• Les lobbies productivistes sapent l’ambition européenne d’une agriculture plus écologique - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/191021/les-lobbies-productivistes-sapent-l-ambition-europeenne-d-une-agriculture-

    Ce mardi 19 octobre après-midi, le #Parlement européen doit voter sur cette stratégie baptisée « De la ferme à la fourchette » (Farm to Fork) censée mettre l’agriculture européenne sur la voie d’une transition écologique. C’est l’un des grands chapitres du Pacte vert (Green Deal) lancé par la présidente Ursula von der Leyen depuis son arrivée aux manettes de l’exécutif européen, fin 2019.

    Pour la #production_alimentaire du continent, dominée jusqu’ici par le recours à la chimie de synthèse, une telle perspective serait une petite révolution. Mais c’est compter sans l’intense travail de lobbying effectué par les défenseurs du modèle existant : #lobbies de la #viande, de l’#agrochimie et des #céréales… et #Copa-Cogeca, dont fait partie la puissante fédération syndicale française #FNSEA.

    Le Copa-Cogeca est l’union, au niveau européen, du Comité des organisations professionnelles agricoles (c’est-à-dire les syndicats d’exploitants agricoles) et du Comité général de la coopération agricole (c’est-à-dire les coopératives). Et c’est la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, qui officie à la tête du #Copa.

    Mediapart, en collaboration avec le consortium de journalistes européens #Lighthouse_Reports, explique aujourd’hui comment, depuis plusieurs semaines, cette organisation ainsi que d’autres lobbies européens font tout pour couler l’ambition de la Commission européenne et en atténuer les objectifs. Avec pour principal outil une manipulation des savoirs scientifiques autour de cette feuille de route dont le but est de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’agriculture européenne et d’enrayer l’effondrement de la biodiversité.

    Même le ministre français de l’agriculture, Julien Denormandie, a repris à son compte les arguments avancés par les lobbies qui défendent à Bruxelles les intérêts de l’#agro-industrie.

  • [ #RELOCALISATION ] - La FNSEA va-t-elle détruire l’agriculture Française ?

    https://www.youtube.com/watch?v=NFhtnFom_os

    Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, est venue pleurnicher à la radio sur les conséquences du libre-échange, de la concurrence déloyal et des prix bas, qu’elle accuse d’être à l’origine de la perte de souveraineté alimentaire de la France.

    C’est pourtant son syndicat qui a promu ces politiques ces dernières décennies… et continue de le faire !

    [Plus d’infos] :
    Agriculture « Si rien n’est fait, en 2023, nous importerons plus que nous exporterons »
    https://urlz.fr/gqGc
    L’agrobusiness toujours plus d’argent, toujours moins de paysans
    https://urlz.fr/gqGe
    Médiapart révèle les salaires des dirigeants de la FNSEA payés par les cotisations des agriculteurs
    https://urlz.fr/gqGf
    Gaec Lambert Foulier:Un bâtiment délibérément conçu pour le confort des animaux. https://urlz.fr/gqGi
    Chiffres clés – Terrena
    https://urlz.fr/gqGj
    Tableau comparatif des syndicats agricole – coordination rurale- 2019.pdf
    https://urlz.fr/gqGl
    Christiane Lambert — Wikipédia
    https://urlz.fr/gqGm
    Politique agricole commune à la solde de la FNSEA
    https://urlz.fr/gqGn
    Réforme de la PAC Julien Denormandie se félicite de l’accord définitif obtenu à Luxembourg
    https://urlz.fr/gqGo
    Gestion des risques : la FNSEA travaille à faire payer les agriculteurs ! - (CR)
    https://urlz.fr/gqGp
    Que retenir du manifeste pour la souveraineté alimentaire solidaire de la FNSEA - (CR)
    https://urlz.fr/gqGq
    Il a dit, elle a dit... - (CR)
    https://urlz.fr/gqGr
    Rapport d’orientation FNSEA 2020. pdf
    https://urlz.fr/gqGt
    Pièces à conviction. FNSEA enquête sur un empire agricole - France 3 - 18 janvier 2017 https://urlz.fr/gqGu
    Détournements de fonds - Ce que révèle Pièces à conviction du 18 janvier 2017 France 3 - (CR)
    https://urlz.fr/gqGw

    #Agriculture #compétitivité par les #prix #ue #union_européenne #pesticides #brown_tech #eau #agro-industrie #agrobusiness #agroindustrie #france #impunité #pollution #environnement #alimentation #glyphosate #christiane_lambert #marché_mondialisé #compétitif #fermes géantes #productivité #productivité_agricole

  • « La Seine n’est pas une poubelle » : le maire de Rouen veut porter plainte après une pollution aux néonicotinoïdes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/26/la-seine-n-est-pas-une-poubelle-le-maire-de-rouen-veut-porter-plainte-apres-

    Ce #pesticide est hautement #toxique : selon la préfecture de Seine-Maritime, la fuite provient d’un récipient contenant du #thiaméthoxame, un #néonicotinoïde dont l’usage est #interdit dans l’Union européenne depuis 2018. Produit par le géant de l’#agrochimie #Syngenta, cet #insecticide « #tueur_d’abeille » a, cependant, fait son retour cette année dans les champs en France, après la dérogation controversée accordée par le gouvernement aux producteurs de betteraves sucrières pour enrayer la chute de la récolte, attribuée à l’invasion d’un puceron vecteur de la jaunisse.

    #macronie #fnsea #pollution #paywall

  • Dingue tout de même ce qui s’est passé pour évincer Nonna Mayer de la présidence de la FNSP. Elle se défend ici dans une tribune.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/06/nonna-mayer-ceux-qui-m-attaquent-ne-respectent-pas-les-regles-du-debat-unive

    Affublée de l’étiquette d’islamo-gauchiste alors qu’elle était en lice pour la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques, la politiste Nonna Mayer revient dans une tribune au « Monde » sur ses recherches, notamment sur l’antisémitisme, et appelle à lutter contre les préjugés minant la société française

    Tribune. Tout chercheur travaillant sur les préjugés envers l’Islam et les musulmans en France court désormais le risque de se voir accoler l’étiquette infamante « d’islamo- gauchiste ». Un terme confus, polémique, aux effets délétères.

    Le 11 mars, la veille de mon audition par le Comité de recherche formé par Louis Schweitzer pour examiner les candidatures à la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques, un billet non signé sur le site de l’Observatoire du décolonialisme m’accusait pêle-mêle : d’avoir introduit le terme « islamophobie » à la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), de lui donner « une caution scientifique », de reprendre mot à mot la définition de feu le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), de mettre sur un pied d’égalité préjugés antisémites et islamophobes, de confondre critique légitime de la religion et attaque contre des croyants, d’importer des théories douteuses sur le genre, la race, l’intersectionnalité.

    Ce texte, au demeurant truffé d’erreurs et de contrevérités, était à l’évidence destiné à délégitimer ma candidature, et à promouvoir celle de Pascal Perrineau, présenté comme « un universitaire » défendant le « camp républicain » et handicapé par sa qualité de « mâle blanc de plus de 50 ans ». D’autres articles ont suivi, stigmatisant la démarche « militante » du sondage annuel sur le racisme de la CNCDH et des chercheurs qui l’analysent, dont je suis.

    Le dernier en date, sous la plume de Pascal Perrineau, m’associe dans une note de bas de page avec Vincent Tiberj à une « mouvance islamo-gauchiste » pour qui l’islamophobie aurait historiquement remplacé l’antisémitisme en Europe.

    Cette campagne, complaisamment relayée par certains médias (voir l’interview le 15 mars du fondateur de l’Observatoire, Xavier-Laurent Salvador, sur le site de L’Express) est grave. Elle met en cause mon intégrité scientifique. Elle vise à discréditer les travaux que je mène sur le racisme et l’antisémitisme depuis trente ans, ceux de la CNCDH, et de l’équipe de chercheurs avec qui j’analyse son enquête annuelle sur le racisme. Le temps est venu de réfuter ces accusations malveillantes. (…)

    • Je n’ai pas introduit le terme d’islamophobie à la CNCDH. Je n’en faisais pas encore partie quand, en 2013, elle engage en interne une réflexion collective sur le sens et l’usage d’un terme qui se diffuse depuis les années 2000, suite au rapport du think tank britannique Runnymede Trust. A l’issue de ce débat, la CNCDH s’est prononcée à la majorité pour l’usage du terme d’« islamophobie » défini comme « attitude d’hostilité systématique envers les musulmans, les personnes perçues comme telles et/ou envers l’islam ».

      Cette définition n’est pas inspirée par le CCIF mais par les travaux pionniers sur le préjugé du psychologue américain Gordon Allport (The Nature of Prejudice, 1954). Le terme s’est généralisé dans les sciences sociales. Elisabeth Ivarsflaten et Paul Sniderman – deux professeurs mondialement reconnus, peu suspects « d’islamo gauchisme » – l’utilisent sans complexe dans leur dernier livre sur l’acceptation des minorités musulmanes en Europe et aux Etats-Unis (The Struggle for Inclusion. Muslim minorities and the democratic ethos, University of Chicago Press, 2021).

      La critique de fond adressée à ce terme est qu’il mêlerait la « phobie » de la religion musulmane et celle de ses croyants. Il interdirait de critiquer l’islam, sous peine d’être taxé de racisme anti musulman. Mais quel serait le bon terme ? L’expression n’est sans doute pas très heureuse. Le suffixe de « phobie » évoque une peur démesurée et irrationnelle, voire des troubles psychopathologiques.

      Mais il en va de même pour les concepts de judéophobie, négrophobie, romaphobie ou homophobie, pourtant entrés dans les mœurs. Celui d’antisémitisme, qui englobe étymologiquement tous les Sémites, est tout aussi insatisfaisant pour décrire l’hostilité envers les seuls juifs. Comme le souligne Pierre-André Taguieff, « remplacer “islamophobie”, jugé trop connoté, par “racisme antimusulman” ou “musulmanophobie” ne changerait rien. Ces expressions seraient exploitées par les mêmes milieux islamistes avec les mêmes objectifs » (« Petites leçons pour éviter tout amalgame », lemonde.fr).

      J’emploie ce terme dans mes recherches sans arrière-pensée, pour désigner l’aversion envers l’islam et/ou les musulmans. Mais il est rare de critiquer une religion, sur des bases philosophiques ou éthiques, en faisant abstraction des hommes et des femmes qui s’en réclament. Ce sont les enquêtés pour qui l’islam et ses pratiques font problème, même invisibles dans l’espace public (prières, jeûne du Ramadan, interdits alimentaires), qui ont le plus de préjugés envers les musulmans et plus largement les immigrés. Et loin de s’enraciner dans les valeurs « républicaines » que menacerait un islam intolérant, les critiques les plus fortes viennent des moins attachés à la laïcité, des moins enclins à défendre les droits des femmes et des minorités sexuelles.
      Me voir reprocher d’accorder dans mes travaux plus d’importance à l’islamophobie qu’à l’antisémitisme et d’être indifférente au fait qu’on tue des juifs en Europe m’est intolérable, alors qu’une partie de ma famille paternelle a été exterminée à Auschwitz. Les mutations de l’antisémitisme sont au cœur de mes travaux sur les préjugés depuis vingt ans. J’ai montré que les violences antisémites en France ont explosé en 2000 après la seconde Intifada, les plus meurtrières étant commises au nom du jihad, à l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse en 2012 (4 morts), à l’Hyper Cacher en 2015 (4 morts).

      Je souligne toutefois plusieurs paradoxes (« Permanences et renouveau de l’antisémitisme en France », dans Race et racisme, Le Seuil, 2020). Les opinions ne suivent pas la même logique que les comportements. Les violences à l’égard des juifs ont suscité en retour indignation et compassion. C’est depuis 2000 que l’image des juifs de France s’améliore sur notre indice de tolérance, jusqu’à devenir la minorité la mieux considérée.

      Mais les préjugés multiséculaires associant les juifs à l’argent et au pouvoir n’ont pas disparu pour autant et ils peuvent encore tuer : c’est en leur nom qu’Ilan Halimi, en 2006, a été kidnappé et torturé à mort, parce que « les juifs ont de l’argent ». Ce sont ces vieux préjugés qui structurent le champ des opinions antisémites en France aujourd’hui, plus que le « nouvel antisémitisme » animé par la critique d’Israël et du sionisme. Si les violences antijuifs sont effectivement attisées par le conflit israélo-palestinien, l’opinion dans sa majorité y est plutôt indifférente, rejetant ses protagonistes dos à dos.

      Ce n’est pas minimiser l’antisémitisme, encore moins nier sa spécificité et celle de la Shoah, que de comparer ce préjugé aux autres, pour mieux le combattre. D’observer que l’hostilité aux juifs s’étend souvent à d’autres minorités, dans un même réflexe « ethnocentriste » rejetant « des manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères » (Claude Levi-Strauss, Race et histoire, Gallimard, 1952).

      De voir que ces préjugés, au-delà de leurs différences, ont des origines communes, à commencer par l’ignorance, reflétant « la raison des sots » (Voltaire). Qu’en France comme dans toute l’Europe les juifs sont mieux acceptés que les musulmans, qui eux-mêmes le sont beaucoup plus que les Roms, partout les moins aimés.

      Un profond malaise identitaire

      Qu’est-ce enfin que « l’islamo-gauchisme » ? Quand Pierre-André Taguieff (La Nouvelle judéophobie, Mille et Une Nuits, 2002) lance l’expression pour décrire les convergences entre groupuscules militants antisionistes d’extrême gauche et islamistes défendant la cause palestinienne, elle a un sens précis.

      Mais son dernier livre (Liaisons dangereuses. Islamo-nazisme, islamo-gauchisme, Hermann, 120 p., 14 €) en a tellement élargi le champ qu’il rend les contours de cette mouvance militante insaisissables et fait de l’islamo-gauchisme un fourre-tout idéologique, où voisinent « victimisme pro islamique », décolonialisme, racialisme, intersectionnalité et féminisme « misandre » (sexiste, utilisant la « théorie du genre » pour inciter « à la haine du mâle blanc hétéro »).
      L’approche, plus polémique que scientifique, traduit surtout un profond malaise identitaire face à une société multiculturelle où les femmes, les LGBT, les minorités ethniques et religieuses cherchent à faire entendre leur voix, et où les travaux des sciences sociales montrent que les inégalités liées au genre et à l’origine se combinent avec celles que découpe la classe, le diplôme, le revenu. C’est cela l’intersectionnalité, une méthode courante consistant à croiser les facteurs explicatifs, rien d’autre !

      Les nouveaux inquisiteurs

      Ceux qui m’attaquent ne respectent pas les règles du débat universitaire, celles d’un échange serein, d’arguments rationnels, étayés par des faits. Leur combat est politique. Il s’inscrit dans le droit fil des propos du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, et de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, dénonçant à des fins électorales les « ravages » d’un « islamo-gauchisme » qui « gangrènerait » l’université. Ces nouveaux inquisiteurs mènent une chasse aux sorcières. Ils feraient mieux de lutter contre les préjugés bien réels qui minent la société française, quels que soient les mots utilisés pour les décrire.

  • Taulé, du lisier plein la Penzé
    https://www.franceinter.fr/emissions/c-est-bientot-demain/c-est-bientot-demain-30-avril-2021

    Le 2 avril, une fuite de lisier dans un élevage industriel de porcs à Taulé du côté de Saint-Pol-de-Léon a provoqué une forte pollution sur la Penzé, un petit fleuve qui se jette dans la baie de Morlaix. Pour les riverains, les pécheurs et les associations de défense de l’environnement la coupe est pleine.

    Une enquête à mobylette sur les bords de la Penzé, dans le pays de Léon, centre névralgique du système agro-industriel breton (fief de la famille Gourvennec), menée le lendemain du rassemblement en soutien à Morgan Large et juste quelques jours après que plusieurs dizaines de tonnes de lisier aient été déversées dans un petit affluent de la Penzé. La SA Kerjean qui exploite un élevage industriel porcins à Taulé serait à l’origine de cette pollution (cf Ouest-France).

    #agroindustrie

  • UMP LR

    –-
    Crise : Sarkozy se targue d’avoir évité "une catastrophe" et sauvé des emplois - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/crise-sarkozy-se-targue-d-avoir-evite-une-catastrophe-et-sauve-des-emplois_
    (Avec ça aussi :

    « Les salariés de l’atelier Lejaby vont être repris par un maroquinier fournisseur de Louis Vuitton, qui assurera les commandes pour plusieurs années. Nicolas Sarkozy s’est impliqué dans ce dossier. Vuitton est la marque phare du groupe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, un proche du chef de l’Etat. 

    Le groupe énergétique français EDF — contrôlé par l’Etat et dirigé par un autre de ses proches, Henri Proglio — a déposé une offre de reprise de Photowatt, leader français des panneaux solaires, en faillite. »)

    –Donc la "crise" financière est venue du Saint-Esprit. Elle ne découle sûrement pas de politiques libérales, de dérégulation et de déréglementation, saluées depuis des années par les orthodoxes dans les médias et dans les partis libéraux (avec la tolérance et l’humilité qui les caractérisent...), ou encore de l’organisation de la soumission des états à la "discipline" des marchés financiers. Bah oui, c’est juste la faute à pas de chance en fait. Et sinon, les "solutions" mises en œuvre depuis dans l’UE, par ces mêmes orthodoxes, ont donné des résultats très probants en Grèce, par exemple. Les dumpings fiscal et social, organisés avec la concurrence entre "partenaires" européens, magnifiques également. Et je suppose que le Traité Transatlantique va nous apporter bonheur et prospérité. Sans même parler de la conception toute particulière de la démocratie qu’ont les gens qui ont mis en place ou légitimé les politiques "d’austérité" en Grèce, en Espagne ou encore au Portugal.

    –Et donc, doivent se dire les sarkolâtres, qui de mieux qu’une "racaille" appartenant à un parti qui n’a eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, et les dumpings fiscal et social ? Qui de mieux qu’un type faisant partie de ces arrogants qui chantaient les louanges de la "modernité" de la dérégulation financière et des subprimes ?! Qui de mieux que ces sadiques imposant "l’austérité" à la Grèce, y compris en empêchant la tenue d’un référendum, de manière autoritaire et soutenant les politiques orthodoxes aux résultats lamentables et aux conséquences désastreuses dans l’UE ? Qui de mieux que ceux ayant permis des aides de plus 1000 milliards aux banques sans réelles contreparties pour ensuite aller tapiner pour G.Sachs et cie ? Sans parler du plaisir qu’ont les umpitres à insulter des gens en les prenant ouvertement pour des imbéciles (insultes cédant souvent la place à de véritables provocations décomplexées du type "Je suis le candidat du peuple et du référendum !") et à monter les français les uns contre les autres (sauf ceux du CAC, évidemment), ou de leur incapacité à organiser ou à participer à une élection sans tricher, de l’audace dont ils font preuve quand il s’agit de quémander, comme de méchants assistés, du pognon auprès de ceux qui les encensent.
    Et la cerise sur le gâteau : Al Qaida, sunnite ou chiite ? http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-2007/20070226.OBS4282/sarkozy-trebuche-sur-le-terrorisme-et-la-defense.html
    Non, vraiment, les sarkolâtres et autres groupis de l’UMP sont définitivement des cas à part.

    –Quels coûts des dogmatismes orthodoxes-austéritaires-ordolibéraux, qui aggravent la récession, dépriment les demandes, qui ont inscrit une politique économique particulière dans les traités (ce qui est au passage une négation de la démocratie) ? Quels coûts de cette « Union » (en fait celle des ploutocrates dont les multinationales) qui organise dumpings social et fiscal, comporte des paradis fiscaux, organise la concurrence entre états, territoires et populations ? Quels coûts de pratiques fiscales du Luxembourg ? Quels coûts de l’interdiction de la BCE de financer directement les états si besoin, les soumettant à la discipline de « marchés financiers » (et au service de la dette allant avec) dont on a pu constater « l’efficience » dans l’évaluation d’acteurs comme L.Brothers ou de produits comme les subprimes ? Quels coûts des sauvetages bancaires au niveau de l’UE, creusant les déficits de certains pays, prétextes à la « cure » d’austérité qui a elle-même aggravé tant les niveaux d’endettement (au moins dans certains cas) que les situations économiques ? Quel est le niveau de la fraude fiscale en France et dans l’UE (dont la Grèce représente une infime part du PIB) ? Quelle logique à se soumettre au fanatisme comptabiliste s’appuyant lui-même sur des indicateurs douteux (comparer le stock total d’une dette avec le flux de « richesses » produites en une année, au passage, ceux répétant les comparaisons ineptes entre dette publique et privées, devraient se pencher sur le taux d’endettement d’une entreprise, d’un individu ou d’un ménage comparé à ses revenus annuels) ? D’ailleurs Eurostat encourage les pays à intégrer l’économie illégale dans le PIB pour faire baisser le ratio de dette ! Comment se fait-il qu’un pays comme les Etats-Unis, plus endetté que la Grèce même par tête, ne connaisse pareilles paniques
    et déconfitures que l’UE ?

    –C’est vrai que la présence d’une logique m’échappe dans le discours des orthodoxes-austéritaires disant : "il faut être compétitifs pour relancer la croissance et l’emploi, pour cela il faut diminuer le coût du travail". Le projet m’échappe. Faut-il être moins cher que la Chine , le Bangladesh ou l’Ethiopie, pays aux "coûts" du travail moins élevés ? Est-ce dans les pays où ce "coût" est le moins élevé qu’il fait bon vivre, sont-ce des modèles de société à copier ? Tous les pays du monde doivent-ils rechercher à être les plus "compétitifs" en ayant le plus bas coût du travail ? Existe -t-il une corrélation inversée entre coût du travail et qualité de vie ? Etc
    Est-ce ça le projet de ces êtres supérieurement intelligents ? http://www.valeursactuelles.com/fran%C3%A7ais-trop-pay%C3%A9s20130206.html
    Ou plutôt ça ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
    Ces gens géniaux, ne sont-ce pas les mêmes qui, par hasard, n’ont eu de cesse de promouvoir l’UE organisant la concurrence entre pays, territoires, et travailleurs, les dumping fiscal et social ? Ne sont-ce pas les mêmes arrogants qui chantaient les louanges de la modernité du modèle anglo-saxon de dérégulation financière et moquaient les archaismes français ?
    Est-ce la même logique que le chantage à l’évasion fiscale légale : « il ne faut pas taxer davantage le capital, car le monde est ouvert, et donc il partirait » ? Mais si certains paradis fiscaux permettent des impositions nulles ou quasi-nulles, comment se fait-il qu’il y ait encore des états ? Doit-on s’aligner sur les fiscalités les plus faibles ?
    Et justifier les violentes politiques "d’austérité" mises en oeuvre depuis quelques années en Grèce par l’impérieuse nécessité de réduire les déficits, la dette, et de "rassurer les marchés financiers", c’est quoi pour ces génies ?? Faire preuve de "bon sens", de "réalisme", de "sagesse", c’est être "moderne","responsable", "raisonnable", "bon gestionnaire", c’est avoir le "courage" de faire "les réformes", être un digne héritier des Lumières, être humaniste, démocrate et rationnel ?

    "Selon Europe 1, Nicolas Sarkozy a fait une proposition aux dirigeants de banques françaises afin de ne pas rembourser la dette de l’UMP avant 2017." http://www.lepoint.fr/politique/dette-de-l-ump-sarkozy-negocie-avec-les-banques-pour-sortir-de-l-impasse-06-
    #UMP

    –-"Les lobbies patronaux tentent de saboter la loi sur le devoir de vigilance des multinationales" - Basta !
    http://www.bastamag.net/Sous-pression-des-lobbies-le-Senat-examine-la-proposition-de-loi-sur-le-de

    -"La semaine dernière, la proposition de loi a été rejetée par la Commission des lois du Sénat. Son rapporteur Christophe-André Frassa (Les Républicains) a même cherché à empêcher toute discussion en déposant une « motion préjudicielle », une procédure très rarement utilisée. Elle vise à repousser l’examen de la loi jusqu’à l’adoption – éventuelle et à une échéance incertaine – d’un cadre juridique européen sur le sujet. Cette motion a été retirée au dernier moment. Le débat en plénière est prévu le 21 octobre."

    "RSA : deux parlementaires veulent sanctionner les fraudeurs et obliger les bénéficiaires à travailler" | Public Sénat
    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/rsa-deux-parlementaires-veulent-sanctionner-fraudeurs-obliger-beneficiai

    Dans l’esprit des deux parlementaires de droite, ceux qui ont fraudé devront « rembourser ». Ils pourront même payer « des pénalités ». L’exposé des motifs de la PPL parle « d’amendes réellement dissuasives, car proportionnées au montant de la fraude. (…) Plus la fraude est élevée, plus la sanction doit être sévère ».

    Pour rappel, et pour exemple : "Réforme pénale : l’UMP retire son amendement "cols blancs" | France info
    http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/reforme-penale-l-ump-veut-eviter-la-prison-aux-cols-blancs-486195"

    Et la prop... le foutage de gueule habituel :

    -" Leur unique argument, ressassé à l’envi, est que le projet porterait atteinte à leur « compétitivité ». Il causerait même « des dommages irréparables à l’économie » [2] si la France avançait seule dans ce domaine. Aucun argument ou exemple concret ne vient étayer une telle affirmation."

    -"En réalité, les obligations prévues par la proposition de loi – la mise en place d’un plan destiné à prévenir les atteintes aux droits humains – paraissent modestes, d’autant que le projet a été considérablement édulcoré par rapport à sa version initiale, notamment sur l’accès à la justice pour les victimes d’accidents industriels ou de conditions de travail indignes. Seules les atteintes graves aux droits humains sont visées. Des réformes législatives similaires pour responsabiliser les multinationales sont en cours dans plusieurs pays, comme le Royaume-Uni (loi sur l’esclavage moderne), ainsi qu’au niveau des Nations Unies. Enfin, les lobbies patronaux ne semblent pas avoir d’alternative à proposer au projet de loi, à part ne rien faire."

    #Lobbying #Multinationales #UMP #Novlangue #Discours_orthodoxes #TINA

    Sarkozy compare l’afflux de réfugiés à une grosse fuite d’eau
    http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/sarkozy-compare-l-afflux-de-refugies-a-une-grosse-fuite-d-eau-895779.html

    Un grain de sable dans le désert (zen, zen, zen...) :

    (130) Non, un « réfugié politique » n’a pas droit à 700 euros par mois - Libération
    http://www.liberation.fr/desintox/2015/11/02/non-un-refugie-politique-n-a-pas-droit-a-700-euros-par-mois_1410618

    Pierre Lellouche connaît en réalité moins mal le dossier des demandeurs d’asile qu’on a pu le croire en l’écoutant sur BFM TV. Il y a un petit mois, il évoquait exactement le même sujet devant les députés de la Commission des affaires étrangères. Voilà ce qu’il disait : « de plus en plus de gens disent qu’il vaut mieux être aujourd’hui une personne qui arrive en France, laquelle a droit à un logement et à 200 euros par mois ou à 700 euros dans le cas d’une famille, qu’une personne qui galère pour trouver un logement et un emploi. Voilà ce que j’entends. Telle est la gravité du problème ». Le député de Paris sait donc très bien que le montant de 700 euros ne s’applique que pour une famille, et non pour un demandeur seul comme il l’affirme pourtant sur BFM. De même, on aura noté qu’il se limite à évoquer devant les députés le fait que les demandeurs d’asile ont un logement (ce qui est vrai puisqu’ils sont hébergés en centre d’accueil pour demandeurs d’asile ou en centre d’hébergement d’urgence), alors que sur BFM, il leur prête une « priorité au logement », totalement fictive, en revanche. Vous avez dit cynisme ?

    –Contrôle fiscal des entreprises : le "fantastique appel à la fraude" de Sarkozy #UMP
    http://www.marianne.net/controle-fiscal-entreprises-fantastique-appel-fraude-sarkozy-100244436.htm

    "Nicolas Sarkozy veut alléger les contrôles fiscaux sur les entreprises afin, argue-t-il, de « refonder les relations entre les contribuables et l’administration fiscale autour du principe de confiance ». Pour ce faire, le patron de Les Républicains (LR) propose, dans le projet pour 2017 qu’il a fait adopter aux forceps par le Conseil national du parti le 2 juillet dernier, de supprimer les contrôles sur place s’il n’existe pas d’élément précis de suspicion de fraude, et surtout d’abaisser le délai de prescription de la fraude fiscale de trois à un an"

    ""L’abaissement du délai de prescription constituerait un fantastique appel à la fraude", dénonce d’emblée auprès de Marianne un représentant de Solidaires, l’un des principaux syndicats de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). Le procédé provoquerait en outre, souligne-t-il, « un effondrement des résultats des contrôles fiscaux », en augmentation ces trois dernières années et qui ont ramené en 2015 quelque 7 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat"

    ""Les contrôles fiscaux jouent un rôle dans la régulation de la concurrence""

    https://www.facebook.com/Regards.fr/photos/a.1713997708696528/4321229134640026

    • Plus généralement sur l’#UMP => Foutages de gueule umpistes :

      –Sarkozy, un « prix du menteur » pour ses 17 bobards - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2015/02/06/sarkozy-un-prix-du-menteur-pour-ses-17-bobards_1196404

      –L’argument foireux de LR à propos du général Piquemal - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/02/08/l-argument-foireux-de-lr-a-propos-du-general-piquemal_1431847

      –Magique !
      "Vrai travail" : l’amnésie du candidat Sarkozy - 26 avril 2012 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/l-oeil-de-nabil/20120426.OBS7161/vrai-travail-l-amnesie-du-candidat-sarkozy.html

      –J’arrête la politique ; "il n’y a plus de paradis fiscaux" ; "les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé" etc http://www.dailymotion.com/video/xdscrq_nicolas-sarkozy-les-paradis-fiscaux_news

      Quand Sarkozy sortait le Panama de la liste noire des paradis fiscaux
      http://www.marianne.net/quand-sarkozy-sortait-panama-liste-noire-paradis-fiscaux-100241734.html

      Sarkozy : "On ne change jamais"… surtout pas lui !
      http://www.marianne.net/sarkozy-on-ne-change-jamais-surtout-pas-lui-100239704.html
      "Sept à huit" : Sarkozy, confessions intimes
      http://www.marianne.net/sept-huit-sarkozy-confessions-intimes-100239701.html
      Nicolas Sarkozy ne « se rendra jamais » dans On n’est pas couché
      http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/polemiques/2015/10/04/28003-20151004ARTFIG00027-nicolas-sarkozy-ne-se-rendra-jamais-dans-on

      "« Il tient à garder une parole plus solennelle et estime que ce type d’émission n’est pas adapté dans un moment où la parole politique souffre d’un manque de confiance de la part des Français », justifie-t-on au sein de son parti."

      Les approximations du livre de Nicolas Sarkozy - Eric et Quentin du 27/01 - CANALPLUS.FR. Où l’on apprend qu’une élection présidentielle à opposé Obama et G.Bush...
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6811-eric-et-quentin.html?vid=1355827

      –Le mail de LR qui invite les militants à précommander le livre de Sarkozy en ligne - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/le-mail-de-lr-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-livre-de-sark
      http://cdn-europe1.new2.ladmedia.fr/var/europe1/storage/images/le-lab/le-mail-de-lr-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-livre-de-sarkozy-en-ligne-2655387/25518097-1-fre-FR/Le-mail-de-LR-qui-invite-les-militants-a-precommander-le-l

      –Sarkozy vante les subprimes puis retourne sa veste - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=w_49uwytqL0

      –L’innocence de Copé-pain-au-chocolat, l’humanisme de Mariton : Regards Médias, Déclarama
      https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpf1/v/t1.0-9/5430_937768896319417_1273083236471103154_n.png?oh=6bf26e4a
      Le come back de Copé - Le Petit Journal du 20/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353195

      La suite du come back de Copé - Le Petit Journal du 21/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353606
      La campagne secrète de Sarkozy - L’instant président du 21/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353612

      Indécence et foutage de gueule ordinaires :
      Copé revient de l’enfer : Porte sort les mouchoirs - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-01-22/Cope-revient-de-l-enfer-Porte-sort-les-mouchoirs-id8412

      Vu - J-F Copé a "changé" - Le Petit Journal du 26/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1355416

      –"Un chômeur indemnisé touche entre 15.000 et 20.000 euros par an" ? | France info
      http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2015-2016/un-chomeur-indemnise-touche-entre-15-000-et-20-000-euros-par-14-01-2016-1

      –(à vérifier) La droite veut voter une loi pro-cumul avant 2017, par Anne-Laure Dagnet | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/la-droite-prevoit-de-supprimer-la-loi-sur-le-cumul-des-mandats-753473

      –Sarkozy aux agriculteurs : l’environnement, "ça commence à bien faire" | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/sarkozy-aux-agriculteurs-l-environnement-ca-commence-bien-faire-107281

      Sarko : quand la droite décomplexée vomit sur l’agroécologie - Mr Mondialisation
      https://www.facebook.com/M.Mondialisation/posts/1297946376888432

      –Et il y a encore des fans pour dire de ce guignol que c’est un grand homme d’état... Il serait intéressant de voir ses position sur TAFTA au passage, lui qui prétend défendre les appellations.
      Les propos de Sarkozy sur le paquet neutre de cigarettes sont "indignes", selon le gouvernement. Par Alexandre Boudet
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/04/sarkozy-paquet-neutre-cigarettes-propos-indignes-gouvernement_n_91565

      –Celle qui ferait pâlir d’envie Walter White, alias Heisenberg, pour sa capacité à transformer des médias en grande blanchisseuse auxiliaire de retournement de veste : Bachelot, les caïds immatures et les gamins apeurés | Video MYTF1News | Wat.Tv
      http://www.wat.tv/video/bachelot-caids-immatures-gamins-2wknl_2exyh_.html

      –G.Fenech, qui avait déjà réclamé la démission de F.Hollande, rien de moins, suite à "l’affaire Hollande-Gayet", s’insurge du mensonge de Taubira : "Ah bah y’a un mensonge devant nous. Devant les français, en direct ! Pourquoi ?!".Venant d’un membre de l’UMP, ça vaut son pesant d’or.
      Georges Fenech depute du Rhone La question de la démission de François Hollande se pose
      http://www.georgesfenech.fr/fenech/article.php?article=102
      /-img-art102-F5da4f24c3f6c6150ccb4e21e6778d70.jpeg

      G.FENECH, pépite umpiste injustement dans l’ombre
      #UMP
      Georges Fenech depute du Rhone La question de la démission de François Hollande se pose
      http://www.georgesfenech.fr/fenech/article.php?article=102
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      « l’affaire Hollande-Gayet finit d’achever la gauche morale.
       
      Comment ne pas déplorer l’atteinte intolérable à l’image de la France, quand le Chef de l’État, qui n’est pas un citoyen comme les autres, non content d’entretenir aux yeux de la terre entière une relation illégitime à l’Elysée, se fait surprendre casqué et à moto pour des rendez-vous galants, de surcroît entouré de gardes du corps rémunérés sur fonds publics.

      La question de la démission de François Hollande doit être posée, avant que les valeurs qui fondent une nation ne soient définitivement détruites. »

      Le Fil d’Actu - Journal
      https://www.facebook.com/lefildactuofficiel/videos/1400802863294887

      –Geoffroy Didier sur Twitter : "Michel #Sapin ose le numéro d’autosatisfaction alors que le chômage augmente encore. L’indécence socialiste n’a décidément aucune limite."
      https://twitter.com/geoffroydidier/status/416253600554569728

      « L’indécence socialiste n’a décidément aucune limite »

      Et c’est un expert en la matière qui le dit.

      –Réforme pénale : l’UMP retire son amendement "cols blancs" | France info
      http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/reforme-penale-l-ump-veut-eviter-la-prison-aux-cols-blancs-486195

      –Bygmalion : "Les comptes des partis ne sont pas contrôlés" - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-10-24/Bygmalion-Les-comptes-des-partis-ne-sont-pas-controles-id7166
      « Comment dites-vous déjà, Pygmalion ? Bygmalion ? Pas un seul dignitaire sarkozyste ne se souvient, devant les caméras, du nom de cette société qui a pourtant organisé tous les meetings de campagne de 2012 du président sortant, lesquels ont dépassé de 17 millions d’euros le montant du plafond autorisé des dépenses de campagne. »
      – Le pire étant que des gens continuent de l’encenser et de le voir comme un messie sincère et guidé par le souci de l’intérêt général. Perso face à un certain niveau d’idiotie crasse je n’ai plus envie de faire pays (ou nation) avec ces complices décérébrés qui soutiennent des criminels autoritaires (bonjour la Grèce notamment).

      –Copé, en substance :"Je vais donner tous les comptes, ah oui mais en fait seulement quand ma future proposition de loi sera adoptée, en attendant on met tout sous scellé" : l’UMP continue à prendre les gens pour des cons, rien de nouveau dans cette école de cirque.

      –David Douillet : "Là où passent les Jeux Olympiques, c’est un vent de liberté qui arrive.". Ba oui, les grecs peuvent en témoigner ! Il n’est pas à l’UMP pour rien celui-là, on dirait qu’ils le font exprès à chaque fois qu’ils l’ouvrent. (Le Grand Journal 06/02/2014)

      #UMP_FN, #UMP_UE :

      Wauqiez et l’UE…J’adore l’UMP : "élisez nous pour que l’on fasse l’exact contraire de ce qu’on a fait et dit jusque-là !". Et s’ils quittaient juste définitivement la politique ?
      –Blague du jour, quand les racoleurs umpistes font la danse du ventre à l’extrême droite et tancent l’#UE, c’est toujours un délice :
      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xtp1/v/t1.0-9/12348050_424274007697239_8367028246752947057_n.jpg?oh=6c68

      Laurent Wauquiez favorable à une durée légale de travail de 42 heures
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/01/26/25002-20160126ARTFIG00121-laurent-wauquiez-favorable-a-une-duree-legale-de-

      Sarkozy défend les « racines chrétiennes » de la France dans ses vœux de Noël
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/12/25/sarkozy-defend-les-racines-chretiennes-de-la-france-dans-ses-v-ux-de-noel_48
      "Pour l’avenir de nos enfants un souhait en particulier ?"
      Sarko : "Qu’il puissent rester français."

      Au meeting de Nadine Morano - Le Petit Journal du 12/10 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1318361

      Estrosi critique le virage à droite des Républicains… qu’il a lui-même alimenté
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/12/15/estrosi-critique-le-virage-a-droite-des-republicains-qu-il-a-lui-meme-alimen

      Laurent Wauquiez, l’homme qui insulte les écologistes
      http://www.reporterre.net/Laurent-Wauquiez-l-homme-qui-insulte-les-ecologistes

      "Après les avoir qualifié de « dogmatiques » dans une lettre destinée aux chasseurs – lettre que Reporterre avait révélé le 3 décembre dernier –, le vainqueur des élections régionales en Rhône-Alpes-Auvergne a franchi un nouveau palier dans la calomnie.
      Dans une lettre cette fois-ci adressée aux agriculteurs, également envoyée dans les jours précédant le premier tour des élections régionales, il stigmatisait sans vergogne les « ayatollahs écologistes »." ;
      –"Dans le contexte post-attentats, on appréciera l’acuité du propos et de l’imaginaire qui l’accompagne…" ;
      –" Pour faire parvenir son courrier injurieux à tous les agriculteurs de la Région, il semble avoir récupéré indûment des fichiers informatiques appartenant à des organismes publics – en l’occurrence ceux des Chambres d’agricultures, mais d’autres chambres consulaires pourraient être concernées – à des fins de communication électorale. Une telle pratique est interdite par le Code pénal."

      NKM : la « centriste » après la prise d’otage de grévistes en 2012 s’essaye à la haine anti-musulmans ? http://www.liberation.fr/politiques/2015/02/03/retards-a-l-ecole-a-cause-de-la-priere-non-le-maire-de-mulhouse-n-a-pas-c http://www.arretsurimages.net/breves/2015-02-04/Ecoliers-priere-NKM-denonce-des-derives-puis-s-excuse-id18517

      Thierry Mariani : merci Boko Haram ! - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/thierry-mariani-merci-boko-haram-07-05-2014-1819837_20.php

      Sarkozy compare l’afflux de réfugiés à une grosse fuite d’eau
      http://www.bfmtv.com/breves-et-depeches/sarkozy-compare-l-afflux-de-refugies-a-une-grosse-fuite-d-eau-895779.html

      Copé/Manif pour tous (à vérifier)
      https://www.facebook.com/humourdedroite/photos/a.121104479609.125179.115745609609/10154043776414610/?type=3&theater

      Démission de Taubira : la droite ressort son fantasme du laxisme
      http://www.marianne.net/demission-taubira-droite-ressort-son-fantasme-du-laxisme-100239727.html

      Taubira et l’intox, ça continue. Par Cédric Mathiot - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/01/28/taubira-et-l-intox-ca-continue_1429502

      Démission de Taubira : l’hypocrisie de Christian Estrosi, son meilleur ennemi. Par Anne-Aël Durand et Samuel Laurent
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/27/demission-de-taubira-l-hypocrisie-de-christian-estrosi-son-meilleur-ennemi_4

      Sarkozy veut supprimer l’aide médicale d’Etat. Par Fabien Piliu
      http://www.latribune.fr/economie/france/sarkozy-veut-supprimer-l-aide-medicale-d-etat-548549.html

      Dans le Nord, Nicolas Sarkozy exalte la France, "pays chrétien"
      http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/a-lille-sarkozy-candidat-sans-le-dire-exalte-la-france-pays-chretien_14
      Sarkozy repart en campagne - Le Petit Journal du 10/06 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-emission.html?vid=1399498

      "Tout au long de son discours, au cours duquel il a tout juste effleuré les sujets économiques, Nicolas Sarkozy a opposé le « peuple » qui souhaite selon lui « l’autorité » et les « valeurs », à des « minorités » dont il dénonce la « tyrannie », et parmi lesquelles il range « une poignée de lycéens qui bloquent un lycée, de zadistes qui bloquent la construction d’un aéroport, de gens du voyage qui bloquent une autoroute, de casseurs qui bloquent une raffinerie, d’islamistes radicaux qui prennent en otage un quartier »."

      #UMP_FN, #UMP_UE : :

      Le discours de peur de Nadine Morano - Le Petit Journal du 25/02 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1366251

      Chantal Brunel (UMP) suggère de remettre les immigrés "dans les bateaux" - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/chantal-brunel-ump-suggere-de-remettre-les-immigres-dans-les-bateaux-08-03-2
      http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/10/2429977_ses-millitant-ump-qui-pens-ecomme-chantal-bru
      https://www.youtube.com/watch?v=MaNgedeAQ_k

      En annonçant qu’il n’abrogera pas le mariage gay, Nicolas Sarkozy s’attire les foudres de la Manif pour tous et de Sens commun - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/en-annoncant-quil-nabrogera-pas-le-mariage-gay-nicolas-sarkozy-sattire

      Mariage gay : ’coup d’Etat’ (Mariton)
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/14/97001-20130414FILWWW00214-mariage-gay-coup-d-etat-mariton.php

      "Le député UMP Hervé Mariton a dénoncé aujourd’hui devant une foule de plusieurs milliers de personnes à Lyon le « coup d’Etat législatif » autour du vote du projet de loi autorisant le mariage homosexuel"

      Théorie du genre : ce document gênant pour l’UMP
      http://www.europe1.fr/politique/theorie-du-genre-ce-document-genant-pour-l-ump-1799819
      Théorie du genre : l’UMP sombre entre intox et démago - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2014/02/06/theorie-du-genre-l-ump-sombre-entre-intox-et-demago_978302

      -"La plateforme, accusée par Eric Zemmour et des sympathisants de la Manif pour tous de propager une supposée « théorie du genre », est la cible d’une attaque informatique. Il n’en fallait pas plus pour que l’UMP dégote une théorie du complot. Dans un ahurissant communiqué publié mardi, le député UMP Sébastien Huyghe y voit une opération de « caviardage » menée par le gouvernement. L’élu du Nord accuse la gauche d’avoir orchestré ce hacking pour « effacer des pièces à conviction » qui attesteraient de sa volonté de diffuser une « théorie du genre »." ;
      –"Quatre ans plus tard, l’UMP a donc courageusement tourné sa veste et n’a pas de mots assez durs pour condamner ce qu’elle a mis en place."

      Attaque de Nice : intox en série à droite - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/07/15/attaque-de-nice-intox-en-serie-a-droite_1466403

      La folle semaine où Christian Estrosi est devenu « Super-Résistant » et le dernier rempart face au FN | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/111463/estrosi-elu-paca

      "Un mois avant le premier tour, il expliquait n’avoir « aucune valeur en partage » avec ces « extrémistes qui entretiennent la confusion entre musulmans et islamistes », lui qui, pourtant, n’avait pas toujours été aussi clair sur le sujet. Dans la dernière semaine de campagne, c’est carrément en « résistant » qu’il s’est présenté, envers et contre tout."

      "Les électeurs de Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont-ils vraiment saisi les aller-retours idéologiques d’Estrosi pendant cette campagne ? D’abord à droite toute, lorsqu’il dénonce la « cinquième colonne islamiste » et attaque de front l’immigration. Puis à gauche, ensuite, en affichant dans son comité de soutiens des personnalités comme l’écrivain mitterandiste Georges-Marc Benamou, le « chasseur de nazis » Serge Klarsfeld ou encore le patron du Racing Club de Toulon, Mourad Boudjellal ; pressentant qu’il allait cheminer seul vers le deuxième tour, et qu’il faudrait alors convaincre les électeurs de gauche délaissés par leurs partis."

      "Christian Estrosi a rendez-vous avec Jean-Marc Governatori à Marseille, à l’hôtel Radisson, sur le Vieux-Port. Il s’agit de négocier le ralliement du leader de l’Alliance écologiste indépendante (AEI), arrivé en cinquième position. Les deux hommes sont niçois. Ils ne tardent pas à s’entendre. Le deal comprend ainsi la création d’un « Institut pour l’écologie et la qualité de vie », aux contours assez flous, et doté de cinq millions d’euros par an. Un accord est trouvé : Governatori appelle dans la foulée à voter Estrosi, évoquant le projet de société défendu par Le Pen, « incompatible avec nos valeurs », annonce-t-il."

      "« Je suis à Vitrolles en résistant, c’est dans la Résistance que la France l’a emporté », ose Estrosi"

      –Même remarque que pour Wauqiez plus haut :
      Travailleurs détachés : Eric Woerth réitère sa demande d’une refonte totale des règles européennes pour lutter contre le dumping social
      http://www.republicains.fr/actualites_travailleurs_detaches_eric_woerth_refonte_regles_europe_2016

      "Eric Woerth insiste sur le fait que « nous ne pouvons pas continuer à accepter un différentiel de compétitivité entre les pays européens. La France accueille 300 000 travailleurs détachés aujourd’hui. Il faut lutter contre un système qui organise une concurrence déloyale de façon légale, en optimisant le coût du travail dans notre pays »."

      EN DÉBAT, LES CANDIDATS LR LIVRENT LEURS PREMIÈRES MESURES. 2021
      https://www.charentelibre.fr/en-debat-les-candidats-lr-livrent-leurs-premieres-mesures-6874506.php
      Juste un comme ça :

      Éric Ciotti veut lui un référendum pour que la France « recouvre sa souveraineté juridique » par rapport à « la suprématie des traités européens » et qu’elle « retrouve le cours de son destin en matière de sécurité et en matière de politique migratoire ».

      Le reste...

      –Ce député LR qui veut lier les aides sociales à un « engagement républicain » - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/02/22/ce-depute-lr-qui-veut-lier-les-aides-sociales-a-un-engagement-republicain

      Edouard Courtial (je sens qu’il a de l’avenir ce p’tit) plaide pour

      "faire signer à chaque bénéficiaire d’aides sociales, au logement ou d’allocations familiales un « engagement républicain », une sorte de charte qui les engagerait par écrit à respecter « les principes fondamentaux de la République française » (soit), mais aussi, tiens tiens, « la laïcité et l’égalité homme-femmes »"

      Justification classiquement à côté de la plaque :

      " « Laisser au FN ce type d’initiative, c’est lui donner les clés des institutions. »"

      =>http://zinc.mondediplo.net/messages/9538#message9848 ;

      –Paquet de cigarettes neutre : la critique de Nicolas Sarkozy fait tousser - L’Express
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/lr/paquet-de-cigarettes-neutre-la-critique-de-nicolas-sarkozy-fait-tousser_176

      Les nouveaux amis de Sarkozy - Le petit Nicolas Sarkozy illustré
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1691057511106502&id=1462975137248075

      –Les rêves agricoles de Nicolas Sarkozy sont nos cauchemars
      http://www.reporterre.net/Les-reves-agricoles-de-Nicolas-Sarkozy-sont-nos-cauchemars

      Pour Sarkozy, l’environnement ça continue de "bien faire"
      http://www.marianne.net/sarkozy-environnement-ca-continue-bien-faire-100242526.html

      Le Grand Mensonge de la Caste des Medias-Ecolo-Bobo-de-St-Germain :
      L’écologie selon Sarkozy - Le Petit Journal du 04/05 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1388338

      Pour Nicolas Sarkozy, « l’homme n’est pas le seul responsable » du changement climatique
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/pour-nicolas-sarkozy-l-homme-n-est-pas-le-seul-responsable-du-changement-cli

      Les volte-face de Nicolas Sarkozy sur le changement climatique
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/15/les-volte-face-de-nicolas-sarkozy-sur-le-changement-climatique_4998385_43557

      "En 2014, le président du parti Les Républicains s’est prononcé pour l’exploitation des gaz de schiste présents dans le sous-sol français, en fustigeant l’application du principe de précaution, condamnant selon lui la France à « l’immobilisme ». Une position précisément contraire à celle qu’il avait tenue à l’issue du Grenelle de l’environnement, en 2007.

      « Proposer la suppression [du principe de précaution] au motif qu’il bride l’action repose sur une profonde incompréhension. Le principe de précaution n’est pas un principe d’inaction. Au contraire, c’est un principe d’action et d’expertise pour réduire l’incertitude. Le principe de précaution n’est pas un principe d’interdiction. Au contraire, c’est un principe de vigilance et de transparence. »"

      Politicien, climatosceptique, irresponsable
      https://reporterre.net/Politicien-climato-sceptique-irresponsable

      "Par ailleurs, la saillie du candidat à la présidentielle n’est pas isolée : elle vient après le mot d’un Luc Chatel — le parti Les Républicains « doit être le parti du gaz de schiste et des OGM » — ou les décisions d’un Laurent Wauquiez soutenant Center Parcs et l’autoroute A 45 tout en jouant des chasseurs contre les associations naturalistes"

      –Sarkozy veut supprimer les contrôles fiscaux inopinés dans les entreprises
      http://www.ouest-france.fr/politique/nicolas-sarkosy/sarkozy-veut-supprimer-les-controles-fiscaux-inopines-dans-les-entrepri
      TAFTA-compatible

      -"Il a réaffirmé, sous les applaudissements, qu’il voulait remplacer le principe de précaution par le principe de responsabilité."

      ...

      -"« Ça va s’arrêter où ? » a demandé M. Sarkozy. « Je n’ai jamais vu le pays dans un tel état de tension. Beau résultat » pour François Hollande, s’est-il exclamé."

      Impôts : prince Mariton veut taxer les pauvres - Libération
      http://www.liberation.fr/france/2016/07/06/impots-prince-mariton-veut-taxer-les-pauvres_1464529

      Les Républicains déposent une proposition de loi pour couper le RSA aux « casseurs » | StreetPress
      http://www.streetpress.com/sujet/1473267408-republicains-projet-de-loi-rsa-casseurs

      "Pour le député Arnaud Viala, « le vivre-ensemble ça passe par le respect. A fortiori quand on a soi-même besoin de la société pour vivre ! »"

      Aaaah quand les umpistes parlent de respect, d’assistanat ou d’a à peu près quoi que ce soit en fait (compte tenu du passif collectif), c’est toujours un délice. Et dire qu’ils peuvent étaler leur provocations éhontées sans de réelles remarques de ceux qui les interviews la plupart du temps.

      Dans le Nord, des allocataires bientôt privés de RSA : « comment vont faire ces gens pour vivre ? »
      http://rmc.bfmtv.com/emission/dans-le-nord-des-allocataires-bientot-prives-de-rsa-comment-vont-faire-ce

      A New York, François Fillon fait l’éloge des emplois précaires
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/09/09/25001-20160909ARTFIG00370-a-new-york-francois-fillon-fait-l-eloge-des-emplo

      "’il « serait temps qu’on accepte qu’il peut y avoir des emplois précaires ». « C’est toujours mieux de travailler que d’être au chômage ou au RSA », a lancé l’ancien premier ministre.
      Reprenant une formule de Tony Blair, il a estimé que « ce qui est social, c’est ce qui crée de l’emploi ». En parlant de l’ancien premier ministre britannique, François Fillon a assuré qu’il « avait raison ». « C’est avec ce raisonnement là que la Grande-Bretagne est passée devant nous. Elle est devenue la 5e puissance économique, elle a 5% de chômage quand nous, nous en avons 10% »"

      –Nicolas Sarkozy - J’adresse mes plus sincères condoléances aux...
      https://www.facebook.com/nicolassarkozy/posts/10153304829401078

      « J’adresse mes plus sincères condoléances aux familles et proches des victimes des accidents de la route de Rochefort et du Doubs »

      Merci pour ceux-là : http://zinc.mondediplo.net/messages/2838

      Affaire Bygmalion : l’organisateur des meetings de Sarkozy raconte comment l’UMP a mis en place un système de double facturation
      http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire-cope/document-france-2-affaire-bygmalion-l-organisateur-des-meetings-de-nico

      VIDEO. Revivez l’intégralité de l’interview de Nicolas Sarkozy au 20 heures de France 2
      http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/video-revivez-l-integralite-de-l-interview-de-nicolas-sarkozy-au-20-heu

      Hérault de la vraie vie des français, de ce qui les préoccupent, n’ayant jamais commenté les sondages car ceux-ci se trompent, expert en démocratie, dénonciateur des mensonges d’Hollande, de la bien-pensance, de la pensée unique, sortant de son chapeau De Gaulle, ou des...référendums, pour rendre la parole à la souveraineté populaire en tenant tête aux élites qui s’y opposent, le tout pour redonner de la crédibilité à la parole publique en faisant le choix de la démocratie.

      nb : L.Delahousse passe bien les plats.

      Sarkozy se pose en candidat de "la France de la vie réelle" face à une élite qui aime "avec son panier, en osier, aller acheter des œufs frais" - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/sarkozy-se-pose-en-candidat-de-la-france-de-la-vie-reelle-face-a-une-e

      #Bêtisier :

      Henri Guaino : toutes les fortunes de France négocient leurs impôts - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=SuR-OcR7CEM

      Sarkozy réinvente son interview chez Chazal - L’instant président du 24/03 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1375425

      Démission, démission... Jean-François Copé, l’arroseur arrosé - 28 mai 2014 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20140528.OBS8717/demission-demission-jean-francois-cope-arroseur-arrose.html

      -"ce départ semble bien ironique tant le leader de l’opposition n’a eu de cesse de réclamer la démission de presque tous les ministres du gouvernement depuis 2012." ;
      –"Après l’affaire des écoutes qui a mis Christiane Taubira dans l’embarras, Copé ne manque pas l’occasion de suggérer le départ de la ministre de la Justice : « La garde des Sceaux a donc menti. Et dans ce contexte, sa démission est inéluctable »."

      EN DIRECT. Conseil national Les Républicains : Nicolas Sarkozy présente la ligne du parti pour 2017
      http://www.20minutes.fr/politique/1786307-20160214-conseil-national-republicains-nicolas-sarkozy-presente-li

      « Seule une baisse massive des charges et une véritable réforme du travail peut relancer l’emploi. »

      La différence avec le PS ?

      "Et là une militante fait « une déclaration d’amour à Nicolas Sarkozy. Je t’aime passionnément et je voudrais prendre la place de Carla »"

      Sans commentaires.
      « Je t’aime passionnément » : la déclaration d’une militante à Sarkozy
      http://www.bfmtv.com/politique/je-t-aime-passionnement-la-declaration-d-une-militante-a-sarkozy-951537.html

      Quotidien avec Yann Barthès. Elles nous avaient manqué, mais elles sont de retour : les hardcore fans de Nicolas Sarkozy !
      https://www.facebook.com/Qofficiel/videos/1286957341328217/?hc_ref=NEWSFEED

      Jean-François Copé, le Parisien qui voulait se faire passer pour un Provincial - le Plus
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/678609-jean-francois-cope-le-parisien-qui-voulait-se-faire-passer-

      « Coucou Jean-François Copé ! Ça se gave bien, en haut lieu, ça se gave bien » - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2016/10/25/coucou-jean-francois-cope-jai-vu-consultation-vieil-homme-265496

      "Jean-François Copé, l’homme qui pensait qu’un pain au chocolat coûte 15 centimes !" ; "Jean-François Copé parlant ainsi des manifestants de Nuit debout :

      « Ils sont complètement déconnectés de la réalité. »"

      http://www.europe1.fr/politique/le-prix-dun-pain-au-chocolat-aux-alentours-de-10-ou-15-centimes-repond-cope-

      Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau »
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/04/26/pour-sarkozy-les-participants-a-nuit-debout-sont-des-gens-qui-n-ont-rien-dan

      « Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. » ;
      –"Depuis le début des rassemblements Nuit debout, la plupart des personnalités du parti Les Républicains ont demandé l’évacuation des places."

      O’Play - Sarkozy tacle "Nuit debout", "ils n’ont rien dans le cerveau"
      https://www.facebook.com/lopinion.play/videos/817802684992941

      Nuit debout : Jacob et Chatel (LR) justifient les propos de Sarkozy - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/nuit-debout-jacob-et-chatel-lr-justifient-les-propos-de-sarkozy-27-04-2016-2

      -"Interrogé sur cette phrase sur Sud Radio et Public Sénat, le chef de file des députés LR Christian Jacob « pense en tout cas qu’ils (les participants de Nuit debout) n’ont rien à faire là. C’est une poignée de casseurs ». « On doit utiliser nos forces de l’ordre à autre chose qu’à gérer une poignée de gauchistes », a-t-il insisté. Quant à l’expression « sans cerveau » utilisée par Nicolas Sarkozy, « ceux qu’on entend témoigner ne manifestent pas un esprit brillantissime », a jugé Christian Jacob." ;
      –""-"Sans évoquer cette déclaration de l’ancien président, le député Éric Ciotti, présent au côté de Nicolas Sarkozy mardi à Nice, a jugé sur Radio Classique que la place de la République était « aux mains d’extrémistes violents, intolérants, qui délirent sur des idées qui relèvent du siècle dernier."

      Et ce n’est pas Marion Maréchal-Le Pen (#FN) qui les contredira (minute 8 et suivantes) : http://www.itele.fr/chroniques/invite-bruce-toussaint/marion-marechal-le-pen-les-socialistes-sont-des-magiciens-des-chiffres-162784

      –CmWZ9YOWgAAYBM1.png (1000×500)


      https://twitter.com/lesRepublicains/status/749174488940548096

      –Sarkozy veut un service militaire obligatoire pour les jeunes chômeurs
      http://www.bfmtv.com/politique/sarkozy-veut-un-service-militaire-obligatoire-pour-les-jeunes-chomeurs-103188


      Le guignol fidèle lui-même.

      « Tout jeune de 18 ans qui n’aura pas d’emploi ou de formation se verra obligé de participer à un service militaire où il apprendra à se lever tôt, à respecter la discipline et même à parler français »

      Bygmalion, terrorisme, immigration : l’intervention de Nicolas Sarkozy décryptée
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/09/15/bygmalion-terrorisme-immigration-les-erreurs-de-nicolas-sarkozy_4998478_4355

      "Nicolas Sarkozy a raison sur un point : il est facile de vérifier. Mais pas dans le sens où il l’espérait. Il a été mis en examen pour « financement illégal de campagne électorale » (article L113-1 du code électoral). Ce motif de mise en examen recoupait cinq faits différents, dont celui d’avoir « recueilli et accepté des fonds en violation du code électoral » et non pas seulement d’avoir « dépassé le plafond des dépenses électorales ». C’est pour ce même motif que le parquet de Paris a requis son renvoi devant un tribunal correctionnel.

      L’affirmation de Nicolas Sarkozy selon laquelle il aurait été « lavé de toute accusation mettant en cause [sa] probité dans l’affaire Bygmalion » a donc de quoi surprendre.

      L’ex-chef de l’Etat a également assuré que le Conseil constitutionnel s’était déjà prononcé sur le dépassement du plafond. Un argument déjà développé par son avocat récemment, mais qui occulte plusieurs choses. Tout d’abord, le dépassement constaté en 2013 n’avait aucune mesure avec ce que l’enquête sur l’affaire Bygmalion a ensuite révélé"

      "Par ailleurs, de nouveaux faits sont reprochés à l’ex-président par rapport à 2013, comme par exemple d’avoir « fait état, dans le compte de campagne ou dans ses annexes, d’éléments comptables sciemment minorés ». Autrement dit, le Conseil constitutionnel n’avait pas connaissance du système de fausses factures que l’enquête a ensuite montré."

      Sur BFMTV, Nicolas Sarkozy a ressorti ses cinq mensonges préférés
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/27/sur-bfmtv-nicolas-sarkozy-a-ressorti-ses-cinq-mensonges-preferes

      "il martèle régulièrement être le premier candidat à l’élection présidentielle à « n’avoir pas coûté un sou aux contribuables ».

      C’est une triple erreur. Deux candidats avant lui ont dû rembourser leur avance forfaitaire et régler seuls leurs dépenses de campagne : Jacques Cheminade en 1995 et Bruno Mégret en 2002. Par ailleurs, comme l’a rappelé Europe1 à l’occasion d’une précédente interview, malgré la sanction du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy a pu se faire rembourser 5,5 millions d’euros au titre des remboursements de frais de propagande. Enfin, l’ancien président oublie que, pour éviter la faillite à son parti politique, il avait appelé à une grande campagne de dons, le fameux « sarkothon », auprès des Français. Or, ces dons étaient tous déductibles des impôts des généreux mécènes. Le contribuable a donc remboursé 60% des quelques 11 millions levés par Nicolas Sarkozy."

      L’interview de Nicolas Sarkozy dans Bourdin Direct en 5 phrases
      http://www.bfmtv.com/politique/l-interview-de-nicolas-sarkozy-dans-bourdin-direct-en-5-phrases-1052751.html

      "Nicolas Sarkozy s’était engagé à arrêter la politique en cas de défaite à la présidentielle. Aujourd’hui, il assume : « J’ai arrêté la politique. J’ai plus arrêté la politique que vous avez arrêté l’interview »"

      –Pour Westminster, Sarkozy est intervenu en Libye pour « améliorer sa situation politique »
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/09/14/pour-westminster-sarkozy-est-intervenu-en-libye-pour-ameliorer-sa-situation-

      "Le rapport évoque « les possibles gains électoraux » attendus par M. Sarkozy un an avant la présidentielle de 2012, dans une attitude proactive en Méditerranée censée répondre aux préoccupations des électeurs en matière d’immigration."

      "Le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains est, selon le document, « un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’[organisation] Etat islamique en Afrique du Nord »."

      France Inter - HUMOUR | "Finalement le peuple français est plus... #UMP #Bêtisier
      https://www.facebook.com/franceinter/videos/1351832254851891

      Laurent Wauquiez s’en prend aux chômeurs qui "profitent de la vie"
      https://www.marianne.net/politique/laurent-wauquiez-s-en-prend-aux-chomeurs-qui-profitent-de-la-vie
      Travailleurs détachés : Wauquiez reproche à Macron de faire… du Wauquiez
      https://www.marianne.net/politique/travailleurs-detaches-wauquiez-reproche-macron-de-faire-du-wauquiez
      Pour Laurent Wauquiez, les agents Pôle Emploi conseillent aux chômeurs de "profiter de la vie" plutôt que de chercher un travail - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/pour-laurent-wauquiez-les-agents-pole-emploi-suggerent-aux-chomeurs-de
      Wauquiez fait son festival d’intox - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2017/10/27/wauquiez-fait-son-festival-d-intox_1606137

      Balkany - The Yes Men Versus A Really Stupid French Politician - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=BIB4ysJWmJY

      –- <http://seenthis.net/messages/10802#message17090>

      #UE #UMP_UE

      http://www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/conseildeleurope  ; http://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/DELOIRE/48137 :
      « Dans le secret des Conseils, certains dirigeants ont songé à des mesures peu démocratiques. Le 14 juin 2010, le président français Nicolas Sarkozy se rallie à l’idée de Mme Angela Merkel d’infliger une sanction aux pays n’ayant pas respecté le pacte de stabilité et de croissance (PSC) adopté par le Conseil européen à Amsterdam en juin 1997 : suspendre leurs droits de vote au Conseil de l’Union européenne, cette punition plaçant l’Etat « défaillant » sous une sorte de protectorat exercé par les autres Etats.
      Lors de la réunion du Conseil européen du 28 octobre 2010, la chancelière allemande ouvre les hostilités : « L’article 7 du traité reconnaît la possibilité de retirer les droits de vote dans des situations très sérieuses. » En réalité, cette disposition sanctionne « une violation grave et persistante » des valeurs de l’Union, relative au respect de la dignité humaine, à la liberté, la démocratie et l’égalité. Rien à voir par conséquent avec un dérapage financier, mais la distinction n’émeut pas la dirigeante allemande : « Nous avons accepté l’article 7 dans le cas de violations des droits de l’homme et nous devons montrer le même degré de sérieux quand nous arrivons à la question de l’euro. »
      La position du couple « Merkozy » est contestée par le président roumain Traian Basescu (« Cette situation n’est pas similaire à un contexte de violation des droits humains »), puis par MM. Jean-Claude Juncker, premier ministre du Luxembourg, et José Luis Rodríguez Zapatero, son homologue espagnol. Devant ces protestations, M. Sarkozy défend soudain sa complice avec le sens de la nuance qu’on lui a toujours connu : « La suspension des droits de vote, c’est dans le traité, ce n’est donc pas déraisonnable. » Ce qui revient à considérer qu’appliquer la prison à vie à un pickpocket n’est pas déraisonnable au motif que la sanction figure dans le code pénal. Finalement, M. Boïko Borissov, un ancien garde du corps du dirigeant communiste bulgare Todor Jivkov, devenu entre-temps ministre-président de son pays après en avoir dirigé l’équipe nationale de karaté, passera pour un parangon de sagesse politique : « Il faut travailler à une solution, mais non à des solutions humiliantes comme la suspension des droits de vote. » Le communiqué final ne fera aucune mention de cet échange. »

      Europe : ce qu’il faut retenir de la tribune de Sarkozy (sur les élections européennes) - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Europe-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-tribune-de-Sarkozy-667538
      http://cdn-

      -"Il propose également de "diminuer drastiquement l’étendue des compétences communautaires"." ;
      –"L’Union européenne « nous protège des dérives idéologiques de nos gouvernants et des majorités qui les soutiennent », assure-t-il. Avant de détailler : « Imaginons tel ou tel de nos responsables d’aujourd’hui libre d’appliquer sans limite son idéologie fermée aux réalités du monde du 21e siècle. La dérive à laquelle nous assistons serait pire encore. Impôts sans limite, dépenses publiques sans frein ni contrôle, déficits explosés, nivellement généralisé… »" ;
      –""Je crois sincèrement qu’il n’y aura pas d’autre alternative que celle qui consiste à diminuer drastiquement l’étendue des compétences communautaires". Avant de préciser : « Il faut aujourd’hui supprimer au moins la moitié des actuelles compétences communautaires »

      De l’or en barre, comme toujours : Quand Guaino se paye Juncker...
      http://www.marianne.net/quand-guaino-se-paye-juncker-100231642.html

      « Ce n’est pas à la Commission de décider quelles sont les bonnes réformes pour la France. Cette méthode là doit s’arrêter tout de suite. Il faut en finir avec l’Europe qui fonctionne de cette façon. Ce n’est pas à la Commission de dire quelles sont les bonnes réformes, c’est à la France de dire à ses partenaires quelles sont à ses yeux les bonnes réformes qu’elle doit accomplir »

      Nicolas Sarkozy : "Je m’attendais au Brexit" - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Sarkozy-Si-j-etais-en-situation-je-proposerais-un-projet-en-cinq-points-pour-l

      « impression que l’identité et la civilisation européenne ne sont pas défendues »

      On a pourtant bien pu voir à l’oeuvre leur conception de la "civilisation" après les subprimes, en Espagne, en Irlande, au Portugal ou encore en Grèce, ainsi que leur soucis de la défendre.

      « Je souhaite donc un Fonds monétaire européen en même temps qu’une présidence stable de l’Eurogroupe, qui devrait revenir soit à un Français soit à un Allemand »

      Et le rapprochement entre les peuples et les cultures européennes, versus le repli national et ses murailles, qu’on nous vend(ait ?), il est où ?

      –Copé demande un #Référendum pour le « big bang institutionnel » annoncé par Hollande
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/06/cope-demande-un-referendum-pour-le-big-bang-institutionnel-annonce-par-holla

      Juste hallucinant, quoique d’un hallucinant devenu ordinaire, Sarkozy se vante d’avoir participé à l’opposition à un référendum en 2011. De mieux en mieux, ça promet pour le 20H (quelle belle "civilisation"...) :
      –"Référendum Grec : nouveau moment totalitaire de Sarkozy et Juncker" http://www.gaullistelibre.com/2015/06/referendum-grec-nouveau-moment.html

      –"Nicolas Sarkozy appelle à une suspension de la négociation avec la Grèce" http://www.lefigaro.fr/politique/2015/06/29/01002-20150629ARTFIG00144-nicolas-sarkozy-appelle-a-une-suspension-de-la-ne

      –"Les outrances effarantes des « Républicains » sur la Grèce" http://www.gaullistelibre.com/2015/07/les-outrances-effarantes-des.html

      –"Hypocrisies européennes" (J.Sapir) http://www.marianne.net/russe-europe/hypocrisies-europeennes-100235291.html

      -" « Lors du G20 de Cannes, en 2011, M. Papandreou nous a aussi menacés d’un référendum et nous l’avons dissuadé avec Angela », rappelle-t-il en privé pour souligner l’inertie de son successeur. "

      –Blog : "Pour Xavier Bertrand, Alexis Tsipras est « un menteur et un démagogue (…) Ce qu’il a essayé de faire avec les créanciers européens, c’est du vol à main armé, c’est de prendre en otage son peuple(...) ». Pour Eric Woerth : « On ne va pas céder au chantage permanent de Tsipras (…) la solution efficace, c’est que l’économie grecque accepte de se réformer et que Tsipras accepte que les Européens lui proposent des solutions et qu’il les acceptent »."

      –"les chiffres même de la Commission Européenne montrent que la Grèce est, avec le Portugal, le pays qui a fait le plus gros effort d’ajustement budgétaire de 2010 à 2014"

      –J.Sapir, quant à lui, relève que "demander des réformes « sérieuses et crédibles » comme l’ont fait et la Chancelière allemande et le Président français n’a aucun sens. Ces propositions ont été faites il y a des semaines. Certaines, en particulier les mesures fiscales frappant les plus riches, ont même été trouvées « excessives » par l’Eurogroupe."

      #Grèce #Référendum #UMP_Démocratie

      Quand Sarkozy théorisait son opposition au référendum
      http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/16/quand-sarkozy-theorisait-son-opposition-au-referendum_1643949_1471069.html

      Sarkozy veut des référendums le jour des législatives, Par Carl Meeus
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/10/02/25002-20141002ARTFIG00071-sarkozy-veut-des-referendums-le-jour-des-legislat

      "Dans son interview exclusive à paraître ce vendredi dans Le Figaro Magazine, l’ancien chef de l’État élargit les thèmes de consultation des Français à son projet de « bouclier de la dépense publique », qui interdirait à l’État de consacrer plus de 50% du PIB à la dépense publique. Ainsi qu’à sa proposition sur le RSA : « La question pourrait être posée ainsi : est-ce que toute allocation doit avoir comme contrepartie une activité ? Pour moi, la réponse est oui. »
      Pour Nicolas Sarkozy, l’organisation de ces référendums doit être rapide : « Je souhaiterais que ces consultations soient organisées en même temps que le premier tour des élections législatives qui suivront l’élection présidentielle. Cela permettrait de montrer aux électeurs que la nouvelle majorité est absolument déterminée à mettre en œuvre son projet politique. »

      L’ancien président estime que « c’est le meilleur moyen pour répondre à la méfiance abyssale que nos concitoyens entretiennent à l’égard de la parole publique ». Il balaye d’un revers de la main les accusations de populisme ou de dérive plébiscitaire : « Réfléchissons, il y a moins de risque de populisme quand le peuple peut s’exprimer dans les urnes. À l’inverse, le risque populiste est beaucoup plus fort si le peuple a le sentiment qu’on lui refuse la parole. C’est le non-usage du référendum qui lui donne une dimension plébiscitaire. Il faut “banaliser” la procédure référendaire pour la rendre à sa vocation première : permettre au peuple de France de trancher des questions importantes qui concernent son destin. »"

      Nicolas Sarkozy précise ses idées de référendum, Par Matthieu Goar
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/15/nicolas-sarkozy-precise-ses-idees-de-referendum_4506864_823448.html

      "pour le retour de l’autorité dans le pays en promettant de « remettre les valeurs sur la table » ou encore pour un rapprochement de la fiscalité française avec celles des voisins européens, notamment l’Allemagne. « Il est hors de question que dans notre pays, ceux qui travaillent beaucoup et qui, en plus, paient beaucoup d’impôts se fassent insulter par ceux qui gagnent moins »"

      "Mariage pour tous" : les députés UMP crient au référendum
      http://www.lemonde.fr/societe/video/2013/01/15/mariage-pour-tous-les-deputes-ump-crient-au-referendum_1817452_3224.html

      Mariage gay, ce référendum doublement insolite que réclame l’UMP | Guy Carcassonne
      http://www.huffingtonpost.fr/guy-carcassonne/referendum-ump-mariage-gay_b_2470460.html

      « La revendication d’un référendum est une seconde fois insolite en ceci que cette impossibilité a été voulue et décidée par ceux-là même qui, aujourd’hui, feignent d’oublier son existence ».

      Bertrand (UMP) propose un référendum sur le millefeuille territorial - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/bertrand-ump-propose-un-referendum-sur-le-millefeuille-territorial-27-04-201

      Sarkozy n’exclut pas le recours au référendum sur un nouveau traité européen
      http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-nexclut-pas-le-recours-au-referendum-sur-un-nouveau-traite-europeen-

      "Selon lui, il faut « utiliser sciemment » la question du référendum. Il a ainsi estimé que le référendum de 2005 sur la Constitution européenne était trop complexe. Mais, a-t-il ajouté, « si j’appelle à une refondation de l’Europe avec un nouveau traité, (..) alors la question du référendum se posera »."

      Nicolas Sarkozy justifie de manière totalement incompréhensible le traité de Lisbonne - Le Lab Europe 1
      http://lelab.europe1.fr/nicolas-sarkozy-justifie-de-maniere-totalement-incomprehensible-le-tra

      "Ce qui est dangereux, ce n’est pas le référendum comme principe. Ce qui est dangereux, c’est aller au référendum comme les partisans du maintien de l’Europe ont été au référendum sans un projet politique. En 2007, c’était totalement différent. Je me suis trouvé dans la situation où la France avait voté « non » au référendum voulu par Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin en 2005. Excusez du peu : 55% de « non ». Il fallait ramener la France dans le giron de l’Europe et j’avais dit dans le débat avec madame Royal que je ne ferai pas de référendum. Il n’y a donc eu aucune hypocrisie, aucun mensonge, bien au contraire."

      ""Le traité de Lisbonne, c’était 2007-2008. Quand la crise a soufflé en 2008, on était bien content de trouver l’Europe pour nous en sortir. Avec madame Merkel, nous avons protégé l’Europe""

      N’est-ce pas héroique ?!

      VIDEO. Guaino : sans Sarkozy, « il n’y aurait plus de démocratie »
      http://www.leparisien.fr/politique/video-selon-guaino-sans-sarkozy-il-n-y-aurait-plus-de-democratie-25-11-20

      "« S’il n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, plus de démocratie en Europe et plus de démocratie dans le monde. »"

      #Grèce :

      http://zinc.mondediplo.net/messages/4215
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3605
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3524#message16289
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3029
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4183

      Nicolas Sarkozy réagit au référendum en Grèce. Mise en ligne le 01/11/2011
      http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nicolas-sarkozy-reagit-au-referendum-en-grece-21323.html
      http://www.bfmtv.com

      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/HALIMI/52909#nh20 « En mars dernier, M. Sarkozy s’est félicité qu’à peine élu M. Alexis Tsipras ait « ravalé ses promesses électorales » et se soit « mis à genoux » (20). Sous couvert d’anonymat, des officiels de l’Eurozone s’expriment avec autant de délicatesse. Ils exigent que le premier ministre grec change de majorité et de politique s’il veut épargner à son pays l’asphyxie financière. « Ce gouvernement ne peut pas survivre (21) », a déjà décidé l’un d’entre eux. » ; « (20) Le Figaro, 2 mars 2015. (21) Financial Times, Londres, 6 avril 2015. »

      12/07/15 : sur BFM, Sarkozy dit que Tsipras doit servir d’avertissement à ceux qui ailleurs seraient tentés par des « extrémistes » ; dit que celui-ci à trahit son peuple qui a voté non au référendum, ajoutant de l’art du mensonge. Plus c’est gros plus ça passe.

      Nkm les enchaîne, ignoble comme les autres pourritures, vidéo : http://www.marianne.net/nkm-faut-pas-que-grece-devienne-cgt-europe-100235408.html enchaîne les désormais habituels poncifs, mensonges éhontés, dont l’incontournable opposition grecs vs pauvres européens qui ont fait des efforts, ou comment feindre la compassion pour le bas de l’échelle afin de mieux diviser et torpiller les grecs.

      Morano : http://www.bfmtv.com/politique/nadine-morano-m-tsipras-fait-un-doigt-d-honneur-au-peuple-grec-900914.html « Nadine Morano : "M. Tsipras fait un bras d’honneur au peuple grec" », « populiste » ; « extrémiste » ; principe de réalité… leçon de référendum (coment dire…) ; « l’argent qu’ils nous doivent » ; « je pense aussi aux contribuables français ».

      http://www.marianne.net/guaino-sarkozy-ne-partiront-pas-vacances-grece-ensemble-100235285.html « Nicolas Sarkozy pour qui Alexis Tsipras porterait « l’entière responsabilité » de la crise que connaît aujourd’hui le pays et plus largement l’Europe. « Jusqu’à l’arrivée de M. Tsipras », poursuivait en effet Sarkozy dans son récent entretien au Monde, les « gouvernements grecs coopéraient plus ou moins efficacement avec leurs partenaires européens » mais le gouvernement grec actuel, lui, « refuse toute attitude raisonnable. » ».

      http://www.marianne.net/grece-libye-les-amnesies-sarkozy-100235129.html « Sarko croit même opportun de décréter prématurément que « la Grèce a suspendu, de fait, son appartenance à la zone euro ». Nous n’en sommes pas là. Jusqu’à preuve du contraire, c’est bien l’Eurogroupe qui a très symboliquement exclu la Grèce de la zone euro en se réunissant en l’absence du ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. » ; « Nicolas Sarkozy devrait, au passage, profiter de ses vacances estivales pour réviser son histoire politique grecque récente. L’ancien président attribue tous les déboires hellènes à l’arrivée de Syriza au pouvoir : « Jusqu’à l’arrivée de Monsieur Tsipras, nous avions des gouvernements grecs qui coopéraient plus ou moins efficacement avec leurs partenaires européens. Depuis, nous avons un gouvernement grec qui refuse toute attitude raisonnable. » L’ancien président fait ainsi très peu de cas des dizaines d’années d’errements politiques passés par la Grèce sous la kleptocratie du Pasok et la dynastie Papandréou. »

      http://www.marianne.net/puisqu-ils-vous-disent-que-les-grecs-sont-ir-res-pon-sa-bles-100235109.htm !!! « Juncker les appelle ainsi à...« voter oui, quelle que soit la question posée » lors du futur référendum ! » ; « Nicolas Sarkozy(…) « Par l’irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s’est suspendue elle-même de la zone euro. » On pensait pourtant que cela avait été formalisé, du moins symboliquement, quand l’Eurogroupe s’est réuni en l’absence de Varoufakis, le ministre grec des Finances...
      Dans la même lignée, Bruno Le Maire(…) « Quand je vois augmenter les taux d’intérêt des Espagnols et des Italiens à cause de M. Tsipras, ça me révolte. » « Alexis Tsipras a menti de bout en bout au peuple grec », a même pesté l’énarque. Et mentir — ce qui reste largement à prouver —, ça ne viendrait sûrement pas à l’idée de nos « res-pon-sables » politiques... ; « Quant à Moscovici, il a fait des rêves chastes sur RTL : « Je souhaite que M. Tsipras puisse appeler à voter oui [au référendum]. » » ; « Leur stratégie n’était pas de discuter d’un accord, mais d’épuiser le temps qui restait en utilisant le manque de liquidités en Grèce comme un moyen de pression. » Une stratégie d’irresponsables, non ? »

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/nicolas-sarkozy-veut-maintenir-la-grece-dans-l-euro_4563611_3214.html sarko « L’ancien président français a rendu hommage au précédent gouvernement d’Athènes d’Antonis Samaras (conservateur) « qui a fait beaucoup d’efforts dans l’intérêt de la Grèce ». « Tout doit être fait maintenant pour éviter ce drame que serait le départ de la Grèce avec les conséquences que cela impliquerait pour la zone euro dans son ensemble et pour l’Union européenne elle-même. Parce que cela voudrait dire qu’un pays [...] peut décider de ne pas rembourser sa dette. Vous voyez les conséquences pour tout le monde, pour les créanciers que nous sommes, nous Français, et pour les autres pays », a poursuivi M. Sarkozy. » ; « « Il faut en appeler à la responsabilité de chacun, du gouvernement grec qui va se trouver confronté aux réalités non pas de la campagne électorale mais de la gestion d’un pays de 9 millions d’habitants, et aux responsables européens qui doivent comprendre que la Grèce a connu beaucoup de souffrances ces dernières années », a dit l’ancien chef de l’Etat. Interrogé sur le sort de la dette grecque, que souhaite renégocier la Syriza, M. Sarkozy a répondu : « La question pour l’instant n’est pas là. La Grèce est un pays membre de l’Europe, elle a choisi un gouvernement, ce gouvernement doit être responsable dans l’intérêt des Grecs eux-mêmes qui ne veulent pas quitter l’euro. » »

      –19/02/15 : Europe 1, Sarkozy, A.Mainc http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/02/19/97002-20150219FILWWW00069-aucune-chance-que-tsipras-ne-reussisse-sarkozy.ph http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-edito-economique/videos/grece-vge-se-prononce-pour-une-sortie-de-l-euro-2377705 http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/europe-matin-thomas-sotto/sons/europe-matin-thomas-sotto-19-02-15-2377775
      Sarko :
      « Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi matin, Nicolas Sarkozy a rappelé n’avoir "jamais utilisé le 49-3 pendant [s]on mandat. D’abord parce que j’avais dit que je ne le ferais pas et que le mensonge ne crée pas les conditions de la confiance. » ; « Interrogé sur les polémiques autour de ses conférences rémunérées à l’étranger, Nicolas Sarkozy assure ne pas "voir où est le problème. Je veille à ne jamais faire de conférence en France et je veille à éviter les conflits d’intérêts." » ; « "Aucune chance" qu’Alexis Tsipras "réussisse"
      Nicolas Sarkozy croit-il dans les chances d’Alexis Tsipras de réussir à relever la Grèce économiquement ? « Je dis à tous ceux qui ont voté ou sont tentés de voter FN de regarder ce qui se passe en Grèce ! L’extrême gauche et l’extrême droite, c’est la même chose. Il n’y a aucune chance que Tsipras réussisse !" » » ; L’ancien chef de l’état a avancé plusieurs raisons à ces augmentations répétées du nombre de demandeurs d’emploi. "Nous mettons en oeuvre une politique économique, fiscale et budgétaire qui est le contraire de ce que font tous les autres en Europe", a-t-il estimé, jeudi matin sur Europe 1. Et de poursuivre : "est-ce que ce que je dis sur le chômage est vrai ou faux ? Nous connaissons aujourd’hui un nombre de chômeurs que nous n’avons jamais connu dans notre histoire. » ;

      http://www.europe1.fr/politique/sarkozy-sur-europe-1-les-declarations-fortes-2377627
      19/02/15 Elkabach-sarko :
      (à noter que certains sarkolâtres se plaignent du manque de respect d’Elkabach : et oui, comme les candidats de tv réalité, ils ne s’arrêtent jamais de creuser)
      « le mensonge, dans la vie politique comme dans la vie tout court, ne créé pas les conditions de la confiance » ; « Quand on ment toujours et tout le temps, quand on ment à ses amis, quand on ment à sa majorité, quand on ment aux français, y’a un moment donné où on paye l’addition » ; (sur la France) « on a asphyxié la consommation » (serait-il devenu hétérodoxe ?) ; « Nous devons réfléchir à la situation où nous sommes en Europe. Nous ne pouvons pas expliquer aux français que l’Europe c’est la liberté de circulation des personnes et la liberté de circulation des biens, et en même temps frapper les français d’impôts que ne payent pas les autre. Ils faut donc créer avec nos partenaires allemands les conditions d’une vaste zone à fiscalité cohérente pour que nous ne soyons pas en situation de désavantage fiscal, budgétaire, social, non pas par rapport à la Chine et l’Inde naturellement mais par rapport à nos voisins européens » (encore un grand classique umpitre : votez pour nous, nous vous promettons de faire l’exact contraire de ce que l’on a toujours fait et soutenu !) ;
      –Elkabach (sur la Grèce) « On est indulgent avec eux ou alors on les ramène aux réalités ? »
      –Sarko « Non mais, qu’il me soit permis de dire à propos de la Grèce, à tous ceux qui nous écoutent, qui ont voté Front National ou qui sont tentés de voter Front National, mais regardez ce qu’il se passe avec la Grèce !(nb :Syriza FN même combat donc…) Quand vous votez pour monsieur Tsipras, extrême gauche, le lendemain de sa victoire (ah, il commence à s’agiter là) il propose à des gens d’extrême droite de rentrer dans le gouvernement. (1 : cf le programme de Syriza sur l’immigration ; 2 : Sarko, l’extrême droite ça le connait ; 3 : lui qui aurait préféré une victoire de Nouvelle Démocratie, qui là aussi, est très, trèèèès à l’aise pour copiner avec l’extrême droite, jusqu’à instrumentaliser les attaques contre Charlie Hebdo, tout en ayant participé à la marche du 11 janvier, évidemment, tout va bien là… 4 : qui fait monter l’extrême droite dans l’UE ? 5 : liste non exhaustive). Je dis à ceux qui nous écoutent, l’extrême droite et l’extrême gauche c’est la même chose ! (et ça c’est quoi ? http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres Tiens tant que j’y pense, « Mosbi, lâche cette photo de Robin un moment j’ai besoin de m’ôter un doute. » : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/meurtre/51078 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/homicide/40227?q=Homicide#40140 ). Qui s’est réjoui de la victoire du leader Tsipras en Grèce ? Monsieur Mélenchon et madame Le Pen.
      –Elkabach « Est-ce que vous croyez que l’équipe Tsipras va réussir ? »
      –Sarko « Il n’y a aucune chance qu’il réussisse. Mais regardez où se trouve la Grèce aujourd’hui (Sérieux, il ose ? Comment s’en étonné de sa part.. ?) obligée de tendre la main parce qu’un, un premier ministre qui fait campagne en disant n’importe quoi conduit son pays au bord de la faillite. Et faut dire la Grèce, que j’aime pour tout un tas de raison (-Hey Dex’, prépare les lames et le pick-up, il est l’heure de rempiler ! Dans ton délire à Miami, t’as oublié les plus gros meurtriers d’Europe gros nase.) notamment familiale (-Ok, changement de méthode, on va innover, ce qui implique un détour par Amsterdam. Noooon pas pour la weed ! Il y a un musée de la torture là-bas si je me souviens bien.). « Vous devrez payer vos dettes, vous devrez rembourser vos dettes. Mais faut dire à nos partenaires européens aussi, que nous devons changer la construction européenne (cf plus haut sur l’un des grands classiques umpitres) et le fonctionnement des institutions européennes. »
      Sur les conférences « Je veille à ne jamais faire de conférence en France (…) et je veille à n’être invité que par des gens qui répondent à des critères qu’il n’y ait pas de conflits d’intérêts, et pas de problèmes, je ne suis pas invité par les dictateurs (pourtant t’en est un : cf référendum 2005, référendum Grèce 2011, austérité ploutocrate et criminelles, sauvetages bancaires, conférence G.Sachs, cf art diplo C.Deloire sanctions ; retirer droit de vote d’un pays pas dans les clous budgétaires en s’appuyant sur article se référant aux droits humains : merci, au revoir.) je ne conseille conseil aucun gouvernement bizarre ».

      Condensé du génie et du foutage de gueule décomplexé orthodoxes orthodoxe : Réflexions d’avant référendum grec. | Jean-François Copé
      http://jfcope.fr/reflexions-davant-referendum-grec-requiem-pour-le-naufrage-du-programme-le-pe

      Du grand art : http://www.ouest-france.fr/referendum-grec-sarkozy-sen-prend-tsipras-et-hollande-3537139
      http://www.marianne.net/sarkozy-ce-grand-admirateur-tsipras-qui-s-ignore-100237895.html

      Umpiste un jour...

      Un « triste spectacle » à l’Assemblée, quatre jours après les attentats
      http://mobile.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/17/a-l-assemblee-la-droite-survoltee-face-au-gouvernement_4812162_480949

      Balkardi, http://www.liberation.fr/france/2015/11/17/hommage-post-attentats-quand-balkany-coupe-le-micro-a-un-elu_1414145

      Les Balkany VS la Cour des Comptes - Le Petit Journal du 19/02 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1364377

      Morano, attentats : https://www.facebook.com/Nadine.Morano/posts/10153062802220793 « ! L’union nationale dans le deuil qui frappe les familles et notre nation mais certainement pas pour masquer les échecs du gouvernement. » ; « L’union nationale pour rendre hommage aux victimes. Mais pas d’union nationale pour diluer les échecs du gouvernement. » ; « A toutes ces familles frappées, aux Français choqués, le Président de la République et le gouvernement doivent rendre des comptes. »

      Dans l’émission On n’est pas couché du 10/01/16, Lydia Guirous (Ex Porte-parole "Les Républicains") découvre en 2016 la "droitisation" de l’UMP.
      #UMP
      ==>http://zinc.mondediplo.net/messages/10802#message13412

      Le prix d’un pain au chocolat ? "Aux alentours de 10 ou 15 centimes", répond Copé
      http://www.europe1.fr/politique/le-prix-dun-pain-au-chocolat-aux-alentours-de-10-ou-15-centimes-repond-cope-

      Christine Lagarde estime que"le gros de la crise est derrière nous" - 21 août 2007 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20070820.OBS1150/christine-lagarde-estime-que-le-gros-de-la-crise-est-derriere-n

      #Conflits_d'intérêts, #Lobbying, #Ploutocratie :

      Sarkozy, conférencier à Goldman Sachs
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/21/97002-20130421FILWWW00058-sarkozy-conferencier-chez-goldman-sachs.php
      (à revérifier, de mémoire : ) Frédéric Lefebvre, député-lobbyiste | Lobbycratie
      http://www.lobbycratie.fr/2009/04/12/frederic-lefebvre-depute-lobbyiste  ; Frédéric Lefebvre une nouvelle fois dans la tourmente pour son activité de lobbyiste | Lobbycratie
      http://www.lobbycratie.fr/2009/11/13/frederic-lefebvre-une-nouvelle-fois-dans-la-tourmente-pour-son-activite-

      En pleine Cop21, Maud Fontenoy a animé un séminaire pour Philip Morris - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/En-pleine-Cop21-Maud-Fontenoy-anime-un-seminaire-pour-Philip-Morris-764089
      http://cdn-

      « Je l’ai fait pour rendre service à un ami, je n’étais pas rémunérée », explique-t-elle. Ce qui fait sourire chez Philip Morris, où l’on promet que « ce genre d’intervention n’est jamais gratuit ».

      Conférences : Hoax Man S1E8 - Un Sarko rien que pour nous ! IRL
      http://irl.nouvelles-ecritures.francetv.fr/hoax-man-233.html

      Dassault-multi-casquettes (bonus : Wauquiez et les clowns) - La punchline du jour - Le Petit Journal du 27/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1355834

      Mis en cause par Cash Investigation, le sénateur LR Michel Raison dénonce « une émission scandaleuse » | Public Sénat #Bêtisier
      http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/mis-cause-cash-investigation-senateur-lr-michel-raison-denonce-une-emiss

      –Alliés :

      Hors UMP, mais dans la doxa en général, :

      http://www.europe1.fr/economie/les-grecs-font-de-la-demagogie-pure-2375563 « publié le » » 17/02/15, A.Minc interviwé par T.Sotto :
      –Sotto : « Bonjour Alain Minc. Vous êtes économiste, essayiste (…) Est-ce qu’on peut les (l’Eurogroupe et la Grèce) mettre d’accord. » (la fameuse rigueur journalistique des actualistes…)
      –Minc « Si la raison prévalait oui. On sait quel est le débouché de cette affaire entre gens raisonnables (aaah ces gens raisonnables, ces Lumières qui légitiment le meurtre par les réductions de la dette…), c’est quoi. C’est d’allonger la durée heu des prêts faits aux grecs, c’est de réduire un peu le taux d’intérêt et c’est d’obtenir en échange que les grec paient des impôts. Si les grecs payaient des impôts (…) comme des italiens par exemple, il n’y aurait pas de problème grec. Ils auraient dix milliards d’euros de plus par an.(qu’a donc fait la troika ?? Nouvelles démocratie ??). Donc la raison (on y revient, toujours les proclamations simples des orthodoxes, leur belle novlangue habituelle mais toujours pas périmée pour être invité en tant qu’expert dans nombre de médias semble-t-il) en fait amènerait à un accord. La question qui aujourd’hui se pose, c’est est-ce que les grecs sont théâtraux, irrationnels, ou incompétents (rien que ça, toujours aussi caricaturaux les chiens de garde. En matière de compétence, il est vrai que la crise des subprimes, l’austérité dans l’UE aux résultats exceptionnels leur permet bien de la ramener avec la même arrogance qu’il y a dix ans. Ah non, au temps pour moi, l’austérité n’a pas été imposé par la troika, ça doit être de la faute des hellènes, à moins qu’elle ait donné des résultats satisfaisant en fait ? Autant s’arrêter là…). Et je n’en sais rien. Par exemple, ils polarisent évidemment sur l’Allemagne. Mais le problème n’est pas qu’allemand. Vous croyez par exemple que le premier ministre de Lettonie, ou le premier ministre slovaque peuvent facilement expliquer à leur pays que le contribuable de leur pays si on annule la dette va payer pour augmenter un smic qui en Grèce (remarquons que phonétiquement, ça peut donner « engraisse ») est le double du smic dans leur propre pays ? »
      Alors là, le ploutocrate interchangeable avec beaucoup d’autres est en grande forme.
      –Minc « Deuxième question on ne sait plus la vérité sur les comptes grec.(…) Ils ne veulent pas de la troika au nom de l’idéologie » (encore ? Ca tourne au sketch, bon…)
      –Minc « Les grecs peuvent-être en faillite dans dix jours.(…) Parce que en refusent la proposition de l’Union Européenne qui était simplement de prolonger le plan actuel de six mois pour permettre de négocier(..) » (et ça continue…« simplement » )
      –Sotto : « Ca veut dire que le problème grec c’est d’abord le problème des grecs ?(…) »
      –Minc « Mais c’est depuis le début le problème des grecs. Les grecs, on dit aujourd’hui la Grèce a perdu 25% de pouvoir d’achat (les médias de l’actu ont mis un temps certain à en parler, et n’évoquent pas ou peu d’autres chiffres ; pouvoir d’achat ou PIB ?? manque de rigueur mr Minc ?), oui c’est vrai (ouf), oui c’est dramatique, mais la Grèce à utilisé l’argent européen (sous la supervision de la Troika, faut-il le rappeler à sa compétence Minc ?) depuis quinze ans (ah ok, quel rapport avec le chiffre d’avant alors, qui couvre une autre période ?? A moins de considérer que l’incurie passée (et connue apparemment, mais seuls les grecs sont responsables hein), justifie la destruction de vies, d’un pays, des mises à mort ?? Pas de chance pour ces aux gens de ne pas avoir été banquiers, qui n’ont pas subi pareille inflexibilité punitive !) à faire des investissements irraisonnés (…) » ; il évoque aussi le problème des impôts (Juncker doit trembler …) ; « La Grèce(…) a un problème en réalité de recettes fiscales. Donc, le vrai accord c’était de leur dire « vous vous comportez comme (la salle de classe démocratique à l’œuvre ?) les autres et on vous aide bien davantage. (hum, hum, hum : retracer les faits de « l’accord », sans même relever l’emploi du mot « aide ») On y arrivait progressivement » ; « Il suffit pas d’être col ouvert pour être intelligent (quel niveau, copie de Sophie de menton, suffit-il de squatter les plateaux pour l’être en revanche ? ), alors, qu’est-ce qu’il se passe si jamais les grecs finisse par sortir de la zone euro ? » (ce qui serait donc de la responsabilité exclusive des grecs, pas des « partenaires » européens à l’attitude irréprochable, on l’aura compris) ; « Pour les autres européens ça veut dire qu’on peut sortir, c’est un mauvais signe en réalité. » (il s’agirait aussi de faire un exemple ? Nooon ?).  ; Il continue, sur un ton pour le moins menaçant (3mn50) « Mais pour les grecs, et ben ils vont voir ce que c’est de revenir à l’âge de pierre ! (je crois que c’est déjà ce qu’ils voient depuis 5 bonnes années c…..d. Sauf qu’en plus ils ont eu droit à la suspension de la démocratie et à l’humiliation !). Dans ce cas-là, monsieur Mélenchon et madame Le Pen pourraient prendre des jumelles pour regarder ce que c’est de sortir de l’Euro ! (chantage ? Je ne pourrais y croire ! Au fait le génie, on a déjà sorti nos jumelles pour admirer ce que c’est de suivre le diktat de l’ultra-orthodoxie austéritaire, difficile de donner des leçons, mais c’est mignon d’essayer. Au passage, on recommence avec les extrêmes, alors que le FDG ne prônait toujours pas de sortie de l’Euro aux dernières nouvelles, une fois de plus sa compétence toute dénuée d’idéologie éclaire les sombres cavernes hétérodoxes). Qu’est-ce que ça veut dire sortir de l’Euro ? On émet une monnaie (…) elle va s’effondrer, le niveau de vie va baisser (là encore, voir les résultats de l’austérité : le seul argument de Minc est-il de dire TINA ? C’est la troika ou le déluge ? Donc le déluge ou un autre déluge qui aurait au moins l’avantage d’un léger détail, accessoire à ses yeux : le respect de la souveraineté populaire, d’un tant soit peu de démocratie ?), on sera obligé de faire des contrôles de capitaux (aie, la cata pour Minc et ses associés !), on sera obligé de faire du protectionnisme (ok, visiblement il ne se rend plus compte du monde dans lequel il vit s’il pense qu’en disant cela il agite un spectre universel…), et les grecs qui ont déjà perdu 25% de leur pouvoir d’achat (la rigueur, toujours ? vérifier) en perdront 25% en plus. (le déluge, toujours, pour stratégie ?) » ;
      Sotto évoque l’ultimatum de l’Eurogroupe, mais pour Minc-je-réécris-l’histoire-à-ma-sauce (vérifier, voir les articles doc Grèce) il n’en est rien : « Non mais(…) l’ultimatum c’est le ministre grec qui l’a créé en claquant la porte avec des mots complètement absurde. (encore la même façon de faire : traiter son adversaire de fou.) Ce type à besoin, ce type à besoin (on sent qu’il ne l’aime pas étrangement) aussi, « le seul qui a un peu de cervelle », il pensait le flatter ainsi « c’est le ministre allemand des finances » enfin tout ça n’a aucun sens (que d’éloquentes démonstrations avec Minc…). » ; ça continue « Mais ce n’est pas nous qui sortons les grecs de l’Euro (bah oui c’est vrai, les autres membres sont teeeellement respectueux des votes et d’un gouvernement qui ne filent pas droit en acceptant la saignée sans broncher, « ahhh ce que je les aiment ces soumi..euh ces fiers lettons. ») ce sont les grecs qui décident de ne pas respecter des règles communes (ou c’est juste le minimum de la démocratie que de pouvoir changer de politiques ? Ah non, ça c’est hors sujet la démocratie, seulement bon pour les archaiques-populistes-irrationnelles-anthropophages etc) que des pays moins riches qu’eux respectent avec soin et méthodologie. Qu’est-ce que vous pensez que les portugais peuvent quand ils voient ce qu’il se passe en Grèce, (et ça recommence, un autre classique : monter les populations européennes les unes contre les autres, elle est belle pas notre Europe de la paix et de l’ouverture entre les cultures, hein ?? « Ahhh, ce que je les aime ces discrets et obéissants portugais. ») les portugais ont fait un effort, ils sont en train de rembourser de manière accélérée le FMI (voir résultats et mesures austéritaires au Portugal, à moins que Sotto ne pose la question ou…informe à ce sujet ?), la croissance portugaise redémarre, et on va leur dire « Non mais attendez les grecs sont en colère (le respect du vote des populations tu piétineras, inlassablement) il va falloir que le contribuable portugais payent pour eux ? (l’occasion de se demander combien les contribuables ont et vont donner à la finance via les divers plans de sauvetages plus ou moins dissimulés ??) Je veux dire(…) on leur offre une voie de sortie (c’est à dire faire comme si la vote ne comptait pas, elle est pas belle la vie bande d’assistés nantis ?!) et en réalité je crois que les grecs sont en train de tomber dans leur travers théâtral. » (c’est lassant d’avoir droit à chaque fois aux mêmes ficelles périmées (mais toujours acceptées pour parader en tant qu’expert sur les plateaux) : donc ces idiots de grecs sont incapables d’exprimer des revendications raisonnées ; puisque ces primates ne sont pas doués de la raison des lumières de l’Europe de nord ; fondées sur analyse cohérente, non, ils font du théâtre, et il est plus que temps de les ramener à coups de bottes au cul en heure de colle en prenant soin d’éviter qu’ils polluent l’air respiré par les bons élèves ibériques, lettons et autres teutons)
      Sotto (hésitant dans ces mots, donnant presque l’impression de s’excuser de poser la question accrochée à un post-it) : « Mais après y’ a, y’a aussi un, un sentiment de de de de (inspire pour se reprendre ?) d’humiliation chez les grecs aujourd’hui est-ce qu’il faut en tenir compte dans les discussions ? »
      Minc (avec une moue méprisante, pas envers Sotto bien sûr) « Non mais euh, non mais sentiment d’humiliation de quelqu’un qui ne fait rien depuis 25 ans, arrêtons ! (Ok Dex’, on va passer par la Canada aussi, et mettre Lucas Magnotta dans les bagages, mais pas de découpe avant le retour, c’est compris ?) C’est trop commode de dire sentiment d’humiliation.(alors que de dire qu’ils font du théâtre, c’est faire œuvre d’un effort d’analyse et de démonstration très poussé) La troika ce monstre de la troika c’est quoi ? C’est des fonctionnaires gris, ennuyeux (le théâtre, les cols ouverts, les costumes gris : pas de doute, grâce à sa compétente majesté, le débat en ressort grandit, les auditeurs moins bêtes qu’au lever) qui viennent regarder vos comptes, alors en effet, vous pouvez préférer des gens gais qui ne regardent pas vos comptes. » ( de grâce, ne mêlez pas la Gaypride et La Manif’ Pour tous à tout ça…)
      Sotto (toujours sûr de lui) : « Mais ils,ils ils ont quand même fait des efforts ils disent qu’ils peuvent accepter 70% du programme actuel les grecs (difficile de choir entre « . » et «  ? ») »
      Minc « Mais, on leur dit qu’on est prêt à négocier (là encore, vérif’ à faire ?) avec eux… »
      Sotto « Mais alors pourquoi, alors, si tout le monde est prêt à négocier… »
      Mins en même temps, toujours hautain : « Mais, pourquoi, Mais, pourquoi, parce que »
      Sotto « …pourquoi on y arrive pas ? »
      Minc « Mais il y a des règles en Europe. (qui prévalent sur les votes, ça rentre oui ?!) Vous ne pouvez pas aujourd’hui suspendre, on leur propose de prolonger le plan actuel de 6 mois pour avoir le temps de discuter (encore un mensonge ?), ils demandent aujourd’hui aux européens de la zone euro de capituler parce que ils viennent d’arriver au pouvoir (…) »
      Minc (sur une sortie futur en prono’) « Je n’en sais rien parce que je pensais que les grecs faisaient un peu de cinéma en arrivant au pouvoir et deviendrait vite raisonnables(…) (toujours les gens raisonnables. Ceux qui mentent puis trahissent leurs promesses, manquerait plus que l’on respecte les votes des gens !) Et puis, ils vous parlent de réformes fiscales depuis quelques jours ? Ils vous disent qu’il faut faire payer l’Eglise (…) les armateurs (…) les classes supérieures(…) (1 : Je crois bien que oui, surtout de la fraude fiscale, le reste à vérifier ; 2 : Qu’ont fait Nouvelle Démocratie et la troika ? Que fait l’UE en matière de fraude fiscale, à part porter Juncker à la présidence de la commission j’entends ? Minc est-il si implacable envers le Grand Dûché ?? A moins que lui ou ses collègues n’y possède(nt) une boîte aux lettres qui sait…). Vous avez entendu ça dans le discours…
      Soto « On l’entend pas »
      Minc « ... de ces gens-là ? Rien !!Rien de rien !! C’est-à-dire qu’ils ne donnent aucun gage pour l’instant. Ils font de la démagogie pûre, bon ben tant pis pour eux ! »

      http://www.marianne.net/alain-minc-grece-au-nom-du-respect-votre-souverainete-on-doit-vous-imposer « Expliquant son soutien à Alain Juppé, Minc parle de « la droite démocratique » ; puis donne des leçons de démocratie et de républicanisme ; dit que la crise et l’action du gouvernement pendant la crise montre qu’il a un pouvoir et peut prendre des décisions (oui, et on a vu lesquelles !!). dit qu’en gros sarko a sauvé la France, voire l’UE voire plus, donne des leçons sur le populisme (sans aucun argument) ; sur la Grèce, joue l’indigné ; « « Quel est le problème grec ? » entame ainsi « l’expert » avec cette pédanterie à laquelle il nous a habitué. « Le problème grec, c’est un problème fiscal » juge-t-il en effet. Certes, l’impôt a souvent fait défaut et il ne faut surtout pas le nier. Mais dire que c’est « le problème » aujourd’hui, c’est en oublier un autre, et de taille : l’austérité folle qui étouffe la population du pays depuis que la Troika (UE, BCE, FMI) y a posé ses griffes ses mallettes noires. C’est ignorer aussi la baisse des salaires, des pensions, des retraites, des crédits alloués aux services publics, la progression du chômage, notamment du chômage des jeunes, la hausse inquiétante du taux de suicide, de la pauvreté, les privatisations sauvages...
      Mais après tout, admettons. Et laissons une chance à « Alain-la-fulgurance-Minc » de poursuivre : « Le vrai débat avec la Grèce au nom d’un respect formel de sa souveraineté » (notez bien l’expression « respect formel de sa souveraineté »), c’est de dire à ses habitants : « On vous aide, on allège peut-être même la dette, mais on vous impose une administration fiscale. » Bref, « au nom d’un respect formel de sa souveraineté », on retire à la Grèce sa souveraineté fiscale. Voilà qui est cohérent pour un Minc qui explique que « nous avons une grande expertise dont nous pouvons faire bénéficier la Grèce » et que oui « Excusez-moi (excusez-le), on a mis, dans d’autres temps dans l’histoire, des pays sous mandat, ça existait... » 
      « Une logique » que nous devrions par conséquent appliquer à la Grèce à laquelle Alain Minc tend (croit-il) la main : « On allège votre dette mais l’Union européenne prend en main votre système de prélèvement fiscal. » Une sollicitude à l’égard de la Grèce... presque allemande ! »

      http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mauduit/290114/quand-alain-minc-applaudit-francois-hollande « C’est le propre des systèmes oligarchiques : ceux qui en profitent ne connaissent aucune sanction et survivent à toutes les alternances. Alain Minc est l’un de ceux-là, qui après avoir soutenu Nicolas Sarkozy et fait des affaires sous son quinquennat, s’autorise à applaudir des deux mains François Hollande, pour la politique économique.
      Ce qui risque de beaucoup plaire dans les rangs socialistes : si même l’entremetteur du capitalisme parisien chante les louanges du chef de l’Etat, c’est vraiment qu’il a mis le cap à droite toute…
      Entendre Alain Minc se mêler au débat public suscite, certes, toujours un effet de sidération. Alors qu’il a ruiné quasiment toutes les entreprises dont il s’est occupé, du groupe Cerus de l’industriel italien Carlo de Benedetti jusqu’au journal Le Monde ; alors qu’il n’a cessé d’émettre des opinions soit disant savantes qui, du pronostic de la finlandisation de l’Europe à la veille de … l’effondrement du Mur, jusqu’à l’impossibilité d’une crise financière majeure énoncée à la veille… de la crise économique historique débutant en 2007 ; alors qu’il a été condamné une première fois pour « plagiat servile » et qu’il fait face à une nouvelle plainte, on se demande par quel mystère il se trouve encore des journalistes pour l’interroger et recueillir ses avis.
      En d’autres pays, comme dans les pays anglo-saxons, ces échecs à répétition et cette condamnation pour plagiat aurait disqualifié son auteur, qui aurait été, en plus des autres condamnations, contraint à une totale abstinence médiatique. Mais en France, non ! Dans notre système oligarchique, il n’y a jamais de sanction, ni économique, ni intellectuelle…
      Ainsi donc, Alain Minc peut chaque semaine - et même le plus souvent plusieurs fois par semaines car il est des médias très accueillants pour ce genre de personnage – délivrer ses remarques sentencieuses sur l’actualité. Autant le dire ! Le plus souvent, cela ne présente guère d’intérêt, car le conseiller de Nicolas Sarkozy et conseiller de quelques grandes fortunes françaises, ratiocine perpétuellement les mêmes fausses évidences. Comme le fait un autre de ses compères, Jacques Attali. »

      Jean-Louis Bourlanges : « L’objectif avec la Grèce, c’est d’arrêter la machine à faire des trous »
      http://www.lesechos.fr/07/07/2015/lesechos.fr/021192188498_jean-louis-bourlanges----l-objectif-avec-la-grece--c-est-d-arr

      « L’accord rejeté par le peuple grec était un chef d’œuvre d’hypocrisie partagée. Il reposait sur deux idées : la Grèce faisait semblant de faire des réformes et de mener une politique compatible avec son appartenance à la zone euro ; les créanciers continuaient de payer pour la danseuse afin d’éviter un Grexit » ;
      « A l’issue d’un référendum destiné à dire non aux efforts, le maintien pur et simple de la Grèce dans la zone euro serait porteur d’une mise en congé de toutes les règles de gouvernance établies à ce jour pour éviter les dérèglements financiers et monétaires. Inacceptable ! Même si l’on comprend qu’hélas, la France, avec son allergie à tout assainissement budgétaire sérieux, soit portée à l’indulgence sur ce point. » ;
      « . Cette politique d’assainissement s’est certes traduite par une réduction du PIB et de douloureux efforts pour les Grecs. Mais, compte tenu de l’ampleur des dérives à corriger, c’était inévitable. L’alternative, la sortie de l’euro et la dévaluation externe, aurait, elle aussi, entraîné une perte de valeur du PIB et une baisse du pouvoir d’achat.
      Le Portugal, l’Espagne et l’Irlande sont passés par des étapes comparables et sont sur la voie du redressement, comme la Grèce paraissait s’y être engagée au moment où l’arrivée au pouvoir de Syriza a tout cassé. »

      Encore champion :

      "je refuse de culpabiliser. Depuis 20 ans, les Grecs ont commis toutes les erreurs : ils sont entrés par fraude dans la zone euro, ont dilapidé les fonds structurels, ils ont gâché les taux d’intérêt favorables, ils ont laissé perduré un système social et fiscal aberrant. Et quand leurs dirigeants ont commencé à faire le travail, ils ont été balayés par Syriza. Qui, depuis lors, n’a rien fait de sérieux : ni fait payer les armateurs, ni ponctionné l’église, ni réduit les coûts de l’armée. Je ne crois pas au souverainisme qui consiste à lever l’impôt chez les autres, à remplacer la rigueur intellectuelle par l’émotion et la réforme par la quête. Ma pensée va aux Grecs qui ont voté « oui » (près de 40% quand même) et qui refusent l’entrée dans la sarabande des démons."

      Crimée, Ukraine, Europe, euro : les peuples sont-ils maîtres de leur destin ? (4/4) - Ce soir (ou jamais !) - 21/03/2014 - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x1iw93t_crimee-ukraine-europe-euro-les-peuples-sont-ils-maitres-de-leur


      Leçons sur la #Démocratie, l’#UE et les #Référendums d’E.Guigou et, surtout, de J-L Bourlanges, qui explique tranquillement que le référendum de Maastricht était démocratique, mais qu’en revanche celui de 2005 ne l’était pas, rien que ça. A ce niveau, ça relève du domaine des phénomènes paranormaux.

      –Charlie Hebdo : Habib (UDI) fait un lien avec la Palestine
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/07/97001-20150107FILWWW00264--charlie-hebdo-habib-udi-fait-un-lien-avec-la-pal

      Bayrou, phare de la pensée économique française
      https://charliehebdo.fr/2021/02/economie/bayrou-phare-de-la-pensee-economique-francaise

      Affaire Bygmalion : le droit « a été bafoué » selon Nicolas Sarkozy, condamné à un an de prison ferme
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/09/30/condamnation-de-nicolas-sarkozy-affection-et-soutien-parmi-les-republicains_

    • 2022

      Estrosi indigne de gauche à droite avec sa proposition sur les non-vaccinés
      Le maire de Nice a proposé de supprimer l’assurance-chômage pour les personnes qui refusent le vaccin contre le coronavirus.
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-proposition-destrosi-sur-les-non-vaccines-ne-seduit-personne_fr_61

      « Parce que quand on fait prendre de tels risques à la société, et bien on doit en payer le prix »

      Voilà voilà...

      Présidentielle : le député LR Guillaume Peltier rejoint Eric Zemmour et devient son porte-parole
      https://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-le-depute-lr-guillaume-peltier-annonce-rejoindre-eric-zemm

      • Valérie Pécresse veut « passer le Kärcher » et « nettoyer les zones de non-droit » pour convaincre sur la sécurité
      https://video.lefigaro.fr/figaro/video/2022-valerie-pecresse-veut-passer-le-karcher-et-nettoyer-les-zones-de

      Pécresse et le "grand remplacement"
      https://www.franceinter.fr/politique/le-grand-remplacement-de-valerie-pecresse-ne-passe-pas-chez-les-republic

      Les "françaisde papier"
      https://www.20minutes.fr/politique/3235307-20220214-presidentielle-2022-grand-remplacement-francais-papier-va

      Elle a bien dir vouloir faire barrages "aux extrêmes" au second tour je crois ? Ô surprise...

      Après le premier tour de la présidentielle, V.Pécresse lance un appel aux dons
      https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/presidentielle-endettee-personnellement-a-hauteur-de-5-millions-d-euros-pecre

  • Affaire Duhamel : Jean Veil, l’ami avocat qui savait tout - Potins glauques de la 5ème
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/27/affaire-duhamel-jean-veil-l-ami-avocat-qui-savait-tout_6067714_3224.html

    Ce pénaliste de renom, connu pour avoir défendu Dominique Strauss-Kahn, est un intime du politologue Olivier Duhamel, accusé d’inceste. Il admet avoir eu connaissance des faits, et peine à dessiner sa défense.

    Il savait tout. Il n’a rien dit. Il a laissé filer et il assume. « Secret professionnel » : sa ligne de défense tient en ces deux mots et confine au verrouillage. Bravache et sacrément « ancien monde », quand on parle d’un crime tel que l’inceste, imposé selon la victime plusieurs années durant par son ami et associé Olivier Duhamel à son beau-fils, alors âgé de 13 ou 14 ans. C’est ainsi chez l’avocat Jean Veil : pas de place pour la morale, le doute ou l’apitoiement ; le droit, rien que le droit.

    Il savait depuis au moins dix ans. « C’était entre 2008 et 2011 », raconte-t-il au Monde. A 73 ans, Me Veil consigne encore soigneusement tous ses rendez-vous, au quart d’heure près, dans des agendas rangés près de lui. Mais pour celui-là, aujourd’hui si important, il reste dans le flou. Dans son souvenir, l’actrice Marie-France Pisier était venue « au bureau ou à déjeuner, je ne sais plus ». Depuis qu’elle a appris que son neveu a été abusé sexuellement, une vingtaine d’années plus tôt, par Olivier Duhamel, mari de sa sœur Evelyne, elle veut crier sa colère au Tout-Paris et au célèbre avocat. « La conversation sur ce sujet a duré peu de temps, témoigne Me Veil. Je n’ai pas trouvé opportun d’en parler avec Olivier. Je ne suis pas un type curieux ; dans les drames de famille, je n’aime pas être indiscret. »

    L’actrice n’a pas choisi n’importe quel interlocuteur. Voilà un demi-siècle que Jean Veil et Olivier Duhamel se fréquentent. Tous deux sont des enfants de ministres du même bord, centristes et européens. Ils se sont connus adolescents dans des salons remplis de gens importants où régnaient leurs parents, Simone et Antoine d’un côté, Jacques et Colette de l’autre – un mélange très français de politique, d’affaires et de culture . L’avocat fut d’abord l’ami de Jérôme, l’aîné des Duhamel. A la mort de ce dernier dans un accident de voiture, en juillet 1971, son amitié se cristallise sur Olivier, le frère cadet.

    Jean Veil savait, mais se contentait d’observer son « ami absolu » poursuivre son ascension, happé vers le haut malgré le poids du secret
    Jusqu’à son troisième mariage, en 1987, Jean Veil a passé tous ses étés à Sanary, dans la propriété varoise des Duhamel. « Amis absolus », c’est ainsi qu’il a un jour désigné Olivier et son autre intime, feu le constitutionnaliste Guy Carcassonne. Un trio pour lequel il n’y avait pas de secrets, où les services se rendaient sans poser de questions. A la vie à la mort, comme dans les clans, et bouche cousue.

    Fidèle à ces principes, Jean Veil a excusé la faute sans voir le délit ou le crime, ni rien changer à ses habitudes ou prendre ses distances. Jean Veil savait, mais se contentait d’observer son « ami absolu » poursuivre son ascension, happé vers le haut malgré le poids du #secret, jusqu’à la tête de ce qu’il y a de plus sélect et de plus fermé chez les élites intellectuelles françaises : la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques (#FNSP) puis celle du #Siècle, ce club qui réunit tous les mois le gratin du pouvoir.

    Les deux hommes ont partagé jusqu’au plaisir d’écrire à quatre mains. Ce livre, notamment : La Parole est à l’avocat, sorti chez Dalloz en 2014 et réédité en 2020, l’année où Jean Veil publie pour sa part, chez L’Archipel, un recueil « des plus belles citations sur le courage ». Dans le dictionnaire du duo Veil-Duhamel, les entrées « enfant », « inceste », « #viol », « consentement » et « #famille » sont absentes.

    Leur première collaboration, c’est encore Olivier Duhamel qui en parle le mieux. En 2018, alors qu’il préside la FNSP, il consacre un « roman vrai » ["Colette et Jacques", Plon] à son père et à sa mère, Colette, une femme de caractère qui, après la mort de son mari, en 1977, épousa Claude Gallimard, patron de la prestigieuse maison d’édition. Celui-ci est vite gagné par la maladie. Colette, redoutable femme d’affaires, le conseille sur sa succession. Parfois, elle rêve tout haut et se dit que le meilleur pour diriger pareille institution serait son propre fils, Olivier. Mais puisqu’il faut un héritier Gallimard à la tête de la maison, elle affiche ses préférences : Antoine plutôt que son frère Christian.

    Etranges méthodes de persuasion

    « Colette voulait que Gallimard édite la revue Pouvoirs », créée par son fils Olivier en 1977, nous confie ce même Christian Gallimard, fondateur de la maison d’édition Calligram et désormais installé en Suisse. « J’avais deviné que c’était un moyen de le faire entrer dans la maison », poursuit-il. Il croit deviner des manœuvres et compte bien s’y opposer. Colette s’en émeut auprès d’Olivier, qui la rassure : « Ne t’inquiète pas, maman chérie, je vais trouver le moyen de le faire taire. » Dans la foulée, il appelle Jean Veil, lequel tente d’intervenir auprès des avocats de Christian.

    La suite, c’est Olivier Duhamel en personne qui l’écrit, dévoilant au passage d’étranges méthodes de #persuasion. Face à Christian Gallimard, il décide d’employer ce qu’il appelle les « grands moyens ». Son récit, façon polar, se passe de commentaires :

    « Tu arrêtes, sinon je te ferai taire, lance l’auteur à l’héritier Gallimard (…).

    – C’est une menace ?, répond ce dernier.

    – Absolument, répond alors Duhamel. J’ai un ami dans le grand banditisme. S’il le faut, j’embaucherai un tueur à gages.

    – Tu plaisantes ?

    – Pas le moins du monde. Si tu n’arrêtes pas, dans un mois tu es mort », écrit encore Olivier Duhamel, en concluant son récit par ces deux mots : « Il arrêta. »

    Jean Veil assure n’avoir pas lu le livre de son ami, mais il se souvient, en riant, que pour sa petite intervention dans ce dossier le groupe l’avait rémunéré « avec une collection complète de “La Pléiade” ».

    Ce cynisme rigolard et blasé, Jean Veil en a longtemps fait sa marque de fabrique. Emporté par la tourmente publique de cette affaire d’inceste, il peine encore à y résister. Reste qu’à l’heure de #metoo, il est des proximités difficilement défendables, même recouvertes de l’habit de l’amitié. Ses propres enfants, notamment sa fille, journaliste, sont furieux – effet de génération. Son frère cadet, Pierre-François, associé dans son cabinet, le soutient sans états d’âme apparents, mais à côté, combien de regards qui se détournent ?

    La récente publication chez Seuil de La Familia grande, de Camille Kouchner, sœur jumelle de l’adolescent abusé, a changé la donne. Pourquoi n’avoir rien dit ? Jean Veil n’exprime aucun remords. « Que fallait-il faire ? La victime ne parlait pas, Camille Kouchner me demandait des conseils sur son avenir de juriste, j’ai su que son jumeau s’était marié et avait eu des enfants. Au passage, la gémellité est importante dans cette histoire. »

    Pour la première fois de sa vie, il assume sa défense et non celle des autres ; et ses arguments glacent souvent au lieu de convaincre. Et puis, rien n’est clair dans cette affaire… A-t-il vraiment assuré au directeur de Sciences Po, Frédéric Mion, alerté au sujet des agissements d’Olivier Duhamel, que cette histoire d’inceste n’était qu’un pur racontar ? L’avocat confirme ce témoignage si utile à l’institution, elle aussi critiquée. « C’est vrai, Frédéric Mion est venu à mon bureau. Je lui ai caché la vérité. » Il y a quelques jours, il s’est excusé, par SMS, auprès de l’intéressé « de ne pas avoir pu lui dire ».

    Le 15 janvier, nouveau coup de projecteur sur lui : il démissionne avec fracas du Siècle. La fille du fondateur du club, Marianne Bérard-Quelin, a osé lui demander ses intentions après le départ d’Olivier Duhamel et du préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume. Cette simple question l’a mis hors de lui. « J’ai été assez désagréable, convient-il, ça m’arrive souvent. Et je suis parti. » Il joue maintenant au fier en expliquant que, de toute façon, il allait bientôt atteindre la limite d’âge, et que, « franchement, on s’emmerde beaucoup au Siècle. Au conseil d’administration, il y a désormais la parité, on ne peut plus blaguer. »

    Habile manœuvrier

    Les pirouettes, il en a l’habitude. En janvier 2017, tout juste sacré avocat « le plus puissant de l’année » par le magazine GQ, il est invité à la télévision. Question d’une journaliste : « Ne faut-il pas mentir quand on est avocat ? » Esquive du pénaliste : « Il ne faut pas être pris quand on ment. » Trois ans plus tard, en pleine affaire Duhamel, l’habile manœuvrier ne peut plus s’en tirer par des parades. Avec Jacques Chirac, Dominique Strauss-Kahn ou Jérôme Cahuzac, il s’était pourtant rodé à défendre les puissants lorsqu’ils mordaient la poussière…

    Ses grandes années professionnelles commencent en 1998. Cette année-là, alors qu’il n’est pas encore une puissance du barreau, l’occasion se présente de sortir du rang. Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’économie, est rattrapé par une vieille histoire : des honoraires perçus de la MNEF, une mutuelle étudiante proche du #PS et pour laquelle, comme avocat, il a – un peu… – travaillé. Alors qu’on parle d’une prochaine mise en examen de DSK, Jean Veil appelle son épouse, Anne Sinclair. « Je peux peut-être rendre service à Dominique ? »

    Le voici désormais dans une autre sphère. En marge de ce dossier, il perfectionne une méthode bien à lui. Règle de base : toujours s’entendre en amont avec les juges, souvent sensibles à son statut de fils de Simone Veil. Rester dans l’ombre et empêcher la diffusion d’images de ses clients à l’arrière de leur voiture et, pour cela, décaler, au dernier moment, les dates d’audition. Trouver pour ces occasions des entrées discrètes. Ne pas hésiter à monter au front avant le combat judiciaire, rechercher des soutiens, parfois intimider.

    DSK lui a trouvé un allié : Ramzi Khiroun, un jeune homme rencontré à Sarcelles (Val-d’Oise), qui, à force de débrouillardise, a vite su se rendre indispensable. « Jean, voilà ton cauchemar, lui lance DSK. Il ne fait pas ce que tu fais, tu ne fais pas ce qu’il fait. Ensemble, on va s’en sortir plus facilement. » A 49 ans, Ramzi Khiroun est aujourd’hui le principal conseiller d’Arnaud #Lagardère et membre du comité exécutif du groupe de communication dont Jean Veil a longtemps été l’un des avocats. Depuis un an, les deux hommes sont brouillés. « Nous nous sommes séparés sur des désaccords stratégiques », élude M. Khiroun. Jusqu’à l’affaire du Sofitel, en mai 2011, puis du procès du Carlton, le duo avait pourtant travaillé harmonieusement sur les diverses affaires concernant DSK.

    A gauche comme à droite, la palette des amitiés de Jean Veil est impressionnante. Mais c’est bien là, en Strauss-Kahnie, qu’il a trouvé ses meilleurs dossiers. En 2013, il hérite ainsi de celui de Jérôme Cahuzac, ce ministre du budget détenteur d’un compte en Suisse. Il travaille de nouveau avec une autre alliée : la communicante Anne Hommel, déjà sollicitée après l’arrestation de #DSK dans l’affaire du Sofitel de New York. Ensemble, pour le protéger, ils ont orchestré des campagnes pour discréditer ou affaiblir le témoignage de victimes d’agressions. Anne Hommel pense aussi que, dans son boulot, « la vérité n’est pas un sujet ».

    Aveux de Cahuzac, chute politique de DSK, Jean Veil en a déjà beaucoup vu quand, en 2013, il déjeune avec son vieil ami Duhamel, désormais associé à son cabinet. Ce jour-là, le politologue lui avoue, « sans détails » d’après lui, son « histoire avec le fils d’Evelyne ». Et pose une question : « Si ça éclate, seras-tu mon avocat ? » Jean Veil sait que cela ne sera pas possible, sans imaginer que ce pas de côté ne suffira pas à le protéger, à l’heure de la déflagration.

    « J’ai répondu que nous étions beaucoup trop proches pour que je puisse avoir de l’autorité sur lui, que je serais trop dans l’affect, précise-t-il. J’ai dû aussi essayer de le rassurer. » Ce jour-là, autour de la table, les deux amis soupèsent les chances de voir le scandale éclater. S’interrogent-ils aussi sur la manière de l’empêcher ? Jean Veil sort une fois de plus son joker : « secret professionnel », une formule magique censée le protèger même lorsqu’il ôte sa robe d’avocat.

    #pédigrées

    Comment Olivier Duhamel, accusé d’inceste, a cultivé son art du secret
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/14/olivier-duhamel-l-art-du-secret_6066184_3224.html

    Qui savait ? L’onde de choc des accusations d’inceste contre le politiste rattrape certains de ses proches. Notre enquête montre comment il a longtemps réussi à faire régner le silence en contrôlant ses réseaux.

    21 avril 2017. Les amis parisiens d’Evelyne Pisier sont réunis dans l’hôtel particulier qui abrite le Centre national du livre, le CNL, pour célébrer la mémoire de l’universitaire, deux mois après sa mort. La fin du quinquennat de François Hollande approche et le président est passé se joindre au groupe des fidèles de celle qui pilota la direction du livre du temps de Jack Lang. Avant de s’asseoir à ses côtés, le politiste et juriste Olivier Duhamel, l’époux de la défunte, a passé son bras au-dessus de l’épaule du chef de l’Etat, comme pour signer leur complicité. C’est lui qui chante le plus fort et tape des mains avec le plus d’entrain lorsque Teo Saavedra, un Chilien emprisonné sous Pinochet, prend sa guitare pour entonner Hasta Siempre, ce chant révolutionnaire cher à « Evelyne », qui, au milieu des années 1960, aima Fidel Castro quatre ans durant.

    Olivier Duhamel tient la main de Nadia Marik, la veuve de l’ancien directeur de Sciences Po Richard Descoings, qui passe désormais l’été dans la maison de vacances d’« Olivier », à Sanary-sur-Mer (Var). Le politiste paraît insouciant. Bien sûr, il a aperçu les regards des trois enfants de sa femme (nés de son premier mariage, avec Bernard Kouchner) se détourner quand il les a croisés, mais, en ce jour particulier, il est le veuf, et c’est lui qu’on réconforte. Ce soir, plus que jamais, il se sent intouchable.

    Depuis qu’en 2008 les trois enfants d’Evelyne Pisier (une fille et deux garçons) sont venus dire à leur mère que ce beau-père autrefois admiré avait abusé sexuellement du plus jeune des garçons lorsque celui-ci avait 13 ou 14 ans, Duhamel vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Jusque-là, ses beaux-enfants sont restés dans l’ombre et le silence. Sa réputation et sa surface sociale le protègent plus sûrement qu’un bouclier, mais quelques mots dans la presse pourraient couper net cette carrière si soigneusement bâtie.

    Jeux d’influence

    Qui le sait ? Une semaine exactement après la cérémonie d’avril 2017, Olivier Duhamel se retrouve à la table de la salle à manger de Sciences Po avec le directeur, Frédéric Mion, et Brigitte Macron. Depuis des mois, il distribue conseils et notes à son mari qui, maintenant il en est sûr, sera bientôt élu. Duhamel fait déjà la bise à Ismaël Emelien, le conseiller politique du futur président, qui a été son élève ici même, rue Saint-Guillaume. « Mon meilleur poulain », répète le politiste. En cette fin avril, chacun, devant Brigitte Macron, dresse à son tour le portrait-robot du premier ministre idéal. Un jeu, bien sûr, mais Duhamel en est.

    Les présidents changent, les ministres passent. Olivier Duhamel est déjà du côté du nouveau pouvoir. Il a été à bonne école. Dans le vaste appartement parisien de son père, Jacques, plusieurs fois ministre de Pompidou, des kyrielles d’hommes politiques, comme Edgar Faure, viennent déguster avenue Raymond-Poincaré le koulibiac de Benita, la cuisinière des Duhamel. Plus tard, Olivier Duhamel aimait lui-même aller jouer au poker et partager un whisky en bord de Seine dans la maison de Boissise-la-Bertrand (Seine-et-Marne) de l’ancien président du conseil – un as de toutes les combinaisons de la IVe et de la Ve.

    En ce printemps 2017, personne ne devine qu’avec la disparition d’Evelyne Pisier l’une des chaînes qui enserrent le secret d’Olivier Duhamel vient de sauter. Lui-même en a-t-il conscience ? Depuis des années, il n’a pas été vraiment inquiété. En 2009, lorsque la rumeur de relations sexuelles avec le plus jeune des fils d’Evelyne a commencé à circuler, l’incrédulité générale a été sa meilleure protection. « Un inceste ? Lui ? Impossible », répondaient les nouveaux initiés. Comment imaginer pareil comportement d’un homme qui dit le droit toute la journée ? L’inceste traverse toutes les couches sociales, mais, dans son monde, cercle de sociologues, de juristes, de médecins, de psys, de cinéastes et de journalistes, on semble encore l’ignorer. La révolution #metoo n’a pas encore fait basculer ces esprits soixante-huitards et féministes qui ont accompagné la révolution sexuelle et ne jurent que par la « liberté ».

    Les ficelles du régime

    Rares sont ceux – des femmes, en majorité – qui ont osé affronter Olivier Duhamel directement. C’est un détail oublié de cette histoire : l’homme n’est pas facile. Il a pourtant l’air cool, avec ses bracelets brésiliens, son briquet pendu par un cordon autour du cou et ses éternels polos. Même aux dîners du Siècle, ce club où se croise l’élite du pouvoir, il refuse la cravate, pourtant longtemps obligatoire. D’un côté, il cultive son allure anti-establishment ; de l’autre, il navigue avec une belle aisance au cœur de la nomenklatura. Il est puissant et influent ; ses colères sont intimidantes, sa façon d’humilier écrasante, ses blagues et ses remarques souvent liées au sexe.

    Il adore arranger des couples ou parrainer les nouvelles unions. Dans la vie professionnelle, il a la passion du piston. Devant lui, on a toujours un peu l’impression de passer un examen. Suis-je bon ? Serais-je invité dans son émission ? Il est le prof, toujours, malgré – ou peut-être à cause de – la menace d’opprobre qui plane au-dessus de lui. Au lieu de rentrer la tête, il continue d’échafauder des plans de carrière. Il « regrette », assurait sa femme, qui le soutenait sans réserve. « Tu sais, il n’arrête pas de se torturer », a-t-elle ajouté un jour devant son jeune fils. Pourtant, dans le même temps, il juge sa carrière entravée par les reproches de ses beaux-enfants. Julien Kouchner, l’aîné, entend même sa mère soupirer : « A cause de tout ça, Olivier a dû renoncer à être membre du Conseil constitutionnel. »

    Entrer au Conseil « constit », c’est le Graal de Duhamel. Superviser les lois, censurer les gouvernements, surplomber les partis, imprimer sa marque par-delà les alternances, voilà, à ses yeux, la quintessence du pouvoir. Il a été, en 2001, l’un des initiateurs de l’inversion du calendrier entre législatives et présidentielle, puis l’un des concepteurs des primaires socialistes. A défaut des couloirs feutrés du siège des gardiens de la Constitution, il tient au Palais-Royal les conférences de rédaction de sa revue, Pouvoirs, qu’il codirige un temps avec son ami Marc Guillaume, un conseiller d’Etat aussi agile que lui pour tisser sa toile. Lorsqu’ils sont ensemble, ces spécialistes de la chose politique et des institutions ont l’impression de tenir les ficelles du régime.

    Dans des cercles qui leur sont parfois communs, il arrive que Bernard Kouchner éreinte publiquement ce « salaud » de Duhamel. Informé en 2009 par son fils des abus sexuels subis vingt ans plus tôt, l’ancien ministre et son épouse, la journaliste Christine Ockrent, se sont rangés au souhait du jeune homme de ne pas porter plainte, mais ils aimeraient qu’on ne déroule pas pour autant le tapis rouge au politiste.

    Des dizaines de personnes entendent ainsi, par eux, parler des agissements de Duhamel, comme le conseiller Alain Minc – « Il y a trois ans ; depuis, je ne lui ai plus serré la main » –, le communicant Jacques Séguéla – « En 2011 » – et la patronne de France Culture, Sandrine Treiner, la même année – contrairement à ce qu’elle a affirmé le 7 janvier aux auditeurs devant la médiatrice de la chaîne. Dès ce moment, la directrice s’arrange pour que le politologue ne soit plus convié à l’antenne : « Je faisais explicitement part de mes préventions devant mes équipes. Cela a créé une zone de vigilance. »

    Un appétit d’ogre pour le pouvoir

    A l’extérieur, la statue qu’Olivier Duhamel s’est acharné à construire se lézarde, mais tient encore parfaitement debout. Le politiste reçoit l’admiration et la reconnaissance que, dans son cercle familial, ne lui offrent plus ses beaux-enfants. Depuis 2009, ceux-ci ne descendent plus passer l’été dans le Var, comme autrefois. A Paris ou à Sanary, une nouvelle bande les remplace un temps, sans savoir ni comprendre ce qui se joue dans l’intimité : la chercheuse Géraldine Muhlmann, élève chérie d’Evelyne, les journalistes Ali Baddou et Nicolas Demorand, qui aiment taper le carton avec le constitutionnaliste. Chaque sujet d’actualité chasse l’autre. Olivier Duhamel défend Dominique Strauss-Kahn, accusé de viol à New York, Richard Descoings, retrouvé mort dans un parfum de scandale, ou le réalisateur Roman Polanski. Toujours dissocier l’homme de l’artiste…

    Il approche les 70 ans mais conserve un appétit d’ogre pour le pouvoir. Boulimique de jetons de présence et d’honneurs, il empile les titres de manière étourdissante. Il est déjà, depuis 2016, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), institution au cœur de Sciences Po, et directeur de collection chez #Dalloz, la maison d’édition juridique. Il a aussi pris la présidence du conseil d’administration de Teach for France, une association créée par Nadia Marik. On le compte encore au sein du Club des juristes, et, depuis 2010 et sa retraite de professeur, il émarge comme avocat associé au sein du cabinet de son vieux complice Me Jean Veil.

    Au-dessus du seuil d’alerte

    Professeur honoraire à Sciences Po, Olivier Duhamel est devenu une diva. Outre sa retraite de professeur, il a obtenu de la FNSP, en 2018, une rémunération mensuelle de 3 000 euros brut, alors que ses prédécesseurs ne bénéficiaient que d’un défraiement de quelques centaines d’euros. Les conseils d’administration qu’il préside sont animés par ses blagues, auxquelles tout le monde rit bruyamment, et les rentrées scolaires par ses conférences inaugurales. Dans la salle à manger de l’institut d’études politiques, il trône comme aux banquets de Sanary, lâchant ses volutes de fumée malgré les interdictions.

    Il se grise aussi de #médias : en plus de « Mediapolis », son émission hebdomadaire sur Europe 1, lui, l’homme de gauche, a décroché une chronique à #Valeurs_actuelles. C’est comme si la mort de son épouse, en 2017, avait fait tomber les ultimes garde-fous. Ce n’est jamais assez. « Au moins, cache-toi », conseillent pourtant les rares qui osent lui parler, mais il n’écoute plus personne. En janvier 2020, il accepte, pour deux ans, la présidence du Siècle. Et prend tous les risques, dont le plus gros : la télévision. Deux fois par semaine, le voici sur LCI, distribuant d’un ton péremptoire éloges et mauvais points.

    Pendant des années, le prof de droit public a martelé dans son cours de droit constitutionnel ces phrases de L’Esprit des lois, de Montesquieu : « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser : il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » Personne ne lui applique l’adage. Il pointe à plusieurs conseils d’administration, prend des actions dans une maison de production à Marseille, se montre de plus en plus gourmand pour ses conférences : en 2020, il demandait – sans succès – 10 000 euros pour une intervention sur les questions prioritaires de constitutionnalité.

    Il ne s’est pas retiré à Sanary, comme il le dit à la presse, mais a conservé un petit studio au cœur de Paris, afin de courir conseils d’administration et médias. Et, désormais, les enterrements. Le 18 septembre 2020, au cimetière parisien du Père-Lachaise, les amis entourent le producteur de documentaires Michel Rotman, qui vient de perdre sa femme, Josée. Une nouvelle fois, Olivier Duhamel est au centre, juste derrière le micro, appuyé sur une tombe. Personne ne l’entend interroger l’un de ses neveux occupé à l’éviter : « Pourquoi une telle distance ? »

    C’est la énième alerte qu’Olivier Duhamel prend pour la première fois au sérieux. Il ignore encore que sa belle-fille Camille Kouchner a déjà bouclé le manuscrit de son livre La Familia grande (Seuil, 208 pages, 18 euros) et qu’il va bientôt entraîner dans sa chute tous ceux qui, jusque-là, s’inclinaient devant son pouvoir.

    #macronie

    • L’Elysée et l’entourage d’Edouard Philippe tentent de tenir « l’affaire Olivier Duhamel » à distance, Potins de la 5ème
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/25/l-elysee-et-l-entourage-d-edouard-philippe-tentent-de-tenir-l-affaire-olivie

      Le constitutionnaliste, accusé d’inceste, était proche du PS avant de se rapprocher d’Emmanuel Macron et de son premier ministre. Depuis que « l’affaire » a éclaté, l’Elysée la surveille de près.

      Depuis que « l’affaire Olivier Duhamel » a éclaté, début janvier, Emmanuel Macron surveille chacun de ses rebondissements comme le lait sur le feu. Le président de la République a pu mesurer combien le livre de Camille Kouchner, La Familia grande, récit de l’inceste pratiqué à la fin des années 1980 par le juriste Olivier Duhamel sur son beau-fils, alors âgé de 13 ou 14 ans, scandalise les Français. « Ces témoignages, ces paroles, ces cris, plus personne ne peut les ignorer », a reconnu le chef de l’Etat dans une vidéo publiée samedi 23 janvier. « Le silence construit par les criminels et les lâchetés successives, enfin, explose », a ajouté Emmanuel Macron sans mâcher ses mots.

      Son épouse, Brigitte Macron, s’était déjà exprimée en faveur d’une évolution de la législation sur le sujet. « On doit regretter qu’il y ait eu une telle omerta pendant toute cette période. Que ceux qui ont su et ne l’ont pas dit aient honte. Qu’ils aient vraiment pleinement honte », avait aussi lancé sur RTL le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Quant à Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne et proche d’Emmanuel Macron, il avait expliqué le 12 janvier à Libération que son ami Olivier Duhamel lui avait « dit qu’il avait fait des choses “affreuses”, c’est le mot qu’il a employé ». Une manière de montrer que la Macronie avait déjà renié ce compagnon de route.

      L’opprobre qui s’est unanimement abattu sur l’ex-président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et la recherche des complices du silence qui a entouré son comportement ont imposé une mise à distance aussi urgente que stratégique. Les descriptions dans la presse de l’étendue des réseaux d’Olivier Duhamel ont tétanisé aussi bien l’Elysée que l’ancien locataire de Matignon Edouard Philippe. Homme de pouvoir, le constitutionnaliste, naguère proche du Parti socialiste, avait en effet tissé sa toile jusqu’à l’Elysée et Matignon. Avant de fêter la qualification d’Emmanuel Macron pour le second tour de l’élection présidentielle, le 23 avril 2017, à la brasserie La Rotonde, il avait fait passer plusieurs notes au candidat et participé à quelques meetings de campagne.

      Fébrilité

      Olivier Duhamel ne s’est pas arrêté là. Après la victoire, l’ancien député européen se passionne pour ce jeune président « et de droite et de gauche ». Dans sa revue, Pouvoirs, il le compare au général de Gaulle et fait la leçon aux médias qui ont le tort de le surnommer « Jupiter ». Il prend aussi la plume avec Laurent Bigorgne pour analyser la doctrine présidentielle dans un livre, Macron, et en même temps (Plon, 2017). Olivier Duhamel se vante aussi de ses rendez-vous au « Château ». Selon nos informations, il a été consulté sur la première mouture d’un plan de lutte en faveur de la laïcité – le futur projet de loi contre le séparatisme – dans le cadre d’entrevues organisées par l’Institut Montaigne et Laurent Bigorgne, encore lui. Dans son numéro du 20 janvier, Paris Match racontait que le juriste a même donné quelques conseils sur la gestion de l’« affaire Benalla », à l’été 2018.

      Olivier Duhamel déjeune alors régulièrement avec son amie la garde des sceaux Nicole Belloubet, longtemps membre du comité de rédaction de Pouvoirs aux côtés du secrétaire général du gouvernement, Marc Guillaume. Encore un expert du droit, encore un proche. Marc Guillaume a par exemple fourni des arguments juridiques à Olivier Duhamel pour nourrir une tribune vengeresse contre le Conseil constitutionnel, publiée en mai 2019 dans Le Monde. L’institution était coupable selon lui d’avoir ouvert la voie à un référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP (Aéroports de Paris) décidée par le gouvernement.

      Le président de la FNSP disposait d’autres portes d’entrée autour de l’ancien premier ministre Edouard Philippe. Thierry Solère, conseiller politique et ami du juppéiste, est un proche : c’est Olivier Duhamel qui l’a parrainé au Siècle, dont il était le président. Le constitutionnaliste conseillait le député des Hauts-de-Seine lorsqu’il organisait la primaire de la droite, en 2016. Deux autres intimes d’Edouard Philippe l’ont aidé à se propulser à la tête de la FNSP. Le premier, Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, est le parrain d’un des enfants de l’ex-chef du gouvernement, un de ses camarades du Conseil d’Etat. Quant à Marc Guillaume, que Jean Castex a débarqué du poste de secrétaire général du gouvernement à son arrivée à Matignon, en juillet 2020, c’est un ami de longue date de M. Philippe. Il est présent à tous ses anniversaires.

      Un indice de la fébrilité qui a gagné l’équipe du désormais maire du Havre ? Le 13 janvier, Charles Hufnagel, l’ancien communicant d’Edouard Philippe à Matignon, aujourd’hui à la tête de la communication de Carrefour, décroche son téléphone. C’est lui qui annonce à l’Agence France-Presse (AFP) que Marc Guillaume, désormais préfet d’Ile-de-France, abandonne sa place dans les deux conseils d’administration de Sciences Po et du Siècle. Frédéric Mion, de son côté, s’est choisi comme conseiller en communication de crise Laurent Glépin, ex-conseiller de Jacques Chirac à l’Elysée, et juppéiste de cœur.

  • L’industriel Jean Chéritel retire sa plainte contre la journaliste Inès Léraud - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/l-industriel-jean-cheritel-retire-sa-plainte-contre-la-journaliste-ines


    « C’est un immense soulagement et une victoire », réagit Inès Léraud à l’annonce du retrait de la plainte de Jean Chéritel.
    Photo Amélie Dagman_

    À moins d’une semaine du procès en diffamation intenté à la journaliste Inès Léraud, le chef d’entreprise guingampais Jean Chéritel a décidé de retirer sa plainte.

    « C’est la preuve que notre article était sérieux, solide et inattaquable » : c’est par ces mots qu’Inès Léraud a commenté, ce vendredi après-midi, le choix du chef d’entreprise Jean Chéritel de retirer sa plainte contre elle. Le 25 juin 2019, l’industriel basé à Grâces près de Guingamp, grossiste en fruits et légumes, avait en effet attaqué devant la justice la journaliste pour diffamation, après la parution d’un article, paru sur le site internet BastaMag.

    Plus d’un an et demi après cette plainte, l’audience était programmée jeudi prochain, à 13 h 30, devant la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris, la juridiction compétente dans ce type de dossier. Mais le procès - dans lequel Jean Chéritel souhaitait faire témoigner 14 personnes - n’aura donc jamais lieu.

    Pourquoi le patron du groupe Chéritel Trégor Légumes a-t-il décidé de se désister ? « À cause du climat délétère et des pressions journalistiques », répond Mathilde Ottolini, responsable commercial et achat du groupe, alors qu’un très large soutien s’était formé ces derniers mois autour de la journaliste.

    Chéritel va se consacrer à deux autres dossiers judiciaires
    « Ça va trop loin. À un moment donné nous disons stop, même si nous continuons à dire que les faits dénoncés dans l’article de Mme Léraud ne sont pas véridiques, ni avérés », ajoute Mathilde Ottolini, avant de préciser que l’entreprise souhaite désormais se consacrer à deux autres dossiers judiciaires en cours, dans lesquels elle a fait appel après des condamnations en première instance : l’une pour tromperie sur l’origine de ses tomates, l’autre pour travail dissimulé.

    « C’est un immense soulagement et une victoire. Pour Bastamag et pour moi », réagit de son côté Inès Léraud. Rassurée de ne pas avoir à « révéler l’identité de plusieurs témoins et de ne pas les exposer », l’auteure du livre Algues Vertes, l’histoire interdite ajoute : « Les deux derniers mois ont été épuisants, notamment psychologiquement. Durant cette période, j’ai travaillé à temps plein sur le procès, sans rémunération ».

  • Olivier Duhamel, l’inceste et les enfants du silence, Ariane Chemin
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/04/olivier-duhamel-l-inceste-et-les-enfants-du-silence_6065166_3224.html

    ENQUÊTE
    Dans « La Familia grande », publié au Seuil jeudi 7 janvier, la juriste Camille Kouchner accuse son beau-père d’avoir abusé de son frère jumeau quand ils étaient adolescents. Le célèbre constitutionnaliste vient de démissionner de la Fondation nationale des sciences politiques.

    Les affaires d’inceste sont des histoires de mutisme et d’omerta. Celle-ci est une suite de silences emboîtés. Nous sommes à la fin des années 1980. Dans une famille d’intellectuels parisiens, un garçon de 13 ans voit son beau-père, universitaire de renom, s’inviter le soir dans sa chambre. Il confie ce secret à sa sœur jumelle, Camille, mais lui demande de se taire. L’inceste, un crime sur lequel ces adolescents ne posent pas encore de nom, dure deux ans au moins. Vingt années plus tard, alors qu’ils ont chacun atteint la trentaine, la jeune femme pousse son frère à confier enfin cette souffrance enfouie à leur mère. Mais celle-ci décide de protéger son mari et reste muette, elle aussi, comme les amis du couple, des personnalités en vue soucieuses d’éviter tout scandale.

    Ce beau-père si longtemps secouru, c’est le politiste Olivier Duhamel. Son épouse ? Evelyne Pisier, une spécialiste de l’histoire des idées politiques, décédée en 2017. Sa fille Camille, née comme ses frères d’un premier mariage avec l’un des pionniers de la médecine humanitaire, l’ancien ministre Bernard Kouchner, dévoile cette histoire édifiante dans un récit intitulé La Familia grande , qui doit être publié jeudi 7 janvier aux éditions du Seuil. Juriste et spécialiste du droit du travail, Camille Kouchner a voulu, même si les faits en question sont frappés de prescription, rendre compte de l’emprise exercée, selon elle, par cet homme qui l’a en partie élevée, elle et ses frères. « Pourquoi aurait-il le droit de vivre hors de cette réalité quand, moi, elle me hante ? »

    Olivier Duhamel est un homme doté d’une surface sociale comme Paris sait si bien en faire émerger. A 70 ans, le constitutionnaliste règne sur la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), qui finance Sciences Po et dont le conseil d’administration est l’un des lieux d’influence les plus verrouillés du monde universitaire. Ni vraiment militant ni pur mandarin, il est l’auteur d’un ouvrage potassé par des milliers d’étudiants en droit « constit », La Gauche et la Ve République (son sujet de thèse, publié aux PUF en 1980), et préside Le Siècle, ce club prestigieux – et très masculin – où se retrouve l’élite française.

    Il coanime aussi chaque samedi sur Europe 1 l’émission « Mediapolis » et commente l’actualité politique sur les plateaux de la chaîne LCI. Enfin, il est membre du comité de pilotage de la Fondation Culture et diversité, de son ami l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière. Olivier Duhamel, ancien compagnon de route du Parti socialiste et député européen de 1997 à 2004, n’a jamais quitté la scène du pouvoir. Le 23 avril 2017, il faisait partie des happy few réunis à la brasserie parisienne La Rotonde pour fêter la victoire d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle.

    Dans son livre, Camille Kouchner baptise son frère « Victor », pour tenter de le soustraire à la curiosité des médias. L’inceste puis les conflits de loyauté qu’il a induit ont ravagé sa famille dans sa chair. « Victor » a toujours refusé d’aborder publiquement le sujet, mais il a laissé sa jumelle l’aborder à travers ce texte qu’il a relu à deux reprises. « Je vous confirme que ce que ma sœur a écrit à propos des agissements d’Olivier Duhamel à mon égard est exact », atteste-t-il au Monde.

    Le secret d’une « grande famille »

    « Je ne révèle rien dans ce livre. Tout le monde sait », lâche Camille Kouchner. « Tout le monde », non. Mais un bon nombre d’amis du couple, figures de la bourgeoisie intellectuelle parisienne. Beaucoup avaient 20 ans en 1968 et ont fini par composer une sorte de famille élargie, la « familia grande », s’amusait Olivier Duhamel, comme si le romantisme des révolutions sud-américaines avait irrigué ce réseau amical. Voici, tel que Le Monde a pu le reconstituer, ce que cette « grande famille » a appris depuis 2008 et préservé sans souffler mot. « Une véritable omerta », confirme un proche ami du couple, qui s’est éloigné quand il a su.

    C’est au tout début des années 1980, à quelques mois de l’élection de François Mitterrand, qu’Evelyne Pisier rencontre un jeune enseignant de presque dix ans son cadet. Avec Bernard Kouchner, dont elle a divorcé, elle a eu trois enfants : un fils aîné, Julien, aujourd’hui éditeur de presse et âgé de 50 ans, puis, cinq ans plus tard, des jumeaux, Camille et « Victor ».

    Evelyne Pisier est alors l’une des premières agrégées de droit public et de science politique, féministe pratiquante et résolument de gauche. Partie à Cuba en 1964, elle a vécu une idylle de quatre ans avec Fidel Castro. Sa cadette, l’actrice Marie-France Pisier, est pour sa part devenue la belle intello chère à Truffaut, Rivette et Téchiné. Pour la gauche intellectuelle française, les deux sœurs sont des icônes.

    Boucles brunes et cols roulés, bottes camarguaises, charmant et curieux, Olivier Duhamel se fond vite dans la bande d’« Evelyne ». En 1983, il a 33 ans ; le couple emménage au bord du jardin du Luxembourg, à Paris. L’amour qu’il voue à cette femme, « leur connivence intellectuelle, la tendresse infinie de son regard sur elle », dit Camille Kouchner, comme l’attention portée à sa petite famille séduisent le trio de gamins. « Vous êtes mes enfants, et mieux encore », répète le beau-père. Les jumeaux n’ont que 8 ans et compensent les absences de leur père par la présence de ce nouveau venu, complice et déconneur.

    La fin d’une époque bénie

    Tout est assez « olé olé » chez les Pisier-Duhamel. Le maître mot d’Evelyne, c’est « liberté ». Liberté pour une femme de quitter son compagnon si elle ne l’aime plus, liberté pour les enfants de se coucher à l’heure rêvée, liberté pour les parents de se baigner nus, l’été, dans la piscine de Sanary-sur-Mer, dans le Var. Olivier Duhamel a en effet hérité de la propriété de ses parents : son père, Jacques, grande figure centriste, deux fois ministre sous Pompidou, et sa mère, Colette, éditrice, devenue par la suite l’épouse de Claude Gallimard, patron de la fameuse maison d’édition.

    A Sanary, on rit, on bronze, on débat, on peint le monde en rose. Gaité et intelligence. Les enfants vivent comme les adultes et appellent leurs parents par leurs prénoms. Dans ce phalanstère foutraque défile la gauche culturelle : le philosophe Luc Ferry (les premières années), la productrice Fabienne Servan-Schreiber, le documentariste et historien Patrick Rotman et son frère Michel, le professeur Mario Bettati, théoricien du droit d’ingérence humanitaire, Janine Mossuz-Lavau, pilier de Sciences Po, mais aussi l’avocat pénaliste Jean Veil (dont Olivier Duhamel est désormais l’associé, au sein de son cabinet) et l’ex-ministre socialiste de la justice Elisabeth Guigou – future présidente de la commission sur les violences sexuelles commises contre les enfants, créée en 2020.

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    Le 24 octobre 1987, toute la bande escorte Evelyne, 46 ans, et Olivier, 37 ans, dans les Yvelines jusqu’à l’hôtel de ville de Conflans-Sainte-Honorine, où les attend le maire socialiste, Michel Rocard : le couple rêve d’adopter deux enfants au Chili et ce mariage en bonne et due forme doit donner du poids à leur dossier. Dernière période bénie. L’année suivante, tout commence en effet à vriller. Au printemps 1988, Paula Caucanas-Pisier, la mère d’Evelyne et de Marie-France, pilier du Planning familial et secrétaire générale de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, se suicide à l’âge de 66 ans, deux ans après son mari. Evelyne est terrassée. Pour conjurer le chagrin, le soir, elle s’oublie dans le vin.

    A la tête de la direction du livre, au ministère de la culture, où Jack Lang l’a nommée, elle s’active pour protéger des menaces de fatwa le romancier britannique d’origine indienne Salman Rushdie et ses Versets sataniques, surveille le projet de la nouvelle bibliothèque de France à Paris, mais le cœur n’y est pas. « En 1988, ma mère sombre dans l’alcoolisme », résume Julien Kouchner. Cette même année, son premier mari, Bernard Kouchner, est nommé secrétaire d’Etat chargé de l’insertion sociale dans le premier gouvernement Rocard. Ce n’est plus le Vietnam ou l’Afrique qui éloignent le « French doctor » de ses enfants, mais ses charges ministérielles.

    « Quel salaud »

    D’après Camille Kouchner, l’inceste commence cette année-là. « Je pense qu’on avait 13 ans et que mon frère me le raconte quand on en a 14. » Elle dit entendre encore les pas de son beau-père dans le couloir, le soir, et la porte de la chambre de son jumeau qui se ferme. « Tout le monde fait ça », assure Olivier Duhamel à son beau-fils, d’après le récit de Camille Kouchner. Pourtant, il faut se taire. A sa sœur, « Victor » confie : « Il dit que maman est trop fatiguée, qu’on lui dira après. » Quand le beau-père quitte la chambre, il passe dire bonsoir à sa « Camouche », comme il la surnomme, et la rassure : « Tu sais, pour ta mère, chaque jour est une victoire. Chaque jour est un jour de gagné. Laissez-moi faire. On va y arriver. » Un pacte tacite se noue alors : motus sur l’anormal contre la promesse d’un retour à la normale.

    L’adolescente aime Olivier Duhamel « comme un père ». S’il agit ainsi avec « Victor », se persuade-t-elle, c’est que ce n’est ni grave ni mal. « Ça s’appelle l’emprise, analyse-t-elle trente-deux ans après. Pendant toutes ces années, plus que de me taire, j’ai protégé mon beau-père. Face à l’alcoolisme de ma mère, il organisait nos vacances, nous emmenait au ciné, m’initiait au droit… » Et puis, « Victor » lui-même exige que sa jumelle n’en dise rien. « Fais-le pour Evelyne, insiste-t-il, sinon, il va se suicider et elle ne va pas le supporter. »

    Vingt ans passent. Les jumeaux cachent tout. Jusqu’à ce qu’un jour de 2008 ou 2009 leur frère aîné Julien annonce son intention d’envoyer ses propres enfants à Sanary passer l’été chez « Olivier » et leur grand-mère. Camille presse « Victor » : il faut confier le secret à Julien et s’ouvrir aussi à leur mère, Evelyne. « Je hais ce con et je ne veux plus entendre parler de rien », rétorque « Victor ». Camille prévient : « Si tu ne le fais pas, c’est moi qui le ferai. »

    Julien Kouchner revoit la scène, plus qu’il ne se souvient des mots : « C’était juste avant l’été. Mon petit frère vient jusqu’à mon appartement. Il s’est posé sur le bord de la fenêtre. J’écoute, sidéré. Je revisite d’un coup son attitude, ses énervements et sa manière de fuir à chaque discussion familiale. Je comprends enfin. Il me parle de prescription. Je pense à mon beau-père et je me dis : “Quel salaud, ça relève du pénal !” Ensuite, un rideau tombe devant moi, comme au théâtre. Je comprends que les vingt-cinq ans de souvenirs familiaux que je me suis forgés sont tous faux. Cette idée me ronge et ne me quitte plus. Depuis ce jour, ma vie est abîmée. »

    Ambiance mortifère

    L’été passe. Julien ne se rend pas à Sanary. En septembre, « Victor » finit par aller livrer son secret à sa mère. Un tsunami. Selon les enfants Kouchner, Olivier Duhamel ne nie les faits que durant 48 heures. Evelyne se réfugie chez sa sœur Marie-France, qui n’a jamais habité très loin d’elle. « J’étais à la maison, chez mes parents, à Paris, témoigne la comédienne Iris Funck-Brentano, 34 ans, fille de l’actrice et de l’homme d’affaires Thierry Funck-Brentano – lui-même cousin d’Olivier Duhamel. Evelyne est arrivée en larmes, puis mon père a débarqué. Ils ont fermé la porte. J’ai demandé : “Qui est mort ?” Ils m’ont répondu : “Personne, mais pour l’instant on ne peut rien te dire.” C’était bizarre, car je me disais qu’il n’y a pas pire que la mort, et pourtant ce n’était pas elle. »

    Au fil des jours, comme dans tant d’histoires d’inceste, Evelyne Pisier choisit de protéger son mari. Tous les arguments sont bons. Successivement, on l’entend dire : « Il regrette, tu sais. Il n’arrête pas de se torturer. » « Olivier a réfléchi, (...) tu devais déjà avoir plus de 15 ans… » « Ton frère n’a jamais été forcé. » Elle va jusqu’à accuser Camille (« Si tu avais parlé plus tôt… »). « Evelyne était faible, elle ne pouvait pas accuser son premier soutien : son mari. Il fallait un coupable, ça a été sa fille », confirme une amie de toujours d’Evelyne Pisier. L’universitaire estime aussi que puisqu’il n’y a pas eu sodomie, mais « seulement » fellations, il n’y a pas viol. « Après plusieurs semaines, Evelyne se met même à expliquer que la vraie victime, c’est elle, poursuit Julien Kouchner. C’est là que nous, les enfants, avons perdu notre mère. »

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    Marie-France et Evelyne Pisier étaient plus que des sœurs, des confidentes inséparables. Pour la première fois, elles ne se comprennent plus. « Dès qu’elle a su pour Olivier, Marie-France a parlé à tout le monde. Elle voulait lui faire la peau », poursuit Camille Kouchner. Aussitôt, elle propose d’héberger Evelyne. « Pars ! Parle ! » En vain. « Ma mère était très choquée que sa sœur ne protège pas d’abord ses enfants et que personne ne réagisse, ajoute Iris Funck-Brentano. Elles se sont brouillées. Je me souviens de tas de tentatives de réconciliation, toutes se soldaient par des échecs. » Evelyne Pisier s’entoure de nouvelles connaissances, prend sous son aile de jeunes élèves, puis une éditrice, reproche à sa sœur de lui « voler [sa] vie ».

    Quand, aux premiers jours du printemps 2011, Marie-France Pisier est retrouvée au fond de la piscine de sa maison de vacances de Saint-Cyr-sur-Mer, à vingt minutes de Sanary, le corps coincé par une lourde chaise en fer forgée, la presse déploie ses gros titres, mais ne devine rien du drame familial qui se joue en coulisses. Accident, vraiment ? « On a compris qu’Evelyne pensait que Marie-France s’était plutôt suicidée », affirme aujourd’hui Camille Kouchner. Son frère Julien est terrorisé. Dans le cercle des intimes, l’ambiance est mortifère. Une enquête est ouverte, puis fermée sans conclusion précise. Une amie de Marie-France Pisier témoigne auprès des enquêteurs que les raisons de brouille de la défunte avec sa sœur sont à chercher du côté d’Olivier Duhamel.

    Solide cordon sanitaire

    « Victor » est alors convoqué par la brigade des mineurs. Il dépose sur procès-verbal les éternels réflexes de culpabilité des victimes d’inceste et refuse de porter plainte. « Ils ne vont quand même pas foutre en l’air ce que j’ai construit au boulot, avec mes enfants, ma vie ! », lâche-t-il à ses frère et sœur. Dans leurs conversations, ils évitent le sujet. Sauf une fois. « C’était quelques mois plus tard, en avril 2012, au cœur de l’affaire du Carlton de Lille », raconte Julien Kouchner. Olivier Duhamel avait signé dans Libération une tribune où il s’en prenait à ces « chiens » de journalistes, ces « procureurs des mœurs » qui s’acharnaient sur Dominique Strauss-Kahn, impliqué dans cette affaire de prostitution. « Il saluait le courage d’Anne Sinclair, restée silencieuse aux côtés de son mari “pour le meilleur et pour le pire”. Ma mère avait sans doute relu le texte. Mon frère a pris son téléphone et m’a dit : “Comment il ose !” »

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    Craignant que la mort de Marie-France Pisier ne mette la presse sur la piste de la brouille, donc de l’inceste, « Victor » décide un peu plus tard de confier son secret à son père. Alors que Bernard Kouchner compte aller « péter la gueule » à Duhamel, Camille insiste : « “Victor” ne veut pas en parler. Il faut avancer. » L’ancien ministre s’incline. La « familia grande », elle, reste dans son entre-soi. Une fois informés, seuls quelques habitués de la maison de Sanary rompent avec le couple Duhamel ; rares sont ceux qui, comme Fabienne Servan-Schreiber par exemple, viennent réconforter les enfants d’Evelyne. Le cordon sanitaire est solide.

    Au fond, seule la génération des « fils et filles de Sanary » se torture vraiment. Aux enfants Kouchner, ils rapportent, choqués, les conversations de leurs parents. Certains « anciens » accordent foi à l’histoire d’amour « vendue » par Olivier Duhamel et sa femme – et parlent même de « consentement », confie l’un des rares parents lucides. « Qui sommes-nous pour juger ? », entend-on chez les uns. « Ils sont cruels, ils la privent de ses petits-enfants », se désolent d’autres. Et encore : « L’inceste, il ne faut pas. Mais crier avec la meute... » Camille Kouchner bondit. « La meute ? Mais quelle meute ?, s’indigne-t-elle. De quoi parle-t-on ? La seule meute, c’est celle qui fait taire les victimes ! »

    Un écrit libérateur

    « J’ai aussi entendu : “C’était l’époque.” Alors ça, ça me rend dingue, réagit encore la juriste. C’est une manière de dire : “Ferme-la.” Il y avait de la déviance dans tout ça, point. Leurs copains se sont terrés. Ils nous avaient quasiment élevés, et ils ne sont pas venus (...) nous réconforter. » Gêne, lâcheté… « C’est comme si on était radioactifs. On n’existait plus. Surtout, ils auraient pu aller trouver notre mère pour lui dire : “Non mais, ça va pas la tête, Evelyne ?” Ils avaient peur de quoi ? De perdre Duhamel ? »

    Dans les affaires d’inceste, il faut souvent que l’un des parents disparaisse pour que la parole affleure. Evelyne Pisier meurt cinq ans après sa sœur, en février 2017, à la suite d’une opération qui a mal tourné. Ses enfants ne sont prévenus qu’après son décès. Quinze jours avant son hospitalisation, ils s’étaient croisés quelques instants – des moments devenus rares. Evelyne avait regardé sa fille dans les yeux : « Je sais très bien que vous vous en prendrez à Olivier quand je ne serai plus là. » Le ton était agressif. « Etait-ce un reproche ? Ou, qui sait, peut-être un feu vert libérateur ? », s’interroge encore Camille Kouchner.

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    De ce jour-là, en tout cas, le livre commence à mûrir. Dix ans de psychanalyse et la lecture des travaux d’une psychiatre spécialisée dans les traumatismes de victimes font le reste : « Muriel Salmona explique que les violences ne concernent pas seulement les victimes directes, même si les autres n’ont pas de statut en droit, précise Camille Kouchner. Le mot “victime” lui-même me dérange, d’ailleurs. Il emprisonne et condamne à nouveau mon frère. Je cherche, mais je n’arrive pas à trouver le juste terme. Je dirais que mon frère est un rescapé, et moi, j’aimerais ressembler à une affranchie. Adios ! Je veux m’évader de cette mafia qu’a été “la familia grande”. » Sa cousine Iris applaudit : « La peur doit changer de camp. Vous n’imaginez pas ma fierté que Camille ait osé écrire. » Julien Kouchner, le frère aîné, abonde : « Ma sœur est très courageuse. »

    Jusqu’au dimanche 3 janvier, Olivier Duhamel n’était pas au courant de la publication du manuscrit. Sollicité par Le Monde, il n’a pas voulu commenter les accusations portées contre lui : « Je n’ai rien à dire là-dessus. » Lundi après-midi, il a fait savoir sur Twitter qu’« étant l’objet d’attaques personnelles, et désireux de préserver les institutions dans lesquelles je travaille, j’y mets fin à mes fonctions ».

    Étant l’objet d’attaques personnelles, et désireux de préserver les institutions dans lesquelles je travaille, j’y mets fin à mes fonctions.
    -- o_duhamel (@ Olivier Duhamel)

    La FNSP a pris acte de sa démission « pour raisons personnelles », selon un message interne consulté par l’AFP. Son directeur, Frédéric Mion s’est dit « sous le choc » à la lecture de ces révélations. Se référant au tweet publié par Olivier Duhamel, la chaîne d’information LCI a indiqué à l’AFP que le politologue ne serait plus sur son antenne.

    La confidentialité du texte a été préservée jusque début janvier par Camille Kouchner et Mireille Paolini, son éditrice au Seuil. Une maison d’édition où M. Duhamel a été auteur et éditeur de divers textes, à commencer par la fameuse revue de la FNSP qu’il a fondée en 1977 : Pouvoirs.

    « La Familia grande », autopsie d’un inceste, Ariane Chemin
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/04/la-familia-grande-autopsie-d-un-inceste_6065168_3224.html

    « Le Monde » a pu lire l’ouvrage de la juriste Camille Kouchner qui paraît au Seuil le 7 janvier, où elle décortique les mécanismes du silence qui entoure ce crime. Elle accuse son beau-père, le politiste Olivier Duhamel, d’avoir infligé des violences sexuelles à son frère jumeau quand il avait 14 ans.

    « J’avais 14 ans et j’ai laissé faire (…). J’avais 14 ans, je savais et je n’ai rien dit. » Camille Kouchner est maîtresse de conférences en droit et n’a publié que des articles et des ouvrages juridiques. A 45 ans, elle a éprouvé le besoin de raconter la mécanique de ce crime trop banal et encore si tabou : l’inceste. Son frère jumeau l’a subi, et celui qu’elle désigne comme le responsable de ces violences sexuelles – le second mari de leur mère, le politiste Olivier Duhamel – est aussi coupable, selon elle, de l’en avoir rendue complice.

    Dire l’inceste, c’est donner un grand coup de pied dans la fourmilière familiale, briser le pacte social et passer pour un traître, même s’il y a prescription d’un point de vue juridique. Camille Kouchner endosse tous ces risques, quitte à tordre un peu le bras de son frère, soucieux qu’on le laisse tranquille. « Pour m’avoir laissée écrire ce livre alors qu’il ne souhaite que le calme, je [le] remercie », écrit-elle.

    « Maman, nous étions tes enfants »

    Pendant vingt ans, la fille de l’universitaire Evelyne Pisier et de l’ancien ministre Bernard Kouchner a tenu sa promesse et gardé le secret de son jumeau. A la fin des années 2000, elle le convainc tout de même de le révéler à leur mère. Nouveau cauchemar : « Evelyne » reproche à sa fille d’avoir tardé à la prévenir. « J’aurais pu quitter [ton beau-père]. Maintenant il est trop tard », accuse l’universitaire. Cette femme non conventionnelle, si généreuse et féministe – à la façon de Mai 1968 –, prend le parti de son mari, Olivier Duhamel. Jusqu’à la mort d’« Evelyne », en 2017, mère et fille ne se croiseront plus que de loin. « Maman, nous étions tes enfants », pleure Camille Kouchner.

    L’inceste ne prospère que sur la confiance et les huis clos. Camille Kouchner procède comme les psychotraumatologues à l’écoute des mécanismes de prédation sexuelle : elle ausculte l’environnement amical et parental, plante son décor (les années post-68, les septennats Mitterrand), recense les habitudes. Chaque été, dans sa maison varoise de Sanary, le beau-père des jumeaux réunit ses meilleurs amis. Une « sacrée bande », sorte d’amicale intello et bourgeoise qui porte « la gauche en étendard » et à laquelle le célèbre constitutionnaliste distribue dès le printemps chambres et semaines de vacances. La grande famille.

    Signaux faibles

    Parties de Scrabble et de poker, débats de haute voltige autour de clopes et de rosé, slows incandescents sur la terrasse avant de plonger à minuit dans la piscine… La Familia grande, titre du livre, pourrait être celui d’une comédie espagnole tendre et colorée, adultes et enfants joyeusement mélangés. Happé par le sens aigu du détail et les anecdotes (souvent cruelles) de l’autrice, le lecteur ne prête pas immédiatement attention aux signaux faibles. Par exemple, ces photos des « culs et [des] seins » de Camille ou de femmes plus âgées prises par l’hôte des lieux et accrochées aux murs.

    « Ni [mon frère jumeau] ni [moi] ne pouvons dire avec certitude l’âge que nous avions (…), 14 ans, je crois. » Tout à coup, on ne se marre plus du tout. Autour de 1988, le livre bascule. Tant pis si les souvenirs d’adolescente sont flous : Camille Kouchner a fini par accepter que ces trous de mémoire ne soient qu’une pathologie typique de ce type de traumatisme, qui « noie la mémoire [et] efface les dates pour laisser sa proie dans le noir ».

    Dans le secret d’une chambre se produit l’innommable. « Deux ou trois » années durant, le beau-père ira s’attarder le soir chez le jumeau de Camille. Ces jours-là, comme si de rien n’était, il s’arrête ensuite papoter dans la chambre de sa jumelle. Une visite dans « la chambre-péage », qu’elle vit comme une vraie prise d’otage. « Par sa tendresse et notre intimité, par la confiance que j’avais en lui, tout doucement, sans violence, en moi, [il] enracinait le mal. »

    Ses mots sifflent comme des balles

    Les affaires d’inceste cancérisent tout. Dans une tension dramatique très maîtrisée, la maison du bonheur se transforme en maison de l’horreur, puis la « familia grande » en statue de pierre, quand, vingt ans plus tard, elle finit par apprendre. « Je ne les ai pas vus se demander si eux aussi n’avaient pas un peu merdé », regrette l’autrice. Ça aussi, les spécialistes de l’inceste le savent : quand la vérité explose, souvent une fausse famille se lève et fait corps pour remplacer la vraie.

    Camille Kouchner ne se met pas à la place de son jumeau. Elle ne veut qu’émettre une voix parallèle. Traduction littéraire des violences subies ? Ses mots sifflent comme des balles, les phrases se hachent en rimes intérieures. Au fil des pages, le « beau-père adoré » devient « l’autre », puis ce « mari dérangé » auquel Camille tente d’arracher « Evelyne ». « Je t’aime malgré tout, maman », conclut Camille Kouchner. Il y a trois ans, elle posait un brin de mimosa sur le cercueil de sa mère. Dans le caveau des Duhamel où on l’a inhumée, elle jette aujourd’hui ce livre – cette catharsis, cette bombe.

    [Camille Kouchner est aujourd’hui la compagne de Louis Dreyfus, président du directoire du groupe Le Monde]

    Camille Kouchner à Olivier Duhamel : « Tu les vois, les angoisses qui nous hantent depuis ? »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/04/camille-kouchner-a-olivier-duhamel-tu-les-vois-les-angoisses-qui-nous-hanten

    Dans un livre qui paraît le 7 janvier aux éditions du Seuil, « La Familia grande », la juriste Camille Kouchner accuse son beau-père, le célèbre politiste, d’avoir agressé sexuellement son frère jumeau quand il avait 14 ans. Nous en publions ici des extraits.

    Dans son livre La Familia Grande, à paraître jeudi 7 janvier aux éditions du Seuil, l’avocate Camille Kouchner, 45 ans, s’adresse au célèbre politiste Olivier Duhamel, le beau-père auprès duquel elle a grandi avec ses deux frères, dans les années 1980-1990, quand il était le mari de leur mère, Evelyne Pisier (1941-2017). Camille Kouchner – née, comme ses frères, du premier mariage d’Evelyne Pisier avec l’ancien ministre Bernard Kouchner – accuse Olivier Duhamel d’avoir abusé à plusieurs reprises du plus jeune des garçons, alors âgé de 13-14 ans, son frère jumeau. Selon l’autrice, ces violences sexuelles ont, par la suite, été portées à la connaissance d’Evelyne Pisier et d’une partie de l’entourage familial, mais le silence a prévalu jusqu’à aujourd’hui. Nous publions ici quelques extraits de son livre.

    Extraits.

    « Petit, mon frère m’avait prévenue : “Tu verras, ils me croiront, mais ils s’en foutront complètement.” Merde. Il avait raison.
    Bon, ben s’ils ne comprennent pas, on va leur expliquer.
    Je vais t’expliquer, à toi qui professes sur les ondes, toi qui fais don de tes analyses aux étudiants et pavanes sur les plateaux télés.
    Je vais t’expliquer que tu aurais pu, au moins, t’excuser. Prendre conscience et t’inquiéter.

    Je vais te rappeler que, au lieu de ça, tu m’as menacée. Message sur mon répondeur : “Je vais me suicider.”
    Je vais t’expliquer, à toi qui dis que nous sommes tes enfants. Quand un adolescent dit oui à celui qui l’élève, c’est de l’inceste. Il dit oui au moment de son désir naissant. Il dit oui parce qu’il a confiance en toi et en ton apprentissage à la con. Et la violence, ça consiste à décider d’en profiter, tu comprends ? Parce que, en réalité, à ce moment-là, le jeune garçon ne saura pas te dire non. Il aura trop envie de te faire plaisir et de tout découvrir, sûrement.

    Je vais t’expliquer que, à force, ensuite, le jeune garçon va dire oui pour nier l’horreur de la situation. Ça va durer, et puis il va culpabiliser, se dire que c’est sa faute, qu’il l’a cherché. Ce sera ton triomphe, ta voie de sortie pour en réchapper. (…)
    Je n’oublie pas le couple que vous formiez. Sartre et Beauvoir ? Il n’y a que la familia grande pour y croire. A l’unisson, vous avez forcé nos leçons : Foucault et la peine. Ne jamais dénoncer, ne jamais condamner dans cette société où l’on n’attend que punition. Savoir évoluer, se faire souple et espérer la réhabilitation. Se méfier du droit.

    Mes cours de droit, justement : le viol consiste en tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis par violence, contrainte, menace ou surprise. Ça, pour une surprise !
    Et la contrainte, alors ? Comme une putain de contrainte morale ! Comme le fait qu’on t’ait tellement aimé, tu vois ? (…) Comme le fait qu’on n’a même pas pu t’envoyer en taule tellement on avait peur pour toi. (…)
    Toi qui as agressé mon frère pendant des mois, tu le vois, le problème ? Quasiment devant moi, en t’en foutant complètement, faisant de moi la complice de tes dérangements. Tu les vois, les angoisses qui nous hantent depuis ?

    Soyons précis :
    Article 222-24 du code pénal : le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle (…) lorsqu’il est commis par un ascendant ou par toute autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait.
    Article 222-31-1 du code pénal : les viols et les agressions sexuelles sont qualifiés d’incestueux lorsqu’ils sont commis par (…) le conjoint [d’un ascendant] (…) s’il a sur la victime une autorité de droit ou de fait.

    Mais toi aussi t’es prof de droit. T’es avocat. Tu sais bien que, pour cause de prescription, tu t’en sortiras. Tout va bien pour toi.
    Vingt ans. Sinon c’était vingt ans. »

    #inceste #famille #viol #témoignage

    • « Il est temps d’ouvrir la saison de la chasse aux prédateurs.

      Courage aux survivants et aux survivantes. Qu’ils n’aient plus peur de parler. »

      Alexandre Kouchner

      J’aime mes frères et ma soeur.
      Je salue leur courage et soutiens leur choix de briser le silence.
      Il faut toujours écouter, entendre et protéger celles et ceux qui ont souffert et souffrent.
      Pour tout le reste, je vous renvoie au livre.
      Que tous les bourreaux tremblent.

      « #Duhamel : c’est encore un pan de Saint-Germain qui tombe, un système qui se tient. Réel problème d’omerta : pendant des années la parole des victimes a été discrédite par des gens de pouvoir »

    • Ré-ouverture d’un dossier classé sans suite en 2011, le procureur de Paris annonce ouvrir une une enquête « des chefs de viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur un mineur de 15 ans et viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité »

      Camille Kouchner, née, comme son frère jumeau, en 1975, évoque la prescription alors que le délai a été porté en 2018 à 30 ans après la majorité de la victime (dans ce cas, 2023), comme si le texte adressé à son ex beau père était antérieur à cette modification.

    • « La dénonciation de l’inceste jette l’opprobre sur la famille, considérée comme le pivot de l’ordre social »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/23/la-denonciation-de-l-inceste-jette-l-opprobre-sur-la-famille-consideree-comm

      Anne-Claude Ambroise-Rendu, professeure d’histoire contemporaine à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, revient sur l’évolution du regard sur l’inceste.
      Propos recueillis par Solène Cordier, Publié le 23 novembre 2020

      Anne-Claude Ambroise-Rendu rappelle qu’il a fallu attendre la fin des années 1980 pour que les victimes d’inceste commencent à parler et que la société n’ignore plus ce crime.

      Quelles évolutions sociales et culturelles récentes expliquent que l’inceste et les violences sexuelles sur mineurs soient désormais considérés comme le symbole du mal absolu ?

      Après-guerre et dans les années 1960, le développement de la psychanalyse de l’enfant, incarnée par Françoise Dolto, a probablement joué un rôle très important. A partir de là, une plus grande attention a été portée à la parole de l’enfant, à ses dessins. Cela a ouvert la voie à la possibilité d’accueillir la révélation des abus sexuels – même si on n’utilise pas ce terme avant les années 1990.

      Arrivent ensuite Mai 68 et les années 1970. Certains intellectuels affichent leur défense des relations sexuelles entre mineurs et majeurs. Ils le font notamment au nom de l’exogamie, en disant « nous initions les enfants à la sexualité en dehors de la famille. Et ce faisant nous leur permettons d’échapper à leur sujétion, nous les libérons du carcan parental ». Ce discours nouveau attire l’attention sur la réalité des relations sexuelles entre mineurs et majeurs et secondairement sur l’inceste. On découvre que les pratiques incestueuses ne sont pas si rares. Mais c’est vraiment à la fin des années 1980 que cela bascule, à la suite de la diffusion en 1986 du témoignage d’Eva Thomas, qui révèle avoir été victime d’inceste à visage découvert. A partir de là, les victimes ont commencé à parler.

      C’est à partir de cette date que le regard collectif sur l’inceste a changé ?

      Oui, ce fut une montée en visibilité assez brutale. L’intensité de la réprobation sociale à l’égard de l’inceste résulte de deux phénomènes convergents : une prise en compte de la gravité des faits et une large médiatisation des affaires de violences sexuelles et d’inceste.
      Avant ces années-là, on a longtemps considéré les viols et les attentats à la pudeur avec une certaine désinvolture, voire une négligence coupable. Pour l’inceste c’est autre chose, on préfère l’ignorer. Mais il a toujours été réprouvé, silencieusement. Ce n’était pas un sujet de société et on ne se le représentait pas comme quelque chose ayant des conséquences durables.

      Depuis quand l’inceste est-il sanctionné par le droit ?

      Les comportements incestueux étaient déjà condamnés par le droit pénal de l’Ancien Régime, mais plutôt au titre du péché. Au Moyen-Age, on sait que quand la justice était saisie, les deux protagonistes, l’enfant et le père, étaient punis. Après la Révolution française et la sécularisation du droit, toutes les notions de péché et de blasphème ont disparu du droit. En 1791 puis en 1810, le code pénal sanctionne l’attentat à la pudeur et le viol d’un mineur comme un crime.

      A partir de 1832, une nouvelle qualification apparaît ; celle de l’attentat à la pudeur sans violence, qui sanctionne comme un crime les relations sexuelles avec un enfant de moins de 11 ans, sans besoin qu’il y ait de violence. Quand l’auteur est un ascendant, c’est une circonstance aggravante. Si le terme d’inceste ne figure pas nommément dans le code pénal, toutes les données permettant de le sanctionner s’y trouvent. D’ailleurs la plupart des crimes sur mineurs sont jugés à la fin du XIXe siècle devant des tribunaux correctionnels, pour des raisons liés à l’encombrement de la justice, à l’exception de l’inceste qui continue d’être traité par les cours d’assises.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’inceste, ce crime encore trop banal perpétré à 96 % par des hommes

      Toutefois, la médiatisation des violences sexuelles s’est plutôt focalisée sur la figure du prédateur extérieur, du violeur d’enfant monstrueux. Est-ce que la prochaine étape est la reconnaissance et la prise en compte du caractère massif et en somme ordinaire de l’inceste ?

      Depuis le début des années 2000, on sait que la majorité des violences sexuelles ont lieu au sein de la famille. On sait aussi que cela concerne des milliers d’enfants, que c’est une réalité massive. Mais force est de constater que chaque nouvelle affirmation de ce type est réoubliée quasi instantanément, ce qui témoigne d’une vraie résistance.

      En 1830, le philosophe Jeremy Bentham écrivait dans son Traité des preuves judiciaires : « Il est certaines transgressions (…) dont le mal est uniquement ou principalement produit par la révélation. » C’est le cas de l’inceste. Sa dénonciation jette l’opprobre sur la famille, qui est quand même censée être le pivot de l’ordre social. Il faudrait pouvoir se demander en quoi elle peut constituer un lieu d’oppression et de domination qui permet la pratique massive de l’inceste. Mais poser cette question, c’est ouvrir un champ quasi vertigineux, faire de la famille un enjeu social et politique considérable.

    • « Comment est-ce possible dans une famille apparemment heureuse ? »

      Élisabeth Guigou, ex garde des sceaux, préside une « commission indépendante sur l’inceste et toutes violences sexuelles faites aux enfants », créée par le gouvernement en août dernier https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/08/02/le-gouvernement-va-creer-une-commission-sur-les-violences-sexuelles-faites-a

      Proche de Duhamel, elle avait aussi déclaré « Pourquoi (DSK) aurait-il besoin de le faire (de violer, NDLR) ? », « c’est un homme charmant, brillant, intelligent, il peut être drôle par moments. »

    • Cette enquête est-elle vouée à la prescription ?
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-olivier-duhamel-quatre-questions-de-droit-sur-un-dossier-complexe

      Au moment où ont été commises les agressions que « Victor » dit avoir subies à la fin des années 1980, la loi prévoyait qu’une victime mineure pouvait porter plainte pour « viol par ascendant » pendant dix ans à compter de sa majorité. Depuis, deux lois ont allongé ce délai de #prescription, une première fois à vingt ans en 2004, puis à trente ans en 2018, mais elles ne sont pas applicables aux faits déjà prescrits.

      Dans le cas de « Victor », il est possible que les faits aient été prescrits dans sa 28e année, soit en 2003, selon des juristes. « La #prescription est plus que probable. Il ne disposait que de dix ans après sa majorité pour porter plainte sauf à ce qu’on vienne à découvrir de nouveaux éléments » abonde Me Costantino. « On a en plus tendance à penser, au vu de la sortie du livre et du battage médiatique, que la famille s’est renseignée avant de rendre publique la chose », analyse encore le pénaliste.

      La nouvelle enquête ouverte mardi, confiée à la Brigade de protection des mineurs (BPM), « s’attachera à faire la lumière sur ces faits, à identifier toute autre victime potentielle et à vérifier l’éventuelle prescription de l’action publique », a sans surprise ajouté le procureur.

      « On a pris l’habitude ces derniers mois de voir le parquet convulser dès que la victime a un nom célèbre, ou si elle n’en a pas, son abuseur en a un », ironise l’avocat qui a notamment défendu l’association « Enfance et partage ». « Ces affaires-là ont le mérite, quand elles sont portées au grand public, d’offrir une prise de conscience collective de la réalité de l’inceste. Mais cette réalité n’est pas le gros du bataillon des affaires de tous les jours », s’émeut Rodolphe Costantino.

      « La maison justice se noie devant la réalité de ces affaires, tout est bon pour classer sans suites quand elles ne sont pas correctionnalisées », dénonce l’avocat, convaincu que le cas Duhamel est « l’arbre qui cache la forêt » des viols intrafamiliaux dans l’hexagone. « Dans cette affaire, il y avait plein de gens qui étaient au courant, des choses si graves... Alors, pour moi, le vrai débat est sur la prescription du délit de non-dénonciation, actuellement de seulement 6 ans et qu’il faut aligner sur les 30 ans du viol », avance-t-il. « Personne ne vit en France avec l’idée qu’il doit dénoncer des faits criminels commis sur un enfant s’il en a connaissance, et c’est grave » conclut-il.

      Pourquoi l’enquête ouverte en 2011 a-t-elle été classée sans suite ?

      En 2011, une « précédente procédure » sur ces faits graves avait déjà été ouverte après le décès de l’actrice Marie-France Pisier, a précisé le procureur de la République de Paris Rémy Heitz. Selon le récit de Camille Kouchner, son frère aurait alors été entendu par les enquêteurs. Après leur avoir raconté « dans les détails » les agressions sexuelles que lui aurait imposées son beau-père, « Victor » aurait toutefois refusé de déposer plainte. « Non. Je ne souhaite pas porter plainte. Cette histoire ne vous regarde pas », confie-t-il aux enquêteurs, selon sa sœur. L’enquête a été « classée sans suite », a précisé le procureur de Paris, sans donner les raisons exactes de l’abandon de la procédure.

      A l’époque des faits, sans plainte et au regard de la difficulté de trouver des preuves, les enquêteurs ont renoncé. Pourtant, la découverte de mails échangés entre Evelyne Pisier et sa sœur Marie-France avait éveillé leurs soupçons. Dans ces courriers, elles s’opposaient sur la manière de réagir après la révélation des faits par Camille et « Victor » à leur mère, vers 2008 ou 2009, Evelyne Pisier faisant le choix de ne pas « lâcher » son mari. Olivier Duhamel n’avait pas été entendu par les policiers et l’affaire avait été classée... Les faits étaient de toute façon prescrits puisque la première loi qui a allongé les délais de prescription n’était pas encore passée (elle date de 2004).

    • Affaire Duhamel : le directeur de Sciences Po reconnaît avoir été alerté sur les accusations d’inceste depuis 2019
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/06/affaire-duhamel-le-directeur-de-sciences-po-reconnait-avoir-ete-alerte-sur-l

      Frédéric Mion avait publié, mardi, un communiqué pour faire part de sa « stupeur » face aux accusations d’inceste contre Olivier Duhamel, alors qu’il avait été prévenu par l’ancienne ministre Aurélie Filippetti.

      (...) Lundi 4 janvier, quelques minutes après la publication de l’enquête du Monde consacrée aux faits d’inceste reprochés au politologue Olivier Duhamel, la panique s’empare de l’état-major de Sciences Po. Mot d’ordre : personne ne savait.

      (...) D’après les informations du Monde, il avait, en réalité, été alerté sur les accusations d’inceste il y a déjà deux ans. C’était en 2019. L’ancienne ministre de la culture, Aurélie Filippetti, enseignante à Sciences Po Paris depuis la rentrée 2017, apprend par deux proches d’Olivier Duhamel les abus dont le patron de la Fondation nationale des sciences politiques s’est rendu coupable sur son beau-fils, à la fin des années 1980.
      La mort d’Evelyne Pisier, l’épouse du politologue, en 2017, a libéré la parole du cercle des universitaires proches du couple. L’ancienne ministre de la culture va trouver un avocat pénaliste et se fait confirmer qu’il y a prescription. Elle décide alors d’informer le directeur de Sciences Po, Frédéric Mion. Devant elle, celui-ci tombe des nues. Il convient qu’il ne « peut pas ne pas en faire quelque chose ». Il va trouver l’avocat Jean Veil, dont Olivier Duhamel est l’associé. « Il m’assure qu’il ne s’agit que de rumeurs, affirme M. Mion. Je me suis laissé berner. » Contacté par Le Monde, Jean Veil a refusé de répondre en des termes peu amènes.

      « Je n’ai pas percuté »

      Les mois défilent et rien ne se passe. Lors de la rentrée de 2020, Frédéric Mion choisit Olivier Duhamel pour délivrer la leçon inaugurale à l’ensemble des campus de Sciences Po. Une conférence de rentrée historique pour cette école du pouvoir : l’intervention du politiste s’adresse à tous les étudiants du collège universitaire, mais aussi à un large public grâce à une diffusion en direct sur YouTube. « Vous êtes en de très bonnes mains, celles du professeur Olivier Duhamel que je m’honore à considérer comme un maître mais surtout comme un ami », lâche M. Mion au micro, le 9 septembre 2020.

      Contacté par Le Monde mercredi soir, Frédéric Mion reconnaît qu’il avait été mis en garde. « C’est vrai, je n’ai pas réagi après avoir été contacté par cette enseignante. Je n’ai pas percuté. Je n’ai pas entendu ce que cette personne cherchait à me dire. J’aurais dû aller trouver Olivier Duhamel. C’était un devoir élémentaire. Je prends toute la responsabilité de ce manque de prudence, mais la faute s’arrête à moi. J’ai été inconséquent : je suis prêt à l’entendre et à en subir les conséquences. »

    • Affaire Olivier Duhamel : Elisabeth Guigou renonce à présider la commission indépendante sur l’inceste
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/13/affaire-olivier-duhamel-elisabeth-guigou-renonce-a-presider-la-commission-in

      « Le climat actuel ne me permet pas de conduire cette mission avec la sérénité nécessaire. J’ai donc pris la décision de passer le relais et de renoncer à présider cette commission »

      #dominos

    • Le préfet Marc Guillaume, qui se dit « trahi », quitte toutes les fonctions où il a travaillé avec Olivier Duhamel (et pas la pref’)
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/13/affaire-duhamel-le-prefet-marc-guillaume-quitte-ses-fonctions-a-sciences-po-

      Le conseiller d’Etat Marc Guillaume, ancien secrétaire général du gouvernement et actuel préfet d’Ile-de-France, a annoncé, mercredi 13 janvier, sa démission de tous les conseils d’administration où il siégeait avec Olivier Duhamel : la Fondation nationale des sciences politiques (#FNSP), la revue #_Pouvoirs_, qu’il a longtemps codirigée avec le politologue, et le club #Le_Siècle.

      « ... je me sens trahi et condamne absolument ces actes »

      [...]

      [ancien secrétaire général du gouvernement, congédié le 15 juillet 2020 par Macron et Castex] « Imperator », « Léviathan », « premier ministre bis », « M. Non », « grand chambellan »… C’est ainsi que l’on surnommait Marc Guillaume. Grand connaisseur des arcanes de l’Etat, présidant pendant des années les comités de sélection des directeurs d’administration, cet inconnu du grand public faisait figure de parrain de la haute fonction publique, à la fois « faiseur de rois » et « coupeur de têtes », comme le racontait Le Monde.

      Lire le portrait de 2020 : Marc Guillaume, la disgrâce du « grand chambellan »

      Détesté pour son arrogance et sa brutalité, il était respecté pour sa science du droit, mais aussi redouté. Censé contrôler la validité juridique des réformes du gouvernement, on lui reprochait de juger trop souvent de leur opportunité politique et de freiner le changement.

      Le 6 août 2020, Marc Guillaume avait été placé une première fois sous le feu des projecteurs. Le Monde avait révélé que, deux ans plus tôt, dans une omerta totale, les conseillères de l’Elysée au grand complet avaient dénoncé dans une note de deux pages « les comportements sexistes au plus haut niveau de l’Etat », dans laquelle il était visé au premier chef. Blagues misogynes, mise à l’écart des femmes, humiliations publiques, les exemples étaient si nombreux que le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, et son adjointe, Anne de Bayser, avaient été obligés de faire état de la protestation des « conseillères » à Matignon.

      En juillet 2020, au moment de changer de premier ministre, plusieurs visiteurs du soir vinrent expliquer à Emmanuel Macron que Matignon comptait en vérité « trois têtes » : Edouard Philippe, mais aussi son directeur de cabinet, Benoît Ribadeau-Dumas, et le secrétaire général du gouvernement, Marc Guillaume. Autrement dit, qu’il fallait « les couper ensemble ».

      Fait rare sous la Ve République, Marc Guillaume a quitté ses fonctions avec Edouard Philippe. Il a été nommé, en juillet 2020, préfet d’Ile-de-France et de Paris, son poste actuel, où il continue de distiller en haut lieu sa fine connaissance des rouages de l’Etat et où il continue de rêver à son Graal : la vice-présidence du Conseil d’Etat.

  • Amazon détruit-il plus d’emplois qu’il n’en crée ?
    https://www.alternatives-economiques.fr/amazon-detruit-plus-demplois-quil-nen-cree/00094905

    Faisant les comptes entre les créations et les destructions, une étude révèle l’impact négatif de l’e-commerce sur l’emploi. Le géant mondial du commerce en ligne est sous le feu des critiques : conditions de travail dégradées de ses salariés, optimisation fiscale agressive, coût environnemental de sa chaîne logistique… Face à l’ensemble de ces reproches, Amazon met régulièrement en avant sa capacité à créer des emplois. Mais entre les nouveaux postes dans les entrepôts de la firme américaine et la fermeture (...)

    #FNAC #SNCF #Amazon #CDiscount #domination #consommation #GigEconomy #licenciement (...)

    ##travail

  • La #Technopolice, moteur de la « #sécurité_globale »

    L’article 24 de la #loi_Sécurité_Globale ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt d’une politique de fond, au cœur de ce texte, visant à faire passer la #surveillance et le #contrôle_de_la_population par la police à une nouvelle ère technologique.

    Quelques jours avant le vote de la loi Sécurité Globale à l’Assemblée Nationale, le ministère de l’Intérieur présentait son #Livre_blanc. Ce long #rapport de #prospective révèle la #feuille_de_route du ministère de l’Intérieur pour les années à venir. Comme l’explique Gérard Darmanin devant les députés, la proposition de loi Sécurité Globale n’est que le début de la transposition du Livre dans la législation. Car cette loi, au-delà de l’interdiction de diffusion d’#images de la police (#article_24), vise surtout à renforcer considérablement les pouvoirs de surveillance des #forces_de_l’ordre, notamment à travers la légalisation des #drones (article 22), la diffusion en direct des #caméras_piétons au centre d’opération (article 21), les nouvelles prérogatives de la #police_municipale (article 20), la #vidéosurveillance dans les hall d’immeubles (article 20bis). Cette loi sera la première pierre d’un vaste chantier qui s’étalera sur plusieurs années.

    Toujours plus de pouvoirs pour la police

    Le Livre blanc du ministère de l’Intérieur envisage d’accroître, à tous les niveaux, les pouvoirs des différentes #forces_de_sécurité (la #Police_nationale, la police municipale, la #gendarmerie et les agents de #sécurité_privée) : ce qu’ils appellent, dans la novlangue officielle, le « #continuum_de_la_sécurité_intérieure ». Souhaitant « renforcer la police et la rendre plus efficace », le livre blanc se concentre sur quatre angles principaux :

    - Il ambitionne de (re)créer une #confiance de la population en ses forces de sécurité, notamment par une #communication_renforcée, pour « contribuer à [leur] légitimité », par un embrigadement de la jeunesse – le #Service_National_Universel, ou encore par la création de « #journées_de_cohésion_nationale » (page 61). Dans la loi Sécurité Globale, cette volonté s’est déjà illustrée par la possibilité pour les policiers de participer à la « #guerre_de_l’image » en publiant les vidéos prises à l’aide de leurs #caméras_portatives (article 21).
    - Il prévoit d’augmenter les compétences des #maires en terme de sécurité, notamment par un élargissement des compétences de la police municipale : un accès simplifié aux #fichiers_de_police, de nouvelles compétences en terme de lutte contre les #incivilités … (page 135). Cette partie-là est déjà en partie présente dans la loi Sécurité Globale (article 20).
    - Il pousse à une #professionnalisation de la sécurité privée qui deviendrait ainsi les petites mains de la police, en vu notamment des #Jeux_olympiques Paris 2024, où le besoin en sécurité privée s’annonce colossal. Et cela passe par l’augmentation de ses #compétences : extension de leur #armement, possibilité d’intervention sur la #voie_publique, pouvoir de visionner les caméras, et même le port d’un #uniforme_spécifique (page 145).
    - Enfin, le dernier grand axe de ce livre concerne l’intégration de #nouvelles_technologies dans l’arsenal policier. Le titre de cette partie est évocateur, il s’agit de « porter le Ministère de l’Intérieur à la #frontière_technologique » (la notion de #frontière évoque la conquête de l’Ouest aux États-Unis, où il fallait coloniser les terres et les premières nations — la reprise de ce vocable relève d’une esthétique coloniale et viriliste).

    Ce livre prévoit une multitude de projets plus délirants et effrayants les uns que les autres. Il propose une #analyse_automatisée des #réseaux_sociaux (page 221), des #gilets_connectés pour les forces de l’ordre (page 227), ou encore des lunettes ou #casques_augmentés (page 227). Enfin, le Livre blanc insiste sur l’importance de la #biométrie pour la police. Entre proposition d’#interconnexion des #fichiers_biométriques (#TAJ, #FNAEG, #FAED…) (page 256), d’utilisation des #empreintes_digitales comme outil d’#identification lors des #contrôles_d’identité et l’équipement des #tablettes des policiers et gendarmes (#NEO et #NEOGEND) de lecteur d’empreinte sans contact (page 258), de faire plus de recherche sur la #reconnaissance_vocale et d’#odeur (!) (page 260) ou enfin de presser le législateur pour pouvoir expérimenter la #reconnaissance_faciale dans l’#espace_public (page 263).

    Le basculement technologique de la #surveillance par drones

    Parmi les nouveaux dispositifs promus par le Livre blanc : les #drones_de_police, ici appelés « #drones_de_sécurité_intérieure ». S’ils étaient autorisés par la loi « Sécurité Globale », ils modifieraient radicalement les pouvoirs de la police en lui donnant une capacité de surveillance totale.

    Il est d’ailleurs particulièrement marquant de voir que les rapporteurs de la loi considèrent cette légalisation comme une simple étape sans conséquence, parlant ainsi en une phrase « d’autoriser les services de l’État concourant à la #sécurité_intérieure et à la #défense_nationale et les forces de sécurité civile à filmer par voie aérienne (…) ». Cela alors que, du côté de la police et des industriels, les drones représentent une révolution dans le domaine de la sécurité, un acteur privé de premier plan évoquant au sujet des drones leur « potentiel quasiment inépuisable », car « rapides, faciles à opérer, discrets » et « tout simplement parfaits pour des missions de surveillance »

    Dans les discours sécuritaires qui font la promotion de ces dispositifs, il est en effet frappant de voir la frustration sur les capacités « limitées » (selon eux) des caméras fixes et combien ils fantasment sur le « potentiel » de ces drones. C’est le cas du maire LR d’Asnières-sur-Seine qui en 2016 se plaignait qu’on ne puisse matériellement pas « doter chaque coin de rue de #vidéoprotection » et que les drones « sont les outils techniques les plus adaptés » pour pallier aux limites de la présence humaine. La police met ainsi elle-même en avant la toute-puissance du #robot par le fait, par exemple pour les #contrôles_routiers, que « la caméra du drone détecte chaque infraction », que « les agents démontrent que plus rien ne leur échappe ». Même chose pour la #discrétion de ces outils qui peuvent, « à un coût nettement moindre » qu’un hélicoptère, « opérer des surveillances plus loin sur l’horizon sans être positionné à la verticale au-dessus des suspects ». Du côté des constructeurs, on vante les « #zooms puissants », les « #caméras_thermiques », leur donnant une « #vision_d’aigle », ainsi que « le #décollage possible pratiquement de n’importe où ».

    Tout cela n’est pas que du fantasme. Selon un rapport de l’Assemblée nationale, la police avait, en 2019, par exemple 30 drones « de type #Phantom_4 » et « #Mavic_Pro » (ou « #Mavic_2_Enterprise » comme nous l’avons appris lors de notre contentieux contre la préfecture de police de Paris). Il suffit d’aller voir les fiches descriptives du constructeur pour être inondé de termes techniques vantant l’omniscience de son produit : « caméra de nacelle à 3 axes », « vidéos 4K », « photos de 12 mégapixels », « caméra thermique infrarouge », « vitesse de vol maximale à 72 km/h » … Tant de termes qui recoupent les descriptions faites par leurs promoteurs : une machine volante, discrète, avec une capacité de surveiller tout (espace public ou non), et de loin.

    Il ne s’agit donc pas d’améliorer le dispositif de la vidéosurveillance déjà existant, mais d’un passage à l’échelle qui transforme sa nature, engageant une surveillance massive et largement invisible de l’espace public. Et cela bien loin du léger cadre qu’on avait réussi à imposer aux caméras fixes, qui imposait notamment que chaque caméra installée puisse faire la preuve de son utilité et de son intérêt, c’est-à-dire de la nécessité et de la #proportionnalité de son installation. Au lieu de cela, la vidéosurveillance demeure une politique publique dispendieuse et pourtant jamais évaluée. Comme le rappelle un récent rapport de la Cour des comptes, « aucune corrélation globale n’a été relevée entre l’existence de dispositifs de vidéoprotection et le niveau de la délinquance commise sur la voie publique, ou encore les taux d’élucidation ». Autre principe fondamental du droit entourant actuellement la vidéosurveillance (et lui aussi déjà largement inappliqué) : chaque personne filmée doit être informée de cette surveillance. Les drones semblent en contradiction avec ces deux principes : leur utilisation s’oppose à toute notion d’information des personnes et de nécessité ou proportionnalité.

    Où serons-nous dans 4 ans ?

    En pratique, c’est un basculement total des #pratiques_policières (et donc de notre quotidien) que préparent ces évolutions technologiques et législatives. Le Livre blanc fixe une échéance importante à cet égard : « les Jeux olympiques et paralympiques de Paris de 2024 seront un événement aux dimensions hors normes posant des enjeux de sécurité majeurs » (p. 159). Or, « les Jeux olympiques ne seront pas un lieu d’expérimentation : ces technologies devront être déjà éprouvées, notamment à l’occasion de la coupe de monde de Rugby de 2023 » (p. 159).

    En juillet 2019, le rapport parlementaire cité plus haut constatait que la Police nationale disposait de 30 drones et de 23 pilotes. En novembre 2020, le Livre blanc (p. 231) décompte 235 drones et 146 pilotes. En 14 mois, le nombre de drones et pilotes aura été multiplié par 7. Dès avril 2020, le ministère de l’Intérieur a publié un appel d’offre pour acquérir 650 drones de plus. Rappelons-le : ces dotations se sont faites en violation de la loi. Qu’en sera-t-il lorsque les drones seront autorisés par la loi « sécurité globale » ? Avec combien de milliers d’appareils volants devra-t-on bientôt partager nos rues ? Faut-il redouter, au cours des #JO de 2024, que des dizaines de drones soient attribués à la surveillance de chaque quartier de la région parisienne, survolant plus ou moins automatiquement chaque rue, sans répit, tout au long de la journée ?

    Les évolutions en matières de reconnaissance faciale invite à des projections encore plus glaçantes et irréelles. Dès 2016, nous dénoncions que le méga-fichier #TES, destiné à contenir le visage de l’ensemble de la population, servirait surtout, à terme, à généraliser la reconnaissance faciale à l’ensemble des activités policières : enquêtes, maintien de l’ordre, contrôles d’identité. Avec le port d’une caméra mobile par chaque brigade de police et de gendarmerie, tel que promis par Macron pour 2021, et la retransmission en temps réel permise par la loi « sécurité globale », ce rêve policier sera à portée de main : le gouvernement n’aura plus qu’à modifier unilatéralement son #décret_TES pour y joindre un système de reconnaissance faciale (exactement comme il avait fait en 2012 pour permettre la reconnaissance faciale à partir du TAJ qui, à lui seul, contient déjà 8 millions de photos). Aux robots dans le ciel s’ajouteraient des humains mutiques, dont le casque de réalité augmentée évoqué par le Livre Blanc, couplé à l’analyse d’image automatisée et aux tablettes numériques NEO, permettrait des contrôles systématiques et silencieux, rompus uniquement par la violence des interventions dirigées discrètement et à distance à travers la myriade de drones et de #cyborgs.

    En somme, ce Livre Blanc, dont une large partie est déjà transposée dans la proposition de loi sécurité globale, annonce le passage d’un #cap_sécuritaire historique : toujours plus de surveillance, plus de moyens et de pouvoirs pour la police et consorts, dans des proportions et à un rythme jamais égalés. De fait, c’est un #État_autoritaire qui s’affirme et se consolide à grand renfort d’argent public. Le Livre blanc propose ainsi de multiplier par trois le #budget dévolu au ministère de l’Intérieur, avec une augmentation de 6,7 milliards € sur 10 ans et de 3 milliards entre 2020 et 2025. Une provocation insupportable qui invite à réfléchir sérieusement au définancement de la police au profit de services publiques dont le délabrement plonge la population dans une #insécurité bien plus profonde que celle prétendument gérée par la police.

    https://www.laquadrature.net/2020/11/19/la-technopolice-moteur-de-la-securite-globale
    #France #Etat_autoritaire

    ping @isskein @karine4 @simplicissimus @reka @etraces

  • #Kelaouiñ répond à #Hubert_Coudurier à propos d’#Inès_Léraud

    En juin, le directeur de l’information du #Télégramme et président de #Tébéo a transformé son interview politique en tribune à charge contre Inès Léraud, qui n’était pourtant pas invitée.
    Nous rétablissons aujourd’hui quelques faits.

    https://twitter.com/Kelaouinbzh

    https://www.youtube.com/watch?v=y6_R80FQ4UI

    #bretagne #agroindustrie #fnsea #bonnets_rouges #productivisme #agroalimentaire #agroindustrie #journalisme

    • La #Breizh_Connection avec le parrain Louis Le Duff et son porte-flingue Hubert Coudurier.


      le roi de la brioche, ici décoré par un autre grand manitou breton pour service rendu à la France éternelle.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Le_Duff

      Ce self-made man n’est plus aussi actif que par le passé dans les réseaux patronaux locaux, il reste l’un des piliers du Club des Trente et son amitié à l’égard de Pierre Méhaignerie en fait toujours un personnage influent.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Club_des_Trente_(Bretagne)
      https://seenthis.net/messages/220215

      Le Club des Trente est un club de réflexion et d’action au service de la Bretagne qui regroupe une soixantaine de grands patrons bretons. On peut citer par exemple François Pinault (Kering), Alain Glon, Louis Le Duff (groupe Le Duff avec Brioche dorée ou Pizza del Arte), Daniel Roullier (groupe Roullier), Vincent Bolloré, Georges Coudray (Crédit mutuel de Bretagne). Né en 1973, à l’initiative, entre autres, d’Yves Rocher sur le modèle du Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons, il tient deux ou trois réunions plénières par an plus des réunions en comité restreint. En 2009, Claude Guillemot (Ubisoft) a succédé à Jacques Verlingue (assureur) à la présidence du Club des Trente. Depuis avril 2016, la présidence est assurée par Bruno Hug de Larauze.

      Le fonctionnement de ce club sans structure juridique et dont les membres parlent peu de leur activité en son sein reste mal connu. Il exerce cependant du #lobbying pour le prolongement de la ligne du TGV Atlantique jusqu’à Rennes, pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et pour le lancement de Passeport Bretagne aidant les jeunes entrepreneurs bretons.

      Le septuagénaire, bosseur acharné, fan de vélo (100 kilomètres par semaine), de natation (« En combien de temps nagez-vous le 100 mètres ? » est l’une de ses questions favorites), ancien judoka, passe son temps dans les avions pour surveiller la croissance de l’empire, sans jamais manifester de fatigue ni cesser de convaincre ses interlocuteurs. « Il serait plutôt épuisant pour son entourage », s’amuse un autre patron breton, membre comme lui du Club des Trente, qui réunit une soixantaine de dirigeants estampillés Breizh, tels Vincent Bolloré ou François Pinault. Dételer n’est pas du tout à son ordre du jour, mais Louis Le Duff n’en réfléchit pas moins à la transmission de son groupe, où ses deux fils Vincent, 38 ans (Bruegger’s), et Philippe, 43 ans (la Ferme des Loges), travaillent déjà. En 2012, il s’est inspiré de la structure choisie par d’autres groupes familiaux non cotés, comme celui des Mulliez (Auchan), pour établir une société en commandite à la tête de l’ensemble et ainsi renforcer son indépendance. Son rêve ? Que l’empire perdure.

      source : Paris Match 2017
      L’avenir de l’empire est assuré par ses deux fils. Le père est déjà bien secoué mais ses deux rejetons sont à moitié frappadingues (de source sûre) avec des comportements plus que litigieux.

    • D’autres articles du Télégramme qui vont dans le sens contraire de celui de son directeur.
      « Bretagne : une terre sacrifiée », le documentaire d’Aude Rouaux sur France 5
      https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/dinan/bretagne-une-terre-sacrifiee-le-documentaire-d-aude-rouaux-sur-france-5

      On a rencontré une quinzaine d’interlocuteurs, dont des agriculteurs intensifs, des défenseurs de l’environnement, le fils du joggeur qui serait décédé à cause des algues vertes… et le président de la Région, Loïg Chesnais-Girard , qui avait déclaré qu’il fallait « tourner la page de l’agriculture intensive en Bretagne », mais nous a finalement indiqué qu’il n’y avait « pas le choix, car pour faire vivre l’économie, il faut produire » . Il nous a cependant assuré que les gros projets d’installation étaient scrutés avec plus d’attention ».

      C’est bien ça le problème, pour sauver l’économie et les entreprises ils produisent de la merde. Ensuite il faudrait faire des sacrifices pour consommer leur produits ?

      sur "les algues verte" et la BD d’Inès Léraud & Pierre Van Hove
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/prix-penn-ar-bd-algues-vertes-meilleure-bd-bretonne-2020-18-06-2020-125
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/la-journaliste-ines-leraud-attaquee-en-diffamation-par-un-chef-d-entrep
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/le-comite-de-soutien-a-la-journaliste-ines-leraud-s-organise-22-05-2020

    • Heureusement que tous les journalistes ne font pas comme Inès Léraud !

      Depuis des années, Inès Léraud enquête sur les horreurs de l’agroalimentaire en Bretagne. Pas facile. Ce beau monde est très malin pour s’entourer de silences et de connivences. Il faut de l’entêtement et du temps.

      https://www.youtube.com/watch?v=bA3dGNquh1Y

      https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/heureusement-que-tous-les-journalistes-ne-font-pas-comme-ines-leraud

    • le documentaire « Bretagne : une terre sacrifiée » réalisé par Aude Rouaux et Marie Garreau de Labarre.

      https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/2063923-bretagne-une-terre-sacrifiee.html

      Près de Guingamp, Christophe Thomas a perdu une partie de ses vaches laitières. L’agriculteur pense qu’elles ont été intoxiquées par des granulés livrés par sa coopérative #Triskalia. Mais, il ne peut aujourd’hui assurer la survie de sa ferme sans ce géant breton de l’agro-alimentaire.

      ça, c’est au début et son troupeau a vraiment été intoxiqué par les aliments de triskalia . Il y a eu gourance à la livraison, C.Thomas s’en est rendu compte quand ses vaches commençaient à caner les unes après les autres. Il a fait analyser les granulés, c’était pour des lapins avec tout plein de saloperies dedans, non de dieu ! ensuite ont retrouve deux ex-salariés, le père et le fils, du site de triskalia en question. Le père (72 ans) a commencé au début dans les années 70. Depuis triskalia est devenu un des plus gros empoisonneur de cette filière. Son fils a failli en crever. Et ils ont la Haine, tu m’étonnes !

      Trente-sept animaux au mètre carré. Vous imaginez ? Je ne sais même pas comment c’est possible. Vous avez envie de donner ça à manger à vos enfants ?
      Morgane, à propos de la construction d’une ferme usine de volaille

      Je trouve que la cause environnementale, on l’entend de plus en plus, mais le monde agricole, on l’entend assez peu.
      Morgane, journaliste à RKB (Radio Kreiz Breizh) et fille d’agriculteur

      La fin est un peu plus optimiste mais « last but not liste » ne commandé pas de coquelets pour le réveillon.
      https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/a-ne-pas-manquer/lmef-bretagne-une-terre-sacrifiee-4057

      Ce commentaire de Guy Autine sur le papier du Télégramme résume assez bien la situation :
      On retrouve une sorte de ligne de défense qui devient systématique : les agriculteurs bretons ne sont que de pauvres victimes. C’est la faute des autres. On les a obligés à quelque chose. Ils sont prisonniers d’un système...
      C’est trop facile : la déresponsabilisation générale fait un tort considérable à notre pays et c’est une des raisons de son effondrement. Personne n’est jamais venu chez un agriculteur breton avec un pistolet et le lui a mis sur la tempe pour l’obliger à faire des usines à cochons et pour arroser les champs de produits nocifs.. personne n’est venu prendre un paysan breton en otage pour l’obliger à détruire les talus et toute la végétation qui était dessus..
      personne n’a jamais obligé un paysan breton à se syndiquer à un syndicat unique qui est parti prenante avec les fabricants des poisons.
      Par contre et je l’ai souvent constaté, beaucoup de paysans bretons ont voulu faire plus fort que le voisin, plus riche que le voisin, plus pseudo moderne que le voisin avec un plus gros tracteur, un plus gros hangar et au final une plus grosse maison en pierre de taille, que tout le voisinage. L’un des nœuds du problème se trouve exactement là.

    • Les serres géantes, « usines à tomates », envahissent la Bretagne.
      Marie Astier - Reporterre 13/12/2020
      https://reporterre.net/Les-serres-geantes-usines-a-tomates-envahissent-la-Bretagne

      Depuis une dizaine d’années, des serres high-tech, hautes d’entre cinq et sept mètres, s’étendent en Bretagne sur des hectares et des hectares. Riverains et associations dénoncent l’artificialisation des sols, la pollution des eaux et la destruction de la biodiversité.

      tiens la famille Le Duff, je ne sais pas si c’est la même que celle du baron de la malbouffe décoré de la légion d’honneur cité plus haut.

      Plus proche du bourg de Plouescat, la famille Le Duff projette un nouvel agrandissement de ses serres, qui atteindraient plus de sept hectares. Événement rare, il lui a été demandé de passer par la procédure d’enquête publique, qui permet notamment de recueillir les avis des habitants alentour. Début 2020, à la vue de la procédure, Jean-Luc Guillerm a immédiatement réagi. Revenu sur ses terres familiales pour couler une paisible retraite, il a vite déchanté. À quelques centaines de mètres de chez lui, les serres Le Duff, éclairées la nuit en hiver pour y faire pousser des tomates, l’ont vite dérangé : « Je pouvais lire le journal à trois heures du matin ! »

      Joint par Reporterre, M. Louis Le Bot est le premier producteur à enfin décrocher. Il se veut rassurant. Les travaux de terrassement et les allées et venues des camions seront « terminés d’ici la fin de l’année », promet-il. « Les serres n’acceptent que 1 % de dénivelé, et malheureusement j’ai des terrains qui ont des pentes énormes. C’est impressionnant parce que ce n’est pas végétalisé, mais je vais mettre des chênes, des noisetiers. » Le producteur de fraises hors sol remplace ses vieilles serres endommagées par les tempêtes successives et prévoit cet agrandissement pour installer son fils, peut-être sa fille. Il a des serres dites « froides », non chauffées. En plastique, elles sont moins hautes que pour les tomates. Il défend son choix de production : « J’ai toutes les autorisations, je suis aux normes. Mon outil de travail est plus rationnel, on gaspille beaucoup moins d’eau. Le sol est enherbé. Les pesticides, c’est terminé. Quand je mets des insectes dans les serres, ils me coûtent trois centimes chacun, je ne vais pas les tuer avec des insecticides ! J’ai de la main-d’œuvre française, l’an dernier j’ai embauché quatre jeunes du quartier. On améliore notre outil et les conditions de travail. » Et les terres de terrassement, que les riverains craignent polluées ? « Non, on n’y a rien trouvé. Elles viennent des chantier d’une école, de l’hôpital d’à côté. »

      Réussir à mettre un prix pour un insecte ?? 3 centimes et sa main-d’oeuvre, elle lui coûte combien en centimes ?
      https://www.tomates-de-france.com/la-culture-sous-serre/les-insectes-de-la-serre


      https://darkskylab.com/blog.html
      Artificialisation des sols : la Cour des comptes rappelle l’urgence d’une « véritable politique foncière agricole »
      https://www.banquedesterritoires.fr/artificialisation-des-sols-la-cour-des-comptes-rappelle-lurgenc
      https://sentinellesdelanature.fr/alerte/4113

      #culture_intensive #tomate_industrielle #mer_de_plastique

    • « Le cri de la tomate » par Jean-Luc Porquet dans (feu) Article11.
      http://www.article11.info/?Le-cri-de-la-tomate-no1
      La tomate a disparu. Elle était là, sous nos yeux, dans nos paniers, pimpante et goûtue. Et puis plus rien, envolée. À sa place, de tristes ersatz, fades et bidouillés. Qu’est-il arrivé ?

      « Un ami paysan nous racontait : “Avant il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu de l’appeler ‘tomate de merde’, ils l’ont appelée ‘tomate’ ; tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue ‘tomate bio’. A partir de là, c’était foutu.” »

  • Ferrero voulait rémunérer une association écologiste pour mieux se débarrasser d’un recours en justice | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/061120/ferrero-voulait-remunerer-une-association-ecologiste-pour-mieux-se-debarra

    Interrogé par Le Poulpe, Jean-Pierre Frodello, directeur de l’association, confirme l’existence d’un tel projet de protocole. Selon lui, #Gemfi et #Ferrero s’engagent à investir « 100 000 euros pour l’aménagement de 2 hectares ». La #LPO se verrait rétribuer à hauteur « d’environ 10 000 euros maximum chaque année pendant 25 ans ».

    Sauf que… il y a un léger hic. Pour entrer en application, le protocole d’accord prévoit que le recours en justice, déposé le 4 septembre dernier, soit purement et simplement retiré. Selon nos informations, la LPO Normandie, après avoir négocié avec Ferrero, s’en est allée mettre la pression sur son partenaire #FNE Normandie pour que celui-ci accepte lui aussi d’abandonner ses démarches en justice.

    L’affaire fait grand bruit dans les couloirs de la fédération régionale, une majorité de cadres refusant catégoriquement de se coucher devant Ferrero contre rémunération. « Ça a été chaud. La LPO Normandie a même menacé de se retirer de FNE », souffle un écologiste associatif normand.

  • Cellule de renseignement Demeter : quand la gendarmerie se met au service de l’agro-industrie - Basta !
    https://www.bastamag.net/cellule-de-renseignement-Demeter-lutte-agribashing-quand-la-gendarmerie-se

    Voilà bientôt un an qu’une cellule de renseignement a été mise en place par le ministère de l’Intérieur, dédiée aux « atteintes au monde agricole », en partenariat avec la FNSEA, le syndicat majoritaire. Les « actions de nature idéologique » sont dans le viseur et plusieurs militants écologistes ont déjà été inquiétés. Critiquer le modèle agro-industriel et ses pollutions deviendra-t-il un délit ?

    #DEMETER #gendarmerie #renseignements #FNSEA #répression #criminalisation_des_luttes

  • Quand l’agriculture cultive la précarité | Santé & travail
    http://www.sante-et-travail.fr/quand-lagriculture-cultive-precarite

    De plus en plus d’emplois agricoles font l’objet de contrats saisonniers. Un statut précaire qui s’accompagne de conditions de travail difficiles, dans un secteur où l’action de prévention n’est pas toujours aisée, notamment pour les organisations syndicales.

    La crise sanitaire due au Covid-19 a souligné combien l’agriculture française dépend des #travailleurs_saisonniers. Une dépendance qui ne se traduit pas malheureusement par de meilleures conditions de travail. Lancée au printemps 2020 par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (#FNSEA) durant le confinement et pour faire face à la pénurie de main d’œuvre étrangère, la campagne nationale « Des bras pour ton assiette » a ainsi attiré quelque 300 000 candidats… mais n’a abouti qu’à 15 000 contrats. Des candidats n’ont pas accepté les conditions proposées. Et des exploitants ont préféré attendre la réouverture des frontières et l’arrivée de travailleurs « détachés », réputés durs à la tâche et moins regardants sur leurs droits.
    En 2019, la FNSEA saluait des intentions d’embauche « records »… à 77 % pour des contrats de moins de six mois. « L’activité agricole ne baisse pas et l’emploi salarié s’avère même en augmentation, constate Jean-Yves Constantin militant FGA-CFDT dans les Bouches-du-Rhône et vice-président départemental à la Mutualité sociale agricole (MSA). Mais le nombre de CDI est en érosion avec des activités découpées en tranches saisonnières comme la taille, la cueillette, l’entretien en arboriculture. » La direction de l’Animation de la recherche, des Etudes et des Statistiques (Dares) du ministère du Travail a recensé l’an dernier 270 000 saisonniers agricoles, représentant un tiers des salariés de la filière sur la période d’avril 2018 à mars 2019. Une proportion qui peut aller jusqu’à 70 % dans certains secteurs, comme la culture des fruits.
    Pénibilité et faibles salaires

    Ce statut d’emploi offre peu d’avantages. Le titulaire d’un contrat saisonnier n’a pas droit à une prime de précarité, en fin de contrat. Il peut être engagé pour une durée minimale sans terme précis. Et, faute de délai de carence, son contrat peut connaître des renouvellements répétés pendant huit mois. Une telle flexibilité, ajoutée à la faiblesse des salaires – 95 % des saisonniers seraient payés au niveau du Smic, selon la CFDT –, peut expliquer les réticences de travailleurs à accepter ce type d’emploi, notamment ceux aspirant à stabiliser leur situation. Et ce d’autant plus que l’activité proposée est souvent marquée par une pénibilité importante.
    Le travail se fait par tous les temps, y compris pendant la chaleur estivale, accablante sous serre. Le ramassage au ras du sol, la cueillette en hauteur, le port de charges lourdes, les gestes répétitifs lors de l’emballage des fruits et légumes sont autant de sources de troubles musculo-squelettiques (TMS). Sans oublier l’exposition à des produits phytosanitaires, parfois sans protection. Avec, fréquemment, des journées à rallonge pouvant aller jusqu’à 12 heures. Des exploitants demandent à l’Inspection du travail des dérogations, pour allonger la durée de travail hebdomadaire à 60 voire 72 heures. Consultées localement, les organisations syndicales de salariés refusent généralement les 72 heures mais n’ont pas la partie facile pour jouer leur rôle de prévention.
    Lorsqu’elles tentent d’informer les saisonniers sur leurs droits, elles ne peuvent entrer sur les exploitations, propriétés privées. « Nous sommes attendus avec des bâtons, raconte Fabien Trujillo, délégué CGT dans les Bouches-du-Rhône. Un de mes prédécesseurs a été poursuivi par un 4 x 4. » Cette violence fait écho au meurtre en 2004, par un viticulteur périgourdin, de deux contrôleurs du ministère du Travail et de la MSA en mission de lutte contre le travail illégal. Dans ce contexte, l’action syndicale s’avère délicate. « Même dans des exploitations de plus de 50 salariés, il n’y a pas de représentants du personnel », déplore Ingelbord Bonté, secrétaire de l’union départementale CGT des Bouches-du-Rhône. « Je viens de négocier un protocole préélectoral, mais je n’ai aucun candidat. Les salariés ont peur… de leur patron et de ne pas savoir remplir leur mandat », déclare pour sa part Alex Mazauric, secrétaire adjoint du FGA-CFDT du Gard et président de l’une des Commissions paritaires santé, sécurité et conditions de travail (CPSSCT) du département.
    Dans l’angle mort de la prévention

    Compétentes pour les petites entreprises agricoles, les CPSSCT permettent des échanges avec les exploitants sur la prévention des risques professionnels. « Nous faisons tourner une formation gestes et postures de quelques heures, alliant la théorie puis la pratique sur les postes de travail, pour les salariés des entreprises volontaires pour éviter des invalidités, et nous espérons que les connaissances acquises bénéficient indirectement aux saisonniers », explique Alex Mazauric. Les TMS représentent 93 % des maladies professionnelles dans le régime agricole, et leur prévention constitue une des priorités de la MSA. Son plan santé-sécurité au travail 2016/2020 cible aussi la sécurité au contact des animaux dans l’élevage, où se produisent 56 % des accidents du travail, et l’exposition au risque chimique, qui concerne près de 10 % des salariés. Sans oublier les risques psychosociaux. En 2015, la MSA a dénombré 605 suicides parmi ses affiliés, dont 372 de non-salariés et 233 de salariés. Mais le nombre de suicides parmi les saisonniers agricoles de droit français n’est pas connu. La précarité de leur statut contribue certainement à invisibiliser aussi les atteintes à leur santé.

  • https://www.facebook.com/didier.bardoux.7/posts/3486407588035943

    La BD « Algues vertes » qui devait être présente au salon du livre de Quintin... est déprogrammée suite à une intervention auprès des organisateurs de Jean-Paul Hamon, maire adjoint et salarié de la chambre d’agriculture des Côtes d’Armor.

    #algues_vertes #FNSEA

  • Comment faire payer la crise aux pauvres !

    https://www.youtube.com/watch?v=I7ykd2jsdRI

    Yves Calvi 1 million d’euros par an
    https://urlz.fr/dvuP

    Chez Danone, Muriel Pénicaud a gagné 4,74 millions d’euros en trois ans
    https://urlz.fr/dvuQ

    Une prime exceptionnelle pour les soignants et les fonctionnaires
    https://urlz.fr/dvuS

    Prime De 1000 Euros
    https://urlz.fr/dvuU

    « Souverainisme » à gauche, le grand retour d’un gros mot
    https://urlz.fr/dvuX

    Effondrement, décroissance, relocalisation… Comment la gauche pense l’après-coronavirus
    https://urlz.fr/dvuZ

    Prime 1000 euros qui la verse, qui ne la vers pas.
    https://urlz.fr/dvv0

    Pas de prime pour tout le monde dans les supermarchés
    https://urlz.fr/dvv1

    Prime exceptionnelle COVID 19 montants et conditions d’obtention.
    https://urlz.fr/dvv2

    Prime exceptionnelle confirmée pour les étudiants en santé mobilisés
    https://urlz.fr/dvv3

    Rémunération scandaleuse le coup de gueule d’étudiants en médecine mobilisés face au coronavirus
    https://urlz.fr/dvv4

    30 € par semaine, le salaire d’une étudiante infirmière volontaire dans une unité
    https://urlz.fr/dvv5

    Aides à domicile en première ligne… mais privées de prime Covid !
    https://urlz.fr/dvv7

    « Ce n’est pas avec des chèques vacances que l’on aura les moyens de sauver des vies »
    https://urlz.fr/dvv8

    Médailles d’honneur et dons de congés l’hôpital se moque de la charité du gouvernement https://urlz.fr/dvva

    La clôture du Ségur de la santé reportée après le blocage des négociations
    https://urlz.fr/dvvd

    Ségur de la santé les médecins hospitaliers crient à la « trahison »
    https://urlz.fr/dvve

    Ségur de la santé On ne nous donne que des miettes
    https://urlz.fr/dvvf

    Patrick Pelloux, urgentiste à l’AP-HP « Le Ségur de la santé, je n’en attends plus rien » https://urlz.fr/dvvh

    Demandez vos badges agilité pédagogique !
    https://urlz.fr/dvvj

    La tablette des héros
    https://urlz.fr/dvvk

    Fraude au chômage partiel quels risques
    https://urlz.fr/dvvl

    « On nous a demandé de mentir » comment des entreprises ont fait pression sur leurs salariés https://urlz.fr/dvvm

    Aides d’État approuvé par la commission européenne :
    https://ec.europa.eu/commission/press...
    https://ec.europa.eu/france/news/2020...
    https://ec.europa.eu/france/news/2020...

    Bruxelles refuse que le coronavirus soit « un prétexte » pour revoir les règles de la concurrence
    https://urlz.fr/dvvp

    La Commission Européenne bloquera toute aide financière Publique conditionné à une relocalisation
    https://urlz.fr/dvvs

    Ayez confiance l’argent public n’aidera pas les entreprises établies dans des paradis fiscaux
    https://urlz.fr/dvvt

    Le gouvernement a-t-il vraiment renoncé à priver d’aides les entreprises implantées dans les paradis fiscaux ?
    https://urlz.fr/dvvu

    Macron annonce une « rentrée difficile » et veut relancer la réforme des retraites
    https://urlz.fr/dvvw

    Pour le Medef, il faudra « travailler un peu plus » afin de relancer l’économie
    https://urlz.fr/dvvx

    La secrétaire d’État à l’Économie, a également prévenu qu’il faudra travailler plus.
    https://urlz.fr/dvvz

    Ryanair veut réduire les salaires et menace de licencier en cas de refus
    https://urlz.fr/dvvA

    Suppression des vacances, heures sup’ non payées l’institut Montaigne veut nous faire les poches
    https://urlz.fr/dvvB

    Covid-19 le MEDEF présente son plan de relance
    https://urlz.fr/cNTi

    Dette publique à 115% du PIB la Banque de France prévient les Français « il faudra la rembourser »
    https://urlz.fr/dvvE

    Impôts avec la CRDS prolongée, on risque de payer le Covid jusqu’en… 2042 !
    https://urlz.fr/dnZe

    L’économiste Christian Gollier, membre de la commission qui conseillera Emmanuel Macron.
    https://urlz.fr/dvvF

    Bercy lance la chasse aux coffres forts dans les banques
    https://urlz.fr/dvvG

    La #France #EnMarche #capitalisme #ue #union_européenne #covid-19 #coronavirus

  • Joffrin, ce fut Libé qui restera Libé sans lui parce que le patron est Drahi.
    https://www.legrandsoir.info/le-poignard-de-le-pen-engels-contre-joffrin.html
    . . . . . .
    Dans un article publié par Le Monde Diplomatique d’août 1998 https://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/CHOMSKY/3956 , Noam Chomski, citant les travaux d’un chercheur des Pays-Bas sur la presse européenne, a pu écrire que « le pire de tous était le quotidien parisien Libération, super-reaganien à l’époque, allant au-delà des pires journaux des Etats-Unis dans son adhésion à la propagande du gouvernement américain ».

    En 2017, Libération a reçu 5 913 419 euros de subventions publiques. C’est la somme que les électeurs-contribuables ont payé pour que soient diffusées les opinions politiques de Joffrin sous la surveillance du patron, un milliardaire qui est un des trois Français les plus riches de Suisse où il bénéficie du statut privilégié de « résident fiscal ».

    Et, donc, si vous voulez savoir qui va sauver la gauche en 2022, c’est Joffrin

    Il abandonne pour cela Libération du milliardaire Patrick Drahi. Ses confrères font « ouf ! ». Mais trop tard, il vient de nous dire implicitement ce qu’est Libération, lu encore chaque jour par 71 000 gogos à qui personne n’a appris que Sartre est mort.

    Donc, aujourd’hui, alors qu’approchent les élections présidentielles, Joffrin, qui était directeur de la rédaction et de la publication de Libération depuis 2014, Joffrin, cet homme neuf, clairvoyant, qui fut au PS avant de festoyer avec des fascistes et de diriger un journal de milliardaire, Joffrin sort du bois. L’homme est peu confiant dans les capacités de Benoît Hamon, ancien ministre de François Hollande, à refaire perdre la gauche unie (en 2017 Jean-Luc Mélenchon était le candidat de La France Insoumise et du PCF). Il se lance donc ouvertement dans la bataille politique http://www.engageons-nous.org pour saboter toute chance d’alternance possible. Il veut créer un parti politique (un de plus !) pour « reconfigurer la gauche ».

    Il s’agit de rassembler le PS, les radicaux de gauche, des écologistes et des progressistes. Mais pas La France insoumise ni EELV. Et le PCF ?


    . . . . . . . . .
    Des appels du pied ont été faits à François Hollande, Bernard Cazeneuve, Olivier Faure, Jean-Christophe Cambadélis (photo sur la palette), Anne Hidalgo, Martine Aubry, et Ségolène Royal. No comment !

    « Sauce, marmite », le mot « tambouille » n’était pas en usage, mais les gâte-sauces de la gôche indolente, acharnés à empêcher par tous les moyens le festin des peuples, étaient déjà repérés par l’ami de Marx.

    En 2022, si nous n’y prenons garde, nous aurons au menu une mélasse méphitique mijotée par Joffrin, qui aima le père Le Pen, qui n’aime pas qu’on le rappelle et qui ne s’offusquera pas que la fille s’assoie à la table de l’Elysée, pourvu que (et c’est l’essentiel) Jean-Luc Mélenchon (ou un des siens) reste à l’office avec un outil redoutable apte à séduire si le peuple le voyait.

    Outil d’autant plus redoutable que, même ceux qui le trouvent timoré, s’accordent à reconnaître qu’il n’y a rien d’autre.

    Vladimir MARCIAC

    Note (1) Les 150 premiers signataires, mensongèrement annoncés comme issus de la société civile, sont sortis du carnet d’adresses d’un vieux routier du journalisme. Les noms ne sont pas accompagnés, comme c’est pourtant l’usage, des âges et fonctions. On comprend pourquoi. Joffrin est loin d’y être le plus vieux. Aux côtés d’une belle brochette de sexa-septu-octogénaires, on repère un quasi-centenaire et une caste bling-bling (on entend le tintement des Rolex), des artistes, des journalistes, des universitaires, des industriels, des vieux socialos désétiquetés, ripolinés en blanche colombe, rien qui ressemble à un smicard dans ce cheval de Troie bancale et perclus dont seul les naïfs soutiendront qu’il n’est pas bâti pour le retour de François Hollande et l’élimination de Jean-Luc Mélenchon.

    La liste.
    Laurent Joffrin, Mara Goyet, Pap N’Diaye, Mazarine Pingeot, François Dubet, Géraldine Muhlmann, Pierre Lescure, Laure Adler, Michel Wievorka, Agnes Jaoui, Benjamin Biolay, Frédérique Bredin, Pascal Priou, Alain Touraine, Helene Cixous, Frédéric Worms, Ariane Mnouchkine, Benoît Thieulin, Noëlle Châtelet, Hervé Le Bras, Delphine Lalu, Denis Podalydes, Marie Masmonteil, Francois Morel, Dounia Bouzar, Jean-Michel Ribes, Juliette Gernez, Jean Baptiste de Foucauld, Geneviève Brisac, Serge Moati, Bethania Gaschet, Philippe Lemoine, Amandine Albizatti, Patrick Pelloux, Louison, Regis Wargnier, Julie Bertuccelli, Abraham Johnson, Sandrine Duchêne, William Bourdon, Nila Mitha, Jean Marie Delarue, Mireille Delmas Marty, Réginald Allouche, Marie-Laure Sauty de Chalon, Pierre Edouard Batard, Adrienne Brotons, Emmanuel Soulias, Florence Ginisty, Pierre Larrouy, Simon Ghraichy, Jean-Philippe Dérosier, Emmanuel Auger, Guy Claverie, Emmanuel Chansou, Vincent Bresson, Claude Breuillot, Claire Thuries, Mohamed Ghaouti, Jérome Gautié, François-Xavier Fauvelle, Patrice Bergougnoux, Rita Maalouf, Jean-Claude Guillebaud, Guillaume Hannezo, Didier Le Bret, Raphael Chenuil-Hazan, Geneviève Garrigos, Karim Ziabat, Alain Meunier, Alain Benrubi, Benedict Ferière, Bernadette Bung, Claude Sérillon, Jacques Mazeau, Edmond Mariette, Frédéric Scanvic, Laurent David Samama, Jean-Baptiste Soufron, Bernard Amsalem, Anna Medvecky, Jehane Bensedira, Jean-Louis Aupicon, Joel Deumier, Françoise Delcamp, Philippe Dorthe, Philippe Ledan, Claudine Ledoux, Bertil de Fos, Catherine Teitgen Colly, Jean Levain, Gerard Barras, Emmanuel Poilane, Wenceslas Baudrillart, François Dechy, Pascal Rambert, Pascal Tabanou, Christine Dementhon, Stéphan Bouges, David Latchimy, Karim Bouhassoun, Pascale Joannot, Bertrand Brassens, Jeanine Mossuz-Lavau, Christian Delage, Marie-Anne Cohendet, Céline Béraud, Judith Rainhorn, Michel Troper, Romain Huret, Jean Numa Ducange, Gabriel Galvez-Behar, Gilles Candar, Claude Roustan, Jean-Georges Thieblemont, Tanguy Tollet, Nicolas Flo, Said Lebdiri, Pierre-Samuel Guedj, Belinda Cannone, Yves Danbakli, Jean-Louis Fréchin, Jean-Pierre Havrin, François Auvigne, Gérard Welzer, Nicolas Sfez, Karine Riahli, Julien Brunet, Michel Reynaud, Jean-Philipe Daguerre, Gilles Boussion, Idir Serghine, Jean-Claude Bouchoux, Michel Picquemal, Pascal Brault, Louis Thomas, Tristan Klein, Veronique Champeil Desplat, Didier Rousseau, Jean-Michel Rollot, Rania Kissi, Sammy Hamideche, Hawa Fofana, Maria Carmela Mini, Michel Vinuesa, Rachid Bouhouch, Florian Lafarge, Maurice Ronai

    #laurent_joffrin #libération #élection #nouveau #PS #patrick_drahi #fn #rn #marine_le_pen #front_national #le_pen #jean_marie_le_pen #rassemblement_national

    • Puisqu’on parle de fumistes :
      Amende pour une marque australienne et ses vêtements « anti-virus »
      https://fr.fashionnetwork.com/news/Amende-pour-une-marque-australienne-et-ses-vetements-anti-virus-,
      (AFP) - Une célèbre marque australienne de vêtements de sport a écopé d’une amende pour avoir laissé entendre que ses leggings et ses hauts « anti-virus » étaient efficaces face à l’épidémie de coronavirus, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires australiennes.

      Lorna Jane, très populaire en Australie comme à l’étranger, va devoir s’acquitter d’une amende de près de 40.000 dollars australiens (24.000 euros), a précisé l’administration australienne des produits thérapeutiques dans un communiqué. « Ce type de publicité pourrait avoir des conséquences néfastes pour la communauté australienne, en créant un faux sentiment de sécurité et en incitant les gens à réduire leur vigilance en matière d’hygiène et de distanciation sociale », a de son côté dénoncé John Skerritt, secrétaire adjoint au ministère de la Santé.

Face aux critiques, l’entreprise, qui a depuis rebaptisé les vêtements en question « antibactériens » au lieu d’"anti-virus", a assuré n’avoir jamais eu l’intention de laisser entendre que ses produits avaient des vertus protectrices. Il s’agissait plutôt de dire qu’ils apportaient « une protection supplémentaire, à l’image d’un désinfectant pour les mains mais pour les vêtements que vous portez », a-t-elle expliqué dans un communiqué. « Nous n’essayons pas de tirer profit de quelque manière que ce soit de la peur suscitée par le coronavirus ».

      Fin avril, le célèbre chef cuisinier australien Pete Evans s’était vu infliger une sanction similaire pour avoir fait la promotion d’une machine qui pouvait, selon lui, permettre d’aider à traiter le coronavirus.

      #publicité #covid-19 #coronavirus #Australie

  • Israel pushing massive tree planting in Negev to deny lands to Bedouin - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-israel-pushing-massive-tree-planting-in-negev-to-deny-lands-to-bed

    Israel is pushing through a plan to plant trees across a significant swath of the Negev in a bid to deny Bedouin residents from accessing the lands.

    The plan is described as “agricultural planting” but local activists and human rights organizations say it is being implemented to weaken the Bedouin’s connection to the lands, a significant amount of which are the subject of ownership lawsuits and some of which are used for agriculture. The Society for the Protection of Nature in Israel (SPNI) states that this move also has destructive repercussions for the desert environment and is being taken while sidestepping planning procedures.

    #Bedouin #néguev #colonisation_intérieure #FNJ

  • laurent joffrin, un homme neuf pour un nouveau parti
    https://www.legrandsoir.info/laurent-joffrin-un-homme-neuf-pour-un-nouveau-parti.html

    A 68 ans, Laurent Joffrin va fonder un parti politique. De gôche. Rien de commun donc avec le FN fondé par Jean-Marie Le Pen (épaulé par des Waffen SS) avec qui le jeune Joffrin (25 ans) passa des vacances non conflictuelles https://www.legrandsoir.info/laurent-joffrin-ou-le-mepris-de-ses-lecteurs.html (photo).

    Erreur de jeunesse ? En politique, les « erreurs » de ce type-là ne sont pas prescriptibles.

    De plus, son nouveau parti participera à l’émiettement des oppositions à Macron pour 2022. Marine Le Pen ne s’en plaindra pas.

    Théophraste R. Eventuellement Président de la future commission d’enquête sur l’origine des fonds du parti de Joffrin.

    PS. Le 3 mars 1957, une patrouille de parachutistes commandée par « un homme grand, fort et blond », fait irruption au domicile des Moulay, dans la Casbah d’Alger. Ahmed Moulay va être soumis à la « question » (gégène, supplice de l’eau) jusqu’à en mourir, sous les yeux de sa femme et de ses six enfants. Le tortionnaire en chef oublie son poignard (photo) https://www.legrandsoir.info/alors-laurent-joffrin-le-pen-ou-le-che.html où son nom est gravé : J.M LE PEN.

    #laurent_joffrin #france
     #fn #marine_le_pen #front_national #le_pen #jean_marie_le_pen #rassemblement_national

  • Quand le lobby de l’agro-industrie fait pression sur des journalistes et leurs rédactions avec l’assentiment des pouvoirs publics.

    Briser l’omerta : des journalistes bretons s’unissent face aux pressions de l’agro-industrie
    https://reporterre.net/Briser-l-omerta-des-journalistes-bretons-s-unissent-face-aux-pressions-d

    Les pressions commencent parfois très tôt. C’est ce qu’ont constaté deux étudiantes en journalisme de l’IUT de Lannion, lors d’une immersion à l’hebdomadaire Le Poher, en Centre-Bretagne en 2017. « Contrairement aux articles des autres étudiants, leur enquête sur l’ouverture d’une nouvelle usine de lait en poudre à Carhaix-Plouguer (29) n’a pas été publiée, raconte le journaliste Pierre-Yves Bulteau qui enseignait à l’IUT à l’époque. L’enquête révélait, contrat à l’appui, que contrairement à la promesse d’emplois pérennes pour dix ans, les investisseurs chinois de Synutra se réservaient le droit de quitter Carhaix en fonction de la rentabilité financière du projet. » Ce qui a fini par arriver deux ans plus tard. Mais au moment de l’inauguration, on préfère la version optimiste « de la bouffée économique » offerte à ce territoire régulièrement frappé par la crise du lait. « Un responsable éditorial a alors refusé la publication de l’enquête sous prétexte qu’elle manquait de contradictoire alors que les étudiantes avaient proposé à la direction de l’usine de s’exprimer, en vain. Il avait surtout anticipé que la sortie de l’enquête sur « son » territoire aurait pu fermer les sources aux journalistes du Poher. »

    L’enquête a finalement été publiée sur la plateforme en ligne Alimentation générale. « Il n’y a pas eu de poursuites lors de sa publication. Ça montre bien que ce n’est pas le fond qui était en question mais bien le rapport aux sources, notamment institutionnelles. Pas évident quand on travaille sur un petit territoire où l’on rencontre ceux sur qui l’on écrit à la boulangerie », conclut Pierre-Yves Bulteau.
    De telles histoires sont courantes en Bretagne, d’où la création du collectif Kelaouiñ : « On ne monte pas ce collectif pour se plaindre, prévient Pierre-Yves Bulteau. On en parle parce que ces pressions vont de pair avec le droit de savoir des citoyens sur ce qui se passe autour de chez eux. »

    #Bretagne #Kelaouiñ (collectif) #agroindustrie #FNSEA #emploi (chantage à l’) #Inès_Léraud

    https://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3%A8s_L%C3%A9raud

  • Briser l’omerta : des journalistes bretons s’unissent face aux pressions de l’agro-industrie | Klervi Le Cozic
    https://reporterre.net/Briser-l-omerta-des-journalistes-bretons-s-unissent-face-aux-pressions-d

    En Bretagne, des journalistes se sont réunis en collectif contre la « loi du silence » imposée par l’agroalimentaire. Procès-bâillons, intimidations... Ils dénoncent l’omerta qui règne autour du secteur agroindustriel et la difficulté d’exercer leur métier. Source : Reporterre