• #Agrivoltaïsme : nos cultures à l’ombre des panneaux solaires ?

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-03.03.2023-ITEMA_23305371-2023C9549S0062-21.mp3

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/grand-reportage/agrivoltaisme-nos-cultures-a-l-ombre-des-panneaux-solaires-1544001

    Très intéressant, notamment pour la façon dont les agricultures se retrouvent piégés et comment le foncier agricole va exploser au profit du business électrique. Même si l’espace nécessaire est minimisé pour atteindre le projet de décarbonation, au final, on va perdre beaucoup de temps dans des études qui expliqueront que le photovoltaïque sur des terres agricoles, même démontable, ne permet plus de cultiver. Il semble clair que c’est encore un projet dément, et que le photovoltaïque devrait d’abord se faire sur des espaces construits préexistants : parking, toits, autoroutes etc

    Pour tenir nos objectifs de transition énergétique, le Parlement veut accélérer le déploiement de panneaux solaires dans les champs. L’agrivoltaïsme, concept récent, a désormais une définition légale centrée sur le principe de synergie entre l’activité agricole et la production d’électricité verte.

    @odilon

    #agriculture #terres_agricoles #photovoltaïque #énergie

  • Le Bois du chat, symbole de la lutte entre deux visions de la forêt
    https://reporterre.net/Le-Bois-du-chat-symbole-de-la-lutte-entre-deux-visions-de-la-foret

    Pour l’instant, les tronçonneuses n’ont toujours pas eu raison du Bois du chat. La #forêt s’éveille aux prémisses du printemps, mais la vie y est en sursis. Jusqu’à présent, les habitants de Tarnac (Corrèze), sur le plateau des Millevaches, ont réussi à faire reculer les machines et les bûcherons. Ils ont bloqué physiquement le chantier à deux reprises et l’ont sauvé, in extremis, de la coupe rase.

    Cette forêt diversifiée, classée Natura 2000, est composée de 6 hectares de chênes et de hêtres. Et depuis le début de l’année, elle est devenue le lieu emblématique d’une âpre bataille entre représentants de la filière sylvicole et écologistes.

    De nombreux habitants sont excédés par ces coupes qui modifient l’#écosystème de la région, dégradent les sols et fragilisent la ressource en eau. Et leur corollaire : la multiplication des #plantations de pins #douglas, plus rentables.

  • Das rote Tuch (Nr. 162, Februar 2023)
    http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org

    pdf : http://www.bund-revolutionaerer-arbeiter.org/IMG/pdf/-140.pdf

    Leitartikel
    – Erdbeben in der Türkei und Syrien: Eine fürchterliche Katastrophe dramatisch verschlimmert durch Profitgier und Krieg

    Ihre Gesellschaft
    – Für die Ukrainer: Wohnungen und Kitas statt Panzer!
    #Streiks: Wer die Preise erhöht, muss auch die Löhne erhöhen!
    #Ford -Köln: Kein zweites Opel!
    – Wo sind unsere Renten?
    #Vonovia: Erpressern das Handwerk legen
    – Zwei Seiten einer Medaille
    #RWE: Fehlbuchung
    – Meister der guten Ideen?

    Internationales
    – EU-Gipfel: Bald eine Berliner Mauer um ganz Europa?
    #Großbritannien: Ohne Worte
    #Cholera: Krankheit des Hungers und des Elends
    – Die Antwort auf Armutsrenten
    #Dänemark: Mehr arbeiten, um die Armee zu finanzieren?

  • Gabon’s rainforest carbon credits set a dangerous precedent that could worsen climate change - Rainforest Foundation UK

    As world leaders including Emmanuel Macron gather in Libreville for the ‘One Forest Summit’, convened jointly by the governments of Gabon and France, a new investigation by the Rainforest Foundation UK has found that the recent issue by Gabon of more than 90 million carbon credits for supposedly saving its forests are likely worthless.

    #Afrique #Gabon #Forêt #Réchauffement_climatique #Crédits_carbone

  • 📩 L’e-mail est un canal de plus en plus privilégié par les auteurs d’abus. DKIM, DMARC et SPF permettent de prévenir et de lutter 💪 durablement contre ces cyberattaques.

    🗓️ Apprenez à sécuriser 🔐 vos e-mails avec une formation par Stéphane Bortzmeyer les 20 et 21 avril prochain !

    ➡️ Informations et inscriptions sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/agenda/formation-securiser-son-courrier-electronique-grace-au-dns-avec-dkim-dmarc-spf

    #DNS #cybersécurité #abus #formation

  • « Que les pays du Nord puissent faire appel à une main-d’œuvre des pays du Sud inépuisable, bon marché et prête à migrer, est aujourd’hui plus que questionnable » Tribune de Jamal Bouoiyour
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/27/que-les-pays-du-nord-puissent-faire-appel-a-une-main-d-uvre-des-pays-du-sud-

    La migration de travail a toujours navigué entre des besoins de qualification de plus en plus pressants du marché du travail et les atermoiements à répétition des responsables politiques. Il est vrai que ces derniers sont soumis à la pression d’une opinion publique généralement peu favorable au recours à la main-d’œuvre étrangère. Mais avec l’accélération du vieillissement de la population, sous le double effet d’une natalité chancelante et d’une espérance de vie qui n’en finit pas d’augmenter, cet équilibre devient fragile. Le gouvernement, en proposant un projet de loi instaurant la création d’un titre de séjour des « métiers sous tension », réactive un vieux débat, celui de la fuite des cerveaux. Si certaines des branches qui souffrent d’un manque structurel de main-d’œuvre (BTP, hôtellerie-restauration, transport routier, infirmiers, aides à domicile, sans oublier le secteur agricole) donnent l’impression que les besoins se font sentir principalement dans des secteurs où la main-d’œuvre est peu ou moyennement qualifiée, il s’avère que les pénuries sont aussi persistantes dans les secteurs demandant du personnel hautement qualifié (ingénieurs, médecins…). Ce phénomène n’est pas propre à la France, il concerne pratiquement tous les pays du Nord. On assiste dès lors à une vraie bataille entre ces pays afin d’attirer les talents, surtout ceux, plus nombreux, originaires des pays du Sud. Cette course aux talents est exacerbée par les mutations technologiques et la double transition verte et numérique. (...)
    Le recours à la main-d’œuvre étrangère paraît dès lors comme une évidence malgré les réticences de l’opinion publique. Ce qui nous renvoie à une question éthique : la migration de personnes hautement qualifiées apparaît en effet comme une action qui peut nuire au pays d’origine. Le schéma classique, qui repose sur l’hypothèse que les pays du Nord puissent faire appel à une main-d’œuvre des pays du Sud inépuisable, bon marché et prête à migrer, est aujourd’hui plus que questionnable. La littérature économique est unanime sur le rôle primordial du capital humain dans l’accélération de la croissance économique et du développement des pays. Puiser sans contrepartie dans le vivier des talents des pays du Sud, c’est leur ôter leur facteur de production le plus important. C’est économiquement coûteux, politiquement indéfendable et éthiquement impardonnable.
    Certains économistes avaient proposé, dans les années 1970, de taxer les travailleurs qualifiés des expatriés au bénéfice de leur pays d’origine (la « taxe Bhagwati », du nom de l’économiste indo-américain Jagdish Natwarlal Bhagwati), afin de compenser la perte causée par leur émigration et les coûts de leur éducation supportés par ces pays pauvres.(...) Ce raisonnement nous semble aujourd’hui suranné : la mobilité est un droit, et on ne peut pas empêcher une personne, surtout si elle est éduquée et bien informée, de choisir sa destinée librement. Mais, compte tenu du manque à gagner des pays d’origine et du coût de formation des futurs migrants, surtout les plus diplômés (la formation d’un ingénieur peut coûter la bagatelle de 150 000 euros), on ne peut faire l’économie d’une réflexion sereine sur la question de la « fuite des cerveaux » : ......

    #Covid-19#migrant#migration#postcovid#politiquemigratoire#migrationqualifiée#diaspora#retour#circulation#maindoeuvre#formation#Nord#Sud

  • 21 février 1848 : première parution du Manifeste du Parti communiste , de #Karl_Marx et #Friedrich_Engels

    90 ans de Manifeste Communiste, par Léon Trotsky

    https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1937/10/371030.html

    Les #sociétés_de_classes, dont l’Égypte antique et Sumer avaient été des grands précurseurs, allaient se développer au rythme de la progression des #forces_productives et des conflits entre les classes sociales, entre exploiteurs et exploités. Comme Marx et Engels l’ont synthétisé au tout début du #Manifeste_communiste  : «  L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte de classes.  »

    Voici comment Marx exprima le lien entre les forces productives d’une société donnée et ce qu’il nomma la superstructure idéologique  : «  (...) Dans la #production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui corres­­pondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives maté­rielles. L’ensemble de ces rapports de production constitue la #structure_économique de la société, la base concrète sur laquelle s’élève une #superstructure juridique et politique et à la­quel­le correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être  ; c’est inversement leur être social qui détermine leur #conscience.  »

    Les #religions, les #idées de nation, de #démocratie, de #république et même l’idée du #socialisme, toutes les idéologies sont l’expression d’une réalité sociale. «  Les idées ne tombent pas du ciel, et rien ne nous vient en songe  » disait un des premiers marxistes italiens à la fin du 19e siècle, #Antonio_Labriola. Et si des idées ont une audience, sont reprises par des milliers, des millions d’êtres humains, c’est qu’elles répondent à une nécessité sociale.

    Produits des sociétés divisées en #classes, les #idéologies, en regroupant, en mettant en mouvement de façon coordonnée des masses d’individus, agissent en retour sur cette réalité sociale.

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/developpement-des-sciences-et

    #Marx #Engels #Manifeste

    • Les circonstances de la rédaction du Manifeste et le résumé de ses quatre parties (source : Marx, de Pierre Fougeyrollas) :

      A la fin de novembre 1847, se tient, à Londres, le deuxième congrès de la #Ligue_des_communistes. Cette fois-ci, #Marx y assiste en compagnie d#’Engels. Avant le congrès, Marx participe à un meeting organisé par les Fraternal Democrats, pour commémorer l’insurrection polonaise de 1830. Il y proclame :

      « La vieille Pologne est morte, cela ne fait aucun doute et nous serions les derniers à souhaiter sa restauration. Mais elle n’est pas seule dans ce cas. La vieille Allemagne, la vieille France, la vieille Angleterre, toute la vieille société est condamnée.

      Et, s’adressant à son auditoire anglais, il s’écrie :

      « La Pologne ne sera pas libérée en Pologne, mais en Angleterre. Vous autres, chartistes, vous n’avez donc pas à former des vœux pieux pour la libération des nations. Battez vos propres ennemis, à l’intérieur, et vous pourrez avoir conscience d’avoir battu toute la vieille société. »

      Le congrès de la Ligue charge Marx et Engels de rédiger le programme de l’organisation à la direction de laquelle ils participent désormais. A Paris, Engels avait préparé un projet de « catéchisme communiste » dont il avait entretenu Marx et qu’il avait finalement préféré intituler « manifeste ». De retour sur le continent, Marx entreprend de rédiger le texte demandé par le congrès. Mais son perfectionnisme entraîne quelques lenteurs. Le 24 janvier 1848, une résolution de la direction de la Ligue le met au pied du mur :

      « Le comité central charge, par la présente, le comité régional de Bruxelles de communiquer au citoyen Marx que si le Manifeste du Parti communiste dont il a assumé la composition au dernier congrès, n’est pas parvenu à Londres, le 1er février de l’année courante, des mesures en conséquence seront prises contre lui. »

      Finalement, Marx respecte les délais et envoie son manuscrit à Londres, à la fin de janvier. Mais, il était grand temps, car le #Manifeste_du_Parti_communiste dont Engels avait commencé l’élaboration et que Marx rédigea seul, parut, à Londres, en langue allemande, dans les jours mêmes où commençaient à déferler sur l’Europe les vagues de la Révolution de 1848.

      A travers ses éditions successives et des traductions dans un nombre considérable de langues, le Manifeste est devenu l’ouvrage le plus célèbre de Marx et d’Engels. Ecrit dans un style classique, riche en formules saisissantes et développé selon une logique rigoureuse, le livre conduit le lecteur de sa prémisse : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes », à sa conclusion : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » C’est à tort que le #Manifeste est parfois considéré comme une simple œuvre de vulgarisation. Car, pour être claires, ses phrases n’en sont pas moins porteuses de tout le contenu de la #conception_matérialiste_de_l’histoire que l’on appellera plus tard le #matérialisme_historique, et de toute la stratégie révolutionnaire connue sous le nom de #socialisme_scientifique. A ceux qui veulent entrer dans la connaissance du marxisme, on ne saurait trop conseiller de commencer par la lecture du Manifeste.

      Dans la première partie, Marx brosse une fresque incomparable de l’ascension révolutionnaire de la #bourgeoisie et des bouleversements qu’elle a entraînés pour l’humanité tout entière. Le premier, il constate que cette bourgeoisie a créé le « marché mondial », dans le cadre duquel la vie économique actuelle continue à se dérouler. Il montre que le passage de la #société_féodale à la #société_bourgeoise s’est accompagné d’un prodigieux essor des forces productives, à travers les stades commercial, manufacturier et industriel du #capitalisme. Il établit ensuite que la bourgeoisie, devenue classe dominante, n’a pas pour autant acquis la maîtrise de la nouvelle économie, périodiquement ravagée par des crises de #surproduction.

      De cette analyse, Marx tire la conclusion suivante :

      « Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’une part, en imposant la destruction d’une masse de forces productives, d’autre part, en s’emparant de marchés nouveaux et en exploitant mieux les anciens. Qu’est-ce à dire ? Elle prépare des crises plus générales et plus profondes, tout en réduisant les moyens de les prévenir.

      « Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent à présent contre la bourgeoisie elle-même. Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui lui donneront la mort ; elle a en outre produit les hommes qui manieront ces armes — les travailleurs modernes, les prolétaires. »

      En se fondant sur la réalité objective de la lutte des classes, Marx annonce qu’aux révolutions bourgeoises du passé succéderont les révolutions prolétariennes de l’avenir.

      Dans la deuxième partie du Manifeste, il définit la position des communistes par rapport à l’ensemble du prolétariat en indiquant qu’ils n’ont pas d’intérêts distincts de cet ensemble. Il précise ainsi la ligne politique de la Ligue des communistes :

      « Voici ce qui distingue les communistes des autres partis prolétariens : d’une part, dans les diverses luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts communs du prolétariat tout entier, sans considération de nationalité, d’autre part, dans les diverses phases de la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, ils représentent toujours l’intérêt du mouvement dans son ensemble. »

      Le Manifeste est, en vérité, un programme au centre duquel se situe la construction d’un parti exprimant avec une pleine indépendance les intérêts de classe des travailleurs salariés dans leur lutte contre l’exploitation du capital.

      La troisième partie consiste dans une critique de la littérature socialiste et communiste de l’époque. Elle dénonce les diverses formes du « #socialisme_réactionnaire » : le « #socialisme_féodal » qui préconise le retour aux temps antérieurs à la révolution bourgeoise, le « #socialisme_petit-bourgeois » qui rêve d’une société composée d’artisans, enfin le « socialisme allemand ou socialisme vrai » qui s’oppose au machinisme et à la lutte des classes, au nom de spéculations fumeuses. Marx attaque ensuite le « socialisme conservateur ou bourgeois » de Proudhon, c’est-à-dire le réformisme et le refus de porter le combat prolétarien au niveau politique, au niveau de la lutte pour le pouvoir. Enfin, il constate que les doctrines utopiques de Saint-Simon, de Fourier et d’Owen ont eu le mérite de correspondre aux débuts de l’histoire du mouvement ouvrier et qu’elles sont désormais dépassées par les effets de l’industrialisation.

      La quatrième partie conclut en reprenant les enseignements de la deuxième partie et en indiquant que l’avant-garde communiste est prête à appuyer partout « les mouvements révolutionnaires contre les institutions sociales existantes » et qu’elle entend travailler partout « pour l’union et l’entente des partis démocratiques de tous les pays ».

      #prolétariat #lutte_de_classe #parti_révolutionnaire

  • Infiltration au cœur du trafic illégal de bois entre la France et la Chine
    https://disclose.ngo/fr/article/infiltration-au-coeur-du-trafic-illegal-de-bois-entre-france-et-chine

    Pour assouvir l’appétit de la Chine en chêne français, des négociants asiatiques ont mis en place un système de blanchiment du bois reposant sur une myriade de sociétés écrans et la complicité de revendeurs peu scrupuleux, comme le révèle une infiltration de Disclose au cœur d’un réseau de trafiquants franco-chinois. Lire l’article

  • Trafic de bois : l’Etat ferme les yeux sur le pillage des forêts publiques françaises
    https://disclose.ngo/fr/article/trafic-de-bois-etat-ferme-les-yeux-sur-le-pillage-des-forets-publiques-fra

    Le bois de chêne coupé puis vendu par l’Office national des forêts (ONF) est au cœur d’un vaste commerce illégal entre la France et la Chine. Disclose dévoile comment des traders asiatiques et des scieries françaises profitent du manque de contrôle de l’administration pour contourner l’interdiction d’exporter le bois brut hors de l’Union européenne. Lire l’article

  • Argentine, 6 années d’agitations ouvrière et anarchie
    https://www.partage-noir.fr/argentine-6-annees-d-agitations-ouvriere-et-anarchie


    ❝De la prison de Dedham, en 1927, Vanzetti écrit aux travailleurs argentins : Nous voulons dire aux camarades, aux amis, au peuple argentin, que nous savons combien leur solidarité à notre égard est grande, sublime, héroïque. (...) La voie de la liberté, qui est la voie du progrès et de la justice, est entachée de sang, semée de fosses. Il n’y a que les forts qui peuvent la parcourir. Vous êtes forts. Encore deux morts et alors ? D’autres viendront occuper nos places, plus décidés et plus nombreux que (...) #Itinéraire - Une vie, une pensée n°2 : « #Sacco et #Vanzetti #FORA #Argentine

    #Bartolomeo_Vanzetti
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_saccovanzetti2.pdf

  • Laura-Solmaz Litschel — Berlin Institute for Empirical Integration and Migration Research (BIM)
    https://www.bim.hu-berlin.de/en/ppl/ac-pers/solmaz-litschel-laura

    litschel@hu-berlin.de
    Department of Integration, Social Networks and Cultural Lifestyles
    Research Associate in the project NITE

    phone: +49 (0)30 2093-46255
    litschel@hu-berlin.de

    Profile

    Laura-Solmaz Litschel is a research assistant and doctoral student at the Berlin Institute of Migration Research at the Humboldt University of Berlin. She is also an associate member of the Centre for Digital Cultures (CDC) at Leuphana University Lüneburg.

    From 2019-2020, she was a research assistant and PhD student at the Institute for Sociology and Cultural Organisation (ISKO) at Leuphana University. She works in the transnational project “Night spaces: migration, culture and IntegraTion in Europe (NITE)”. The overall project, funded by HERA (Humanities in the European Research Area), looks at material, symbolic and virtual night spaces shaped by the migration society in five European countries (the Netherlands, Ireland, the UK, Germany, Denmark and Portugal).

    In Berlin, Laura-Solmaz Litschel uses the example of digitally-organised platform work to explore how the city night is being transformed by the shift to the smart city and to what extent this “digitalised night” promotes new practices of mobility.

    She completed her studies at the University of Bremen (M.A.), the University of Cordoba and the University of Göttingen (B.A.).


    Current Research Focus

    Digitalisation and (digital) work
    Migration Studies
    Night Studies
    Platform Labour
    Smart City

    Selected Talks

    Litschel, Laura-Solmaz: Transformers of the urban Night: Platform Labour, Migration and Smart City. Panel: Anthropological Perspectives of Global Platform Labour. EASA (European Association of Social Anthropologists). 07/2020:

    Litschel, Laura-Solmaz: The new old normal. Platform Labour under Covid 19 Conditions in Berlin. Poster Presentation. Conference: Politics and Ethics of Platform Labour: Learning from Lived Experiences. Centre for research in the artis, social scienes and humanities. University of Cambridge. 04/2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: Augmented Cities: Transformers of the Urban Night. Panel: In the name of the future. SIEF 2021. Helsinki. 06/2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: The old normal”: Digital day laborers stay mobily 24/7. Conference: Remote work and Covid: mobility, safety and health at the time of the pandemic. University of Talinn. 06/2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: Nocturnal Platform Labour (NITE) 22.11.2021: Fairwork Winter School. Internationale Konferenz zu Plattformarbeit, Migration und sozialer Reproduktion. Abteilung Netzwerke und kulturelle Lebensstile in Kooperation mit Fairwork Germany, Technische Universität Berlin, University of Oxford, Wissenschaftszentrum Berlin (WZB).

    Litschel, Laura-Solmaz: Platform Labour at Night. Stadt nach Acht - Nightlife Konferenz. Berlin. 25.11.2021.

    Litschel, Laura-Solmaz: Die Wartung der Smarten Stadt. Nächtliche Gig Work in Berlin. Kolloquium: hinter verschlossenen Türen? Empirische Zugänge, Methodologische Reflexionen und ethische Implikationen zu schwer zugänglichen Feldern. Universität Hamburg. 13.01. 2022

    Selected (journalistic) Publications

    Litschel, Laura-Solmaz /Faltenbacher, Sofia (2016): Digitaler Wandel: Es läuft nicht mehr wie früher. In: Die Zeit 15/2016. online: https://www.zeit.de/2016/15/digitaler-wandel-berufe-zukunft-roboter-erik-brynjolfsson
    Litschel, Laura-Solmaz (2021): Während wir schlafen. Amazon, Lieferando, E-Scooter: Wie das smarte Leben neue Nachtarbeit schafft. Wer rackert so spät bei Nacht und Wind? In: Der Freitag Ausgabe 27-2021 online: https://digital.freitag.de/2721/wer-rackert-so-spaet-bei-nacht-und-wind
    Litschel, Laura-Solmaz /Zych, Jola (2021): The augmented city: nocturnal platform labour under Covid-19 conditions in Berlin. Reimagining the Night. In: Urban Pamphleteer #9. Urban Lab. University College London. online: http://www.urbanpamphleteer.org/reimagining-the-night

    #Berlin #Forschung #Wissenschaft #Arbeit #Gigwork #Nachtarbeit

  • Indien ǀ Die drinnen und die draußen
    https://www.freitag.de/autoren/tobias-kuttler/die-drinnen-und-die-draussen

    Indien Unter Corona eskaliert in Mumbai der Kampf um die Öffentlichkeit: Wer kann, schließt sich in Gated Communities ein. Wer übrig bleibt, gilt als dreckig und gefährlich

    Leere Straßen und Plätze von Lima bis Johannesburg, von Mailand bis Mumbai. Es sind es drastische Bilder, die uns aus vielen Teilen der Welt erreichen. Alle Menschen bleiben zuhause, scheint es. Erst auf den zweiten Blick offenbart die Corona-Krise die sozialen Unterschiede hinter den Bildern: Während die Wohnverhältnisse der städtischen Eliten und Mittelschichten einen Rückzug in die eigenen vier Wände ermöglichen, treffen die Ausgangssperren die städtischen Armen und Marginalisierten völlig unvorbereitet. Kaum irgendwo wird diese Krise des öffentlichen Raums deutlicher als in den Großstädten den globalen Südens.

    In Indien gilt nun vorerst eine Ausgangssperre für 21 Tage. Der Eisenbahnverkehr wurde landesweit eingestellt und auch der städtische öffentliche Nahverkehr ist weitestgehend zum Erliegen gekommen. Die städtischen Armen befinden sich in einer Notsituation, noch bevor die Corona-bedingte Krankheitswelle richtig begonnen hat.

    Für all diejenigen, die auch schon bisher hauptsächlich digital gearbeitet haben und virtuell vernetzt sind, bedeutet der Umzug an den häuslichen Schreibtisch lediglich die Fortführung einer routinierten Praxis. Sie haben ihren heimischen Arbeitsplatz schon lange krisenfest gemacht – für die Belastungen durch den hochflexiblen Arbeitsalltag. Für die vielen Selbständigen der Gig-Economy ist diese Art der Arbeit schon lange Realität und Teil ihrer Selbstausbeutung. Gleichzeitig zeigt die schnelle Umsetzung dieses Rückzugs, wie zurückgezogen und ungestört die Wohnsituation der globalen Eliten und Mittelschichten inzwischen ist.
    Räumlicher Ausdruck dieser Zurückgezogenheit ist das Wohnen in abgetrennten, zugangsbeschränkten Wohngebieten, den Gated Communities. Diese Wohnform erfreut sich global großer Beliebtheit: Anfang des Jahrtausends lebten allein in den USA etwa 32 Millionen Menschen in solchen Siedlungen, Tendenz weiter steigend. Seit der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts ist die bewachte und kontrollierte Wohnsiedlung ein Charakteristikum nicht nur der US-amerikanischen Metropolen.
    Vor Corona geschützt in der Gated Community

    In Mumbai, der wohlhabendsten Stadt Indiens und gleichzeitig eine der am dichtesten besiedelten Städte der Welt, lebt etwa die Hälfte der Stadtbevölkerung in Slums. Auch hier ist es für die höheren Einkommensschichten erstrebenswert, in von der Außenwelt weitest gehend abgeschotteten Wohnanlagen zu leben. Viele dieser Siedlungen sind in Form von privat initiierten Wohnkooperativen organisiert, wovon es in Mumbai über 100.000 geben soll. Diese Gebiete sind ausgestattet mit exklusiver, privater Versorgungsinfrastruktur, welche eine Strom- und Wasserversorgung rund um die Uhr garantiert – ein Privileg in Indien, das die Bewohner*innen weitgehend unabhängig macht von der volatilen öffentlichen Versorgung, der Wasserknappheit im Sommer und den regelmäßigen Stromausfällen. Die Mobilität ist durch den Besitz eines eigenen Autos gesichert. Auch aufgrund des Verkehrskollapses haben gutverdienende Selbständige ihren Arbeitsplatz längst in die eigene (geräumige) Wohnung verlegt. Sie verlassen die eigene Wohnung nur noch selten, immer häufiger auch mit einem Fahrdienst wie Uber, um die Fahrtzeit zum Arbeiten oder Schlafen nutzen zu können.

    Die Eingangstore dieser Siedlungen sind in der Regel durchlässig, die Kontrollen der Sicherheitsdienste nicht konsequent. Doch in der Corona-Krise haben die Bewohner*innen die Mauern, Tore und Schranken dieser Wohngebiete zur Demarkationslinie im Kampf gegen das Virus erklärt. Ganze Wohnanlagen schotten sich ab, die Einlasskontrollen sind nun streng. Angestellte, die in den Mittelschichtshaushalten die alltäglichen Arbeiten verrichten – in der Regel Frauen –, werden nun entlassen oder in den Zwangsurlaub geschickt. Mitarbeiter von Lieferdiensten werden davon abgehalten, Familien mit Corona-Verdachtsfällen zu beliefern. Zuletzt wurden Fälle von Ärzt*innen und Pfleger*innen bekannt, die von ihren Vermietern und Nachbarn nicht mehr in ihre Wohnungen gelassen werden. Eine Bewohnerin schreibt in einem Facebook-Post: „Ich wohne in einer Mittelschichts-Wohnkooperative in Mumbai. Der Begriff „kooperativ“ ist natürlich ein Witz, denn hier kooperiert niemand. Die jetzige Krise offenbart die schlimmste Seite der Mittelschichten in diesem Land“.

    Moderne Schlafgänger ohne Raum

    Außerhalb dieser Mauern spielt sich das wahre Drama dieser Tage ab. In den chawls, den einfachen Mietwohnungen in dicht besiedelten Wohnvierteln, und informellen Siedlungen wohnen die Hausangestellten, Taxifahrer und Gemüseverkäufer*innen. Große Familien teilen sich meist ein Zimmer mit Küchenzeile. Die Enge und fehlende Privatsphäre ist eine Herausforderung. Oftmals gibt es in diesen Vierteln Gemeinschaftstoiletten, wenn diese aber fehlen oder nicht benutzbar sind, müssen sich die Bewohner*innen im Freien waschen und erleichtern. Dann steigt insbesondere für Frauen die Gefahr, Opfer von Krankheiten und Gewalt zu werden. Für einen Großteil der Menschen in Mumbai ist somit der Alltag schon ohne Corona der permanente, normalisierte Ausnahmezustand.

    Die jeden Tag aufs Neue mühsam erarbeitete Normalität gerät nun ins Wanken. Die Räumlichkeiten in den dicht besiedelten Vierteln sind nicht darauf ausgerichtet, dass sich eine gesamte Familie über viele Tage hinweg in Ihnen gemeinsam aufhalten kann. Viele Arbeiter*innen wollen daher zurzeit lieber zur Arbeit gehen, als unter diesen Umständen zu Hause sein zu müssen.

    Für viele Arbeitsmigrant*innen, die nach Mumbai und andere Großstädte gekommen sind, stellt sich die Situation jetzt besonders schwierig dar. Für sie ist mit Eintreten der Ausgangsperre das komplette Wohnarrangement zusammengebrochen. Gerade in den Großstädten sind vor allem junge Männer „moderne Schlafgänger“: Zehn oder mehr Personen teilen sich ein Zimmer, in denen sie abwechselnd schlafen. So kann ein Großteil des Verdiensts nach Hause in die Dörfer transferiert werden. Diese rotierenden Systeme sind unter Industrie- und Schichtarbeiter im Großraum Chennai ebenso zu finden wie in Mumbai unter jungen Fahrern von Fahrdiensten wie Uber. Während der eine tagsüber das Auto fährt, schläft der Zimmerkollege und nachts umgekehrt. Da die Taxi- und Fahrdienste nun ihren Betrieb eigestellt haben, funktioniert das Schlafsystem nicht mehr.

    Umkämpfte Öffentlichkeit

    Viele Fahrer und andere Arbeitsmigrant*innen verlassen die Städte nun in Richtung ihrer Heimatdörfer: Mit dem Zug, solange die Züge noch fuhren; seit dem der Zugbetrieb landesweit eingestellt ist, haben sich viele zu Fuß auf die weite Reise gemacht. In Indien sind Zehntausende Arbeitsmigrant*innen an den Bahnhöfen und Busbahnhöfen der Städte gestrandet. Die Solidarität mit Menschen, die nun auf den Straßen zurückbleiben, ist groß. Viele Staaten stellen – mit Verspätung – finanzielle Mittel und Unterkünfte für die Notversorgung bereit. Doch die Videoaufnahmen von Polizisten, die Arbeitsmigranten auf ihrem Weg in die Dörfer demütigen und misshandeln, zeigen gleichzeitig, welche Verachtung ihnen in der Gesellschaft weiterhin entgegenschlägt.

    Der öffentliche Raum ist in den Städten ständig umkämpft: nicht nur der Zugang und die Nutzungen, sondern auch die Bedeutung und die Interpretation desselben. Gerade unter Menschen, die sich stark zurückziehen, ist die Furcht vor dem öffentlichen Raum am stärksten. Wenn der öffentliche Raum als unsicher, unrein oder unwegsam wahrgenommen wird, so wirken auch Personen oder Gruppen, die sich dort aufhalten, als Gefahr – wenn nicht als persönliche, dann doch zumindest als eine Gefahr für die öffentliche Ordnung. Die vielerorts vertretene „Null-Toleranz“-Politik gegenüber „Störungen“ im öffentlichen Raum, wie sie vor allem in den USA anzutreffen ist, fällt dabei nicht zufällig mit weitverbreiteten neoliberalen Stadtentwicklungspolitiken zusammen.

    Seitdem große Städte Ende der 1980er Jahre noch stärker Dreh- und Angelpunkte des globalen Kapitals geworden sind, stehen sie im weltweiten Wettbewerb um Investitionen und die gutgebildete Mittelschicht in Konkurrenz zueinander. Attraktive Innenstädte und „Lebensqualität“ sollen das Image der Stadt bestimmen, für Verlierer ist in solchen Städten – im wahrsten Sinne des Wortes – kein Platz. In Bezug auf die USA nannte der Geograph und Stadtforscher Neil Smith die derart neuausgerichtete Stadt die „revanchistische Stadt“.
    Neoliberale Städte in der Krise

    Auch in Mumbai hat sich – angelehnt an westliche Vorbilder und unter dem Druck der internationalen Geldgeber – seit den 1990er Jahren eine neoliberale Stadtpolitik durchgesetzt. Die schon zuvor grassierende Vertreibung und Entrechtung der urbanen Armen und Marginalisierten wurde unter neuen Vorzeichen ungemindert fortgeführt. Diejenigen, die wichtige Grundfunktionen in der Stadt aufrecht erhalten, z.B. Straßenhändler*innen, Rikscha-Fahrer und Müllsammler*innen sind regelmäßige Ziele dieser Politik.

    Die Mittelschichten sind sich mit den staatlichen Einrichtungen, welche in vielen Städten die „Säuberung“ der öffentlichen Räume vorantreiben, weitestgehend einig. Denn je mehr Personen in isolierten Wohnvierteln leben, desto mehr ist der öffentliche Raum als Ort derjenigen stigmatisiert, die es nicht geschafft haben, auf der sozialen und ökonomischen Leiter nach oben zu klettern.

    Der derart negativ behaftete Raum spielt eine wichtige Rolle in der Corona-Krise. Dort, wo gerade strenge Ausgangssperren durchgesetzt werden, sind alle, die sich im öffentlichen Raum aufhalten, Sonderfälle: Entweder „systemrelevant“, besonders privilegiert, oder besonders marginalisiert. Marginalisiert sind diejenigen, die kein Zuhause haben, sich auf Grund körperlicher Beeinträchtigungen nicht auf den Weg nach Hause machen können und keine Notunterkunft finden.

    In den Großstädten des globalen Südens ruft jeder neue Tag unvorhergesehene Krisen hervor. Jahrzehnte neoliberaler Stadtpolitik haben Städte zu Orten gemacht, an denen überwiegend die Bedürfnisse der Eliten und höheren Mittelschichten zählen. Gerät das fragile (Un-)Gleichgewicht des neoliberalen Konsenses nun durch Corona ins Wanken? Und öffnet sich jetzt möglicherweise ein Fenster für eine erstarkte Recht-auf-Stadt Bewegung? Diese Fragen erscheinen angesichts der noch bevorstehenden gesundheitlichen Katastrophe in den Städten des globalen Südens beinahe zynisch. Die Folgen für die städtischen Armen und Ausgegrenzten werden verheerend sein. Eine Rückkehr zu den Zuständen vor Corona wird es nicht geben.

    Tobias Kuttler forscht an der TU Berlin zu Mobilität und sozialer Benachteiligung in Europa. Zudem forscht und arbeitet er seit 10 Jahren in Indien, derzeit promoviert er an der TU München über den Wandel des Taxisektors und die Situation der Uber-Fahrer in Mumbai

    Tobias Kuttler - Chair of Urban Structure and Transport Planning
    https://www.mos.ed.tum.de/en/sv/mobillab-doctoral-research-group/doctoral-researchers/tobias-kuttler

    Chair of Urban Structure and Transport Planning
    TUM School of Engineering and Design
    Technical University of Munich

    mobil.LAB Fellow
    Funded by the Hans-Böckler Foundation
    Phone: +49.89.289.10455
    Email: tobias.kuttler[at]tum.de

    Research Focus:
    Urban and transportation development in the global south
    Urban theory, postcolonial theory
    Urban anthropology

    PhD Project Description
    Negotiating Spaces of Mobility - Rise and Contestation of the Uber Model in Mumbai

    The introduction of platform-based mobility services in cities of South Asia (e.g. Uber) not only changed the mobility systems of these cities, but also created a new precarious field of employment. In Mumbai, the taxi sector has already been undergoing profound changes since 2006, when the city authorities started to promote its modernization (Bedi 2016). My dissertation deals with the questions how the new business model and the algorithms of the platforms change practices and the profession of taxi driving, and whether and how drivers accept or resist these changes. To investigate these questions, I explore everyday lives and biographies of Uber drivers as well as drivers of conventional black-and-yellow taxis (Kaali Peelis).

    The Uber model is predominantly understood as a global model that is implemented in a top-down manner in cities and is “disruptive” to traditional taxis. However, when taxi driving is understood from the operators’ perspective, it becomes visible that taxi driving is deeply embedded in the urban fabric and history of Mumbai. Both “old“ and “new” forms of taxi driving are intimately connected with social and political dynamics that characterize the city, and function on similar networks of people and places. Furthermore, taxi operations have been dominated by networks of migrants to the city for decades and continue to do so in times of the digital mobility platforms.

    I argue that the investigation of taxi driving allows comprehending Mumbai’s pathway of urban development and its contestations from a different vantage point. Furthermore I argue that in the process of transformation in the taxi sector, existing vulnerabilities and insecurities of drivers of all forms of taxis are reproduced and even reinforced. In this context it is observed that the new generation of app-based cab drivers is bared from securing and stabilising their lives and futures, which is in contrast to many veteran drivers of conventional taxis, who have succeeded in stabilizing their lives and maintain in control of their everyday work life.

    My dissertation is based on fieldwork in Mumbai in 2019 and beginning of 2020. Conceptually, my PhD project tries to link relational urban theory with mobilities theory, highlighting that urban space is produced by different overlapping and intertwined mobilities and immobilities.

    CV
    Since 3/2018
    PhD fellow at the mobil.LAB Doctoral Research Group funded by the Hans Böckler Foundation

    Since 7/2016
    Research Associate at Berlin University of Technology, Department of Work and Technology, Mobilities Research Cluster

    7/2016 – 12/2017
    Research Associate at nexus Institute for Cooperation Management and Interdisciplinary Research, Berlin

    7/2015 – 3/2016
    Freelancer in the project “EcoMobility World Festival 2015” in Johannesburg, South Africa, organized by ICLEI - Local Governments for Sustainability and the City of Johannesburg.

    3/2015 – 7/2015
    Research stay at Indo-German Centre for Sustainability, Department of Humanities and Social Sciences, Indian Institute or Technology Madras, Chennai, India.

    2/2014 – 12/2014
    Student assistant at Technical University Berlin, Department of Work and Technology, in the project “Forschungscampus EUREF – Mobility2Grid”

    08/2012 – 02/2013
    Internship at ICLEI - Local Governments for Sustainability within the “EcoMobility World Festival 2013” in Suwon, South Korea

    08/2012 – 02/2013
    Internship and research visit in Hyderabad, Andhra Pradesh, India within the Megacities Project “Sustainable Hyderabad“ funded by the German Federal Ministry of Education and Research (BMBF)

    07/2010 – 06/2012
    Student assistant at Centre for Innovation in Mobility and Societal Change (InnoZ), work program Green Mobility, Berlin, Germany

    2010 – 2016
    Studies of Urban and Regional Planning in Master`s degree program, Technical University Berlin, Germany

    02/2008 – 04/2008
    Internship at German Aerospace Center, Institute of Transport Research, Department of Commercial Transport, Berlin, Germany

    2006 – 2010
    Studies of Geography and European Ethnology in Bachelor`s degree program (Bachelor of Arts), Humboldt University Berlin, Germany
    Publications

    Kuttler, T. and M. Moraglio (eds.) (2020; forthcoming): Re-thinking Mobility Poverty. Understanding User´s Geographies, Backgrounds and Aptitudes. Routledge.

    Kuttler, T. (2020; forthcoming): Disruptions and continuities in taxi driving - the case of Mumbai. In: Follmann, A.; Falk, G. (2020): Aktuelle Forschungsbeiträge zu Südasien. Geographien Südasien 12. 10. Jahrestagung des AK Südasien, 24./25. Januar 2020, Freiburg im Breisgau.

    Villeneuve, D., D. Durán-Rodas, A. Ferri, T. Kuttler, J. Magelund, M. Mögele, L. Nitschke, E. Servou, and C. Silva. (2019) What is Interdisciplinarity in Practice? Critical Reflections on Doing Mobility Research in an Intended Interdisciplinary Doctoral Research Group. Sustainability 2020, 12(1), 197.

    Kuttler, T., M. Moraglio, S. Bosetti, C. Chiffi, P. van Egmond, and D. Grandsart. (2019): Mobility in prioritised areas: inputs from the final users. Project Deliverable 2.2. H2020 HiReach - High reach innovative mobility solutions to cope with transport poverty.

    Kuttler, T., M. Moraglio, V. Reis, A. Freitas, D. Carvalho, S. Castelo, P. Santos, S. Bosetti, C. Chiffi, S. Maffi, P. Malgieri, A. Selan, and D. Grandsart (2018): Mobility in prioritised areas: mapping the field. Project Deliverable 2.1. H2020 HiReach - High reach innovative mobility solutions to cope with transport poverty.

    Döge, N., C. Hegel, A. Jain, and T. Kuttler (2018): Das Dörpsmobil – Ein Modell fürs E-Carsharing im ländlichen Raum. In: PLANERIN 3/2018, 41-43

    Contributions to: Otto-Zimmermann, K., C. Liao, B. Chiu (2018): Going Green. Experiencing the Ecomobile Lifestyle. Berlin: Jovis Verlag. More: www.jovis.de/en/books/details/product/going_green_experiencing_the_ecomobile_lifestyle.html

    Kuttler, T
    ., Otto-Zimmermann, K., and T. Zimmermann (2016): Change the way you move. A central business district goes ecomobile. Jovis Verlag Berlin. More: www.jovis.de/en/books/change-the-way-you-move.html

    Kuttler, T
    . and A. Jain (2015): Defending space in a changing urban landscape – A study on urban commons in Hyderabad, India. In: Dellenbaugh, M., et al. (ed.): Urban Commons: Moving Beyond State and Market. Vol. 154. Birkhäuser, 2015. More: www.degruyter.com/dg/viewbook/product$002f430778

    Contributions to: Otto-Zimmermann, K. and Y. Park (ed., 2015): Neighborhood in Motion - One neighborhood, one month, no cars. Berlin: Jovis Verlag. More: www.jovis.de/de/buecher/details/neighborhood-in-motion.html

    Jain, A. and T. Kuttler
    (2014): Local Action in and on Urban Open Spaces of Hyderabad. In: Schinkel, U., Schröder, S., Jain, A., (ed.): Local Action and Participation. Lessons Learned from Participatory Projects and Action Research in Future Megacities. Buchreihe Future Megacities Volume 4, Berlin. More: www.jovis.de/de/buecher/future-megacities-4.html

    Kramer, S., C. Hoffmann, T. Kuttler,
    and M. Hendzlik (2013): Electric Car Sharing as an Integrated Part of Public Transport: Customers’ Needs and Experience. In: Hülsmann, M., Fornahl, D. (Hrsg.): Evolutionary Paths Towards the Mobility Patterns of the Future. Berlin Heidelberg, Springer Verlag: More: link.springer.com/chapter/10.1007%2F978-3-642-37558-3_7

    Hoffmann, C., A. Graff, S. Kramer, T. Kuttler,
    M. Hendzlik, C. Scherf, and F. Wolter (2012): Bewertung integrierter Mobilitätsdienste mit Elektrofahrzeugen aus Nutzerperspektive. Results of the project BeMobility–Berlin elektroMobil. InnoZ Baustein, 11. Download here: www.innoz.de/sites/default/files/11_innoz-baustein.pdf

    Weiß, J., A. Neumann, S. Kramer, M. Bost, and T. Kuttler
    (2011): Erneuerbare Energien im Verkehr in Berlin-Brandenburg. Institut für ökologische Wirtschaftsforschung (IÖW), Berlin, 2011. Download here: www.ioew.de/uploads/tx_ukioewdb/Erneuerbare_Energien_im_Verkehr_in_Berlin-Brandenburg.pdf

    Dijks, S., F.-J. Grafe, M. Hampel, J. Jarass, T. Kuttler
    , M. Thylmann and T. Zimmermann (2011): Generation Nachhaltigkeit: Wann, wenn nicht wir? Conference proceedings 2011, Berlin, Geography Department of Humboldt University Berlin. Download here: www.projekte.hu-berlin.de/de/sustainability/flagship-activities/hsk-sustainability/hsk_II/tagungsband
    Voluntary Activities

    Member of Habitat Forum Berlin, http://habitat-forum-berlin.de
    Member of sub\urban e.V., https://zeitschrift-suburban.de
    Member of The Vereinte Dienstleistungsgewerkschaft ver.di

    #Taxi #Uber #Indien #Mumbai #Bombay #Forschung #Wissenschaft

  • El Niño : un retour qui inquiète. Les prévisionnistes anticipent de nouveaux #records_de_chaleur sur la planète.

    El Niño est de retour. Après trois ans d’absence, cette anomalie météorologique s’apprête à souffler les températures les plus élevées enregistrées sur Terre depuis l’ère préindustrielle, anticipent les prévisionnistes du Met Office britannique. « La température moyenne mondiale pour 2023 devrait se situer entre 1,08 °C et 1,32 °C (avec une estimation centrale de 1,20 °C) au-dessus de la moyenne observée depuis un siècle », rapporte Nick Dunstone, qui a dirigé cette étude notée avec un degré de certitude de 66 %. Si ces prévisions se confirment, les #catastrophes climatiques pourraient connaître leur apogée avec notamment « des vagues de chaleur sans précédent ». […]

    Le retour d’#El_Niño tombe au plus mauvais moment car les scientifiques craignent qu’il se conjugue avec le ralentissement brutal du #Gulf_Stream, un des principaux moteurs de régulation climatique. Une étude du Potsdam Institute for Climate Impact Research, publiée en 2021, s’est alarmée du possible effondrement de ce système. […]

    « Nos résultats confortent l’hypothèse que le déclin de l’#AMOC (’#Atlantic_meridional_overturning_circulation ’) n’est pas juste une fluctuation ou une réponse linéaire à l’augmentation des températures, mais signifie plutôt que l’on s’approche d’un seuil critique après lequel le système de circulation de l’eau peut s’effondrer », estime Stefan Rahmstorf qui a dirigé cette étude. […]

    Ce dérèglement est sans doute le fruit d’un emballement diabolique. Avec le réchauffement planétaire, la fonte des grands glaciers s’accélère. « L’apport d’eau douce du Groenland et la hausse des #précipitations dans cette région diluent l’eau de mer et grippent le système », explique Stefan Rahmstorf. En analysant des carottes sédimentaires collectées dans le golfe de Guinée, une équipe de paléoclimatologues a pu reconstituer un épisode similaire qui s’est produit sur terre il y a 125.000 ans. « La cascade d’effets que nous avons mis en lumière augure le pire ». […]

    « Ce changement conduira probablement à ce que la #température_mondiale en 2023 soit plus chaude qu’en 2022 ». […]

    Les conséquences pourraient être dévastatrices : assèchement de la #forêt_amazonienne, fournaise en Australie et aux Etats-Unis, #hiver plus intense au nord de l’Europe, déluges au Sud, accélération des émissions de méthane…

    (Les Échos)

    #réchauffement_climatique

  • Nouvelle #chaîne #Peertube pour la compagnie « Le Bateau Ivre » !

    https://www.lebateauivre.info/stagedemime/peertube

    Il s’agit d’une chaîne dédiée au cinéma muet et destinée aux futurs participants.e.s du Stage de Mime « Tournez dans un film de cinéma muet ».

    Vous diriez peut-être : « Mais il n’y a que du Max Linder ! »
    Comme vous auriez raison. Mais c’est une nouvelle chaîne... Il faut bien commencer par une étoile. Comme Max Linder était la référence de Sir Charles Spencer Chaplin, ce ne peut être qu’un bon début.

    #Melun #SeineEtMarne #ÎleDeFrance #stage #formation #Mime #tournage #films #CinémaMuet #CourtsMétrages #lbi2223

  • L’Apprentissage | L’Architecture Sort du Bois #10
    https://topophile.net/rendez-vous/lapprentissage-larchitecture-sort-du-bois-10

    #APPRENTISSAGES 👉 Passer de la technique de coulage et d’encollage, à la #culture de l’#assemblage. Le mercredi 15 mars prochain après midi et soirée : L’après midi de 14H à 17H : FORUM #Forum de la #formation bois dans la chapelle du couvent des Récollets Maison de l’architecture Ile-de-France avec les stands de : Lycées professionnels régionaux, LYCEE... Voir l’article

  • Nuit et Brouillard (chanson)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_et_Brouillard_(chanson)

    Nuit et Brouillard est une chanson de Jean Ferrat sortie en décembre 1963 sur l’album du même nom chez Barclay. Jean Ferrat en est l’auteur-compositeur-interprète.

    Commémorant les victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale, Nuit et brouillard évoque également pour Jean Ferrat un drame personnel et douloureux, la disparition de son père, juif émigré de Russie en 1905 et naturalisé français en 1928, arrêté puis séquestré au camp de Drancy par les autorités allemandes, avant d’être déporté (le 30 septembre 1942) à Auschwitz, où il meurt le mois suivant. Jean Ferrat avait alors 12 ans. Sa chanson rend hommage à toutes les victimes de ces déportations.

    […]

    L’heure étant à la réconciliation avec l’Allemagne, la chanson fut interdite à la radio et à la télévision où, sous l’influence directe de l’Élysée, elle fut fortement « déconseillée » par Robert Bordaz, directeur de l’ORTF.

    Robert Bordaz
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Bordaz

    Il tente de licencier la présentatrice Denise Glaser parce qu’elle a diffusé la chanson de Jean Ferrat Nuit et Brouillard, mais il doit faire marche arrière sur pression de son ministre Alain Peyrefitte.

    #fortement_déconseillée

    • Nuit et Brouillard (film)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_et_Brouillard_(film)

      Le film est également connu pour avoir dû faire face à la censure française qui cherche à estomper les responsabilités de l’État français en matière de déportation. En 1956, la commission de censure exige en effet que soit supprimée du film une photographie d’archives sur laquelle on peut voir un gendarme français surveiller le camp de Pithiviers, pourtant authentique. Les auteurs et producteurs du film refusent mais sont tout de même contraints de masquer la présence française, en l’occurrence en couvrant le képi du gendarme, signe distinctif principal, par un recadrage de la photographie et une fausse poutre. Cet artifice, volontairement visible, a depuis été ôté et l’image a retrouvé son intégrité.

      […]

      Les autorités allemandes demandent également le retrait de la sélection officielle du festival de Cannes 1957, elles reprochent au réalisateur de vouloir perturber la réconciliation franco-allemande. Cette forme de dénégation provoque en retour de nombreuses protestations en Allemagne et en France. Un plan mettant en scène un gendarme français observant les agents de la déportation est jugé inacceptable. Les organisateurs du festival ordonnent la suppression de l’image et, à la demande de l’ambassade d’Allemagne, le film est présenté hors compétition. La Suisse en interdira la diffusion au nom de sa « neutralité ».

  • Forensic Architecture : Mapping is Power

    https://vimeo.com/711628232

    “The truth is in the error.” Meet the head of Forensic Architecture, Eyal Weizman, in this fascinating in-depth interview about his work and the potential of architecture as a critical tool for understanding the world.

    “Since I remember myself, I have wanted to be an architect.” Eyal Weizman grew up in Haifa, Israel, and from early on developed an understanding of “the political significance of architecture”:

    “I could see the way that neighbourhoods were organized. I could see the separation. I could see the frontier areas between the Palestinian community and the Jewish majority.”

    Forensic Architecture is far from a traditional architectural company. It is a multidisciplinary research group investigating human rights violations, including violence committed by states, police forces, militaries, and corporations. It includes not only architects but also artists, software developers, journalists, lawyers and animators. Working with grassroots activists, international NGOs and media organisations, the team carries out investigations on behalf of people affected by political conflict, police brutality, border regimes and environmental violence.
    Forensic Architecture uses architectural tools and methods to conduct spatial and architectural analysis of particular incidents in the broadest possible sense. Visualising and rendering in 3D, they not only reconstruct a space but also document what happened in it.
    “People mistake architecture to be about building buildings. Architecture is not that. Architecture is the movements and the relations that are enabled by the way you open, close and channel functions, people, and movements within that. The minute that you understand that architecture is about the incident, about the event, about social relations that happen within it, it enables you to understand social relations and events in a much better way. In fact, in a very unique way”, says Eyal Weizman.

    Forensic Architecture gives a voice to materials, structures and people by translating and disseminating the evidence of the crimes committed against them, telling their stories in images and sound. When an incident of violence and its witnessing are spatially analysed, they acquire visual form. Accordingly, Forensic Architecture is also an aesthetic practice studying how space is sensitised to the events that take place within it. The investigation and representation of testimony depend on how an event is perceived, documented and presented.

    “There is a principle of Forensic investigation called the “look hard principal” – and it claims that every contact leaves a trace. Because many of the crimes that Forensic Architecture is looking at today happen within cities, happen within buildings, architecture becomes the medium that conserves those traces.”

    Unlike established forms of crime and conflict investigation, Forensic Architecture employs several unconventional and unique methods to shed light on events based on the spaces where they took place. They also invest much attention in mapping and understanding concepts like witness, testimony and evidence, and their interrelations. Witness testimony, which sits at the centre of human rights discourse, can be more than viva voce, oral testimony in a court. Any material, like leaves, dust and bricks, can bear witness.

    Forensic Architecture investigates and gives a voice to material evidence by using open-source data analysed using cutting-edge methods partly of their own design. Using 3D models, they facilitate memory recollection from witnesses who have experienced traumatic events. The objective is to reconstruct the ‘space’ in which the incident in question took place and then re-enact the relevant events within this constructed model.
    The most important sources tend to be public: social media, blogs, government websites, satellite data sources, news sites and so on. Working with images, data, and testimony and making their results available online while exhibiting select cases in galleries and museums, Forensic Architecture brings its investigations into a new kind of courtroom.
    “Our work is about care. It is about attention. It is about developing and augmenting the capacity to notice, to register those traces. But that’s not all. Then we need to connect them – one trace to the other. In that sense, our work is like a detective. We look at the past in order to transform the future.”
    Eyal Weizman was interviewed by Marc-Christoph Wagner at Forensic Architecture’s studio in London in April 2022.

    #Eyal_Weizman #forensic_architecture #architecture_forensique #vidéo #interview #architecture #traces #preuves #vérité #esthétique

  • La Battue. L’Etat, la police et les étrangers

    « #Zéro_point_de_fixation. » De Calais à #Dunkerque, c’est l’expression employée par les autorités pour définir la politique de la France en matière d’immigration à la frontière franco-britannique. Caractérisée par des battues ou chasses à l’homme organisées toutes les 48 heures, cette stratégie de gestion policière des #campements d’exilés a pour but de dissuader les personnes de s’installer et de se regrouper. Une manière de gouverner par l’image, l’exemple et la violence.

    Louis Witter a passé dix-huit mois sur place. Dix-huit mois à enquêter sur cette stratégie de politique intérieure lancée par Bernard Cazeneuve et renforcée par Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Une stratégie cachée, qui se joue derrière un périmètre que très peu de journalistes ont franchi, dont Louis Witter.

    Dans ce livre, à mi-chemin entre l’enquête et l’essai, Louis Witter montre comment la politique locale, le droit, les politiques institutionnelles et les pratiques policières œuvrent de concert pour légitimer toujours plus de violences envers les personnes étrangères.

    Un phénomène qui témoigne d’un rapport particulier, inquiétant et renouvelé que la police et l’État entretiennent avec les étrangers et la citoyenneté.

    https://www.seuil.com/ouvrage/la-battue-louis-witter/9782021498523
    #livre #Calais #migrations #asile #réfugiés #violence #police #forces_de_l'ordre #points_de_fixation #répression #frontières #battue #chasse_à_l'homme #dissuasion

  • Tirailleurs sénégalais : la chair à canon venue des colonies
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/tirailleurs-senegalais-la-chair-canon-venue-des-colonies_467

    La sortie du #film #Tirailleurs a servi de prétexte à divers politiciens allant de l’#extrême_droite aux macronistes pour déverser leurs injures contre ceux qui critiquent le passé colonial de la France.

    Ce corps militaire fut créé en 1857 pour aider l’armée française à imposer sa domination aux populations des colonies. Avec la montée vers la #Première_Guerre_mondiale, l’idée surgit d’utiliser ces soldats en dehors des #colonies. Le général Mangin, un officier colonial, justifia par sa rhétorique raciste la constitution d’une « #force_noire ». « Le noir naît soldat », écrivait-il pour justifier l’emploi de ces soldats qu’il décrivait comme des « primitifs pour lesquels la vie compte si peu ». À partir de 1915, de grandes opérations de recrutement de force eurent lieu dans les colonies d’Afrique de l’ouest. Contrairement à la légende, la population résista à cet enrôlement particulièrement violent, comme le montre le film. Des #révoltes éclatèrent même à #Madagascar en 1915, dans des villages de l’actuel Burkina et parmi les populations du Tchad et du nord du #Niger en 1916, dans les Aurès en 1917, ainsi qu’en #Indochine et en #Nouvelle-Calédonie.

    485 000 soldats enrôlés dans tout l’empire colonial furent envoyés au front. Ils tombèrent massivement à Verdun en 1916, lors de l’offensive du Chemin des Dames en 1917 et pour la prise de la ville de Reims en 1918. Sur les 134 000 #tirailleurs_sénégalais envoyés en Europe, plus de 20 % périrent, sur les champs de bataille et dans l’horreur des tranchées d’abord, et aussi du fait de toutes les maladies pulmonaires qui leur étaient inconnues jusque-là. Des dizaines de milliers d’hommes venant des colonies étaient aussi enrôlés dans les usines en France pour faire la richesse des marchands de canons. Pendant ce temps, les populations des colonies connaissaient les réquisitions et le travail forcé pour participer bien malgré elles à l’#effort_de_guerre.

    Lors de la Deuxième Guerre mondiale, de nouveau des troupes coloniales participèrent en masse aux combats pour que la France fasse partie des vainqueurs et garde son #empire_colonial. Mais les discours sur la liberté et la démocratie ne leur étaient pas adressés. Le 1er décembre 1944, plusieurs dizaines de tirailleurs sénégalais furent massacrés par des gendarmes français dans le camp de Thiaroye au #Sénégal. Après avoir été prisonniers de guerre, ils étaient rapatriés au pays et manifestaient pour obtenir la solde à laquelle ils avaient droit.

    Quant aux soldats venant d’Algérie, ils découvrirent, à leur retour, les massacres à Sétif et Guelma contre ceux qui avaient osé réclamer l’indépendance et la liberté pour eux-mêmes. La puissance coloniale française allait finir par payer sa politique. En armant ces soldats, elle fit de certains des combattants qui décidèrent de ne plus se laisser dominer. Beaucoup luttèrent ensuite contre la présence française dans leur pays.

    Jusqu’au bout, l’#armée_française utilisa des tirailleurs et autres soldats enrôlés dans les colonies pour combattre leurs frères d’oppression. En Indochine, en #Algérie, ils servirent à nouveau de #chair_à_canon. Comment s’étonner que les différents gouvernements n’aient jamais traité les soldats africains à égalité avec les soldats français ? Le personnel politique de cette vieille puissance coloniale est élevé dans le #racisme comme il est élevé dans la #haine_antiouvrière et antipauvres.

  • La forêt sauvage pour repenser la société et le vivant | Bernard Boisson
    https://topophile.net/rendez-vous/la-foret-sauvage-pour-repenser-la-societe-et-le-vivant-bernard-boisson

    Conférence de Bernard Boisson se référant à son livre « La Forêt est l’Avenir de l’homme ». Il énoncera l’importance à préserver des « forêts en libre évolution » (rendues à leurs tendances à se reconstituer en écosystèmes avec le déroulé intégral du cycle des arbres) dans le futur de nos sociétés. Cet exposé a... Voir l’article

  • One billion days lost: How #COVID-19 is hurting the US workforce | #McKinsey (eh oui)
    https://www.mckinsey.com/industries/healthcare-systems-and-services/our-insights/one-billion-days-lost-how-covid-19-is-hurting-the-us-workforce

    COVID-19 may no longer be a pandemic, but the disease likely reduced the availability of the US workforce by as much as 2.6 percent in 2022—a burden on productivity that could last for years.

    COVID-19 has gradually become a part of the US landscape. Changes in official policy have indicated as much, as has the public’s clear acceptance of the risks of the disease. These shifts are consistent with the scenarios that we and others have described: COVID-19 is now endemic in the United States.

    However, that does not mean that we have defeated the disease. Every day, between 250 and 400 US families lose a loved one to COVID-19.1 That’s roughly 2.5 to 4.0 times the average number of daily deaths from the flu in the decade preceding the pandemic.2 For these families (and those of the more than one million victims since 2020), COVID-19 is an unalloyed tragedy.

    Another ongoing effect of COVID-19 is less critical, and less obvious, but nevertheless substantial: more than two years after the lockdown, the disease continues to exert a brake on the US economy through productive workdays lost to worker illness, caregivers’ responsibilities for children and seniors, and compliance with isolation guidelines. And some analysts are starting to notice.3

    We estimate that each case of COVID-19—including both those diagnosed and those that do not make it into official statistics—leads to 1.0 to 1.5 days of productive work lost, depending on the scenario. By itself, that is not catastrophic for anyone, worker or employer. But the scale of the endemic is vast: the Institute for Health Metrics and Evaluation suggests that there were 315 million to 690 million COVID-19 cases in the United States in 2022. Only a small portion of these cases, however, are captured in public-health statistics.4

    Do the math, and 315 million to 1.05 billion worker days were likely lost to COVID-19 last year, equivalent to 1.3 million to 4.3 million workers dropping out of the workforce for the full year.5 At the high end, that’s about double the average number of sick days taken by US workers in the decade before the pandemic. Stated differently, the cumulative impact of lost time due to COVID-19 is equivalent to a 0.8 to 2.6 percent reduction in the availability of the US workforce.6 In our view, this is a hidden loss that could help explain the persistent US worker shortage.

    #travail #force_de_travail #covid-long #économie

  • « La #fraternisation des #forces_de_l’ordre avec les manifestants marque le passage d’une révolte à une révolution » - Basta !
    https://basta.media/Entretien-Mathilde-Larrere-la-fraternisation-des-forces-de-l-ordre-avec-les

    À partir de la Révolution justement, puis au 19è siècle, la Garde nationale fraternise à plusieurs reprises. Pourquoi ?

    La #Garde_nationale a pour particularité d’être une force de l’ordre issue du corps social. Cette force citoyenne est instituée pour défendre davantage les droits, la Constitution, que le pouvoir en place. Créée à la Révolution, elle est pensée pour mettre fin au monopole de la violence par le pouvoir, et faire valoir un droit de résistance à l’oppression. Sa composition, son insertion dans le corps social, sa nature politique, son faible entraînement au combat, tout la prédispose à fraterniser.

    Ce ne sont ni des #soldats, ni des #policiers, ni des #gendarmes, mais bien de simples citoyens. Tous les citoyens soumis à l’impôt – des commerçants, des travailleurs, des artisans, etc. – doivent effectuer ce service d’ordre public. Ils sont donc mobilisables en cas d’#insurrection. N’étant pas « encasernés », leur discipline est moins encadrée, il est plus difficile de les sanctionner, en plus on les envoie souvent réprimer leurs voisins… Les conditions pour fraterniser sont donc réunies plus facilement.

    En même temps, il ne faut pas négliger l’aspect #lutte_des_classes, qui s’exprime aussi au sein de la Garde nationale. Lors de la #révolte des #canuts à Lyon, en 1831, ce sont les ouvriers tisserands qui se révoltent. Une partie de la Garde nationale, composée justement d’ouvriers tisseurs, rejoint les ouvriers, délaissant leur uniforme. Une autre partie, plutôt constituée de « marchands-fabricants », des patrons donc, répond au contraire à l’appel à #mobilisation et réprime très violemment la #contestation.

  • #radiation #chomage #formation #exploitation
    Sur un compte fermé de l’oiseau bleu, donc, je mets pas le lien.

    un des motifs de radiation actuels est : projet de formation depuis plus de 6 mois sans trouver.
    LA FILSDEPUTERIE EST TOTALE
    ils te forcent à envisager une formation
    si tu trouves pas de taf c’est qu’il doit te manquer des trucs
    et après DEMERDE TOI

    le problème c’est que chéri la formation CA SE PAIE !
    ya pas de CPF pour un chômeur, soit il reste 100 balles dessus d’y’a dix ans soit ya rien parce que comme moi à la DEMATERIALISATION du truc les droits ont été perdus.

    déjà on nous a pas prévenus qu’il y avait un truc à faire, ensuite même ceux qui savaient c’était pas toujours possible de récupérer le cpf par exemple moi mon dernier employeur il a COULE. keskejypeu ? il existe plus le mec jpeux pas lui demander un papelard.

    la case « 0 droit cpf » existe PAS
    les PE cochent donc la case « REFUSE DE MOBILISER CPF »
    ha mais !
    c’est pareil ? cocher que JE REFUSE alors que j’ai RIEN c’est kifkif ?

    et attends parce que du coup une fois que t’es RABATTU sur la formation « gratuite »
    t’es pas tiré des ronces du tout.
    ya QUE les REGIONS qui paient cette « gratuité ». pas à tout le monde, en places limitées, et ya un CATALOGUE de formations.

    attention ça n’ouvre pas droit à rémunération AUTOMATIQUE du tout. et c’est pas parce que ta région a un catalogue de formation quelles sont accessibles/près de chez toi. NON PLUS. et on fait pas pousser des bus. ni des trains. et on n’indemnise PAS les déplacements.

    alors comme tu vois moi j’ai attendu qu’ils sortent une offre distancielle. ça a été le cas en 2020 seulement. et ça ne concerne pas bcp de choses. ce n’est PAS accessible à quelqu’un qui n’a pas au moins un niveau 5 ou 5 d’entrée. et on ne t’équipe PAS en informatique non plus.

    du coup ce qui se passe pour les gens qu’on force à faire un projet de formation alors que y’a PAS, c’est LOI, faut le bac qu’ils ont pas, c’est cher, ils ont pas de cpf....
    c’est
    l’action de FORMATION préalable au RECRUTEMENT
    AFPR pour les intimes.

    c’est là que c’est super vicieux. imaginons t’as dit OUI à une FORMATION dans un SECTEUR EN TENSION t’es brave tu veux bosser et si ya de la demande et que tu sais pas faire tu veux bien apprendre bien sûr.
    bah il et pas question de te foutre en école hôtelière chéri.
    nope.

    nan ta « formation » ce sera jusqu’à DEUX MOIS à bosser GRATYUITEMENT pour « apprendre ».
    en poste.
    temps plein.
    sans une thune. c’est de la formation officiellement donc PE maintiendra ton indemnisation (ass/are résiduelle) ET CEST TOUT.

    et c’est ça qui devient le motif de radiation pour projet de formation SANS CONCRETISATION plus de 6 mois.
    « formation » ?
    il faut que tu ailles à tes frais avec la bagnole que t’as pas bosser gratuitement pendant jusqu’à 2 mois pour « être formé ».
    si tu le fais pas t’es EN TORT.

    tu piges ?
    ça marche pour tous les secteurs « en tension » ils ont tous droit de recourir à l’AFPR et toi t’es obligé d’accepter si t’es dans la liste de pas schindler du tout avec un beau paragraphe formation recommandée dans ton ppae.

    sur les « secteurs en tension » santé, hôtellerie restauration, transport, ça donne que tu peux devoir aller trimer gratuit en tant que :
    agent hospitalier, faisant fonction d’aide soignant, femme de chambre, serveur, aide cuisinier, livreur, chauffeur de minibus (permis b)...

    tu comprends le piège ayé ?
    voilà. alors ça c’est la version chômeur qui n’a PAS d’expé ni de qualif dans ces secteurs. celui qui a un jour été serveur en 1997 se voir gratifié de seulement UN mois gratuit pour S’Y REMETTRE. et on va le juger encore plus employable que l’autre.

    il y a eu et il y a encore de nombreux abus des PATRONS des AFPR.
    ha bin c’est facile : tu t’engages à utiliser le chômeurs « formé » pendant deux mois gratuit au moins 6 mois ensuite. ET PUIS FINALEMENT au jour 60 : houlala il est trop nul je le garde pas donnez m’en UN AUTRE.

    c’est pas d’hier
    exemple devenu légendaire de l’abus en question
    https://www.lexpress.fr/economie/emploi/leclerc-abuserait-des-financements-de-pole-emploi-pour-ouvrir-des-magasins_
    Leclerc qui profiterait de Pôle emploi : une enquête ouverte pour escroquerie
    D’après Le Monde, plusieurs franchises du groupe recruteraient des chômeurs pour travailler à l’ouverture d’enseignes, le temps d’une formation payée par Pôle emploi. La moitié d’entre eux seraient...

    alors bien sûr si un mastodonte comme leclerc peut abuser peinard tu te doutes que ça veut dire qu’on a des PME des tréfonds qui s’éclatent
    https://www.ladepeche.fr/article/2012/02/15/1285084-villeneuve-sur-lot-elle-se-bat-pour-faire-reconnaitre-ses-droits.h
    Villeneuve-sur-Lot. Elle se bat pour faire reconnaître ses droits
    Suite à son refus de signer un CDD et après avoir débuté sous un contrat AFPR, cette demandeuse d’emploi voit son dossier d’indemnisation bloqué. Difficile de trouver un emploi en temps de crise. Et...

    attention va aps croire que c’est réservé aux sous qualifiés
    voici un jugement concernant : un INGENIEUR, poste à 45k
    https://www.doctrine.fr/d/CA/Aix-en-Provence/2017/CB320D3885656048FA388
    Cour d’appel d’Aix-en-Provence, 9e chambre b, 3 mars 2017, n° 14/15991 | Doctrine
    COUR D’APPEL D’AIX EN PROVENCE 9e Chambre B ARRÊT AU FOND DU 03 MARS 2017 N°2017/ Rôle N° 14/15991 Z X C/ SA KN SYSTEMES Grosse délivrée le : à : Me Yann ARNOUX-POLLAK, avocat au barreau de MARSEILLE...

    ces « subtilités » que tu ignores sont la raison pour laquelle je me marre et te traite de CON car tu l’es quand tu me parles de travail gratuit des RSAstes.
    tu es loin du compte mon con.