• Partir ou ne pas partir : l’impasse d’un sans emploi - Échos du monde
    http://steaves.mondoblog.org/societe/partir-ou-ne-pas-partir-limpasse-dun-sans-emploi

    Un beau poste dans une bonne entreprise. Cadre de travail agréable. Salaire, logement, bureau… Tout est impeccable. On dirait que je suis en train de réaliser mon rêve. Tout le monde me félicite. Mais quand on me demande si je suis heureux, je réponds : « pas vraiment » !

    • J’ai pas envie de compter des années ou raconter les épisodes malheureux que j’ai du connaître en tant que #chômeur. Ça fait bien longtemps que je suis sans #emploi… Que je cours derrière un job, sans succès… Je suis sans emploi, tout simplement parce que je le veux… Oui, je le veux parce que ce dont on m’a proposé jusqu’à présent, n’était pas conforme à mes attentes. On ne m’a proposé que du pire et du mauvais. On m’a proposé de payer pour travailler. J’ai des principes et je ne compte les échanger avec rien au monde. Alors je me suis conformé à vivre ainsi. #Sans_emploi.

      Il y a 7 ans, je quittais la fac. Je voulais travailler. Travailler pour commencer enfin ma vie. Je postulais trois fois par jour, surfais sur tous les sites d’offres d »emploi, téléchargeait la moindre application pour m’aider à #postuler et distribuait des #CV à tous ceux qui pouvaient m’aider. J’ai même fait un #stage de recherche active d’emploi, une #formation en langue, du #bénévolat, de l’internship, mais sans succès. Ma liste de CV envoyés et #lettres_de_motivation ne cessait de s’allonger. Par contre, le nombre d’#entretiens décrochés tenait sur une demi-main.

      Sur LinkedIn, j’ai vu tous mes amis modifier leur #profil.

  • Cartography M.Sc.

    http://www.cartographymaster.eu

    Spatial context is relevant to an enormous amount of questions, problems and decisions. Maps and cartographic communication processes are keys for enabling humans to deal with all kind of spatial data in an efficient way. The domain of cartography can be seen as by definition very broad and interdisciplinary.

    The four partner sites represent centers of excellence in the field of cartography, recognized at the European and global levels.

    The Chair of Cartography of TUM, the Research Group Cartography of TUW, the Institute of Cartography of TUD and the Faculty of Geo-Information Science and Earth Observation of UT complement each other in an ideal way to provide an exceptional program with excellent job employment prospects in this interdisciplinary field.

    The composition is a complementary approach of the partners’ different research and educational profiles in an area where each partner is a leader in their own country and recognized internationally.

    #cartographie #formation #école_de_cartographie

  • #Google_Analytics : informations pour le #Désaveu_de_liens
    http://www.dsfc.net/internet/web-analytics/google-analytics-informations-pour-le-desaveu-de-liens

    Il faut penser à bloquer le trafic issu de sites de mauvaise qualité pour permettre des accès plus fluides à vos contenus !Autres lectures sur le thèmeTrouver les clients d’une agence Web par Google…Apache : une liste de bots à bloquerSpam de commentaires sous WordPress : esquisse de solution Dsfc

    #Web_Analytics #.htaccess #apache #Désavouer_des_liens #Domaine_du_réseau #Formateur_Apache #Formateur_Google_Analytics #Formateur_Web_Analytics #Google_Search_Console #Google_Webmaster_Tools #Referer #Sites_référents #Url_rewriting

  • Sécurité : #Firefox file un mauvais coton !
    http://www.dsfc.net/internet/navigateurs/securite-firefox-file-un-mauvais-coton

    En matière de #Navigateurs, Opera, Safari et #Internet_Explorer sont bien plus sûrs que Firefox et Chrome. Articles relatifsSécurité : #Google_Chrome, poubelle des navigateurs en 2014Sécurité : Firefox, navigateur le plus sûr en 2012 !Google Chrome, la poubelle des navigateurs 2013 en terme de… Dsfc

    #Apple_Safari #Chromium #Formateur_Sécurité_informatique #Microsoft_Internet_Explorer #Mozilla_Firefox #Opera_Software #Opera_Web_Browser #Sécurité_informatique

    • Comment savoir si Chrome et Firefox n’ont pas plus de « security issues » simplement parce qu’il y a plus de personnes qui utilisent ces navigateurs, et donc plus gens qui cherchent des vulnérabilités ?

      Dire que sur base des chiffres CVE, IE et Safari seraient plus surs me semble un énorme raccourci qui fait atterrir tout droit dans le décor, surtout quand on ne regarde que le total (quantité) des vulnérabilités, et pas leur importance (qualité) ;

      Personnellement je me fous plus des DoS que des Code Execution, où IE score très mal de manière générale, et Chrome très bien.

      Prenons Pale Moon (dérivé de Firefox), qui est encore peu utilisé parce que peu connu : une seule vulnérabilité répertorié. Utile ?

      Il doit surement y avoir un clin d’œil quelque part dans cet article ;-)

    • Je suis un fan de Firefox. Et je ne changerai pour rien au monde de navigateur. Pour autant, je tâche d’être honnête. L’intégration de gadgets à Firefox et toutes ces fonctionnalités supplémentaires me semblent être constitutives d’une exposition à de nouvelles failles de sécurité. Il serait temps de revenir à un peu plus de « simplicité » !

    • @Agnès Je ne sais pas ce que veut dire « mal éduqué » ! ;+) A titre perso, je vais dans les médiathèques, les salons, les mairies pour présenter les logiciels libres et Firefox. Autrement dit, si les utilisateurs sont mal éduqués", c’est avant tout la responsabilité des gens bien éduqués ! ;+)

  • 5 questions à Patrick Cuenot, #formateur et #coach en #portage_salarial
    http://www.leportagesalarial.com/5-questions-patrick-cuenot-formateur-et-coach-portage-salarial

     Patrick Cuenot est formateur, coach et consultant spécialisé dans les outils et méthodologies de veille stratégique. Il a fait le choix du portage salarial chez ITG pour pratiquer son métier. Durant cette #interview, Patrick Cuenot présente son métier et revient sur le choix du portage salarial pour l’exercer. > Retrouvez son interview en intégralité … Read more →

    #Paroles_d'entrepreneurs #témoignage

  • A Mont-Saint-Aignan, au Havre et à Evreux, le grand chantier des écoles des profs (paris-normandie.fr)
    http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/3041009/l-ecole-des-profs-quel-chantier-

    Car la grande difficulté de la réforme engagée en 2013 des IUFM est d’avoir obligé à l’intégration d’étudiants aux profils hétérogènes. Pour résumer un dispositif jugé souvent « illisible », les ESPE permettent de préparer sur deux ans un master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF). La première année est celle de la préparation au concours. En deuxième année, on peut trouver à la fois des profs stagiaires mais aussi des étudiants qui ont échoué ou qui l’intègrent en étant déjà titulaire d’un autre master. Au menu, des enseignements transversaux jugés souvent « trop frontaux, pas assez dans l’échange ».
    […]
    « Pour les formateurs, comme pour les étudiants, la pression est très forte. Il faut tout justifier. Il est quand même paradoxal qu’au moment où l’on parle de lutter contre les inégalités scolaires on ne donne pas les moyens de former les enseignants. ».

    #éducation #enseignants #formation_initiale #ESPE

  • Je sais pas s’il est possible que #seenthis et #diaspora survivent tous les deux à long terme.
    N’empeche, je crois, à mon petit degré de compréhension, que diaspora a un modèle plus durable techniquement (autant de pods qu’on veut qui communiquent).

    Bref, c’est certes pas seenthis qu’il faut dégoogliser en priorité, mais je vous invite quand meme sur le pod de framasoft : https://framasphere.org/i/5d67e39e7a98

    Il y a un connecteur twitter, facebook etc, et on n’est pas limités à 140 caractères ! (et il y a un ou deux défauts, ok ok).

    • Diaspora a surtout un modèle économique de startup, avec des levées de fond conséquentes, et ils ne développent rien s’ils n’ont pas (beaucoup) de fric. À ma connaissance, la dernière fois ils ont levé 200.000 dollars (OK, en Kickstarter), après un passage chez Y Combinator.

      C’est un peu comme comparer SPIP et Wordpress et se demander si SPIP peut survivre à Wordpress, en occultant le fait que Automattic a levé plus de 300 millions de dollars. Il y a une question éthique qui devrait se poser, au moins dans une logique de logiciel libre.

      Du coup et en gros : je ne vois même pas l’intérêt de la question.

    • @arno Je n’ai pas été clair : la vie et la mort des entreprises m’importent peu ici, parce que j’ai confiance en framasoft pour ne pas nous laisser tomber comme des vieilles chaussettes en cas de succès de son pod.
      Le logiciel lui-meme n’a pas une logique de startup. Le jour où la startup se plante, il existe encore, parce qu’il est libre, et encore mieux : auto hébergeable.
      Ma question, mieux formulée pour lever l’ambiguité, pourrait etre : « est-ce que, si diapora émerge (et c’est pas gagné), les réseaux sociaux seenthis et diaspora ne sont pas redondants ? Est-ce que ça a du sens de garder les deux »
      Et sinon, l’idée c’était davantage d’inviter des utilisateurs de facebook/twitter à poster depuis diaspora.

    • Il y a plusieurs choses qui se mélangent…

      – dans ma vieille tradition à moi, la logiciel produit ne peut pas être séparé de son mode de production, et c’était l’un des enjeux vraiment intéressants du logiciel libre ; quand les gens comparent SPIP et son équipe (zéro levée de fond depuis 15 ans) à Wordpress/Automattic (300 millions de dollars) et Acquia/Drupal (120 miions de dollars), sans se poser cette question, c’est qu’on abandonne toute une partie de la philosophie du logiciel libre (et pour moi, franchement franchement, une grosse partie de son intérêt tout court) ;

      – l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas, surtout si le mode de production initial se fonde sur de la levée de fond ;

      – pour être plus dans l’esprit de ta question (redondance) : un réseau social n’est pas le logiciel qui le fait fonctionner ; pas plus qu’un site Web n’est le CMS qui le fait fonctionner ; si on va dans la logique de « nœud » de Diaspora, alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange. Auquel cas non seulement il serait logique que Diaspora et Seenthis existent en même temps, mais pourraient même finir par échanger de manière transparente ;

      – de toute façon, Seenthis ne se caractérise pas par le succès de son logiciel libre :-)) mais par la qualité de la parole qui en émerge (bref c’est un réseau social). À nouveau, je ne vois pas grand chose de comparable en terme de réseau social entre ce que produit actuellement Diaspora et ce que produit Seenthis (au sens : ce que produisent leurs utilisateurs). Et sur cet aspect, il y a beaucoup plus de déterminants qui interviennent que le choix du logiciel sous-jacent (peut-être, si : le fait que le logiciel qui fait fonctionner Seenthis revendique certaines valeurs, telles qu’évoquées dans le premier point ci-dessus, n’est pas anondin pour les gens qui l’utilisent et qui, donc, fabriquent collectivement un certain type de contenu :-)).

    • l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas

      Carrément. La technique et/ou la licence, n’implique pas en eux-mêmes le succès ni la pérennité d’un logiciel. Pour ça il faut aussi, entre autre, une documentation correcte et une communauté soudée derrière (ce qui n’est pas une mince affaire). Et encore, ce ne sont pas les seuls facteurs, ce sont seulement des choses nécessaires sans être forcément suffisantes.

      #matérialisme #conditions_de_production :D

      alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange

      Oui, il s’agit là d’une approche par #protocole, et par #format_ouvert, et non par logiciel.

      C’est un peu ce que font plusieurs projets de rezosocio se basant sur XMPP (il y en a plusieurs, Jappix, Movim, ou Salut à Toi de @goffi).

      Mais il y a d’autres projets qui tentent de promouvoir leur propre protocole (toujours pareil : doit-on se baser sur un protocole décentralisé existant ou en inventer un nouveau… @stephane a plusieurs fois parlé de ce genre de dilemme il me semble).

    • Merci de m’avoir cité, je n’avais pas vu ce fil.

      Une correction pour Diaspora : bien que c’était dans un esprit startup au début, ça n’est plus le cas depuis que c’est passé à la communauté (les développeurs d’origine ont abandonné), et la dynamique est assez sympa en ce moment. Je ne commence à faire confiance à ce projet que depuis qu’il est passé communautaire.

      Après oui de notre côté on pense qu’un standard est essentiel, et on est amis avec les équipes de Movim et Jappix et on collabore comme on peut (surtout avec Movim, on a beaucoup de contacts). Et comme ça vient d’être dit dans une conf ejabberd : XMPP était là y’a 15 ans, et sera encore là dans 15 ans

      L’intérêt du contenu est dépendant de la médiatisation de la plate-forme : @seenthis a vu des acteurs très intéressants arriver (le @mdiplo pour ne citer que lui), et ça joue énormément sur la qualité globale. Est-ce que c’est dû à sa médiatisation ? À un effet boule de neige avec d’autres personnes ?

      Sur Salut à Toi on est dans une logique éthique (cf notre contrat social) et politique : on refuse d’utiliser Twitter et FB pour communiquer - ce qui serait incohérent vu qu’on les critique par ailleurs -. Le revers de la médaille c’est qu’on est très peu connus en dehors du milieu technophile francophone (et j’ai même envie de dire français : je suis passé à un hackerspace Belge hier, personne ne connaissait), et donc beaucoup moins soutenus que d’autres.

      Ah au passage, c’est sympa de m’avoir cité mais ce n’est pas le « salut à Toi de goffi » : on est 2 dévs à y laisser une partie de notre vie + des contributions ponctuelles, et on espère bien que ça deviendra le Salut à Toi de tout le monde un jour :)

    • Oui le « de @goffi » c’est juste parce que toi je savais que tu avais un compte ici, par pour citer spécifiquement les auteur⋅e⋅s. :)

      Oui je m’en doutais, mais je me devais de spécifier, comme c’est moi qu’on voit le plus souvent en conf et sur les forums, on pense que c’est « mon » projet, alors que l’autre dév principal y a passé un temps fou (et c’est pas marrant tous les jours). Et puis comme disaient les bérus : « ici y a pas de chefs, tous dans les mêmes galères » ;)

    • @Rastapopoulos Oui, cette histoire d’utiliser un protocole standard est essentielle. Le réseau social, celui qui écrase tous les autres en taille et en pérennité est le courrier et il est un tel succès parce qu’il ne nécessite pas de logiciel spécifique. Un Unixien féroce, utilisateur de mutt + Postfix, peut communiquer avec un fana Microsoft qui utilise Outlook + Exchange ou avec un googlisé qui ne connait que Gmail.

      Attention avec les exemples cités : dire « on est fondés sur XMPP » ne suffit pas car XMPP est très modulaire et a plein d’extensions. Movim, par exemple, ne marche pas avec la plupart des serveurs XMPP (et ce n’était, la dernière fois que j’ai essayé, quasiment pas documenté).

    • @stephane c’est un problème qu’on est en train de régler. J’ai écrit 2 extensions pour permettre d’utiliser un service externe au serveur pour avoir ce qu’il nous faut pour le microblogage.

      En d’autres termes : une fois que les serveurs auront implémenté ces 2 XEPs (extensions XMPP), on ne sera plus dépendant des fonctionnalités des serveurs, il suffira de connecter le bon composant au serveur de notre choix.

      On a franchi un gros, gros pas là.

      P.-S. : je parle des serveurs logiciels là, évidemment ça va prendre du temps avant que la plupart des instances existantes gèrent tout ça.

    • Si on peut faire quelque chose côté seenthis pour entrer dans cet écosystème, on est partants.

      Ben le top serait que vous ayez un serveur XMPP (par exemple j’interroge fil@seenthis.net et j’ai tes billets), avec la possibilité de commenter. C’est un peu de dév mais c’est pas insurmontable.

      Sinon nous après la version qu’on va sortir là qui est surtout destinée à avoir un microblogage correct (on arrive au bout), on va faire des passerelles (donc pendant l’été), et j’avais déjà l’intention d’en faire une pour seenthis et une pour Diaspora (enfin selon la complexité de la tache). Là ce qu’il faut c’est de la doc surtout : s’il y a une API comment l’utiliser.

      Sinon j’ai fait une demande pour faire une table ronde sur les nouveaux médias aux prochaines RMLL à Beauvais, j’attends la confirmation pour demander officiellement qui veut participer, mais ça serait super de t’y voir et d’y voir seenthis en général. L’idée serait d’avoir une discussion non technique et surtout une réflexion/un débat de fond : quel rôle le libre a à jouer dans les nouveaux médias, comment collaborer entre nos différents projets, faut-il reproduire les fonctionnement des gros réseaux commerciaux etc. Bref aller un peu plus loin que les traditionnelles questions de vie privée (qui sont essentielles bien sûr, mais qui masquent souvent tout le reste).

    • I have not yet seen anything like this.

      Personnellement je n’ai plus te temps de tout suivre sur internet afin de ne pas rater quelque chose qui m’intéresse.
      Mon Netvibes explose déjà et pourtant il grandit encore avec de nouveaux flux RSS pour lesquels je n’ai pas le temps.

      Seenthis est la seule communauté dans laquelle je suis présent et que je suis parce que sa qualité diversifiée me permet d’avoir une relative confiance de ne pas trop rater de ce qui est important à savoir (pour moi).

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Quand je n’ai pas le temps, je check juste Seenthis (et mes mails).

      Le seul truc qui me manque un peu sur Seenthis c’est la possibilité de pouvoir contacter directement quelqu’un.
      (or am I missing something ?)

      #FOMO

    • Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence. Effectivement le contenu est la plupart du temps intéressant ici, sur framasphère je trouve parfois (très rarement) quelque chose qui m’intéresse. C’est peut être dû aux sujets que je suis.

      Comment @seenthis a été médiatisé au début ? Moi j’ai connu via un billet de @stephane sur DLFP (et je suis venu parce que c’était libre et ça m’a semblé très bien au niveau éthique - je le pense toujours -), mais la communauté était déjà bien en place.

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      P.-S. : une remarque hors sujet pour @fil : j’ai un bogue très chiant : sur mon iceweasel quand j’écris un commentaire en bas de page ça « saute » et remonte de quelques lignes, et je ne vois plus ce que j’écris. Bon du coup j’édite via vim donc ça va. Je suis le seul à avoir ça ?

    • @erratic :

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.

      Exactement pareil. Même si malgré ça, ça me fait encore beaucoup trop de choses à lire ou à regarder.

      @goffi :

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      Le co - pi - na - ge. C’est ça la clé. :)

      Seenthis, c’est quand même fortement lié à @rezo, au portail des copains, à l’internet non-marchand, @arno et donc à @spip du coup, et donc aussi à @mdiplo et aux journaux indépendants (dont une bonne partie sont sous #SPIP aussi, comme par hasard). Et du coup il y a aussi des journalistes ici, pas juste des techos ou des pro-LL. Ça a directement été rempli en premier lieu par des gens ayant une sensibilité politique commune, même si pas tou⋅te⋅s pareil⋅le⋅s. Tout ça est lié… Machination ! Complot !

      Bref, Seenthis, c’est quand même pas mal un fruit, un enfant, de l’histoire des internets indépendants francophone. Il est nééééé le diviiin enfannnnt.

    • @goffi

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence.
      [...]
      Comment @seenthis a été médiatisé au début ?

      Les gens, leur attitude, leur « maturité pas qu’ intellectuelle » ? Je ne sais pas.
      Par contre je pense que le fait que le site soit moins « populaire » (dans le sens « connu ») est un facteur clef dans une dynamique qui s’auto-régule ;
      (1) Les gens qui ont un besoin auquel répond Seenthis trouvent ce site grâce à la force sérendipitale
      (2) Les gens qui n’ont pas besoin de cette particularité de Seenthis ne le « trouvent » que si c’est médiatisé par un truc de masse qui atteins un très large public (les autres « réseaux sociaux »)
      Seenthis s’autofiltre.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Pour ma part, j’ai connu Seenthis fin 2012 via Place de la Toile sur France Culture ; @xporte et @thibnton l’ayant mentionné plusieurs fois à l’antenne comme aide dans leur recherches afin de se retrouver dans tous ces informations qu’ils ont déjà vu quelque part... and that was exactly what I needed.

      Aussi, je ne pense pas que les utilisateurs de Seenthis aient besoin de ce site pour se donner une impression d’exister / d’avoir une vie (en tout cas pas que), contrairement à d’autres réseaux.
      Je remarque souvent que ses utilisateurs postent des messages non seulement pour leur faciliter la recherche d’informations ultérieure, mais qu’ils sont également conscients des personnes présents pouvant être intéressés par cette information, et ils ne manquent pas de leur tirer l’attention. On commence un peu à savoir qui est intéressé à quoi. Genre, pour donner un exemple, je sais qui je dois mettre « en copie » si je poste un truc qui critique la technologie inférieure des lasers israéliens. (je ne dis pas que c’est le cas ; je provoque).
      Il s’agit d’un partage également pour l’Autre et non pas qu’un effet secondaire d’un besoin narcissique. (en tout cas pas que).

      Dans les mathématiques des systèmes dynamiques et théorie du chaos on pourrait appeler Seenthis un « Strange Attractor » (dont les conditions initiales sont les points 1 et 2)
      °____°

      –->

    • C’est très intéressant, parce que de notre côté on critique l’usage des outils et la non neutralité de la technologie, en étant pas mal influencés par des gens comme Cédric Biagini (sans être totalement sur la même longueur d’onde), mais là on voit l’importance de l’effet de groupe, et probablement des premiers participants.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Est-ce que ça changerait s’il devenait trop médiatisé maintenant ? Est-ce que les plateformes médiatisées ont atteint un point de non retour ?

      Je pense quand même que l’outil a un rôle majeur, ainsi que la structure qui le créé (comme dit plus haut dans ce fil).

    • Je pense que pour Seenthis le bouche à oreille marche mieux que la médiatisation. Mieux dans le sens de maintien de son identité et de sa valeur (pour ses utilisateurs).

      Les médias ne font pas de discrimination - je veux dire, ils ne veulent qu’une chose : faire parvenir un message à tout le monde / n’importe qui. Dans certains cas de figure c’est très bien, voire essentiel.

      Mais personnellement je préfère boucher certaines oreilles ; je choisis à qui je parle de Seenthis. Je ne veux pas casser le filtre à particules sinon il y aura trop de pollution. Et il n’est jamais trop tard pour choper un cancer.

      Ah toujours cette recherche du succès...

    • @fil, @erratic, @goffi Intéressant cette idée de « végéter », de non-narcissisme et de non-neutralité de la technologie, parce que les trois points sont liés sur Seenthis.

      – Le premier aspect important est que, malgré ce que j’ai dit plus haut, je ne pense pas du tout que l’outil soit neutre. Je refuse même qu’il le soit. On a déjà eu ces discussions (notamment après l’annonce de la libération du code sur Framasoft) : l’outil est conçu avant tout sur des questions éditoriales, et sa façon d’orienter certains usages plutôt que d’autres (on avait déjà ces considérations dès les tout débuts de SPIP, l’outil devant avoir une vertu pédagogique, pas seulement publier des articles). Du coup, pour une part, la nature des contenus de Seenthis est largement orienté par certains concepts initiaux présents dans son ergonomie et ses fonctionnaltiés.

      – L’idée n’a jamais été de faire un « réseau social » neutre, qui pourrait faire la même chose que Facebook, ou Twitter, mais avant tout un outil de référencement de liens commentés et discutés. (Ce qui fait qu’il n’a jamais été non plus un outil à liens façon Delicious). C’est tout de même ça qui caractérise Seenthis, et qui également provoque une certaine forme de sociabilité.

      – Un aspect pas anodin non plus était qu’une orientation importante de l’outil est de tenter de limiter les comportements de « personal branding », qui à mon avis représentent l’un des principaux problèmes du Web : l’idée n’est pas de venir se faire sa pub, mais de participer à un travail collectif. (Les gens qui viennent se faire leur pub dégagent assez rapidement, en fait.) Par exemple, comme détails d’interface présents dès le début : un double référencement est signalé d’un petit triangle plein, et donc les usagers viennent signaler que ça a déjà été posté par Untel ; les forums sont obligatoires, on ne peut refuser d’en avoir sur ses propres messages, ni les restreindre à certaines personnes, ce qui est inconfortable si on n’a pas envie de bosser un peu sérieusement ; le système d’étoile pour « partager » qui se mélange avec les messages personnels (on ne s’approprie pas ainsi le message de quelqu’un d’autre)…

      – Du coup, cette non-neutralité revendiquée, en même temps, constituait un point que je n’arrivais jamais à expliquer aux amis. Ça fait tout de même longtemps que j’avais montré Seenthis autour de moi, et que je constatais que les gens ne voyaient pas vraiment l’intérêt (c’était toujours ramené à des comparaisons avec les produits commerciaux existants, et les autres « alternatives » non-marchandes étaient essentiellement des copies des produits commerciaux, ce qui ne m’intéressait pas). Du coup, effectivement, on peut dire que ça a « végété ». Mais surtout : pendant ce temps-là, une poignée de comptes a commencé à faire tourner le système, et notamment @nidal, qui a tenu un compte régulièrement dès 2009 (ce compte n’est pas une archive Delicious réintégrée, mais un vrai compte qui a tourné sur Seenthis depuis tout ce temps). Ce qui fait que, lorsque Seenthis a été ouvert au public, il y avait déjà cet exemple assez radical du principe de référencement/citation/commentaire, et même de forums pour enrichir l’information. Le fait qu’il y ait un « exemple pratique », extrêment cohérent (monomaniaque) pour montrer le « à quoi ça sert » a, à mon avis, servi à orienter le système dès son ouverture. (Sans compter : c’était/c’est-toujours un compte extrêmement suivi, qui représente une grosse partie des visites, et qui a lui-même généré une partie du bouche-à-oreille qui a ramené d’autres auteurs sur ces sujets.)

      – Le fait que le réseau revendiquait son aspect non-neutre (d’un point de vue éditorial et politique), notamment le fait qu’il est issu de @rezo et a commencé avec les Copains, a également rapidement amené à ramener d’autres personnalités très engagées sur différents sujets. Ça reste la principale méthode de « médiatisation » : les différents Copains ont contribué à créer des « pôles » d’intérêt/expertise qui continuent à faire l’intérêt de Seenthis (et sa faiblesse sur d’autres sujets…).

    • Je me permets de mettre le lien vers la conf que j’avais faite aux RMLL l’été dernier, en particulier pour le passage à partir de la 17ème minute : j’y explique notre point de vue et pourquoi c’est essentiel de réflechir à la conception de l’outil ; http://video.rmll.info/videos/salut-a-toi-et-si-on-repolitisait-tout-ca .

      Nous n’avons, par exemple, pas l’intention d’implémenter l’équivalent des « j’aime » (like), sauf changement d’avis après débat, car pour nous il s’agit d’un outil purement marketing.

      Ça rejoint en certains points les réflexions que vous avez visiblement eu avec @seenthis (et c’est pour ça que j’aimerais beaucoup vous voir si la table ronde se fait aux RMLL de Beauvais en juillet).

    • Salut à tous ! Je découvre seenthis et m’inscris pour répondre. Je suis un des principaux contributeurs au projet diaspora*.

      Je ne connais pas seenthis mais si j’ai bien compris, ici, tout est public. Pour moi, la comparaison entre les deux réseaux ne tient donc pas, l’objectif de diaspora* étant clairement de pouvoir communiquer de manière privée.

    • salut fla, on ne peut pas comparer toutes les fonctionnalités de tous les projets. La comparaison ici est sur la partie publique. Seenthis a une histoire intéressante, et la tendance ici est plus à l’article de fond. Et l’organisation de l’outil ainsi que l’histoire du projet jouent beaucoup sur le contenu à mon avis.

      Pour ma part, je n’utilise pas du tout Diaspora pour les communications privées.

  • Concours d’inscription à l’université publique HTW Berlin

    Game Design studieren. - HTW Berlin
    http://gd-bachelor.htw-berlin.de

    Wie kann ich meine Leidenschaft für Videospiele zum Beruf machen? Dieser Bachelor-Studiengang qualifiziert dich für die Arbeit in einem Entwickler-Studio oder einem verwandten Bereich der Spiele-Produktion. Das Studienangebot an der HTW Berlin bietet 100% Games in sämtlichen Modulen sowie praktisch-produktive Teamarbeit an Spieleprojekten ab dem ersten Semester. Wir erheben keine Studiengebühren, ein qualifizierter Eignungstest entscheidet über die Vergabe von 40 Plätzen im Jahr -

    „Spawn Point of Talents“ - Laichplatz für angehende Spielemacherinnen und Spielemacher an der Spree.

    Hausaufgabe für die Bewerbung 2015

    Das diesjährige Thema für die Bewerbung lautet NATURE <location> <time>. Bis zum 15.06.2015 haben Interessierte Zeit sich schöpferisch mit diesem Thema zu beschäftigen. Dabei gilt es die Variablen durch eigene Ort- und Zeitangaben ersetzen. Wir freuen uns schon jetzt auf viele spannende Einreichungen.

    #auf_deutsch #formation

  • #eco_mentoring
    Faciliter la réintégration sociale et professionnelle de jeu­nes migrants en #Tunisie

    Ce projet permettra à des jeunes migrants tunisiens volontaires d’acquérir des compétences en vue de réaliser un projet d’avenir dans leur pays d’origine. Ces jeunes suivent une #formation dans un #métier_vert, notamment le #recyclage des déchets. Ils bénéficient d’un #accompagnement personnalisé par un mentor et un conseiller pendant tout le processus.

    http://www.ssiss.ch/fr/eco_mentoring
    #Suisse #aide_au_retour #migration #renvoi #mentoring

  • 5 questions à Eric Graer : #formateur en #portage_salarial
    http://www.leportagesalarial.com/5-questions-eric-graer-formateur-portage-salarial

    Eric Graer est #coach et formateur spécialisé dans le secteur industriel, et plus particulièrement de l’automobile et l’aéronautique. Il forme notamment les personnels des concessions et filiales. Il intervient également en tant qu’animateur pour ITG dans le cadre du parcours « devenir consultant ». Dans cette #interview, Eric Graer nous présente son métier qu’il exerce depuis 13 ans en portage … Read more →

    #Paroles_d'entrepreneurs #témoignage

  • Le charme discret de la #bureaucratie : Pôle emploi : « Je voulais m’inscrire en "art du spectacle", on m’a classée en "art de la table" » - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/societe/1558883-20150311-pole-emploi-voulais-inscrire-art-spectacle-classee-art-ta

    L’offre d’#emploi d’acteur pornographique, publiée par #Pôle_emploi fin février, a amusé la toile. « Tout à fait légale » d’après l’organisme, l’annonce aurait d’ailleurs pu convenir, à des #candidats comédiens dans le secteur. Mais proposée à des acteurs « classiques », des éclairagistes ou des monteurs sons, elle dénote un peu. C’est pourtant ce qui arrive quotidiennement aux demandeurs d’emploi.
    Interrogés par 20 Minutes, des internautes nous racontent le décalage, comique dans un premier temps, parfois révoltant au final, entre leur formation et les offres proposées par leur conseiller.

    Pénélope : « Je cherche un job dans la gestion de projet culturel, on veut que je tente directeur de com dans l’énergie »
    Pénélope est diplômée en histoire de l’art et détentrice d’un master en gestion de projets culturels. Dans les limbes des moteurs de recherche de Pôle emploi, rien ne lui correspond. « "Arts et façonnages d’ouvrages d’art", c’est pour être couturier (…) "Communication " c’est trop vaste. "Spectacle", regroupe un gros foutoir de maquilleurs à dresseurs de chevaux. Je me souviens d’une longue discussion avec une conseillère qui ne comprenait pas que je n’étais ni intermittente ni webmaster. Alors, j’ai tout réexpliqué, encore une fois. Tout ça pour recevoir une offre de directeur de la com’ dans l’énergie. Ils sont bloqués en 1996. » 

    Emmanuelle : « Je suis handicapée, ils m’ont proposé un emploi de factrice »
    « Je suis atteinte d’une maladie qui se traduit par des douleurs articulaires qui parfois sont tellement importantes que je ne peux pas marcher. Je ne peux pas conduire, ni rester assise trop longtemps. Il est noté dans mon dossier que je suis reconnue travailleuse handicapée et que j’ai fait la demande pour être prise en charge par Cap emploi (réseau spécialisé dans le placement des personnes handicapées). Mais malgré tout, on me propose des offres aberrantes, comme factrice. Quand je leur dis que je ne peux pas postuler, ils réagissent comme s’ils n’avaient rien d’autre pour moi. » 

    Cécile, internaute, est chanteuse de profession, voilà ce que Pôle emploi lui envoie :

    Elsa : « Je voulais m’inscrire en "art du spectacle", on m’a classée en "art de la table" »
    Autodidacte, passionnée de peinture et de théâtre, Elsa veut se lancer en « art du spectacle ». On lui ferme la porte. Pas de statut d’intermittente ? Impossible. Ce sera « art de la table ». Le rapport ? Aucun. « Il fallait me #ranger dans une case, me mettre un numéro ». Elsa n’a pas accès aux offres qui la font rêver. Elle enchaîne les petits boulots de vendeuse. Les agents Pôle emploi ne comprennent pas. La cohérence est « administrative ». Elsa mettra trois ans à décrocher (par ses propres moyens) un stage dans un opéra. Et 10 de plus à raconter son errance dans un livre, Je de société.

    Philippe : « Je voulais faire une formation de fraisage, on m’a forcé à faire de l’électricité »
    « J’ai un bac pro technicien d’usinage. Je voulais faire une #formation de fraiseur. Pôle emploi m’a placé dans une formation censée regrouper électricité, chaudronnerie et normalement fraisage. Mais lors de la première semaine, je découvre que nous allons faire pendant deux mois uniquement de l’électricité. J’ai dû faire une lettre de démission et un courrier à ma conseillère. Résultat, j’ai eu un appel de la responsable de la formation qui m’a fait la morale en expliquant comment les politiques nous aident et qu’elle allait tout faire pour me #radier de Pôle emploi. »

  • [jerpel.fr] Aide à domicile, #travail au noir : l’hypocrisie des politiques
    http://jerpel.fr/spip.php?article339

    Si on prend la situation d’une dame qui aurait besoin d’une aide toute la journée et même quelques fois la nuit, avec le recours à des professionnels, on serait sur un budget d’au minimum 5000 euros mensuels.
    Après, si on va jusqu’au bout du questionnement, plusieurs questions : qui possède de telles sommes ?
    Qui, les possédant, est prêt à les mettre au service de quelque chose tellement déconsidéré (aider ou prendre soin d’une vielle personne malade et/ou handicapée) ? Qui, même les possédant, n’est pas tenté par le recours à du travail au noir (pour des raisons économiques, certes, mais aussi pour d’autres sur lesquelles il faudrait aussi se pencher).

    Il y a donc de très nombreuses personnes et familles qui, faute d’avoir les moyens ou faute de vouloir les utiliser honnêtement, recourent à du travail au noir . On peut affirmer même, sans aucune crainte de se tromper, que le travail au noir, dans ce domaine, est quantitativement bien plus important que le travail déclaré.

    (...)

    On touche là à un autre aspect de ces situations, très délicat : celui de la #formation des professionnels, de la culture ambiante dans ce travail d’aide à domicile, des conditions de travail, etc. Peu ou pas de formation, un travail souvent « à la chaîne », une culture (elle est globale dans notre société) d’infantilisation voire de #mépris pour les personnes âgées vulnérables, etc. : tout cela conduit de nombreuses personnes âgées et leurs proches à trouver que les professionnels sont peu compétentes voire humainement peu recommandable. Ce qui là aussi renforce la tentation du recours au travail au noir…
    Il y a bien aussi, il faut l’évoquer, une dimension de #pouvoir en ces affaires. Dans beaucoup de situations où une personne est aidée par un service d’aide à domicile, le sentiment qui prévaut (chez la personne et/ou ses proches) est d’être dominée par ledit service. Sentiment que ce sont les professionnels qui ont le pouvoir et qui imposent à la personne leurs contraintes, leurs choix, etc. Alors que dans le cadre d’un travail au noir, le pouvoir s’inverse : l’employeur peut être beaucoup plus exigeant… Pour le meilleur (la personne aidée verra plus facilement ses rythmes, ses volontés, ses désirs, etc., respectés) comme pour le pire (des employées deviennent de véritables #esclaves domestiques).

    Selon des chiffres de l’OCDE, le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus sera multiplié par quatre entre 2000 et 2050, passant de 1,2 million de personnes à 4,8 millions. Avec le #vieillissement de la population française, le secteur des #services à la personne est de fait en pleine explosion. C’est le gisement d’emploi inespéré en temps de crise et de chômage record. On se souvient du plan Borloo d’aide à la personne qui promettait un eldorado économique. Or il n’en est rien. Pouvez-nous décrire la vraie réalité sociale ?

    (...)

    Mais quand on voit ce qui advient dans d’autres pays (Allemagne, Japon…) où les gouvernements réfléchissent aux manières de délocaliser les maisons de retraite pour les faire aller dans des pays où la main d’œuvre est moins chère… on peut se demander si, dans la logique libérale qui est celle de nos gouvernements actuels, il existe une réelle volonté de créer des emplois, en France, dans ces secteurs.
    Sachant que nous aurons aussi du mal à améliorer ces métiers tant que notre culture restera baignée de la croyance que prendre-soin d’une personne malade/handicapée, « c’est facile », « c’est naturel », « c’est bon pour les femmes , etc.

    (...)

    #Hypocrisie globale aussi, pour plusieurs raisons. D’abord, probablement, parce que ce qui concerne les familles et au sein des familles les personnes âgées les plus fragiles, n’intéresse pas grand monde. Femme + pauvre + vieille + malade = autant de raisons pour ne pas intéresser ceux qui croient surtout en la masculinité, la richesse, la jeunesse, la performance , etc.
    (...)

    Le gouvernement actuel, et les précédents, ont mené des politiques de riches pour les riches , ce n’est plus un secret pour personne. Dans ce domaine comme dans les autres : les plans Borloo, Wauquiez and Co ont coûté au pays plusieurs milliards d’exonérations fiscales et sociales et n’ont crée quasiment aucun emploi. Mais de belles niches fiscales – et on peut sans se tromper affirmer qu’il y a eu moins de vielles dames handicapées aidées par ces politiques que de grandes bourgeoises ayant profité des réductions d’impôt pour faire du coaching sportif à domicile…

    #emploi #vieillesse #vieillissement #exploitation #politique #sexisme

  • Article11 - Le jus de la pomme - Lémi
    http://www.article11.info/?Le-jus-de-la-pomme

    « Les employés des Apple Store sont des prolongements humains de l’entreprise », explique Cédric Biagini, notamment auteur de L’Emprise numérique7. « Ils sont en quelque sorte désignés par la marque. Et ils en sont très fiers. Je suis d’ailleurs persuadé qu’ils sont largement choisis pour ces critères : avant même de travailler chez Apple, ils sont déjà formatés. »

    Et les clients ? Même topo : formatés jusqu’à la garde. Peut-être même davantage encore. Touristes, jeunes branchouilles ou CSP++, ils passent d’une table à l’autre avec l’assurance de ceux qui font partie de ce monde. Semblent se regorger de leur statut d’ « élus ». Ils tapotent sur les appareils, les soupèsent, s’extasient de leurs caractéristiques en une langue inconnue de tes oreilles. Du haut de son magistère marketing, la marque est en effet parvenue à imposer un vocabulaire spécifique, les usagers étant sommés de maîtriser des expressions crétines telles que « écosystème Apple », « optimiser le cloud » ou « renouveler les applis sur le store ».

  • Enseigner les Humanités numériques (1) | L’histoire contemporaine à l’ère numérique
    http://histnum.hypotheses.org/2328#identifier_0_2328

    Cette année, j’ai fait un cours de trois fois deux heures de méthodologie numérique dans un master 2 relations internationales (pro et recherche). C’est loin d’être le premier (et loin d’être le plus long) et je vais ici le prendre en exemple avant – dans un deuxième billet – de partager des réflexions sur ce que pourrait être un enseignement des Humanités numériques « au fil du cursus » d’un étudiant.

    #sciences_humaines #humanités #informatique #enseignement #formation

  • Dialogue CTA | Formation professionnelle et intégration des réfugiés sur le marché du travail

    L’Etat et l’économie veulent utiliser et favoriser le potentiel que représente la population migrante ; Dialogue CTA sur l’intégration « Travailler – Donner sa chance, saisir sa chance » : bilan intermédiaire positif

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/02/10/dialogue-cta-formation-professionnelle-et-integration-des-refugies-sur-le-marc

    #9_février #9février #CTA #formation_professionnelle #réfugiés #travail #Suisse #asile #migration #intégration #Suisse

  • CIP-IDF > Précaire éducation : AVS-AESH, tous et toutes en grève jeudi 12 février
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7553

    Le 1er octobre dernier, un rassemblement devant le rectorat avait permis d’obtenir la signature des contrats qui ne l’étaient pas et une avance sur #salaire pour celles et ceux qui n’avaient pas été payés.

    Mardi 25 novembre 2014, nous étions en grève. Nous nous sommes réunis en assemblée générale. Nous avons occupé la MASESH [1] puis manifesté jusqu’au rectorat.

    Cette journée de grève nationale est une première. Nous ne comptons pas nous arrêter là.

    Parce que la galère demeure la règle et que la création du statut d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (#AESH) [2] n’améliore rien (baisse du volume horaire annuel donc du salaire, formations non rémunérées, étalement du calcul de la paie de 36 à 39 semaines). Parce que 60% des contrats signés restent des contrats uniques d’insertion (#CUI, de droit privé, payées 20h pour 24h de travail effectif –670 euros/mois !–, renouvelable seulement pour 2 ans maximum).

    Parce que l’annonce de la #CDIsation n’est que de la poudre aux yeux : cette CDIsation n’offre aucune garantie d’augmentation de salaire, de réelle #formation, d’amélioration des conditions de travail. Il faut avoir cumulé 6 ans de contrat AED [3] (et souvent 2 de CUI en plus) et elle ne concerne à l’heure actuelle que 4% des AVS parisien.ne.s. La CDIsation n’a rien à voir avec la titularisation, elle ne fait que pérenniser la #précarité au lieu d’une création d’un réel statut.

    Parce que, sans statut, nous sommes dans la précarité la plus totale. Que bon nombre d’entre-nous sont confronté.e.s à des difficultés pour se loger, se nourrir, se soigner, payer ses factures et ses titres de transport, etc. De plus, certain.e.s rencontrent des problèmes pour le renouvellement de leur #titre_de_séjour car leurs contrats ne sont jamais signés à temps.

    Nous revendiquons :

    . La #titularisation de tou.te.s les AVS en poste, sans condition de concours ni de nationalité.
    . La possibilité de signer des contrats à #temps_plein.
    . La revalorisation de nos salaires : un vrai salaire qui n’oblige pas à cumuler d’autres emplois.
    . La création d’un statut réel et reconnu des AVS, correspondant aux conditions d’exercices dans la fonction publique, et son inclusion pleine et entière au sein des équipes pédagogiques.

    Parce que nous n’avons accès à aucune formation sérieuse ayant une réelle utilité et donnant accès à des équivalences en terme de diplômes, que les formations nous sont présentées comme « obligatoires » mais ont souvent lieu hors du temps de travail (par exemple le samedi) et ne nous sont pas rémunérées,

    Nous revendiquons :

    Une formation adaptée et rémunérée, qui aboutirait à l’obtention d’un diplôme d’état de niveau 4.

    Parce que nos conditions de travail sont de plus en plus dures : retards (voire absence) de paiement des salaires ou de remboursement de titres de transports, contrats non signés à temps, problèmes de renouvellement, mutations arbitraires, absence complète de légitimité au sein des équipes éducatives, problèmes de pauses, pressions, harcèlement, etc. Nous sommes de plus en plus amenés à prendre en charge les manquements du rectorat qui n’affecte pas le nombre d’#AVS suffisant, ceci au détriment des élèves. Tous ces problèmes rythment notre quotidien et il n’y a aucune prise en compte des difficultés que nous rencontrons sur le terrain, seulement du mépris.

    Parce que nous n’obtiendrons rien en étant isolé.e.s, chacun.e dans son établissement, mais qu’ensemble, tous et toutes uni.e.s dans la lutte et par la lutte nous pouvons gagner sur ces revendications et améliorer nos conditions de travail.

    Parce qu’à l’éducation nationale nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Les contrats précaires se multiplient : assistants d’éducation, assistants pédagogiques, agents, techniciens, administratifs, profs non titulaires, auxiliaire de vie en faveur du personnel...

    CE SONT NOS LUTTES QUI ONT CONSTRUIT NOS DROITS

  • Charlie Hebdo : que faire quand des élèves défendent des terroristes ? (L’Express)
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/charlie-hebdo-que-faire-quand-des-eleves-defendent-des-terroristes_1639423.

    La presse française, dont L’Express, relaye ces derniers jours les témoignages d’enseignants effarés par certaines réactions d’élèves. Un problème pas tout à fait nouveau, mais qui pose de nombreuses questions.

    Beaucoup d’articles sur ce thème ces dernières 48h00, entre peur et analyse, entre sidération et déni…
    Peut-être, surtout, l’occasion de pointer que le corps enseignant est de moins en moins représentatif de la population, et que enseignants et enseignés recèlent de nombreux autres clivages, surtout dans le second degré.
    L’Éducation Nationale a échoué à « démocratiser l’école », ces dernières années, elle est parvenue à dé-démocratiser le corps enseignant.

    #éducation #relations_enseignants_enseignés

  • La logique de l’employabilité progressivement acceptée | Pôle Emploi
    http://www.emploiparlonsnet.pole-emploi.org/prospective/la-logique-de-lemployabilite-progressivement-acceptee

    La France comme la plupart des pays industrialisés a du mal à rentrer dans la logique de l’employabilité et des postes ne sont pas pourvus faute de compétences. Un rapport de l’Institut de l’#entreprise fait le point.

    http://www.emploiparlonsnet.pole-emploi.org/sites/default/files/styles/entete_article/public/field/image/employabilite_0.jpg?itok=XXB-hOOg

    L’emploi est mort, vive l’employabilité. Téléchargeable sur http://www.institut-entreprise.fr/system/files/publication/docs/publication_full/note_vive_employabilite_2014.pdf

    #Employabilité #Emploi #Formation #chômeurs #précarisation #flexibilité

  • Portail romand d’#éducation aux #médias :

    Le site e-media.ch est géré par l’unité « Médias » du secrétariat général de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (#CIIP), dont le siège est à Neuchâtel (Suisse). A l’origine, sa mise en place a été prise en charge par le Centre suisse des technologies de l’information dans l’enseignement (CTIE). Une nouvelle version, basée sur un nouveau CMS, a été élaborée par la société WebExpert et lancée le 10 février 2012.

    La CIIP est une institution de droit public. Son secrétariat général conduit et administre l’élaboration et la production des moyens d’enseignement et supports didactiques requis par les décisions de coordination. Les activités de l’unité médias sont supervisées par une Commission romande d’éducation aux médias et aux technologies dans l’enseignement (COMETE), qui compte des représentants de tous les cantons latins.

    Objectifs du site

    Une #formation_critique aux médias et aux technologies de l’#information et de la communication s’inscrit dans les finalités éducatives de l’École publique.

    Il est spécifié que l’École publique « entraîne les élèves à la #communication, qui suppose la capacité de réunir des informations et de mobiliser des ressources permettant de s’exprimer à l’aide de divers types de langages en tenant compte du contexte ».L’École publique entraîne aussi les élèves « à la démarche critique, qui permet de prendre du recul sur les faits et les informations, tout autant que sur leurs propres actions ». Lancé en février 2004, le site #e-media.ch a pour vocation la diffusion d’un matériel de référence et de travail en #classe. Il est le vecteur de communication principal de la #Semaine_des_médias à l’école en #Suisse romande. Il s’efforce de favoriser l’utilisation d’émissions produites par la Radio Télévision Suisse (RTS), en vertu d’un accord de collaboration passé avec la CIIP et renouvelé en 2010. Les documents et pistes pédagogiques proposés sur le site e-media.ch prennent en compte, dans toute la mesure du possible, les objectifs d’apprentissage mentionnés dans le Plan d’études romand (PER), en particulier les objectifs MITIC mentionnés dans la Formation générale. /cgs 13.12.2012

    http://www.e-media.ch
    #didactique #pédagogie
    cc @albertocampiphoto

  • Comment Leclerc abuse des aides de Pôle emploi, Jean-Baptiste Chastand et Matthieu Suc
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/20/comment-leclerc-abuse-des-aides-de-pole-emploi_4526289_3224.html

    Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, #offre_d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences » . En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
    Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez #Leclerc – a pris en #stage 91 #chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par #Pôle_emploi. »

    D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.

    Moins d’un chômeur sur deux embauché

    Élément étonnant, les #organismes_de_formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des #formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.

    A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite.

    #Travail_gratuit #salariat #précarisation #assistance_aux_entreprises