• Le code du travail remplacé par des « négociations » patrons / salariés ?
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article769

    Les français adorent rigoler. L’humour est, en France, une vertu nationale. Et bien sûr, nos gouvernants sont à notre image. En son temps, Alfred Jarry nous en a peint les caractères dans son célèbre « Ubu roi ». Grâce à lui, nos gouvernants ont un modèle. Ils s’y conforment avec conviction.

    Par exemple, ils parlent beaucoup ces mois-ci de réformer le « #Code_du_travail ». C’est vrai qu’avec le temps, il en a pris de l’embonpoint, ce bon vieux code (1). Le gouvernement se montre ainsi prévenant envers son personnel de justice même le plus modeste  : il ne voudrait pas que ses conseillers prud’hommes attrapent des tendinites et même des lombalgies à trimbaler ce code avec ses plus de 3000 pages. Forcément, des centaines de lois et de décrets, ça fait lourd.

    LE CODE DU TRAVAIL SIMPLIFIÉ

    « Pour définir les relations entre patrons et salariés, qui sont si simples dans le fond, tant de bla-bla est-il nécessaire, je vous le demande ? » , nous questionne benoîtement le gouvernement. « Salariés et patrons ne peuvent-ils s’accorder sans le secours de la loi, comme en famille, entre bons parents et enfants obéissants ? Supprimons (pardon pour ce lapsus, simplifions, quoique, il est vrai, la meilleure des simplifications n’est-elle pas la suppression ?) le code du travail, tout deviendra si simple. »

    « Certes, certes – ajoutent prudemment nos pères Ubu - les esprits chagrins vont dire qu’à n’en pas douter, les salaires diminueront, les charges sociales fondront, les cadences augmenteront, les licenciements pleuvront mais, oh miracle, parole de Hollande et de Valls certifiée par le #MEDEF, le chômage enfin diminuera puisque les entreprises qui gagneront beaucoup plus d’argent pourront enfin embaucher. »

    En France, c’est bien connu, tout se joue autour d’une bonne table, entre la poire et le fromage. C’est en gros ce qu’on nous propose de faire pour les relations au travail. Les rôles sont déjà bien clairs : les salariés seront les bonnes poires ; les patrons garderont tout le fromage.

    « Simplifions ! », c’est devenu la règle d’or. Le gouvernement donne l’exemple, normal. Voyez le document présentant la #loi_Valls-Macron (appelée abusivement partout loi Macron, alors que c’est au nom de Valls qu’elle est présentée par ce dernier). Il ne fait que 516 pages en petits caractères (2). Commentaires compris, il « pèse » à lui seul environ un sixième de ce Code du travail qu’il faut alléger d’urgence. Et qu’est-ce qu’elle fait, la loi Valls-Macron ? Elle impose plein de petits règlements (pris sans concertation avec les salariés) concernant le travail du dimanche, le transport en autocar, les indemnités en cas de licenciement et de mille autres « petites » choses qui se font flinguer au passage. Il n’y manque que les fameux ratons-laveurs, si chers au poète Jacques Prévert.

    C’est pas de la libéralisation (pardon, simplification) ça ?

    LA « VIE » DES LOUPS SIMPLIFIÉE

    Changeons de registre. Si le père Ubu est roi, la mère Ubu est reine. La France, a signé des conventions internationales pour la protection de la nature et la conservation des espèces protégées. A à ce titre, elle s’est engagée à protéger le loup, espèce emblématique s’il en est, essentielle à l’équilibre naturel des écosystèmes.

    Et alors ? Est-ce que cela peut empêcher notre sémillante ministre de l’Environnement d’ouvrir la chasse au loup ? Non. Vous voyez une contradiction quelque part vous ? Elle, pas !

    En toute quiétude, notre ministre recyclée vient d’autoriser, à la demande d’éleveurs (les loups mangent parfois des moutons) et au mépris le plus complet de l’environnement, l’abattage des loups. Bon, d’accord, ça «  simplifie  » définitivement la vie des loups, et puis, «  Moins de loups, moins de chômeurs  » nous dit, avec un clin d’œil complice, Ségolène. Non pas qu’elle compare les chômeurs à des loups, halte là ! Non, c’est que Ségolène a trouvé « le » truc pour inverser la courbe du chômage  : pour crever les loups, il faut du personnel. Pas moins de dix « emplois d’avenir » ont été créés. Si on crée autant pour chaque espèce protégée à abattre… le chômage en tremblera dans ses bottes. Ce n’est pas pour rien qu’elle a fait l’ENA, la Ségolène.

    Puisqu’on en est aux agriculteurs, ou, pour être exact aux industriels de l’agriculture, penchons-nous un peu sur les mœurs de ces gens-là. Partout en France, regroupés dans une sorte de tribu, la FNSEA, ils commettent régulièrement des violences et des saccages.

    LA VIE DÉJÀ SIMPLIFIÉE DE LA #FNSEA

    Des camions de fruits ou de légumes venus de « l’étranger » (c’est-à-dire des pays auxquels nos industriels agricoles vendent leurs céréales, leurs produits laitiers, leurs vins et tant d’autres choses) vidés sur la chaussée, des palettes enflammées faisant fondre le goudron de nos rues et routes, des tonnes de fumier et des barils de lisier déversés dans les sous-préfectures, des locaux de la MSA attaqués, des personnels molestés… La liste des exactions est infinie… ainsi que les sommes astronomiques de subventions (nationales ou européennes) avec lesquelles les pouvoirs publics les arrosent (3). Finalement, la vie de la FNSEA est déjà simplifiée depuis longtemps  : on hurle, on casse et on repart avec un bon paquet d’oseille.

    Cet été, au nom du « porc breton » ou des légumes (100 % engrais chimiques) bien de chez nous, ils se sont surpassés.

    En face, quelle mansuétude. Tout est permis à ces gens-là, ils ont pu démonter, sous les yeux de la maréchaussée, les portiques de l’écotaxe (ou de les faire flamber, c’est au choix) et ils en ont même vendu des morceaux aux enchères (ce qui porte juridiquement les beaux noms de destruction et vol de bien public, incendie volontaire, recel de vol, le tout en bande organisée, pour ne pas parler d’entreprise terroriste) (4).

    Les « forces de l’ordre » contemplent toujours ces violences d’un œil débonnaire. Elles ne réagissent que mollement quand un FNSEAste leur fonce dessus, tout dernièrement, en tracteur.

    Quel contraste saisissant avec le «  traitement » imposé à tant d’autres personnes (salariés licenciés qui manifestent un peu trop fort, défenseurs des droits de l’homme qui ont le mauvais goût de protester contre la venue de tel ou tel tyran, protecteurs de la nature qui s’opposent à un projet d’aéroport ou de barrage…).

    Rappelons comment ça s’est passé à Sivens. Tout d’abord, des commandos d’industriels de l’agriculture ont pu venir agresser violemment les zadistes sur le site. Ils ont passé les imposants barrages policiers dans un sens comme dans l’autre sans se faire «  appréhender  ». Comme s’ils étaient transparents. Ensuite, la moindre manifestation en défense du site a donné lieu à une répression féroce. On ne compte plus les blessés ni les condamnations à de lourdes amendes ou à des peines de prison, ni les interdictions. Pour finir, un jeune homme, un botaniste des plus pacifiques, a été tué par la police à bout portant.

    Pourtant les dégâts consécutifs à ces manifestations sont infiniment moindres que ceux causés par les agriculteurs, les conséquences économiques sont sans commune mesure.

    SIMPLIFIONS ENFIN LA VIE DES PATRONS ET DES POLITICARDS

    Et d’ici, nous revenons à notre problématique de départ  : les travailleurs doivent comprendre que le pouvoir les prend entre le marteau et l’enclume : l’enclume de la régression sociale incessante et le marteau de la répression pour ceux qui seraient tentés de se révolter. Et, là, ça ne rigole plus. Plus du tout.

    Il y a plus de trois siècles, au temps de l’oppression monarchique, du temps où il n’y avait que des « sujets » d’un maître absolu, Jean de La Fontaine l’écrivait fort bien :

    « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir. »

    C’était dans son fameux « Les animaux malades de la peste » . Les «  animaux  », c’est toujours nous  ; la peste, c’est le capitalisme. Mais la morale de La Fontaine est toujours d’actualité  : travailleurs, chômeurs, jeunes promis au chômage ou à l’exploitation, la seule solution pour ne pas nous faire écraser, c’est de devenir forts. Penser le devenir tout seul est une cruelle illusion. Dans notre classe sociale, on ne devient fort que par la solidarité, la réflexion et l’action constamment poursuivies. C’est ainsi seulement que nous pourrons simplifier la vie de nos patrons et dirigeants, en les mettant dans la poubelle de l’histoire.

    (1) - Le Code pénal en a pris encore plus, de l’embonpoint, mais là, pas question de simplifier. Les lois liberticides s’ajoutent aux lois liberticides dans un magma de textes sans que cela gêne du tout nos gouvernants.

    (2) - Voir « Macron : atomiser pour mieux exploiter ! » dans @anarchosyndicalisme ! N°145 http://seenthis.net/messages/385695 . Le « Projet de loi pour la croissance et l’activité présenté au nom de M. Manuel VALLS,... par M. Emmanuel MACRON,... » fait exactement 516 pages (texte de la proposition de loi et commentaires inclus). http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/projets/pl2447.pdf

    (3) - Il faut reconnaître, et c’est une leçon que la classe ouvrière devrait méditer, qu’ils savent être unis.

    (4) - Voir plus de détails dans notre n°145 «  Autour de ‘Ethnorégionalisme & Ultralibéralisme, La Bretagne pour laboratoire’  » http://seenthis.net/messages/385698 .

    @anarchosyndicalisme ! n°146

    ---- #Société --------------------

  • L’aveuglement de la FNSEA est responsable de la crise agricole
    http://www.reporterre.net/L-aveuglement-de-la-FNSEA-est-responsable-de-la-crise-agricole

    Michel Berhocoirigoin, ancien Président de la chambre d’agriculture alternative du Pays Basque, est un témoin privilégié de la crise agricole. Il pointe du doigt la manipulation des récentes manifestations et accuse la #FNSEA d’avancer toujours plus aveuglément dans une politique responsable de cette #crise.

    #agro-industrie

    • aupa Michel!

      L’une des situations dénoncées dans les récentes manifestations a été la baisse du prix du lait, suite à la suppression des quotas qui régulaient la #production. Mais, quel était le discours de la #FNSEA lorsque les quotas étaient en place ? J’ai siégé durant quatre ans au côté de leurs représentants au Conseil de direction de l’Office national du lait (ONILAIT). Combien de fois ne sont-ils pas intervenus pour déplorer que la France ne puisse exporter davantage, à cause de la limitation de la production par les #quotas ? Combien de fois n’ont-ils pas déploré que tout ceci entravait la compétitivité de la filière laitière ? Combien de fois ne leur ai-je pas dit que leur discours préparait le terrain à la sortie des quotas ?
      [...]
      De même, pour la production porcine, les a-t-on entendu une seule fois revendiquer une maîtrise de la production qui pourrait stabiliser le prix de la #viande porcine ? Non ! Ils revendiquent moins de contraintes et plus de souplesse dans l’agrandissement des ateliers de production pour être plus compétitifs que les Allemands ou que les Espagnols… La filière porcine est le bout du bout de l’agriculture libérale, et elle représente le bout du bout de l’impasse agricole !
      La FNSEA et sa section Jeunes Agriculteurs occupent le terrain agricole en ne posant jamais les bonnes questions. Elles n’ont jamais un mot sur une répartition plus équitable des aides et des productions, jamais un mot sur la limitation des tailles d’ateliers ou sur les fermes-usines. Toujours les mêmes pseudos boucs émissaires, les contraintes administratives ou environnementales, présentées comme responsables de tous les maux.
      Toujours la contradiction absolue qui consiste à demander plus de soutien aux exportations et plus de protection aux importations. Toujours la contradiction entre les discours démagogiques qualifiant notre agriculture de « compétitive », « performante », « moderne », « innovante », et la réalité de cette agriculture qui se met en éruption tous les six mois et qui perd le quart de ses emplois paysans tous les dix ans.

      #les_points_sur_les_i
      #brown_tech

  • Et Xavier Beulin, président d’Avril-Sofiproteol, fut hué par les agriculteurs désespérés
    http://www.reporterre.net/Et-Xavier-Beulin-president-d-Avril-Sofiproteol-fut-hue-par-les-agriculte

    Les agriculteurs ont fait jeudi 3 septembre une démonstration de force en amenant 1 700 tracteurs dans la capitale. Mais les mesures négociées avec le gouvernement par Xavier Beulin, président de la FNSEA et d’Avril-Sofiproteol, les ont déçus. L’homme d’affaires a été sifflé et hué. Reportage à l’écoute des paysans désespérés et coincés dans l’impasse productiviste.

    #FNSEA il faudrait aussi s’interroger sur la responsabilité du #crédit_glaiseux dans tout ça

    Entre deux rangées de tracteurs, un groupe d’éleveurs bovins de la Côte d’Or discutent. Eux sont venus en voiture. Benoît Choné est désigné pour nous parler. Il s’est installé il y a deux ans avec 120 vaches charolaises. « Aujourd’hui je ne vis pas de mon métier », avoue-t-il. Sa solution ? La « modernisation ». Il a déjà 700.000 euros de dettes, il envisage de monter à plus de deux millions d’euros pour ajouter un bâtiment d’engraissement de jeunes bovins et un méthaniseur sur sa ferme.

    #agro-industrie en #crise

  • Chers agriculteurs en colère, de quoi vous étonnez-vous ? - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/10/chers-agriculteurs-colere-quoi-etonnez-260211

    Depuis plusieurs semaines, je lis dans les journaux locaux que des actions quasi simultanées sont organisées par les éleveurs devant des grandes surfaces de villes que je connais bien, comme Laval ou Fougères. Je tenais à vous dire que vos actions ne suscitent absolument pas l’empathie d’un citoyen comme moi.

    Je m’explique. Je viens vous parler du fond et non de la forme.

  • « Territoires perdus de la République » : dans le 9-3 ou les campagnes ? (Journal d’un prof d’histoire)
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/journal.histoire/2015/07/23/territoires-perdus-de-la-republique-dans-le-9-3-ou-les-campag

    Avec ce curieux sentiment qui laisse comme un malaise : l’appel au respect des règles, à la primauté du droit, ce ne serait donc valable que pour les élèves ?
    […]
    Depuis les attentats de janvier, l’école est la cible d’une remise en cause obstinée venant d’un peu partout, des médias comme des politiques, visant à lui faire porter la responsabilité d’une sorte de délitement moral collectif dont l’aspect le plus voyant résiderait dans l’oubli des sacro-saintes « valeurs de la République ».
    […]
    Après tout, alors que les forces de l’ordre brillent par leur absence ou leur serviabilité pour les éleveurs de la FNSEA, il s’est quand même trouvé, l’autre nuit, dans la région rennaise, quelques gendarmes pour partir à la traque d’Oyunaa et de ses deux jeunes enfants menacés d’expulsion vers la Mongolie. Ou encore, la veille, pour expulser une cinquantaine de Roms de leur campement à Bobigny. Les gendarmes étaient également très présents, à Sivens, en octobre, lors de la mort de Rémi Fraisse. La République, grande dame, a ses priorités, des valeurs à défendre…
    […]
    Nos élèves, bien sages en comparaison, ne manqueront sans doute pas de s’interroger sur cette étonnante indulgence concédée à une petite partie du corps électoral, une dérive clientéliste qui fait faire à la République le grand écart entre ses principes affichés et son action : respect des règles, de la loi, du bien commun, interdiction de la violence.
    Une obligation uniquement valable pour les jeunes ? Leur interrogation sera d’autant plus légitime que certains d’entre eux, constamment stigmatisés pour leur appartenance supposée à des quartiers dits « sensibles », des zones de « non-droit », ont à juste titre le sentiment que la loi n’est décidément pas la même pour tout le monde.

    #éducation #éducation_civique #exemplarité #violence #valeur_de_la_République #respect_des_règles

    • très riche en tag ce texte !
      #charlie #ZAD #FNSEA #police #gendarmes #nation #nationalisme #racisme #domination #oppression #colonialisme

      J’ai mon prisme de lecture très axé sur le genre alors ca me frappe dans ce texte. La FNSEA incarne pour moi une sorte de virilité très franchouillarde et cette virilité est défendu par l’etat qui est une entité très patriarcale et viriliste. Et les enfants des classes socio-economiques les plus pauvres et aussi racisés sont eux durement réprimé, ainsi que les femmes avec le voile. Ils sont les boucs-émissaires que l’etat utilise pour que les virils sous-chiens et sous-chienne puissent se défoulé des effets de la crise economique. Il y a aussi la réactivation d’une idée de nation (#identité_nationale disait foutriquet), les" jeunes ds cités " ne sont pas Charlie et on va les chasser et les punir aussi bien par la police, gendarmerie mais aussi par l’école et les agressions commises par les citoyens qui ont explosé depuis janvier.

      On pourrait faire un joli tableau a deux colonnes :

      Bon - Mauvais
      Hommes - femmes & enfants
      Flics - Racailles
      FNSEA - Banlieusard·e·s
      Blanc·he·s - racisé·e·s
      Français·es - Musulman·ne·s
      Souschien·nes - Immigré·e·s

      c’est pas nouveau mais le niveau de décomplexion à afficher ca est élévé. Meme plus besoin d’un ministère de l’identité national, c’est l’education nationale qui fait le job ainsi que les autres ministères mais là on parle de l’ecole.

    • Très intéressante cette grille de lecture @mad_meg. ça donne aussi une explication autre qu’économique au fait que la FNSEA prône une agriculture toujours plus mécanisée et des regroupements d’exploitations, alors que rationnellement ça n’a pas de sens en terme de productivité. Leurs adversaires de la Confédération Paysanne ont montré comment il est possible de faire vivre plus de producteurs sur des fermes plus petites tout en produisant autant et en polluant moins. Et plusieurs rapports (entre autres de la FAO) ont montré que les petites fermes sont plus productives que les grosses.
      Mais leur imaginaire est pétri de ces valeurs de « c’est qui qu’a la plus grosse » : la plus grosse exploitation, les plus grosses machines etc. Tout ce qui ne va pas dans ce sens est pour eux soit « arriéré » (c’est risible mais ils le croient vraiment par exemple pour la Confédération Paysanne) soit sauvage et chevelu et déshumanisé (et qu’il convient donc de chasser #manche_de_pioche cc @odilon), soit effeminé (ce qui dans leur ordre des choses est péjoratif).

    • C’est ce dont parlent les Bourguignon, plus violemment d’ailleurs : les mecs de l’agro-industrie « violent la terre en enfonçant toujours plus profond leur gros engins..., etc ». Je n’ai hélas pas encore eu le temps d’approfondir la question du genre dans l’agriculture mais grosso modo, les femmes sont nettement plus enclines à pratiquer des agricultures paysannes que les hommes. Côté pouvoirs publics, c’est une constante, en agriculture mais pas seulement, en France mais pas seulement, se sont les projets à dimensions industrielles qui séduisent les élus. Peu importe ce que cela sous tend, il faut que ce soit gros, que ça se voit de loin. Idem pour les banques (sans doute pour des raisons plus terre à terre) ils aideront à financer les gros projets mais le petit agriculteur lui, ramera pour mener à bien son projet.

    • Je croi que c’est Delphy qui a étudié le sujet, mais il me semble que les femmes agricultrices sont encore plus particulièrement lourdement discriminées car leur #travail non domestique et reproductif est aussi accaparé par le conjoint. Et les #agricultrices n’ont généralement aucun statu administratif et ne bénéficient de rien sans le bon vouloir de leur conjoint.
      Pour Delphy et ses recherches sur les agricultrices, j’en ai entendu parlé ici dans la conférence qu’elle donne à l’institut Emilie du Chatelet pour présenter son parcours. C’est une super conférence si vous l’avez pas vu je la recommande. La partie sur les agricultrices commence à 20:30 et elle parle de la formation de #castes raciales en France autour de la question du voile, ce qui me semble ramener à la question du rôle de l’école pour former ces castes. c’est à 1:01:26

      http://www.dailymotion.com/video/xmydhg_conference-de-christine-delphy-8-octobre-2011_school

      Et par rapport aux machines, l’accès aux machines est un privilège masculin et un des moyens de domination. Les outils qui sont fait pour les tâches dévolus aux femmes sont plus rudimentaires et moins performants que ceux que se réservent les hommes. Ils évoluent aussi moins vite et moins souvent.
      J’ai pas encore lu mais je met ici ce que je trouve sur les #outils, les #machines, la #technique et le #genre.
      – Paola Tabet, La Construction sociale de l’inégalité des sexes. Des outils et des corps https://lhomme.revues.org/6470

    • @koldobika tout à fait d’accord avec ta remarque sur le mot racaille.
      J’en ai profité pour aller voire la défintion et l’etymologie de ce mot et c’est une insulte classiste.
      http://www.cnrtl.fr/definition/racaille

      Péj. Partie du peuple la plus pauvre, considérée comme la plus méprisable . Synon. canaille, populace.C’est le bouleversement de tout ; la racaille va maintenant à la cour... Les seigneurs sont confondus parmi les va-nu-pieds (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 196).Qu’ai-je côtoyé de plus repoussant que ce quartier de ville bâti (...). La racaille n’émergeait de ces profondeurs spongieuses que pour s’injurier d’une voix usée et sans colère véritable (Saint-Exup., Citad., 1944, p. 537).
      − P. ext. [S’emploie pour désigner de façon très méprisante un ensemble d’individus] Synon. crapule (vieilli), fripouille (vieilli).La racaille bourgeoise, révolutionnaire. C’est Masson (...) qui amène toute cette petite racaille académique ! (Goncourt, Journal, 1887, p. 641).Les notaires ? D’la racaille ! Des mecs qui prennent cent sous pour vous écrire deux lignes... (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 94).Il leur fallait quelqu’un à qui s’en prendre, quelqu’un qu’on pourrait haïr sans danger (...) ceux qu’on appelait les dissidents, les réfractaires, les patriotes ou simplement les jeunes... la résistance, ce ramassis de vauriens, cette racaille, ces bandits, la résistance, que le diable l’emporte ! (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 410).
      − Rare
      ♦ Une racaille de + subst.Synon. une meute de.[Les] logeuses, [les] concierges, (...) toute une racaille de gens sinistres (Miomandre, Écrit sur eau, 1908, p. 197).
      ♦ [Désigne un, des individu(s)] Synon. de canaille.Ils ont mis une machine derrière le mur, ces racailles ! (Zola, Assommoir, 1877, p. 788).
      Prononc. et Orth. : [ʀakaj], [ʀakɑ:j]. Martinet-Walter 1973 [-a-], [-ɑ-] (14, 3). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1140 rascaille agn. (Gaimar, Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 1822). Terme originaire des dial. agn. et norm. (supra, FEW t. 10, p. 89a et M. Nezirović , Le Vocab. ds deux versions de Roman de Thèbes, p. 140), dér., à l’aide du suff. péj. -aille , d’un *verbe *rasquer (cf. a. prov. rascar « râcler », Moissac, xves. ds Levy Prov.) corresp. à un a. fr. *rachier ; *rasquer est issu d’un lat. vulg. *rasicare « raser » (également att. par le cat. esp. port. rascar, vénit. lomb. raskar, REW3n o7074), fréquentatif formé sur rasus, part. passé du class. radere (d’où, également le dér. *ras(i)c(u)lare, v. raser). Fréq. abs. littér. : 84. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 395.

    • Je trouve que tout ca met bien en valeur le fait que les différents systèmes de dominations sont intermêlés en une sorte de meta-systhème, en ce moment j’appel ca #patriarKKKapitaloKKKolonialisme histoire de faire un tag pratique à utilisé :p
      Ce jeu de mot avec KKK n’est pas de moi, je l’ai vu sur des sites anarco-féministes et ca m’avais bien plu.
      Le dessin que je fait en ce moment parle un peu de ca. Je met un détail avec une photo moche de mon cru.


      #shamless_autopromo oh et puis j’ai mon tag perso grâce @intempestive #mad_meg ?

    • je reviens sur le texte de Paola Tabet ; La Construction sociale de l’inégalité des sexes. Des outils et des corps
      https://lhomme.revues.org/6470

      Paola Tabet élargit alors le débat. D’après elle, toute nouvelle technique plus sophistiquée ou perfectionnée est aussitôt confisquée par les hommes. Ainsi, chez les Baruya, l’introduction des outils en fer ou en acier a permis aux hommes d’améliorer leur travail et de gagner du temps, tandis que les femmes continuent à utiliser le bâton à fouir et les filets pour le transport et travaillent encore plus en raison de l’extension des terres cultivées (p. 59). Mais les hommes se sont-ils approprié ces nouvelles techniques parce qu’elles sont plus perfectionnées ou parce qu’il s’agit d’outils-armes ? À l’appui de sa thèse, l’auteur donne des exemples d’amélioration d’objets qui ne sont pas des armes. Dès qu’un progrès technique est introduit, les hommes s’attribuent l’instrument, affirme-t-elle. C’est le cas du moulin à vent ou à eau qui a remplacé la meule manuelle. C’est le cas du métier à tisser à pédales ou du tour de potier. Malheureusement, dans cette partie (pp. 62-68), les éléments statistiques manquent pour étayer la démonstration. Or, des exemples isolés ne peuvent servir de preuve. L’introduction de l’électroménager en Occident n’a pas vraiment incité les hommes à faire le ménage, la lessive et la vaisselle. Elle a par contre allégé les tâches domestiques des femmes, leur permettant d’y ajouter du travail salarié à l’extérieur. En d’autres termes, il s’est passé pour les femmes en Occident ce qui s’est passé pour les hommes baruya.

      Patrick Kaplanian qui a écrit ce résumé me semble manquer sa cible lorsqu’il prend l’exemple de électroménager en Occident. Électroménager domestique à destination des femmes est peu performant par rapport aux machines « professionnelles » qui sont celles utilisé par les hommes (souffleuses à feuilles, piano de cuisine des chef, cireuse dans les grandes surfaces qui ressemble à des tracteurs, nettoyant ménager plus efficace ...). Tout cela est bien sur plus polluant.

      Et aussi ce me fait pensé à la #pollution des cours d’eau aux œstrogènes qu’on impute aux femmes parce que quant on dit œstrogène on pense femmes, alors qu’en fait ces pollutions sont causé par les pilules que les agriculteurs donnent aux animaux et qui servent à augmenter la rentabilité et sont dosé pour des éléphantes. Ce qui permet au #Vatican (ou VatiKKKan ^^) de faire une attaque contre les femmes alors que les pollueurs sont les machos de la FNSEA.
      http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/01/05/le-vatican-denonce-les-effets-devastateurs-de-la-pilule-sur-l-environnement_
      C’est @anne qui m’avait expliqué cela

      ici avec l’exemple néerlandais, il est dit que la pollution hormonale des eaux est un peu provoqué par les déjections humaines mais que la pollution casé par l’élevage est 10 fois plus importante.
      http://www.iksr.org/uploads/media/Rapport_CIPR_186f_01.pdf

      Bien sur le Vatican va pas faire la leçon a ses meilleurs clients et préfère comme a son habitude pourrir les femmes.
      https://www.youtube.com/watch?v=4nRu4FnXpMw

    • « J’peux pas encaisser les drapeaux
      Quoi qu’le noir soit le plus beau.
      La Marseillaise, même en reggae,
      Ça m’a toujours fait dégueuler.

      Les marches militaires, ça m’déglingue
      Et votr’ République, moi, j’la tringle
      Mais bordel ! Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ? »

    • Le sous-équipement technologique constant des femmes par rapport aux hommes révèle que les tâches sont dévolues aux femmes en fonction des outils, et non l’inverse. Les instruments de production-clés sont tenus par les hommes

      Nicole-Claude Mathieu, L’anatomie politique

  • L’art de la fuite en avant. #FNSEA

    Il faut engager un vaste plan pour moderniser les bâtiments, automatiser les abattoirs, organiser les regroupements d’exploitations afin qu’elles soient plus productives [, ainsi qu’] un moratoire d’un an sur les normes environnementales

    http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2015/08/23/agriculture-la-fnsea-reclame-un-investissement-de-trois-milliards-d-euros_47

  • Assainissement, boues d’épuration, épandage et nitrates
    http://www.eauxglacees.com/Assainissement-boues-d-epuration

    L’offensive du lobby agricole contre la directive nitrates ne connaît pas de trêve et mobilise tous les arguments, comme le coût financier astronomique que devraient supporter à l’avenir les grandes agglomérations qui ne pourraient plus épandre les boues d’épuration qu’elles produisent sur des terres agricoles devenues de véritables “sanctuaires” à raison d’une application démoniaque par l’administration du 5ème Programme d’action établi en application de la Directive nitrates… Un chantage astucieux qui va (...)

  • La FNSEA, une monoculture intensive dans les JT
    http://television.telerama.fr/television/la-fnsea-une-monoculture-intensive-dans-les-jt,130249.php

    « Le conflit s’enlise », annonce le titre de Soir 3. « La crise agricole s’enlise », renchérit Le 19.45 de M6. Ils se sont donnés le mot… mais pas seulement. Les deux chaînes ont aussi profité de la journée portes ouvertes à la ferme de Carole Joliff, « éleveuse de porc dans les Côtes d’Armor », qui a reçu (séparément) leurs deux reporters. Etrangement, ni M6 ni France 3 ne précisent que Carole Joliff est aussi présidente de la section porcine de la FDSEA des Côtes d’Armor… Source : Ma vie au poste

  • #Crise_de_l'élevage, crise de modèle | bilaterals.org
    http://www.bilaterals.org/?crise-de-l-elevage-crise-de-modele&lang=en

    La ruine des éleveurs est le résultat de la Politique agricole commune (PAC). Depuis les années 70, la #PAC est une politique d’industrialisation à marche forcée de l’agriculture. Le but étant non pas de soutenir (par les prix et la qualité) les agriculteurs dans leur production de nourriture mais de faire baisser au maximum le prix des matières premières agricoles au profit de l’industrie #agroalimentaire et de la grande distribution. Politique maintenue et approfondie après la Chute du Mur de Berlin et l’essor de la mondialisation débridée des échanges économiques et financiers. Politique largement cautionnée par les dirigeants de la #FNSEA et par ceux de la Coopération agricole [1]. Politique dont l’un des effets a été la flambée du prix des céréales… céréales dont les éleveurs ont besoin pour nourrir leurs bêtes. Par ailleurs, depuis les années 60, l’industrialisation de l’agriculture, dirigée par la FNSEA et ses représentants dans tout l’organigramme agricole, a poussé les paysans à la #spécialisation de leur activité : on est éleveur de vaches laitières, de bovins-viande, de porcs ou de poulets, on n’est plus paysan en #polycultures-élevage. Cette dernière permettait de lisser le déficit financier d’une production par la réussite simultanée d’une autre et d’ajuster les productions en fonctions des besoins clairement identifiés, quantifiés, régionaux voire nationaux et européens. Enfin, les #coopératives créées au départ pour être l’outil de maîtrise économique des paysans se comportent à l’égard de ces derniers comme n’importe quelle industrie privée. Jusqu’à les étrangler économiquement.

    #agro-industrie

  • AVRIL rachète le spécialiste britannique de la distribution des huiles THE KERFOOT GROUP, Fusacq Buzz
    http://www.fusacq.com/buzz/avril-rachete-le-specialiste-britannique-de-la-distribution-des-huiles-the-k

    Avril, c’est le nouveau sous-marin de Xavier Beulin, président de la #FNSEA, holding navigant sous le nom de Sofiprotéol jusqu’enjanvier dernier.
    http://www.reporterre.net/ENQUETE-2-Au-coeur-de-l-agro

    Initialement, la machine de guerre Sofiprotéol investissait dans la filière bio-carburant (mettez du tournesol et du colza dans vos moteurs). C’est devenu un « partenaire » de projets agro-industriels comme nous le raconte cette page de leur site :
    http://www.groupeavril.com/fr/groupe/organisation/sofiproteol

    Quant au projet de faire disparaître les petits paysans, il se porte bien grâce au tandem Beulin- Le Foll
    http://plunkett.hautetfort.com/archive/2014/07/08/xavier-beulin-fnsea-veut-priver-les-petits-paysans-du-statut-54

  • Des partisans d’une ferme-usine menacent par le feu l’association écologiste
    http://www.reporterre.net/Des-partisans-d-une-ferme-usine-menacent-par-le-feu-l-association-ecolog

    Dans la nuit de mercredi à jeudi à Heuringhem, dans le Pas-de-Calais, un opposant à une ferme-usine de 4 500 porcs se réveille en sursaut : de la paille et un pneu brûlent devant chez lui. Des intimidations qui pourraient être le fait de militants FDSEA, mécontents d’une décision de justice défavorable à la ferme-usine.

    « J’ai été réveillé à 1h30 par les pompiers. Ils venaient d’éteindre un feu de paille sèche et d’un pneu allumé devant l’entrée de ma maison". Jean-Michel Jedraszak, porte-parole de l’association Aives, découvre également que des graffitis ont été peints sur la porte et sur la persienne de son cabinet médical, à quelques kilomètres de chez lui. Même chose devant la mairie. Banderoles et tags ont été laissés sur place : « Nous sommes tous Aurélie », inscrit dessus, du nom de la productrice à l’origine du projet de la ferme-usine de porcs. C’était jeudi matin 11 juin.

    « Nous n’avons pas de témoin, pas de preuve ; mais avec cette banderole, on sait que ça vient de la FDSEA, tout simplement parce qu’ils avaient la même banderole la semaine dernière lors de leur congrès régional », explique Jean-Michel Jedraszak. L’intimidation n’aura peut-être pas l’effet escompté : « Je suis plus déterminé que jamais, ça me renforce plutôt qu’autre chose. »

    #agro-industrie #manche_de_pioche #intimidation

  • Dans la nuit de mercredi à jeudi à Heuringhem, dans le Pas-de-Calais, un opposant à une ferme-usine de 4 500 porcs se réveille en sursaut : de la paille et un pneu brûlent devant chez lui. Des intimidations qui pourraient être le fait de militants FDSEA, mécontents d’une décision de justice défavorable à la ferme-usine.
    http://reporterre.net/Des-partisans-d-une-ferme-usine-menacent-par-le-feu-l-association-ecolog
    Le projet a été lancé en 2011 mais a subi un coup d’arrêt avec la suspension du permis de construire en octobre 2013. Après un an et demi d’arrêt des travaux, le tribunal administratif de Lille a rendu lundi dernier sa décision : l’annulation partielle du permis de construire.

    Cette décision de justice ne semble pas avoir été acceptée par les défenseurs du projet. Jean-Michel Jedraszak de l’Aives est choqué : « Moi, je m’attaque à un bout de papier ; ça n’a rien à voir avec ce qu’il vient de se passer. » La Confédération paysanne quant à elle ne mâche pas ses mots. Elle condamne « fermement le comportement irresponsable des membres de la FDSEA 62, poussés par leur président à perpétrer des actes qui méritent la qualification de fascistes. »
    Le président de la FDSEA 62, Pierre Hannebique, trouve le terme tranché et il répond qu’« on nous parle des méthodes de la FNSEA mais regardez celles de la Confédération paysanne qui va démonter une salle de traite... » Mettre sur le même plan une action de démontage en plein jour sur le site de la ferme-usine des milles vaches et une autre qui déclenche un feu devant une habitation la nuit ne semble pourtant pas relever du même registre. Le président de la FDSEA 62 le reconnaît, « la réaction à la décision du tribunal est disproportionnée ». Quant aux feux déclenchés dans la nuit de mercredi à jeudi, il ne la revendique pas mais ne la nie pas non plus. « Je comprends que certains soient en colère et agissent ainsi, mais je ne cautionne pas. »
    La réponse n’étonne pas, elle a déjà été entendue à de nombreuses reprises. On se souvient de la #FNSEA qui avait piétiné des ragondins à Nantes. Réaction de Xavier Beulin, le président national : « Je considère que c’est une connerie et je ne cautionne pas ce type de dérapage. »
    Il y avait eu en septembre 2014 l’incendie du centre des impôts et de la Mutualité sociale des agriculteurs dans le Finistère. Déclaration de Xavier Beulin, président national du syndicat qui a temporisé en expliquant que « c’est une action d’une violence certaine qui traduit malheureusement une exaspération, une détresse très forte dans le monde agricole aujourd’hui ». De son côté, le président départemental du syndicat agricole, Thierry Merret, avait carrément soutenu les délinquants, déclarant : « Je tire un coup de chapeau à ceux qui ont osé faire ce qu’ils ont fait. »

    #brown_tech #délinquants #agro-industrie
    voir aussi
    http://seenthis.net/messages/364591
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  • La FDSEA 29 réécrit le SDAGE Loire Bretagne
    http://www.eauxglacees.com/La-FDSEA-29-reecrit-le-SDAGE-Loire

    M. Thierry Merret, président de la fédération départementale du syndicat agricole majoritaire du Finistère, pourfendeur enragé depuis des lustres de toute réglementation environnementale vient d’adresser une lettre-circulaire à tous les maires de son département, dans laquelle il leur demande tout bonnement de faire adopter une motion par leur conseil municipal aux fins de faire pression sur l’Agence de l’eau et le comité de bassin, et d’oter au SDAGE en cours d’examen toute ambition environnementale. (...)

  • Dérives fascistes à la FNSEA ?
    http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-cougnoux/210415/derives-fascistes-la-fnsea

    Dérives fascistes à la FNSEA ?

    21 avril 2015 | Par Laurent Cougnoux

    Mais que se passe t-il à la FNSEA ? Les opérations musclées se succèdent, menées par des agriculteurs pour le moins en colère, qui utilisent en toute impunité la violence pour se faire entendre : contre les Roms, contre l’État, contre les Zadistes, contre les écolos… Ne doit on y voir que le mal être de citoyens en proie aux marchés financiers, ayant perdu la considération de l’opinion publique face aux dérives de leurs méthodes de production, ou bien donner un sens politique à toutes ces exactions ?

    En juin 2013, l’opération « récupérons nos terres » (1), organisée par une cinquantaine d’agriculteurs se revendiquant de la FNSEA, délogeaient des familles de gens du voyage qui occupaient un bout de terrain en friche d’une exploitation agricole dans le canton de Houdan (Yvelines), en les aspergeant de tonnes de lisier. L’affaire n’a fait que peu de bruit dans les médias, pourtant de nombreuses associations (2) se sont alors insurgé contre ces méthodes : « C’est à l’État et aux collectivités locales de gérer la situation, pas à une organisation syndicale de « jouer les auxiliaires de police en faisant justice elle-même par une action moralement scandaleuse et syndicalement irresponsable ». La fédération département du syndicat se bornant à dénoncer « une fois de plus l’inertie de l’administration, qui ne remplit pas son rôle de protection de la propriété privée et qui, par là même, cautionne la transgression des lois ».

    En septembre 2013, des agriculteurs syndiqués (FDSEA du Morvan) saccagent le siège du Parc national du Morvan. Ces agriculteurs sont fous de rage à la suite d’une enquête publique relative à des mesures de protection et de restaurations des rives des cours d’eau et des zones humides, s’adressant principalement à des agriculteurs volontaires et financièrement aidés. Pour protester, des tonnes de fumier sont épandues, des tranchées creusées dans des prairies humides, des feux de pneus et de paille allumés. Le journal de l’Environnement relate (3) : « La scène s’est déroulée le 18 septembre dernier dans le domaine de la Maison du parc naturel régional du Morvan, à Saint-Brisson (Nièvre). C’est là que près de 70 engins agricoles et leurs quelque 150 conducteurs, encartés à la FDSEA du département, chez les Jeunes Agriculteurs ou sans étiquette, ont convergé pour quelques heures d’un face-à-face tendu avec les responsables du PNR. Le tout sous le regard placide des gendarmes, qui ont laissé les alentours soignés de la Maison du parc se transformer en terrain vague boueux, pendant que des agents du parc se faisaient prendre à partie par des agriculteurs »

    En septembre dernier, des agriculteurs bretons brûlent les bâtiments de la Mutuelle Sociale Agricole (leur caisse de sécurité sociale) et des Finances Publiques à Morlaix. Le président de la FDSEA du Finistère, Thierry Merret, félicite publiquement les auteurs du saccage de Morlaix dans un communiqué : « Je tire un coup de chapeau à ceux qui ont osé faire ce qu’ils ont fait. Il faut relativiser, il n’y a pas eu mort d’homme, c’est une forme de témoignage pour dire : Écoutez-nous et un raz-le-bol des besogneux qui sont seulement bons pour avoir des contrôles ».

    En ce mois de septembre, 4 actes violents ont eu lieu contre des bâtiments publics, à Morlaix mais aussi Toulouse, Sarrebourg et Questemberg). À ce jour aucune poursuite judiciaire n’a été engagée...

  • Qui veut la peau des ZAD ?

    Célia Izoard et Matthieu Amiech

    http://lavoiedujaguar.net/Qui-veut-la-peau-des-ZAD

    Était-ce de l’ironie ? Le 6 mars, jour même où la zone à défendre (ZAD) de la forêt de Sivens a été une nouvelle fois évacuée par la police, Manuel Valls s’est inquiété du « silence de la société et des intellectuels » devant la montée de l’extrême droite (cf. Le Monde du 7 mars). Vue du Tarn, où les opposants à la construction du barrage de Sivens ont été pendant tout le mois de février confrontés à des pratiques d’inspiration fasciste, la déclaration du premier ministre apparaît comme une insolente provocation. Car c’est bien sur une frange de l’extrême droite que son gouvernement s’est appuyé pour affaiblir la lutte contre le projet de barrage et faciliter l’évacuation de la ZAD du Testet. Pour rendre intelligible cette affirmation, un bref retour sur des faits peu médiatisés est nécessaire.

    À partir du week-end du 31 janvier 2015, de petits groupes d’hommes commencent à bloquer l’accès de la ZAD à tous ceux qui veulent s’y rendre. Pour couper le contact entre les zadistes et leurs nombreux soutiens dans la région, ces groupes n’y vont pas de mainmorte (...)

    #ZAD #Testet #FNSEA #FN

  • Quand la FNSEA fait la loi, par l’Autre JT de France 4
    http://www.eauxglacees.com/Quand-la-FNSEA-fait-la-loi-par-l

    L’Autre JT de France 4 a diffusé le jeudi 12 janvier à 22h30 une enquête sur les “opérations coup de poing” de la FNSEA qui se multiplient à Sivens et ailleurs dans les campagnes françaises. Il ne fait pas bon être en désaccord avec ce puissant syndicat agricole. L’équipe de France 4 s’est donc posé la question de savoir s’il n’existait pas une certaine clémence à l’égard de leurs actionbs particulèrement violentes et parfois (...)

  • Lettre aux amis de Sivens - Zone A Défendre
    http://zad.nadir.org/spip.php?article2926
    Je le reposte, @parpaing m’a bloqué

    Plus insistant en revanche sont les mouvements orchestrés par AGO Vinci avec une partie du monde agricole. Une nouvelle bataille, encore peu médiatisée, se mène entre des occupants de la ZAD et des paysans en lutte contre les exploitants qui sentent le vent tourner et commencent à se projeter sur les 1200 ha de terres agricoles que contient la zone. Pour l’heure chacun d’eux tente de jouer sa partition et aucun mouvement commun ne semble se profiler malgré les perches tendues par AGO. Car ici aussi, quand ils ne sont pas entrain de jeter des ragondins sur la préfecture, les agriculteurs de la #FNSEA mettent tout en œuvre pour agrandir leurs exploitations. Ici aussi les fermes disparaissent une à une depuis plus de 50 ans, ici aussi devenir paysan ou cultiver des terres est devenu un calvaire.

    Aussi, ce qui fait rage en ce moment au #Testet n’est que le triste visage de ce qui nous menace ici en cas d’abandon du projet, une double offensive menée par les autorités accompagnées par tous les conservateurs de la région.

    Bon, que la FNSEA voit d’un mauvais œil la prolifération des #ZAD n’a rien d’étonnant, qu’elle devienne la principale courroie de transmission des mesquineries du pouvoir laisse en revanche quelques sueurs froides. Ce n’est plus seulement des grenades et des flashballs dont il faut se méfier, c’est aussi des #milices qui agissent sans mesure sous l’œil bienveillant des gendarmes.

    #contestation #agro-industrie #manche_de_pioche

  • EDITO - MM. Hollande et Valls ouvrent la voie au fascisme
    HERVÉ KEMPF (REPORTERRE) samedi 7 mars 2015
    http://www.reporterre.net/EDITO-MM-Hollande-et-Valls-ouvrent

    L’affaire de Sivens est tout sauf anecdotique : pour la première fois, le gouvernement y a déployé une tactique de répression propre aux régimes fascistes.

    La méthode suivie par le gouvernement pour en finir avec l’affaire de #Sivens est nouvelle et extrêmement grave.

    Dès septembre 2014, le ministère de l’Intérieur avait laissé la gendarmerie exercer une pression violente, souvent illégale, à l’encontre des zadistes du #Testet. Cela n’avait pas suffi à décourager les opposants au barrage, renforcés par le mouvement de solidarité qui se développait dans la région. La tension est montée jusqu’au 26 octobre, lorsque la gendarmerie tua un jeune manifestant, Rémi Fraisse. Un tel événement est – jusqu’à présent - exceptionnel en France. Il ne suscitait pourtant pas une indignation unanime. Une large partie des médias relayait la communication gouvernementale mettant en avant la violence qu’exerceraient les opposants aux grands projets inutiles. Xavier Beulin, président de la FNSEA et du groupe agro-industriel Avril-Sofiproteol, qualifiait les zadistes de « djihadistes verts » http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/la-fnsea-denonce-les-djihadistes-verts-d-un-mouvement-bien-organise-205-10, ce qui dans un contexte où la France est en guerre contre l’Etat islamique, revient à un appel au meurtre.

    L’homicide de Rémi Fraisse était d’autant plus absurde que le ministère de l’Ecologie publiait un rapport d’expertise http://www.reporterre.net/Testet-le-rapport-d-experts confirmant l’essentiel des arguments développés depuis des années contre le projet de barrage : coûteux, inutile, impactant sur l’environnement, fondé sur des études médiocres et trompeuses. Peu après, la Commission européenne engageait une procédure d’infraction http://www.reporterre.net/Voici-comment-l-Europe-en-est contre le projet au titre de la directive sur l’eau.

    Mais localement, les élus PS et autres ne voulaient pas céder, non plus que les instances de la Chambre d’agriculture et de la #FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). La ministre de l’Ecologie élaborait un compromis écartant les propositions d’alternatives mises en avant par les opposants : on ferait soit un plus petit barrage, soit divers réservoirs dans la vallée du Tescou. Et sur le terrain, légitimée par la provocation de Xavier Beulin, la FDSEA organisait des groupes d’agriculteurs pour mener en décembre près de la Zad une opération « Manche de pioche » http://www.reporterre.net/Au-Testet-les-pro-barrages-tentent dont le nom dit tout.

    Elle répétait l’opération en janvier, jusqu’à organiser en février un blocus de la zone. Les agressions et injures se multipliaient de la part de ces agriculteurs chauffés à blanc contre les « peluts » (chevelus, en occitan), alias zadistes, mais aussi contre les locaux opposés au barrage et contre des journalistes. Fin février, ces #milices – au sens précis d’organisation paramilitaire http://www.cnrtl.fr/definition/milice – bloquaient les routes, armées de bâtons, de manches de pioche ou de barres de fer, et commettaient de nombreuses agressions, pare-brise cassés, pneus crevés, menaces, sous l’œil indifférent des gendarmes bien présents dans le secteur.

    Elles ont agi comme des supplétifs de la police : chargés d’accomplir les bases besognes de tension et d’effroi, soit pour provoquer des réactions violentes qui justifieraient l’action des forces légales de répression, soit pour changer le rapport de forces et affaiblir la capacité de résistance et de solidarité des opposants. La tactique a fonctionné, et l’évacuation de la Zad, menée par dix fois plus de gendarmes que de zadistes, s’est opérée le 6 mars sans heurts.

    L’affaire est loin d’être close, mais la tactique répressive employée par le gouvernement, allié avec le représentant affairiste de l’agriculture productiviste et surfant sur le torrent d’injures déversées par l’#extrême-droite sur les réseaux sociaux à l’encontre des zadistes et autres écologistes – tel ce sondage lancé par Valeurs actuelles, et parlant des « fascistes verts ».


    Tout ceci, comme l’expression de Xavier Beulin, résonne avec la stigmatisation de l’ « islamo-fascisme » http://www.rtl.fr/actu/politique/fusillades-a-copenhague-manuel-valls-parle-d-islamofascisme-7776612252 de Manuel Valls, pour associer les écologistes – car les zadistes font partie du mouvement écologique – aux « terroristes islamistes », contre qui, on le sait, le permis de tuer est officiel. C’est ce qu’a bien compris un tweet : « Comment un Etat peut aller tuer des centaines d’islamistes en Afrique, et se laisser dicter sa loi par une poignée de dégénérés ? »

    On glisse vite des zadistes aux jeunes Français indésirables, comme ce commentaire après la phrase de Manuel Valls annonçant le 5 mars que « l’ordre républicain » http://www.rtl.fr/actu/politique/valls-l-ordre-republicain-doit-s-imposer-a-sivens-7776902771- qui ne concerne pas, donc, les miliciens de la FNSEA – doit s’imposer sur la Zad : « Ben mon colon il serait temps ! Mais c’est embêtant parce que aux prochaines émeutes des "jeunes" nantis du 93 il va falloir enfin appliquer aussi l’ordre républicain ».

    La tactique de MM. Valls et Hollande est délibérée. Elle ouvre la porte à la répétition de ce type d’actes : des groupes sociaux savent maintenant que, pourvu qu’ils ciblent l’écologie et les jeunes alternatifs tout en glorifiant la police, ils ont le champ libre. Elle s’appuie sur les sentiments d’extrême-droite qui montent dans ce pays. Et suscitera en retour des réactions de même nature, impliquant une #répression encore plus stricte.

    Je ne sais la qualifier autrement que de pré-fasciste : utlisant les méthodes mêmes du #fascisme (des milices supplétives d’un Etat autoritaire) et stimulant la #xénophobie et la haine des alternatives. L’essentiel est que rien ne soit mis en cause de l’ordre capitaliste : c’est ce que révèle l’analyse du journal des affaires Les Echos : « Sivens (…) a été choisi par Manuel Valls pour faire valoir (…) la fermeté de son gouvernement face à toutes les résistances au changement ».


    Les choses sont claires : un projet coûteux, pourri de conflits d’intérêt, financé par le public pour des intérêts privés, détruisant l’#environnement, c’est « le changement ».

    D’aucuns persistent encore à croire que le gouvernement de MM. Hollande et Valls est « de gauche ». Il ne l’est pas. C’est pire : il ouvre, à peine dissimulé, la voie au fascisme.

    #brown_tech #gpii

  • Armé d’une tronçonneuse, le milicien FNSEA hurle : « Ta gueule, salope » - Reporterre
    http://reporterre.net/Arme-d-une-tronconneuse-le

    Impossible pour ses parents de passer au travers des barrages de la #FNSEA : « Les gendarmes ont essayer de négocier avec eux mais ont fini par nous avouer qu’ils ne peuvent pas assurer notre sécurité ». Pierre Lacoste limite ses déplacements au maximum parce qu’il n’a pas l’esprit tranquille : « Ils tournent autour de la maison avec des pioches et en disant des grossièretés. Je ne veux pas prendre le risque qu’on crame mon exploitation agricole. Tout ce qui se passe depuis le début de la semaine c’est de la folie. Ils n’ont pas le droit d’être là et les zadistes n’ont jamais bloqué les accès comme eux le font ».

    #zone_de_non_droit #milice #agriculture #mafia

  • Sivens : des agriculteurs détruisent des cabanes de zadistes
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/03/04/sivens-200-manifestants-pro-zadistes-bloques-a-gaillac_4587364_3244.html#

    Sivens : des agriculteurs détruisent des cabanes de zadistes

    Le Monde.fr | 04.03.2015 à 17h05 • Mis à jour le 04.03.2015 à 21h04 | Par Le Monde.fr et Rémi Barroux

    Des agriculteurs qui bloquaient depuis lundi les entrées du site de Sivens (Tarn) y ont pénétré, mercredi 4 mars, et ont détruit des constructions des opposants au projet de barrage, ont indiqué des protagonistes des deux camps. « On a démonté un chapiteau et des cabanes », a précisé par téléphone le président du syndicat agricole FDSEA, Philippe Jougla, présent avec quelque deux cents pro-barrage à l’entrée de la ZAD (zone à défendre).

    Des proches de zadistes venaient d’alerter l’Agence France-Presse par téléphone. L’un d’eux, se faisant appeler comme les autres, « Camille », a affirmé que les agriculteurs avaient « mis le feu à une bergerie des zadistes qui abritait des chèvres, des moutons et des chiots, sans faire de victimes car le feu a été rapidement circonscrit ». Selon lui, deux cabanes ont été détruites et le chapiteau des zadistes démantelé.

    #FNSEA

  • La grande enquête sur le maître caché de l’agriculture française
    http://www.reporterre.net/La-grande-enquete-sur-le-maitre

    Son nom est méconnu, mais ce groupe pèse aussi lourd qu’Areva. Agrocarburants, lait, oeufs, huile, finances, semences : il est partout, et influe d’autant plus sur l’agriculture française que son patron préside le puissant syndicat agricole devant lequel plient les gouvernements. Le résultat : profits d’un côté, disparition des petits paysans, artificialisation des terres et pollution de l’autre. Voici Avril-Sofiproteol. Une grande enquête de Reporterre. (...) Source : Reporterre

  • L’archaïque Monsieur Valls, les agriculteurs et la FNSEA par @marclaime
    http://blog.mondediplo.net/2015-02-27-L-archaique-Monsieur-Valls

    Trois jours avant l’ouverture du Salon de l’agriculture, un mois avant une nouvelle Berezina annoncée aux élections cantonales, Manuel Valls a tout cédé à la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (#FNSEA), syndicat agricole majoritaire, qui vote et a toujours voté à droite, dont le gouvernement n’a donc strictement rien à attendre, et à qui il vient pourtant d’annoncer qu’il ferait droit à toutes ses exigences. Ce faisant, M. Valls trahit sa filiation, celle d’un homme politique des années 1960.

  • L’#agrobusiness : toujours plus d’argent, toujours moins de paysans - Reporterre
    http://reporterre.net/L-agrobusiness-toujours-plus-d

    En termes de #politique agricole, les pouvoirs publics se couchent toujours « devant la #FNSEA, maitre d’œuvre acharné de l’agriculture industrielle », et n’ont d’autre mot à la bouche que celui de « compétitivité ». « Mais que signifie la ’compétitivité’ en #agriculture ? Sinon le développement forcené d’un modèle, l’agrobusiness, qui détruit la paysannerie et ne perçoit l’environnement que comme une contrainte. »

    Le Salon de l’Agriculture sera cette semaine encore la vitrine d’une agriculture fêtée et fantasmée par les urbains. Mais pour les paysans ce grand bazar n’est qu’une mascarade qui cache mal, très mal, la réalité de leur #mort programmée, au sens propre comme au figuré. Les #suicides à la ferme, le burn-out des paysans, en sont les premiers symptômes. Chaque année, des milliers d’exploitations disparaissent en silence. La concentration financière devient la règle.