• Alberto Magnaghi, de la ville-usine au genius loci, Federico Ferrari - Métropolitiques
    https://www.metropolitiques.eu/Alberto-Magnaghi-de-la-ville-usine-au-genius-loci.html

    L’architecte et urbaniste italien Alberto Magnaghi défend une conception de l’espace, dont la notoriété est grandissante, articulée autour des notions de « projet local » et de « #biorégion urbaine ». En négligeant les enjeux contemporains des métropoles, il promeut pourtant une vision nostalgique des territoires.

    Alberto Magnaghi, né à Turin en 1941, fondateur et président de la Société des territorialistes (Società dei territorialisti), est surtout connu en France pour son ouvrage Le Projet local (Magnaghi 2003). Cet essai s’est imposé comme l’une des références majeures d’une idée de projet plus attentif aux identités et aux lieux, en opposition avec une supposée tradition moderniste de la planification, considérée comme autoritaire et « a-topique ». C’est depuis la fin des années 1970 que Magnaghi développe ces thèmes, dans un contexte italien marqué par l’essor de la sensibilité (et d’une législation en conséquence, surtout pendant les années 1980) environnementale et patrimoniale. Cependant, remonter aux origines de son parcours révèle une figure complexe et parfois contradictoire. En retracer les mutations successives peut nous éclairer sur une question fondamentale : la manière dont la pensée progressiste, suite à la crise du paradigme « moderniste » de l’aménagement urbain, a abandonné certains thèmes de la tradition marxiste. Ce changement a eu des conséquences remarquables, et peut-être néfastes, sur l’approche qu’une partie de la culture de gauche (si tant est qu’elle existe encore) développe envers l’aménagement de l’espace, et en particulier vis-à-vis des défis que nous impose la question de la métropole. C’est pourquoi cet article se penche sur le « premier » Magnaghi, moins connu en France, mais décisif pour contextualiser ses propos actuels.

    La ville-usine, un concept marxiste critique

    En 1970, Alberto Magnaghi publie l’ouvrage collectif La città fabbrica (Magnaghi 1970), « la #ville-usine ». Ce titre, pour qui connaît l’auteur « territorialiste » d’aujourd’hui, frappe d’emblée. Et plus encore le sous-titre : « contributions pour une #analyse_de_classe du #territoire ». Bien qu’il s’agisse d’un ouvrage collectif d’un groupe de chercheurs issus du Politecnico de Milan, la marque de Magnaghi est évidente : les auteurs reprennent le concept de « ville-usine » que Romano Alquati avait mobilisé pour analyser certains cas d’étude italiens. En réalité, ce concept a été introduit par Manfredo Tafuri pour décrire le #fordisme comme un modèle qui a imposé à la fois à la ville historique et au territoire un unique dispositif socio-productif de fonctionnement : celui, centralisateur, de l’usine (Tafuri 1969). Si Tafuri développe une approche analytique marxiste appliquée à l’échelle globale, Alquati accentue la charge politique du concept et le met à l’épreuve à propos de Turin et sa région. Plutôt qu’un lieu physique, l’usine devient un paradigme de fonctionnement métropolitain. L’exode de la campagne vers la #métropole et l’appauvrissement socio-culturel des territoires ruraux ou excentrés sont des composantes fondamentales du processus engendré par la ville-usine, dont le problème principal réside dans l’homogénéisation marchande des styles de vie. La ville et le territoire sont entièrement réorganisés par macroprogrammes, dans le but d’« optimiser » leur fonctionnement, à l’image de la production standardisée de l’usine tayloriste.

    Une autre initiative éditoriale de Magnaghi prolonge cette approche : les Quaderni del territorio (Cahiers du territoire), dont la publication débute en 1976. Ils sont emblématiques d’une activité de recherche qui mêle théorisation et terrain, en confirmant et développant la même approche analytique marxiste.

    En revanche, au cours des années 1980, les réflexions de l’auteur montrent un glissement conceptuel significatif (Magnaghi 1986, 1989a, 1989b), vers ce qu’on pourrait appeler un changement radical, qui coïncide avec la parution du Projet local et se précisera pendant les décennies suivantes (Magnaghi 2012, 2014, 2017). La figure du territoire – outil de résistance contre l’homogénéisation de la logique de l’usine – perd son potentiel descriptif de la réalité postfordiste : espace de la fragmentation, de la dispersion, de l’individualisme. Cette intuition assez précoce d’un point de vue non seulement italien mais international (Assennato 2018), se trouve abandonnée au profit d’une vision formelle et nostalgique.

  • La mobilisation étudiante se renforce malgré la répression
    https://reporterre.net/La-mobilisation-etudiante-se-renforce-malgre-la-repression

    Cinquante ans après, les étudiants s’inspirent de leurs aînés quand ils cherchent à se rapprocher des « #travailleurs_en_lutte » : les ouvriers de l’usine #Ford menacée de fermeture à Bordeaux, les postiers en #grève, les #cheminots qui se battent contre la suppression de leur statut. « Nous, étudiants, on n’a pas les moyens de bloquer la société. On aura plus d’impact si on s’allie aux travailleurs », plaidait ainsi une étudiante en assemblée générale, à Bordeaux.

    #Mai_1968, il y a 50 ans. Mais aussi #Nuit_debout et le mouvement d’opposition à la loi El Khomri, il y deux ans. On voit dans la mobilisation d’aujourd’hui comment celles d’hier ont infusé : les cortèges de tête (nés dans les manifs de 2016) se sont institutionnalisés, et donnent lieu à un concours entre villes, appelé « banderole game » sur les réseaux numériques (« Lescoups de matraque sont gratuits, la fac devrait l’être aussi », « On n’est pas l’élite, mais on cogite »…). Le fonctionnement des #assemblées_générales, répété durant des nuits il y a deux ans, est maintenant bien rodé, les tours de parole respectés, la parité et la participation du plus grand nombre recherchées.

    #les_coups_de_matraque_sont_gratuits #manifestation #résistance #répression #violences_policières

  • "Polen: Ministerpräsidentin Szydlo sieht Anspruch auf deutsche Reparationen
    http://02mydafsoup-01.soup.io/post/631837247/Polen-Ministerpr-sidentin-Szydlo-sieht-Anspruch-auf

    Polen: Ministerpräsidentin Szydlo sieht Anspruch auf deutsche Reparationen

    Die polnische Regierungschefin findet, ihrem Land stehen Kriegsreparationen aus Deutschland zu. Im Gespräch sind Forderungen in Höhe von 840 Milliarden Euro.

    #ausland #polen #ministerpräsidentin #szydlo #anspruch #reparationen #regierungschefin #land #kriegsreparationen #deutschland #gespräch #forderungen #höhe #news #bot #rss[Reposted from 02mysoup-aa]

    #regular #snth01

  • #Fordlândia, l’utopie industrielle amazonienne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230717/fordlandia-l-utopie-industrielle-amazonienne

    Un des entrepôts de Fordlândia © Thomas Cantaloube Il y a 90 ans, le magnat de l’automobile #Henry_Ford a tenté de bâtir une plantation de #caoutchouc au cœur de la forêt amazonienne. Il n’en reste qu’une ville fantôme, témoignant de l’hybris si commune dans l’approche de cette région.

    #International #Amazone #Amazonie #Brésil #Tapajos

  • D’Amiens-nord à Blanquefort, délivrons les ouvriers, fermons les usines !
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=936

    Tous les cinq ans, la classe ouvrière s’invite dans les débats électoraux. C’était les aciéristes de Florange en 2012, les fabricants de machines à laver Whirlpool cette année. Ce qui n’est jamais débattu en ces occasions, c’est l’utilité même de ces activités industrielles, ni même leurs conséquences sanitaires et écologiques. L’emploi n’a pas d’odeur et nos salaires valent plus que nos vies. Rappelons aux promoteurs de l’automobile, Philippe Poutou, François Ruffin, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen – et à leurs électeurs – que la voiture est le moyen de transport le plus nocif, le plus coûteux et le plus lent que l’industrie ait produit à ce jour. (...) Personne ne veut que les ouvriers soient pressés et jetés comme des serpillières après usage. Non plus que les paysans hier ou les (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/fermons_les_usines.pdf

  • De l’élection de Donald Trump et du (soit-disant) vote réactionnaire de la « classe ouvrière »

    Donald Trump, la gauche et le vote ouvrier – carbure
    https://carbureblog.com/2016/11/21/donald-trump-la-gauche-et-le-vote-ouvrier

    L’élection de D. Trump à la présidence des Etats-Unis, outre toutes les questions qu’elle pose quant aux changements dans la politique américaine qu’elle est susceptible ou non de provoquer, a suscité dans la gauche internationale un débat dont la question centrale peut se résumer à ceci : La classe ouvrière américaine a-t-elle, oui ou non, massivement voté pour Trump ? Question sous laquelle se trouve celle-ci : La classe ouvrière est-elle réactionnaire ?

    #lutte_des_classes #gauche #mode_de_production_capitaliste #fordisme

  • Guerre ouverte entre Trump et l’industrie automobile Le Devoir - 12 novembre 2016 - Éric Béziat

    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/484526/guerre-ouverte-entre-donald-trump-et-l-industrie-automobile

    La bataille « Donald Trump contre l’industrie automobile » est engagée. À peine le résultat de l’élection présidentielle a-t-il été proclamé que General Motors (GM), le premier constructeur américain, annonçait, mercredi, la suppression de plus de 2000 emplois dans des usines du nord des États-Unis. Une provocation et une forme d’avertissement, au lendemain de la victoire du candidat républicain, qui avait protesté contre les réductions d’emplois dans l’industrie automobile pendant sa campagne.

    S’il est une industrie qui ne se réjouit pas de la victoire de M. Trump, c’est bien celle de la voiture. Le président désigné a fait des constructeurs et équipementiers l’une de ses cibles favorites et les experts s’accordent à dire que le turbulent milliardaire a construit sa victoire dans la « Rust Belt », ces États du Nord-Est américain qui ont perdu plus de la moitié de leurs emplois industriels en 30 ans.

     

    Un mois avant le scrutin, le candidat milliardaire était à Flint, dans l’État du Michigan pour fustiger le projet de Ford de délocaliser la production de toutes ses petites voitures citadines vers le Mexique. « On ne devrait pas laisser faire ça, a-t-il déclaré. Rien. Nous n’aurons rien, à l’exception du chômage à Flint et dans le Michigan. C’est affreux ! » Dans son combat pour le « made in USA », Donald Trump a dénoncé le traité de libre-échange nord-américain, l’ALENA, négocié par le président Bill Clinton dans les années 1990.
     
    Depuis l’entrée en vigueur, de ce traité, le 1er janvier 1994, le Mexique est peu à peu devenu un eldorado pour les industriels de l’auto. Cette ruée vers le sud s’est accélérée depuis 2012 et les projets d’usines ont fleuri en 2016. Celui de Ford, annoncé début avril, prévoit un investissement de 1,6 milliard dans le centre du Mexique et la création de 2800 emplois directs.
     
    Salaires bas, main-d’oeuvre bien formée : le Mexique cumule les atouts pour les constructeurs automobiles et les groupes industriels devenus dépendants de ces accords commerciaux, avec le risque qu’ils soient confrontés à l’avenir à des coûts plus élevés.
     
    Charles Chesbrough, économiste de l’OESA (Original Equipment Suppliers Association), un groupement d’équipementiers automobiles à Detroit, affirme que la mise en oeuvre du programme de Donald Trump obligera les consommateurs américains à payer leur véhicule plus cher. « Cette politique pourrait grever de 5000 $US le prix d’une petite voiture en provenance du Mexique » , a-t-il calculé.
     
    Pas que le « Big three »
    Le pays a attiré la fine fleur des constructeurs et équipementiers mondiaux, et pas seulement les « Big three » américains (GM, Ford, Fiat-Chrysler). Les Allemands sont bien représentés avec Mercedes, BMW, Volkswagen et Audi (qui vient d’inaugurer une usine pour produire ses modèles Q5), ainsi que les Japonais (Toyota, Honda). Nissan emploie 15 000 personnes au Mexique, et l’équipementier français Valeo 8500.
     
    Dans ce paysage, l’idée d’un mur entre le Mexique et les États-Unis n’est pas du goût des constructeurs, la production mexicaine étant avant tout destinée à l’exportation. Ainsi, l’usine des Audi Q5 à Puebla est conçue comme une plaque tournante pour le commerce extérieur. Sur 3,4 millions de voitures fabriquées en 2015 au Mexique, 2,8 millions ont été vendues hors du pays, dont 2 millions chez le voisin américain.
     
    Face à la menace d’une hausse des tarifs douaniers brandie par Donald Trump — il propose de taxer les voitures importées du Mexique à 35 % —, les industriels ont gardé leur sang-froid. En dehors de l’annonce provocatrice de GM, la seule réaction officielle est venue de la fédération allemande de l’automobile, la VDA. « Davantage de protectionnisme et des barrières commerciales supplémentaires seraient aussi préjudiciables aux États-Unis qu’à leurs partenaires commerciaux » , a mis en garde son président, Matthias Wissmann.
     
    Les constructeurs automobiles sont partis dans un round serré de négociations avec la nouvelle administration américaine. Ils vont devoir alterner menaces, comme GM, mais aussi pédagogie. « En fait, la mondialisation profite à l’industrie automobile américaine, explique Laurent Petizon, associé au cabinet AlixPartners. Les usines anciennes, les sureffectifs, le poids des retraites aux États-Unis sont financés par les gains réalisés en Europe, et surtout en Chine. »
     
    Barrières douanières
    Les groupes industriels américains tels que Ford, General Motors, Caterpillar et nombre de leurs fournisseurs ont investi des milliards de dollars en profitant des traités commerciaux avec le Mexique, la Chine et d’autres pays.
     
    Ford a annoncé cette année le transfert de la production de ses petits modèles de son site de Michigan vers le Mexique et un investissement de 1,6 milliard dans le pays. Son concurrent GM avait annoncé en 2014 un investissement de 5 milliards au Mexique sur quatre ans pour y créer 5600 emplois.
     
    En juin, BMW a ouvert une usine à San Luis Potosi, au Mexique, en s’engageant à y investir 2,2 milliards d’ici 2019 pour une production annuelle de 150 000 voitures. Trois mois plus tard, la division Audi de VW a inauguré une installation de 1,3 milliard de la même capacité près de Puebla, au Mexique, a recensé l’agence Reuters.
     
    Forte capacité de production
    Reuters rappelle que d’ici à 2020, le Mexique aura la capacité de fournir un quart de tous les véhicules vendus aux États-Unis, selon le cabinet d’études IHS Automotive, contre un sixième en 2012. Pendant ce temps, entre 1994 et 2013, les emplois dans les usines automobiles aux États-Unis ont diminué d’un tiers tandis que les emplois au Mexique ont presque quintuplé au cours de la même période.
     
    Le Mexique représente désormais 20 % de toute la production de véhicules en Amérique du Nord et a attiré plus de 24 milliards de dollars en investissement automobile depuis 2010, selon les données de l’association Center for Automotive Research basée à Ann Arbor, dans le Michigan, reprises par Reuters. Selon les plans d’investissement actuels, la capacité de production automobile du Mexique augmentera de 50 % au cours des cinq prochaines années, estime l’association, qui est financée par l’industrie automobile.
     
    « Le démantèlement de l’ALENA à ce stade serait assez difficile à réaliser » , estime Kristin Dziczek, directrice pour l’industrie, le travail et l’économie dans cette association.

    #Rust_Belt #Mexique #USA #Aléna #TTIP #CETA #Trump #GM #Ford #Fiat #Chrysler #Mercedes #BMW #Volkswagen #Audi #Toyota #Honda #Nissan #économistes #économistes_fous

  • La concentration continue sur le marché des bus longue distance
    http://mobil.berliner-zeitung.de/wirtschaft/expansion-fernbus-marktfuehrer-flixbus-uebernimmt-konkurrent-


    La société Flixbus contrôle désormais plus de 80% du marché allemand. On n’entend pas un mot de la part du Kartellamt , l’administration chargée de garantir l’existence d’une concurrence digne de ce nom. Depuis l’introduction des premiers bus longue distance en 2013 les usagers profitent de prix extrêmement bas pendant la bataille pour les parts de marché. Avec la concentrantion de plus en plus avancée on s’attend à d’importantes augmentations des tarifs.

    Flixbus übernimmt Konkurrent Postbus

    Zum Kaufpreis wollte der Flixbus-Gründer keine Angaben machen. Der Deal werde aber zusätzliche Einnahmen von 15 bis 20 Millionen Euro jährlich bringen. Die Übernahme ist am Montag in Kraft getreten.

    Der Postbus war im November 2013 als Kooperation mit dem ADAC an den Start gegangen. Der Autoclub stieg im November 2014 aus dem Projekt aber wieder aus, die Post betrieb das Geschäft alleine weiter.

    „Wir wollen zum Beispiel die Küste häufiger anfahren und den grenzüberschreitenden Verkehr ausbauen, vor allem aber die Regionen stärken.“ Profitieren würden Kleinstädte, die bisher noch nicht an das Fernbus-Netz angeschlossen sind.

    Darüber hinaus wollen Flixbus und Post in der Logistik zusammenarbeiten. Derzeit testet das Bonner Unternehmen einen Express-Kurierservice zwischen Hamburg und Berlin, bei dem DHL-Pakete taggleich mit dem Fernbus versendet werden. „Wir prüfen, wie wir diesen Service gemeinsam mit FlixBus ausweiten“, sagte der Geschäftsführer von Deutsche Post Mobility, Joachim Wessels.

    Ende Juni hatte Flixbus bereits den britischen Konkurrenten Megabus übernommen und damit seine europaweite Expansion vorangetrieben. Anfang des Jahres besaß das im Februar 2013 gegründete Unternehmen nach Zahlen des Marktforschungsunternehmens Iges in Deutschland einen Marktanteil von 71 Prozent - vor Postbus mit 10 Prozent.

    Derzeit fährt Flixbus 900 Ziele an, rund 450 davon im deutschsprachigen Raum. Postbus bietet Verbindungen zu 112 Zielen an, etwa 85 davon in Deutschland, Österreich und der Schweiz.

    Le développement de sociétés privés de transport avec autobus se situe dans le cadre de la politique visant à détruire pour toujours les anciens monopoles des sociétés d’état. La Deutsche Bahn étant privatisée suit cette ligne. Elle ferme les dernières lignes de train régionales peu profitables et participe ainsi à l’étranglement des usagers par des prix dits du marché.

    Bref, on assiste encore une fois à l’expropriation de tous au profit d’investisseurs se cachant derrière des sociétés anonymes.

    Über Dein Fernbus Unternehmen → FlixBus
    https://www.flixbus.de/unternehmen/ueber-flixbus

    Vom deutschen Startup zu Europas Nummer 1

    FlixBus wurde von drei jungen Unternehmern in München gegründet, um nachhaltiges Reisen bequem und gleichzeitig bezahlbar zu machen. Zeitgleich startete „MeinFernbus“ aus Berlin mit grünen Bussen durch Deutschland.

    Nach dem Fall des Bahnmonopols in 2013 rollten die beiden Startups als führende Anbieter den Fernbus-Markt auf und setzten sich gegen internationale Großkonzerne durch. Seit dem Zusammenschluss der Teams in München und Berlin sind wir klarer Marktführer in Deutschland.

    Seit 2015 startet FlixBus auch international durch: Fernbusnetze in Frankreich, Italien, Österreich und den Niederlanden sowie grenzüberschreitenden Linienverkehr bis nach Skandinavien, Spanien, England oder Osteuropa. Reisende profitieren heute von Europas größtem Fernbusangebot.

    Hinter dem grünen Fernbusanbieter steht mittlerweile ein internationales Team aus knapp 1.000 Mitarbeitern an Standorten in München, Berlin, Paris, Mailand und Zagreb sowie mehrere tausend Fahrer unserer Partner aus ganz Europa. Jeder Einzelne trägt dazu bei, FlixBus und grüne Mobilität jeden Tag noch besser zu machen. Du hast Persönlichkeit und gleichzeitig den Teamgeist, um gemeinsam mit uns den Fernbusmarkt Europas zu erobern? Dann bewirb Dich bei uns, wir haben den passenden Job für Dich.

    #Allemagne #transport #monopoles

    • Déjà fait… les flixbus mis en place, les trains de nuit ont été supprimés et les prix sur certains trajets sont déjà plus chers que le train.
      #stratégie_libérale voir aussi #ford, le premier a avoir racheté toutes les lignes de bus avant de les couler pour vendre ses voitures en se créant un #monopole. (mais je ne trouve pas de ref valable, on dirait que cette info n’existe plus)

    • C’est assez classique : détruire des « monopoles » d’État sous prétexte que le privé, c’est plus efficace et moins cher (comment cela serait possible puisque les sociétés privées doivent — en plus du « service » — rémunérer le capital et faire de la publicité ?), parce que la concurrence, c’est bon pour notre poil.

      Après une première phase d’expansion où de petits opérateurs s’imaginent ramasser une part du gâteau et mettent en place le côté capillaire du réseau (celui qui coûte cher à développer), les gros font pression sur les prix (dumping, vente à perte), jusqu’à ce que les petits, qui n’ont pas la trésorerie pour faire face, lâchent l’affaire et revendent aux gros (pour les plus malins et rapides) ou se font essorer et reprendre pour des clous symboliques (pour ceux qui ont été assez bêtes pour croire qu’ils jouaient dans la même arène et qu’en persévérant, on finit par gagner).

      La guerre des prix (qui donne l’illusion aux consommateurs qu’ils sont gagnants) se poursuit sur le dos de « la masse salariale », des « liaisons déficitaires », ou des investissements (sécurité, infrastructures, matériel).

      Quand tout est bien nettoyé jusqu’à l’os, on a remplacé un monopole d’État avec prix régulés et comptes rendus à la population par un cartel privé qui a besoin de se refaire sur la bête : augmentation des tarifs à des niveaux jamais atteints auparavant (on vous a bien expliqué qu’il fallait rémunérer le capital en plus de tout le reste, et après la période de consolidation où le capital a claqué du bec, le capital a faim, il a même très très faim !), dégradation du service, des salaires, des conditions de travail, des outils, de la sécurité… jusqu’à ce que ça parte en couilles et que le vilain État doive remettre la main à la poche pour pallier aux dépenses de fonctionnement et d’investissement qui n’ont pas été réalisées correctement.

      Comme ça, client ou pas, tout le ponde paye pour un service moins bien et nettement plus cher !

    • Les transports donnent l’impression de se développer en force de frappe de la #disruption. Avec la privatisation disparaît la possibilité de vérifier les comptes et de tirer des conclusions précises, le travail de vérification étant mis entre les mains d’administrations en manque de fomctionnaires qualifiés.

      Depuis longtems la définition des tâches et stratégies des entreprises publiques en fonction des besoins de la société a fait place à la quête sans limites de la rentabilité. En Allemagne même l’administration publique est obligée à facturer ses « services » au prix coûtant.

      Les abus et fraudes sont omniprésents avec des branches professionnelles entièrement reprises par le crime organisé. On transforme en charnière entre l’économie officielle et les activités illicites les secteurs économiques où le paiement en espèces est coutume, rapprochant ainsi blanchiment d’argent et trafic de stupéfiants des activités économmiques légales.

      Nous observons l’empoisonnement par le non-droit d’un nombre grandissant de secteurs économiques, une situation déjà bien connue des bénéficiares des allocation SGB II / Hartz IV. Les dernières bastions du droit du travail et de l’état de providence demeurent les grandes entreprises et l’administration publique.

      Il est connu qu’à Berlin la majorité des restaurants (pas exclusivement) « italiens » et « chinois » sont victimes de rackets et constituent la facade pour le blanchiment d’argent, les autres restaurateur fraudent quand c’est possible.

      Les taxis fraudeurs
      http://www.berliner-zeitung.de/berlin/verkehr/steuerhinterziehung-die-meisten-taxibetriebe-in-berlin-arbeiten-ill

      Une étude récente, dont le résultat est basé sur des chiffres précis relevés auprès de la quasi totalité des entreprises taxi, vient de trouver que trois quarts des taxis de la capitale ne sont pas rentables. C’est est une preuve irréfutable de fraude fiscale et de non-paiement de primes d’assurance santé, de chômage et de retraite (il n’y a pas de sécurité sociale nationale comme en France, il s’agit d’assurances privées et semi-privées).

      Les résultats de l’étude taxi n’ont eu aucune conséquence. Les administrations compétentes et le gouvernement municipal ont explicitement exclu des mesures efficaces en utilisant comme prétexte la protection constitutionnelle de la libre entreprise.

      On ne parle pas des facteurs essentiels dans les médias francais

      Pourquoi la guerre VTC/taxis n’a pas eu lieu en Allemagne
      http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau-berlin/2015/06/25/pourquoi-la-guerre-vtctaxis-na-pas-eu-lieu-en-allemagne.html
      Cet article nous explique que ne nombre et la qualité des taxis allemands (au fait l’auteure ne parle que de Berlin) est tellement bonne qu’Uber ne trouve pas de clients. C’est une idée superficielle qu’on risque de prendre pour plausible quand on ne connaît rien du métier.
      Malheureuement la raison pricipale pour le succès limité d’Uber dans les villes allemandes est tout aussi simple : Les taxis gagnent si peu que même les pratiques les plus brutales d’Uber ne permettent pas d’imposer des frais de main d’oeuvre en dessous des ce qui se pratique chez les taxis. Un chauffeur moyen gagne actuellement € 6,50 par heure , deux euros en dessous du SMIC allemand.
      L’article dit vrai quand il évoque le grand nombre d taxis. Depuis sa publication il y un an le nombre de taxis berlinois a augmenté de 7600 à 8200. Les 600 licenses supplémentaires ont surtout été délivrés aux fraudeurs qui n’en ont pas obtenu dans les autres grandes villes d’Allemagne.

      On ne peut que constater que les gouvernements de beaucoup de pays européens encouragent et organisent le démantèlement de toute structure protégeant les simples citoyens au profit des grandes entreprises faussement appellées nationales. Dans le cas de Berlin le gouvernment municipal donne l’impression d’être paralysé par les hypnotiseurs de l’économie startup ultra-libérale.

      Industrie 4.0
      https://en.wikipedia.org/wiki/Industry_4.0

      Quand on regarde du côté du gouvernement fédéral (appelé Bund ou Bundesregierung ) on tombe sur la campagne pour une industrie 4.0 . Il s’agit de transformer la production dans les usines dans des chaînes de production flexibles et fiables. Chacun y travaillerait partout et toujours quand la production l’exige.
      D’après l’avis de spécialistes de l’organisation industrielle il s’agit de l’énième tentative depuis les années 1960 d’introduire les mêmes procédés voués à l’échec. Pourtant il faut craindre que ce projet soit poursuivi avec plus d’envergure que dans la passé. Après l’introduction de l’informatique et de l’internet dans le sectuer primaire et tertiaire et les vagues de licenciement qui l’ont suivi on s’attaque au secteur de la production industrielle.

      Outre l’avènement des nouvelles technologies nous sommes aujourd’hui confronté à un ennemi plus expérimenté et décidé qui a réussi le démantèlement des PTT allemands Bundespost et des autres grandes entreprises d’état. L’expérience gagnée par l’incorporation de la RDA dans l’état allemand capitaliste joue aussi en sa faveur.

      Il faudra créer de nouvelles alliances interntionales et dépasser les revendications et structures syndicales du passé afin d’agir avec succès pour les intérêts du commun des mortels.

      #taxi #Berlin #capitalisme

    • Il y a eu orchestration de ce soit-disant retard politique pour éviter aux administrations d’Etat de prendre conscience des bouleversements technologiques qui aurait pu faire avancer la société. Depuis 78, à part créer illégalement puis légaliser des fichiers sur les us et coutumes de chacun avec comme but caché l’interconnexion des données, la surveillance globale et le démantèlement de la CNIL … rien (par exemple) n’a été mis en place pour créer un réseau public de covoiturage, pourtant l’Etat est parfaitement capable de prélever la TVA sur chaque produit que nous achetons. Ca a donc été une façon d’empêcher toutes innovations démocratiques, donc publiques, qui passaient par les échanges numériques (les interdictions ou restrictions sur le P2P, le Logiciel Libre, l’ouverture des savoirs, mais aussi l’inertie flagrante sur la co-économie covoiturage, colocation … etc) et ce n’est pas faute en France d’avoir eu des personnes qui ont tiré la sonnette ou s’y sont intéressés. Je dirais que cette #incapacité_politique d’anticipation créative est verrouillée de façon systémique, mais pas que. Oui, l’élitisme français n’est par essence pas novateur, le relais est toujours effectué par ceux qui ne veulent pas perdre leurs privilèges de caste avec leur conformisme de rigueur, mais il y a eu une stratégie pour empêcher cette innovation et pour laisser la place au privé et au libéralisme. C’est ainsi que je comprends ce que tu dis @klaus quand tu parles de corruption. Bref, énorme déception de ce que le numérique aurait put apporter non pas à quelques nantis mais à l’ensemble de la société.

    • @touti Les governements nationaux (je suppose surtout de d’Allemagne et du Royaume Uni) ont fait inscrire dans le droit européen la priorité des entreprises privées. L’état n’a plus le droit d’exercer une activité économique qu’après avoir apporté la preuve que les entreprises privées n’en sont pas capables. (qu’un spécialiste des directives européennes m’éclaircisse sur les coordonnées du texte précis s.v.p. ;-) ).

      Ce que tu décris est ni plus ni moins que le résultat voulu de la politique de nos gouvernements.

      Nous sommes arrivés à un point où tout ce qu’on nous a enseigné à l’école sur la relation entre l’état et la société n’est plus valable ou n’existe plus que sous forme de phrase vidée de son sens et transformée en mensonge.

      C’est pourqoui le pouvoir fait un bruit énorme autour des sujets peux couteux comme l’égalité des sexes alors qu’il est complètement égal si c’est Madame Merkel ou Monsieur Schöder qui nous gouverne. Je ne peux pas non plus dire que je préfère Madame Lagarde à Monsieur Strauss-Kahn tous aussi néfastes pour le monde les uns que les autres. Suivons la trace du fric et nous irons droit vers les sources des inégalités.

      P.S. L’engagement pour l’égalité des sexes est important mais il ne faut pas regarder le sujet sans son contexte.

    • @simplicissimus Même si la TVA est gérée par les entreprises, qui en ont l’obligation, cela permet bien à l’Etat comme tu le soulignes d’en tirer la moitié de ses ressources. Ou le discours du « Quand on veut, on peut » du libéralisme non appliqué à lui-même mais à l’individu. La comparaison vaut en ce que L’Etat a des moyens d’action étendus quand il le veut.

      @klaus je ne suis pas d’accord avec toi. Je constate qu’à chaque fois que le mot guerre (guerre sociale, au terrorisme etc) est employé, la préoccupation politique de la place des femmes recule, la guerre c’est du sérieux pour les couillus …

    • Les guerres se font toutes sur le dos des femmes : elles restent à la production, elles maintiennent cohésion sociale et tissu économique, elles produisent (de grès et souvent de force) les effectifs guerriers de remplacement, elles sont collectivisées dans l’effort de guerre, elles sont les premières victimes directes et elles se cognent l’effort de reconstruction avant d’être renvoyées à leurs cuisines.

    • Bref, énorme déception de ce que le numérique aurait put apporter non pas à quelques nantis mais à l’ensemble de la société.

      Tout ce qui se développe en contexte capitaliste bénéficie à terme au capital, parce que le mouvement de ce dernier n’est pas fondé sur un contenu particulier. Il faut d’abord sortir du capitalisme, et après on pourra juger ce qui est souhaitable ou pas de faire avec les techniques numériques (et le reste).

    • @touti : je pense que Klaus voulait souligner que l’égalité des sexes est une thématique utilisée pour détourner des enjeux moins avouables (moins avouables, pas moins importants, évidemment). Cf. par exemple en ce moment même aux US où le sexisme, le racisme, l’homophobie sont utilisés pour valoriser Clinton face à Trump, tout en oubliant les actes des démocrates, des élites, et de Clinton en personne quand elle était au pouvoir. Dans ce contexte, le moins avouable, c’est la perpétuation de l’ordre des choses actuel (soutien sans faille à Wall Street, soutien sans faille au chaos au Moyen Orient et en Europe de l’Est, et en Asie, soutien sans faille à la dérégulation généralisée et au démantèlement des états au profit des transnationales (TIPP...)...).

    • @touti La corruption étant le principe de base du système capitaliste elle est supportable tant qu’elle respecte les règles imposées par le système politique (on parle d’un état de droit) et tant qu’on se situe du côté des gagnants.

      En Allemagne le gouvernement rouge-vert (social-démocrates et verts après les purges de la gauche fondatrice du parti) a introduit une sorte de tiers-monde au sein de l’Allemagne même avec son Agenda 2010 .

      Depuis l’état de droit se trouve en érosion constante les victimes de l’introdution d’un secteur de bas revenus étant les premiers exposés à la nouvelle situation de non-droit.

      L’absence de la possibilité de recours juridique contre les puissants et les administrations est un facteur essentiel pour les pratiques de corruption, l’autre partie de la définition étant l’appropriation illégale de biens par l’exercice abusif du pouvoir dont on dispose.

      Avec la pauvreté de plus en plus généralisée et le dématèlement des droits envers l’état et les entreprises privée (par ex. du secteur de l’immobilier) on est de plus en plus exposé à la corruption et paie un prix de plus en plus élevé pour tout dont on a besoin.
      Le rapprochement des secteurs économiques officiels et illicites n’est qu’un aspect de ce phénomène.

      Qui sont les corrompus et leurs commanditaires ?
      Il y a les élites diverses qui participent à la transformation de l’état et de la société qui se font payer cher pour leur activités. Il y a les politiciens qui touchent des salaires plus élevés que nécessaires et profitent souvent d’occasions supplémentaires pour s’enrichir. Il y les spéculateurs, les industriels, les lobbyistes etc.

      Au fond rien n’a changé depuis le début de l’ère capitaliste.

      Reste à discuter si on peut appeller de la corrution légale les exemple d’avidité abusive qui ne constituent pas d’infractions évidentes au lois ou si on n’a le droit d’appeller de la corruption que les comportements définis dans le code pénal bourgeois. J’ai beaucoup de sympathie pour la première définition.

      #corruption

    • En matière de transports, l’État est bien le seul, parce qu’il ne cherche pas le profit, à pouvoir entretenir des lignes peu rentables.

      L’État n’a pas d’autonomie vis à vis du capital. Pour entretenir les lignes peu rentables, il doit d’abord prélever des moyens sur l’activité des entreprises (à moins de rétablir le travail forcé), ce qui n’est possible que si celles-ci réussissent d’abord et avant tout le processus de valorisation de la valeur pour lequel elles sont fondées (autrement, elles disparaissent, tout simplement, concurrence entre capitalistes oblige).

      Cette capacité à prendre en charge les lignes avec un moindre intérêt économique est donc directement corrélée à une accumulation réussie de capital (et toutes les nuisances que ça représente). Si la valeur d’usage (ici le transport) ne peut plus être soutenue par l’État, c’est bien que le capital est en panne depuis plus de 40 ans. Tant mieux en un sens, mais on voit bien que sa décomposition ne conduit pas mécaniquement à son abolition : il faudra s’y coller en dénonçant les derniers forçats qui défendent « les aspects positifs de la colonisation... euh de la marchandisation (y compris étatique) »

    • @aude_v le nom de famille des gosses ce n’est pas seulement symbolique, c’est une loi où l’Etat civil fait perdurer le patriarcat comme principe d’héritage, base forte du capitalisme.
      Au final, dans une société ou prime l’individualisme, on enferme les mômes dans les crèches, les écoles, puis quand on réduit les effectifs et qu’on ferme tout ça, il ne reste plus que la télévision pour se charger de leur éducation. Donner le droit à une femme de s’occuper de ses enfants le dimanche, c’est entériner aussi que nous est retiré le droit de nous occuper collectivement de nos enfants.

  • A l’encontre » France. Huit thèses sur le #travail et sa qualité
    http://alencontre.org/europe/france/france-huit-theses-sur-le-travail-et-sa-qualite.html

    Les conquêtes sociales du #fordisme reposaient sur l’acceptation par les salariés d’un #contrat de travail où ils échangeaient leur force de travail et leur libre-arbitre dans l’entreprise contre un #salaire et une #protection sociale. Ce face-à-face conflictuel entre patrons et salariés dans l’espace privé de l’#entreprise, qu’on pourrait appeler la « citadelle du travail », a donné des résultats précieux que nous défendons aujourd’hui pied à pied. Mais le patronat s’est échappé de la citadelle en mondialisant le #capital : le libre-échange, la libre circulation des capitaux et la #financiarisation de l’entreprise nous confrontent directement au #marché mondial qui nous écrase. Restés enfermés dans notre citadelle, nous la voyons démontée pierre par pierre par les réformes néolibérales du travail et de son organisation, qui décuplent les #inégalités, précarisent nos vies, détruisent notre #santé, celle de nos concitoyen.ne.s et de la planète.

  • Carry On Cabby
    https://en.wikipedia.org/wiki/Carry_On_Cabby

    Carry On Cabby is the seventh in the series of Carry On films to be made. Released in 1963, ... The previous film in the series, Carry On Cruising, was filmed in colour, but this movie was the penultimate in the series to be shot in black and white. Carry On Cabby was originally planned as a non-Carry On film, called Call Me A Cab (after a stage play) but midway through it became part of the Carry On series.

    Plot

    Charlie Hawkins (Sid James) is the workaholic owner of thriving taxi company Speedee Taxis, but his wife Peggy (Hattie Jacques) feels neglected by him. When Charlie misses their fifteenth wedding anniversary, because he’s out cabbing, she decides to punish him. Telling Charlie that she’s going to ’get a job’, she establishes a rival company, GlamCabs. The cars are brand new Ford Cortina Mk1’s and driven by attractive girls in provocative uniforms. Flo, the wife of one of Charlie’s drivers, gets the post of office manager.

    Charlie continues to coach his mainly inept (and largely ex-army) drivers, including accident-prone Terry “Pintpot” Tankard (Charles Hawtrey), whilst Peggy refuses to tell Charlie what her new ’job’ is. Charlie feigns a lack of interest, but he’s dying to know. As Charlie unsuccessfully struggles to cope with his wife’s absences, and realises just what she had to endure, Peggy’s company becomes a thriving success due to the large number of male taxi passengers preferring to ogle her sexy drivers during journeys. Speedee rapidly starts losing money and faces bankruptcy. Peggy feels terrible for what she has done. Charlie and his drivers attempt to sabotage the rival company, but they are chased off.

    In desperation, Charlie suggests a merger with his rivals, but is furious to discover who the real owner is and storms off.

    A month later, Peggy is living at the office and Charlie has turned to drink, allowing his company to collapse around him. Peggy and Sally are hijacked by bank robbers. Peggy manages to use the taxi radio to subtly reveal their situation and location. Charlie intercepts the broadcast and rallies the other Speedee drivers in pursuit. The robbers are cornered and captured.

    Peggy and Charlie are reconciled, especially over the fact that she is expecting a baby.

    :: the whippit inn - carry on cabby 1963 ::
    http://www.thewhippitinn.com/carry_on_films/carry_on_cabby

    Tom Robinson - Grey Cortina
    https://www.youtube.com/watch?v=n77yEvuFDsg

    Ford Cortina - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ford_Cortina

    #Film #UK #Ford_Cortina

  • Les ouvriers de l’usine Ford de Kocaeli rejoignent la lutte des ouvriers de Bursa | Solidarité Ouvrière
    https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/05/20/les-ouvriers-de-lusine-ford-de-kocaeli-rejoignent-la-lu

    Le 19 mai, ce sont les ouvriers de l’usine #Ford de #Koaceli qui ont décidé de rejoindre la lutte. Déclarant qu’ils avaient les mêmes problèmes et les mêmes revendications que les travailleurs de #Bursa, les ouvriers de l’usine Ford ont manifesté hier en lançant des slogans contre les dirigeants du syndicat jaune TURK-IS (à noter que selon la presse, 7.000 travailleurs ont déjà rendu leurs cartes depuis le début du mouvement) qui refuse de soutenir le mouvement.

    #Turquie

  • Temps de travail, salaires et lutte des classes [texte intégral de l’exposé n°141 du 10 avril 2015 / Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/temps-de-travail-salaires-et-lutte #marxisme #salaire #lutte_de_classe #temps_de_travail #capitalisme

    Avec les sociétés de classes, l’exploitation du travail humain
    - De la #préhistoire de l’humanité…
    - …aux sociétés de classes
    - Le développement de la société capitaliste et le travail aliéné
    - L’#exploitation de la force de travail sous le capitalisme
    La lutte pour la réduction du temps de travail
    - Le long combat pour les huit heures
    - L’histoire du dimanche, comme jour de repos hebdomadaire
    - Les 40h et la semaine de cinq jours
    - Les 35 heures, accordées dans un contexte bien différent
    Du 20e siècle au 21e et d’un continent à l’autre, la même exploitation
    - Du taylorisme au #fordisme
    - Le toyotisme et le « lean management », flexibiliser le travail
    - Le travail, encore et toujours aliéné
    - Les luttes de la classe ouvrière dans le monde
    La dégradation avec la #crise actuelle
    - Le #chômage de masse
    - Les salaires toujours plus tirés vers le bas
    - La dérèglementation actuelle du travail, un retour en arrière
    - Les attaques redoublées contre la durée du temps de travail et les salaires
    - En conclusion

  • Chômeurs au seuil de la retraite : ils vivent avec 480 euros par mois - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20140220.OBS7175/chomeurs-au-seuil-de-la-retraite-ils-vivent-avec-480-euros-par-

    Ils sont nés entre 1953 et 1956 et ont commencé à travailler avant 18 ans. Ce qu’on appelle des « carrières longues ». Mais leurs parcours ont été brutalement interrompus par la crise et ces seniors sont devenus #chômeurs. A quelques années de la #retraite, leurs trimestres sont validés mais pas tous cotisés. Ils doivent attendre l’âge légal pour toucher leur pension de retraite.

    Arrivés en fin de droits, comment vivent-ils ? Avec l’ASS (Allocation de solidarité spécifique), 483,3 euros.

    Pour les générations suivantes, qui ont vécu la précarité de l’emploi sans passer longtemps par l’emploi « stable », vu l’ampleur du chômage non indemnisé depuis le début des années 80, c’est bien moins de « trimestres validés mais pas tous cotisés ». C’est donc les de 787€ de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (APSA qui a remplacé le « minimum vieillesse ») qu’il faut attendre jusqu’à 65 ans, avec ou sans ASS (suffit d’un conjoint qui a un revenu pas trop faiblard), avec ou sans RSA (suffit d’un conjoint qui dispose de 749€ ou plus).

    #AER #ATS

    • Avant toute "réforme" des retraites, c’est dès 1982 que l’on a commencé, ici, à mettre en cause les droits aux alloc’ des chômeurs et précaires.
      C’est à ce moment là -avant même le blocage des salaires de 1983- que la "politique de rigueur", lancée par Raymond Barre en 1976 a commencé à recevoir une traduction structurelle (#socialiste).

      Jusqu’en 1979, il existait même une allocation chômage concédée aux restructurés de l’industrie dont le montant était de 90% du brut (on avait plus de tunes un moment en tant que licenciés qu’au taff précédemment occupé, si on excepte d’éventuelles primes et heures supp).

      Aujourd’hui 80% des embauches se font en CDD (à la durée moyenne en baisse) et le principe général en matière de chômage, c’est, pour nos bons partenaires sociaux de l’Unedic, "un jour cotisé, un jour indemnisé" .

      Or, tout jour non indemnisé ne compte pour rien pour la retraite. Tout jour indemnisé (mais pas ceux de RMI ou de RSA) compte comme cotisé, mais pour 0 en terme de cotise, ce qui fait baisser le montant de l’éventuel droit à la retraite (et hop, on est est bon pour l’APSA à partir de 65 ans, avec des bouts de RSA avant, et des emplois le plus tard possible, comme dit l’OCDE : « la France doit inciter les seniors à travailler » ).

      On est effectivement sur la voie de l’Allemagne post Hartz : on fabrique de nouvelles inégalités quant à "l’espérance de vie", et, prouesse inédite en temps de "paix" et d’absence d’épidémies mortelles massives, celles des pauvres… recule. (cf. Dette et austérité, le modèle allemand du plein emploi précaire, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6023).

      C’est un tel contexte qui permet aux experts, journalistes et sondologues de contribuer à fabriquer l’ évidence d’un ressentiment ressenti par les djeun’s vis-à-vis de baby boomers qui ont "bénéficié" du #fordisme, ont eu des salaires ont un droit à la retraite dont on annonce partout, non sans raison si il n’y a pas une inversion de la tendance actuellement à l’oeuvre, qu’ils n’auront pas de retraite.
      Cette manière de balkaniser "le social", où chacun devrait se reconnaître dans une "solidarité" restreinte à une figure ultra segmentée d’appartenance, ne peut pas être mise en cause sans en passer par une lecture politique du chômage et de ses "réformes" car celles-ci sont depuis longtemps le préalable par lequel l’initiative capitaliste en matière sociale prend une portée générale. Nul hasard à ce que le #MEDEF considère l’enjeu du chômage comme une sorte de "mère des batailles" de la guerre de classe (voir, par exemple « Refondation sociale » patronale : Le gouvernement par l’individualisation, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3279).

      Bon, comme dit Le Monde, " « Les jeunes sont individualistes, libéraux, par dépit plus que par essence. » Puisque très majoritairement (77 %), ils estiment également que dans la vie, on ne peut pas s’en sortir sans solidarité., http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html). Pas d’autre choix que de parier que ce type de faille de la normalisation capitaliste ne soit pas une spécialité réservée aux "jeunes"…

  • Ça se passe comme ça, chez Mc Donald’s
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=1559

    Aux Etats-Unis, depuis 2012, des employés de fast-foods, de la grande distribution et des entrepôts ont montré qu’ils avaient non pas le courage de démissionner, mais d’entrer en lutte. De New York à la Californie, ils descendent dans la rue. Ils luttent pour des salaires décents, pour que leurs patrons …

    #S'organiser

    • Wal-Mart augmente le #salaire d’un demi-million d’employés
      http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/02/20/walmart-augmente-le-salaire-d-un-demi-million-d-employes_4580157_1656994.htm

      ...porter le #salaire_horaire_minimum à 9 dollars (7,9 euros) à partir d’avril, contre 7,5 dollars jusqu’à présent, avant de passer à 10 dollars en février 2016, soit une #augmentation globale de 34 %. (...)
      améliorer son image sociale désastreuse. L’enseigne est régulièrement la cible des syndicats, qui se plaignent des conditions de travail et de la faiblesse des salaires.
      La comparaison avec Costco, l’un de ses principaux concurrents, est parlante. Les salariés y sont payés 70 % de plus que chez Wal-Mart, 82 % bénéficient d’avantages (mutuelle santé), contre seulement 50 % chez le leader. Résultat : alors que le #turnover n’est que de 17 % chez Costco, il dépasse les 40 % chez Wal-Mart.(...)

      Ikea vient de relever de 17 % le salaire horaire minimum à 10,76 dollars, tandis que Gap va passer à 10 dollars cette année. Dans un pays où le #taux_de_chômage est passé en cinq ans de 9,8 % à 5,7 %, Wal-Mart ne pouvait plus se permettre de rester spectateur sous peine d’avoir de plus en plus de difficultés à #recruter.

      Le calcul est aussi macroéconomique. Il y a un siècle, Henry Ford avait compris que ses salariés pouvaient devenir ses #clients à condition d’être correctement payés. Wal-Mart, dont la cible de consommateurs se situe majoritairement parmi les bas salaires, fait certainement le calcul que ce qui est lâché en rémunération va se retrouver tôt ou tard dans le chiffre d’affaires. Même si l’on reste loin des 15 dollars de l’heure que réclament les #syndicats, le groupe a annoncé que la mesure lui coûterait 1 milliard de dollars. Ce qui a entraîné une chute de 3,2 % de l’action jeudi, malgré l’annonce d’un bénéfice trimestriel en hausse de 12 %.

      L’effort consenti par Wal-Mart doit cependant être relativisé. Comme le fait remarquer Craig Elwell, macroéconomiste au Congressional Research Service (CRS), « le pic du salaire minimum fédéral en termes réels [en tenant compte de l’inflation] a été atteint en 1968 . Pour égaler le pouvoir d’achat de cette époque, le salaire minimum actuel, qui est de 7,25 dollars, devrait augmenter de 3,44 dollars, soit une hausse de 47 % ». Pour Christine Owens, directrice du National Employment Law Project, une association de défense des salariés, les 10 dollars obtenus sont une « maigre » récompense « comparés aux 16 milliards de profits que le groupe réalise chaque année ».
      En tout cas, cette annonce intervient alors que l’actuelle faiblesse de la hausse des salaires aux Etats-Unis, malgré la chute spectaculaire du chômage, inquiète les #économistes. Sans une accélération, la #consommation, principal moteur de l’#économie, pourrait finir par s’enrayer.

      Etats-Unis : les salaires devraient augmenter
      La hausse de salaires chez le géant de la distribution américain Wal-Mart en présage-t-elle d’autres ? Nombre d’économistes jugent en tout cas que, avec un taux de #croissance relativement robuste (+ 2,4 % en 2014) et un taux de chômage au plus bas depuis six ans (5,7 %), les rémunérations devrait enfin repartir à la hausse aux Etats-Unis. De fait, si le salaire minimum fédéral est bloqué à 7,25 dollars de l’heure depuis bientôt six ans, une vingtaine d’Etats ont récemment annoncé des hausses de leurs rémunérations minimum.

      #mobilité_ouvrière_contre_l'exploitation #fuite #fordisme #grande_distribution

  • Détroit : l’agriculture urbaine, antidote à la désindustrialisation ? (VIDEO 15 MINUTES)

    Alter-Echos (alter-echos.org) poursuit son tour d’horizon des expériences d’agriculture urbaine avec une vidéo de 15 minutes sur Détroit et ses habitants qui prétendent réinventer leur ville à partir de l’autosuffisance alimentaire. Aujourd’hui plus de 16 000 résidents seraient investis dans 1 300 jardins. Les motivations sont diverses : certains cultivent pour survivre, d’autres pour nourrir les plus démunis, avoir accès à de la « nourriture saine« , recréer du lien social dans le quartier ou développer une activité économique locale… Tous à leur manière façonnent une société post-industrielle. Qui inspire.

    http://alter-echos.org/alternatives-concretes/detroit-lagriculture-urbaine-antidote-a-la-desindustrialisation

    #agriculture_urbaine #autosuffisance_alimentaire #Big_Three Brother_Nature_Farm #Capuchin_Soup_Kitchen #Chrystler #Détroit #Detroit_Garden_Ressource #Ford #General_Motors #Georgia Street Community_Garden #Grace_Lee_Boggs #Greening of Detroit #jardins_communautaires #jardins_familiaux #permaculture

    @fil @rezo

  • #Détroit : l’#agriculture_urbaine, antidote à la désindustrialisation ?
    http://alter-echos.org/alternatives-concretes/detroit-lagriculture-urbaine-antidote-a-la-desindustrialisation

    Après Montréal (Québec), Rosario (Argentine), Rio de Janeiro (Brésil), Milwaukee et Denver (Etats-Unis), Alter-Echos (www.alter-echos.org) poursuit son tour d’horizon des expériences d’agriculture urbaine avec Détroit, symbole international de l’industrie automobile américaine. Mais aussi « symbole de la post-industrialisation » d’après #Grace_Lee_Boggs, depuis que ses habitants essaient de réinventer leur ville à partir de l’agriculture urbaine et de l’#autosuffisance_alimentaire. Détroit, la ville des « Big (...)

    #Alternatives_Concrètes #Big_Three #Brother_Nature_Farm #Capuchin_Soup_Kitchen #Chrystler #Detroit_black_community_food_of_security_network #Detroit_Garden_Ressource #Ford #General_Motors #Georgia_Street_Community_Garden #Greening_of_Detroit #jardins_communautaire #jardins_familiaux #permaculture

  • Jean-François Gava - Travail immatériel et postfordisme : kairos libérateur ou hypertaylorisme ?
    variations.revues.org/440
    « Et pourtant, il semble bien qu’on tienne avec la ‘descente’ des fonctions de gestion dans l’atelier le motif d’inspiration majeur des théoriciens de l’autonomisation de la force de travail et de la constitution d’un pouvoir de fabrique indépendant du commandement capitaliste (system engineering). C’est bien, en effet, la ‘Kan Ban-isation’ de l’économie, c’est-à-dire la substitution de la logique du bottom-up - de bas en haut, en réalité d’avant en arrière, du marché aux fournisseurs de pièces, sorte de rebroussement horizontal de la filière productive par le flux informationnel - à celle du top-down tayloriste traditionnel (de haut en bas, séparation décision-exécution) qui fournit la forme privilégiée du travail nouveau comme pure coopération : celle-ci s’articule par le biais du medium communicationnel. Il semble donc que le travail immatériel vienne innerver l’ensemble des fonctions productives, y compris celles jadis dévolues à la classe ouvrière d’usine, et non plus seulement celles consacrées à la conception de biens immatériels et de services nouveaux. L’ouvrier social s’incorpore le capital fixe cognitif en le valorisant à son propre compte, produisant ainsi une subjectivité autonome, irréductible à l’empire de la valeur et vidant de toute fonctionnalité la tutelle de la hiérarchie fordiste, désormais parasitaire. »
    #Jean-François_Gava #marxisme #philosophie #fordisme #taylorisme

  • Les Inrocks - J’ai appris à séquestrer un patron avec Philippe Poutou
    http://www.lesinrocks.com/2012/06/23/actualite/jai-appris-sequestrer-un-patron-philippe-avecpoutou-11271593

    La première séquestration ” se passe très bien, dans la bonne humeur”. Ils remettent ça quelques mois plus tard. Cette fois, “les patrons arrivent à partir, on rate la sortie de la salle et on bloque les portillons du parking”. Un huissier constate, des journalistes filment, les dirigeants finissent par battre en retraite. “Les gardiens de l’usine ont découpé le grillage derrière, ils se sont barrés par là. Mais finalement c’était très bien, leur fuite a été filmée et ça permettait de sortir d’une situation qui ne pouvait pas durer trop longtemps.”

    #Poutou #NPA #social #Ford #Blanquefort