’une demande) ou que le renouvellement de ce droit sera remis en cause (procédure dans le cadre d’un contrôle) en application de l’article L. 161-1-4 du code de la sécurité sociale.

      En outre, il vous appartient d’informer le demandeur ou le bénéficiaire de la prestation que ses déclarations portant sur ses éléments de train de vie feront l’objet d’un contrôle systématique notamment par l’exercice du droit de communication prévue aux articles L. 114-19 à L. 114-21 du code de la sécurité sociale. Cette nouvelle prérogative qui a fait l’objet d’instructions particulières commentées par la circulaire du 20 février 2008 vous permet d’obtenir directement des informations de la part d’organismes ou entreprises tiers notamment les fournisseurs d’énergie, de téléphonie et les établissements bancaires.

      #évaluation_du_train_de_vie #data_mining

    • Le décret sur le train de vie des Rmistes va-t-il assez loin ?
      AC ! Paris, janvier 2008
      http://www.ac.eu.org/spip.php?article1842

      Depuis le début de son ascension, on avait bien compris que Nicolas Sarkozy avait une dent contre les Rmistes, ces salauds qui méritent bien qu’on les punisse d’être pauvres et de survivre avec 380 euros par mois. Quand on est un bon Français, on a le bon goût d’éviter d’étaler sa misère ou ses problèmes de logement (un allocataire des minima sociaux sur deux est mal logé ou SDF).

      Aujourd’hui, un nouveau pas est franchi avec le décret sur le train de vie des allocataires de minima sociaux.

      (...) Mais finalement, ce décret sur le train de vie va-t-il assez loin ? Est-il vraiment normal, est-il acceptable quand on connait l’état de notre planète et la raréfaction des ressources naturelles, qu’on laisse encore les pauvres respirer en toute liberté ? Ne serait-il pas temps de vérifier que certains ne profitent pas de leur oisiveté subventionnée par le contribuable, pour aspirer à plein poumons l’air des parcs et jardins, pendant que d’autres s’empoisonnent consciencieusement dans les embouteillages pour augmenter la croissance ?

    • Février 2009 : Six personnes condamnées pour avoir touché le RMI sans déclarer leur patrimoine
      http://bordeaux.blogs.liberation.fr/2009/02/12/six-personnes-c

      Déclarés coupables de #fraude, les prévenus devront rembourser le Revenu minimum d’insertion (RMI) qu’ils avaient perçu en omettant de déclarer leur #patrimoine. Ils ont été condamnés à reverser au Conseil général de Dordogne des sommes comprises entre 3.000 et 12.000 euros, ainsi qu’à des #amendes allant de 1.000 à 4.000 euros.

      Plaidant la bonne foi, les personnes concernées, toutes en période de transition professionnelle au moment des faits, ont déclaré ne pas savoir qu’elles devaient déclarer leurs biens immobiliers ou leurs titres placés à la banque lors d’une demande de RMI.

      Le citoyen Britannique avait de son côté acheté en 1991 une maison en Dordogne pour la transformer en gîte. Il doit désormais rembourser 3.000 euros au Conseil général et 3.800 euros à la Caisse primaire d’assurance maladie pour avoir bénéficié de la couverture maladie universelle (CMU)

    • Contre tous les allocataires, le « droit de communication » Sécu (<=> Trésor Public), Banques
      CIRCULAIRE N°DSS/2011/323 du 21 juillet 2011 relative aux conditions d’application par les organismes de sécurité sociale du droit de communication institué aux articles L. 114-19 et suivants du code de la sécurité sociale.
      http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2011/11-08/ste_20110008_0100_0151.pdf

      Les agents des organismes de sécurité sociale peuvent user du droit de communication prévu à l’article L.114-19 pour l’ensemble des prestations qu’ils sont amenés à servir y compris les prestations servies pour le compte de tiers tels que l’Etat (notamment CMU-C, AME, allocations logement, ASPA) ou les conseils généraux (RSA).

    • Le scandale du contrôle bancaire par l’Assurance maladie, SMG (syndicat de la médecine générale)
      http://www.smg-pratiques.info/Le-scandale-du-controle-bancaire.html?var_hasard=2019873767555f10ce5

      L’Assurance Maladie annonce fièrement il y a 2 jours généraliser son dispositif de contrôle des comptes bancaires des bénéficiaires de la CMU-c.
      Elle s’appuie sur l’article L114-19 du code de la Sécurité Sociale mentionnant depuis 2011 le droit de communication, opposable à tout organisme disposant d’informations utiles, et ce par-delà le #secret_professionnel, à des fins de contrôle.
      Le SMG dénonce cet article comme toutes ses formes d’application.
      Le secret professionnel est un droit fondamental de protection des citoyens, sans distinction. Nous devons combattre l’idée qu’il puisse être levé par des administrations en dehors de procédures judiciaires ou fiscales, parce que cette idée est une prémisse à des atteintes graves aux personnes.
      Nous condamnons cette rupture du #secret_bancaire actuel, qui est orientée vers les plus modestes, et donc constitue un procédé discriminatoire et illégal.
      Ce contrôle n’a aucun fondement. L’Assurance Maladie maintient un discours sur le problème des dépenses, mais elle manque d’abord cruellement de recettes, ce qui est le fait de cadeaux injustifiés aux entreprises depuis plusieurs années.

    • Le non-recours aux soins de santé, Héléna Revil
      http://www.laviedesidees.fr/Le-non-recours-aux-soins-de-sante.html

      Pour d’autres personnes potentiellement éligibles, la #stigmatisation n’est pas en lien avec les comportements des professionnels de santé, mais davantage avec ceux des agents des organismes d’Assurance maladie. Elle peut ainsi être induite ou renforcée par une forme de « #culture_du_soupçon » qui s’est progressivement déployée au sein des caisses, et au delà. La légitimité de la CMU C a très vite été questionnée par les agents de l’Assurance maladie, davantage habitués à la gestion de droits assurantiels connectés au monde du travail (Leduc, 2008). Dans sa thèse intitulée Les ressentiments de la société au travail. La Couverture maladie universelle en quête de légitimité , Sacha Leduc explique dans quelle mesure une #logique_de_ressentiment s’est installée au sein des CPAM par rapport à la prestation assistancielle de la CMU C, poussant certains agents à discriminer les bénéficiaires potentiels et à différencier les demandeurs légitimes de ceux qui ne le seraient pas (Leduc, 2008).

      Certaines dispositions prises par les pouvoirs publics sont en outre venues attiser la suspicion ; la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2006 a par exemple permis aux CPAM d’évaluer « le #train_de_vie » des demandeurs de la CMU C et de l’ACS lorsque les agents constatent, à l’occasion de l’instruction d’un dossier, une disproportion marquée entre « le train de vie » de ceux-ci et les ressources qu’ils déclarent. Bien que très complexe à mettre en œuvre et finalement peu appliquée, cette disposition tend toutefois à apporter une légitimation aux contrôles informels effectués par certains agents d’accueil (Leduc, 2008).

    • Le droit de communication élargi et les échanges dématérialisés, tels que présentés par la CAF
      http://www.caf.fr/ma-caf/caf-du-gard/qui-sommes-nous/la-lutte-contre-la-fraude/le-droit-de-communication-elargi-et-les-echanges-dematerialises

      - Qu’est ce que le droit de communication élargi ?
      Le « droit de communication élargi » (DC) institué par la Loi de finances de la Sécurité Sociale de 2008, étend aux Organismes de Sécurité Sociale les pouvoirs d’investigation afin de contrôler l’exactitude des déclarations ou l’authenticité des pièces produites en vue de l’attribution et du paiement des prestations.
      – Dans quels cas peut on y avoir recours ?
      Cette démarche peut être mise en oeuvre dans le cadre de la lutte contre la fraude, ou pour la poursuite d’un contrôle, si l’agent de contrôle le juge nécessaire, notamment s’il n’a pas pu obtenir les informations nécessaires auprès de l’allocataire. Les informations sont alors recueillies directement auprès des tiers, après en avoir informé l’allocataire sauf s’il s’agit d’une suspicion de fraude.
      – Auprès de quels organismes ?
      – Les organismes bancaires : le secret professionnel, y compris bancaire, n’est plus opposable.
      – Les employeurs.
      – Les fournisseurs d’énergie : EDF, GDF, et les autres fournisseurs privés, les distributeurs d’eau.
      – Les opérateurs de téléphonie fixe et mobile, les opérateurs d’accès Internet : France Télécom et autres opérateurs privés.
      – Les services de messageries : La Poste et les services privés de messageries.
      – D’une façon générale : tous les commerçants.
      – Quelles informations peuvent être recueillies ?
      Toutes les informations qui permettent à votre Caf de vérifier la situation des allocataires et d’étudier leurs droits. Sont donc concernés : les ressources, le domicile, la résidence en France et à l’étranger, l’état civil, la composition de la famille, la condition d’isolement, l’existence d’un logement, les coordonnées financières, etc.

    • Cour des comptes : la CMU-C doit être « plus contrôlée »
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/06/03/97002-20150603FILWWW00173-sante-la-cmu-c-doit-etre-plus-controlee.php

      Les deux dispositifs d’aide à la santé destinés aux plus démunis (CMU-C et ACS) doivent être davantage contrôlés, leur #gestion simplifiée et les #conditions_d'accès examinées, préconise la #Cour_des_comptes dans un rapport présenté aujourd’hui au Sénat.

    • Prestations sociales : l’écran de fumée et les vrais chiffres
      http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/06/03/prestations-sociales-lecran-de-fumee-et-les-vrais-chiffres_3

      « RSA, aide au logement… : les fraudes détectées par la CAF font un bond de 56 % en 2014. » Ce titre d’un quotidien reflète ce qu’on voudrait faire dire aux chiffres de la Caisse nationale d’allocations familiales : les « #assistés » coûteraient cher.

      La hausse peut sembler vertigineuse, mais à regarder de plus près, on voit tout autre chose. En premier lieu, cette augmentation n’est nullement provoquée par une recrudescence de la fraude elle-même. Aux dires même de la CAF, celle-ci resterait stable, à environ un milliard d’euros par an. Même si on ne sait pas très bien comment elle est calculée.

      En fait, ce qui a changé, ce sont les contrôles accrus auprès des bénéficiaires des aides sociales, RSA, aides au logement, etc. Dorénavant, les 647 contrôleurs de la CAF pratiquent systématiquement le croisement des données informatiques. Ils peuvent interroger le fisc, l’Urssaf, Pôle emploi, les caisses de retraite, et même demander aux banques des relevés bancaires pour vérifier le niveau des revenus.

      Grâce à ce meilleur #flicage, la CAF a détecté en 2014, le résultat mirobolant de 32 000 fraudes pour un montant total de 210 millions d’euros, soit un montant moyen de 6 500 euros.

      La CAF elle-même est obligée de constater que nombre de ces « fraudes » découlent d’omissions, de déclarations diminuant les ressources du ménage, ou de non-déclarations de situations de concubinage, souvent le fait de personnes très modestes, bénéficiaires de prestations sous conditions de ressources, ou de #minima_sociaux.

      Et puis, même si trop de chiffres tuent les chiffres, il faut relativiser ce montant de 210 millions d’euros. Il ne représente que 0,23 % du budget annuel de la CAF. Par contre, le montant des RSA non réclamés par des ayants droit est estimé à 5 milliards par an.

      Enfin, il faut rappeler que la Cour des comptes a estimé à 20 milliards d’euros par an, le montant des fraudes patronales aux cotisations sociales.

  • CIP-IDF > Super U... miliation en Ariège : pauvres, passez votre chemin ! - #C.A.F.C.A.
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7667

    Quand on est un client pauvre de Super U, on doit accepter d’être contrôlé, humilié en public et devant ses enfants sous peine de se voir exclu.

    Pauvres, passez votre chemin !

    En Ariège comme ailleurs, le Conseil Général délivre des #bons_alimentaires aux familles en difficulté [1] .

    Un bon alimentaire, c’est 100 à 200 euros une à deux fois par an octroyés par l’ASE (aide sociale à l’enfance). Pour les obtenir, il faut rencontrer un travailleur social et monter un dossier justifiant des faibles ressources de la famille. Le dossier est ensuite examiné par une commission qui donne, ou non, son accord. Ces aides sont utilisées par des travailleurs précaires, des #chômeurs ou toute famille ponctuellement en difficulté.

    Ces bons excluent seulement l’alcool, les vêtements et les produits ménagers. Mais le Super U des Bordes sur Arize s’est donné le rôle de redresseur de caddie de #précaires.

    C’est ainsi qu’un samedi matin, devant l’ensemble des clients, une famille s’est vue humiliée et jugée sur le contenu de ses achats. Des pâtes et du riz #bio de marque super U, jugez l’outrage !
    « Quand on crève la dalle, on n’achète pas du bio [...] moi je travaille et je mange pas bio. » Se sont-ils entendu dire. En plus de vendre de l’alimentaire, Super U offre une leçon de gestion de budget sur simple présentation d’un bon du Conseil Général.

    Les « bons » pauvres, y compris les caissières, doivent manger de la merde discount (...)

  • #flicage-brouillon - Avant-propos - Standblog
    http://standblog.org/blog/post/2015/01/18/Flicage-brouillon-Avant-propos

    J’ai donc décidé de publier un #brouillon du #livre ici, sur le Standblog, dans une série de billets, Flicage-brouillon[1], en espérant que l’interaction avec les lecteurs m’aidera à faire un meilleur travail pour l’apprenti écrivain que je suis. Mais avant de commencer, il est important de préciser ce qu’est ce livre, et ce qu’il n’est pas. Ce livre a pour vocation d’expliquer et de démystifier ce qui est fait de nos données sur Internet. J’essayerai d’y montrer pourquoi il est important que nous exercions un certain contrôle sur les données nous concernant et celles que nous fournissons volontairement. J’expliquerai comment nous avons perdu le contrôle sur nos données, et proposerai quelques pistes faciles à mettre en œuvre pour reprendre au moins partiellement ce contrôle, si nécessaire à mes yeux sur le (...)

    #Nitot #big-data #vie_privée #données_personnelles #police

  • Une aide pour les salariés #pauvres… mais pas trop

    Au final, le nouveau mécanisme devrait être calqué sur celui du #RSA activité, et risque ainsi d’entraîner un fort taux de #non-recours. Comble du cynisme, le gouvernement compte sur le fait que 50 % des bénéficiaires potentiels de la prime d’activité n’en feront pas la demande pour déterminer les budgets qui lui seront alloués. Afin de limiter encore les dépenses, la nouvelle prime serait calculée en fonction des revenus de l’ensemble du ménage, et non des seuls revenus du salarié.

    http://www.humanite.fr/une-aide-pour-les-salaries-pauvres-mais-pas-trop-567012
    #flicage #exclusion
    On avait le droit à la PPE, mais comme il est hors de question que j’ouvre ma porte aux flics sociaux, ils peuvent se la foutre au cul, leur aumône !

  • Depuis 2004 la santé est un actif du bilan individuel - l’autre face des réformes Hartz/Schröder

    Eigenverantwortung ǀ Die neue Gesundheit — der Freitag
    https://www.freitag.de/autoren/weilmeldung/die-neue-gesundheit

    Am zehnten Jahrestag der Hartz IV-Reformen ist in erster Linie von den Auswirkungen der rot-grünen Politik auf dem Arbeitsmarkt die Rede. Häufig geht es um soziale Ungleichheit und Gerechtigkeitsfragen. Doch selten gehen die Analysen über das Feld der Beschäftigungspolitik hinaus. Mit der Gesundheitsreformgesetz der rot-grüne Koalition setzte die Ökonomisierung des Gesundheitswesens ein.
    ...
    Hinter den Fachbegriffen Praxisbudget und diagnosebezogener Fallpauschale steckt die Veränderung der Finanzierung von medizinischen Leistungen. Ab dem 1. Januar 2004 wurden sämtliche Leistungen der Krankenhäuser standardisiert und pauschal vergütet. In den Jahren zuvor hatte der pauschalierte Anteil nur etwa 25 Prozent der Krankenhauskosten umfasst.
    ...
    Generali Versicherungen versprach 2014 als erste private Krankenversicherung Vorteile für ihre Mitglieder, wenn diese ganz freiwillig ihre Gesundheitsdaten in regelmäßigen Abschnitten via App der Versicherung übermitteln.
    ...
    Denn wer sich wissentlich schlecht ernährt und keinen Sport treibt, hat in diesem Szenario kein Anrecht mehr auf finanzielle Unterstützung im Krankheitsfall. Die Solidargemeinschaft ist längst zur Gesundheits-Diktatur verkommen.
    ...
    Social Freezing wird als Plädoyer der Freiheit und der Autonomie der selbstbestimmten Frau verkauft. Es ist nur eine Frage der Zeit, bis dies als Selbstverständlichkeit. Dass technische Neuerungen darüber hinaus Einfluss auf die Einstellung schwangerer Frauen zu dem ungeborenen Leben haben zeigte bereits 2006 eine Studie der Bundeszentrale für gesundheitliche Aufklärung. Damals ließen bereits 85 Prozent der schwangeren Frauen pränataldiagnostische Untersuchungen vornehmen.
    ...
    Gerhard Schröders Ausspruch des „Fördern und Forderns“ war zwar vorrangig an alle Arbeitnehmer gerichtet, um klar zu stellen, dass jeder Einzelne für Auf- und Abstieg im Arbeitsleben selbst verantwortlich ist. Damit ist zwangsläufig die Gesundheit als Voraussetzung für Leistung und Arbeitskraft dem Optimierungsgebot unterworfen.

    #Allemagne #santé #politique #social

  • Un casque pour estomper votre écran quand votre #attention faiblit - FastCoExist
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/107299711741

    FastCoExist revient sur un intéressant projet de la designer Kathryn McElroy (@kemcelroy), “Cortex” un casque qui utilise la mesure de l’activité électrique du #cerveau pour tenter de percevoir quand vous arrêtez d’être concentré et estompe votre écran pour vous inviter à vous relaxer. Pour réactiver l’écran, vous devez réveiller votre cerveau. Et pour cela, vous devez faire autre chose… comme aller faire un tour ou vous préparer un thé. Ce prototype entrait dans le cadre du travail de thèse de la designer consacré à la présence. Alors que les technologies modernes sont avant tout conçues pour nous distraire, les outils imaginés par Kathryn McElroy visent à permettre aux utilisateurs de retrouver le contrôle de leur attention. Les casques d’électroencéphalographie (EEG) sont bien sûr loin d’être capables de (...)

    #déconnexion #design #cognition

  • L’assurance auto basée sur le comportement arrive en France - Zdnet
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/104910719634

    Après avoir testé des applications mobiles dédiées, les premiers assureurs automobiles français (Axa et Allianz) annoncent lancer début 2015 un contrat d’assurance automobile basé sur le comportement du conducteur via un boitier installé dans la voiture et pouvant réduire la prime de 30%, rapporte Zdnet. La cible : les jeunes, victimes de primes élevées.

    "Quatre critères seront utilisés pour noter le conducteur : accélération et freinage brusques, allure excessive, et prise de virage. « L’accélération et le freinage brusque sont des marqueurs de manque d’anticipation. Nous souhaitons des conduites prudentes » détaille Anne-Gaelle Moisy, qui précise que « l’allure excessive n’est pas mesurée en rapport à la limitation de vitesse, mais avec Bison futé. C’est le trafic qui compte ».”

    Le système permettra à l’assuré (...)

    #assurance #économie_comportementale

  • Chômage : Rebsamen demande au Pôle emploi de « renforcer les contrôles »
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/09/02/chomage-rebsamen-demande-au-pole-emploi-de-renforcer-les-controles_4480207_1

    François Rebsamen, le ministre du travail, a demandé au Pôle Emploi, mardi 2 septembre sur i-Télé, de « renforcer les contrôles » pour vérifier que les chômeurs « cherchent bien un emploi », estimant qu’une « sanction » est nécessaire dans le cas contraire.

    “““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    La fraude fiscale vient des patrons !
    http://www.franceinter.fr/emission-leco-du-matin-la-fraude-fiscale-vient-des-patrons

    Une note de l’AGEFI, le quotidien des affaires et de la finance révèle que les premiers adeptes de la fraude fiscale sont… les dirigeants d’entreprise !

    Les plus gros escrocs ne sont pas forcément des repris de justice désœuvrés qui préparent le casse suivant comme certains personnages d’Ocean’s Eleven. Non, les plus gros fraudeurs au FISC sont les chefs d’entreprise, et c’est de pire en pire depuis deux ans. C’est la commission des infractions fiscales qui le déplore dans son rapport annuel.
    (...)
    Cette fraude-là spécifiquement est difficile à évaluer. En revanche, on évalue à 20 milliards le montant global de la fraude fiscale en France chaque année, entre 60 et 80 milliards d’euros le manque à gagner en termes de recettes pour l’Etats, c’est-à-dire environ 22% de ses recettes.

    Alors qu’on recherche 50 milliards pour payer les intérêts de la dette et que l’on demande aux ménages de se serrer la ceinture, c’est forcément une piste à examiner de près.

    Ironie du sort la fraude fiscale, le patron de l’AGEFI est bien placé pour savoir de quoi il parle. Alain Duménil, le propriétaire du journal financier l’Agefi, est soupçonné de graves infractions fiscales en Suisse. Selon deux médias suisses l’Hebdo et le Tages-Anzeiger, il ferait l’objet d’une enquête. Dernièrement le patron de l’Agefi comptait donc porter plainte contre les deux organes de presse.

    • Inquiétante continuité #socialiste en matière de #flicage et #stigmatisation des chômeurs...

      Lorsqu’il était 1er ministre, Pierre Mauroy avait en dénoncé les "faux chômeurs" ; en 1992, Martine Aubry, ministre de l’emploi avait fait adopter la loi sur le #contrôle des chômeurs ; Jospin premier ministre avait, en 1998, répondu aux mouvements de chômeurs et précaires préférer "une société de travail à l’assistance" (reniant ainsi toute valeur de solidarité, ouvrant la voie au "travailler plus" pour gagner rien de N.S)
      voir À gauche poubelle, précaires rebelles, Collectif d’Agitation pour un Revenu Garanti Optimal (CARGO), mai 1998
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5374

      Mettre l’entreprise au pinacle, c’est attaquer les salariés (que l’on ne doit plus considérer comme des producteurs de richesse mais comme des "coûts", le chômeur, même non indemnisé, est la figure paradigmatique de cette dépense indue, à réduire, etc.). Cette "valorisation" de l’entreprise a été mise en ouvre durant les années 80, voir Trois critiques des années Mitterrand
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5633

      Hollande (et Sapin, alors ministre de l’emploi) ont crée l’agent de Pôle emploi "assermenté" (voir
      Arrêté du 16 juin 2011 relatif aux conditions d’agrément et d’assermentation des agents de Pôle emploi en charge de la prévention des fraudes
      http://www.legifrance.gouv.fr/affichSarde.do;jsessionid=90005B6C21B3CDE5ADFB783F51709D46.tpdjo06v_).

      Quelques recettes pour passer au travers
      Pôle emploi : déjouer les convocs pour « entretien téléphonique », les radiations, le suivi...
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5630

    • Série d’affiches à commander : crise, contrôle, s’organiser, lutter !
      http://exploitesenerves.noblogs.org/serie-daffiches-a-commander/#more-485

      Le collectif Exploités Énervés a réalisé une série d’affiches qu’il propose à qui veut les coller. Il y en a trois, sur différents thèmes : une sur la crise ; une autre sur le contrôle et les radiations CAF, Pôle Emploi… ; et une dernière sur la nécessité de s’organiser et de lutter.

    • Quand un gouvernement ne sait plus comment créer des emplois, il cherche à éliminer les chômeurs.
      Les déclarations provocatrices de Monsieur le Ministre du Travail ce matin, annonçant un contrôle renforcé des chômeurs, représentent une nouvelle agression de la part du gouvernement Valls 2 contre les chômeurs, intermittents et précaires : les chômeurs qui ne pourront pas prouver une recherche d’emploi assez active seraient radiés de Pôle Emploi.

      Plutôt que de faire en sorte que le chômage baisse et que les sans emplois soient correctement indemnisés, le gouvernement préfère donc prendre les chômeurs pour bouc-émissaires en sous-entendant que le chômage serait de la faute des chômeurs eux-mêmes.
      Mais à qui le gouvernement veut-il faire croire que 6 Millions de chômeurs seraient toutes et tous incapables de rechercher et trouver des emplois, alors que le gouvernement conduit de plus en plus ouvertement une politique ultralibérale qui détruit des emplois et crée du chômage ?

      Après avoir renié ses engagements sur le régime des intermittents du spectacle, le Ministre du Travail, M. Rebsamenti, s’attaque plus violemment encore à l’ensemble des chômeurs.
      Incapable de s’attaquer au monde de la finance, il préfère s’attaquer aux plus faibles d’entre nous en faisant monter l’exclusion et la haine des pauvres contre les pauvres.
      Ce gouvernement est indigne et dangereux, il ne nous représente pas et ne nous défend pas. Nous ne pouvons pas le laisser détruire nos droits sociaux et nous faire payer ses incompétences et sa lâcheté.
      Nous appelons donc l’ensemble des chômeurs, intermittents et précaires à se tenir prêtes et prêts pour une (re)mobilisation d’ampleur, en défense de nos droits sociaux.

      Le 2 septembre 2014

      Coordination des Chômeurs, Intermittents et Précaires de Toulouse et Midi-Pyrénées (CIP-MP)
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7335

    • François Rebsamen... pense
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/03/11/croissance-emploi-francois-rebsamen-pense-que-2015-marquera-le-tournant_4591

      « ll semblerait que nous allons avoir un petit surcroît de #croissance, j’espère qu’il va être encore plus important que prévu. J’espère qu’on aura plus de 1 % de croissance cette année »(...) Rebsamen a récusé l’idée d’un « tournant social » au lendemain du scrutin pour satisfaire les frondeurs. La politique mise en place est, dit-il, en train de « porter ses fruits ». « Il faut que nous amplifiions, que nous accélérions encore les #réformes » a -t il ajouté en reconnaissant une impatience dont le président de la République est conscient : « Il le rappelle tous les jours : il faut aller plus vite. »

    • Rebsamen devrait quitter le Travail sur un échec face au chômage
      http://www.lepoint.fr/politique/attendu-a-dijon-rebsamen-devrait-quitter-le-travail-sur-un-echec-face-au-cho

      Le passage au ministère du Travail de M. Rebsamen, qui se voyait plutôt à l’Intérieur, est aussi marqué par une série de polémiques. Comme lorsqu’il a fait dépublier une interview non relue dans laquelle il affirmait se battre "depuis longtemps pour une vision libérale de l’économie" . Ou quand il a assuré que le gouvernement allongerait la durée de cotisation pour la retraite « s’il le faut » avant d’être aussitôt démenti.

    • Remember : Rebsamen, n° 2 du PS rémunéré par Dexia : « En toute transparence »
      http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/10/16/1289718_le-numero-2-du-ps-remunere-par-dexia-en-toute

      Monsieur le ministre du chômage, bonne chasse
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7341

      « L’intervention de François Rebsamen en posture de donneur de leçons est tout simplement scandaleuse. Nous en voulons pour preuve la façon dont il a géré la ville de Dijon jusqu’à ce qu’il abandonne ses fonctions à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement de Manuel Valls. En effet, Dijon présente la particularité d’avoir une dette constituée à 45 % d’emprunts toxiques. Au 31 décembre 2012, sur un encours total de 214 millions d’euros, la ville avait une dette toxique de 97 millions d’euros. Les emprunts risqués de la collectivité au titre de ses trois budgets sont au moins au nombre de 30(...). Citons par exemple les trois prêts n° 200709-1, 200709-2 et 200804 souscrits auprès du Crédit Foncier de France qui présentent selon l’état de la dette 2012 un coût de sortie chiffré respectivement à 3 294 207,79 euros, 809 422,45 euros et 18 126 219,04 euros, des sommes plus de deux fois supérieures aux capitaux restant dus de ces prêts qui s’élèvent respectivement à 1 369 684,17 euros, 336 546,20 euros et 7 536 620,90 euros ! Enfin, le risque est également attesté par les multiples instruments de couverture souscrits pour couvrir les risques attachés à certains contrats (cf.) qui ont représenté un coût net de 1 479 133,79 euros pour le budget principal et de 14 003,34 euros pour le budget stationnement, autant de charges s’ajoutant aux intérêts des emprunts. Au vu de ce bilan catastrophique, un aussi piètre gestionnaire que Monsieur Rebsamen est illégitime pour faire la leçon à d’autres.
      Plus grave, bon nombre de ces emprunts toxiques ont été souscrits auprès de Dexia Crédit Local de France, sachant que François Rebsamen a été administrateur de Dexia jusqu’au 23 octobre 2008 et percevait à ce titre 20 000 euros par an, une situation susceptible de relever de la prise illégale d’intérêt. Dès 2003, il était déjà membre du conseil de surveillance de Dexia Crédit Local, présidé à l’époque par Pierre Richard, et touchait à ce titre une rémunération annuelle de 15 000 euros. » La radiation de Rebsamen s’impose, Patrick Saurin, 4 septembre 2014.
      Comme on le sait, c’est la « dette publique » qui « justifie » les mesures d’économie appliquées à l’encontre de la population...

  • Affaire Snowden : la politique du troupeau d’autruches
    http://www.politis.fr/Affaire-Snowden-la-politique-du,27616.html

    Un an après qu’Edward Snowden ait lancé l’alerte sur les pratiques excessives, hors-la-loi et anti-démocratiques des agences de renseignement, États-Unis en tête, le message qui domine est : « Dormez bien, la NSA and Co (sur)veillent. »

    Un groupe d’experts indépendants issus de dix huit pays, sous la houlette de Privacy Surgeon (le site de Simon Davies, universitaire et fondateur de l’ONG Privacy International et des Big Brother Awards) a publié le 10 juin un rapport intitulé Crise de la responsabilité analysant l’après-affaire Snowden. Le propos de ce document est de faire le point sur les réactions des médias, des États, et sur les mesures prises (ou non) pour protéger les libertés des citoyens (eux compris). Nul ne peut plus l’ignorer, depuis les révélations des documents rendus publics par le jeune Edward Snowden, nous vivons tous dans un monde où chacun est « écouté » et potentiellement espionné. Non seulement les services de renseignement d’Amérique, de Gaule, de Navarre, de Germanie et d’ailleurs se permettent de surveiller qui ils veulent quand ils veulent, mais, à la faveur des attentats de New York en 2001, ils ont obligé les intermédiaires techniques et les opérateurs de réseaux à répondre à leurs réquisitions de données de communication. Ils interceptent, collectent, archivent et partagent ainsi de manière systématique, proactive, et sans vergogne, tous les échanges, qu’ils soient privés, professionnels, économiques ou diplomatico-politiques....

    #snowden #écoutes #flicage_mondial #RAS #dormez_bien_braves_gens

  • Innocents ou coupables, tous fichés: le Conseil d’État dit NON! (Le JO au café)
    http://menilmontant.typepad.fr/jorf/2014/04/jo-17-04-fichier-appi.html

    Au JO de ce jeudi 17 avril figurent deux décisions du Conseil d’État, toutes deux rendues le 11 avril. Si celle concernant les tarifs de l’électricité a été publiée sur le site Internet du Conseil d’État (puis commentée par la presse), il n’en est pas de même d’une autre, qui invalide un fichier créé en novembre 2011 par le Garde des Sceaux de l’époque, Michel Mercier.

    Pour comprendre le fichage APPI des présumés délinquants ou des condamnés, il convient de lire la fiche technique de la CNIL, mise à jour quatre jours seulement avant l’annulation de ce fichier par le Conseil d’État. 

    Dans sa décision rendue le 11 avril, inédite au Lebon et consultable ici, on voit que la justice administrative annule l’intégralité de cet article du décret instaurant le fichier APPI du fait qu’il introduit dans le code de procédure pénale l’article R. 57-4-4 (lire ici, page 190), qui ne fait aucune différence entre un condamné et un innocent en matière de fichage et de durée de conservation des données.

    La décision du Conseil d’État annule en outre cette circulaire ministérielle, ce qui n’est pas spécifié au JO de ce jour.

    C’est tout pour aujourd’hui ! Le JO nº91 du 17 avril contenait 89 textes, dont de nombreux sont consécutifs au changement de gouvernement, et deux concernent Jean-Pierre Jouyet, devenu depuis le 16 avril secrétaire général de l’Élysée.

    #droit #big_brother #flicage #fichage

  • #Police #Pénitentiaire : bad news en France
    http://www.politis.fr/Police-Penitentiaire-bad-news-en,26087.html

    Les nouvelles d’ici-bas sont comme le temps, changeantes. Le Parlement vient par exemple d’adopter la très controversée loi dite de « géolocalisation policière » présentée en urgence par Christiane Taubira. Elle vise, nous dit-on, « à combler le vide juridique » laissé par un arrêt de la Cour de cassation qui empêchait la police de tracer les smartphones. Elle autorise donc désormais les policiers à utiliser « tout moyen technique destiné à la localisation en temps réel » pour filocher électroniquement un suspect....

    En France, on a aussi un truc pas commun qui s’appelle la « rétention de sûreté ». Le maintien en prison, après la fin de la peine. Un pied de nez aux sentences des juges, mis en place en 2008 par Sarkozy après l’enlèvement d’un gamin de 5 ans par un mec, certes dangereux, qui venait de purger ses 18 piges au placard. Comme quoi la prison ne dissuade et ne soigne de rien ! Cette mesure, un an de zonzon renouvelable à l’infini, est réservée aux condamnés présentant une « particulière dangerosité caractérisée par une probabilité très élevée de récidive »....

    #géolocalisation #flicage #zéro_vie_privée #rétention_de_sûreté #virus-grippe_du_mammouth

  • A Cugnaux, les gendarmes leur remettent leur permis... internet ! - France 3 Midi-Pyrénées
    http://midi-pyrenees.france3.fr/2014/02/28/cugnaux-les-gendarmes-leur-remettent-leur-permis-internet-4243

    Ils ont 10 ans, ils sont en CM2 et ils ont leur permis... internet ! Les élèves de CM2 de l’école Jean-Jaurès de Cugnaux ont suivi une formation sur les dangers du web. Après un examen, les gendarmes ont validé leur cursus. Une première en Midi-Pyrénées.

    http://midi-pyrenees.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2014/02/28/internet_8.jpg?itok=VvC3l4AN

    Et cela sera étendu à toutes les #écoles de Cugnaux dès la rentrée 2014.
    Donc, je résume la situation : pour internet, l’éducation est faite par des policiers qui mentent aux enfants en leur donnant de faux diplômes.

    #gorafi_encore_plagié #police #abus_de_pouvoir #hallucination #hadopi #escroquerie #mensonge

  • Retrouvé un extrait d’un mail dans la france fliquée de 2014 avec la preuve à l’époque que l’investissement démentiel de l’État dans la défense des entreprises privées décaties via, entre autres, le programme Hadopi de flicage de chaque internaute avait bien été à la source du désastre social qui entraina la chute de l’Assemblée nationale et déclencha l’incendie du palais Bourbon. Rappelons nous que les dirigeants, représentants d’un peuple qu’ils avaient contribué à affamer et à baillonner, incapables d’échanger entre eux des idées neuves et interdits devant toute nouvelle création imposèrent par des lois qui ne cachaient plus leur caractère militaire ce carcan rigide et sclérosé de la surveillance mortifère de tout un chacun. Cette politique entraina des pans entiers de secteurs encore porteurs de richesse comme le spectacle, la musique, le cinéma ou les logiciels libres dans un sombre ennui et un profond marasme économique dès le début de l’année 2015. Mais c’est surtout quelques mois plus tard avec l’explosion dite accidentelle qui ravagea l’assemblée qu’il fut impossible aux plus dégourdis des députés de trouver la sortie, personne ne fut de par la loi autorisé à partager cette connaissance. Quel dommage.

    #vieille_rance #it_has_begun

    Si, malgré les avertissements de l’Hadopi, votre accès à internet était à nouveau utilisé pour des mises en partage (…), vous pourriez, à l’issue de la procédure suivie devant l’Hadopi, être poursuivi(e) devant le tribunal de police (…).

    #france_sclérosée #hadopi #flicage
    #echange #partage #transmission

  • Who is harmed by a « Real Names » policy ? - Geek Feminism Wiki
    http://geekfeminism.wikia.com/wiki/Who_is_harmed_by_a_%22Real_Names%22_policy%3F

    This page lists groups of people who are disadvantaged by any policy which bans #Pseudonymity and requires so-called “#Real_names” (more properly, legal names). (...)

    The cost to these people can be vast, including:

    – harassment, both online and offline
    – discrimination in employment, provision of services, etc.
    – actual physical danger of bullying, hate crime, etc.
    – arrest, imprisonment, or execution in some jurisdictions
    – economic harm such as job loss, loss of professional reputation, reduction of job opportunity, etc.
    – social costs of not being able to interact with friends and colleagues
    – possible (temporary) loss of access to their data if their account is suspended or terminated

    The groups of people who use pseudonyms, or want to use pseudonyms, are not a small minority

    #pseudonymat #anonymat #surveillance #flicage #droit_à_l'oubli

    (déjà signalé en 2011 au moment de la polémique #google+)

  • Les universités anglaises sont sommées de prendre les empreintes digitales de leurs étudiants étrangers. Cela est-il vraiment nécessaire ?

    Is this really necessary ? Universities introduce fingerprinting for international students - News - Student - The Independent

    http://www.independent.co.uk/student/news/is-this-really-necessary-universities-introduce-fingerprinting-for-in

    Universities forcing international students to give fingerprints to prove their attendance at lectures have been condemned by the NUS.

    The universities of Sunderland and Ulster have introduced systems to check foreign students, but not British students.

    NUS international students’ officer Daniel Stevens has criticised the measures, saying they are “incredibly unwelcoming” and “unfairly target one group”.

    #surveillance #contrôle #royaume-uni #universit #flicage #discrimination

  • Données personnelles : mieux vaut pirater un ebook que l’acheter
    http://www.actualitte.com/acteurs-numeriques/donnees-personnelles-mieux-vaut-pirater-un-ebook-que-l-acheter-44628.htm

    Les internautes n’ont pas été les seuls à s’inquiéter de la décision prise par l’organisation néerlandaise de lutte contre le piratage, le BREIN, en coopération avec la plateforme de vente d’ebooks, eBoelhuis. En effet, les clients de cette dernière seront fliqués tout particulièrement, après l’achat de fichiers numériques, grâce à un tatouage numérique spécifique apposé sur leurs ebooks...

    #ebooks #données_personnelles #flicage