• La nature nous a pourvus d’un mécanisme de reproduction formidablement efficace, la reproduction sexuée
    http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=4135

    La #Chine annonce la construction d’un centre visant à produire à la chaîne 1 million de vaches clonées par an afin de sécuriser ses approvisionnements alimentaires... Vraiment ?
    Après l’analyse de Jean-Paul Renard, père du clonage en France, et la réaction du philosophe Vincent Grégoire-Delory sur les aspects éthiques, la Mission Agrobiosciences a sollicité le point de vue de Dominique Desjeux, anthropologue, fin connaisseur de la Chine, et publie, aujourd’hui, celui de Philippe Baralon, conseiller en stratégie des filières agroalimentaires (Cabinet Phylum).
    Pour ce dernier, il est clair que le clonage n’est pas une technique innovante au service de la sécurité alimentaire, car insuffisamment efficiente, au contraire de la reproduction sexuée qui, elle, s’avère formidablement efficace. Sans oublier que les consommateurs n’en veulent pas...
    A visionner ci-dessous (ainsi que les vidéos de Jean-Paul Renard, Vincent Grégoire-Delory et Dominique Desjeux).

    #clonage #alimentation #folie

  • Fête de la bière et carnaval - la même dégueulade organisée

    Karneval nur noch für Deutsche ! (junge Welt)
    http://www.jungewelt.de/m/2016/02-05/043.php

    Ist es für Frauen angenehmer, von betrunkenen deutschen Männern überfallen zu werden als von aus kulturellen Gründen meist nüchternen marokkanischen? Weil die Frauen das Gelalle der deutschen Kerle wenigstens halbwegs verstehen? Eine gemeinsame Sprache schafft Verbundenheit, aber gilt das auch bei Behelligern, Zudringlingen, Räubern und Notzuchtgierhälsen? Oder schüren die Sprachbarrieren – afrikanische Sprachen gelten ja als »guttural« – zusätzliche Ängste? Mit betrunkenen Deppen wird man für gewöhnlich leichter fertig als mit nüchternen, aber schiefgehen kann beides. Doch darum ging es gar nicht, sondern um die Verschärfung eines simulierten Kulturkampfes, in dem ständig europäische, deutsche und überhaupt hochzivilisatorische Werte gegen Überfremdung und Minderkultur verteidigt werden müssen.

    Zu diesen Werten zählt auch der deutsche Karneval. Ein mir bekannter Physiotherapeut, der in einer Karnevalshochburg lebt, schließt seit zehn Jahren in der Zeit zwischen Weiberfastnacht und Aschermittwoch seine Praxis und auch die Haustür zu – jahrelang hatten ihm die lustigen Narren und Jecken jederlei Geschlechts ab dem frühen Morgen in den Hausflur gestrullt, gekoddert und sich auch fäkal »gelöst«. Der Mann hatte die Nase, die Augen und überhaupt den Kanal voll und geht in diesen »toll« genannten Tagen in Urlaub; »toll« ist hier in seiner ursprünglichen Bedeutung – wahnsinnig, tollwütig – zu verstehen.

    La Photo plus haut fait partie de l’article suivant : Le défilé du carnaval n’aura pas lieu à cause d’une surconsommation d’alcool. Véridique, je ne l’invente pas. Friedrich Engels déjà constata l’aspect révolutionnaire du carnaval malgré et à cause de l’influence des boissons populaires.

    Fasching : Karnevalsverein sagt Umzug wegen Suff ab
    http://www.fr-online.de/panorama/fasching-karnevalsverein-sagt-umzug-wegen-suff-ab,1472782,21566506.html

    Friedrich Engels bereiste in den Revolutionswirren von 1848/49 die Pfalz und Baden, und er wunderte sich nicht schlecht. „Die ganze äußere Erscheinung der Pfälzer Bewegung trug einen heitern, sorglosen und ungenierten Charakter“ notierte Engels.

    „Während in Baden jeder neuernannte Unterleutnant, sich in eine schwere Uniform einschnürte und mit silbernen Epauletten paradierte, war man in der Pfalz viel vernünftiger. Sowie die große Hitze sich fühlen ließ, verschwanden alle Tuchröcke.“

    Die Sturm auf die Weinkeller und die Kneipfreiheit sei denn in der Pfalz auch die erste revolutionäre Akt gewesen, fuhr Engels fort und notierte mit einer gewissen Milde: Alle Klassen der Gesellschaft kamen in denselben öffentlichen Lokalen zusammen, ein sozialistischer Schwärmer hätte in diesem ungebundenen Verkehr die Morgenröte der allgemeinen Brüderlichkeit sehen können“.

    Le carnaval à l’allemande constitue une sorte de fête particulière.

    Winterfest Karneval | Germanic-American Institute | Minneapolis City Pages
    http://www.citypages.com/event/winterfest-karneval-7957324

    While many Saint Paul Winter Carnival events are family-friendly, this party at the Germanic-American Institute is decidedly grown-up. This Saturday, the haus will be honoring Fasching, a German spin on Mardi Gras. Things kick off with a happy hour at 7 p.m., so order up a drink or two from the bar. Taking the stage will be naughty cabaret-style entertainment from Elektra Cute (of Black Hearts Burlesque), and the Dangerous Fun Show, where brave performers will escape straitjackets and lay on beds of nails for squeamish thrills. Other things to be discovered include fortune-telling, a photobooth, and DJ music to dance to. Come in costume (think sequins, sparkles, fishnet stockings, and feathers), as it not only scores you $5 off admission, it may also win you prizes during the costume contest.

    Zum letzten Mal Hochstimmung beim Frauenkarneval | wirSiegen – das Siegerland Portal
    http://www.wirsiegen.de/2013/01/zum-letzten-mal-hochstimmung-beim-frauenkarneval/58441

    Nach nun 52 Jahren ist jetzt Schluss mit dem Frauenkarneval der kfd-Frauen die am Samstagabend zum letzten Mal in der Georg Heimann Halle auf der Bühne für ein supertolles Programm gesorgt hatten. Die Besucherzahlen haben nachgelassen, die Kosten für Halle sowie die Nebenkosten stiegen so stark an das wie und entschlossen haben den Frauenkarneval einzustellen, sagte Inge Stephan-Arns.

    En 2015 le carnaval était assez politique

    Depuis la routine alcoolisé a repris le dessus

    Karneval der Säufer | Le temps detruit tous
    http://www.lonally.com/2011/06/karneval-der-saufer

    Tanzen? Ein Wenig. Singen? Kaum. Freude? Schon. Suff? Oh ja! Kater? Immer!!

    Mais c’est pareil dans d’autres pays et dans des sphères sociales plus comfortables.
    Paris im Suff beim Rio-Karneval
    http://madonna.oe24.at/Society/Paris-im-Suff-beim-Rio-Karneval/1267409

    Paris Hilton lässt es beim Rio-Karneval und auf einer Yacht richtig sausen. Bilder!

    La violence est au rendez-vous

    Gewalt, Suff, Unfälle Die Schattenseiten des Karnevals
    http://www.express.de/duesseldorf/gewalt--suff--unfaelle-die-schattenseiten-des-karnevals-17695402

    Düsseldorf - Alle Jahre wieder geht es an Rosenmontag rund: Viel zu viele Jecke trinken viel zu viel. Es kommt zu Schlägereien und Unfällen. Alkoholleichen liegen herum. Doch dieses Jahr hielt sich das Chaos in Grenzen.

    Selten waren sich die Verantwortlichen von Stadt, Feuerwehr und Polizei so einig: Es war ruhig wie selten zuvor. Das lag sicherlich am kalten Wetter, das einige Narren abschreckte, aber auch an der ständig sichtbaren Polizeipräsenz.

    Und großes Lob auch an den Jecken selbst. Diesmal waren fast alle gut drauf. Zwar flossen das Bier und Schnaps in Strömen, aber die großen Ausfälle gab es nicht.

    Le journal Express félicite les participants du carnaval : Malgré une consommation impressionnante de bierés, vin et schnaps vous avez tenu bon !

    Assz ! Pour en finir voici une belle photo tirée du film « Alki Alki » d’Axel Ranisch.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Alki_Alki

    #Allemagne #alcool #fêtes #racisme #folie

  • Le prix du cochon
    http://blog.monolecte.fr/post/2016/01/24/le-prix-du-cochon

    Il était difficile de les éviter : de grands bacs réfrigérés qui entravaient directement le flux des consommateurs, juste après que nous ayons franchi les portiques d’entrée de l’hypermarché. C’est souvent comme cela, dans la grande distribution : face à l’entrée, les…Read more →

    #Brouhaha #agriculture #consommation #folie #marchand

    • Non, ils ont été formatés dans les lycées agricoles et ils n’imaginent pas qu’une autre organisation est possible.
      Ils se sentent agressés par le reste de la population civile et comme on ne les a pas beaucoup entrainés à l’esprit critique, ils se défendent en s’agrippant plus encore à leurs pratiques, confondant la remise en question de celles-ci avec une critique même de leur existence.

    • Pour moi, « ils » sont inexcusables car ils sont forcément au contact (ou informés) d’autres méthodes d’élevage ou de culture. En Bourgogne un modeste vigneron (anonyme car n’ayant jamais porté son histoire sur le devant de la scène médiatique) qui fait ses vignes en bio a été l’objet de tracasserie incessante de la part de ses collègues en culture « chimique » quand ce ne fut pas des actes de pure malveillance. Les excuser parce qu’ils ont subi une formation ne suffit plus. Ils ne veulent pas sortir des anciens schémas de production et ce, délibérément. La plupart n’ont aucune conscience si ce n’est celle de leur prospérité. Et quand on commence à faire mine de toucher à leur grisbi, ils se posent en victime et ruent dans les brancards tout cela sous l’œil bienveillant des autorités de l’état, bien sûr. La majorité d’entre eux sont des abrutis et sont d’une nullité crasse dans la conception de leur métier.
      Quant à l’attitude des pouvoirs publics concernant les différentes crises agricoles, j’en ai appris des belles concernant la grippe aviaire dans un récent voyage dans la Creuse. Les premiers visés par les « mesures de précautions » ont été les petits producteurs qui travaillent proprement et à qui on a imposé l’abattage total de leurs animaux. On n’a pas touché une plume d’une seule volaille chez les agro-industriels de la région. Finalement on veut quoi dans toute cette malheureuse crise de la grippe aviaire ? Confiner tous les animaux dans des bâtiments pressurisés pour y empêcher d’entrer le virus (qui, ceci dit, n’est pas transmissible à l’homme et est détruit par la chaleur de la cuisson) ?
      Quelle honte !

  • Migrants de Calais : pour empêcher les intrusions, Eurotunnel inonde ses terrains

    Après le déboisement massif, les inondations. Le groupe #Eurotunnel, opérateur du lien fixe transmanche, ne lésine pas sur les moyens pour tenter de remporter la guerre contre l’immigration clandestine.


    http://www.lavoixdunord.fr/region/migrants-de-calais-pour-empecher-les-intrusions-ia33b48583n3267338
    #tunnel_de_la_manche #asile #migrations #réfugiés #frontières #Calais #France

  • Tosquelles (1912-1994) Justin(e)
    https://www.youtube.com/watch?v=sy2smtbmi9M

    Et retour à la Catalogne et la défaite républicaine
    Réus et #vécu de fin de monde à l’arrivée de Francisco.
    L’histoire du #POUM est dans les corps
    Le #schizophrène dans la tranchée
    Embrassait l’effort militaire et renseignait le militant
    Sur l’écrasement de nos fantasmes.
    Et s’éloigner de l’Espagne, franchir les Pyrénées
    Se réfugier en Lozère et retrouver le marginal.
    Politique à la #folie, transformer les asiles
    Assurer la survie au malade, un rôle primordial.
    Se réunir encore, vagabonder encore
    Devenir une équipe plus collective que Barcelone.
    Et retour à la catalogne à l’institut Père Mata,
    À l’unification marxiste et l’ombre du professeur Mira
    Sur le front du sud une putain infirmière
    Embrassait l’effort militaire et renseignait le #militant.

  • Incarcération totale
    http://www.laviedesidees.fr/Incarceration-totale.html

    Il y a aujourd’hui deux millions de détenus aux USA, avec un recours croissant à l’enfermement solitaire de haute sécurité. La violence de ce dispositif et ses effets dramatiques, tout particulièrement sur les détenus les plus jeunes ou souffrant de troubles psychiatriques, fait maintenant l’objet d’un débat public.

    Essais & débats

    / #prison, #torture, #individualisme, #morale, #folie

    #Essais_&_débats

  • Le séminaire de Sainte-Anne de #Jean_Oury : « Le dossier Oury-Félix » / COLLEGE INTERNATIONAL DE PHILOSOPHIE
    http://plus.franceculture.fr/partenaires/college-international-de-philosophie/le-seminaire-de-sainte-anne-de-jean-oury-le-dossier

    Cette relation doit être resituée par rapport à deux noms : Deleuze, mais aussi Lacan. #Guattari et Oury constituent un moment poiétique singulier dans l’histoire de la #psychothérapie_institutionnelle ; Deleuze et Guattari déterminent un moment singulier dans l’histoire de la pensée française et internationale ; Oury est grand lecteur de Deleuze. Pourtant, jamais ce triangle n’est saisissable en une figure achevée, et sous-jacent, demeure Lacan. Sur le terrain théorique et #politique, des témoignages, non pas seulement sur l’époque consensuelle des années-#GTPSI, mais sur l’époque où les praxis se sont scindées, ouvrant parfois des gouffres, nous aideront à éclairer ces pensées dans leur articulation pratique, gardant pour perspective le point intangible, par-delà les brisures, de l’#accueil #éthique de la #folie, de sa souffrance et de ses lignes de force.

    #psychiatrie

  • « La folie n’est concevable qu’irréductiblement liée à la condition humaine. » Plusieurs psychiatres réunis dans le Collectif des 39 lancent aujourd’hui un appel pour protester contre la généralisation de la contention, une pratique le plus souvent illégale jugée inhumaine, inefficace et incohérente. En décembre 2009, Patrick Coupechoux fustigeait l’approche de plus en plus sécuritaire de la #psychiatrie qui tend à s’imposer en France.

    (…) il faut s’attarder quelques instants sur ce qui s’est passé en France depuis la Libération. Au sein de la Résistance est né le mouvement « désaliéniste », qui a voulu en finir avec l’asile dans lequel on enfermait les gens, parfois leur vie durant ; un mouvement qui a réaffirmé avec force une idée déjà exprimée au temps de la Révolution française par Philippe Pinel, le fondateur de la psychiatrie française : celle de l’humanité de la folie (4). En d’autres termes, si les fous sont des êtres humains, il faut leur permettre de vivre parmi les hommes, tels qu’ils sont, y compris en affirmant leur droit à la folie. Mais il ne suffit pas, pour cela, de faire tomber les murs de l’asile — la folie fait peur, et les fous peuvent être laissés à l’abandon, on le voit aujourd’hui ; il faut organiser ce retour « à la cité ».

    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/12/COUPECHOUX/18632 [#st]

    Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire
    http://www.collectifpsychiatrie.fr

    http://zinc.mondediplo.net/messages/7192 via Le Monde diplomatique

  • La fin et les moyens
    http://blog.monolecte.fr/post/2015/08/27/la-fin-et-les-moyens
    https://www.flickr.com/photos/monolecte/20304791713

    Flickr

    J’avais un ami, gentil et discret, qui aimait le couscous-coca, la purée sur-beurrée — et au demeurant délicieuse — de sa mère, créer des trucs sur son Commodore 64, jouer au bowling le samedi soir et tuer le temps en…Read more →

    #Pol-éthique #bouquin #civilisation #fascisme #folie #histoire #politique #racisme #société #violence

  • L’invasion des profanateurs de #démocratie
    http://blog.monolecte.fr/post/2015/07/15/linvasion-des-profanateurs-de-democratie

    Tout a commencé au Ministère de l’Éducation. Je ne me souviens plus trop de quand date le déclic, je sais seulement que c’est postérieur à Devaquet. On s’est juste retrouvé un soir, avec monsieur Monolecte, à se demander ce qu’il…Lire la suite →

    #Pol-éthique #confiscation_démocratique #folie #guerre #Horizons_lointains #humanité #Les_Affabulateurs #libéralisme #lutte #politique #violence

  • Visite guidée : l’univers foisonnant d’Aloïse Corbaz - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/scenes/visite-guidee-l-univers-foisonnant-d-aloise-corbaz,125542.php

    http://www.dailymotion.com/video/x2myqmy_visite-guidee-aloise-corbaz-en-constellation-au-lam-de-villeneu

    Figure historique de l’art brut, Aloïse Corbaz (1886-1964) en est aussi l’une des plus singulières. Pour avoir fauté avec un prêtre défroqué, la jeune fille de Lausanne est éloignée (en Allemagne). Préceptrice à la cour de l’empereur Guillaume II à Potsdam, elle en tombe raide amoureuse. De retour en Suisse, ses élans pacifistes et passionnels sont jugés déraisonnables. Elle est placée à l’asile en 1918 et n’en sor­tira plus. Aloïse commence alors à dessiner au crayon des figures de princesses sur des papiers récupérés. Puis passe aux dessins en couleur lorsqu’on lui fournit des craies grasses et des feuilles, assemblées pour obtenir de grands formats. Durant des décennies, elle fera du repassage le matin et du dessin l’après-midi. L’exposition du LaM, cheminant par thèmes, telles les marottes de la demoiselle, présente 250 œuvres de cette créatrice cultivée et férue d’opéra, qui a passé un demi-siècle à dessiner le même univers obsessionnel sans jamais se répéter. Préservée et diffusée par ses médecins à partir des années 1930, l’œuvre fut regardée par les artistes du XXe siècle, et réciproquement, comme en témoignent des tableaux de Chagall, Picasso ou Léger présentés en regard. Personnages d’opéra, amoureux enlacés, reines et grands hommes, Aloïse orchestre en traits curvilignes un univers d’opulence et de couleurs dont elle est la démiurge. Ses héros aux regards vides s’enlacent, les seins jail­lissent des robes, tétons en bouton de rose, sexes d’homme en queue de paon. Au centre du parcours, le Cloisonné de théâtre est son apothéose. L’œuvre monumentale (14 × 1 m), composée de feuilles de kraft cousues entre elles, déroule une autobiographie scénique. Sous les feux de la rampe, elle offre toute la complexité et tout l’amour de son monde.

    #art #femmes #folie #Suisse

  • Carter Says Iran Nuclear Deal Would Not Limit US Military Options | Military.com
    http://www.military.com/daily-news/2015/03/31/carter-says-iran-nuclear-deal-would-not-limit-us-military-option.html

    Carter, Secrétaire de la Défense étasunien,

    An agreement “can’t be based on trust, it has to be based on verification,” Carter said. “I do not know how that will come out,” he said, but an agreement must be “one that keeps us and the region safe. If it’s a good agreement to have, obviously it’s one worth waiting for.”

    #folie_furieuse

  • Avec Jean Oury. Vivre avec la folie / #Revue_Chimères n°84 - Le silence qui parle
    http://lesilencequiparle.unblog.fr/2015/02/19/vivre-avec-la-folie-olivier-apprill-edito-de-la-revue-chime

    « Refaire le #club_thérapeutique, tout le temps. » Cette petite phrase de #Jean_Oury, extraite d’un dialogue avec Danielle Sivadon en 2004 (1), aurait pu être prononcée au printemps dernier comme il y a cinquante ans. Elle exprime une constance mais aussi une exigence : donner du #pouvoir aux malades, créer de la responsabilité, du #mouvement, du #possible. C’est à ces tâches essentielles que le fondateur de la #clinique psychiatrique de La Borde se consacrait encore quelques jours avant sa mort, le 15 mai dernier, à l’âge de 90 ans.

    Rendre hommage à celui que ses pairs considèrent comme l’un des meilleurs connaisseurs de la #psychose, c’est d’abord prendre la mesure de cette passion médicale (2) qui voit en chaque individu, plus ou moins fou, un sujet à part entière. C’est surtout honorer un engagement au jour le jour, une disponibilité, une présence confondue avec l’accueil permanent de l’autre.

    Jean Oury n’a jamais cessé de l’affirmer : dans l’abord de la #folie, le plus petit détail, un simple geste ou un sourire peuvent avoir une valeur inestimable. Ce souci de l’#ambiance, ces paroles qui soignent, cet humour, cette bienveillance, ces moments féconds au cours desquels une existence parfois bifurque constituent l’arrière-fond sensible dont ce numéro de Chimères se veut l’écho, nourri d’expériences, de témoignages et de récits souvent placés sous le signe d’une « vraie rencontre ». Une sorte de #constellation affective où les voix de plusieurs générations de patients, de « psychistes », d’artistes, d’amis proches ou de compagnons de route se mêlent pour composer un portrait multiple, polyphonique, de l’homme qui a tracé « son chemin en marchant » et su s’adresser, avec une qualité de parole incomparable, à ce qu’il y a de plus #singulier en chacun.

    En soutenant l’hypothèse que l’hôpital peut devenir un instrument thérapeutique et que la folie est aussi #création, Jean Oury abroge toutes les formes de ségrégation et tout réductionnisme de la maladie mentale. Autant de révolutions partagées au long de son parcours commun avec son ami #Félix_Guattari : la machine bicéphale Oury-Félix occupe une place privilégiée dans ce numéro de Chimères. Un agencement foisonnant, tour à tour créateur et conflictuel, qui constitue le caractère le plus visible de cette amitié – terme sans doute à entendre ici dans le sens d’une « condition pour l’exercice de la pensée » (3). Pensée en extension chez l’un, locale et intensive chez l’autre, dont la complémentarité aura permis d’instituer un milieu et un lieu « qui n’en a jamais fini de se construire » (4).

    Ce #lieu de #soin, bien réel et pourtant toujours à venir, Jean Oury en a lui-même élaboré la formule logique, la topique, dans son concept princeps de « collectif ». Réussir à déchiffrer ce qui se passe dans la vie quotidienne, sur le terrain, au travail, entre les gens, afin qu’une organisation d’ensemble puisse tenir compte du #désir_inconscient, est au principe même d’une « #psychiatrie_concrète » (autre nom de la #psychothérapie_institutionnelle) pour laquelle le médecin directeur de #La_Borde a oeuvré sans relâche.

    Tel est peut-être l’un des legs les plus manifestes de Jean Oury aux pensées qui n’ont pas renoncé à transformer l’état des choses. Un legs clinique, philosophique, politique, poétique, #éthique, dont la « valeur humaine » imprègne toutes les pages qui suivent. Accueillir, soigner, penser, vivre avec la folie : la contingence, une vie…

    Olivier Apprill
    Vivre avec la folie / 2015
    Édito du n°84 de la revue Chimères : Avec Jean Oury

    Numéro dirigé par Olivier Apprill et Jean-Claude Polack

    Télécharger le sommaire : Chimeres 84 sommaire
    http://lesilencequiparle.e.l.f.unblog.fr/files/2015/02/chimeres-84-sommaire.pdf

    • Assemblée nationale, Audition de M. Jean Oury, dir. de la clinique de La Borde (Cour-Cheverny) - Jeudi 31 Janvier 2013
      http://www.dailymotion.com/video/x17i0np_audition-de-m-jean-oury-dir-de-la-clinique-de-la-borde-cour-che

      Alors, la vie quotidienne ? (séminaire de Ste Anne septembre 1986)
      http://www.revue-institutions.com/articles/19/Document5.pdf

      De l’#institution. #Transfert, multiréférentialité et #vie_quotidienne dans l’approche thérapeutique de la psychose (2003)
      http://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2003-2-page-155.htm

      La destruction programmée de la psychiatrie (2008)
      http://www.cairn.info/revue-sud-nord-2008-1-page-37.htm

      « La psychiatrie n’est pas une spécialité de la #médecine, ce serait plutôt l’inverse », (une rengaine de J.O).

      Le pré-pathique et le tailleur de pierre
      http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/files/40chi04.pdf

      JE VOUDRAIS ESSAYER DE FAIRE PASSER une dimension de la communication que j’appelle « pré-pathique », importante aussi bien sur le plan psychiatrique (de l’autisme ou de la #schizophrénie) que dans le domaine de la #normopathie (on est tous des normopathes et c’est la chose la plus incurable qui soit). Il ne s’agit donc pas ici d’une « communication » au sens restreint du terme mais de déchiffrer ce qui est en question dans « ce qui se passe ». Cela rejoint ce que j’appelle « les #entours » : terme banal qui me semble plus évocateur et plus poétique que le mot ambiance. On peut être non pas en face mais avec quelqu’un, et alors on essaye de repérer ce qui se passe. « Passage » est un mot privilégié de #Kierkegaard par lequel il traduisait le terme grec de kinésis . Il y a du mouvement ; s’il n’y a pas de mouvement, il ne se passe rien. Mais le mouvement ce n’est pas l’agitation. Ce qui exige une distinctivité : quand on passe d’un point à un autre, si le deuxième point n’est pas différent du premier, autant rester sur place. C’est la #critique que j’adresse à la plupart des #établissements. Ils sont tous pareils : aussi bien le bureau du médecin, que celui du directeur, ou la cuisine, la bibliothèque... C’est la même odeur, la même « olor ».

      #Santé_mentale ? #François_Tosquelles #Jacques_Lacan #DSM #diagnostic #fonction_d'accueil

    • « Séminaire de Sainte-Anne » de Jean Oury (1ère partie)

      http://www.franceculture.fr/player/export-inline?content=4329375

      Le psychiatre Jean Oury, fondateur de la psychothérapie institutionnelle, « plus grand connaisseur vivant de la psychose » (P. Delion), tient depuis 1980 un séminaire à #Sainte-Anne. Nous présenterons l’ethos, la parole, et l’histoire de ce lieu crucial pour l’actualité et l’histoire de la psychiatrie et de la #psychanalyse. Notre approche n’est pas clinique, mais une analyse praxique du discours, où sens, éthique et pertinence sont le nœud épistémologique hors duquel la pensée d’Oury reste impensable. Nous établirons l’objet du discours d’Oury, son régime praxique et sa profonde homologie de #structure et de #logique avec la folie. C’est au tissage de cette pensée et de sa parole que nous serons surtout sensibles : comment Oury propose une #praxis_théorique singulière ? Sur le plan de l’histoire des idées, des liens seront établis en permanence entre la pensée d’Oury et ses compagnons (Tosquelles, Guattari, #Gentis… ), avec les grands corps théoriques et cliniques (et surtout #Freud, Lacan), politiques (#marxisme antistalinien), philosophiques (Kierkegaard, Heidegger, #Maldiney) et artistiques (art brut… ). Le tout nourrit une pensée qui articule singulièrement logique, clinique et #politique. Enfin, nous insisterons sur les liens récents établis entre psychothérapie institutionnelle et logique peircienne. Il en sort un savoir incomparable à toute autre approche de la psychose. Quant à l’archéologie de ce discours, nous établirons l’aire que dessinent trois autres discours : le #séminaire de La Borde (clinique dirigée par Oury), recueil du savoir clinique d’Oury ; les rencontres du #GTPSI (moment important des années 1960, il est à la psychiatrie ce que les avant-gardes sont à l’art contemporain) ; l’œuvre écrite d’Oury, entre prose poétique et méditation philosophique.

      Avec Olivier Apprill et Pierre Johan Laffite.

      #audio

    • « Cadrer » le dérèglement - La « grille », Félix Guattari, exposé lors du stage de formation de la clinique de La Borde, 29 Janvier 1987.
      http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/files/34chi01.pdf

      En ce qui me concerne, Je me suis totalement investi dans cette expérience à partir de 1955 ; bien que j’ y aie participé de façon assez suivie dès la phase préparatoire de Saumery. Et c’est durant cette période-là que se sont posés les grands problèmes qui devaient marquer l’évolution ultérieure. Assez rapidement, la clinique a augmenté sa capacité ; elle est pas- sée à soixante malades, puis quelques années plus tard à sa capacité actuelle. Corrélativement, le #personnel a augmenté et les anciennes méthodes d’#organisation consensuelle, fusionnelle, ne pouvaient évidemment plus fonctionner de la même façon. Quand je suis arrivé, j’ai commencé à m’occuper des #activités d’animation et des ateliers. J’ai contribué à la mise en place de pas mal des institutions qui devaient se maintenir de façon durable — quoique toujours en évolution. Mais, assez rapidement, j’ai été amené à m’occuper des problèmes de gestion. Durant les années antérieures, s’étaient instituées des différences de #salaires assez marquées, pour des raisons, d’ailleurs, plutôt contingentes, en raison d’arrangements qui se faisaient au fur et à mesure de l’arrivée des nouveaux membres du personnel. Tout ça pour dire qu’il y avait une situation assez floue, assez peu maîtrisée. Une des premières difficultés à laquelle je me suis trouvé confronté a été relative au #budget des ateliers, lorsqu’ils furent instaurés de façon plus systématique, avec la mise en place du Club ; l’administratrice de cette époque refusait systématiquement de les aider financièrement et il a fallu que je me substitue a elle. À côté de cela, Oury se méfiait beaucoup de quelque chose qui existait dans la plupart des établissements publics, à savoir l’existence d’ergothérapeutes ou de sociothérapeutes spécialisés qui fonctionnaient de façon autonome par rapport au reste du personnel et qui devaient d’ailleurs acquérir ulté- rieurement une qualification particulière. Ça ne nous parais- sait pas souhaitable, parce qu’au contraire on voulait à tout prix éviter que les activités ne deviennent stéréotypées, refer- mées sur elles-mêmes. Pour nous, le but n’était pas de parve- nir à stabiliser une activité particulière. Son fonctionnement ne nous intéressait que pour autant qu’il permettait d’enrichir les #rapports_sociaux, de promouvoir un certain type de #responsabilisation, aussi bien chez les #pensionnaires que dans le personnel. Donc, nous n’étions pas trop favorables à l’implantation d’ateliers standardisés (vannerie, poterie, etc.) avec le ronron du responsable qui vient faire son petit boulot à longueur d’année et avec des pensionnaires qui viennent là régulièrement, mais de façon un peu mécanique. Notre objectif de thérapie institutionnelle n’était pas de produire des objets ni même de produire de « la relation » pour elle-même, mais de développer de nouvelles formes de #subjectivité. Alors, à partir de là, toutes sortes de problèmes se posent sous un angle différent : on s’aperçoit que pour faire des #ateliers, pour développer des activités, le plus important n’est pas la qualification du personnel soignant (diplôme d’infirmier, de psychologue, etc.), mais les compétences de gens qui peuvent avoir travaillé dans le domaine agricole ou comme lingère, cuisinier, etc. Or, bien entendu, pour pouvoir suffisamment dégager ces personnes de leur service, de leur fonction et pour pouvoir les affecter au travail des ateliers et des activités rattachées au Club, il est nécessaire d’inventer de nouvelles solutions organisationnelles, parce que sinon ça déséquilibrerait les services. En fait, ça n’allait de soi d’aucun point de vue, ni dans la tête du personnel soignant, ni dans celles des personnes directement concernées. Il a donc fallu instituer un système, qu’on pourrait dire de dérèglement de l’ordre « normal » des choses, le système dit de « #la_grille », qui consiste à confectionner un organigramme évolutif où chacun a sa place en fonction 1) de tâches régulières, 2) de tâches occasionnelles, 3) de « #roulements », c’est-à-dire de de tâches collectives qu’on ne veut pas spécialiser sur une catégorie particulière de personnel (exemple : les roulements de nuit, les roulements qui consistent à venir à 5 h du matin, la vaisselle, etc.). La grille est donc un tableau à double entrée permettant de gérer collectivement les affectations individuelles par rapport aux tâches. C’est une sorte d’instrument de réglage du nécessaire dérèglement institutionnel, afin qu’il soit rendu possible, et, cela étant, pour qu’il soit « cadré ».

    • Le tact et la fonction soignante, Entretien avec Jean Oury... ou la question de la complexité...
      https://www.s-passformation.fr/actualites/le-tact-et-la-fonction-soignante-entretien-avec-le-dr-oury-ou-la-que

      L’invisible (Lo Invisible) - Entrevista a Jean Oury - Nicolas Philibert
      https://www.youtube.com/watch?v=BG0yOfIlUc0

      « moi je suis un soignant toi t’est un soigné mais ça veut rien dire, c’est une fonction »

      #fonction_soignante #tact #vie_quotidienne #le_singulier #transfert #transfert_dissocié #potentiel_soignant #aseptie #greffes_d'ouvert #passerelles #isolés #la_moindre_des_choses #l'avec

  • Map of 73 Years of Lynchings
    http://www.nytimes.com/interactive/2015/02/10/us/map-of-73-years-of-lynching.html

    http://www.nytimes.com/2015/02/10/us/history-of-lynchings-in-the-south-documents-nearly-4000-names.html
    “The most recent data on lynching, compiled by the Equal Justice Initiative, shows premeditated murders carried out by at least three people from 1877 to 1950 in 12 Southern states. The killers claimed to be enforcing some form of social justice. The alleged offenses that prompted the lynchings included political activism and testifying in court.”

    Without Sanctuary-Photographs & postcards of lynching in America
    http://withoutsanctuary.org/main.html


    The lynching of J. L. Compton and Joseph Wilson, vigilantes. April 30, 1870. Helena, Montana.

    Lithographed postcard. Printed 1920-1930. 3 1/2 x 5 1/2"

    Printed inscription in upper right hand corner reads, “Hangman’s Tree, Helena Montana.” Another version of this card states, “More than twenty men were hanged upon this tree during the early days.”

    "A one-thousand-member vigilance committee accused the two men of shooting and robbing an old man named George Lenhart. Their fate was decided on the courthouse steps by mock trial, because “the law was tedious, expensive, and uncertain.”

    When law officers interrupted the proceedings, they were imprisoned by the mob."

    Poeme figurant au dos d’une carte postale de lynchage.

  • La société de l’entre-soi
    http://blog.monolecte.fr/post/2015/01/19/la-societe-de-lentre-soi

    Un jour, probablement dans l’année qui a suivi l’obtention de mon permis de conduire, je me suis retrouvée sur un rondpoint où c’est aux conducteurs entrants de céder le passage à ceux qui tournent déjà. J’avais bien vu du coin…Lire la suite →

    #Conflits #chroniques #confiscation_démocratique #débat #folie #humanité #liberté #société

  • Vaucluse : un homme tué de 17 coups de couteau, un « acte islamophobe », selon une association - LExpress.fr
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/vaucluse-un-homme-tue-de-17-coups-de-couteau-un-acte-islamophobe-selon-une-

    « Je ne pense pas que ce soit un acte purement islamophobe », précise une source proche de l’enquête qui n’exclut pas que « les événements (aient) pu susciter une peur, une montée d’adrénaline ». L’auteur présumé a été retrouvé à proximité du lieu du crime tenant des propos incohérents, selon cette même source.

    Placé en garde à vue, il a rapidement été interné à l’hôpital psychiatrique de Montfavet (Vaucluse) où une schizophrénie a été diagnostiquée, selon le parquet. Il a été mis en examen jeudi pour « assassinat, tentative d’assassinat et détention de stupéfiants », avait indiqué jeudi le parquet.

    #folie_miroir #islamophobie

  • De la normalité en temps de crise
    http://blog.monolecte.fr/post/2015/01/15/de-la-normalite-en-temps-de-crise

    — T’inquiètes maman, c’est pas grave : tous mes copains savent que j’ai une mère space ! J’ai récupéré la gosse au collège en fin de matinée, ce mardi. Plus de profs en vue, pour cause de formation. Ce n’est pas trop…Lire la suite →

    #Brouhaha #bled #chroniques #confiscation_démocratique #folie #humanité #moment #société

  • Survoler l’univers des hallucinations
    http://www.laviedesidees.fr/Survoler-l-univers-des.html

    Dans son dernier ouvrage, le neurologue Oliver Sacks nous offre un panorama clinique de l’hallucination. Ce phénomène polymorphe se révèle bien moins rare qu’on le croit, au point qu’il pourrait constituer un fondement naturel de certaines formations culturelles, comme les religions et les mythes.

    Livres & études

    / #illusion, #neurologie, #science, #religion, #folie, #psychiatrie

    #Livres_&_études

  • Il faut qu’on parle de la #folie Traduction 3 - Carnet d’un rêveur
    http://casdenor.fr/index.php?post/2014/12/19/Il-faut-qu-on-parle-de-la-folie-Traduction-3

    Les troubles psys ne devraient pas être quelque chose que l’on doit cacher. Les troubles psys ne devraient pas être quelque chose dont on doit avoir honte. Quand j’étais enfant, je me suis brisée le bras en trois à cause d’une chute, et je n’avais pas besoin de le cacher – en fait, j’étais la fille la plus cool durant deux mois parce que j’avais un bandage jaune fluo sur mon bras droit, et les enfants trouvait ça génial. Je n’avais pas besoin de cacher mon bras cassé – et je n’avais pas besoin d’en avoir honte. Alors pourquoi devrais-je cacher mon cerveau cassé ?

    Quand j’ai été diagnostiquée #bipolaire pour la première fois, mon médecin m’a dit que j’aurais probablement besoin de médicament pour le reste de ma vie. De nombreuses autre personnes malades ont ce genre de mauvaises nouvelles – diabétiques, asthmatiques, ceux ayant un emphysème ou des problèmes de rein, ou même des problèmes de cœur. Mais aucun d’entre eux n’a à mentir à leurs amis à propres de leur médication ou prétendre qu’ils vont chez le médecin pour « un banal contrôle de routine »

    Je suis vraiment fatiguée de mentir.

    #ostracisme #suicide #santé #mental

  • L’univers des hallucinations
    http://www.laviedesidees.fr/L-univers-des-hallucinations.html

    L’hallucination, selon le neurologue Oliver Sacks, n’a rien que de naturel, et nous sommes tous plus ou moins enclins à diverses formes de perceptions délirantes. Au point qu’elles pourraient constituer la base émotive de certaines formations culturelles, comme les religions et les mythes.

    Livres & études

    / #illusion, #neurologie, #science, #religion, #folie, #psychiatrie

    #Livres_&_études

  • Capitalisme, technoscience et santé mentale
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=549

    Nous avons reçu du philosophe Michel Weber, éditeur du Chromatikon, un article intitulé « Capitalisme, technoscience et santé mentale », consacré à ce que nous avons nommé pour notre part les « neurotechnologies » et leur application à « la société de contrainte ». Michel Weber trace l’origine de ces « neurotechnologies » dans la découverte de la circulation électrique de l’influx nerveux, qui ouvre un accès à des dispositifs extérieurs permettant de manipuler les comportements, les humeurs, etc. Références foucaldiennes mises à part, nous partageons les vues de l’auteur - de quoi refaire le bilan de l’électricité et se demander s’il ne vaudrait mieux pas retourner à la bougie. "On suggère le lien existant entre capitalisme, technoscience et manipulation mentale en s’attardant sur l’électrification des "chaînes de (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/mscap2-2.pdf

  • On est plus sur terre, on est maintenant sur mars.
    Infos 20mn sur gougole :
    Titre :

    Ain : Un réseau de propagande djihadiste présumé démantelé...

    Papier :

    Des drapeaux et autre matériel de propagande en rapport avec l’organisation islamiste Daesh ont été retrouvés par les gendarmes

    Sommet :

    Un reportage de M6 à l’origine des interpellations

    Et c’est pas une blague, c’est pas de l’humour, c’est la vérité !!
    Bon dieu !! On va où ? où ? D’abord les choristes pour poukaver les spectateurs, maintenant les enquêtes pour retrouver les drapeaux sont menées à m6, c’est surréaliste, dingue !!!!
    #entertainment #folie #caliuga

  • Ça fait peur : une seule dose d’antidépresseur impacte le cerveau entier
    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-ca-fait-peur-seule-dose-antidepresseur-impacte-cerveau-ent

    Dans nos sociétés, rares sont ceux qui n’ont jamais eu recours à un antidépresseur…

    Ok, on est combien, ici à n’avoir jamais pris d’antidépresseurs, même pas une dose ?
    1. Ma pomme.

    • Désolé de ne pas pouvoir ajouté ma touche personnelle à ce cocktail fruité. Je serai plutôt tenté de vous répondre par une partie charnue de mon anatomie car ça fait dix ans que j’en prends + une autre cochonnerie appelé thymorégulateur. Diagnostiqué bipolaire par une homéopathe nutritionniste (ça vous la coupe, hein ?), elle m’a orienté vers un psychiatre qui « maniait bien les drogues ». Effectivement, la combinaison des deux molécules a sensiblement amélioré mon état bien que le seul remède vraiment efficace ait été de me soustraire du milieu du travail. (congé longue durée + mise à la retraite pour invalidité).
      L’article de Marie-Céline Jacquier tendrait à prouver que les effets du « médicament » sont quasi immédiats (quelques heures de temps de réponse) alors que les médecins prétendent qu’un anti-dépresseur ne commence à agir qu’au bout de deux semaines. Peut-être faut-il ajouter « à agir de façon bénéfique » car en ce qui me concerne, les effets sont assez rapides surtout les effets indésirables. Un anti-dépresseur utilisé seul n’était pour moi qu’un cataplasme sur une jambe de bois. Il a fallu au moins vingt ans d’errance thérapeutique avant que cette homéopathe me l’explique clairement, les autres médecins spécialistes ou non de la question se contentant d’expérimenter des molécules variées aux effets vraiment « indésirables » et n’ayant pour seul bienfait que de me permettre de traîner de rechute en rechute.
      Quant à me passer de traitement, je l’envisage toujours comme un but lointain à atteindre mais le psychiatre qui me suit ne me laisse guère d’illusion. Parfois, il s’autorise à baisser l’anti-dépresseur quand je lui dis que je suis en « surchauffe », la fameuse phase « maniaque » que connait fatalement toute personne atteinte de ce trouble. On est bien peu de chose.
      #pharmaco-dépendance

    • Thérapie de groupe ? Pourquoi pas, si l’on s’efforce de penser et de parler librement, cad de ne pas ânonner ce que nous souffle l’idéologie.
      Trouver le « bon » psy est chose difficile. Il se reconnait d’abord à sa réticence devant les antidépresseurs. Parler vaut mieux que bouffer des saloperies. Du moins les réduire à minima. Hermano je suis avec toi.

    • Bande de rigolos, #excellent !
      Ce n’est pas parce qu’on ne prend pas d’antidépresseur qu’on n’est pas nihiliste, déprimé et pessimiste sur l’épaisseur du mur à traverser. Dans les périodes où c’est trop lourd à porter, je vous recommande ces petits remèdes de sorcières :
      – Arrêter de travailler
      – Écouter
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal
      – Arrêter de lire le diplo
      – Reprendre les promenades en forêt
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc !

    • – Arrêter de travailler (ça c’est fait)
      – Écouter (oui et prendre son temps pour le faire)
      – Apprendre à se mettre en colère sociale sans se faire de mal (encore très difficile)
      – Arrêter de lire le diplo (argl ! j’ai rechuté ...)
      – Reprendre les promenades en forêt (ça c’est fait)
      – Boire Millepertuis, Eau de mer et Nigari, un trio de choc ! (hmmm ... ?)
      – jardiner (ça c’est fait).
      – lire les adversaires intelligents (pas faciles à trouver)

      Concernant les psys, il y en a de toute catégorie. L’homéopathe m’en avait conseillé deux : un pour les drogues et un autre pour « soigner l’âme » (c’était bien la 1ère fois que j’entendais un médecin dire ça ...). C’est ce que j’ai fait pendant un an mais ma chère mutuelle a objecté que le second était de trop donc plus de remboursement, déjà que c’était sur la base d’une consult’ généraliste. Moralité, l’assurance maladie et ses affidés préfèrent que l’on carbure aux drogues psycho-chimiques plutôt que nous suivions une psychothérapie. Étonnant, non ?

    • En fait, pour être remboursé par la sécu, il faut trouver un psychiatre (qui à le droit d’ordonner des drogues) qui soit aussi psy +chologue ou +analyste, vu qu’il est médecin et prescrit des médicaments il est remboursable (de bourse -> couille ou la vie -> de banquier). Tiens, va falloir parler de l’argent et du patriarcat maintenant.

    • En plus, si tu bénéficies de l’ALD (affection longue durée), tu peux consulter ton dealer assermenté et te fournir en produits sans « bourse délier ». Merci qui ?
      Ceci dit, les produits que je consomme sont quasiment tombés dans le domaine public vu que les molécules de « nouvelle génération » ne marchent pas avec moi. Et hop, DTC l’industrie pharmaceutique !...

    • Rôh, j’y crois pas : vous oubliez l’essentiel dans votre liste de remèdes positivants !

      – faire l’amour, des câlins, des sourires !

      Ça a aussi des effets sur le cerveau et ça rend le monde plus chouette à vivre :)

      #MakeLoveNotWar

    • Et il n’y a pas que le cerveau qui est immédiatement modifié : le système digestif l’est aussi, de même qu’une ribambelle d’autres fonctionnements corporels décrits dans les effets indésirables.

      En revanche, comme le note @sombre, les effets positifs, eux, ne se voient qu’au bout d’une à deux semaines.

      Quant à l’efficacité des anti-dépresseurs dans le cadre de la dépression (ou des états dépressifs en général), une phase dépressive se soigne en moyenne en six à neuf mois sans médicaments ; de l’ordre de trois mois avec un anti-dépresseur. Encore faut-il trouver la bonne molécule et la bonne posologie.

      Quant aux bipolaires, qui enchaînement au cours de leur vie plusieurs dépressions (et la plupart du temps des phases dites « expansives »), ils savent mieux que n’importe qui qu’on ne peut pas se sortir d’une phase dépressive par une pensée magique.

      (@sombre, on ne guérit jamais d’un trouble bipolaire. Quand on va mieux, on parle de rémission, pas de guérison. Les anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs sont pris à vie. Il est exceptionnel, et sous strict contrôle médical, après des décennies de traitement sans rechute, qu’on puisse arrêter la médication sans nouvelle rechute.)

    • @aude_v Disons que les effets indésirables sont ceux qui ne correspondent pas à ceux escomptés.

      En tant que patient, je suis ravi d’avoir diverses molécules pour soigner mes bobos. Toutefois, je ne peux que regretter les innombrables effets indésirables qui vont avec.

      Pour ce qui est des anti-dépresseurs dans le cadre du traitement de la dépression, ils ciblent tout au plus quelques cm3 du cerveau. Cependant, la molécule bombarde tout le corps, soit plus de dix mille fois plus que nécessaire. C’est comme vouloir éradiquer un moustique au napalm. Forcément, ça fait des dégâts ailleurs. Et des dégâts parfois contre-productifs.

      Comme tu le notes, certains anti-dépresseurs peuvent être utilisés pour baisser la libido pour soigner l’éjaculation précoce. Or, un dépressif voit déjà une baisse de sa libido. Qui plus est, un symptôme typique de la dépression est l’anhédonie, à savoir l’incapacité à ressentir du plaisir. En baissant encore la libido, on réduit d’autant une source potentielle de plaisir. Aggravant du coup la dépression.

      Je rêve de la médecine du futur qui saura cibler précisément les cellules auxquelles on souhaite s’adresser, et aucune autre. Que ce soit par la nanotechnologie ou par les manipulations génétiques.

    • C’est misère de construire des croyances de #mieux_être sur de telles technologies. Pas que je sois absolument contre les produits de synthèse quand les crises de dépression font trop souffrir, mais parce que les paramètres qui agissent sur le mieux-être sont complexes et que sur le long terme cela constitue un cheval de troie pour imposer de sacrés saloperies à toute la population.
      Je pense au film Un monde sans fou qui montre très bien la place croissante de la rationalité scientifique dans les problèmes psychiques en traitant les effets. Un coup d’hormone et ça repart, mais vers quoi ? vers quelle normalité ?

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.
      #pilule_du_bonheur

    • Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      J’ai un ami, notamment, qui bosse dans une très grosse boiboite qui siège outre-Atlantique et dont le principal produit, selon moi, est d’expérimenter de nouvelles méthodes de management folles depuis au moins 2 décennies.
      Dans les joyeusetés, comme l’évaluation à 360° (en fait, la version corporate du Maillon faible, sauf que là, tu joues ton job et gagne-pain tout les jours), il y a eu aussi la politique de la chaise vide. Quand un gars était éliminé après les évaluations, ils laissaient sa chaise vide sans explications pour l’édification des autres de l’open space. Mais c’est seulement après avoir formé les Irlandais qui, dumping social oblige, devaient remplacer l’intégralité de son service, que mon pote a craqué.

      Depuis, comme il me l’a dit lui-même, il bosse toujours dans une boite remplie de connards et d’enfoirés, mais maintenant, il s’en contrefout !

    • Dans cette conversation certains admettent que bi-polaires, dépressifs et autres subissent aussi un dérèglement de la

      chimie

      du cerveau. Les médecines proposées sont encore et toujours grossières et leurs effets indésirables incontestables. J’ai eu plusieurs parents frappés par ces troubles. Sans la chimie de la pharmacie actuelle ils auraient été dans de plus grandes souffrances. Certains se sont suicidés, je pense d’ailleurs qu’ils ont simplement usé de leur juste droit à en finir, mais j’ai bien cru voir aussi que la lucidité extrême qui les dominait était effroyable. Excessive. Ils n’eurent pas droit à l’oubli bienheureux qui chaque jour nous aide.

    • Tu as raison, @paulo, il y a aussi ceux qui sont les patients cibles de ces molécules, ça, on ne va pas le nier, des gens qui sauvent leur peau.
      Ce que l’on met en doute, c’est la généralisation de ce type de prise en charge pour permettre à des tas de gens de supporter un système social insupportable autrement et de continuer à y contribuer.

      Après, c’est l’œuf et la poule : est-ce que parmi les gens qui ont la chimie du cerveau à l’envers, il y en a qui n’étaient pas du tout prédisposés mais dont les conditions de vie ont fini par démolir l’organisme ?

      En fait, si tu préfères, je pense qu’on peut appliquer aussi étudier la dépression comme un fait social et pas seulement comme une pathologie individuelle. Exactement comme le suicide qui, tout geste intime qu’il a l’air d’être, n’en est pas moins un fait social massif qui s’amplifie selon le contexte extérieur.

      Par exemple, la prévalence deux fois plus importante de la dépression chez les femmes que chez les hommes est-elle seulement organique ou n’est-elle pas corrélée au fait que les femmes sont plus dominées et ont donc plus facilement la détresse de ne pas contrôler leur destin ?

      http://www.stresshumain.ca/chaire-de-recherche-irsc-sur-la-sante-mentale-des-hommes-et-des-femmes/chercheurs-cliniciens-et-medecins/depression-les-femmes-toujours-plus-a-risque.html

      Est-ce que certaines maladies psychiques ne sont pas plutôt des réponses adaptatives à un environnement malsain ou déréglé ?

    • Tu as raison Agnès Maillard : effectivement certains sont à ce point opprimés qu’ils peuvent « s’adapter » (et même en venir à se retourner contre eux-mêmes.) Dans notre échange de points de vues, disons qu’ici on change de « catégorie » : tentant d’analyser les effets pervers d’un environnement social
      « malsain ou déréglé » -( hormis l’utopie, où se trouverait une société saine et réglée ? )-, tentant donc d’analyser les effets nocifs de notre société, on doit alors trouver la force de se méfier et tenir la bride courte à notre idéologie qui immanquablement va se charger de tout expliquer. Difficile.

    • Je connais une famille où près de cinq personnes se sont suicidées en moins de deux ans. On a remarqué, avec ceux qui arrivent à en parler, que chacune s’était au fur et à mesure des années retrouvée isolée et avait en commun avec les autres de ne jamais dire son ressenti ou sa colère, sauf à en rendre les autres responsables.
      Une colère de désespoir non dit, se nourrissant d’elle même mais incompréhensible pour l’entourage, qui les a rongé sans que personne ne puisse rien faire.
      Cette colère qui n’a pas trouvé de point d’évacuation autrement que meurtrier, parce que le suicide est aussi un meurtre contre soi-même et l’expression violente et à la face du monde de sa croyance dans son libre arbitre solitaire. Sauf que le premier a franchir le pas a entrainé tout les autres à sa suite, preuve qu’il y a avait des liens, névrosés, mais des liens, donc des dépendances. On parle toujours d’individu, d’indépendance, de capacité à être seul, de cibler trois neurones ici, deux hormones là, et contre le monde entier, de lucidité, alors qu’il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde et le disent pour se reconnaitre entre eux, pour créer des interdépendances nécessaires au soutien de chacun.

    • je suis d’accord avec beaucoup de ce qui a été dit ci dessus, les anti dépresseurs servent beaucoup à « nous » faire supporter notre monde actuel.
      Cependant, en cas de dépression, ils ont pour objet d’enrayer le cycle mortifère dont le « canapé/lit » n’est que le précurseur.
      Le problème pour moi des anti dépresseurs et autres anxiolytiques est qu’ils sont prescrits, en France, comme une fin en soi alors que ce ne sont que des « dolipranes » qui permettent d’apaiser la douleur pour mieux la traiter.
      je m’explique : quand la dépression est trop ancrée, il faut dans un premier lieu apaiser cette douleur psychique afin d’éviter ce passage à l’acte qu’est le suicide.
      Mais ce n’est que le premier acte d’une pièce fort longue où le « patient/malade/personne » (choisissez le mot qui vous convient) devra être soutenu par d’autre « thérapie ». La psychanalyse en est une... mais pas la seule.
      Je ne parle pas ici des personnes souffrant de syndrome bipolaire qui nécessite une prise en charge très particulière et surtout très individualisée.

    • @touti :

      Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      D’après ce que j’ai retenu concernant la bipolarité (dans toutes ses formes) :

      – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Les médicaments sont une chose, indispensable, mais ont des effets moindres lorsque non accompagnés sur le plan psychologique, recommandé, qu’il soit individuel, en groupe, ou familial. Cela montre bien la complexité de ce type de maladie, évoqué par d’autres intervenants.

      Enfin, notons qu’il faut en moyenne 8 ans et 3 médecins pour diagnostiquer un trouble bipolaire. Or, ce diagnostic devrait être envisagé dès la seconde dépression nerveuse, quel que soit l’intervalle de temps la séparant de la première (les dépressions nerveuses sont habituellement les phases les plus communes du trouble bipolaire).

      #santé-trouble_bipolaire

    • @aude_v remarque :

      Ok pour les traitement temporaires avec des effets secondaires. Mais une libido qui se traîne à cause d’un traitement à vie, c’est une raison en soi de déprimer. Et là c’est le monde médical qui n’est pas équipé pour comprendre l’objection.

      Souffrant moi-même de bipolarité (il paraît que ce n’est pas une maladie honteuse, alors j’en parle, pour vérifier si c’est vrai), je suis sous (divers) anti-dépresseurs depuis quelque douze ans, avec l’essentiel des effets secondaires décrits dans les notices de cette famille de médicaments.

      Concernant la sexualité, un effet (très) indésirable des anti-dépresseurs est l’anorgasmie. On pourrait croire qu’il s’agit avant tout d’un problème d’ego, de virilité. En fait, non. Mon principal problème a été de réagir à ça :

      Je ne te plais pas ? Tu ne m’aimes pas ?

      vécu avec mes deux amoureuses de cette période, sans aucun lien entre elles. Bref, un anti-dépresseur a un impact social, ou tout du moins amoureux. Et pas forcément positif. (Sauf, éventuellement, pour les éjaculateurs précoces, comme abordé précédemment.)

      Oui, il y a de quoi déprimer.

      #santé-anti_dépresseurs #sexualité #amour

    • @aude_v « le monde médical » auréolé de l’autorité de sa science se fait aussi le relais des laboratoires de chimie, qui ont fait interdire des tas de remèdes naturels (dont le millepertuis qui marche super bien) et se font beaucoup d’argent à caser leurs merdes. Après un accident de voiture, visite chez le médecin qui m’écrase les côtes de tout son poids pour voir quel effet ça me fait : c’est con je me mets à chialer tellement j’ai mal, et lui, logique scientifique à l’appui : « vous pleurez, vous êtes donc déprimée, voila une ordonnance de prozac ».
      Je refuse catégoriquement, réclame une radio sur laquelle on voit bien la côte fêlée…

    • – la population générale compte 1 % de bipolaires ;
      – seuls 10 % des individus prédisposés génétiquement (antécédents familiaux) seraient bipolaires.

      Il en résulte que la bipolarité n’est pas une simple maladie génétique, mais bel et bien une maladie liée à l’environnement. Cependant, une fois déclaré, le trouble se soigne à vie, avec anti-dépresseurs et/ou thymorégulateurs. Des troubles connexes peuvent aussi accompagner le trouble bipolaire qu’il convient aussi de soigner.

      Le facteur hérédité est reconnu dans l’apparition du trouble. D’autant que je me souvienne, mon père et ma grand-mère paternelle avaient des comportements typiques de ce trouble : épisodes thymiques, hyper-réactivité émotionnelle. Mais cela ne fait pas de leur descendance des bipolaires à coup sûr. Les facteurs socio-environnementaux déterminent l’apparition du trouble et son évolution la vie durant. L’apparition du trouble est favorisée par l’ambiance familiale (pour faire court). Tout ce qui concourt à augmenter le mauvais stress (car il y a aussi du stress positif), injonctions absurdes, humiliations à répétitions, surcharge mentale qu’elle soit professionnelle ou autre, contribue à faire flamber la maladie.

      Concernant les antidépresseurs, tous n’agissent pas de la même façon. C’est pourquoi une personne va mieux répondre à une molécule qu’à une autre. Le Prozac fait partie de la catégorie des inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine.
      Si on considère le cerveau comme une usine chimique, les neurones communiquent entre eux grâce à des médiateurs chimiques dont les principaux, ceux qui jouent sur le mental et l’humeur, sont la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. une molécule déterminée va jouer sur l’un d’entre eux, parfois les deux, plus rarement les trois mais malheureusement c’est mon cas, j’ai besoin d’une molécule qui influe sur les trois médiateurs. Cette molécule est appelée tricyclique et c’est un vieux produit utilisé depuis des décennies. Son emploi n’est pas sans danger. Le principal est d’induire un virage « maniaque », une phase haute : désinhibition sociale complète, sentiment de toute puissance, agressivité ... On est « perché », oscillant du délire paranoïaque et de la colère la plus noire à un immense sentiment d’empathie envers ses congénères que l’on voudra « sauver » et dorloter même contre leurs grés, tout cela sur un fond d’agitation en pure perte car, surfant sur les idées et les concepts à la vitesse de la lumière, on s’éparpille en mille tâches et en myriades de projets fous. Physiquement, les effets de la dépression (hypersomnie, fatigue continuelle, perte d’appétit ...) sont gommés en une semaine. On a des ressorts dans les guibolles, un appétit d’ogre, et l’impression d’une force physique surmultipliée (impression de pouvoir traverser un mur ou d’arrêter un bus lancé en pleine vitesse, prise de risque inconsidérée surtout au volant ...). Un truc de ouf, une vraie cochonnerie maintenant que j’ai compris ce qui se jouait là-dedans.
      La prise d’un thymorégulateur (le plus commun étant le lithium) est censé temporisé tout ça.
      Suite à un ultime « burn out » le psy m’a prescrit d’autres antidépresseurs ainsi qu’un neuroleptique de « nouvelle génération », qui ne me convenaient pas (manque de pêche, anhédonie), j’ai fini par le convaincre de me redonner ce produit « miracle » lui faisant la « preuve par wikipédia » qu’il manquait une capacité aux molécules qu’il me prescrivait, celle de stimuler la production de dopamine, la médiateur chimique du plaisir et de la récompense. J’ai bien vu qu’il avait l’air interdit par ma connaissance de sa pharmacopée. Je lui ai dit que je m’étais documenté sur le sujet.

    • Je reste persuadée, peut-être à tort, que le mal-être, la folie ou la dépression sont d’abord liés à nos modes de vies et à la destruction systématiques de l’humain dans tous nos rapports, et qu’il faudrait requestionner cela avant tout.

      C’est en effet la thérapie par le bien-vivre et quand on souffre de ce genre de trouble, il faut s’entourer de gens bienveillants et fuir les relations toxiques. En général, les agressions de la vie relationnelle quotidienne peuvent produire des effets dévastateurs, tout dépend de la capacité de résilience de chaque personne. Cette capacité de résilience est conditionnée par le vécu de chacun.

      Oui, ces dernières années, la plupart des personnes que j’ai observé avaient une vie de merde insupportable et ont logiquement fini par fondre une durite. Grâce aux anti-dépresseurs, ils ont toujours une vie de merde, mais ils peuvent la supporter et, surtout, très important, ils continuent d’aller chaque matin à leur boulot de merde.

      .
      De façon générale (bien qu’il y eût et ait encore quelques rares exceptions), les psychiatres sont les chiens de garde de la société tout comme l’étaient les curés dans les siècles précédents.

      Par contre, quand tu dis « il est sain que la plupart des gens souffrent », là j’ai du mal à accepter. C’est une maladie, bordel, qui fait souffrir salement, les malades et leur entourage. On a pas le droit de laisser des gens souffrir comme ça. On ne parle pas de coup de blues, c’est une maladie mortelle même, quand on en arrive à la conclusion que la mort est juste la seule solution pour ne plus souffrir (et pas un meurtre contre soi même ni un moyen d’expression).

      Attention, ne disons pas que les dépressifs ont le monopole de la souffrance. Mais ils n’ont pas les moyens de sortir de cette souffrance par eux-mêmes. C’est ce que m’a révélé l’homéopathe que j’ai consulté il y a huit ans. Elle ne m’a laissé aucune illusion à ce sujet, j’avais besoin des « drogues » pour me remettre en selle. Malgré tout, il faut bien avoir à l’esprit que ces médicaments ne sont qu’une béquille pour stabiliser les variations de l’humeur et que vivre avec un trouble bipolaire est un « art » difficile mais on apprend de ses erreurs surtout si on est bien entouré.
      C’est vrai qu’il faut rappeler que le principal danger qu’encourt une personne dépressive, ce sont les idées suicidaires, violence contre soi-même mais qui peut également au préalable se déchaîner contre ses proches.

    • Ouh ben, @nicod_ tu veux qu’on fight ;-)
      merci @sombre qui a bien résumé ce que je voulais dire.
      Je maintiens que le millepertuis marche très bien et je n’ai jamais parlé d’automédication, j’ai parlé de remèdes naturels, la nuance est juste énorme, parce que cet argument sert à chaque fois à discréditer ceux qui voudraient se soigner autrement, avec des plantes par exemple, en les traitant de façon non dite d’inconséquents et d’irresponsables éminemment criminels. (Ce que je ne suis pas.) L’argument de la dangerosité a permis également de faire interdire la consoude ou la propolis libres comme la transmission de leurs usages par écrit sur les lieux de vente, comme si les gens étaient des imbéciles et que la santé était un domaine réservé, une chasse gardée.
      Je n’ai pas dit non plus qu’il ne faut pas et de fins connaisseurs, il y a de très bons phytothérapeutes pour se soigner avec des remèdes naturels dangereux sans s’empoisonner, très peu, parce que le lobbying de la pharmacie a fait fermer les herboristeries, supprimer le diplôme (en 41) et qu’il fallait aller jusqu’en en hollande étudier la phyto quand j’ai eu envie de cultiver des plantes médicinales.
      C’est un véritable débat de société à avoir sur la perte de notre autonomie et particulièrement dans le domaine de la santé.
      D’autre part, merci de ne pas tordre mon propos, il y a un misunderstanding car, j’ai écrit

      il est sain que la plupart des gens souffrent dans ce monde de merde

      parce que la souffrance qui saisit les gens qui dépriment existe par rapport à la chape de la normalité avec des standards de bonheur qui nous sont assénés tout les jours encadrés de publicité, pur déni de la réalité de la souffrance métaphysique ou morale. Ma position est de considérer les gens qui souffrent comme des personnes plus saines que tous ceux qui acceptent sans broncher parce qu’ils sont bien souvent les seuls capables de m’apprendre la perception fine du monde, ça ne veut pas dire qu’il faut les laisser dans leur souffrance, ou la solitude, ça veut dire au contraire que la société devrait y être attentive au lieu de les cachetonner pour qu’ils se taisent.

    • @aude_v, j’entends bien que conseiller à quelqu’un qui a besoin d’aide psychique ou psychiatrique de manger des graines de sésame peut-être non seulement inutile mais surtout exaspérant. J’espère ne pas être dans ce discours !

      Je ne me prononce pas sur l’aspect saisonnier, juste, je connais des personnes que le millepertuis a bien aidé à sortir de l’ornière de la dépression. Et pour info, il y a différents types de préparation du millepertuis, l’huile, déconseillée au soleil mais très bien pour calmer les brûlures, en cachet ou en solutions buvables en france tant que la vente est encadrée par un labo. Dans tous les cas, mieux vaut un bon phytothérapeute pour s’assurer de soins de qualité sous sa prescription médicale.
      Évidemment, rien n’est remboursé et c’est cher.

      Concernant le discours dénué d’empathie des médecines douces, je suppose que ce n’est pas tellement l’empathie ou la bienveillance qui caractérisent les milieux militants. Et la médecine/ la société en général manque d’empathie pour privilégier l’aspect technique, moins éprouvant émotivement.

      Mais je ne tiens pas à faire de prosélytisme, juste à ouvrir des portes, la #solution_miracle n’existe pas. Je penche plutôt vers des synergies, que tu nommes « éventail de solutions » qui sont à rechercher pour chaque personne.
      Les plantes sont encore dans des espaces non totalement décryptés scientifiquement, cela ne veut pas dire qu’on penche vers l’irrationnel mais qu’il reste des inconnus. Les études scientifiques ont de fait des limites d’expérimentations en isolant certaines molécules actives et ne peuvent considérer actuellement l’ensemble des facteurs en jeu. Par exemple pour résumer ces limites, le foie reste un parfait inconnu pour la science, on ignore encore comment il fonctionne, l’ensemble de ce qu’il filtre, sur quoi il influe etc.

    • Dis @monolecte. Il est super pourri cet article de futura sciences. Cf intervention de @nicod_ Euh oui, le scoop du siècle. Les antidépresseurs modifient le fonctionnement du cerveau. D’ailleurs, c’est ce qu’on leur demande ! #arf Et merci @sombre pour sa participation. Un peu ras-le-bol des conneries sur les bipolaires, dépressifs etc. Un peu comme si on disait soignes ta fracture ouverte avec de la camomille. Vous avez déjà côtoyé des personnes atteintes de ces maladies ? On dirait pas, parce que conseiller des tisanes à un dépressif, un vrai, pas un déprimé, burnouté etc. c’est aussi crétin que de laisser quelqu’un conduire après un binge drinking. #bah

    • Révolution de 1789, Esquirol pourtant partisan de l’ordre reste ambigu sur les effets d’une transformation radicale de l’existence collective, une intensification de la présence et du collectif, de la politisation, de la possibilité de décider au lieu de subir, sur la souffrance psychique :

      « le fanatisme politique et les maux qu’il a entraînés après lui ont fait éclater quelques folies ; mais tous les médecins ont observé que, pendant qu’ils s’appesantissaient sur notre pa- trie avec plus de fureur, il y avait moins de maux de nerfs et moins de folies »

      http://www.biusante.parisdescartes.fr/ishm/vesalius/VESx1997x03x02x067x072.pdf
      J’ai pas eu le temps de trouver d’autres références mais de vagues souvenirs d’études d’histoire me font t dire que la prévalence des troubles mentaux diminuent lors d’épisodes révolutionnaires ; idem pour l’immédiat, dans divers mouvements de luttes, des "gens à problèmes" ont trouvés à aller mieux, ais-je constaté, quoi que l’on sache par ailleurs sur le degré d’indifférence ou la dureté des rapports de forces en "milieu militant".

      Par ailleurs, un type comme #Jean_Oury à toujours pris soin de distinguer "aliénation sociale" et "aliénation mentale" à signifier que cette dernière n’est pas réductible à la première :

      ‘Depuis 1948, au moment de la condamnation de la psychanalyse par le jdanovisme, j’ai insisté sur la distinction entre “aliénation sociale” et “aliénation psychopathologique”. Prise de position fondamentale, d’autant plus qu’une vingtaine d’années plus tard les « antipsychiatres » considérèrent les maladies mentales comme simples effets des problèmes de société : thèse qui constitue l’un des facteurs de la confusion actuelle entre resocialisation et soins. Il est nécessaire de proposer quelques jalons pour lutter contre un processus de “déspécification” du fait psychiatrique. En effet, sur la base d’une idéologie médicale rudimentaire, cette attitude conduit à une hyperségrégation sous le couvert d’une technique moderniste [...]. Le mot “aliénation”, d’origine latine, apparaît dans plusieurs domaines : juridique, métaphysique, religieux, esthétique. Mais nous nous appuyons surtout sur les expressions germaniques, celles reprises par Hegel, puis Marx. L’étude des processus, des contextes sociaux qui sont en jeu dans cette sorte de “sémiose”, est d’autant plus importante que l’analyse de l’aliénation sociale est la base même de toute analyse institutionnelle’.
      http://ouvrir.le.cinema.free.fr/pages/reperes/prisnot/JO0708/JO_070919.pdf

      A la clinique de La borde, non seulement les psychotropes mais y compris des électrochocs (pas n’importe lesquels, pas n’importe comment) ont toujours été utilisé, selon les cas, dans une relation thérapeutique.

      Oury avait coutume de dire que la médecine était une branche de la psychiatrie...

      Cela pour dire que la souffrance psychique a à être prise en compte, quitte à laisser de côté certains interdits idéologiques (sur l’allopathie comme sur d’autres techniques). La dépression, ou d’autres troubles, sont eux aussi des tempêtes et des ouragans chimiques et neuronaux. Qui ne s’est pas retrouvé par exemple à appeler sos médecins pour qu’une stupide (mais nécessaire) injection de valium soit administrée, ou pour faire face, aider, dans tout autre situation atroce pourrait y penser à deux fois.

      La pharmacopée est souvent plus aidante et moins brutale que le quotidien, la famille, le travail , le chômage, etc.

      #folie #psychose #mélancolie

  • #Vaccin

    Papillomavirus : une haute instance recommande la vaccination à l’école

    #Folie

    La vaccination contre les papillomavirus (HPV), responsables de la plupart des cancers du col de l’utérus, devrait être proposée en milieu scolaire et éventuellement dès l’âge de 9 ans, a estimé le Haut Conseil de la santé publique (HCSP).

    #bon_sens
    Une petite instance (moi) recommande de bien rester à l’écart

    #Bon_dieu_de_bon_dieu

    Il conseille une vaccination de 11 à 14 ans avec un rattrapage jusqu’à 19 ans révolus.

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/papillomavirus-une-haute-instance-recommande-la-vaccination-a-l-ecole_15760