• Philanthropy and the quest for Civic Competence | HistPhil
    http://histphil.org/2015/12/11/philanthropy-and-the-quest-for-civic-competence

    n 1910, Rockefeller’s request for a federal charter for his new general-purpose foundation, which the Standard Oil founder would soon endow with gifts of $100 million, met with a chorus of opposition. Rockefeller, a particularly ruthless entrepreneur, was one of the most hated men in America, and some resisted giving a federal imprimatur to his philanthropic efforts, which were assumed to be a ruse to distract from his nefarious business practices. Others worried that the Foundation would amass immense power and would soon be able to counter the federal government itself.

    The debate was heated; during a discussion of the charter on the House floor, one representative jumped up and down and shouted repeatedly, “Viper!” But Devine, in the pages of the journal he edited, The Survey, offered one of the more measured, thoughtful considerations of Rockefeller’s charter request, and of the “record-breaking philanthropy” behind it. He praised Rockefeller’s generosity and assumed his good-intentions. But he also made clear that “the brutal power of concentrated wealth, even when embodied in a philanthropic foundation, may not always work on the side of the real public welfare.” And he reminded his readers that the endowment established by Rockefeller would create, in perpetuity, a reservoir of funds not subject to taxation and thus a permanent siphon upon the federal treasury.

    #histoire #philanthropcapitalisme #fondations

  • Badinter condamne le code du travail à mort !
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article602

    La Fondation Copernic et l ’Université Populaire de Toulouse invitent Josepha Derringer le jeudi 24 mars 2016 à 20H30 à la Bourse du travail, place Saint Sernin, Toulouse. Le rapport Badinter est maintenant, connu, nous publions ci dessous une analyse de Richard Abauzit et Gérard Filoche. Également un texte publié dans le Monde Diplomatique de Rachel Saada. Des articles d’une grande utilité pour comprendre ce qui se joue autour du code du (...)

    #Fondation_Copernic_31

    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/analyse_rapport_badinter-2.pdf
    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/code_du_travail_diplo.pdf

  • Des chercheurs français sur le paludisme accusés de #Biopiraterie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250116/des-chercheurs-francais-sur-le-paludisme-accuses-de-biopiraterie

    Des scientifiques de l’IRD ont déposé un brevet sur une molécule présente dans une plante utilisée depuis des siècles en Guyane pour soigner le paludisme. La fondation #France Libertés les accuse de s’accaparer les savoirs des populations autochtones. Alors que le Sénat doit voter mardi 26 janvier le projet de loi sur la biodiversité, cette affaire ravive la bataille autour de la privatisation du vivant.

    #biodiversite #Ecologie #fondation_Danielle_Mitterrand #France-libertés #IRD #Propriété_intellevtuelle #Recherche #Vandana_Shiva

  • Des chercheurs français sur le paludisme sont accusés de #Biopiraterie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250116/des-chercheurs-francais-sur-le-paludisme-sont-accuses-de-biopiraterie

    Des scientifiques de l’IRD ont déposé un brevet sur une molécule présente dans une plante utilisée depuis des siècles en Guyane pour soigner le paludisme. La fondation #France Libertés les accuse de s’accaparer les savoirs des populations autochtones. Alors que le Sénat doit voter mardi 26 janvier le projet de loi sur la biodiversité, cette affaire ravive la bataille autour de la privatisation du vivant.

    #biodiversite #Ecologie #fondation_Danielle_Mitterrand #France-libertés #IRD #Propriété_intellevtuelle #Recherche #Vandana_Shiva

  • Gates Foundation is spearheading the neoliberal plunder of African agriculture - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2986941/gates_foundation_is_spearheading_the_neoliberal_plunder_of_african_agr

    The Gates Foundation - widely assumed to be ’doing good’, is imposing a neoliberal model of development and corporate domination that’s opening up Africa’s agriculture to land and seed-grabbing global agribusiness, writes Colin Todhunter. In the process it is foreclosing on the real solutions - enhancing food security, food sovereignty and the move to agroecological farming.
    [...]
    With assets of $43.5 billion, the BMGF is the largest charitable foundation in the world. It actually distributes more aid for global health than any government.
    [...]
    The foundation’s senior staff are overwhelmingly drawn from corporate America. As a result, the question is: whose interests are being promoted - those of corporate America or those of ordinary people who seek social and economic justice rather than charity?
    [...]
    According to the report, the foundation’s strategy is intended to deepen the role of multinational companies in global health and agriculture especially, even though these corporations are responsible for much of the poverty and injustice that already plagues the global south.

    #philanthropy #agribusiness #GMOs #gatesfoundation

  • Sous la présidence Hollande, la #Françafrique innove
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130116/sous-la-presidence-hollande-la-francafrique-innove

    En 2012, #François_Hollande avait promis la fin de la Françafrique. Plus de trois ans plus tard, les porteurs de valises et les envoyés spéciaux semblent avoir quitté l’Élysée. Mais les réseaux affairistes ont migré vers d’autres univers, notamment les #fondations comme celle de #Jean-Louis_Borloo. Des pratiques qui se déroulent sous le regard tantôt impuissant, tantôt complice des autorités. Deuxième volet de notre série sur la politique africaine de la #France.

    #International #Afrique #Elysée

  • Fondation Copernic Toulouse Notes Politiques...
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article581

    Fondation Copernic Toulouse Notes Politiques - N°1 - Janvier 2016 Quelques considérations sur la séquence politique de l’automne toulousain autour d’Alternatiba et de la COP 21 La résurgence de débats anciens et toujours pertinents La Fondation Copernic et l’Université Populaire de Toulouse sont attentives aux mobilisations sociales et y participent chaque fois que cela nous paraît indispensable. Nous avons regardé, observé le tour de France d’Alternatiba et passé du temps sur place les samedi 12 (...)

    #Fondation_Copernic_31

    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/texte_upt-_copernic_final_pascal.pdf

    • Le fondateur du groupe suédois Ikea, Ingvar Kamprad toujours aussi jeune : Ses cabanes pour migrants inflammables, comme dans les camps

      Les autorités zurichoises et argoviennes (#Suisse) ont renoncé vendredi à utiliser ces installations d’urgence pour les requérants d’asile.
      La #Fondation_Ikea a défendu samedi la sécurité de ses cabanes pour #migrants après la décision de la ville de Zurich d’y renoncer en affirmant qu’elles sont inflammables.

      Zurich a dévoilé vendredi des tests montrant que ces cabanes conçues par le géant suédois de l’ameublement prêt-à-monter étaient « facilement inflammables ».
      Les autorités ont donc décidé d’annuler l’accueil de migrants dans 62 de ces petites maisons à partir de janvier. Le canton d’Argovie, qui envisageait lui aussi d’acquérir ces maisonnettes pour accueillir 300 demandeurs d’asile, a annoncé qu’il recherchait d’autres solutions.

      Niveau de sécurité supérieur

      « Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d’avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d’incendie », a indiqué la responsable de la communication du projet « Better Shelter », fruit d’une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR).

      Les cabanes Ikea, dont la réaction au feu a été testée selon les normes européennes, présentent un niveau de sécurité supérieur à ce qui se fait ailleurs en matière d’hébergement d’urgence, a souligné la responsable, Märta Terne. « Les tests réalisés sur les murs et les panneaux de
      couverture ont montré que le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires ».

      http://www.lematin.ch/suisse/ikea-defend-cabanes-face-critiques-suisses/story/13419837

    • Dans le même temps que se développent des habitats-containers dont se félicitent certains designers et urbanistes, ces logements précaires pour les migrants d’aujourd’hui seront le standard de tous les pauvres de demain. Pour ce faire on insistera bien sur l’aspect bon marché et recyclage de la chose, et on fera des reportages cool et fun montrant des étudiants, pour mieux masquer la #paupérisation généralisée et la baisse des standards de vie que cette évolution entraîne.
      Bientôt on n’en sera plus à exiger un logement digne pour tous, on en sera à se satisfaire de caissons en tôle avec 3 gadgets marketing, pendant que la bourgeoisie rira dans ses villas.
      Comme le dit un type que je n’aime pas mais qui sur ce point a raison :

      Rien de ce que décident les capitalistes n’est bon pour toi. Même si de prime abord ça a l’air sympa.
      Surtout si ça a l’air sympa.

    • Dans le #film / #documentaire « Bienvenue au #Réfugistan », une critique de l’#innovation en matière de #réfugiés :
      http://www.arte.tv/guide/fr/060822-000-A/bienvenue-au-refugistan

      Citation tirée du film :
      Alexander BETTS : « Ce qui inquiète dans le débat actuel autour de l’innovation c’est qu’il renforce avant tout les logiques d’une réponse humanitaire imposée par le haut. Il y a de la part des unités chargées de l’innovation une réticence à aborder frontalement ces questions, à poser les vrais problèmes, à confronter les gouvernements des pays hôtes, les gouvernement des pays donateurs et à remettre en question le cadre légal. Il faudrait remettre en cause ces logiques de #gouvernance_totalitaire imposée par le haut que vous trouvez dans les camps. Il faudrait se battre contre cette culture de la #surveillance et apporter des solutions qui transformeraient beaucoup plus en profondeur la manière dont nous concevons les défis des réfugiés aujourd’hui ».

    • IKEA Foundation and UNHCR put ‘Better Shelters’ to the test in the #Diffa region

      In the region of Diffa, UNHCR have been providing emergency shelter assistance to vulnerable refugees and displaced persons since the first refugees crossed the border fleeing Boko Haram violence in Northern Nigeria in 2013. In 2016 alone, over 65,000 people in the Diffa region benefitted from UNHCR emergency shelters.

      http://unhcrniger.tumblr.com/post/157015341304/ikea-foundation-and-unhcr-put-better-shelters-to

    • Ikea donerà mobili per arredare la #Casa_Valdese di Vittoria e due casa di #Lampedusa

      Ikea Italia arrederà la Casa Valdese di Vittoria, il centro destinato alla prima accoglienza di donne migranti minorenni, non accompagnate, che formalizzeranno richiesta d’asilo. C’è il patrocinio della Prefettura di Ragusa. Si tratta di un’iniziativa di solidarietà Ikea con tre progetti in collaborazione con Unicef, a sostegno dei bambini migranti in fuga dalle guerre e dalla povertà. Interessato anche il Comune di Lampedusa dove saranno arredati due appartamenti di proprietà dell’ente civico che ospiteranno i minori non accompagnati.

      http://www.radiortm.it/2017/03/16/ikea-donera-mobili-per-arredare-la-casa-valdese-di-vittoria-e-due-casa-di-l
      #Italie

    • Why IKEA’s Award-Winning Refugee Shelters Need A Redesign

      Fire safety concerns halted the rollout of Better Shelter and the IKEA Foundation’s portable, flat-pack refugee shelters to camps. The Swedish social enterprise is working on a redesign to launch later this year. We speak to their director about the lessons learned.


      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/05/19/why-ikeas-award-winning-refugee-shelters-need-a-redesign

    • Dossier : un monde de camps — Les réfugiés, une bonne affaire, par Nicolas Autheman (@mdiplo, mai 2017) https://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/AUTHEMAN/57444

      Pour faire des économies, l’agence a créé en 2012 une branche intitulée « Laboratoire Innovation », destinée à lancer de nouveaux partenariats : Ikea pour l’habitat, la société de livraison américaine United Parcel Service (UPS) pour la logistique d’urgence, et bientôt Google pour l’apprentissage scolaire. Interrogé sur le risque de voir ces sociétés prendre une place croissante dans les processus de décision, le HCR répond invariablement que leur participation financière reste encore marginale comparée à celle des États. Pour autant, les partenariats conçus à l’origine comme de simples donations prennent de nouvelles formes. Selon M. Parker, l’agence a mis le doigt dans un engrenage dont il devient difficile de sortir : « La Fondation Ikea a promis des dizaines de millions de dollars au HCR. Et, maintenant, elle a envoyé quelqu’un en Suisse pour voir ce qu’il advient de son argent. Au début, je crois que le HCR imaginait pouvoir simplement recevoir du personnel bénévole et des dons. Il est en train d’apprendre que ce n’est pas vraiment comme cela que fonctionne le secteur privé. (...) Les entreprises ne viendront pas sans contreparties. Que dire si Ikea, par exemple, décide de tester du matériel dans les camps de réfugiés ? » Et comment réagir lorsque des parlementaires européens révèlent, comme cela s’est produit en février 2016, qu’Ikea est impliqué dans un vaste scandale d’évasion fiscale, échappant à l’impôt dans des États qui financent le HCR (La Tribune, 13 février 2016) ? L’agence de l’ONU n’en a jamais entendu parler...

    • A Slightly Better Shelter?

      The Shelter

      On January 26, 2017, the IKEA refugee shelter was declared the worldwide Design of the Year in a unanimous decision.[1] When I interviewed one of the jurors about the process I was told that they’d chosen the “obvious winner”: the IKEA shelter was high profile, it had featured widely in the media, it was a positive story with a clear social purpose, and it offered a practical solution to the so-called “refugee crisis,” one of the most significant issues of the previous twelve months.[2] The London Design Museum has been awarding the “Design of the Year” for a decade now, celebrating examples that “promote or deliver change, enable access, extend design practice, or capture the spirit of the year” (Beazley 2017). The IKEA refugee shelter seemed to match all of these aims, claiming to be modular, sustainable, long lasting, recyclable, easily assembled, affordable, and scalable. It was installed on the Greek islands to shelter newly arrived refugees in 2015, and it came with the backing of the United Nations (UN) Refugee Agency, who purchased 15,000 units for distribution around the world.

      The juror I spoke to explained that the shelter won because it “tackles one of the defining issues of the moment: providing shelter in an exceptional situation whether caused by violence and disaster…. [It] provides not only a design but secure manufacture as well as distribution.” A statement described the project as “relevant and even optimistic,” concluding, “it shows the power of design to respond to the conditions we are in and transform them” (Beazley 2017; personal interview, April 25, 2017, Design Museum, London).

      It is easy to understand why this shelter has generated so much interest since it was first announced in 2013. It has received funding from IKEA, a company that has shaped so much of everyday life in the Global North and whose minimalist modernism has populated so many domestic environments. As Keith Murphy points out, there is a social democratic spirit underpinning so much of Swedish design, a combination of simplicity, affordability, and universality that both reflects and promotes a more egalitarian social order (Murphy 2015; see also Garvey 2017). When applied to refugee housing, this has all the makings of positive story. The media are given something their readers can relate to—the experience of unpacking and constructing IKEA flat-pack furniture—and can connect it to a problem that concerns us all: how to house the millions of refugees we see on the news. The IKEA refugee shelter, the story goes, can be assembled in four to six hours with a basic manual and no specialist tools. Everything comes in two compact boxes, much like those that contain your new bed and table from the IKEA store. More attractively, the design arrives with a number of innovative little tricks, including a photovoltaic panel that provides sufficient electricity to power a small light and mobile phone charger. It seems like a heartwarming example of philanthro-capitalism, good design, and humanitarian innovation (Scott-Smith 2016). What’s not to like?

      For anyone who has actually seen the shelter up close, it looks rather mundane after this hyperbolic description. It has a rectangular floor plan, vertical walls, and a pitched roof. The shelter is fairly small, covering an area of 17.5 square meters, and it is designed to house a family of up to five people. When inside, you can look up and see the entire structure laid bare: a standalone steel frame with imposing horizontal beams, onto which foam panels are clipped. These panels are made from polyolefin, a light, flexible plastic, and they have the feeling and texture of swimming floats. They have been attached to the frame with hand-tightened bolts and brackets, and the shelter has four small ‘window’ openings, ventilation slots, and a lockable door. The main designer described its chunky, basic appearance as the kind of house “a 5-year-old would draw” (personal interview, May 18, 2017, Stockholm). It is, indeed, visually uninspiring, but this is because it is meant to be basic. Like much of IKEA’s product line, it is mass-produced, economical modernism. It is meant to offer a shelter that is immediate, quick, affordable, and easily transportable, staying as close as possible to the price and weight of the main alternative: the tent.

      Tents have been the go-to shelter for humanitarian organizations for more than 50 years. The UN Refugee Agency distributes tens of thousands of them annually, and they are still valued for their lightweight, inexpensive simplicity. To be taken seriously as a humanitarian product, therefore, the IKEA shelter needs to be comparable to the tent in terms of price and weight while making some crucial improvements. There are four, in particular, that can be found in this design. First, the IKEA shelter provides increased security through a lockable door. Second, it provides greater privacy through firmer and more opaque walls. Third, it provides improved communication with a mobile phone-charging station. And fourth, it lasts considerably longer: up to four years rather than just one. These improvements encapsulate the basic requirements for dignified living according to the designers, combining security, privacy, durability, and connection to the outside world. These features, the narrative goes, are particularly important given the protracted nature of so many contemporary refugee situations and the likelihood of a lengthy exile.[3]

      When I spoke to the designers about dignity, they came back again and again to the same material expressions, which were fascinating in their tangibility and their conception of refugee social worlds. Dignity meant being able to stand up in the IKEA shelter, which is impossible in a tent. Dignity meant having walls that were “knocky”: firmer, more secure, more resonant when tapped, which distinguished the materials from tarpaulin. Dignity meant privacy: whereas silhouettes can cause a problem in tents, the IKEA shelter does not reveal activity inside when the lights are on at night; its material is more opaque and disperses the shadows. Such improvements, however small, allow the design team to mobilize a more expansive, idealistic rhetoric. In its publicity materials, the shelter has become a “safer, more dignified home away from home for millions of displaced people across the world.” It has channeled “smart design, innovation and modern technology” to offer “a sense of peace, identity and dignity.” It is “universally welcoming”, a “home away from home” that balances “the needs of millions of people living in different cultures, climates and regions with a rational production—a single solution” (Better Shelter 2015; personal interview, May 19, 2017, Stockholm, Sweden). Far from being a better tent, this shelter has some revolutionary ambitions. But is it a better tent? Does it live up to its aims of producing a compact, cheap, lightweight product for meeting a basic human need?
      The Reaction

      The day after the announcement of the prize I sensed a collective sigh of despair among my colleagues working on refugee issues, which was tangible in personal conversations, snarky asides, and exasperated emails. The failures of the shelter were, for many of them, far too obvious. It was meager, limited, with no proper floor, no insulation, no natural light, and with a structure that let in drafts and dust. It had been oversold, under-ordered, and was described as sustainable when in fact it involved flying piles of metal and plastic around the world. It ignored established practice in the humanitarian shelter sector, which advocates the use of local materials and abundant local labor, and, above all, it was accompanied by an insistent triumphalism, with media reports pushing the narrative that an intractable problem had been solved. It had not. Managing refugee arrivals is a complex political issue that requires sustained political engagement, legal reform, and advocacy in host states to ensure investment in welfare and protection. Although these were not the aims of the IKEA refugee shelter, such lavish praise and attention, my informants felt, were a distraction. Many such “innovative designs” have become a fetish, creating a mistaken reassurance that circumstances can be controlled while obscuring a series of more serious, structural issues that remain unaddressed (Scott-Smith 2013).
      The most tangible criticisms of the IKEA shelter, I soon realized, came from two opposing directions. On the one hand, there were those who argued the shelter did too little. It was a mean little space, they suggested, that looked like a garden shed or, due to its plastic panels, a chemical toilet. This line of critique usually came from architects, who filed the object contemptuously under “product design” and declared that it involved no architectural thinking at all. Architecture, they pointed out, should respond to the site and local environment, not mass-produce a universal design with no adaptability or control. Architecture should create sensitive and carefully planned responses to specific problems, not ignore basic elements such as insulation, proper flooring, and natural light. Architecture should also be pleasing to the eye. If you took the Vitruvian triad of architectural virtues, the IKEA shelter seemed to fail on every count. Firmitas, utilitas, and venustas was the aim, but the shelter was flimsy rather than firm, flawed rather than useful, ugly rather than beautiful.[4] It was particularly galling for this group of critics that the shelter won not just Design of the Year, but that it won the architectural category as well.

      The other type of criticism came from humanitarians. They argued not that the shelter did too little, but that it did too much. It provided a fully integrated, flat-pack solution when this was rarely required or appropriate. It flew in a prefabricated house when there were better opportunities to work from the bottom up. It lionized designers when design was rarely a priority. Unlike architects, humanitarians were working in a context of limited time and limited resources. They worked with the mantra that “shelter is a process not a product,” a slogan that derives from the work of Ian Davis (1978), one of the founding thinkers of the humanitarian shelter sector, who argued that humanitarians needed to focus on the way people shelter themselves. Davis said that disaster-affected communities had their own techniques for finding and building shelter, suggesting that humanitarian shelter should mean discouraging designers and other outside “experts.” The priority should be to provide materials such as wood, nails, tarpaulin, and tape that help people build their own homes. These could be used and reused as people expanded their accommodation. The crucial task, in other words, was not to provide finished shelters, but to support people in their own process of sheltering.[5]
      The Tension

      In the middle of May 2017, I took a trip to Stockholm to meet the IKEA shelter’s design team and see how they navigated these two very different criticisms. I arrived at their headquarters on the 11th floor of the old Ericsson building in a southern suburb of the city, and spent some days learning about their brief, their aims, and their ways of thinking. The first thing that became clear was that this was not, in fact, an “IKEA shelter.” It was a designed by a group of independent Swedish industrial designers who had met at college and developed the basic idea in discussion with humanitarians in Geneva. They later received substantial financial support from the IKEA Foundation, which allowed them to refine, test, and iterate the idea, eventually leading to a commitment from the UN Refugee Agency to purchase a large number of units.

      As I learned more about the project, it soon became clear that the story of the shelter seemed to be constantly swinging like a pendulum. It was caught between the expansive utopian idealism that so often underpins the announcement of new humanitarian designs and the restricted, mundane implications of their actual implementation. Both types of criticism, in other words, were basically correct: the IKEA shelter is both ‘too much’ and ‘too little’. It is clearly a product rather than a process, so it ends up being overwrought, top-down, and “too much” for aid workers who are skeptical of universal solutions. At the same time, it has been designed to be cheap and lightweight, so it will always be “too little” for those with bigger ideas about what design can achieve (especially as it lacks many of the basic elements that are crucial to architecture, such as proper flooring, insulation, light, strength, and beauty). The formal name for the shelter seems to encapsulate this tension. It is properly called the “Better Shelter”, and I was reprimanded in Stockholm for using the name “IKEA shelter,” which remains in common parlance but has never been formally adopted.[6] This name emphasizes the restricted horizon of improvement. The product aspires to be better, but it is no more than shelter. It idealistically attempts to improve the world, but pursues this by providing basic shelter rather than engaging with a more expansive terrain of housing.

      The problem of doing too much and too little was powerfully illustrated in December 2015, when the Swiss city of Zurich conducted a fire safety test on the IKEA shelter. The video of the test was screened on the news and subsequently circulated online: it featured a series of terrifying images in which a small fire, illuminating first the translucent sides of the shelter, suddenly engulfed the scene in an explosion of flames and molten plastic. The media picked up on the story, Zurich cancelled its intended use of the shelters for new migrant arrivals, and distribution of the shelter began to slow. This was perhaps the biggest challenge the design had faced since its inception, and the fire test led to more than a year of additional work as the team made changes to the shelter’s design – mostly adjustments to the panel material. During this process, however, the design team found no clear code to work. Fire retardancy standards and testing procedures could not be found in the usual humanitarian handbooks, and so the team felt hostage to unrealistic criteria. The Swiss tests had compared the shelter with a permanent residential building, which seemed unfair (as a tent, which was the closest equivalent, would fare no better), yet it seemed impossible to object when the Swiss fire tests were released. The shelter was meant to be “better,” and the whiff of double standards would drift over the scene very quickly if they argued this was a shelter for a different population. The idea that refugee accommodation should be held to lower standards would not be good publicity for a product so concerned with the promoting dignity.

      The fire tests raised a number of questions. Is this a “slightly” Better Shelter? Or is it “sometimes” a better shelter, depending on location and context? And when, exactly, is it a better shelter – in which times and places? One thing is clear: most people would not choose to live in one of these structures because of its obvious limitations. It has no floor or insulation, barely any natural light, and a tiny living space, even if its three or four tangible improvements certainly make it better than a tent. But then again, it should be better, as it costs a good deal more than a tent: currently twice the price of a UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) standard family model. Is this a problem? Don’t we expect a better shelter to be a more expensive shelter? Yet how much is too much? What if twice the price means aiding half as many people? Is this a “better” result?

      As the IKEA shelter becomes more widely used in different locations, a clear lesson has begun to emerge: that the whole product is deeply dependent on context. It is only “better” in some times and places. It may be “better” when compared with a tent, but not when compared with a Swiss apartment building. It may be “better” in a Middle Eastern refugee camp, but not in a Western European reception facility. It may be “better” when funds are plentiful and refugee numbers limited, but not when refugees are plentiful and funds limited. It might be “better” when there is an urgent need for emergency shelters, but not when there is scope for people to build a home of their own.

      The Lagom Shelter

      Perhaps this, in the end, defines the wider world of little development devices and humanitarian goods: they are simultaneously too much and too little. They are vulnerable to the charge of being too limited as well as the charge of being too expansive. They fail to tackle fundamental global injustices, but they still make numerous ideological assumptions about human life and human dignity beneath their search for modest improvements. The little development device oscillates between its grand visions of human improvement and its modest engineering in a tiny frame. The humanitarian good balances a philanthro-capitalist utopia with the minimalist aim of saving lives. All of this is encapsulated in the slightly Better Shelter. When I discussed these thoughts with the team in Stockholm, they basically agreed, and reached for the Swedish word lagom to describe their aims. It is tricky to translate, but means something like “the right amount,” “neither too little nor too much.” The Better Shelter is lagom because it has to be viable as well as adding value. It has to negotiate with the critics who claim it is “too much” as well as those who say it does “too little.” The shelter could never please architectural critics because it was only designed as a cheap, short-term home, and it would never please bottom-up humanitarian practitioners because it was too top-down and complete. Lagom captures the search for balance while reflecting a wider ethos of democratic Swedish design.[7]

      Yet aspiring to be lagom does not make the central tension disappear. Just like being “better,” being lagom depends on context. What counts as “just enough” depends on where you are, who you are, and what you are doing. Something lagom in Sweden may not be lagom elsewhere. This became apparent just before the Better Shelter was launched, when a handful of units were shipped to Lebanon for a practical test with refugees. On their arrival in the Bekaa Valley, a group of armed and angry Lebanese neighbors appeared. The shelters, in their view, were too permanent. It did not matter that they had no foundations. It did not matter that they could be removed in less than a day. It did not matter that the walls and roof would degrade in just a few years. The structures were too solid, and the authorities agreed.[8] The Better Shelter had become “too much” for the Lebanese political context, just as in Switzerland it had become “too little.” The same features that made it insufficient in one country made it extravagant in another.

      So although the Better Shelter tries to be better everywhere, it can never hope to adapt to the infinite complexity of refugee crises and its scales became disrupted when butting up against hard political realities. Since 2013, the designers have been working assiduously in Stockholm to optimize every component: changing the clips and panel material, redesigning the bolts and vents, refining the door and frame. They think an improved product can overcome both the Swiss fire tests and the Lebanese resistance. But what is “better” will always change with context. The Lagom Shelter can only be truly Lagom on the 11th floor of the old Ericcson building in Stockholm. As soon as it moves, the balance changes. Lagom cannot be built into any universal form.

      https://limn.it/articles/a-slightly-better-shelter

      Avec cette bibliographie :

      Bibliography

      Beazley. 2017. “Flat-packed refugee shelter named best design of 2016”. Beazley Design of the Year Press Release, 26.01.2017. Available at link: https://www.beazley.com/news/2017/winners_beazley_designs_of_the_year.html

      Better Shelter. 2015. Better Shelter: A Home Away From Home. Better Shelter Promotional Leaflet. Available at link: http://www.bettershelter.org/wp-content/uploads/2015/12/About_Better-Shelter.pdf

      Davis, I. 1978. Shelter After Disaster. Oxford, UK: Oxford Polytechnic Press.

      Garvey, P. 2017. Unpacking Ikea Cultures: Swedish Design for the Purchasing Masses. London, UK: Routledge.

      Murphy, K. 2015. Swedish Design: An Ethnography. Ithaca, NY: Cornell University Press.

      Scott-Smith, T. 2013. “The Fetishism of Humanitarian Objects and the Management of Malnutrition in Emergencies.” Third World Quarterly 34(5): 913-28.

      ———. 2016. “Humanitarian Neophilia: The Innovation Turn and Its Implications.” Third World Quarterly 37(12): 2229–2251.

      ———. 2017. “The Humanitarian-Architect Divide.” Forced Migration Review 55:67-8.

      Sewell, Abby, and Charlotte Alfred. 2017. “Evicted Refugees in Lebanon Have Nowhere Left to Run.” Refugees Deeply, September 28. Available at link: https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/09/28/nowhere-left-to-run-refugee-evictions-in-lebanon-in-shadow-of-return

  • Fondation Copernic
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article563

    La Fondation Copernic et l ’Université Populaire de Toulouse organiseront le 24 mars 2016 une conférence avec Josepha DERRINGER, maitre de conférence en droit à l’université de Rennes, sur le devenir du code du travail. On peut réécouter, la conférence de Gérard Filoche Le Code du travail en sursis ? La Nouvelle Note de la Fondation Copernic ! Le Medef rêve d’un salarié totalement flexible, soumis, sans protection. Ce rêve avance sous le masque souriant du « consensus » et du « dialogue social » (...)

    #Fondation_Copernic_31

    « http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1191 »

  • Nous demandons l’abrogation de la loi dite « sur le voile à l’école » | Édition | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/120314/nous-demandons-l-abrogation-de-la-loi-dite-sur-le-voile-l-ecole

    Enseignants, enseignantes, il y a bientôt dix ans qu’une loi injuste et contre-productive a été votée en notre nom. Le 15 mars 2004, en effet, un grand consensus s’est noué pour interdire les « signes » ou « tenues » qui « manifestent ostensiblement une appartenance religieuse » des élèves au sein de l’école publique.

    Cette loi est venue conclure un débat médiatique où nous avons été, enseignants et enseignantes, désigné•e•s comme une composante significative (voire experte) de l’opinion désirant voir disparaître le « foulard islamique » des salles de classes. Cette loi a été présentée comme une nécessité pour imposer aux élèves récalcitrantes de retirer leur voile, sous la menace de conseils de discipline et d’exclusions.

    #anniversaire #2004 #CEAL #fondation

    • _ Le fondateur du groupe suédois Ikea, Ingvar Kamprad toujours aussi jeune : Ses cabanes pour migrants inflammables, comme dans les camps _

      Les autorités zurichoises et argoviennes (#Suisse) ont renoncé vendredi à utiliser ces installations d’urgence pour les requérants d’asile.
      La #Fondation_Ikea a défendu samedi la sécurité de ses cabanes pour #migrants après la décision de la ville de Zurich d’y renoncer en affirmant qu’elles sont inflammables.

      Zurich a dévoilé vendredi des tests montrant que ces cabanes conçues par le géant suédois de l’ameublement prêt-à-monter étaient « facilement inflammables ».
      Les autorités ont donc décidé d’annuler l’accueil de migrants dans 62 de ces petites maisons à partir de janvier. Le canton d’Argovie, qui envisageait lui aussi d’acquérir ces maisonnettes pour accueillir 300 demandeurs d’asile, a annoncé qu’il recherchait d’autres solutions.


      Niveau de sécurité supérieur

      « Nous ne pouvons faire aucun commentaire avant d’avoir reçu la traduction du rapport sur les résultats et la méthode utilisée pour conduire ces tests d’incendie », a indiqué la responsable de la communication du projet « Better Shelter », fruit d’une collaboration entre la Fondation Ikea et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (#HCR).

      Les cabanes Ikea, dont la réaction au feu a été testée selon les normes européennes, présentent un niveau de sécurité supérieur à ce qui se fait ailleurs en matière d’hébergement d’urgence, a souligné la responsable, Märta Terne. « Les tests réalisés sur les murs et les panneaux de
      couverture ont montré que le matériau dépasse les niveaux requis de sécurité pour ces logements provisoires ».

      Examen par le HCR

      De son côté, le HCR « va regarder de près le rapport anti-incendie » évoqué par les autorités zurichoises, a écrit un porte-parole, Adrian Edwards, dans un courrier électronique.
      Ces petites maisons, facilement montables et peu onéreuses, ont déjà été déployées par centaines dans des camps de réfugiés au Tchad, en Ethiopie et en Irak, selon le site internet de « Better Shelter ». Depuis cet été, quelque 1200 maisonnettes ont aussi été montées en #Grèce pour accueillir le flux croissant de migrants.

      Les autorités cantonales suisses avaient demandé une vérification du respect des normes anti-incendie après qu’une étude allemande a mis en doute cette semaine la fiabilité des informations données par le HCR et des experts suédois.

      Première en Argovie

      Fin octobre, les cabanes Ikea avaient été présentées en première suisse en Argovie pour servir de centre d’urgence pour requérants d’asile. Le canton prévoyait d’en acquérir 200 pour héberger des réfugiés dans des halles industrielles.
      Il avait choisi un premier site : les halles des ateliers d’entretien de l’autoroute A3 à Frick (AG). Trois cents personnes devaient y séjourner dès le printemps 2016.
      Le Département argovien des affaires sociales a indiqué vendredi soir qu’il renonçait à ce projet, suite aux résultats négatifs du test anti-incendie réalisé à Zurich.

      Cabanes démontées

      Dans la métropole alémanique, les cabanes qui ont déjà été installées seront donc démontées. L’organisation AOZ, qui devait gérer l’hébergement de 250 réfugiés dès le 4 janvier prochain dans une halle de la Foire de Zurich, doit désormais trouver une alternative pour loger les personnes concernées.

      D’une capacité de cinq personnes chacune, les cabanes de 17,5 m2 ne disposent pas de fenêtres, mais de plusieurs bouches d’aération. Ces installations donnent accès à la lumière du jour, contrairement aux abris de la protection civile. Montées en une demi-journée, elles sont en outre peu coûteuses : 1200 francs suisses par abri et 500 francs suisses par lit et armoire.

      Source : http://www.lematin.ch/suisse/ikea-defend-cabanes-face-critiques-suisses/story/13419837
      +
      Le fondateur d’Ikea rattrapé par ses relations avec les nazis - L’Express

      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-fondateur-d-ikea-rattrape-par-ses-relations-avec-les-nazis_10

      Proche d’un leader nazi
      Même après la guerre, #Ingvar_Kamprad est resté ami avec Per Engdahl (décédé en 1994). Elisabeth Aasbrink a rappelé notamment qu’il avait invité le leader #nazi à son premier mariage en 1950 - épisode admis par Ingvar Kamprad dans la biographie autorisée qui lui est consacrée. Elisabeth Aasbrink a également découvert que le jeune Kamprad, qui a admis avoir rejoint le Nouveau mouvement suédois de Per Engdahl, avait auparavant été membre d’un groupuscule plus extrémiste, le Rassemblement socialiste suédois (SSS). Sa carte de membre portait le numéro 4014. 

      Autre élément nouveau dans le livre, la police de sécurité suédoise, la Saepo, avait ouvert un dossier intitulé "nazi" sur le compte d’Ingvar Kamprad en 1943, l’année où il avait fondé, à 17 ans, une petite entreprise, Ikea, dans un village du sud de la Suède. Elisabeth Aasbrink a précisé ne pas avoir pu consulter ce dossier au-delà de l’année 1949. Dans la partie du document à laquelle elle a eu accès, la journaliste a lu qu’Ingvar Kamprad affirmait à l’époque "avoir recruté des membres (...) et ne semblait pas manquer une occasion de servir le parti", le SSS. 

      Ni le Suédois, domicilié en Suisse depuis 1978, ni son porte-parole ne pouvait être joint pour un commentaire jeudi soir. Sur son site Internet, Ikea a souligné que "ce qui s’est passé il y a 70 ans est quelque chose pour laquelle Ingvar a présenté ses excuses à de nombreuses reprises (...) et cela n’a rien à voir avec les activités d’Ikea". "Ingvar a dédié sa vie d’adulte à Ikea et aux valeurs démocratiques que représente Ikea", est-il ajouté. 

      #administration_du_désastre

    • Zurich a changé d’avis...
      Zurich : les réfugiés n’emménageront pas dans des cabanes Ikea

      Asile - Les réfugiés accueillis à Zurich seront finalement logés dans des installations en bois aggloméré. Ces dernières remplacent les cabanes Ikea initialement envisagées.

      http://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/zurich-les-refugies-n-emmenageront-pas-dans-des-cabanes-ikea-477132

  • Cinéma-débat : « Voyage en Grèce par temps de crise »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article535

    La #Fondation_Copernic_31 et le cinéma ABC organisent le jeudi 17 décembre à 20H30 une projection débat en présence de Anastassia Politi comédienne qui fera aussi quelques lectures de poèmes grecs + chant et de Nikos Smyrnaios, animateur du Blog Ephemeron. De nombreux médias, journalistes et documentaristes ont donné leur point de vue sur la crise qui touche la Grèce depuis quelques années. Ce programme de courts-métrages est une déclaration d’amour-soutien aux créateurs grecs qui, par le biais de la (...)

    Fondation Copernic 31

    • #libéralisme #socialistes #PS #Histoire #années_80

      Selon lui, la libéralisation des années 1980 a été favorisée par trois personnalités proches de François Mitterrand : Henri Chavranski, alors président du Comité des mouvements de capitaux et des transactions invisibles, Jacques Delors, alors président de la Commission européenne et Michel Camdessus, alors directeur général du FMI. C’est leur impulsion qui donna sa puissance au néolibéralisme. Tandis que les ailes gauches du PS proclamaient leur attachement à « l’Europe sociale » et à « l’internationalisme », quelques hauts fonctionnaires non dénués de talent codifiaient donc, quant à eux, la mondialisation. Au sens gramscien, les élites socialistes furent les « intellectuels organiques » du néolibéralisme et entraînèrent leur électorat à devenir, malgré lui, un groupe auxiliaire du groupe dirigeant lié à l’économie financière. C’est finalement cela, le « social-libéralisme ».

    • Trois personnalités, ça me parait plus que court, inepte. On recycle ici la théorie des grands hommes, fussent-ils de l’ombre. Les intellectuels organiques en question furent en fait excessivement nombreux, on citait ici il y a peu la #fondation_saint_simon, mais les exemples sont légion ; l’#intellectuel_collectif_organique à cette contre-révolution avait déjà l’allure d’une vaste constellation, incluant divers média ("Libé"ration au premier chef), une pléthore d’"experts" et de politiques, dont bon nombre de renégats issus de diverses formes de contestation (syndicats, CFDT en tête, Mai 68, pensée critique).

    • Il me semble qu’une des erreurs a été d’accepter de nommer « libéral » ou « libéralisme » un mouvement politique qui ne fait que défendre le pouvoir des « propriétaires ». On ferait donc mieux de parler de « propriétarisme », cela ne résoudra pas tout mais cela participera à éclaircir notre penser à et contrer la propagande de ce mouvement politique.

    • Tout à fait d’accord avec @gastlag ce libéralisme est juste une vampirisation des aspirations individualistes et libertaires post-soixante-huitardes par la classe capitaliste qui s’était trouvée culturellement ringardisée dans les années 70’s...

      La ficelle est grosse, mais la manipulation a fonctionné, avec l’aide de la lobotomisation mass-médiatique.. Ce n’est pas l’oeuvre d’intrigants isolés, s’ils n’avaient pas été là, d’autres les auraient remplacés, c’est un phénomène massif..

      Voir les classes populaires s’en prendre à l’Etat et aux étrangers, et devenir les alliés docile du pouvoir économique, ça ne me rappelle qu’une chose : les Chouans, volant au secours de l’aristocratie, durant la Révolution..

    • Pour illustrer ce que dit @petit_ecran_de_fumee ici :

      La ficelle est grosse, mais la manipulation a fonctionné, avec l’aide de la lobotomisation mass-médiatique.. Ce n’est pas l’oeuvre d’intrigants isolés, s’ils n’avaient pas été là, d’autres les auraient remplacés, c’est un phénomène massif..

      j’ai trouvé ce passage résumant le documentaire de #Noam_Chomsky (Manufacturing Consent) ici :
      http://4emesinge.com/la-fabrication-du-consentement-noam-chomsky-et-les-medias-1992

      Les médias constituent un système qui sert à communiquer des messages et des symboles à la population. Ils ont vocation à distraire, amuser, informer, et à inculquer aux individus les croyances et codes comportementaux qui les intégreront aux structures sociales au sens large. Dans un monde où les richesses sont fortement concentrées et où les intérêts de classe entrent en conflit, accomplir cette intégration nécessite une propagande systématique. Une modélisation de la propagande se focalise sur la prodigieuse inégalité dans la capacité de contrôle des moyens de production ; et ce qu’elle implique tant du point de vue de l’accès à un système de médias privés que de leurs choix et fonctionnements. Le modèle permet de reconstituer par quels processus le pouvoir et l’argent sélectionnent les informations.

      On peut aussi trouver le livre réédité chez Agone dans une version revue et actualisée :
      http://agone.org/contrefeux/lafabricationduconsentement/index.html

      Et sur Acrimed, une présentation de l’œuvre suivie d’un extrait :
      http://www.acrimed.org/Lire-La-fabrication-du-consentement-de-Noam-Chomsky-et-Edward-Herman-un-ext

      Les propos de Chomsky et Herman nous permettront de rebondir sur ce que dit @colporteur.

      @gastlag qui parle de « propriétarisme », ne pas oublier que les principes du libéralisme politique sont : liberté, responsabilité, propriété. Et là on se dit qu’appliqué à l’économie, le libéralisme fait fi des deux premières valeurs. Et c’est là que surgit la « main invisible » d’Adam Smith dont les émules soutiennent (encore) mordicus que « des actions guidées uniquement par l’intérêt personnel de chacun peuvent contribuer à la richesse et au bien-être de tous ».

      Maggie’s not dead ...

  • VIDEO. Cash Investigation. Données personnelles : mais à quoi sert la CNIL ?
    http://www.francetvinfo.fr/internet/cash-investigation-donnees-personnelles-mais-a-quoi-sert-la-cnil_110997

    VIDEO. Cash Investigation. #Données_personnelles : mais à quoi sert la #CNIL ?

    Certaines associations caritatives vendent en toute illégalité leurs fichiers de donateurs à La Poste. Face à Elise Lucet, la présidente de la CNIL ne semble pas au courant et se déclare « surprise ». Un extrait de « Cash Investigation » diffusé sur France 2 le mardi 6 octobre à 20h55.

    Entre autres : #unicef #fondation_recherche_médicale #sos_village_d'enfants

    #illégal #fichage #fichiers_informatiques

    • Bizarre, je me rend compte que je suis pas le seul finalement à trouver que sa réflexion et sa manière de l’exposer laisse toujours planer un doute sur la question de savoir s’il défend l’institution en place ou non. Comme le dit Alain Badiou, il ne tranche pas son discours en omettant de déclarer que premièrement nous sommes en oligarchie, mot qu’il n’emploie jamais lorsqu’on l’écoute.

      Je retiens l’idée qu’il resouligne tout à la fin de l’interview, en disant que la démocratie n’est pas une théorie ou un produit qu’on peut vendre ou exporter clé en main, comme le font les pays riches occidentaux, mais une #expérimentation (au sens de l’arnarchisme, si j’ai compris).

      Dans l’expérimentation en question, j’aurais aimé qu’il insiste davantage sur les formes égalitaires et autogestionnaires d’expérimentation. Qu’il parle concrètement des possibilités de mettre en oeuvre cette égalité politique, qui à mon avis est la ligne de rupture entre faux_démocrates (les professionnels de la politiques, les appareils politiques, les intellectuels au service du pouvoir, etc) et vrais_démocrates (ceux qui dénoncent cette oligarchie).

      PS : expérimentation —> expérience

    • Ce « réformisme » là n’est que l’autre nom de la contre révolution. Ce type est l’un innombrables dirigeants CFDT sur lesquels a pu compter le socialisme français dès son arrivée au pouvoir en 1981 pour mater la société.

      Enquête sur la Fondation Saint-Simon
      Les architectes du social-libéralisme, par Vincent Laurent, septembre 1998, aperçu car #paywall
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/LAURENT/4054

      « Menaces de dépression. » Pour la première fois, le « Financial Times » a reconnu les risques qui pèsent désormais sur la planète. Les plans de sauvetage massifs du FMI sont incapables de colmater les brèches (lire « La crise menace les digues de l’économie mondiale »). Les marchés européens et nord-américains pourraient être frappés à leur tour, ce qui menacerait la #croissance qui s’amorce. Pour les dirigeants de la gauche française, qui tablent sur cette dernière, les lendemains risquent d’être difficiles. Sont-ils prêts pour une nouvelle donne ? Il leur faudra d’abord se dégager des dogmes qui fondent l’action des gouvernants. Ces évidences ont été nourries par des « boîtes à idées » publiques et privées, comme la Fondation Saint-Simon, servant de pont entre droite et gauche. Des gouvernements #socialistes peuvent, par exemple, #privatiser avec autant d’entrain que des équipes conservatrices. Lorsque les responsables reprennent les idées développées par ces fondations, ils expliquent qu’elles ont pour auteurs des « #experts ». Combien de temps ces « vérités » résisteront-elles à la pression de la réalité sociale ?

      Dans le sixième arrondissement de Paris, la Fondation Saint-Simon occupe un espace d’une centaine de mètres carrés au rez-de- chaussée d’un immeuble cossu situé au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Cette association loi 1901 (en dépit de ce que peut laisser penser son nom) a vu le jour en décembre 1982 dans l’un des salons de l’hôtel Lutétia, sous l’impulsion de François Furet et de MM. Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora et Roger Fauroux. Ce dernier raconte : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’#entreprise et celui de l’Université se rencontrent. (...) Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise. »

      Ces confrontations auraient eu pour objet de surmonter « l’indifférence, l’incompréhension et même la défiance » entre ces deux planètes (Université, entreprise) et de favoriser « une fertilisation croisée », assise sur des « besoins » réciproques. Président de Saint-Gobain, M. Roger Fauroux avait, avant d’implanter une usine de verre en Iran, vérifié les ressources du pays en hydrocarbures, mais omis de prendre en compte l’influence chiite à la veille de la révolution islamique. Tirant les leçons d’une telle expérience, il souligne le « besoin de sciences sociales » que ressentiraient des chefsd’entreprise.

      Or, de leur côté, des intellectuels souhaitaient eux aussi, selon lui, ne pas se cantonner à la sphère spéculative et sortir de « leur tour d’ivoire, où n’arrivaient de l’#économie que les échos des catastrophes sociales ». Traduction immédiate : François Furet et Pierre Rosanvallon participèrent aux conseils d’administration de filiales de Saint-Gobain...

      La Fondation Saint-Simon
      http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article106

      La Fondation Saint-Simon a été fondée en décembre 1982, sous l’impulsion de François Furet et Roger Fauroux (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora, bientôt suivis par Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs). Il s’agissait de « développer l’analyse du monde contemporain », comme le Club Jean Moulin l’avait fait en son temps. Roger Fauroux se souvient de ces débuts dans Le Débat (1986, n°40) : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’entreprise et celui de l’Université se rencontrent. [...] Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise . » Alain Minc, reformulant la rhétorique aronienne, parle d’une alliance entre « la gauche intelligente et la droite intelligente » (Les Echos, 4-5 avril 1997).

      Pendant 17 ans, la Fondation va rassembler l’élite dirigeante française. Aux côtés de François Furet, on trouve donc Roger Fauroux (énarque et inspecteur des finances, successivement président de Saint Gobain, directeur de l’ENA, ministre de l’industrie dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991), Pierre Rosanvallon (ancien conseiller d’Edmond Maire, devenu directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, directeur du Centre de recherches politiques Raymond Aron, professeur au Collège de France), Alain Minc (passé par Saint-Gobain et l’italien Benedetti, conseiller économique d’Edouard Balladur, par qui il est nommé au conseil d’administration d’Air France, avant de se rallier à Lionel Jospin, administrateur d’Yves Saint Laurent, consultant auprès de plusieurs grands chefs d’entreprises, dont François Pinault, président du conseil de surveillance du Monde et président de la société des lecteurs), Simon Nora (grand commis de l’Etat, l’un des fondateurs de L’Express puis du Point, alors directeur de l’ENA, qui rejoindra la banque d’investissement américaine Shearson Lehman Brothers en 1986). Les saint-simoniens sont des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette), mais surtout des journalistes (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel, Jacques Julliard et Laurent Joffrin du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July de Libération, Jean-Marie Colombani du Monde, Albert du Roy de L’Evénement du Jeudi, Jean Boissonat de L’Expansion, Alain Duhamel), des journalistes de télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent, Jean-Pierre Elkabbach, Michèle Cotta), des patrons de presse (Jacques Rigaud, président de la CLT (RTL), membre du conseil de surveillance de Bayard-Presse (La Croix), Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, vice-président de L’Oréal, qui contrôle la SOFRES et diverses publications (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles...), également vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion de Martine Aubry), des hauts fonctionnaires (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des patrons d’entreprise (Jean-Luc Lagardère, président du groupe Matra-Hachette, Antoine Riboud, président de Danone, Jean-Louis Beffa, président de Saint-Gobain, ancien vice-président de la Compagnie Générale des Eaux, Maurice Lévy, PDG de Publicis), des banquiers (Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France, Michel Albert, membre du conseil de la politique monétaire de la Banque de France, Jean Peyrelevade président du Crédit Lyonnais, René Thomas, président de la BNP), et des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), dont certains venus de l’entreprise (Francis Mer, directeur général d’Usinor-Sacilor, Christian Blanc, président d’Air France) ou allés à elle (Philippe Pontet, conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d’’Estaing).
      Au nombre des contributeurs de la Fondation, on compte la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la Sema, le Crédit local de France, la banque Worms, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 Productions, Cap Gemini Sogeti, Saint- Gobain... La Fondation Olin verse à elle seule quelque 470 000 dollars à François Furet, enseignant à l’université de Chicago depuis 1985, au titre de son programme d’étude des révolutions américaine et française, à l’époque de leur bicentenaire . Environ 100 membres cooptés participent à des rencontres régulières à huis clos. C’est rue du Cherche-Midi que se tient le déjeuner-débat mensuel organisé autour de l’exposé d’un des membres ou d’un invité. Helmut Schmidt et Raymond Barre, Mgr Lustiger, Robert Badinter, Jacques Chirac, Edmond Maire, Michel Rocard, Laurent Fabius, Valéry Giscard d’Estaing... se sont succédé au siège de la Fondation. La quasi-totalité des premiers ministres français y ont commenté leur politique. Un cercle plus large de 500 personnes participe sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu’un public plus vaste reçoit une note de synthèse mensuelle. L’activité principale de la Fondation regarde la réunion de groupes de réflexion traitant des questions économiques, sociales ou internationales. Les travaux sont édités sous forme d’ouvrages ou de notes. Ces travaux s’adressent surtout à des hommes politiques, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, ainsi qu’à quelques intellectuels et à un nombre croissant de journalistes, économiques notamment. Certains de ces textes sont parfois publiés à l’extérieur, dans Le Nouvel Observateur, Esprit, Le Débat, Politique internationale, etc. La Fondation diffuse aussi des livres : elle dirige la collection « Liberté de l’esprit », aux éditions Calmann-Lévy.
      La Fondation Saint-Simon s’est dissoute en 1999. Selon Pierre Rosanvallon, elle avait « accompli sa mission ». Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés : « Elle a œuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France », déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo.
      La canonisation libérale de Tocqueville (Encadré 17, Chapitre 3), Claire Le Strat et Willy Pelletier, Syllepse, 2006.

      Parenthèse d’actu, si souvent oubliée : Aubry en a « ralbol de Macron » lit on dans le journal. Elle fut pour sa part non pas banquière mais pédégére dune des plus grosses boites française, ex bras droit de Jean Gandois, ex président du CNPF (ancêtre du Medef) à la direction de Péchiney.

    • Une recherche sur Wikipédia sur Pierre Nora, cofondateur avec Pierre Rosanvallon de la Fondation Saint Simon, et notamment ayant un certain pouvoir et un certain rôle dans le monde de l’édition :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Nora#Critiques_et_controverses

      Le pouvoir certain de Pierre Nora dans le monde de l’édition française l’a exposé à des critiques. Ainsi, il refuse en 1997 de faire traduire l’ouvrage d’Eric Hobsbawm The Age of Extremes (1994), en raison de l’« attachement à la cause révolutionnaire » de son auteur.

    • you’re welcome. une chose étrange est le peu de consistance de ce que dit Badiou face à ce gars (Rosanvallon est depuis longtemps membre du #Siècle), comme si il voulait croire que les derniers entrechats de Rosanvallon sur la scène intellectuelle (démocratie bla bla bla) constituait une amorce de retour critique... c’est pourquoi j’ai posé de maigres références pour situer rapido la #fondation_Saint_Simon, dont le rôle dans la glorification socialiste de l’entreprise « seule productrice de richesse » (comme il fut dit autrefois du travail...) et « coeur de la société », dès les années 80, préparait la « #refondation_sociale_patronale » qui donna lieu à la création du Medef à la fin des années 90.

      Dès l’orée des années 80, le P.S est l’ardent promoteur colberto-saint simonien des intérêts de la grand industrie (précarisation de l’emploi ++ et licenciements massifs), tout en faisant l’apologie de l’entrepreneur « individuel » (Tapie nommé ministre...) comme forme de vie exemplaire, à reproduire par chaque un.

      #domination ; succès de la #lutte_de_classe (la leur)

    • Finalement, est-il possible de prendre partie pour la démocratie au sens ethymologique et grecque du terme, lorsqu’on appartient à des clubs privés qui maintiennent en place l’#oligarchie ? En effet le nombres de publications et de conférences sur le thème de l’#égalité ("La société des égaux" par exemple) de Pierre Rosanvallon pousse à penser qu’il est défenseur et promoteur de la démocratie, et que ses recherches vont dans ce sens. Mais avec un doute qui peut émerger en arrière fond.

      Lorsqu’on le présente dans les médias, ce qui est drôle c’est qu’on ne restitue pas son parcours académique, le fait qu’il fait partie des universitaires qui se sont rapprochés de l’oligarchie ou de la #synarchie.

      cc @colporteur

      PS : mais la question à se poser est « à qui ses recherches s’adressent véritablement ; quel sont les destinataires du message ? », et la réponse est certainement l’élite et l’oligarchie.

    • Un complément d’info qui répond à sa façon à la question à qui s’adresse cet « expert » (et bien d’autres), à nous tous pour nous coloniser le temps de cerveau disponible et corrompre la réflexion.
      Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias, Acrimed
      http://www.acrimed.org/Pierre-Rosanvallon-un-evangeliste-du-marche-omnipresent-dans-les-medias

      État, experts, média, telle est la multitudinaire sainte trinité du dieu économie, ou si on préfère, de la #politique_du_capital.

  • Madame Claude Pompidou, la première des premières

    (L’Heure du documentaire - #France_Culture)

    Madame Claude Pompidou aurait pu être cette #femme que le destin s’amusait à vouloir enfermer en maîtresse de maison à l’Elysée (et en ambassadrice de la mode française sous les ors et sur les tarmacs des gouvernements étrangers). Mais comme les bretons ont la tête dure et que bon sang ne saurait mentir, entrer dans les ordres de la République ne deviendrait pas son unique existence. Première Dame d’un monde moderne bâti sur les ruines encore fumantes des barricades de mai 68, elle s’engage dans le combat social dès les années 50, elle n’eut de cesse de moderniser l’action de ce que l’on appelait alors les dames d’œuvres.

    Ne lâchant jamais le cap, la fondation qui porte son nom et qu’elle dirigea au quotidien avec la fougue et la vitalité des « inoxydables », se bat pour faire reculer l’isolement des personnes en situation de dépendance physique ou psychique, et de leurs familles. Ainsi les personnes âgées, les malades hospitalisés et les enfants handicapés trouveront toujours un bénévole de la #Fondation Claude Pompidou pour les épauler et dialoguer avec eux.
    Après avoir créé quinze établissements pour personnes âgées et handicapées et une maison pour enfants à caractère social dotée d’une école hôtelière, cette femme qui préférait se faire rare, a livré ses souvenirs à David Artur. Ils se sont rendus sur les fondations de l’#Institut Claude Pompidou qui, en association avec le CHU de Nice, allait ouvrir courant 2009 au bord de la « baie des anges », dans le but de faire reculer l’isolement des gens touchés par la maladie d’Alzheimer, cette maladie qui s’annonce comme le mal de ce nouveau millénaire.

    http://rf.proxycast.org/1063664493797580801/10177-19.08.2015-ITEMA_20783566-0.mp3

    http://www.franceculture.fr/emission-l-heure-du-documentaire-madame-claude-pompidou-la-premiere-de

  • Télécharger #Flash_Player pour #Firefox
    http://www.dsfc.net/logiciel-libre/firefox-logiciel-libre/telecharger-flash-player-pour-firefox

    Ce n’est pas parce que Youtube annonce la bascule vers HTML5 que, du jour au lendemain, nous pouvons nous dispenser du plugin #Adobe_Flash_Player !Autres lectures sur le thèmeLien de téléchargement pour SkypeLes dépôts Fedora pour les produits AdobeWaterfox en français

    #Chromium #Fondation_Mozilla #Google_Chrome #Mozilla #Mozilla_Firefox #Shumway

  • Utiliser #Lightbeam en #Bloqueur_publicitaire
    http://www.dsfc.net/logiciel-libre/firefox-logiciel-libre/utiliser-lightbeam-en-bloqueur-publicitaire

    Une bien drôle de découverte : Lightbeam peut être utilisé en tant que bloqueur publicitaire !Autres lectures sur le thèmeTracking : Collusion remplacé par LightbeamuBlock Origin : un autre bloqueur publicitaire !Quand Google nous piste par les fontes !

    #Firefox #Fondation_Firefox #Mozilla #Mozilla_Firefox

  • #Flash_Player : désactiver le #Click_to_play dans #Firefox
    http://www.dsfc.net/logiciel-libre/firefox-logiciel-libre/flash-player-desactiver-click-to-play-dans-firefox

    Il serait temps, grand temps que la #Fondation_Mozilla arrête de pourrir la vie des utilisateurs de son navigateur Firefox !Autres lectures sur le thèmeTélécharger #Adobe_Flash_Player pour FirefoxLes dépôts Fedora pour les produits AdobeFirefox : désactiver les messages sur les plugins…

    #Mozilla_Firefox #Shumway

  • La Fondation France-Israël est une organisation reconnue d’utilité publique dont la mission avouée est « d’améliorer l’image de la France en Israël et d’Israël en France ». Cela consiste manifestement à ne jamais critiquer quoique ce soit des crimes israéliens et de communiquer sans fin sur le génocide des juifs pendant la seconde guerre. Aucune communication sur la façon dont vivent en Israël dans la pauvreté une partie des rescapés de ce génocide.

    Le fait d’être reconnu d’utilité publique ouvre à une généreuse défiscalisation des dons qui peuvent être faits à cette fondation.

    La population à l’intérieur des frontières d’Israël reconnues internationalement (non compris les territoires palestiniens occupés) comprend 20% d’arabes israéliens. Une fraction tout à fait significative de la population israélienne est donc arabe.

    Le conseil d’administration de la Fondation France-Israël comprend neufs membres israéliens, aucun n’est arabe :
    http://www.fondationfranceisrael.org/fondation/conseil-administration

    La France reconnait donc « d’utilité publique » une Fondation France-"Israël sans arabes".

    #Fondation-France-Israël, #racisme, #droit-international, #refus-du-droit

  • L’imaginaire monumental des milliardaires, par Johan Popelard (Le Monde diplomatique, avril 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/POPELARD/52869

    Inaugurée à Paris en octobre 2014, en bordure du Jardin d’acclimatation, la Fondation Louis Vuitton a pu tourner la page du long feuilleton juridico-politique qu’avait suscité, de 2007 à 2012, le permis de construire accordé par M. Bertrand Delanoë, alors maire de la capitale — dont le chargé de la culture, M. Christophe Girard, était également employé par le groupe Moët Hennessy-Louis Vuitton (LVMH)—,et qui ne dut d’être validé que par la grâce d’une astuce législative. Tout est oublié, place à un déluge d’éloges médiatiques. Rien de très surprenant étant donné la puissance financière du maître d’œuvre Bernard Arnault, le rayonnement de la marque et la renommée de l’architecte. Consacrée à l’art contemporain et créée par un groupe présent dans l’industrie du luxe et les médias (1), la fondation se joue des frontières : elle a pu, dans les journaux, accaparer les pages de mode comme les rubriques culturelles et people, faire l’objet d’analyses politiques aussi bien qu’économiques. Mais c’est d’abord et surtout le bâtiment signé par Frank Gehry — un « faiseur de rêves », selon le site de la fondation — qui s’est trouvé immédiatement enveloppé de métaphores : immense voilier, grand oiseau sur le point de s’envoler, nuage étincelant... Le président de la République n’a pas été en reste. Il a rendu, lors de l’inauguration, un hommage vibrant au « mécène » qui offre « l’art contemporain au regard de tous » —même si le premier mécène, en l’occurrence, est le contribuable, puisque 66 % des sommes investies dans une fondation sont déduites des impôts. Et il s’émerveilla « C’est un palais, un palais de cristal pour la culture. »

    Tout le monde n’a pas cet enthousiasme, et il n’est plus tout à fait singulier de souligner que, derrière l’emballage philanthropique, cette fondation, comme bien d’autres, vise à enrichir l’image des marques LVMH, même s’il s’agit moins de gains économiques que de « retombées émotionnelles », pour citer M. Jean-Paul Claverie, conseiller de M.Arnault (The New York Times, 10 mai 2014). Mais en quoi peut bien consister cet enrichissement-là ?

    A visiter le bâtiment, on constate qu’il y a en réalité deux Fondations Louis Vuitton, qui ne coïncident qu’imparfaitement. On peine en effet à reconnaître dans l’édifice le corps glorieux fabriqué par la photographie et les métaphores. Tel est sans doute le destin de l’architecture entrée dans la logique du star-système : elle ne se réalise et ne se consomme pleinement que dans la photographie. Comme l’écrivait le théoricien marxiste Fredric Jameson, l’intérêt pour l’architecture postmoderne exprime un « appétit de photographie » ; « c’est la valeur du matériel photographique que vous consommez d’abord et avant tout, et non celle de l’objet (2) ».

    Cette déception est renouvelée quand on compare le produit final aux dizaines de maquettes préalables produites par l’agence d’architecture. Lumineuses et cristallines, elles manifestent une vitalité fragile que n’atteint jamais le bâtiment : agrandie, l’architecture est saisie par ce que Friedrich Nietzsche appelait « l’éloquence de la puissance (3) ». L’examen de cette « éloquence » permet d’observer que la Fondation Louis Vuitton n’est pas seulement l’alibi culturel de logiques économiques, mais aussi la mise en signes du capitalisme financiarisé, la démonstration publique de sa force.

    La Fondation Guggenheim, à Bilbao, se veut à l’image des vagues du fleuve ; la Fondation Louis Vuitton évoque un nuage ou un voilier ; la future Fondation Luma, créée à Arles par Mme Maja Hoffmann, héritière d’un groupe pharmaceutique, prétend s’inspirer de la touche de Vincent Van Gogh : les architectures de Gehry déploient un imaginaire de la fluidité. Ses structures élastiques et ses armatures aériennes, qui se revendiquent du souvenir des serres et des pavillons, sont aux antipodes de certaines architectures impérieuses du capitalisme du XXe siècle ; loin, par exemple, de la massivité du Rockefeller Center. « A l’image d’un monde qui change en permanence, nous voulions un bâtiment qui évolue en fonction de l’heure et de la lumière, afin de créer une impression d’éphémère et de changement », affirme Gehry sur le site de la Fondation Louis Vuitton. Ou encore : « Cette architecture doit être comme un rêve (4). » Fluidité, élan aérien... en correspondance avec l’actuel maître-mot du capitalisme, la mobilité, et son appel pressant à la réinvention permanente contre la « rigidité » des structures.

    Même l’intérieur témoigne de cette aspiration : une fois passé le hall monumental vitré, le visiteur accède par une série de rampes, d’escaliers et de couloirs, à la logique indéchiffrable, aux vastes salles encore vides ou presque, aux angles souvent déroutants — le commanditaire a quand même exigé que les murs soient droits pour accueillir les œuvres de sa collection, quand elles arriveront. Des terrasses étagées permettent d’examiner, près d’un palmier en pot, l’extérieur des cubes tordus qui abritent les salles. Le bois de Boulogne ou la tour Eiffel apparaissent dans l’interstice des voiles, tandis que sous l’édifice s’épand le bassin féerique du Grotto... Plus que les collections, c’est l’édifice dans sa totalité, reflets, labyrinthe, qui est l’œuvre : le registre ancien de la stabilité, la solidité de l’ordre classique des XIXe et XXe siècles, quand Bourse, banques, musées copiaient à travers le monde le Parthénon, sont « dépassés ».

    Volutes, plis et torsions, la théâtralité baroque de Gehry correspond avec élégance au « nouvel esprit du capitalisme (5) » : il ne s’agit plus d’incarner la sécurité et la dignité, mais le mouvement perpétuel et l’audace. L’engouement des puissants pour ses créations tient précisément en partie à leur capacité à « performer » « les rituels d’une culture de la circulation », comme l’écrit par exemple l’historienne de l’architecture Joan Ockman (6), où « la vitesse, l’étendue et l’intensité des transformations économiques globales ont renversé les logiques antérieures de la représentation ».

    A travers cette esthétique, ce n’est donc pas seulement « la marque qui parle », mais, plus profondément, ce fantasme de la « liquidité (7) » propre au capitalisme tardif, chantre de la circulation ininterrompue des capitaux et du « désir qui s’engage en sachant pouvoir se désengager, selon l’économiste Frédéric Lordon, qui investit sous la garantie de pouvoir désinvestir, ou qui embauche avec l’idée de pouvoir débaucher (8) ».

    Rowan Moore, critique d’architecture à The Observer, l’un des rares à formuler des réserves, déplore que les grandes voiles vitrées qui enveloppent le bâtiment en brouillent la lecture et brisent l’accord entre structure et façade. Sans elles, selon lui, la fondation « aurait pu être la version adulte, magnifiée, du théâtre de Guignol d’un parc pour enfants (9) ». Le critique anglais aurait voulu voir le bâtiment s’en tenir à la logique rationnelle d’un projet utile. Or l’architecture de Gehry devait nécessairement excéder ces limites. Inutiles, coûteuses et peut-être nuisibles sur un plan architectonique, les voiles n’en remplissent pas moins un rôle indispensable sur le plan sémantique. Elles sont l’« emblème » voulu par le mécène. L’œuvre offre ainsi la figure d’un monde où l’ordre des choses pourrait sans cesse être recomposé. Comme l’écrit Jameson, les éléments « flottent à une certaine distance les uns des autres en une stase, une suspension miraculeuse, qui, comme les constellations, va immanquablement se désunir la minute suivante (10) ». La fondation se donne à voir par une série de profils successifs, de fragments, qui se dérobent les uns après les autres, sans jamais se rejoindre. « Je pense cela comme un chaos contrôlé que je relie à l’idée de démocratie pluraliste, envisagée comme lieu d’une collision des idées (11) », écrit l’architecte. Autrefois, Victor Gruen, l’inventeur du shopping mall, chez qui le jeune Gehry fit ses premières armes dans les années 1950, voulait faire du centre commercial une « agora moderne (12) »...

    Mais cette architecture subjugue plus qu’elle ne libère. Le spectateur n’est jamais maître de ce jeu de recomposition incessante. Comme dans un conte fantastique où les parois se meuvent en permanence, interdisant au personnage toute certitude spatiale, il est le jouet, plus ou moins admiratif, de la machine à effets construite par l’architecte, et se tient dans le rêve d’un autre. Comme le souligne l’historien de l’art américain Hal Foster, la liberté créatrice de l’architecte n’a certainement pas pour résultat la liberté parallèle du visiteur (13).

    Si le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton est bien, comme l’indique l’accueil qui lui a été fait, un monument emblématique, il l’est de la puissance du commanditaire plutôt que de sa générosité, de la consommation spectaculaire plutôt que de l’idée démocratique, d’une fastueuse mise en forme des valeurs du libéralisme financier plutôt que d’un art pour tous... Arrivés à ce point de déploiement des utopies liquides et des architectures de rêve, on ne peut alors qu’aspirer à la récupération de l’autonomie des institutions publiques de la culture, à une organisation des artistes sur le mode des coopératives de production ou à la démocratisation de la commande contre le monopole des mécènes (14). Afin que s’ouvrent d’autres voies pour l’art que celle qui mène au jardin d’acclimatation du capitalisme.

  • Enregistrement sonore de Carmen Castillo
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article409

    Toulouse , le 15 avril 2015, débat aprés le projection du film « On est vivant ». Un film sur l’engagement politique aujourd’hui à la lumière d’un dialogue sensible avec la pensée de Daniel Bensaïd, philosophe et militant, récemment disparu. Avec Daniel, présent en image, et avec ses textes, la réalisatrice voyage dans l’espace et dans le temps, à la rencontre de ces inconnus indispensables qui font la grandeur de la politique. Avec ses désarrois, ses doutes mais aussi ses convictions, elle cherche (...)

    #Fondation_Copernic_31

  • Cinéma-débat : “MAX et LENNY”
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article400

    Le journaliste Philippe Pujol reçoit, en 2014, le Prix Albert-Londres pour sa série d’articles « Quartiers shit » sur les quartiers nord de Marseille. Il nous fait l’honneur de présenter le film de Fred Nicolas MAX et LENNY, tourné à Marseille sur le quotidien des jeunes d’une cité des quartiers nord. C’est un film juste et touchant, à découvrir ! L’occasion de nous présenter son travail et son livre French déconnection (coédition Robert Laffont / Wildproject). « Un autre regard sur des quartiers rongés (...)

    #Fondation_Copernic_31