• Mixed Migration Centre: COVID-19 global update #1 - Impact of COVID-19 on refugees and migrants - World | ReliefWeb
    #Covid-19#migrant#migration#Monde#flux

    https://reliefweb.int/report/world/mixed-migration-centre-covid-19-global-update-1-impact-covid-19-refugees-

    This is the first update on the situation for refugees and migrants on mixed migration routes around the world in light of the COVID-19 pandemic. Using data collected by MMC, the objective of the global updates is to provide regular up-to-date findings on COVID-19 awareness, knowledge and risk perception, access to information, access to healthcare, assistance needs and the impact on refugees’ and migrants’ lives and migration journeys. Published once every two weeks, this series provides an aggregated overview; more detailed, thematic and response-oriented COVID-19 snapshots are also developed in each of the MMC regional offices and available here: mixedmigration.org/resource-type/covid-19/

  • L’immigration au Canada après la CoViD-19 - l-express.ca
    #Covid-19#migrant#migration#Canada#flux

    https://l-express.ca/limmigration-au-canada-apres-la-covid-19

    L’histoire du Canada est intimement liée aux flux migratoires. Les seuls « non-immigrants » sont les descendants des Premières Nations. La première d’une série de conférences sur l’immigration a d’ailleurs eu lieu à Ottawa en 1871, soit seulement quatre ans après la naissance du pays.

  • Penser la pandémie

    Le déconfinement relève d’une décision politique. Cette décision, en démocratie, doit pouvoir être prise après un débat contradictoire. Elle doit se fonder sur la compréhension des phénomènes épidémiques par les sciences, toutes les sciences : virologie, épidémiologie et infectiologie, mais aussi sciences humaines et sociales. Si l’on pense aux errements politiques qui ont conduit au confinement pour tous au même moment et aux conséquences économiques, sociales, individuelles d’un tel choix, encore difficiles à mesurer, si l’on observe que suivre l’expérience chinoise signifierait pour la France un déconfinement entre mi-juin et fin juillet, on voit l’intérêt de discuter les stratégies possibles de déconfinement en mobilisant des disciplines et des savoirs complémentaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=iVH9GJzkxGs&feature=emb_logo

    #déconfinement #épidémie #coronavirus #covid-19 #confinement #démocratie #chronologie #décision_politique #virus #Bruno_Canard #recherche #Hubert_Laude #appels_à_projets #politique_de_la_recherche #ressources_pédagogiques #incubation #patient_zéro #tests #dépistage #désindustrialisation #Allemagne #France #masques #clusters_familiaux #stocks #flux_tendus #LEAN_management #néo-management #santé_publique #OMS #épidémie #Agnès_Buzyn #asymptomatiques #porteurs_asymptomatiques #liberté_publique #Phillippe_Klein #Chine #Didier_Raoult #Raoult #modèle_SIR #taux_de_létalité #hôpitaux #services_hospitalités #hôpital #système_de_santé #UK #Angleterre #Boris_Johnson #immunité_de_groupe #immunité_collective #Dominic_Cummings #Dominic_Mckenzie_Cummings #économie #R0 #taux_de_reproduction #49_3 #49-3 #France #fil_chronologique #vidéo

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    Les sources figurent sur la page dédiée du séminaire :
    https://pds.hypotheses.org/2840

  • Barbara Stiegler : « la #crise sanitaire actuelle est le pur produit du #néolibéralisme »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/barbara-stiegler-crise-sanitaire-actuelle-est-pur-produ

    La #pénurie n’est pas involontaire, elle a été sciemment orchestrée par les dirigeants des entreprises pour s’adapter à la compétition mondiale. 

    Le modèle néolibéral organise une société de #flux basée sur des ressources rares. Une entreprise qui a des stocks perd des points.
     
    Moins il y a de lits de matériels, de médicaments, de personnels, plus il y a d’agilité, d’innovation de dépassement, d’adaptation et cela est considéré comme moteur de #progrès. C’est une façon de montrer que l’on est en avance au regard du monde d’avant.

    Il faut être performant, #moderne, autrement dit « Il faut s’adapter »  ! C’est avec cette injonction que s’est faite la gestion de l’hôpital.

    Sauf qu’à flux tendu il est impossible de faire face à l’imprévu. Cette vision néolibérale est totalement contraire aux conditions de la vie et aux besoins fondamentaux des vivants. Et ce n’est pas valable que pour l’hôpital.

    C’est aussi le cas dans le monde de la recherche et de l’enseignement, détruit par cette #culture de l’optimisation et de l’innovation sur fond de pénurie.

    #idéologie #mortifère

  • Coronoptiques (3/4) : des modèles épidémiologiques au contact tracing, rendre visible la contagion | LINC
    https://linc.cnil.fr/fr/coronoptiques-34-des-modeles-epidemiologiques-au-contact-tracing-rendre-vi

    Les données de déplacements des individus, collectées par les opérateurs téléphoniques, les industriels du marketing ou les individus eux-mêmes, suscitent des convoitises pour mieux comprendre la propagation du virus. Elles sont toutefois d’une fiabilité limitée qui varie selon les dispositifs de recueil. Le second enjeu majeur dans la production de données est la compréhension des processus de circulation du virus. Rendre visible la propagation spatiale du virus poursuit plusieurs finalités pour (...)

    #DeutscheTelekom #Google #Orange #GoogleMaps #FluxVision #Android #Bluetooth #smartphone #TraceTogether #GPS #iOS #SDK #firme #géolocalisation #technologisme #FAI #métadonnées #prédiction #vidéo-surveillance #BigData #marketing #santé (...)

    ##santé ##surveillance

  • Le gouvernement se dirige à reculons vers un pistage massif des Français - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090420/le-gouvernement-se-dirige-reculons-vers-un-pistage-massif-des-francais

    Après avoir rejeté les solutions de surveillance électronique, le gouvernement vient de céder aux multiples pressions en annonçant le développement d’une application de « backtracking ». La solution technique retenue semble pour l’instant être la moins liberticide. Mais, pour être efficace, une majorité de Français devraient l’adopter. Après avoir tergiversé durant plusieurs semaines sur l’opportunité de mettre en place une surveillance numérique des Français pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, le (...)

    #Orange #algorithme #Bluetooth #FluxVision #smartphone #StopCovid #TraceTogether #GPS #géolocalisation #métadonnées #BigData #PEPP-PT #santé #surveillance (...)

    ##santé ##LaQuadratureduNet

  • Frontières européennes et #Covid-19 : la commission des affaires européennes du Sénat sensible à l’inquiétude du directeur exécutif de #Frontex

    Jeudi 9 avril 2020

    La commission des affaires européennes du Sénat a entendu, le 8 avril
    2020, par audioconférence, Fabrice LEGGERI, directeur exécutif de
    Frontex, agence européenne chargée de la sécurité des frontières
    extérieures de l’Union européenne (UE).

    Les sénateurs ont interrogé le directeur sur la façon dont Frontex avait
    adapté ses missions à la #fermeture_des_frontières européennes et à la
    période de #confinement actuelle, sur l’évolution récente des #flux_migratoires, sur la situation à la frontière gréco-turque, et enfin sur les moyens alloués à Frontex pour remplir ses missions, en particulier mettre en place le corps européen de 10 000 gardes-frontières et gardes-côtes annoncé pour 2027.

    Fabrice LEGGERI a indiqué que Frontex devait actuellement gérer une
    double #crise : sanitaire, avec les #contrôles imposés par l’épidémie de
    Covid-19, et géopolitique, avec la pression migratoire qu’exerce la
    Turquie sur l’Union européenne en ne régulant plus le flux migratoire à
    la frontière, au mépris de l’accord conclu en 2016. Fin février-début
    mars, 20 000 migrants hébergés en Turquie se sont ainsi présentés aux
    frontières terrestres et maritimes grecques : moins de 2 000 – et non
    pas 150 000 comme allégué par les autorités turques – les ont franchies,
    dans un contexte parfois violent tout à fait inédit. Les autorités
    grecques ont été très réactives, et, avec l’appui de l’UE, la situation
    est aujourd’hui maîtrisée. En dépit du confinement, Frontex a déployé
    900 de ses garde-frontières équipés de protections sanitaires sur le
    terrain, dont 600 en Grèce, priorité du moment pour assurer la
    protection des frontières extérieures européennes.

    Le directeur exécutif a insisté sur le risque budgétaire qui pèse
    lourdement sur Frontex. Alors que cette agence devait se voir allouer 11
    milliards d’euros sur les années 2021 à 2027, les Présidences
    finlandaise puis croate du Conseil de l’UE ont proposé de réduire ce
    budget de moitié. Fabrice LEGGERI a qualifié cette situation de
    « catastrophique » : non seulement, la création du corps européen ne
    serait pas financée, alors que 7 000 candidatures ont été reçues pour
    700 postes à pourvoir au 1er janvier prochain, mais l’agence ne pourrait
    pas renforcer sa contribution au retour effectif des étrangers en
    situation irrégulière vers leur pays d’origine, question pourtant
    essentielle pour la crédibilité de la politique migratoire de l’Union
    européenne.

    Fabrice LEGGERI a indiqué que les flux migratoires avaient logiquement
    diminué dans le contexte actuel de confinement de la majorité de la
    population mondiale, mais qu’il était trop tôt pour évaluer l’effet de
    l’épidémie sur leur évolution de moyen terme. Des sorties de crise à des dates différentes selon les régions du monde devront en tout cas
    conduire à renforcer les contrôles sanitaires aux frontières extérieures
    de l’Europe pour ne pas relancer l’épidémie quand elle sera en voie de
    résorption dans l’UE.

    Le président #Jean_BIZET a déclaré : « Vouloir une Europe qui protège tout en assurant la libre circulation, qui plus est dans un contexte
    d’épidémie, requiert des moyens : il faut absolument sécuriser le #budget de Frontex pour les prochaines années ».

    http://www.senat.fr/presse/cp20200409.html
    #coronavirus #crise_sanitaire #contrôles_frontaliers #crise_géopolitique #pression_migratoire #Turquie #EU #UE #Union_européenne #accord_UE-Turquie #Grèce #frontières #migrations #asile #réfugiés #gardes-frontières #frontières_extérieures #risque_budgétaire

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    –-> commentaire reçu via la mailing-list Migreurop, le 10.04.2020 :

    D’après ce communiqué du Sénat, la pandémie cause des inquiétudes
    à Frontex.
    Mais apparemment ça ne concerne pas la santé des migrants bloqués aux frontières européennes.

    ping @thomas_lacroix @luciebacon

  • Post-scriptum sur le déconfinement : demain, tous auxiliaires de police ? - Médias / Net - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/medias/post-scriptum-sur-le-deconfinement-demain,-tous-auxiliaires-de-police,n6625

    Traçage des malades par une application StopCovid, industrie de la surveillance qui sort de l’ombre, omniprésence policière, climat de délation dans les médias et les réseaux sociaux… Si elle a mis un coup d’arrêt à l’activité économique, la pandémie de Covid-19 fait toujours plus les affaires d’une société de contrôle inquiétante. « Ce n’est pas la culture française, et je fais confiance aux Français pour que nous n’ayions pas besoin de mettre en place ces systèmes qui atteignent la liberté individuelle de (...)

    #Bouygues #Orange #Palantir #SNCF #SFR #Yandex #FluxVision #Bluetooth #capteur #SmartCity #smartphone #StopCovid #TraceTogether #GPS #géolocalisation #consentement #métadonnées #BigData #délation #santé #surveillance #ChaosComputerClub-CCC (...)

    ##santé ##police

  • « Incident aérien survenu le 20 mars 2019 sur la base aérienne 113 à Saint-Dizier (52). » Le rapport d’enquête de cet incident d’avion (ne vous angoissez pas, il n’y a eu que des blessés légers) est très intéressant, non seulement pour les passionnés d’#aviation, mais également pour les gens qui s’intéressent aux relations humaines dans le travail et aux processus humains. À l’origine de l’incident, aucun problème technique, mais une accumulation de problèmes humains.

    Paradoxalement, un des deux problèmes techniques survenus après l’incident a plutôt minimisé ses conséquences.

    Et le rapport est très détaillé, un bon exemple de retour d’expérience, qui intéressera tous les opérationnels, même en dehors de l’aviation. Et c’est joliment rédigé (« sa verbalisation a cessé » pour dire « mort de peur, il s’est enfin tu ».)

    https://www.defense.gouv.fr/portail/ministere/organisation-du-ministere-des-armees/organisation-du-ministere-des-armees/organismes-dependant-du-ministre/les-bead/bea-e/2019/rapports-2019/a-2019-03-i

    #Rafale #accidentologie

  • Migrazioni climatiche (prima parte)

    Un’analisi dei flussi migratori causati dai cambiamenti climatici, che superano quelli dovuti agli eventi bellici. Le normative sovranazionali non hanno ancora recepito il problema che pertanto genera clandestinità.
    Il genere umano, sin dall’epoca preistorica, è sempre stato interessato da spostamenti, su scala più o meno ampia, generati da una vasta gamma di motivazioni, fra le quali principalmente: la ricerca di nuove terre, l’aspirazione verso migliori condizioni di vita, l’espansione coloniale, la fuga da guerre, persecuzioni e discriminazioni varie ed anche da fenomeni naturali avversi quali catastrofi e cambiamenti climatici. Numerosi sono i casi storici di movimenti di interi popoli o di parte di essi sospinti da fenomeni naturali, in quanto le migrazioni hanno da sempre rappresentato una fondamentale strategia di adattamento ai mutamenti climatico-ambientali. Nonostante ciò, l’élite politica mondiale e i media internazionali non hanno, sino a pochi anni fa, prestato particolare attenzione a questo fenomeno. La comunità scientifica mondiale, invece, dalla fine del scorso secolo ha mostrato crescente interesse sia verso lo studio dei cambiamenti climatici che delle sue conseguenze, come l’impatto sui flussi migratori.

    Le problematiche metodologiche

    L’analisi del fenomeno ha tuttavia evidenziato criticità di carattere metodologico a seguito della sua complessità e della sua eterogeneità, pertanto, nonostante le pubblicazioni accademiche abbiano registrato un sensibile incremento nell’ultimo ventennio (Amato 2019 [1]), la sua conoscenza risulta ancora frammentaria e non del tutto esaustiva. Le difficoltà di indagine riguardano aspetti di diversa natura legati, in primis, alla peculiarità del fenomeno migratorio che si può manifestare in ampia gamma di variabili riconducibili alla durata, temporanea o definitiva, alle cause, volontarie o forzate, e al raggio di spostamento, interne, internazionali o intercontinentali.

    Per quanto riguarda il rapporto tra fenomeni naturali e migrazioni, che in questo contesto ci proponiamo di indagare, i primi possono essere distinti, in base alla dinamica temporale in cui si manifestano, in eventi a «insorgenza lenta» come i cambiamenti climatico-ambientali (riscaldamento globale, desertificazione, innalzamento del livello dei mari, erosione dei suoli ecc.) e ad «insorgenza rapida» come uragani, tempeste, bombe d’acqua e inondazioni oltre alle calamità naturali (terremoti, tsunami ed eruzioni vulcaniche). La diversa natura e tipologia di fenomeno scatenante genera inevitabili riflessi sulle caratteristiche dei flussi migratori, infatti mentre i fenomeni ad «insorgenza lenta» spesso generano migrazioni volontarie mosse da motivi economici, le risposte ad eventi ad «insorgenza rapida» risultano invece prevalentemente involontarie e di breve durata.

    Nell’intento di effettuare una classificazione delle migrazioni riconducibili a soli fattori climatici e ambientali, escludendo quindi i fenomeni geofisici come terremoti e tsunami, una corrente di studiosi ha identificato 4 tipologie distinte, equamente ripartite fra processi progressivi ed eventi improvvisi: 1) perdita di territorio dovuto a innalzamento del livello del mare, 2) siccità e desertificazione, 3) disastri naturali come alluvioni, cicloni e tempeste e 4) conflitti per le scarse risorse che possono portare a tensioni e violenze.

    Opera abbastanza complessa si presenta quindi la l’individuazione, la quantificazione e la classificazione degli spostamenti generati da fenomeni naturali che, nella sostanza a causa della comune origine involontaria, vanno ad aggiungersi alle altre tipologie di migrazioni forzate, riconducibili a guerre, conflitti, persecuzioni personali e calamità naturali. Nonostante il riscaldamento globale, la cui origine antropica sia ormai ampiamente comprovata dalla comunità scientifica mondiale, e i conseguenti cambiamenti climatico-ambientali (siccità, desertificazione, piogge intense, inondazioni, innalzamento del livello dei mari ecc) siano alla base di un numero crescente di spostamenti di persone in tutte le aree del pianeta (Amato, 2019), è opportuno evidenziare come alle migrazioni climatiche non sia stata ancora attribuita una precisa definizione, sia in campo semantico che in quello giuridico.

    Elementi di criticità ad oggi restano oltre all’identificazione del fenomeno, anche la sua estensione territoriale, le cause e la terminologia da utilizzare per identificarlo. I soggetti interessati dal fenomeno vengono definiti indistintamente come: profughi ambientali, migranti ambientali, profughi climatici, rifugiati climatici o rifugiati ambientali. Quest’ultimo termine, che risulta il più utilizzato, non viene però adottato dalle Nazioni Unite in quanto lo status di rifugiato viene riconosciuto dal diritto internazionale (Convenzione di Ginevra sullo statuto dei rifugiati del 1951) ai perseguitati per motivi razziali, religiosi, politici e a chi in fuga da guerre ma non per cause climatiche o ambientali (Amato, 2019). Un vulnus nell’architettura normativa sovranazionale che rappresenta elemento di discriminazione e che necessita di essere colmato, appurato il consistente numero di persone costrette ad abbandonare le proprie case a seguito di fenomeni naturali avversi.

    Sullo sfondo dell’ambito metodologico, si staglia, in veste di problematica principale, la determinazione della causa che, sia nel caso di spostamenti interni che internazionali, si presenta non di rado in forma non univoca. Frequentemente sussistono infatti molteplici cause, spesso interagenti fra loro, riconducibili a fattori di natura sociale, economica, demografica, politica, bellica e ambientale che rendono difficile ricondurne l’origine ad una in particolare. Ad esempio risulta problematico identificare l’origine della migrazione, fra economica e climatica, nel caso in cui il surriscaldamento globale, comportando una riduzione delle rese agricole, spinge i piccoli produttori nella povertà estrema costringendoli ad abbandonare le proprie terre.

    L’origine del termine «migranti climatici» venne coniato nel 1976 dall’ambientalista statunitense Lester Brown, tuttavia, il «padre» della corrente di pensiero viene considerato l’ambientalista inglese, professore ad Oxford, Norman Myers il quale già alla metà degli anni ’90 affermava che a livello mondiale erano presenti circa 25 milioni di “rifugiati climatici” prevedendo che nel 2050 avrebbero raggiunto quota 200 milioni. L’espressione “rifugiato ambientale”, invece, venne utilizzato per la prima volta in un report delle Nazioni Unite del 1985 e, successivamente, inserita nel 1997 nel Glossario di Statistiche Ambientali in riferimento a “una persona sfollata per cause ambientali, in particolare degrado ambientale”.

    Tutt’oggi non è stata ancora trovata né una definizione condivisa, né il suo inquadramento giuridico a causa dell’inerzia politica, in quanto un accordo a livello intergovernativo che modifichi il diritto internazionale introducendo il riconoscimento dello status di «rifugiato ambientale o climatico», con il conseguente obbligo di non respingimento degli stessi alle frontiere, amplierebbe la platea delle persone da accogliere, aumentando le problematiche sociali e logistiche ed i costi per gli stati di arrivo. Pertanto, l’immobilismo della leadership politica internazionale, che peraltro non tiene in considerazione l’aggravarsi degli effetti della crisi climatico-ambientale sulle condizioni di vita delle persone, si concretizza nel fatto che i soggetti coinvolti, non avendo riconosciuto il loro status dal punto di vista giuridico e adeguata protezione internazionale, finiscono per ingrossare le file dell’immigrazione irregolare internazionale.

    Una panoramica globale

    Le emissioni antropogeniche di gas climalteranti, che già alla fine del 2018 avevano fatto salire la concentrazione di CO2 nell’atmosfera a 410 ppm (parti per milione), con aumento di circa 100 punti solo negli ultimi 60 anni (grafico 1), rappresentano la causa principale dell’aumento della temperatura media globale che, rispetto al periodo pre industriale, è aumentata di 1,1° con un’impennata nel quinquennio 2014-2019 di ben 0,2° a conferma dell’aggravamento del trend in atto.

    Il fenomeno, tuttavia, evidenzia elementi di complessità e di difformità geografica accertato che il riscaldamento globale, da un lato, non si presenta in forma omogenea nell’atmosfera terrestre, vista ad esempio la maggior intensità registrata alle alte latitudini (carta 1), dall’altro, innesca un ampio spettro di mutamenti climatici dai connotati locali talvolta molto diversi, che stanno assumendo negli ultimi anni frequenza e intensità crescenti, con inevitabili riflessi sulle condizioni di vita delle popolazioni.

    Dal rapporto pubblicato nel 2017 dal Carbon Disclosure Project emerge come le maggiori responsabilità del fenomeno siano riconducibili alle principali 100 società mondiali, sia pubbliche che private, del settore energetico, le quali tra il 1988 e il 2015 avrebbero rilasciato oltre il 70% delle emissioni globali e che anche a livello dei singoli paesi risultano gravi squilibri visto che solo Cina, Ue e Usa provocano oltre la metà del totale delle emissioni. Fuoriesce un quadro abbastanza nitido rispetto alle responsabilità che non sono attribuibili all’umanità in toto bensì a determinati stati, alle grandi imprese ed ai gruppi finanziari che vi investono.

    Le difficoltà metodologiche precedentemente rilevate rendono problematico da quantificare un fenomeno che, come visto, risulta complesso, spesso multicausale [2] e, soprattutto, riguardante soggetti il cui status non è stato ancora precisamente definito e tanto meno tutelato dal diritto internazionale. In considerazione di ciò, lo studio del fenomeno presenta un certo grado di complessità e di difficoltà oggettive in quanto, nonostante la lunga ricerca, non è risultato possibile attingere dati da fonti ufficiali circa l’entità del fenomeno globale, composto sia dalle migrazioni internazionali che da quelle interne: per le prime sono state diffuse solo stime, mentre per le seconde l’istituto più autorevole impegnato a monitorare, l’Internal Displacement Monitoring Centre (Centro di monitoraggio degli spostamenti interni), è attivo solamente dal 2008.

    Un arco di tempo non lungo ma sufficiente a comprenderne le dimensioni e le tendenze visto che, in base a questa fonte, solo le persone costrette a spostarsi all’interno dello stesso paese (internally displaced persons) a causa di fenomeni climatico-ambientali fra il 2008 e il 2014 sono risultate oltre 150 milioni, un numero superiore rispetto a quello causato da guerre e conflitti e addirittura, nello stesso periodo, oltre 170 milioni secondo i dati dell’Unione Europea (tabella 1).

    In base a recenti pubblicazioni sul tema emerge come gli effetti dei cambiamenti climatici e dei fenomeni estremi inneschino prevalentemente mobilità forzate interne invece che internazionali, ciò a seguito sia della scelta prioritaria di non spostarsi al di fuori del proprio paese, dove le condizioni di vita diventano più difficili, sia per l’impossibilità delle persone in stato di fragilità estrema a muoversi (trapped population) (Amato, 2019). Nell’ambito di questa analisi, risulta utile supporto uno studio [3] che ha indagato il rapporto tra l’aumento della temperatura globale e la migrazione internazionale prendendo in esame 116 paesi, suddivisi fra paesi a basso e a medio reddito, nel periodo compreso fra il 1960 e il 2000.

    L’indagine parte dall’ipotesi che nel lungo termine il riscaldamento atmosferico impoverendo le popolazioni rurali e peggiorando le loro condizioni di vita, influenzi la migrazione, ma con modalità diverse a seconda del reddito delle popolazioni. I risultati delle analisi confermano questa ipotesi: da un lato l’aumento graduale della temperatura contribuisce ad un aumento dei flussi migratori dai paesi a medio reddito. Al contrario, lo stesso fenomeno contribuisce a ridurre l’emigrazione da paesi più poveri. Questo risultato mette in luce l’esistenza di una relazione di costo-opportunità fra gli alti incentivi a migrare e le risorse per farlo. L’aumento della temperatura, infatti, provocando un calo della produttività agricola, genera un maggiore spinta migratoria. Pur rappresentando un significativo input, questo calo del reddito riduce la possibilità di emigrare da paesi meno sviluppati, dove un’elevata percentuale di persone vivono con un misero reddito addirittura sotto la soglia di povertà estrema di 1,90 $ al giorno, in particolare in Africa Sub-Sahariana dove nel 2015 in tale condizione si trovava ancora il 41.2% della popolazione totale [4]. Il riscaldamento globale tende quindi ad intrappolare le popolazioni povere nei loro territori di appartenenza a causa dell’elevato costo degli spostamenti internazionali che i potenziali migranti hanno raramente capacità di finanziare.

    Un secondo importante risultato emerso dall’analisi è che i flussi migratori da paesi a medio reddito causati dell’aumento della temperatura, sono principalmente diretti verso destinazioni limitrofe, in genere nel raggio di 1.000 km, come ci confermano i dati dell’Unhcr [5].

    Procedendo quindi all’analisi degli unici dati attendibili e completi, vale a dire quelli relativi agli sfollati o ai dislocamenti interni, secondo il Global Report on Internal Displacement (2019) pubblicati dall’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), i nuovi spostamenti interni a livello globale a fine 2018 (tabella 2) raggiungevano i 28 milioni di unità che interessavano 148 paesi dei quali, 17,2 milioni a causa di calamità naturali e 10,8 per conflitti. Le migrazioni interne sono dunque per il 61% legate a eventi naturali e di queste la stragrande maggioranza è rappresentata da persone costrette a fuggire da eventi climatici estremi: 16,1 milioni per alluvioni, cicloni e tempeste, mentre solamente 1,1 milioni riconducibili a fenomeni geofisici, principalmente terremoti [6].

    Il rapporto indica che il totale mondiale degli sfollati interni, a causa sia di fenomeni naturali che di violenze, aveva raggiunto a fine 2018, i 41,3 milioni di persone, la cifra più elevata mai registrata secondo la direttrice dell’IDMC Alexandra Bilac. Un fenomeno che appare fortemente concentrato in specifiche aree, appurato che 3/4, ovvero 30,9 milioni di persone, si trovano in soli dieci paesi, principalmente Siria (6,2), Colombia (5,8), Repubblica Democratica del Congo (3,1), Somalia (2,6) e Afghanistan (2,6) che da sole ne ospitano quasi la metà.

    Premettendo che di anno in anno il quadro mondiale degli sfollati interni appare in sensibile mutamento a causa sia dell’improvvisa esplosione di conflitti che dall’imprevedibilità temporale e geografica dei fenomeni climatici, dall’analisi dei dati macroregionali disaggregati, in base alle cause dei nuovi ricollocati interni del solo 2018, suddivisi fra eventi naturali e conflitti, fuoriesce un quadro eterogeneo (tabella 3): mentre i primi superano i secondi in Asia orientale e Pacifico (9,3 milioni contro 236.000), Asia meridionale (3,3 milioni contro 544.000), Americhe (1,7 milioni contro 404.000), Europa e Asia centrale (41.000 contro 12.000), in Africa Sub-sahariana (2,6 e 7,4 milioni) e nell’area Medio Oriente e Nord-Africa (214.000 contro 2,1 milioni), a causa dell’elevato numero di guerre e scontri armati, la situazione era invertita.

    L’intensificarsi dei fenomeni meteorologici estremi, come visto, ha determinato la maggior parte dei nuovi spostamenti innescando, nel 2018, 17,2 milioni di nuovi ricollocamenti su 28 milioni; dislocamenti interni che geograficamente hanno interessato, soprattutto, l’Asia meridionale e orientale, accertato che Filippine (3,8), Cina (3,8) e India (2,7) hanno assorbito circa il 60% del totale di nuovi sfollati, principalmente sotto forma di evacuazioni. Al quarto posto seguono gli Stati Uniti, unico paese ad economia avanzata fra i primi 10, con 1,2 milioni di sfollati confermando da un lato che i fenomeni naturali estremi colpiscono soprattutto le zone tropicali asiatiche e il Sud del mondo in generale, dall’altro che i paesi sviluppati, anche che se localizzati prevalentemente nella fascia temperata, non ne sono di certo al riparo.

    https://www.lacittafutura.it/esteri/migrazioni-climatiche-prima-parte

    #migrations #asile #réfugiés #réfugiés_environnementaux #réfugiés_climatiques #chiffres #statistiques #flux_migratoires

    ping @reka

    • Migrazioni climatiche (seconda parte)

      Le conseguenze dei cambiamenti climatici verranno pagate di più da chi ne ha meno responsabilità. Giustizia ambientale e giustizia climatica sono inscindibili.

      Le preoccupanti proiezioni future

      Appurata l’aggravarsi della crisi climatico-ambientale con i suoi riflessi sempre più rilevanti sulle condizioni di vita delle persone, il mondo scientifico, le istituzioni e le organizzazioni nazionali e internazionali vi stanno focalizzando in maniera crescente la loro attenzione con studi, dossier e convegni nel tentativo di indurre la leadership politica mondiale ad implementare efficaci strategie di contenimento del riscaldamento globale. Fra i vari, anche il rapporto dell’Ipcc [1], gruppo intergovernativo sul cambiamento climatico delle Nazioni Unite dell’8 agosto 2019, “Cambiamento climatico e territorio”, conferma che a seguito di fenomeni naturali sempre più frequenti e intensi aumenteranno sia la fame che le migrazioni. Le zone più vulnerabili saranno quelle tropicali e subtropicali: si prevede che in Asia e Africa si registri ad esempio il maggior numero di persone colpite dalla desertificazioni. Nell’area del Mediterraneo, come anche in Nord e Sud America, nell’Africa meridionale e nell’Asia centrale osserveremo invece un preoccupante aumento degli incendi. Conseguentemente, conclude il rapporto, il fenomeno delle migrazioni subirà gli effetti dei cambiamenti climatici, sia all’interno dei Paesi che fra paesi diversi, presagendo un inevitabile incremento degli spostamenti oltre frontiera.

      Della crescente rilevanza e gravità del fenomeno delle migrazioni ambientali sembra che stiano prendendo atto anche gli Stati che hanno iniziato, seppur recentemente, a discutere di inserire nelle politiche migratorie anche la sfera climatica e ambientale. In questa direzione deve essere interpretata la «Dichiarazione di New York su rifugiati e migranti», adottata il 19 settembre 2016 nell’ambito della 71°’Assemblea Generale delle Nazioni Unite, che ha formalmente riconosciuto l’impatto dei cambiamenti climatici e ambientali quali fattori significativi nelle migrazioni forzate.

      Un fenomeno destinato in futuro ad assumere maggiore consistenza, sia nella sua dimensione interna che internazionale, come denunciato anche dal rapporto emesso 19 marzo 2018 dalla Banca Mondiale, in base al quale entro il 2050, fino a 143 milioni di persone che attualmente vivono nei paesi dell’Africa Sub-sahariana (86 milioni), dell’Asia meridionale (40 milioni) e dell’America Latina (17 milioni), potrebbero infatti essere costrette a muoversi all’interno dei propri paesi, fuggendo dalle aree meno vitali con minore disponibilità idrica e produttività delle colture, o da zone che saranno colpite dall’innalzamento del livello del mare e dalle mareggiate, creando inevitabili problemi di gestione del fenomeno a governi già afflitti da rilevanti difficoltà economiche e sociali. Preoccupante scenario che, a grandi linee, ricalca quello previsto da Norman Myers negli anni ’90.

      Il razzismo ambientale

      Gli effetti della crisi climatico-ambientale non si declinano esclusivamente attraverso l’alterazione e la distruzione degli ecosistemi naturali ma anche tramite gli aspetti economici e sociali dell’ingiustizia ambientale. Un gruppo di studiosi che ha indagato le correlazioni fra cambiamenti climatici erazzismo ambientale,fra i quali l’autorevole ambientalista statunitense William Ernest «Bill» McKibben [2], osservando che la crisi sta incidendo, e probabilmente continuerà ad incidere, su alcuni gruppi sociali maggiormente che su altri, sono arrivati a comprovare che gli effetti più gravosi vengono subiti da coloro che hanno minori responsabilità in termini di emissioni e di consumi. Secondo le loro ricerche la traiettoria della disuguaglianza sociale si sviluppa conseguentemente a quella del degrado ambientale, pertanto più lasciamo che l’emergenza climatica si aggravi, più le disparità sociali ed economiche si amplieranno. Ad analoghe conclusioni sono giunti anche gli scienziati dell’Ipcc, i quali, sempre nel rapporto “Cambiamento climatico e territorio” evidenziano la dimensione sociale dei cambiamenti climatici affermando che «gli impatti del cambiamento climatico saranno più severi non solo per i più poveri, ma anche per (…) gli anziani, i giovani, i più vulnerabili, gli indigeni e gli immigrati recenti».

      Tale dinamica discriminatoria ha alimentato sin degli anni ‘80 il movimento di giustizia ambientale, che si è concentrato su una sfera particolare del degrado ambientale: il razzismo ambientale, o eco razzismo (eco racism). Termine che sta ad indicare il meccanismo in base al quale le comunità socialmente marginalizzate hanno accessibilità limitata, se non addirittura alcuna, ad acqua, aria e terra non contaminata.
      Il razzismo ambientale benché agisca su due dimensioni distinte, quella sociale e quella territoriale, evidenzia correlazioni fra i due ambiti. Infatti, da un lato, le discariche e gli impianti inquinanti tendono ad essere costruiti nelle aree di comunità marginalizzate, popolate da famiglie a basso reddito e da minoranze sociali con elevati tassi di disoccupazione, come ad esempio in Italia gli impianti siderurgici di Bagnoli e Taranto. Negli Stati Uniti esiste, invece, una dinamica declinata in particolare su una discriminazione di tipo razziale. Uno studio ventennale, condotto da Robert Bullard, noto come il padre della giustizia ambientale americana, ha analizzato le caratteristiche razziali e socio-economiche delle comunità che vivono nelle vicinanze di discariche di rifiuti tossici concludendo che un numero sproporzionato di afroamericani risiede in aree con strutture per lo smaltimento di rifiuti chimici. D’altra parte, nelle aree più colpite dagli effetti del cambiamento climatico vi risiedono le comunità marginalizzate dove la povertà aggrava la loro vulnerabilità, come confermato anche dal rapporto «Tendenze minoritarie e indigene 2019» del Minority Rights Group che affronta gli effetti del cambiamento climatico su minoranze e popolazioni indigene e dal quale si evince che a causa dell’ancestrale rapporto con la terra e l’ambiente in cui vivono (addirittura definita Pachamama, Madre Terra, dalle comunità amerindie), queste risultano le comunità più vulnerabili in assoluto.

      La nuova frontiera dell’Apartheid climatico

      Al concetto di razzismo ambientale o eco razzismo, si sta recentemente affiancando quello più articolato di Apartheid climatico poiché alle crescenti disparità socio-economiche globali si sovrappone, acuendone gli effetti, la differente capacità di risposta delle comunità di fronte alle conseguenze del riscaldamento globale. Come abbiamo precedentemente rilevato, tutte le aree geografiche terrestri risultano interessate, seppur con intensità e forme diverse, dagli effetti del riscaldamento globale e dei cambiamenti climatici, ma ciò che differenzia i vari stati e gruppi sociali interni appare la capacità di risposta a tali fenomeni che, infatti, risulta proporzionale alle risorse a disposizione per difendersene e contrastarle. Mentre gli stati a basso reddito, i gruppi sociali marginali ed i popoli autoctoni ne subiscono i maggiori effetti in quanto privi di capacità di adattamento e di mitigazione – come visto anche la sola migrazione – viceversa, come afferma anche il rapporto presentato lunedì 24 giugno 2019 al Consiglio per i Diritti Umani dell’Onu da Philip Alston [3], solo i paesi più sviluppati «riusciranno ad operare gli aggiustamenti necessari ad affrontare temperature sempre più estreme». Lo studio in questione, che supporta le proprie affermazioni su dati oggettivi, afferma che i cambiamenti climatici rischiano di annullare i progressi conseguiti a livello globale negli ultimi 50 anni per lo sviluppo, la salute e la lotta alla fame. Tali mutamenti produrranno, entro il 2030, almeno 120 milioni di nuovi poveri, mentre «i benestanti potranno pagare per sfuggire al surriscaldamento, alla fame e ai conflitti, il resto del pianeta sarà lasciato a soffrire». A tal proposito è stato introdotto dalla comunità scientifica il concetto di vulnerabilità che l’Ipcc definisce come “la propensione o predisposizione ad essere affetti negativamente” dai cambiamenti climatici, e “la mancanza di capacità di far fronte e adattarsi” a tali cambiamenti. Alla vulnerabilità è contrapposta la resilienza, vale a dire “la capacità dei sistemi sociali, economici e ambientali di far fronte a un evento, tendenza o disturbo pericoloso”.

      L’entità dell’impatto degli eventi climatici estremi risulta sovente proporzionale alle condizioni economiche e sociali, delle comunità colpite che, se in condizioni di fragilità, subiscono un aumento della vulnerabilità e una riduzione della capacità di adattamento a situazioni in fase di mutamento. Frequentemente i cambiamenti climatici amplificano, infatti, condizioni preesistenti di vulnerabilità socio-economica fungendo da acceleratori della povertà e dell’ingiustizia sociale. Le persone malate e ferite, i bambini, i disabili, gli anziani, sono spesso tra i sopravvissuti più gravemente colpiti dagli eventi estremi, soprattutto nei paesi meno sviluppati. Sono infatti principalmente le comunità dei Sud del mondo a subire le conseguenze degli effetti del degrado ambientale e dei cambiamenti climatici, vittime da un lato di fenomeni a cui hanno scarsamente contribuito, e dall’altro anche di attività di sfruttamento di risorse o della costruzione di infrastrutture figlie di un modello di sviluppo imposto con poca attenzione ai fabbisogni delle popolazioni locali. In molti casi, soprattutto in società rurali del Sud del mondo, tale vulnerabilità è stata prodotta o amplificata da politiche neocoloniali o di “sviluppo” e globalizzazione capitalista che hanno ridotto la varietà di colture, ridotto la fertilità dei suoli, creato dipendenza economica dall’esportazione di pochi prodotti, indebolito le strutture sociali tradizionali di reciprocità e mutuo supporto a livello locale, così come la capacità degli stati di rispondere a situazioni di emergenza e provvedere a servizi sociali di base come infrastrutture sanitarie e mediche. (D. Andreucci e A. Orlandi 2019). [4]

      In sintesi, riconducendo l’analisi a scala globale, il Sud del mondo che è responsabile del solo 10% delle emissioni, si prevede che dovrà subirne il 75% delle ricadute negative, precipitando di fatto in una situazione di “apartheid ambientale”. La riduzione delle emissioni non risulta pertanto una questione prettamente di carattere ambientale ma una strategia funzionale al rispetto dei diritti umani e sociali, in quanto giustizia sociale e giustizia climatica sono concetti interdipendenti ed i movimenti che le sostengono non possono agire separatamente se aspirano ad ottenere risultati tangibili.

      Dall’Antropocene al Capitalocene

      Il concetto di Antropocene, proposto per la prima volta negli anni ’80 dal biologo Eugene Stroener, ha iniziato a diffondersi, travalicando i confini disciplinari ed accademici, ad opera del premio Nobel per la chimica, Paul Crutzen, per rimarcare l’intensità e la pervasività che l’attività umana aveva assunto nei confronti del processi biologici terrestri (Crutzen, 2005). In ambito ambientalista il concetto evidenza invece il passaggio di stato del nostro Pianeta causato dal manifestarsi su scala globale della crisi climatico-ambientale di origine antropogenica, assurta ad elemento caratterizzante di una nuova era geologica. Tale accezione del concetto di Antropocene risulta tuttavia avulsa da significative connotazioni storico-politiche poiché rapporta il cambiamento climatico all’azione umana, nel suo complesso, senza distinzioni.

      La pluricausalità alla base dei flussi migratori contemporanei riconduce invece a fattori economici e sociali, oltre che a quelli ambientali, chiamando in causa le relazioni fra il Nord e il Sud del mondo e i concetti di giustizia sociale e ambientale legati, come visto, alla vulnerabilità e all’accesso alle risorse e, dunque, alle classi sociali di appartenenza.

      Una corrente accademica di pensiero e alcuni contesti scientifici sostengono che la crisi climatico-ambientale in atto sia il frutto del sistema economico dominante a livello mondiale, nel cui ambito la volontà di una parte nettamente minoritaria di popolazione mondiale di perpetrare lo sfruttamento delle risorse nell’intento di salvaguardare il proprio, ormai insostenibile, livello di consumi [5] (Bush figlio docet), si concretizza in un forte deficit ecologico che impatta, sotto varie forme, prevalentemente nelle aree geografiche economicamente e socialmente meno sviluppate. Prendere in considerazione esclusivamente gli aspetti climatici come causa migratoria significa di fatto rimuovere il ruolo e le responsabilità del sistema dominante di produzione e consumo, che secondo quest’area di studiosi, può assumere più opportunamente una denominazione di matrice geologica diversa: il Capitalocene (Moore, 2017).

      Questo nuovo concetto mette maggiormente in risalto gli aspetti degenerativi della struttura capitalistica che, in modo sempre più «classista», polarizza le vulnerabilità non solo intergenerazionali, in ottica futura, ma soprattutto quelle odierne all’interno e fra società diverse (Amato, 2019).

      Il sistema economico globalizzato, neoliberista e sviluppista, funziona da garanzia per il capitale transnazionale nell’ambito di un modello di sviluppo lineare fondato sul ciclo estrazione, produzione, consumo, sulla concentrazione di immensi profitti e la socializzazione dei costi ambientali. Tuttavia, l’adozione di politiche indirizzate verso un modello economico circolare (Circular economy) in grado parzialmente di rigenerarsi riducendo l’impatto sull’ecosistema terrestre può, a nostro avviso, non essere sufficiente a risolvere la triplice crisi in atto (ambientale, economica e sociale) in quanto non vengono messi in discussione i paradigmi della crescita economica infinita e dell’accumulazione capitalistica.

      La tematica del superamento delle strutture economiche e sociali del Capitalocene, con i suoi insostenibili modelli di produzione, di consumo e di ripartizione della ricchezza, si propone, alla luce della crisi ambientale sull’orlo del punto del non ritorno e delle disuguaglianze sociali sempre più marcate, in modo ancor più attuale, a causa dei suoi effetti degenerativi sempre più pervasivi, arrivati ormai a mettere a repentaglio il futuro del Pianeta e dell’intera umanità.

      Note:

      [1] Intergovernmental Panel On Climate Change è il principale organismo internazionale per la valutazione dei cambiamenti climatici. È stato istituito nel 1988 dalla World Meteorological Organization (WMO) e dall’United Nations Environment Program (UNEP) come uno sforzo da parte delle Nazioni Unite per fornire ai governi di tutto il mondo una chiara visione scientifica dello stato attuale delle conoscenze sul cambiamento climatico e sui suoi potenziali impatti ambientali e socio-economici. Migliaia di scienziati di tutto il mondo contribuiscono al lavoro dell’IPCC, su base volontaria.

      [2] Bill McKibben autore primo libro sul cambiamento climatico (pubblicato nel 1989) e co-fondatore di «350.org».

      [3] Esperto di diritto internazionale e relatore speciale per le Nazioni Unite sulla povertà estrema.

      [4] Migranti e cambiamenti climatici. Chi emigra, perché e come intervenire per porvi rimedio?, 26 giugno 2019.

      [5] Come certificano i dati dell’impronta ecologica. L’impronta ecologica media pro capite mondiale sostenibile è 1,8 ha mente quella effettiva è invece di 2,7 ha. Fra i singoli paesi: Qatar (11,68), Kuwait (9,72), Emirati Arabi Uniti (8,44), Usa (8,1).

      https://www.lacittafutura.it/esteri/migrazioni-climatiche-seconda-parte
      #justice_environnementale

  • Playlist du confinement par Fuzati et ses milliers de vinyles. Chaque jour Fuzati propose un disque. Comme c’est sur FB, je vais les compiler ici au fur et à mesure.

    À chaque fois il met les pochettes et un extrait filmé de son propre vinyle.
    Je tenterai, si j’ai le temps, pour chacun de trouver le morceau entier voire l’album, mais possible que ça n’existe pas sur les trucs rares.

    Oui il y a de la bossa nova dans le lot, dsl @mad_meg :p
    Mais surtout du jazz funk.

    🦠Jour 1 : #Edu_Lobo « Missa Breve ». Dispo sur Youtube et Spotify.
    #Brésil #bossa_nova
    https://www.youtube.com/watch?v=B_8nw1n7Hzw

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    🦠Jour 2 : #James_Mason « Rhythm of Life ». Dispo sur Spotify et YouTube.
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=SR8mxGDgdhc

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    🦠Jour 3 : McNeal&Niles « Thrust ». Dispo sur YouTube
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=sULp1QWQEA0

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    🦠Jour 4 : Magnum « Fully loaded ». Dispo sur Spotify et YouTube 🕺
    #funk #groove
    https://www.youtube.com/watch?v=eA5RFV3Q-gQ&list=PLtnzVENr5rVP-6bhMzDGdMxT4tgHJx9ZC

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    🦠Jour 5 : Newban « 2 ». Dispo sur Spotify et YouTube 🔥
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=MuLQaSYvg_E

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    🦠Jour 6 : #Johnny_Hammond « Gears ». Produit par Larry et Alphonso Mizell. « Tell me what to do »👉« Stay at home ». Dispo sur Spotify, Deezer, YouTube 🥁🎺
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=vuUWt48IeAw

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    🦠Jour 7 : #Banda_black_Rio « Maria fumaça ». Dispo sur Spotify, Deezer, YouTube 🎼
    #Brésil #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=47u2AKBpmD0

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    🦠Jour 8 : #Manu_Dibango « Kusini ». RIP 🖤 Dispo sur YouTube seulement 🤷‍♂️
    #afro-jazz #jazz
    https://www.youtube.com/watch?v=IgDg4Ybms3E

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    🦠Jour 9 : #Bill_Summers « Feel the heat ». Pochette🤢, musique 🔥.
    Dispo que sur YouTube 🤷‍♂️

    #Brésil #groove #Fender_Rhodes
    https://www.youtube.com/watch?v=lTkiXdY7MR4

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    🦠Jour 10 : #Michael_Longo « 900 shares of the blues » RIP Mike Longo💔
    Dispo sur Spotify et toutes les plateformes 💥

    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=vt1wnK6snXY

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 11 : #Charles_Earland « Odyssey ». Si tu as reconnu le sample de Second Crusade « May the funk be with you » tu es un champion 🏆💪🏻. Dispo que sur YouTube 🙄.
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=1YwPIrXgHbE

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    🦠Jour 12 : #Mighty_Ryeders - Spread the message
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=U9rjYdqlWLU

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    🦠Jour 13 : #Starcrost La pochette ressemble à un tableau de pizzeria mais le disque est bien meilleur que des lasagnes surgelées.
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=ijZqMOxSgLY

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    🦠Jour 14 : #Ronnie_Foster - Two headed freap 🎼🕺🔥
    #blue_note #jazz #funk #jazz-fusion #organ
    https://www.youtube.com/watch?v=9-tvD6m1H28

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    🦠Jour 15 : #Ted_Coleman_band - Taking care of business. La musique idéale pour une croisière 🌊🛳
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=-UEaSNfMDRs

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    🦠Jour 16 : #Change - Miracles
    Bon pour l instant c est ni l un ni l autre🤦‍♂️. « Hold tight ». Tout l album est dispo sur Spotify et YouTube 🥳😎

    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=KfBuWB5OwGI

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    🦠Jour 17 : #Placebo - Ball of eyes. Superbe album de jazz-funk 🇧🇪 🔥💸 même si, entre nous, j ai toujours trouvé ce disque un peu sur côté 🤓
    #Marc_Moulin #jazz-funk #Belgique
    https://www.youtube.com/watch?v=jpUZ3WbfMMQ

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 19 : #Lô_Borges 🇧🇷 Extraordinaire est un qualificatif qui convient parfaitement à cet album.
    #Brésil
    https://www.youtube.com/watch?v=XdEAmUv1mAg

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    🦠Jour 20 : #Milton_Nascimento & #Lô_Borges : Clube da esquina.
    #Brésil
    Quand j’étais en terminale, il y avait une brésilienne dans ma classe qui m’avait passé une compile avec des morceaux brésiliens. Je l’avais copié sur K7 mais comme un con, je n’avais pas noté le tracklisting. Pendant 10 ans j’ai écouté « O trem Azul » mon morceau préféré sur cette compil, sans savoir ce qu’était ce morceau qui m’obsédait. Il n’y avait pas Shazam à cette époque. Un soir en écoutant des snippets sur cdandlp, je suis retombé sur ce morceau et j’ai enfin su ce que c’était. J’ai direct acheté ce disque (second pressage) au vendeur, un disquaire de Rennes, Blind spot les angles mort. C’était il y a presque 20 ans et depuis j’ai énormément écouté cet album. Le Arthur Verocai a atteint un statut mythique du fait de sa rareté mais pour moi le meilleur disque sorti au Brésil c’est ce fabuleux album, que certains vont avoir la chance de découvrir avec ce post.
    https://www.youtube.com/watch?v=kZNdbBYLliE

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    🦠Jour 21 : #Ghetto_brothers - Power-Fuerza 💪🏽
    #pop #rock
    A écouter avant ou après avoir regardé Thé Warriors (Les guerriers de la nuit) ou le doc 80 blocks from Tiffany’s. Le coronavirus aurait pas osé traîner dans le Bronx de cette époque.
    https://www.youtube.com/watch?v=8wRz9AnfI7I

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    🦠Jour 22 : #Piri - Voces querem mate.🇧🇷
    #Brésil #flûte
    Donc quelqu’un est arrivé en disant : « j’ai une super idée pour la pochette, vous allez vous mettre dans une vieille charrette. Mais pour que ce soit drôle vous serez tous nus ». On savait vivre avant le covid 19. Ps : tout l album est genial.
    https://www.youtube.com/watch?v=V0wXoB0ISpM

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    🦠Jour 23 : #Patrice_Rushen - Before the dawn
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=OXg-1odYYxw

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    🦠Jour 24 : #Joe_Henderson - Mode for Joe
    #jazz
    Line up absolument dingue, avec Lee Morgan à la trompette, Curtis Fuller au trombone, Bobby Hutcherson aux vibes, Cedar Walton au piano, Ron carter à la basse, Joe Chambers à la batterie et Joe Henderson au ténor saxophone 🎷
    https://www.youtube.com/watch?v=sk1rT9Xsuc0

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    🦠Jour 25 : #Herbie_Hancock - Sunlight ☀️😎
    #jazz #funk
    Sur le recto de la pochette Herbie sourit. Pas seulement parce qu’il vient de s’acheter un costume de pimp. Le recto nous révèle en effet qu’il possède un Minimoog, un Polymoog, un micromoog, un Yamaha CP-30, un ARP odyssey, un ARP 2600, in clavinet, un ARP string ensemble et tout un tas d’autres synthés grâce auxquels il a pu composer ce morceau incroyable qu’est « I thought it was you ». Effectivement, il y a de quoi sourire
    https://www.youtube.com/watch?v=xDyyaT8Tp8g

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 26 : #Cesar_Mariano & cia - Sao Paulo Brasil
    #jazz #funk #jazz-fusion
    Dans mon top 5 des albums de jazz fusion brésiliens🇧🇷
    https://www.youtube.com/watch?v=IraZdUbyNvs

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    🦠Jour 27 : #Milton_Nascimento - Minas 🇧🇷🔥
    #Brésil #groove
    https://www.youtube.com/watch?v=VYQN22FaPGg

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    🦠Jour 28 : #D.R._Hooker - The truth. 🎸🤘🏻 🔥
    En ces temps agités, difficile de dire qui détient la vérité. Celle de Dr. Hooker me convient parfaitement.
    https://www.youtube.com/watch?v=k3pmbwoLY8U

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    🦠Jour 29 : #Ronald_Mesquita - Bresil 72 🇧🇷🔥
    Mets du ☀️ dans ton salon.
    Disque trouvé une fois en OG sans pochette et un peu flingué en diggant avec @youri__youri (Un des meilleurs disquaires de Paris, pour ceux qui n ont pas eu la chance de connaître son magasin). Le repress sonne bien aussi.
    https://www.youtube.com/watch?v=ivHm1YtPTxs

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    🦠Jour 30 : #Edison_Machado e samba novo 🇧🇷🥁🎺
    Un album qui réunit Moacir Santos, Paulo Moura, Raulzinho, J.T Meirelles et Tenorio Jr ne peut que être fantastique.
    https://www.youtube.com/watch?v=AMuUWxwhNjY

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    🦠Jour 31 : #Hector_Costita sexteto - Impacto 👊🔥🔥
    Superbe album de jazz 🇧🇷 paru en 1964
    https://www.youtube.com/watch?v=jRQdEOTcmG4

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 32 : #Buster_Williams - Pinnacle. 🇺🇸
    Buster williams est un super bassiste, Muse records un super label. Qu’est ce qu’il vous faut de plus ? Sonny Fortune et Woody Shaw ? Et bien ils sont aussi sur le disque. 🔥
    https://www.youtube.com/watch?v=nbPNwGRmGzA

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 33 : #Christophe - La route de Salina Au revoir 😢
    https://www.youtube.com/watch?v=AtbnQAqXjaE

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 34 : #Mulatu_Astatke - Mulatu of Ethiopia 🇪🇹
    #jazz #ethiojazz
    https://www.youtube.com/watch?v=0ApwZaao0Q8

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠 Jour 35 : #Marius_Cultier - Ouelele Souskai
    #jazz #piano
    Aujourd’hui il faisait un temps à rester chez soi et écouter l’immense pianiste martiniquais Marius Cultier ☀️😎
    https://eatingstanding.bandcamp.com/album/ouelele-souskai

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 36 : #Marcos_Valle - previsao do tempo. 🇧🇷🏊‍♂️
    Il va falloir du temps avant de pouvoir retourner à la piscine mais en attendant on peut toujours écouter ce superbe album de Marcos Valle, son meilleur selon mon avis totalement subjectif. Allez quand même écouter 👂 les autres parce qu’ils sont tous bons.
    https://www.youtube.com/watch?v=OpJGBzz9B8g&list=PLOAPJm_E2dz2b570t9DFA7jzh936PU_DS

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 37 : #Wee - You can fly on my aeroplane ✈️👌
    On va pas aller très loin, les frontières sont fermées 🤦‍♂️😁 Merci @thenumerogroup d’avoir réédité ce disque.
    https://www.youtube.com/watch?v=ZA83aODYKW8

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 38 : #Stevie_Wonder - Innervisions.👓
    Règle n 1 du diggin : ne jamais oublier les classiques. Cet album est 🔥🔥🔥Merci @recordgrouch de m’avoir vendu ce disque.
    https://www.youtube.com/watch?v=ZkluFWf0yys

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 39 : #Darwin_Jones - Darwins theory 🔥🔥🕺
    #funk
    Enregistré en 1978 et sorti 31 ans plus tard🤷‍♂️Espérons que ce soit pas le cas pour Vanité 😁
    https://www.youtube.com/watch?v=Qzv7EdG_Gfs

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 40 : #Bobby_Hutcherson - Happenings
    #jazz #vibraphone
    Herbie Hancock est au piano, Joe Chambers à la batterie 🥁 Bob Cranshaw à la basse et Bobby Hutcherson aux vibes et marimba.
    https://www.youtube.com/watch?v=ZTWm3OMDBkc&list=PLWuqeV9DLDpoaInCywDRPcPJ1xN7BqchO

    🎶🎶🎶🎶🎶

    #musique #vinyle #jazz #soul #funk #bossa_nova #Fuzati
    ping @sinehebdo

  • Géolocalisation : Traquer le coronavirus, mais pas la vie privée
    https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-geolocalisation-traquer-le-coronavirus-mais-pas-la-vie-priv

    Utilisée par plusieurs pays pour endiguer la pandémie de Covid-19, la géolocalisation pour suivre l’évolution de la pandémie du Covid-19 est un sujet de réflexion dans d’autres comme la France, avec en toile de fonds la protection des données personnelles. Pour lutter contre la pandémie de Covid-19, il existe différentes méthodes : le confinement, la distanciation sociale, les différents tests médicamenteux, l’organisation massive de tests et la géolocalisation. Cette dernière a été utilisée par exemple (...)

    #Orange #FluxVision #smartphone #GPS #géolocalisation #métadonnées #santé

    ##santé

  • Pourquoi les données téléphoniques aident à comprendre la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/03/27/pourquoi-les-donnees-telephoniques-aident-a-comprendre-la-pandemie-de-covid-

    L’Inserm travaille actuellement sur des données fournies par Orange sur ses abonnés mobiles : une aubaine pour adapter ses modèles épidémiologiques aux mesures de confinement. Nos données téléphoniques peuvent-elles aider à lutter contre la propagation du coronavirus ? C’est le pari de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dont certains chercheurs collaborent ces jours-ci avec l’opérateur téléphonique Orange. L’entreprise a transmis à l’Inserm des données issues de (...)

    #Orange #smartphone #géolocalisation #BigData #santé #surveillance #FluxVision

    ##santé

  • Plus d’un million de Franciliens ont quitté la région parisienne avant le confinement : comment Orange le sait - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/high-tech/17-des-parisiens-ont-quitte-la-capitale-comment-orange-a-pu-calculer-cet-

    Les mesures de confinement ont poussé les habitants de Paris et de la petite couronne à migrer dans d’autres régions, selon les données de géolocalisation collectées par l’opérateur grâce à son réseau d’antennes-relais. Des données fiables pour quantifier des mouvements soudains de population. En suivant le déplacement de leurs téléphones portables, Orange a pu mesurer la fuite des habitants de la région parisienne, enclenchée juste avant - ou peu après - le début du confinement. Sur Europe 1 mercredi (...)

    #Orange #FluxVision #smartphone #géolocalisation #BigData #santé #surveillance #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##ePrivacy

  • Les limites de l’idéologie du #flux_tendu

    André Gunthert @gunthert sur Twitter

    La clé de l’idéologie libérale : pas besoin de stocks, on produira ce qu’il faut quand il faut (de préférence en Chine…). En vertu de quoi une pandémie, qui concerne tt le monde (et qui a commencé en Chine), laisse le saint Marché strictement à poil…

    Marcel Aiphan @AiphanMarcel

    « On a décidé d’avoir une gestion de bon père de famille »

    3 minutes de #Sibeth_NDiaye sur la question : « où sont les masques ? » qui comme d’hab ne donne aucune réponse.

    Un père de famille genre Xavier Dupont de Ligonnès, alors...

    #médiocrité #LaRem

  • L’#hôpital applaudi par ceux qui l’ont appauvri

    La gestion de l’épidémie repose sur un #système_sanitaire précaire, rationalisé à outrance et maltraité.
    Voilà un fameux #paradoxe : c’est à un #hôpital_public dont les acteurs clament depuis des mois qu’il est en détresse et en survie précaire et à qui on objectait les #contraintes_budgétaires pour leur refuser un #apport_financier à hauteur de leur demande, qu’il incombe aujourd’hui de sauver la patrie en danger. Je ne sais pas moi, mais si j’étais un de ces responsables, notre empathique président au premier chef, qui à longueur d’antenne font, des trémolos dans la voix, l’éloge du dévouement de nos soignants (notez l’affectueux possessif sans doute comme une excuse), je serais dans mes petits souliers. Parce que ce sont eux, justement, les responsables de ce paradoxe, eux qui, l’#urgence_sanitaire ne peut le faire oublier, ont depuis des décennies, et sans solution de continuité d’un gouvernement à l’autre, imposé au système de santé ce business model asservi à la #doxa_libérale qui l’a mis au bord du gouffre.

    Dommage que les librairies soient fermées : je vous aurais dit d’y courir acheter d’abord de la poésie, qui est depuis toujours un anticorps à l’affaissement moral et d’un même mouvement l’opuscule de #Stéphane_Velut, neurochirurgien au CHU de Tours, l’Hôpital, une nouvelle industrie (« Tracts » Gallimard). En quarante pages péremptoires et lumineuses, Velut décrit le processus d’assujettissement de l’hôpital aux diktats de la #rentabilité et de l’#efficacité, bref de la #rationalisation_économique. On y apprend comment on passe de l’hôpital de #stock (le stock, c’est vous et moi, malades, et le stock, ça encombre et, horreur, ça coûte) à l’hôpital de #flux, comment le #bed_manager (sic) fait la loi, comment on gère et organise à coups de GHM, GHS, T2A, PMSI, DMS, Fast RAAC, etc. Vous ne comprenez rien à ces sigles ? Moi non plus. Mais cette abstraction dit tout : le sous-titre de ce formidable petit traité d’intelligence politique est justement le #Langage_comme_symptôme. Il s’agit bien ici de faire entrer de force la réalité dans un schéma conceptuel hors-sol, coûte que coûte si l’on peut dire. Ce que ça coûte ? La négation de l’humain, de ce que Velut nomme le « trop humain » que l’Administrant, qui a, lui, le sens des réalités, n’a pas le temps de considérer. On se permettra de rappeler à l’Administrant, et particulièrement à l’Administrant en chef, qui en tirera sûrement les conséquences, cette pensée du poète Georges Perros : « Le sens des réalités va contre le sens de la réalité. »

    https://www.liberation.fr/france/2020/03/18/l-hopital-applaudi-par-ceux-qui-l-ont-appauvri_1782286

    #hypocrisie #hôpitaux #applaudissement

    • L’Hôpital, une nouvelle industrie. Le langage comme symptôme

      Tenter de soustraire au maximum le #facteur_humain, #trop_humain, du #système_hospitalier, c’est prendre le risque que ce système s’effondre. Il faudra quand même, un jour, se demander si c’est bien.
      Stéphane Velut.

      Tout juste soixante ans se sont écoulés depuis la création des Centres hospitaliers universitaires. Ces structures sont le cœur d’un système à la réputation excellente. Mais ce cœur s’est emballé. Le corps soignant s’épuise et les patients s’inquiètent. Les crises se succèdent avec leurs ordonnances de vains remèdes. Le malade que nous sommes, ou que nous serons presque tous un jour, a tout lieu de s’inquiéter. Le mal est profond. Il s’entend dans le nouveau langage qui s’est imposé au sein des pratiques hospitalières. Tel est l’éloquent symptôme qui révèle le dessein de faire de l’hôpital une nouvelle industrie, au mépris de son humaine justification. Un dessein indicible, qui rêve de fondre le soin dans la technicité abstraite et gestionnaire de notre société.


      http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/L-Hopital-une-nouvelle-industrie
      #livre

  • In Flüchtlingslagern leben auf engstem Raum zu viele Menschen zusam...
    https://diasp.eu/p/10610854

    In Flüchtlingslagern leben auf engstem Raum zu viele Menschen zusammen. Helfer versuchen mit strikten Regeln, einen Ausbruch von Covid-19 zu verhindern. Ärzte warnen: ein unmögliches Unterfangen. Coronavirus: Die Angst in den Flüchtlingslagern - Griechenland, Libanon Bangladesh, Kenia - DER SPIEGEL - Politik #Politik #Ausland #GlobaleGesellschaft #Flüchtlinge #Coronavirus #Griechenland #Kenia #Bangladesch #Libanon #Syrien

  • « Le médecin qui trie les malades n’est pas là pour dire qui aura ou non droit à la vie, mais pour sauver le plus de vies possible »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/16/coronavirus-la-question-du-tri-des-malades-est-un-enjeu-ethique-et-democrati

    La question du tri des malades est un enjeu éthique et démocratique majeur, selon Frédérique Leichter-Flack, spécialiste de l’éthique, qui détaille pourquoi.

    Tribune. Faudra-t-il choisir qui tenter de soigner et qui #laisser_mourir ? Avec les témoignages venus d’Italie du Nord et d’Alsace, avec l’appel martelé à un sursaut de responsabilité de chacun pour éviter la saturation totale des services de réanimation, la sidération grandit face à cette hypothèse d’une pénurie des ressources de survie. Trier entre les vies à sauver fait horreur : c’est la quintessence même du choix #tragique.

    L’heure n’est pourtant pas à dramatiser davantage, mais à comprendre ce qu’on appelle le tri, afin que la société en prenne conscience et en discute pour la part qui lui revient.

    Conditions de catastrophe
    Car cette question du tri et du rationnement, surgie dans le débat public, va nous accompagner durablement. L’accès à la ventilation mécanique pour les patients en détresse respiratoire n’est en effet que la pointe émergée d’un continuum du rationnement des chances face à l’épidémie, qu’il faut regarder dans son ensemble : en amont, des hôpitaux chroniquement sous-dotés, ce qui ne laissait pas de marge pour accueillir l’imprévu ; un rationnement de pénurie des moyens de protection face au risque (masques et gels) ; un premier tri téléphonique opéré par la régulation du 15, qui envoie ou n’envoie pas à l’hôpital ; et, en aval, pour la suite, une réflexion à mener sur l’ordre de priorité de la distribution des médicaments et vaccins au fur et à mesure de leur production, quand ils seront trouvés…

    Dans ces conditions de catastrophe, le passage à la puissance tragique et la visibilité soudaine de cette problématique du #tri, à laquelle le grand public n’est pas habitué, dissimulent le fait que, loin d’être seulement l’abomination morale que l’on redoute, le tri a précisément été inventé, en médecine d’urgence comme en médecine de guerre, pour remettre de la justice, de l’efficacité et du sens là où ne régnait que l’aléa du fléau – pour reprendre le contrôle du destin de la collectivité menacée de destruction.

    Le #médecin_trieur n’est pas l’ange posté à l’entrée du royaume, il n’est pas là pour jouer à Dieu et dire qui aura ou non droit à la vie, mais pour sauver le plus de vies possible, en refusant de se cacher derrière la Providence ou la distribution aléatoire du malheur.
    Médecine collective
    Le tri, en pénurie, opère le basculement d’une médecine individuelle, censée donner à chacun ce dont il a besoin, à une #médecine_collective, qui oblige le sauveteur à prendre en compte, à côté de la victime en face de lui, les besoins de tous les autres au regard du stock de ressources disponibles.

    D’autres exigences éthiques que celle de la loyauté et du dévouement à l’égard du patient individuel, ou que celle de l’égalisation des chances que constitue la prise en charge prioritaire des plus vulnérables, sont ainsi affirmées : l’utilitarisme, qui vise à sauver le plus de vies possible (même si cela implique de renoncer à sauver cette vie-là qui demanderait à son seul bénéfice trop de temps et trop de ressources pour un pronostic trop mauvais), l’efficience (ne pas gaspiller des ressources médicales rares pour un bénéfice trop incertain), la justice (qui a droit à quoi, s’il n’y en a pas pour tout le monde).

    Tous ces principes entrent en conflit en situation de catastrophe, ce qui rend particulièrement sensible le changement de paradigme. Plus le décalage entre ressources et besoins est grand, plus on aura tendance à basculer dans des pratiques de tri dégradées – dont témoigne l’impression d’inversion de priorité qu’on entend aujourd’hui : les patients dont l’état de santé est déjà fragile par ailleurs, les patients de plus de 70 ans dont les chances de récupération après deux semaines de ventilation sont faibles, peuvent être exclus de l’accès en réanimation.

    Arbitrages moralement douloureux

    Cependant, la priorisation et le #rationnement sont, même en temps normal, des pratiques repérables d’un bout à l’autre de la chaîne de soins, surtout dans le fonctionnement à #flux_tendu de l’#hôpital public.
    L’impératif de « faire de la place » pour les patients atteints du Covid-19, de desserrer un peu l’étreinte tragique de la pénurie face à l’urgence épidémique, avec ses conséquences en cascade (déprogrammation, fermetures de lits dans les autres services…) rend ces arbitrages ordinaires encore plus difficiles et moralement douloureux, pour des médecins obligés d’assumer des choix qui imposent à leurs patients une perte de chances dans des conditions de rationnement sur lesquelles ils n’ont aucune prise.

    En temps normal aussi, du reste, les urgentistes et les réanimateurs ont l’habitude de trier les patients, non seulement pour déterminer une liste d’attente pour la prise en charge, mais aussi pour interroger au regard du pronostic l’indication thérapeutique de la réanimation, pas toujours retenue pour des patients réorientés alors vers les soins palliatifs.
    Aussi ne faut-il pas surinterpréter, dans le contexte actuel de pandémie, les décisions de non-réanimation des patients âgés ou des patients avec comorbidités. L’usage dit « compassionnel » de ressources médicales rares a sa légitimité, en ce qu’il laisse ouverte une fenêtre aux miracles. Mais l’efficience dans leur distribution, afin de ne pas gâcher des chances qui pourraient mieux servir à d’autres, ne doit pas seulement être interprétée comme un abus marchand dans un domaine où la santé ne devrait « pas avoir de prix ».

    Trouver le juste équilibre
    En temps normal, ces pratiques de tri, de priorisation, d’arbitrages thérapeutiques restent dans le huis clos du colloque médical. Le contexte actuel, avec l’effroi qu’il suscite, provoque une visibilité soudaine du tri, dans ses aspects les plus spectaculaires, qui n’est pas sans risque. Pour beaucoup de familles de victimes à venir, la conscience du tri subi sera vécue comme une violence supplémentaire dans leur deuil.

    Il va être important de protéger les médecins contre les risques judiciaires de l’incompréhension ou de la colère du public, comme de les épauler par des recommandations nationales et des commissions d’éthique locales, pour leur épargner de porter sur leurs seules épaules le poids de ces arbitrages moraux.

    Si l’état de catastrophe implique une suspension des normes éthiques ordinaires, celle-ci doit cependant rester mesurée, surveillée et proportionnée à la gravité en constante évolution de la pénurie. Un juste équilibre doit être trouvé, en termes de communication sur le tri, entre la nécessité de modérer sa visibilité sensationnaliste pour protéger les personnels soignants et celle de faire comprendre au grand public qu’il ne peut pas attendre en situation de catastrophe les mêmes standards de soin qu’en temps normal.

    Un afflux non maîtrisé de patients jeunes et en bonne santé préalable, en besoin vital de ventilation mécanique, soulèverait d’autres dilemmes plus graves encore, si, ici ou là, les critères médicaux de pronostic et d’espérance de vie se révélaient insuffisamment pertinents pour opérer le tri. Dès lors que l’expertise médicale ne serait alors plus seule en lice, se demander qui doit décider et selon quels critères apparaîtrait soudain comme un enjeu #éthique majeur, auquel la France ne s’est pas vraiment préparée.

    Pourtant, les pratiques de priorisation morale, dans un Etat démocratique, doivent refléter les valeurs de la collectivité, puisque aussi bien ce serait une mise en abîme sacrificielle de la nation tout entière que cette épreuve, si elle devait dégénérer. Il est impossible, sans doute, au cœur de la crise, de demander son avis au public.
    Mais l’exercice de retour d’expérience, après coup, devra inclure une réflexion sur les méthodologies à mobiliser pour s’assurer que les processus de tri soient justes, et une délibération collective non seulement sur le dimensionnement de notre système de #santé, mais aussi sur l’investissement financier et comportemental dans la « préparation à la catastrophe ». Au-delà du seul cercle médical, le tri est un enjeu démocratique majeur : mal compris, mal pensé, il peut constituer une violence morale aux effets destructeurs sur le tissu social et la cohésion nationale.

    Frédérique Leichter-Flack est maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre et membre du comité d’éthique du CNRS. Elle a notamment écrit « Qui vivra qui mourra. Quand on ne peut pas sauver tout le monde » (Albin Michel, 2015).

  • Berlin Lichterfelde: Am Osteweg soll jetzt doch eine Schule gebaut werden - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/bezirke/steglitz-zehlendorf/article228630055/Am-Osteweg-soll-jetzt-doch-eine-Schule-gebaut-werden.html

    06.03.2020 von Katrin Lange - Flüchtlingsunterkunft oder Schule? Das war lange die Frage. Jetzt soll an dem Lichterfelder Standort beides verwirklicht werden.

    Der lange Streit, ob in Lichterfelde am Osteweg 53 und 63 eine Schule oder eine Flüchtlingsunterkunft entsteht, wurde mit dem Aufstellen des Bauschildes des Senats beendet. Bagger haben mittlerweile das Gelände für den Bau einer Modularen Unterkunft (MUF) für etwa 200 Bewohner vorbereitet, demnächst werden die Hochbauarbeiten beginnen.

    Nach einem zweiten Runden Tisch zum Osteweg, an dem sich Vertreter des Bezirks und des Senats beteiligt haben, steht jetzt fest: An dem Standort kann nicht nur eine Flüchtlingsunterkunft entstehen. Der Platz reicht auch noch für den Bau einer Schule.

    Schule nach Montessori-Konzept geplant

    Der Bezirk hatte das Grundstück am Osteweg 53 und 63 seit Jahren als Schulstandort reserviert. Geplant war, dass der Standort von der Anna-Essinger-Gemeinschaftsschule genutzt wird. Grund- und Oberschule der Montessori-Schule sind jetzt noch auf zwei getrennte Standorte verteilt und sollten auf dem Gelände der denkmalgeschützten Telefunkenwerke zusammengeführt werden. Gleichzeitig sollte auf Osteweg 63 eine große Sechs-Feld-Sporthalle entstehen.

    Erneutes Treffen aller Beteiligten

    Fast zwei Jahre hat eine Bürgerinitiative für die Umsetzung dieser Pläne gekämpft. Doch der Senat konnte den Bau der Flüchtlingsunterkünfte durchsetzen. Jetzt haben sich alle an der Planung Beteiligten noch einmal getroffen. Mit dabei waren auch Vertreter der Gemeinschaftsschule.

    Nach Auskunft von Bezirksbürgermeisterin Cerstin Richter-Kotowski (CDU), „wurde nun unter Berücksichtigung des Neubaus einer Modularen Unterkunft für Flüchtlinge auf dem Osteweg 63, die Planungen für einen Schul- und Sporthallenstandort auf dem Osteweg 53 durch den Runden Tische des Bezirks deutlich vorangetrieben.“

    So habe die Senatsverwaltung für Stadtentwicklung und Wohnen eine Grobplanung präsentiert, wonach Schule, Funktionsräume und Sporthalle gemeinsam auf dem Osteweg 53 untergebracht werden könnten.
    Bürgerinitiative ist noch skeptisch

    „Wir sind dem gemeinsamen Ziel, zukünftig für unsere Kinder und Jugendlichen rund um den Osteweg und in Steglitz-Zehlendorf insgesamt ein breites Bildungs- und Sportangebot zu realisieren, deutlich nähergekommen“, erklärt die Bezirksbürgermeisterin. In den nächsten Wochen und Monaten müssten nun wichtige denkmalschutzrechtliche Fragen geklärt werden.

    Die Mitglieder der Bürgerinitiative sind allerdings noch skeptisch. „Das könnte eine Lösung sein“, heißt es zu dem Vorschlag. Die Frage sei aber, was passiert, wenn sich herausstellt, dass das Grundstück am Osteweg 53 zu klein ist für Schule und Sporthalle. Bis zur Klärung dieser Frage müsste der Bau der Flüchtlingsunterkunft eigentlich gestoppt werden.

    „Denn der Bedarf an Schulplätzen ist jetzt immerhin anerkannt worden“, so die Bürgerinitiative. Sollte der Platz zu klein sein, werde für den Bau der Gemeinschaftsschule vielleicht doch noch das Nachbargrundstück, auf dem jetzt die Flüchtlingsunterkunft entsteht, gebraucht.

    #Berlin #Lichterfelde #Osteweg #Flüchtlinge #Bildung #Schule #Stadtentwicklung

  • OBS-Newsletter 01/2020 erschienen
    https://diasp.eu/p/10477356

    OBS-Newsletter 01/2020 erschienen

    Der neue OBS-Newsletter ist da: https://www.otto-brenner-stiftung.de/obs-newsletter-012020

    Diesesmal unter anderen mit folgenden Themen:

    Vorbestellungsmöglichkeit der neuen SNL-Studie zur “Auto- und Zulieferindustrie in der Transformation” Rückblick auf die letzten zwei Studien der OBS (“Lobbyismus in Schulen” und “Berichtertstattung über Flucht und Migration”) sowie vielen spannenden Veranstaltungs- und Lesetipps

    Abonnieren könnt ihr unseren Newsletter unter: https://www.otto-brenner-stiftung.de/sie-moechten/unseren-newsletter-bestellen

    Viel Spaß beim Lesen!

    #Flucht #Migration #Medien #Politik #Berichterstattung #Lobbyismus #Schule #Demokratie #Autoindustrie #Zulieferindustrie #Thüringen #Lausitz #Batterierecycling #Auto #Mobilität #Klima (...)

  • Une partie de l’#aide_au_développement des pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux

    Trois chercheurs ont étudié les #flux_financiers de vingt-deux Etats, dans un rapport publié par la Banque mondiale.

    C’est en découvrant qu’une hausse des #cours_du_pétrole entraînait un afflux de capitaux vers les paradis fiscaux que #Bob_Rijkers, économiste à la #Banque_mondiale, a eu cette idée de recherche : et si l’aide au développement produisait les mêmes effets ? La réponse est oui.

    A la question « Les élites captent-elles l’aide au développement ? », le rapport publié, mardi 18 février, par la Banque mondiale (http://documents.worldbank.org/curated/en/493201582052636710/pdf/Elite-Capture-of-Foreign-Aid-Evidence-from-Offshore-Bank-Accoun) conclut : « Les versements d’aides vers les pays les plus dépendants coïncident avec une augmentation importante de #transferts vers des #centres_financiers_offshore connus pour leur opacité et leur gestion privée de fortune. »

    Autrement dit, une partie de l’#aide_publique_au_développement dans les pays pauvres est détournée vers les paradis fiscaux. Le #taux_de_fuite présumée s’élève en moyenne à 7,5 %.

    Un article publié, le 13 février, par le magazine britannique The Economist laisse entendre que les hauts responsables de la Banque mondiale n’ont pas franchement apprécié les conclusions des trois chercheurs, dont deux sont indépendants. La publication du #rapport aurait été bloquée, en novembre 2019, par l’état-major de l’institution dont le siège est à Washington, ce qui aurait précipité le départ de son économiste en chef, #Pinelopi_Goldberg, qui a annoncé sa démission, début février, seulement quinze mois après sa nomination.

    « Coïncidence » plutôt qu’un lien de causalité

    « Il est possible que la Banque mondiale l’ait irritée en décidant de bloquer la publication d’une étude de son équipe », écrit The Economist, citant d’autres hypothèses, comme la réorganisation de la Banque, qui place désormais l’économiste en chef sous la tutelle de la nouvelle directrice opérationnelle, Mari Pangestu. Dans le courriel envoyé le 5 février en interne pour annoncer sa démission, et auquel Le Monde a eu accès, Mme Goldberg reconnaît seulement que sa décision était « difficile » à prendre, mais qu’il était temps pour elle de retourner enseigner à l’université américaine de Yale (Connecticut).

    #Niels_Johannesen, l’un des coauteurs de l’étude, qui enseigne à l’université de Copenhague et n’est pas employé à la Banque mondiale, l’a d’abord mise en ligne sur son site Internet, avant de la retirer quelques jours plus tard, afin qu’elle soit modifiée et, finalement, approuvée cette semaine par l’Institution.

    Dans la première version, les auteurs expliquent que les versements d’aides sont la « cause » des transferts d’argent vers les #centres_offshore, tandis que dans la version finale, ils préfèrent évoquer une « #coïncidence » plutôt qu’un #lien_de_causalité. « Les modifications ont été approuvées par les auteurs, et je suis satisfait du résultat final », tient à préciser Niels Johannesen. Dans un communiqué publié, mardi 18 février, la Banque mondiale, qui publie près de 400 études chaque année, explique « prendre très au sérieux la corruption et les risques fiduciaires qui lui sont liés ».

    Les chercheurs ont croisé les données de la #Banque_des_règlements_internationaux (#BRI), à savoir les flux financiers entre les paradis fiscaux et vingt-deux pays pauvres, avec les #déboursements que ces derniers reçoivent de la Banque mondiale. Les deux coïncident sur un intervalle trimestriel. Les pays pauvres qui reçoivent une aide publique au développement équivalente à 1 % de leur produit intérieur brut voient leurs transferts vers les centres offshore augmenter en moyenne de 3 % par rapport à ceux qui ne reçoivent aucune assistance.

    « Elites économiques »

    Les auteurs ont éliminé d’autres hypothèses pouvant expliquer ces transferts massifs. Ils ont vérifié qu’aucun événement exceptionnel, comme une crise économique ou une catastrophe naturelle, ne justifiait une sortie de capitaux plus élevée que d’ordinaire, et ont constaté que cette hausse ne bénéficiait pas à d’autres centres financiers plus transparents, comme l’Allemagne ou la France.

    Vingt-deux pays pauvres, dont une majorité se trouvent en #Afrique, ont été inclus dans l’étude pour donner à l’échantillon une taille suffisamment importante, d’où la difficulté d’en tirer des leçons sur un pays en particulier. Autre limite : les données sont collectées à partir de 1990 et ne vont pas au-delà de 2010. « Certains pays sont réticents à ce que la BRI nous fournisse des données récentes », regrette M. Johannesen.

    Malgré toutes ces limitations, les auteurs de l’étude estiment qu’« il est presque certain que les bénéficiaires de cet argent, envoyé vers les centres offshore au moment où leur pays reçoit une aide au développement, appartiennent à l’élite économique ». Les populations de ces pays pauvres ne détiennent souvent aucun compte bancaire, encore moins à l’étranger.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/21/dans-les-pays-pauvres-le-versement-de-l-aide-au-developpement-coincide-avec-
    #développement #coopération_au_développement #paradis_fiscaux #corruption #follow_the_money #détournement_d'argent #APD

    signalé par @isskein
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  • Wie Europa geflüchtete Kinder einsperrt

    Zehntausende werden an den EU-Grenzen festgehalten: in Gefängnissen, die nicht so heißen dürfen. Kinder einzusperren, verstößt gegen internationale Abkommen.

    Unweit der Landebahn des Flughafens Schönefeld endet die Bundesrepublik. Ein Gitterzaun umgibt das Haus, das zwar in Brandenburg steht, sich aber rechtlich außerhalb Deutschlands befindet. Zwei Sicherheitskräfte bewachen die Räume, in denen dicht an dicht einfache Betten stehen. Wenn Familien ohne gültige Papiere die Ankunftshalle erreichen und um Asyl bitten, bringen die Grenzer sie hierher und halten sie so lange fest, bis die Behörden über ihren Antrag entscheiden.

    Im vergangenen Jahr wurde laut Innenministerium neun Menschen die Einreise verweigert, darunter ein Kind, im Jahr 2018 waren es 13 Personen, darunter eine Mutter aus Armenien mit ihrer achtjährigen Tochter sowie ihrem zehnjährigen und ihrem zwölfjährigen Sohn, gibt die Zentrale Ausländerbehörde Brandenburg an. Mit Buntstiften haben sie Herzen und Blumen an die Wand eines Aufenthaltsraums gemalt. Die Zeichnungen blieben, die Familie wurde nach drei Wochen abgeschoben. Anwälte kritisieren diese Zustände als unzulässige Haft für Kinder.

    Neben Berlin-Schönefeld findet das sogenannte Flughafenverfahren in Düsseldorf, Hamburg, München und Frankfurt am Main statt. Auch dort müssen Menschen im Transitbereich bleiben, auch dort soll binnen zwei Tagen über ihren Asylantrag entschieden werden. Wird dem stattgegeben oder brauchen die Behörden mehr Zeit, dürfen die Menschen einreisen. Lehnen die Mitarbeiter des Bundesamts für Migration und Flüchtlinge (Bamf) den Antrag hingegen als „offensichtlich unbegründet“ ab, können die Menschen klagen. So werden aus diesen zwei Tagen leicht Wochen oder Monate, erklärt der Hannoveraner Anwalt Peter Fahlbusch, der seit Langem Menschen betreut, die sich im Flughafenverfahren befinden.
    Abgeschottet von der Öffentlichkeit: das Flughafenverfahren

    Mitte der 90er Jahre entschied das Bundesverfassungsgericht, dass es sich bei dem Festhalten von Menschen im Transit nicht um Freiheitsentziehung im Sinne des Grundgesetzes handelt. Pro-Asyl-Sprecher Bernd Mesovic hält das für irreführend: „Der Gesetzgeber sagt, auf dem Luftweg können die Betroffenen jederzeit das Land verlassen. Wir meinen, das ist eine haftähnliche Situation, und die ist für Kinder sehr belastend.“ Rechtsanwalt Fahlbusch beschreibt die Situation ebenfalls als bedrückend: „Kinder im Frankfurter Transitbereich mussten erleben, wie ein Mitgefangener versuchte, sich im Innenhof zu erhängen.“

    Das Flughafenverfahren findet abgeschottet von der Öffentlichkeit statt. Mitarbeiter der Caritas und Diakonie, die Menschen am Frankfurter Drehkreuz betreuen, sagen zunächst ein Gespräch zu, verweigern es dann aber doch.

    „Das örtliche Amtsgericht meint, die Unterkunft ist jugendgerecht. Nichts davon ist jugendgerecht“, sagt Anwalt Fahlbusch. „Minderjährige dort einzusperren, ist der Wahnsinn.“ In den vergangenen zehn Jahren hat es mehr als 6000 solcher Verfahren in Deutschland gegeben, jedes vierte betraf ein Kind.

    Während das Flughafenverfahren im Transitbereich von Flughäfen durchgeführt wird und sowohl Asylantrag als auch Rückführung umfasst, findet die Abschiebehaft auf deutschem Staatsgebiet statt. Hier werden Menschen eingesperrt, deren Asylantrag abgelehnt wurde und die in ihr Herkunftsland oder in den Staat, in dem sie zuerst Asyl beantragten, zurückgeführt werden.
    Viele Regierungen sammeln wenige Daten

    Fast überall in der EU wurden in den vergangenen Jahren mehrere Tausend Kinder in Haft oder haftähnlichen Zuständen festgehalten. Ob in Polen oder Portugal, in Ungarn oder Deutschland, in Italien oder Griechenland: Wenn Kinder allein oder in Begleitung Asyl brauchen und beantragen oder es ihnen nicht gewährt wird, dann sperren die Behörden sie ein oder halten sie in Lagern fest.

    Das Team von „Investigate Europe“ konnte in den vergangenen Monaten recherchieren, dass die Regierungen damit jedes Jahr vielfach die Kinderrechtskonvention der Vereinten Nationen brechen, in denen es heißt: „Festnahme, Freiheitsentziehung oder Freiheitsstrafe darf bei einem Kind im Einklang mit dem Gesetz nur als letztes Mittel“ verwendet werden.

    Um einen Überblick über das Problem zu bekommen, beauftragte der damalige UN-Generalsekretär Ban Ki Moon einen Bericht, für den eine Arbeitsgruppe um den österreichischen Soziologen Manfred Nowak mehrere Jahre forschte. Das fertige, 789 Seiten umfassende Werk mit dem Titel „UN Global Study on Children Deprived of Liberty“ wurde vergangenes Jahr präsentiert. Die Studie basiert auf lückenhaftem Zahlenmaterial, denn viele Regierungen sammeln nur unzureichende oder gar keine Daten.
    „Ausreisesammelstelle“ am Flughafen Schönefeld.Foto: picture alliance/dpa

    Wie viele Kinder exakt betroffen sind, lässt sich daher nicht verlässlich sagen. Allein in Frankreich waren im Jahr 2017 laut mehreren Nichtregierungsorganisationen mehr als 2500 Flüchtlingskinder in Haft. In Deutschland haben zwischen 2009 und 2019 nach Angaben der Bundesregierung fast 400 Kinder in Abschiebehaft gesessen. Dabei käme natürlich keine europäische Regierung auf die Idee, Kinder unter 14 Jahren der eigenen Nationalität einzusperren.

    Migrationshaft für Kinder sei ein politisch sehr sensibles Thema, sagt Nowak, dessen Arbeitsgruppe feststellte, dass Migrationshaft „nie eine letzte Maßnahme und nie im besten Interesse der Kinder“ sein könne. Fast alle Experten stimmen ihm zu. Nowak fordert, dass jede Form der Migrationshaft für Kinder verboten werden müsse.

    Bei der Namenswahl für die De-facto-Gefängnisse wählen die Behörden Begriffe wie Transitzone, Familieneinheit oder Safe Zone. Als Reporter von „Investigate Europe“ Zugang bekommen wollten, wurden ihre Anfragen in vielen Ländern abgelehnt.
    Minderjährig oder nicht?

    Überall auf der Welt fliehen Menschen vor Bürgerkriegen oder Hunger, viele von ihnen nach Europa. Nicht immer ist klar, ob die Menschen, die kommen, wirklich minderjährig sind oder nicht. Dann müssen sie sich häufig einer Altersprüfung unterziehen. Zum Beispiel Jallow B. aus Gambia. Seit mehr als einem Monat sitzt er in Gießen in Abschiebehaft. Am Telefon klingt seine Stimme hoffnungsvoll. Im Jahr 2018 hatte B. alleine Italien erreicht. Dahin wollen ihn die deutschen Behörden nun zurückbringen. Doch ist das nur möglich, wenn er volljährig ist. „Ich bin im Jahr 2002 geboren, aber niemand glaubt mir“, sagt B. am Telefon. Laut seiner Anwältin setzte das Bundesamt für Migration und Flüchtlinge nach einer Inaugenscheinnahme B.s Geburtsdatum auf den 31. Dezember 2000 fest.

    Während sich das Alter des Gambiers nicht zweifelsfrei klären lässt, musste in einem anderen Fall kürzlich ein Jugendlicher aus der Abschiebehaft im nordrhein-westfälischen Büren entlassen werden. Er konnte nachweisen, dass er noch nicht 18 Jahre alt war.

    Im vergangenen Jahr nahmen Polizisten in Passau die 30-jährige hochschwangere Palästinenserin Samah C. fest. Die Behörden wollten sie, ihren Mann und ihren sechs Jahre alten Sohn nach Litauen abschieben, wo sie erstmals Asyl beantragt hatten. Um das zu verhindern, tauchte der Mann unter. Die Beamten trennten Samah C. und ihren Sohn Hahmudi, der in ein Kinderheim gebracht wurde. Auf Nachfrage teilte die Zentrale Ausländerbehörde Niederbayern damals mit: „Die Verantwortung für die vorübergehende Trennung von Eltern und Kind liegt ausschließlich bei den Eltern.“

    Nach zwei Wochen wurde die Mutter vorübergehend aus der Abschiebehaft entlassen. Mit ihrem Sohn und ihrem inzwischen fünf Monate alten Baby lebt sie in Passau. Doch zuletzt zitierte die „Passauer Neue Presse“ eine Beamtin der Zentralen Ausländerbehörde, die nahelegte, dass die Mutter und ihre Kinder bald abgeschoben werden sollen.
    Europa kritisiert die US-Einwanderungspolitik

    2018 dokumentierten US-Medien, wie entlang der mexikanischen Grenze Kinder unter der Anti-Einwanderungspolitik von Präsident Donald Trump litten. Der ließ die Minderjährigen von ihren Eltern trennen. Europäische Regierungen kritisierten die drastischen Zustände. „Wir haben nicht das gleiche Gesellschaftsmodell“, sagte ein Sprecher der französischen Regierung. „Wir teilen nicht die gleichen Werte.“ Auch der deutsche Regierungssprecher Steffen Seibert mahnte damals zur „Beachtung des Rechts“ und der „Beachtung der Würde jedes einzelnen Menschen“. Das müsste ebenso für die deutschen Behörden gelten. Doch auch hierzulande wird die Würde der Menschen nicht immer geachtet.

    Die Bundesregierung gibt an, dass im Jahr 2018 nur ein Minderjähriger in Abschiebehaft genommen wurde. Dabei handelte es sich um den 17-jährigen Afghanen K., den die Behörden als volljährig beurteilt hatten. Erst nachdem K.s Eltern Dokumente aus Afghanistan übermittelten, wurde er freigelassen. Im Jahr 2009 hatte die Bundesregierung noch 147 Fälle aufgelistet.

    2014 hatte der Europäische Gerichtshof die deutsche Haftpraxis verurteilt und die Bundesregierung aufgefordert, ihr System für die Abschiebung unerwünschter Migranten zu reformieren. Menschen in Abschiebehaft dürfen nicht länger gemeinsam mit Strafgefangenen untergebracht werden. Doch vor allem für minderjährige Geflüchtete gab es in Deutschland keine speziellen Hafteinrichtungen, deshalb „war ein Großteil der bisherigen Abschiebehaft Geschichte, vor allem für Minderjährige“, erklärt der Geschäftsführer des Hessischen Flüchtlingsrates, Timmo Scherenberg. In Hessen waren zuvor nach Bayern die zweitmeisten Jugendlichen festgehalten worden.
    Hinter Gittern und Stacheldraht. Geflüchtete Familien auf Lesbos.Foto: picture alliance/dpa

    Doch auch, wenn es sich nach offizieller Definition nicht um Haft handelt, kann das Kindeswohl bedroht sein. Im vergangenen Sommer stimmten im Bundestag die Abgeordneten dem Migrationspaket der Regierung zu. Seitdem können Familien bis zu sechs Monate in einer Erstaufnahmeeinrichtung bleiben. Die dürfen sie zwar tagsüber verlassen, doch meist befinden sich die Einrichtungen fern der Innenstädte mit ihrer Infrastruktur. Zudem leben Eltern und Kinder hier mit Menschen zusammen, deren Asylanträge abgelehnt wurden und die nun vor ihren Augen aus den Unterkünften abgeschoben werden.

    Ein solches Leben sei eine schlimme Belastung für Kinder, berichten Ärzte. „Wer nicht schon traumatisiert ist, wird hier traumatisiert“, sagt etwa die Psychiaterin Ute Merkel, die Menschen in der Dresdner Erstaufnahmeeinrichtung betreut. Merkel behandelte unter anderem ein elfjähriges Mädchen aus Eritrea, das in Dresden aufgehört habe zu sprechen. Auf der Flucht durch die Wüste sei der kleine Bruder des Mädchens verdurstet. Sie habe begonnen zu schweigen, um sich zu schützen, sagt Merkel. „Das Mädchen hat ihre traumatisierte Mutter nicht mehr ausgehalten, die mit einer Kinderleiche durch die Wüste gelaufen ist.“

    Eine Kollegin Merkels berichtet von dem Fall eines 16-jährigen Tschetschenen, dessen Vater von Milizen erschossen worden sei. Als er in der Erstaufnahmeeinrichtung, die eine „gefängnisähnliche Situation“ darstelle, Sicherheitsmitarbeiter in Trainingsanzügen gesehen habe, sei der Junge wieder mit dem konfrontiert worden, was ihn traumatisiert hatte.

    „Was Kinder brauchen, sind Schutz und Eltern, die sie vor der bösen Welt schützen“, sagt Merkel. Doch in den Erstaufnahmeeinrichtungen neuen Typs, den sogenannten Ankerzentren, würden die Kinder erleben, dass dies nicht möglich sei. „Es gibt keine Privatsphäre, alle müssen gemeinsam essen und duschen. Die Zimmer können nicht abgeschlossen werden.“
    Ankerzentren können sich nicht durchsetzen

    Nahe der Erstaufnahmeeinrichtung in Dresden befinden sich die Büros mehrerer Behörden, darunter das Bamf und die Zentrale Ausländerbehörde, gemeinsam bilden sie als Teil einer Testphase des Bundesinnenministeriums diese neue Form der Unterkunft, das Ankerzentrum. Auf die hatten sich CDU und SPD in ihrem Koalitionsvertrag geeinigt. In Ankerzentren arbeiten mehrere Behörden zusammen, so sollen Menschen in den Unterkünften ankommen, und wenn ihr Asylantrag abgelehnt wird, umgehend abgeschoben werden. Neben Sachsen beteiligen sich auch Bayern und das Saarland an dem Test, nach dem, so hatte es das Bundesinnenministerium gehofft, bundesweit Ankerzentren eröffnet werden sollen.

    Doch Recherchen von „Investigate Europe“ zeigen, dass dieser Plan offenbar scheitert. Lediglich Brandenburg und Mecklenburg-Vorpommern planen ähnliche Zentren. Alle anderen Bundesländer wollen keine solchen Einrichtungen eröffnen – auch aus humanitären Gründen. Aus dem Thüringer Innenministerium heißt es: „Die Landesregierung hält es für inhuman und nicht zielführend, geflüchtete Menschen zentral an einem Ort unterzubringen.“ Die Bremer Senatorin für Integration teilt mit, dass Erwachsene ohne Kinder und Familien weiterhin getrennt werden sollen. „Wichtiger Beweggrund ist das Interesse an der Sicherung des Kindeswohls in der Jugendhilfe.“ Im Klartext: Diese Bundesländer finden die Pläne des Bundesinnenministeriums unmenschlich und falsch.

    Sachsens neue Landesregierung will nun die Unterbringung etwas menschlicher regeln. Im Koalitionsvertrag vereinbarten CDU, Grüne und SPD im Dezember, dass Familien nur noch drei Monate in den Unterkünften bleiben sollten. Doch Kinder- und Jugendpsychiaterin Merkel hält diesen Schritt nicht für ausreichend. „Es ist nicht ratsam, dort Kinder auch nur für drei Monate unterzubringen.“ Denn es bleibe dabei, die Grundbedürfnisse für eine gesunde Entwicklung seien nicht erfüllt.
    Experten: Die Lage an den EU-Außengrenzen ist furchtbar

    In Deutschland ist die Situation besorgniserregend, an den Außengrenzen der Europäischen Union ist sie noch schlimmer.

    Kurz vor Weihnachten in Marseille unweit des Hafens, der Frankreich mit der Welt verbindet, erzählt der 16-jährige Ahmad*, wie er aus Nordafrika hierherkam. „Meine Eltern starben vor sechs Jahren. Meine Tante misshandelte mich. Sie ließ mich nicht schlafen, nicht essen. Ich musste weg.“ Versteckt an Bord eines Containerschiffes reiste er nach Marseille. Doch statt in Sicherheit kam er ins Gefängnis. Das heißt hier Wartezone. Ahmad, so erzählt er es, habe dort mehr als zwei Wochen bleiben müssen. „Das kam mir vor wie 15 Jahre. Ich wusste nicht mehr, welcher Wochentag war.“ Das Gebäude habe er nicht verlassen können. „Die Polizei sprach nicht mit mir, keiner kümmerte sich um mich.“ Dann sei er freigekommen: „Wenn du das Gefängnis verlässt, fühlt sich das an, als ob du endlich Licht siehst.“
    Griechische Inseln mit großen Flüchtlingslagern.Grafik: Fabian Bartel

    Wenige Tage später, Anfang Januar, beging der 17-jährige Iraner Reza* ein trauriges Jubiläum: Seit einem Jahr darf er die Transitzone in Röszke nahe der Grenze zu Serbien nicht in Richtung Ungarn verlassen. Zäune samt Stacheldraht umziehen das Containerdorf, an dessen Ein- und Ausgang bewaffnete Sicherheitskräfte patrouillieren. Sie wachen auch darüber, dass niemand in das Lager kommt. Reporter von „Investigate Europe“ sprachen Reza am Telefon. Der junge Iraner floh mit seinem Onkel über Serbien hierher, um Asyl zu beantragen. Warum sie flohen, will Reza nicht sagen, aus Angst um seine restliche Familie, die noch im Iran lebt. Ungarische Beamte trennten ihn und seinen Onkel, dieser bekam einen Schutzstatus zugesprochen, Rezas Asylantrag wurde kürzlich ein zweites Mal abgelehnt. „Es ist schwer für mich hier“, sagt der Teenager am Telefon. „Jeden Morgen wache ich auf und sehe dasselbe.“

    Nachts liege er wach, nur am Morgen könne er etwas dösen. Die Wachleute hätten ihn in einen Bereich für unbegleitete Minderjährige gesperrt, seit Monaten sei er dort der einzige Insasse. Jeden Tag dürfe er für wenige Stunden zu den Familien gehen, die in dem Lager leben. „Aber wenn ich zurückkomme, habe ich nichts zu tun. Dann denke ich wieder nach, und zu viel nachzudenken ist wie eine Bombe im Kopf.“
    Provisorische Unterkunft im Camp Moria.Foto: REUTERS

    Die Nichtregierungsorganisation Helsinki Commission schätzt, dass sich in den beiden ungarischen Transitlagern an der serbischen Grenze derzeit zwischen 300 und 360 Menschen aufhalten. Genau weiß das kaum jemand. Zugang haben nur wenige. Darunter ungarische Parlamentsabgeordnete wie Bernadett Szél. Sie sagt: „Es ist sehr schlimm für die Kinder da drin.“ Manche seien krank und bräuchten medizinische Hilfe, die sie nicht bekämen. „Es ist wie in einem Gefängnis.“

    Für ihre Praxis in den Transitlagern hat der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte (EGMR) die ungarische Regierung wiederholt verurteilt. Allein seit November 2018 entschieden die EGMR-Richter in 17 Fällen, die ungarische Regierung habe Menschen unrechtmäßig hungern lassen, nachdem diese gegen die Ablehnung ihrer Asylbescheide geklagt hatten. Gewinnen die Kläger ihren Prozess vor dem EGMR, erhalten sie wieder Lebensmittel. Wer nicht klagt, muss weiter hungern.

    Auch im 1000 Kilometer südlich gelegenen Flüchtlingslager Moria müssen Minderjährige leiden. Im Winter klingt hier, auf der griechischen Insel Lesbos, aus den dicht gedrängten Zelten das Husten kleiner Kinder. Sie schlafen meist auf Matten, die vom Boden nur mit Paletten erhöht sind. Auch hier umziehen zweieinhalb Meter hohe Zäune das Lager. An die hat jemand große Plakate gehängt, die wohl den tristen Lageralltag aufhellen sollen. Auf einem davon stolziert ein Löwe, der vorgibt: „Ich bin stark.“ Doch so fühlt sich hier kaum jemand mehr. Die Neurologin Jules Montague, die für Ärzte ohne Grenzen auf der Insel arbeitete, berichtet von Fällen, in denen Kinder wie in Dresden nicht mehr sprechen und ihre Augen kaum öffnen.
    Das Camp fasst 2840 Menschen ausgelegt. Momentan leben dort 19000

    Die Kinder dürfen die griechischen Inseln nicht verlassen. Dabei sind dort die Lager längst überfüllt. Das Camp Moria ist für 2840 Menschen ausgelegt. Doch den Jahreswechsel erlebten dort rund 19 000 Menschen, jeder Dritte ein Kind. Für deren Sicherheit kann kaum garantiert werden.
    Grafik: Fabian Bartel

    In der sogenannten Safe Zone des Lagers, in der unbegleitete Minderjährige leben, erstach im vergangenen August laut UNHCR ein 15-jähriger Afghane einen Gleichaltrigen. Einen Monat später, im September, überrollte ein Lkw einen fünfjährigen Afghanen, berichteten Reuters und der griechische Rundfunk. Und Ärzte ohne Grenzen meldete, dass im November ein neun Monate altes Baby aus der Republik Kongo an den Folgen einer Dehydrierung starb.

    Die Zustände an den EU-Außengrenzen haben offenbar System. Im Jahr 2015 waren mehr als 1,2 Millionen Asylanträge in Europa gestellt worden, mehr als doppelt so viele wie noch im Jahr 2014. Um zu verhindern, dass weiter viele Menschen nach Europa fliehen, unterzeichnete die EU im März 2016 einen Pakt mit der Türkei. Der half in den folgenden Jahren allerdings vor allem den Staaten im Zentrum Europas. Hatten im März 2016 in Deutschland 58 000 Menschen ihren Asylerstantrag gestellt, waren es drei Jahre später nur noch 11 000. Im selben Zeitraum verdoppelte sich in Griechenland die Zahl der Asylerstanträge auf 5300. Für die zentraleuropäischen Staaten ergibt sich so eine komfortable Lage: Wo weniger Menschen ankommen, können diese besser behandelt werden. Für die Staaten an der Außengrenze gilt dies nicht.
    Experte: Zustände in den Flüchtlingslagern dienen der Abschreckung

    Nun übt der Vordenker des Türkei-Deals, der Migrationsforscher Gerald Knaus, offen Kritik an dem Pakt. Er sagte „Investigate Europe“: „Was auch immer die Motivation der EU und Griechenlands ist, sie betreiben eine Politik, die unmenschlich und illegal ist und trotzdem niemanden abschreckt.“ Der migrationspolitische Sprecher der Grünen im EU-Parlament, Erik Marquardt, sagt: „Wir stehen vor der Situation, dass die EU-Kommission und der Europarat von einer erfolgreichen Asylpolitik sprechen, wenn die Zahl der Menschen sinkt, die nach Europa fliehen. Dabei nimmt man dann Zustände wie auf den griechischen Inseln in Kauf, auf diese Weise will man bessere Statistiken erreichen.“

    So sei das Abkommen mit der Türkei längst nicht die einzige Maßnahme, um Flüchtlinge davon abzuhalten, nach Europa zu kommen, sagt Marquardt. „Die europäische Politik versucht, die Situation an den Außengrenzen so schlecht wie möglich zu gestalten, damit die Menschen lieber in Kriegsgebieten bleiben, als zu kommen.“ Alle Staaten Europas seien verantwortlich für die Situation an den Außengrenzen, weil sie diese finanzieren, sagt der frühere UN-Berichterstatter für Willkürliche Inhaftierung, Mads Andenæs und fügt hinzu: „In ein paar Jahren können Taten, die heute als politische Notwendigkeiten betrachtet werden, als willkürliche Haft und grobe Verletzung des Rechts und der Menschlichkeit beurteilt werden.“

    Dass Migrationshaft für Kinder unumgänglich sei, gibt EU-Migrationskommissar Dimitris Avramopoulos indirekt auch zu. So sagte er „Investigate Europe“ zwar, dass sich die EU-Mitgliedsstaaten um Haftalternativen kümmern sollten. Wo es diese aber noch nicht gebe, sei es notwendig, Kinder in Gewahrsam zu nehmen, „um die Verpflichtung zu erfüllen, alle notwendigen Maßnahmen zu ergreifen, eine Rückführung zu ermöglichen“.
    Geflüchtete Kinder auf Lesbos.Foto: Sebastian Wells/Ostkreuz

    An einem Herbsttag an der ungarisch-serbischen Grenze im Flüchtlingslager Röszke schlägt der zehnjährige Armin mit den Armen, als wolle er fliegen. Sein Vater, der iranische Regisseur Abouzar Soltani, filmt seinen Jungen dabei. Es wäre eine Szene voller Leichtigkeit, wäre da nicht der Stacheldraht, der hinter beiden in den Himmel ragt. „Ich wollte die Träume meines Sohnes wahr werden lassen“, sagt Soltani über die Aufnahmen später.

    Der Vater und sein zehnjähriger Sohn leben in dem eingezäunten Containerdorf, das sie nicht verlassen dürfen. Wie den 17-jährigen Iraner Reza hält die ungarische Regierung die beiden fest – und das inzwischen seit über einem Jahr. Kontaktleuten gelang es, Soltanis Aufnahmen aus dem Lager zu bringen. Sie zeigen auch, wie Armin im kargen Bett auf einer dünnen Matratze liegt, wie er Fische ans Fenster malt. Einfach wegfliegen, das ist für ihn nur ein Spiel.

    Für die Hilfsorganisation Ärzte ohne Grenzen betreut die Psychologin Danae Papadopoulou Kinder, die in Moria leben. „Das Camp ist nicht sicher für Kinder und die Situation wird immer schlimmer“, sagt sie. Viele Kinder könnten das Leben im Lager zwischen den dicht gedrängten Zelten, die Kälte und die Hoffnungslosigkeit nicht mehr ertragen. „Wir hatten zuletzt einige Notfälle, in denen Kinder und Heranwachsende versucht haben, sich aus Schock und Panik zu töten.“

    * Die vollständigen Namen sind der Redaktion bekannt.

    https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/ich-wusste-nicht-mehr-welcher-wochentag-war-wie-europa-gefluechtete-kinder-einsperrt/25406306.html

    #migration #asylum #children #minors #detention #Europe #Germany #BAMF #Berlin #Schönfeld #Düsseldorf #Hamburg #München #Frankfurt #deportation #trauma #traumatization #retraumatization #mental_health

    #Flughafenverahren (= term for detention procedure at German airports)

    German terms for child/minor/family airport detention zone : #Transitzone #Familieneinheit #Safe_Zone [sic]

    @cdb_77 , y a-t-il un fil sur la détation des personnen mineures ?

    • Children Deprived of Liberty - The United Nations Global Study

      Children deprived of liberty remain an invisible and forgotten group in society notwithstanding the increasing evidence of these children being in fact victims of further human rights violations. Countless children are placed in inhuman conditions and in adult facilities – in clear violation of their human rights - where they are at high risk of violence, rape and sexual assault, including acts of torture and cruel, inhuman or degrading treatment or punishment.

      Children are being detained at a younger and younger age and held for longer periods of time. The personal cost to these children is immeasurable in terms of the destructive impact on their physical and mental development, and on their ability to lead healthy and constructive lives in society.

      The associated financial costs to governments can also have a negative impact on national budgets and can become a financial drain when their human rights obligations are not upheld with regard children deprived of liberty.

      To address this situation, in December 2014 the United Nations General Assembly (UNGA) adopted its Child Rights Resolution (A/RES/69/157), inviting the United Nations Secretary-General (SG) to commission an in-depth global study on children deprived of liberty (§ 52.d). On 25 October 2016, the Secretary General welcomed the appointment of Professor Manfred Nowak as Independent Expert to lead the Study. By Resolution 72/245, the UNGA invited the Independent Expert to submit a final report on the Study during its seventy-fourth session in September 2019.

      Based on the over-all mandate established by the UNGA Resolution, the following core objectives of the Global Study have been identified:

      Assess the magnitude of the phenomenon of children being deprived of liberty, including the number of children deprived of liberty (disaggregated by age, gender and nationality), as well as the reasons invoked, the root-causes, type and length of deprivation of liberty and places of detention;

      Document promising practices and capture the view and experiences of children to inform the recommendations that the Global Study will present;

      Promote a change in stigmatizing attitudes and behaviour towards children at risk of being, or who are, deprived of liberty;

      Provide recommendations for law, policy and practice to safeguard the human rights of the children concerned, and significantly reduce the number of children deprived of liberty through effective non-custodial alternatives, guided by the international human rights framework.

      –-> Full study here:
      https://www.ohchr.org/EN/HRBodies/CRC/StudyChildrenDeprivedLiberty/Pages/Index.aspx

    • How Europe detains minor migrants

      Under international and European law, migrant children should be given protection and humanitarian assistance. Detention must only be used as a last resort. But how do European governments really treat this most vulnerable group? Our new investigation shows that migrant children are detained en masse, with seemingly little regard for their well-being.

      https://www.youtube.com/watch?v=G_Tyey4aFEk&


      feature=youtu.be

  • [Fade to Pleasure ] #55.2 feat #Snooba
    http://www.radiopanik.org/emissions/ftp/-55-2-feat-snooba

    La technique du #collage, où une telle méthode fait en principe défaut .. The collage technique, where such a method is in principle lacking... Rcorded @ City Sonic Festival- Transculures- Louvain La neuve décembre 2019

    #deep #trip_hop #abstract #soulful #ca_déménage #flunk #la_technique #collage,Snooba,deep,trip_hop,abstract,soulful,ca_déménage,flunk,la_technique
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/-55-2-feat-snooba_07888__1.mp3