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RSS: #fosse_commune

#fosse_commune

  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 24/10/2021
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    @tout_va_tres
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    #Canada Les recherches ne révèlent aucun reste humain sur le site de l’ancien Hôpital Camsell D’après les informations de Stephen David Cook
    ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1834031/hopital-camsell-edmonton-autochtones-arret-fouilles

    Des fouilles pour trouver des restes humains sur le site de l’ancien Hôpital Camsell, à Edmonton, ont pris fin vendredi après que des équipes n’en ont découvert aucun.

    L’établissement avait accueilli des patients autochtones du nord de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest pendant des dizaines d’années, notamment pour traiter des cas de tuberculose. Le site situé au coin de la 128e Rue et de la 144e Avenue est prévu d’accueillir des propriétés résidentielles.

    https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_960/v1/ici-info/16x9/pelle-hopital-camsell.png

    L’été dernier, un radar à pénétration de sol avait permis de creuser dans 13 endroits, mais les recherches ont été infructueuses. Jeudi et vendredi, 21 anomalies ont fait l’objet de trous dans la terre, mais seuls des débris ont été remontés à la surface.

    D’autres recherches ne sont pas prévues sur le site.

    Selon le chef de la Première Nation Papaschase, Calvin Bruneau, des préoccupations persistent étant donné que tant de personnes ont déclaré que des gens avaient été enterrés à cet endroit : “Que leur est-il arrivé ? Ont-ils été retirés et enterrés autre part ? ”

    Il dit avoir entendu des témoignages au fil des ans de projets de développement qui ne prenaient pas en compte que des restes humains pouvaient exister à certains endroits.

    “L’ennui, c’est que personne ne veut parler, affirme le chef Bruneau, qu’il s’agit d’anciens employés, d’anciens promoteurs ou de constructeurs [ …] Tout est passé sous silence. ”

    Les recherches sur le site de l’ancien Hôpital Camsell ont été financées par le promoteur immobilier. L’architecte, Gene Dub, dit avoir fait ce geste après avoir été bouleversé par la découverte au printemps des restes de 215 enfants enterrés sur le site d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique.

    #peuples_autochtones #histoire #disparitions #fosse_commune #enfants #pensionnat #école #cadavres #vol #viols #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme #extermination #génocide #tuberculose

    métroet+ @metroet_
    • @tout_va_tres
      Tout va trés bien @tout_va_tres 24/10/2021

      Le promoteur immobilier n’a rien trouvé qui puisse contrarier son projet immobilier.

      Tout va trés bien @tout_va_tres
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 29/09/2021
    1
    @tout_va_tres
    1

    Tombes découvertes au Canada : l’Église catholique versera 30 millions de dollars aux autochtones
    ▻https://www.ouest-france.fr/monde/canada/tombes-decouvertes-au-canada-l-eglise-catholique-versera-30-millions-de

    Après des excuses formelles prononcées la semaine passée, l’Église catholique a annoncé, lundi, le versement de 30 millions de dollars aux survivants des pensionnats des peuples autochtones. Ces derniers mois, plus d’un millier de tombes ont été découvertes près d’anciennes institutions religieuses du pays.

    https://mvistatic.com/photosmvi/2021/09/28/P28278967D4847701G_crop_1080-600_.jpg

    Des personnes s’embrassent devant un mémorial de fortune érigé, au niveau de l’ancien pensionnat indien de Kamloops, en hommage aux 215 enfants dont les restes ont été découverts enterrés près de cet établissements situé en Colombie-Britannique. | COLE BURSTON / AFP

    Les évêques catholiques du Canada se sont engagés lundi à verser 30 millions de dollars canadiens pour soutenir les initiatives en faveur des survivants des pensionnats pour autochtones après avoir présenté des « excuses formelles » la semaine dernière.

    Ces fonds seront débloqués sur cinq années pour « remédier à la souffrance causée par les pensionnats au Canada », expliquent les évêques dans un communiqué publié lundi 27 septembre.

    Il s’agira de « soutenir des programmes et des projets dédiés à l’amélioration de la vie » des survivants des pensionnats et de leur communauté, a déclaré Mgr Raymond Poisson, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC).

    Vendredi dernier, les évêques avaient exprimé leur « profond remords » et présenté « leurs excuses sans équivoque » aux peuples autochtones après la découverte ces derniers mois de plus d’un millier de tombes près d’anciens pensionnats dirigés par l’église catholique.

    « Traumatisme historique »
    Une nouvelle fois, les évêques reconnaissent dans le communiqué publié lundi l’existence d’un « traumatisme historique et toujours présent, causé par le système des pensionnats ».

    Dans le pays, très marqué par ces révélations, de nombreuses voix s’étaient élevées pendant l’été pour demander des excuses de l’Eglise et même du pape en personne.

    Au total, plus d’un millier de tombes anonymes près d’anciens pensionnats catholiques pour autochtones ont été retrouvées cet été, remettant en lumière une page sombre de l’histoire canadienne et sa politique d’assimilation forcée des Premières Nations.

    Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture.

    #Canada #peuples_autochtones #histoire #disparitions #fosse_commune #enfants #pensionnat #école #cadavres #vol #viols #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme #extermination #génocide

    métroet+ @metroet_
    • @tout_va_tres
      Tout va trés bien @tout_va_tres 29/09/2021

      Toujours plus ignoble l’église catholique

      Les survivants des pensionnats des peuples autochtones devront donc faire approuver leur #projet par ceux qui :
      – Les ont volé.
      – Tué, entre autres par contamination de maladies.
      – Violé leurs enfants.
      – Tué leurs enfants dans d’immondes soit disant pensionnats.

      Et il ne faudra pas qu’ils oublient de dire merci.

      Tout va trés bien @tout_va_tres
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 14/09/2021
    @albertocampiphoto

    Militarisation of the Evros border is not a new thing, it’s between Greece and Turkey after all. 12 km of land border used to have a minefield. This is at a cemetery in Alexandroupolis. It’s not a vacant plot but a grave for dozens of unidentified migrant mine victims from 1990s.

    https://i.imgur.com/QpNhgfo.png https://i.imgur.com/etKk99u.jpg

    ▻https://twitter.com/vvlaakkonen/status/1436561164423634946

    #Evros #Grèce #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #asile #migrations #histoire #réfugiés #frontières #mines_antipersonnel #cimetière #Alexandroupolis #fosse_commune #militarisation_des_frontières
    #Ville_Laakkonen

    –—

    En 2012, quand @albertocampiphoto et moi étions dans la région, nous avons visité le cimetière de #Sidirò où les victimes du passage frontaliers (à partir des années 2010, soit une fois le terrain déminé) ont été enterrées :

    https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L334xH500/18077727274_50c2-6d437.jpg?1504818140#.jpg

    ►https://visionscarto.net/evros-mur-inutile
    et
    ►https://journals.openedition.org/espacepolitique/2675

    CDB_77 @cdb_77
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  • @simplicissimus
    Simplicissimus @simplicissimus 25/08/2021
    7
    @colporteur
    @arno
    @mad_meg
    @7h36
    @ericw
    @fsoulabaille
    @vanderling
    7

    En Ukraine, découverte des restes de milliers de victimes des purges staliniennes
    ▻https://www.lemonde.fr/international/article/2021/08/25/en-ukraine-decouverte-des-restes-de-milliers-de-victimes-des-purges-stalinie

    Des fosses contenant les restes de quelque 5 000 à 8 000 personnes ont été localisées sur un terrain de presque cinq hectares situé près de l’aéroport d’Odessa.

    Des fosses communes contenant les dépouilles de milliers de personnes massacrées dans les années 1930 lors de purges staliniennes ont été découvertes à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé les autorités, mercredi 25 août. Il s’agit de l’un des plus vastes sites de ce type en Ukraine, qui fut membre de l’Union soviétique.

    A ce jour, vingt-neuf fosses contenant les restes de quelque 5 000 à 8 000 personnes ont été localisées sur un terrain de presque 5 hectares situé près de l’aéroport d’Odessa, a détaillé Sergui Goutsaliouk, chef de l’antenne régionale de l’Institut de la mémoire nationale. Ce nombre pourrait encore augmenter, les opérations étant toujours en cours.

    Les restes ont été découverts après que les autorités municipales ont ordonné des fouilles exploratoires en vue d’autoriser des travaux d’élargissement de l’aéroport, car des fosses communes avaient déjà été mises au jour par le passé dans cette zone.

    Plusieurs centaines de milliers de victimes
    Selon M. Goutsaliouk, la plupart des victimes, des habitants de la région, ont été tuées d’une balle dans la nuque par le NKVD, la police secrète soviétique et ancêtre du KGB. Ces exécutions remontent aux années 1937-1939, pendant la Grande terreur stalinienne. Toujours d’après M. Goutsaliouk, il ne sera pas possible d’identifier les victimes, les documents concernant ces purges étant classés secrets et conservés à Moscou, « qui ne les donnera pas » à l’Ukraine en raison des relations tendues entre les deux pays.

    Simplicissimus @simplicissimus
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/08/2021

      #fosses_communes #fosse_commune #purges #purges_staliniennes #Stalin #URSS #massacre #Ukraine #NKVD #KGB

      CDB_77 @cdb_77
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  • @fsoulabaille
    François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 30/05/2021
    5
    @mad_meg
    @vanderling
    @arno
    @7h36
    @kassem
    5

    Canada : découverte macabre dans un ancien établissement pour enfants autochtones
    ▻https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20210530-canada-d%C3%A9couverte-macabre-dans-un-ancien-%C3%A9tablissement-pour-e

    Les restes d’au moins 215 enfants seraient enterrés sur le terrain de cette école où des élèves de plusieurs nations autochtones dormaient et étudiaient entre 1890 et 1963. Des experts tentent maintenant d’identifier et de rapatrier ce qu’il reste des corps.

    Les chefs autochtones de Colombie-Britannique tentent de mettre sur pied un plan pour pouvoir rendre les restes de corps à leur famille, plusieurs décennies après leur disparition. Des historiens fouillent d’ailleurs les archives laissées par la congrégation religieuse qui gérait le pensionnat pour trouver trace des décès et des enterrements d’écoliers.

    Quatre mille enfants disparus

    Cela fait 20 ans que la communauté autochtone, où se trouve cette école, s’emploie à vérifier ce que racontent les survivants qui l’ont fréquentée. Plusieurs témoignaient des décès de leurs camarades suite à des privations, à des mauvais traitements, dans parler des épidémies. L’utilisation d’un radar a permis de détecter la présence de dépouilles dans ce pensionnat que fréquentaient environ 500 enfants autochtones chaque année.

    De tels établissements existaient aux quatre coins du Canada. Ils visaient à éduquer les jeunes selon la culture dominante, en les détournant de celle de leurs parents. Au fil du temps, plus de 4 000 enfants auraient disparu, sans que bien souvent leurs familles ne soient prévenues, ni qu’elles puissent se recueillir sur leurs tombes.

    François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 31/05/2021

      #Canada #peuples_autochtones #histoire #disparitions #fosse_commune #enfants #pensionnat #école #cadavres

      CDB_77 @cdb_77
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 15/09/2021

      ▻https://seenthis.net/messages/911023

      Vanderling @vanderling
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 11/03/2020
    2
    @tintin
    @kaparia
    2

    Mourir aux portes de l’Europe... dans la région de l’#Evros, à la #frontière_terrestre entre la #Grèce et la #Turquie

    Une petite métaliste pour ne pas se perdre en ces moments de multiplication de news...

    #morts #décès #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/03/2020

      #Muhammad_al-Arab, 02.03.2020

      –-> #Forensic_Architecture releases video confirming murder of Syrian refugee on Greek border
      ▻https://seenthis.net/messages/828209#message829209

      Mediapart en a aussi parlé :

      Mohamed Al Arab avait 22 ans et était originaire d’Alep, rapporte Le Parisien. Le gouvernement grec, lui, « dément catégoriquement » ces tirs. « La police grecque n’a pas tiré, maintient M. Moutzouris, mais malheureusement cela ne serait pas surprenant que la situation dérape. »

      ▻https://seenthis.net/messages/828209#message829196

      ##Muhammad_al_Arab

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/03/2020

      #Muhamad_Gulzar

      ►https://seenthis.net/messages/830940

      #Goulzhar #Mohamad_Goulzhar

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/03/2020
      @visionscarto

      Et en 2012, un réfugié palestinien nous avait livré ce témoignage d’un meurtre suite à un #push-back dans la même région :

      https://visionscarto.net/local/adapt-img/2048/10x/local/cache-vignettes/L3000xH2000/18637264033_7a8d-c38d2.jpg?1509002611#.jpg

      On l’avait reportée dans l’article publié pour @visionscarto.

      C’est dans un bar situé dans un patio au bout d’un étroit passage du quartier de Taksim que se rencontrent des jeunes syriens pour discuter de la meilleure manière d’aider leurs compatriotes restés au pays. Parmi eux, il y a K. Nous partageons une bière avec lui alors qu’il nous raconte son histoire, ses deux tentatives de passage de la frontière. La première fois, la police turque l’a arrêté avant qu’il n’arrive à Edirne, et il a passé quatre jours en centre de rétention. Son récit indique que les abords de la frontière gréco-turque ont tout l’air d’une « zone de non-droit ».
      En payant 400 euros par personne, K. et ses compagnons de voyage sont parvenus à traverser le fleuve et à fouler le sol grec. Comme tous les autres migrants, une fois arrivé en Grèce, K. se rend alors au poste de police le plus proche. Il est aussitôt transféré dans un centre de rétention, sans doute celui de Fylakio, ou dans un des nombreux postes de police qui servent également de centres de rétention dans la région de l’Evros. Les policiers, qui n’étaient pas accompagnés par des agents Frontex, l’ont interrogé, ont rempli un formulaire et ont écrit avec un stylo un numéro à deux chiffres sur sa main. (Le numéro ainsi que la date du déroulement de ces événements ne sont pas mentionnés ici, par mesure de sécurité.) À ce moment là, par rapport à la procédure officielle, une étape essentielle a déjà été omise : l’enregistrement des empreintes digitales, prévu par le règlement Dublin II pour tous les migrants interceptés sur le sol européen. K. entend les policiers discuter entre eux, puis celui qui avait écrit le numéro sur sa main revient pour l’effacer avec de l’alcool. K. avait pourtant le droit de déposer une demande d’asile politique en Grèce. Il en a été empêché.

      L’histoire s’est écrite différemment pour K. qui a aussi dessiné des croquis pour nous aider à comprendre.

      https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L1024xH702/14908098821_7978-3b081.jpg?1435567573#.jpg https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L1024xH837/14724490010_c2a9-99d08.jpg?1435567573#.jpg

      À la nuit tombée, K. a été conduit dans un fourgon à bord duquel il y avait trente-sept autres migrants. Après trente minutes de voyage, et deux heures d’attente dans ce véhicule – aux fenêtres minuscules –, tout près du fleuve Evros, les policiers ont fait sortir les migrants du fourgon vers trois heures du matin pour les faire monter huit par huit sur des canots, en les menaçant : « Et si vous essayez de revenir, nous vous abattrons ! » K. se souvient qu’il faisait froid et humide, cette nuit-là. Autour d’eux, les policiers formaient un cordon pour les empêcher de revenir en arrière. K. raconte que l’un d’entre eux a essayé de prendre la fuite, mais un policier l’a attrapé et l’a frappé avec une matraque, longuement… avant de jeter le corps sans vie dans le fleuve. Son cadavre refera probablement surface plus tard dans l’année, et sera ramené à la morgue de l’hôpital d’Alexandroupoli, où le Docteur Pavlidis essaiera de retrouver son identité (Les déportations illégales à la frontière ont été dénoncées également par The Guardian : lire « Syrian refugees ‘turned back from Greek border by police’ »).

      Entre temps, K. et S. sont repassés par la case départ, en Turquie. Ils nous ont tous deux expliqué qu’ils prévoyaient de passer la frontière le lendemain. Même parcours : le groupe de migrants sera transporté près de la frontière dans un petit fourgon, puis ils devront aller à pied jusqu’au fleuve, où un canot les attendra pour faire la traversée. Prix du voyage : 400 euros par personne. Nous leur promettons de les retrouver en Grèce la semaine suivante.

      Ce soir, nous les quittons, là, en nous demandant au nom de quoi cette frontière si facile à traverser pour nous devrait être si dangereuse pour eux.

      Source :
      À Kumkapı, avant de passer la frontière
      ►https://visionscarto.net/a-kumkapi-avant-de-passer-la-frontiere

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/03/2020

      A ne pas oublier, la #fosse_commune de #Sidiro :

      Ils sont tous là, les corps sans nom, sur une colline proche du village. Ils sont 400, pour l’instant.

      https://visionscarto.net/local/cache-vignettes/L334xH500/18077727274_50c2-6d437.jpg?1504818140#.jpg

      ►https://visionscarto.net/evros-mur-inutile

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/07/2020

      Pour info, les déclarations des Ministres grecs à la #commission_LIBE concernant les violences et les morts aux frontières gréco-turques (06.07.2020) :
      ▻https://seenthis.net/messages/866067

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/05/2021

      Unnamed migrant graves in #Orestiada, Evros region.

      https://i.imgur.com/ugwTTQ5.jpg

      ▻https://twitter.com/vvlaakkonen/status/1391443242248462345
      #cimetière

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 27/03/2019
    1
    @reka
    1
    @reka @albertocampiphoto

    Spatialités des mémoires

    Ce numéro de Géographie et cultures consacré aux spatialités des mémoires propose de poursuivre les voies ouvertes par de nombreux chercheurs appartenant à différentes disciplines des sciences sociales, et d’examiner comment la géographie contemporaine se situe dans le champ des #Memory_Studies.
    Si la mémoire, abordée dans ses dimensions individuelles et collectives, exprime d’emblée un rapport au passé, elle articule et produit conjointement de nombreuses interactions, entre soi et les autres, entre le temps et l’espace. La mémoire, plus ou moins visible et lisible, d’un passé réactivé, remodelé, nié ou instrumentalisé n’est pas sans lien avec des stratégies d’acteurs diversifiés. Qu’il s’agisse de mémoires institutionnalisées dans des #sites, #musées ou #mémoriaux, ou d’espaces dans lesquels les mémoires sont échafaudées à partir de traces, la (re)production d’#espaces_mémoriels s’organise autour d’une subtile articulation #identités/#mémoires/#territoires, laquelle rend compte d’une dialectique de l’#ancrage et de la #mobilité, fût-elle éphémère.
    Les articles de ce numéro thématique explorent différentes formes de productions (ou d’empêchement de productions) spatiales mémorielles liées aux diverses recompositions politiques, sociales et économiques qui affectent les sociétés.

    https://journals.openedition.org/gc/docannexe/file/6331/couv_105_500-small250.jpg

    ▻https://journals.openedition.org/gc/6318
    #mémoire #géographie

    Les articles :

    Dominique Chevalier et Anne Hertzog
    Introduction [Texte intégral]

    Laurent Aucher
    Devant le mémorial, derrière le paradoxe [Texte intégral]
    Réflexions sur les pratiques de visite au monument berlinois de la #Shoah
    In front of the memorial, behind the paradox:
    thoughts about practices of visiting the Berliner memorial of Shoah

    Thomas Zanetti
    #Matérialité et spatialité d’une mémoire meurtrie [Texte intégral]
    La reconnaissance mémorielle des #maladies_professionnelles des anciens verriers de #Givors
    Materiality and spatiality of a bruised memory: the memorial recognition of the occupational diseases of the former glassmakers of Givors

    Cécile Tardy
    Les infra-espaces des mémoires du Nord [Texte intégral]
    The infra-spacies of memories of the “Nord” region of #France

    Noémie Beltramo
    Le #territoire_minier [Texte intégral]
    Vecteur ou support de la mémoire de l’#immigration_polonaise ?
    The territory: vector or support of the Polish immigration’s memory?
    #migrants_polonais #extractivisme #mines

    André-Marie Dendievel et Dominique Chevalier
    Topos et mémoires des deux rives de La Loire amont (XVIIIe–XXe siècles) [Texte intégral]
    L’exemple de Chassenard (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire)
    Topos and memories on both sides of the upstream section of the Loire River (XVIIIth‑XXth centuries AD): the example of #Chassenard (Allier) and Digoin (Saône-et-Loire)

    Patrick Naef
    L’escombrera de #Medellin [Texte intégral]
    Une #fosse_commune entre #reconnaissance et #oubli

    Sophie Didier
    #Droit_de_mémoire, Droit à la Ville [Texte intégral]
    Essai sur le cas sud-africain
    Right to memory, Right to the City: an essay on the South African case
    #afrique_du_sud

    Florabelle Spielmann
    Combats de bâtons de #Trinidad [Texte intégral]
    Fabrique géographique, sociale et culturelle de la mémoire
    Trinidad stick-fight: shaping memorial places through geographic, social and cultural spaces

    ping @reka @albertocampiphoto

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 5/06/2018
    @_kg_

    Dozens drown after migrant boat sinks off Tunisia coast

    Tunisia has recently seen growing use of its coasts by human traffickers ferrying migrants from Africa to Europe, as Libyan authorities have cracked down on similar activity on their own shores.

    https://i.guim.co.uk/img/media/570d24cf50e7cf9133c2f9336bd022aed29c7403/88_0_1800_1080/master/1800.jpg?w=620&q=20&auto=format&usm=12&fit=max&dpr=2&s=7b776eaab1af46eab67b79797e53c01f#.jpg

    ▻https://www.theguardian.com/world/2018/jun/03/dozens-drowned-after-migrant-boat-sinks-off-tunisia?CMP=share_btn_tw
    #Tunisie #routes_migratoires #parcours_migratoires #asile #migrations #réfugiés #naufrage #mourir_en_mer #morts #décès #Libye #Sfax
    cc @_kg_

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/06/2018

      Tunisia sees sharp rise in boat migrants - ministry official

      Human traffickers have increasingly moved operations to Tunisia since a crackdown by the coastguard in neighbouring Libya

      ▻http://news.trust.org/item/20180606124721-kihua

      CDB_77 @cdb_77
    • @_kg_
      -KG- @_kg_ 12/06/2018

      #Manifestation des Ivoirien.ne.s à #Sfax suit à l’enterrement des corps du #naufrage

      ▻https://www.facebook.com/DiwanFM/videos/1909857369046520

      #ambassade #Côte_d'Ivoire

      -KG- @_kg_
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 13/06/2018
      @_kg_

      Du coup, quelques tags en plus sur le post de @_kg_ (#merci) : #identification #corps #cadavres #enterrement #fosse_commune

      CDB_77 @cdb_77
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/06/2016
    1
    @biggrizzly
    1

    Faut-il craindre un #Brexit ?
    CHRISTIAN CHAVAGNEUX
    ▻http://www.alterecoplus.fr/europe/christian-chavagneux/faut-il-craindre-un-brexit-201606201241-00003684.html

    Enfin, un Brexit serait le sale révélateur d’une Europe en train de mourir par la faute de ses #dirigeants. Il est malheureusement à craindre que si un #référendum était tenu dans d’autres pays, le résultat pourrait être négatif.

    L’#Europe d’aujourd’hui, c’est une zone qui prône l’#austérité permanente, qui obéit aux ordres des #lobbys du privé – comme le montre encore récemment le refus d’interdire les perturbateurs endocriniens sous la pression de l’industrie chimique -, un désert numérique, une zone qui n’engage pas franchement sa transition écologique, qui accepte des paradis fiscaux en son sein, un #nain_politique, technocratique, une zone qui transforme la #Méditerranée en #fosse_commune.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @grommeleur
    grommeleur @grommeleur 17/05/2016

    Unearthing the Secrets of New York’s Mass Graves
    ▻http://www.nytimes.com/interactive/2016/05/15/nyregion/new-york-mass-graves-hart-island.html
    Over a million people are buried in the city’s potter’s field on Hart Island. A New York Times investigation uncovers some of their stories and the failings of the system that put them there.
    #fosse_commune #cimetière

    grommeleur @grommeleur
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 28/03/2016
    1
    @02myseenthis01
    1

    El cementerio de los migrantes sin nombre

    Lesbos improvisa un camposanto para los cientos de migrantes ahogados en naufragios

    http://ep01.epimg.net/internacional/imagenes/2016/03/25/actualidad/1458932541_917623_1458934314_noticia_normal_recorte1.jpg http://ep01.epimg.net/internacional/imagenes/2016/03/25/actualidad/1458932541_917623_1458934934_sumario_normal_recorte1.jpg

    ▻http://internacional.elpais.com/internacional/2016/03/25/actualidad/1458932541_917623.html?id_externo_rsoc=TW_CC
    #cimetière #fosse_commune #asile #migrations #réfugiés #mourir_dans_la_Forteresse_Europe #corps #cadavres #Lesbos #Grèce

    • #Lesbos
    • #Europe
    • #Turquie
    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/11/2018

      Au nom de tous les morts

      Une poignée de vivants redonne une dignité aux migrants ayant péri aux frontières gréco-turques.

      Il se tient droit, immobile et ferme ses yeux sombres. Une pluie régulière trempe ses mains qui se lèvent au ciel. Il entonne une prière en arabe, ce matin gris de janvier. Mustafa Dawa est seul au milieu d’un champ cerné d’oliviers perdu dans la brume de Kato Tritos, dans le sud de Lesbos.

      Cette terre qu’il connaît par cœur, il y consacre désormais sa vie. En quelques années Mustafa l’a transformée en cimetière. Face à lui se dressent des dizaines de monticules de terre retournée. Des tombes, celles des migrants décédés en ayant voulu venir depuis la Turquie voisine, séparée par un bras de mer.

      Le dernier enterré est un petit Afghan de 10 ans, mort en décembre, piétiné lors d’un mouvement de panique dans un bateau pneumatique. « Je l’ai mis en terre selon le rite musulman », regard tourné vers la Mecque, corps enveloppé d’un linceul, comme les autres résidents du cimetière. Mustafa Dawa montre du doigt sa sépulture à droite, petite montagne de terre mouillée. « On reconnaît les dernières tombes car moins de végétation y a poussé ». Au centre, les tombes les plus anciennes sont recouvertes d’herbes folles. Il en compte aujourd’hui une centaine.

      C’était il y a deux ans et demi mais pour lui c’était hier. Une succession de naufrages, l’indignation et la naissance de ce cimetière. Printemps 2015. Les bateaux gonflables surchargés affluent chaque jour au nord de l’île, à quelque douze kilomètres de la Turquie. À bord, des hommes, femmes, enfants, venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan...

      L’île aux airs idylliques, dominée par les collines verdoyantes et encerclée d’une mer azur, devient une escale tragique pour près de 600 000 migrants en quête d’Europe. Lesbos est dépassée, les services d’accueil inexistants, les réfugiés qui fuient la misère en retrouvent une autre.

      Un peu perdu au milieu de ces drames, Mustafa Dawa, étudiant en philosophie grecque de 27 ans, est venu du continent pour aider une ONG comme traducteur en arabe. Puis vient octobre, noir. « Ce mois-là, il y a eu trois naufrages. Le cimetière de Mytilène était plein. En plus, les responsables n’y faisaient pas de rituel musulman pour les défunts ». La morgue de Mytilène, aussi, est surchargée. Mustafa a la mémoire des chiffres morbides :

      Environ 80 personnes sont restées dans cette morgue, dont 46 dans un container à côté de l’hôpital pendant 38 jours.

      Mustafa Dawa, traducteur pour une ONG

      « On parle là de dignité »

      Ce container blanc hante toujours aujourd’hui Mustafa. « Les corps étaient entreposés dans des positions déstructurées, nus, raconte-t-il écœuré. Personne n’en parlait, ni les politiques ni les associations ».

      Il croise alors le chemin d’une Syrienne venue d’Allemagne. « Elle cherchait sa sœur et ses enfants. Elle avait une photo de celle-ci, mais c’était très difficile de l’identifier ». Mustafa finit par la trouver « dans le container… reconnaissable seulement grâce à une cicatrice qu’elle portait sur le corps ». Les vagues rejettent sur les plages de galets des cadavres souvent abîmés par la mer.

      La colère de Mustafa se mélange à sa sidération. « Je ne pensais qu’à ça, à ce container, je ne pouvais plus manger, plus dormir, il fallait que je fasse quelque chose ». Il a choisi de leur donner un lieu pour inhumer ces naufragés.

      https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/4e48edba4771b7cdeb149842fb999d90b00019bb_06.jpg

      l se tourne vers la municipalité de Mytilène pour obtenir un terrain. Elle lui demande d’attendre « des autorisations ». Mais il y a urgence, dit Mustafa. « Les questions politiques je m’en fiche, on parle là de dignité ». Un adjoint au maire, George Katzanos, pleure lorsque Mustafa lui décrit ce container. Il lui octroie finalement un champ d’oliviers, à vingt minutes de Mytilène où Mustafa va mettre en terre, à la chaîne.

      En sept jours, en novembre, j’ai enterré 57 personnes. Depuis, je fais ça régulièrement.

      Mustafa Dawa

      Entre 2015 et 2018, Mustafa organise « 96 funérailles ». Quelques familles viennent, d’autres le contactent aussi lorsqu’elles cherchent des proches. « Ce n’est pas mon travail, mais je ne partirai pas de Lesbos tant que le cimetière ne sera pas reconnu et légal. Le gouvernement doit faire venir un imam ». Mustafa explique qu’ « un propriétaire du village veut (le) poursuivre en justice pour fermer le cimetière ».

      Pour cet Égyptien, comment « imaginer un seul instant » déplacer ces tombes ? « Parfois, il y a deux enfants dans une même sépulture. J’ai aussi dû enterrer un homme sans tête à côté d’une autre personne… Je ne voulais pas le laisser seul ».
      Enfouis dans le sable, gisant sur le rivage

      Alexandros Karagiorgis, lui aussi, est resté médusé devant ce corps sans tête. Celui qu’il a ramassé dans un mélange de vase et d’eau, un jour d’octobre 2015. « C’est quelque chose que tu ne peux pas oublier, tu le gardes toute ta vie », exprime ému ce responsable des pompes funèbres pourtant « habitué aux morts ». Deux ans et demi après ce jour, Alexandros Karagiorgis parle vite, dans le désordre et sans silences.

      Fin 2015, il sillonne les côtes de l’île à la recherche des défunts pour les acheminer à la morgue de Mitylène. Les gardes-côtes l’appellent, lui indiquent la présence des morts. Avec sa camionnette, l’homme de 59 ans arpente les routes sinueuses jusqu’à la mer, puis guette les groupes de mouettes dans le ciel. « Elles tournoient autour des cadavres, cela indique leur présence ». Recrachés par les vagues, les naufragés décédés « sont éparpillés », dit-il, « parfois enfouis dans le sable, gisant sur les rivages ou bloqués sur des rochers au loin ».

      Les corps sont déformés par l’eau. Il montre sur son téléphone portable le tronc d’un enfant de 9 ans retrouvé en janvier 2016, boursouflé, méconnaissable.

      Je prenais des photos des cadavres pour les gardes-côtes. J’ai vu de tout. Des femmes, des enfants, des hommes. Un jour j’ai pris le bras d’un homme, il est resté dans ma main. J’ai vu des gens sans bouche, sans yeux…

      Alexandros Karagiorgis, entrepreneur de pompes funèbres

      Sans répit, il travaille « sans penser », des allers et retours incessants entre plage et morgue. « Une fois, j’ai ramené 19 personnes dans la même journée, j’ai cru défaillir. J’ai dû embaucher quatre personnes pour m’aider. Parfois il y avait tellement de corps que je les ai gardés quelques jours dans mes frigos, aux pompes funèbres ».

      Trois ans après, lui aussi vit avec ces fantômes, et ses dettes. « J’ai perdu beaucoup d’argent, je n’ai jamais été payé par la municipalité pour ce que j’ai fait », s’énerve-t-il. La mairie n’a pas répondu à nos sollicitations. Alexandros rappelle que les « sacs pour emballer les corps coûtent 30 euros. Frontex (l’agence européenne des gardes-côtes) m’en a donné 15 ou 20, le reste je les ai financés moi-même et réutilisés ».

      Aujourd’hui, il affirme qu’on « lui a dit d’aller en justice pour être payé ». Il n’ira pas. « Trop cher ». « Tout le monde ne peut pas faire ce travail, il faut avoir des sentiments et paradoxalement de la compassion pour les victimes et les familles. Il faut pouvoir montrer du respect aux morts ». Pour lui « l’Europe et les politiques n’en n’ont aucun, conclut-il amer. Ils n’ont jamais donné d’argent pour ces funérailles. Alors qu’il doit y avoir une dignité pour ces gens ».

      Une simple plaque de marbre

      Alexandros Karagiorgis a ramassé plus de 90 corps. Ils sont au cimetière informel de Mustafa Dawa. Sur chaque tombe, une plaque de marbre offerte par un artisan du coin, avec l’âge, le jour estimé du décès, et lorsque cela est possible, le nom.

      Sur certaines plaques la mention Agnosto (άγνωστο) pour les anonymes. Eux n’ont malheureusement qu’un numéro, celui du protocole d’identification, donné par le médecin légiste de Lesbos Théodoros Noussias. « Les corps étaient acheminés ici, des policiers prenaient ensuite des photos, puis on procédait à l’analyse ADN », détaille-t-il.

      L’échantillon est ensuite envoyé au laboratoire d’Athènes. « Si les familles recherchent leurs proches, elles contactent la Croix-Rouge, et s’organisent pour donner de leur côté leur ADN à leur ambassade, qui le transmet en Grèce pour faire des comparaisons ».

      Certains n’ont jamais été identifiés, les Agnosto. Mais l’ADN a parfois parlé, dit-il. Il lève son regard derrière ses fines lunettes sur un avis de recherche plaqué au mur où quatre visages juvéniles figés apparaissent. Une fille de 12 ans affublée d’un foulard jaune, ses trois frères, âgés de 10 à 16 ans.

      https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/50988df59a587028dc5d347b92ebbd53ac1a8cc8_12.jpg

       Les parents étaient morts dans un naufrage, ils avaient été retrouvés mais les enfants avaient disparu ». L’oncle a cherché sans répit. Il a sillonné l’île, la côte turque aussi, parlé aux ONG. « On a comparé les ADN. Trois enfants avaient finalement été inhumés à Lesbos, sans identité ». L’un d’eux, l’aîné de 16 ans, n’a jamais été retrouvé, d’après Theodoros Noussias.

      L’identification de ces victimes est un travail de Titan. Les proches des défunts font parfois partie du naufrage mais d’autres anonymes voyagent seuls. Pour leurs familles, laissées loin derrière eux, c’est l’incertitude. Elles n’ont plus de nouvelles, ne connaissent pas leur localisation, les imaginent parfois heureux dans un pays d’Europe.

      Pour trouver les leurs, elles peuvent alors contacter la Croix-Rouge qui a lancé le site « Trace the face », rassemblant des avis de recherche. Pour les proches, chaque détail post mortem qui aide à la reconnaissance d’un disparu est indispensable : tatouage, vêtements mais aussi les rares objets qu’ils portent : livres, bijoux...

      C’est ce que garde méticuleusement dans ses tiroirs Pavlos Pavlidis, médecin légiste à Alexandroupoli, au nord-est de la Grèce, depuis dix-huit ans.
      Les oubliés de la rivière Evros

      L’imposant hôpital d’Alexandroupoli se situe à une cinquantaine de kilomètres de la frontière terrestre gréco-turque. Un autre chemin que des milliers de migrants ont foulé dans l’espoir de trouver asile en Europe. 186 kilomètres délimités naturellement par la rivière Evros et 12 kilomètres de barbelés.

      Médiatiquement oubliée lors des flux importants en 2015 via les îles égéennes, cette frontière reste un point de passage. Une grande partie des exilés franchissent ce long fleuve étroit aux courants parfois intenses, sur des bateaux gonflables. « Les arrivées ont commencé dans les années 1990, au départ des hommes, des Irakiens, Pakistanais, Bangladais, Somaliens… Et en 2010, un pic soudain, avec la venue de femmes, dû aux conflits du Proche-Orient », détaille le médecin.

      Ils se noient pour une grande majorité, mais meurent aussi d’hypothermie ou tués par des mines disposées, avant 2008, entre Grèce et Turquie. Grand homme au regard impassible, Pavlos Pavlidis, 45 ans, vit avec les morts de la frontière, comme ses homologues de Lesbos. Il demeure stoïque lorsqu’il évoque son travail de légiste. Froideur qui lui permet d’avoir du recul sur cette mission de longue haleine.

      Depuis 2000, il a « autopsié plus de 342 corps de migrants », dans le sous-sol frais de l’hôpital. Sur la table basse de son bureau sans fenêtre, le médecin étale les pochons de plastique contenant montres à l’arrêt, cartes sim usées, téléphones ayant trempé dans l’eau…

      « Je veux respecter ces gens, tout faire pour retrouver leurs proches, leur redonner une identité. Garder les objets, c’est mettre toutes les chances de notre côté ». Au total, Pavlos Pavlidis est parvenu à identifier 103 personnes. 

      Le problème de la rivière est qu’elle abîme les corps, les courants, la boue, les poissons créent des blessures post-mortem. Les personnes sont souvent difficiles à identifier.

      Pavlos Pavlidis, médecin légiste

      Il fait défiler des photos de corps sur l’écran de son ordinateur. Des hommes et femmes couverts de terre, visages blanchâtres gonflés ou membres manquants… Peu d’enfants. « Les plus petits êtres sont malheureusement rapidement mangés par les ­animaux ».
      « Tout le monde s’en fiche »

      Alexandros Koutsidis, lui, reste marqué par l’un de ces corps. Celui d’un homme qu’il a découvert alors qu’il chassait à l’aube aux abords de la rivière trouble en décembre. « Il faisait très froid, l’homme flottait, bloqué par un tronc d’arbre, il avait du sang au coin de sa lèvre, son visage était déformé ».

      Ce fermier vit dans le village frontalier de Poros, 300 âmes. En voiture, il longe les champs de blé ou de coton, emprunte des sentiers marécageux pour rejoindre les rives de l’Evros. Dans cette zone militaire interdite au public, seules quelques silhouettes de soldats grecs et turcs se distinguent au loin.

      https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/40774845caa7a709131d0513b86aedeab8d39cb2_19.jpg

      Les yeux plissés par le soleil, Alexandros, treillis militaire, fixe ce matin de janvier le fleuve large d’environ 10 ou 15 mètres. Sur l’autre rivage, derrière les branches des arbres morts « la Turquie », dit-il. Le bruissement du courant régulier comble le silence. « L’Evros est un piège, elle paraît calme et tranquille, mais en réalité, on s’enfonce dans la boue si on tombe ». Le jour de sa macabre découverte, Alexandros a « tout de suite appelé la police ».

      Ces derniers ont convoqué Pavlos Pavlidis qui a emporté le corps. Alexandros « ne sait pas » où vont ensuite les morts. Dans la région de Thrace-Macédoine, où près de 400 migrants ont perdu la vie en passant la frontière, peu savent en réalité où sont enterrés les fantômes de la rivière. Les autorités locales fournissent peu de sépultures. Alors, c’est le mufti, Mehmet Serif Damadoglou, à Sidero, village isolé dans la vallée qui a pris les choses en main, dans les années 1990.

      C’est au sommet d’une colline inaccessible en voiture, sur un terrain d’herbes sauvages cerné d’une grille, qu’il a placé les dépouilles. Des monceaux de terre déforment le sol, recouvert de ronces où les pieds s’enfoncent. Seules deux plaques de marbre, payées par une famille syrienne indiquent la présence de sépultures.

      Ce « cimetière » de migrants qui n’en a pas l’air est informel, aussi anonyme que ses quelque 400 tombes sans stèle. Certaines contiennent plusieurs corps. « Les politiques n’en ont rien à faire de ces morts. De l’argent est donné mais presque rien, de quoi payer l’acheminement de corps jusqu’au cimetière, s’énerve Akram, le fils du mufti qui a aujourd’hui quitté Sidero. Un jour, un Syrien est venu chercher son frère disparu, personne ne lui a indiqué l’existence de ce cimetière. Je l’ai appris après qu’il soit parti. C’est la réalité, tout le monde s’en fiche ».

      Sur l’une des premières tombes à l’entrée du lieu, un fragment de tissu bleu ondule sous le vent. Des ossements humains dépassent de la terre fouillée, comme le confirme le médecin légiste Pavlos Pavlidis. Les animaux errants sont les seuls visiteurs ou presque de ce cimetière oublié.

      ▻https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/au-nom-de-tous-les-morts
      #frontière_greco-turque #Grèce #Evros #Pavlos_Pavlidis #Evros

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 9/02/2016

    Isis executes 300 Iraqi army troops and civilian activists in Mosul after US-led air strikes on city

    An army official has told local media the victims have been buried in a mass grave

    ▻http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/isis-executes-300-iraqi-army-troops-and-civilian-activists-in-mosul-a
    #Irak #ISIS #Etat_islamique #EI #Mossoul #exécution #fosse_commune

    • #ISIS
    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/01/2016
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    @reka
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    @odilon @albertocampiphoto @marty @daphne

    Frontières / 4. Autour de #Laetitia_Tura

    Depuis une dizaine d’années, la photographe Laetitia Tura mène un projet photographique et audiovisuel autour de la mise en scène des frontières, l’invisibilité et la mémoire des parcours migratoires.

    En présence de l’artiste et de Michel Lussault.

    Projection-débat avec #Michel_Lussault, géographe, président du Conseil supérieur des programmes, directeur de l’Institut français de l’éducation (Lyon), professeur des universités à l’École Normale Supérieure de Lyon et #Chowra_Makaremi, docteure en anthropologie, chargée de recherche au CNRS.

    Laetitia Tura présente notamment trois séries de photographies

    « Linewatch », consacré au dispositif frontalier entre le Mexique et les États-Unis (2004-2006), où elle s’interroge sur la mise en scène de la frontière.
    « Je ne suis pas mort, je suis là », travail consacré à la frontière Maroc / Melilla, où elle s’intéresse à la mise à l’écart et la disparition de migrants (2007-2012).
    « Ils me laissent l’exil », série réalisée autour de la Retirada des Républicains Espagnols en 1939, où elle pose la question de la mémoire de cet exode.

    Laetitia Tura appartient au collectif photographique « Le bar Floréal ».

    ▻http://www.dailymotion.com/video/x2v2gnn

    #spectacle #mise_en_scène #visibilité #invisibilité #lumière #ombre #photographie #murs #barrières_frontalières #frontières #San_Diego #Tijuana #Mexique #USA #Etats-Unis #dispositif_frontalier #traces #Maroc #Melilla #Espagne #blocage #zone_de_transit #disparition #mourir_aux_frontières #mise_à_l'écart #campement #tranquilo #mort #corps #fosse_commune #Tunisie #tombe #cimetière #dueil #Mauritanie #déshumanisation #monument #migrations #asile #réfugiés
    #guerre_d'Espagne #guerre_civile_espagnole #camp_d'internement #franquisme #Retirada #mémoire #loi_de_mémoire_historique #Espagne #déni

    Quelques extraits qui me semblent particulièrement intéressants dans ce débat fort passionnant....

    Michel Lussault : « Autant la frontière se voit, autant le passage se masque. La #traque en revanche se documente, se montre. (...) Le mur est partout, le passage nulle part » (minute 31’00)

    Michel Lussault : « Le spectacle de la puissance que la frontière montre est toujours hanté par le spectre de l’impuissance. Et ce fantôme est le migrant »

    Chowra Makaremi : Il faut parler de « drames du contrôle migratoire » et non pas de « drames de la migration »

    Chowra Makaremi : « L’humanitaire est devenu une façon de regarder le monde, donc la mort est devenue une limite : la mort est devenue une limite : on ne peut pas supporter que des gens meurent, c’est publiquement insupportable. Et le sécuritaire aussi est devenu une façon de regarder le monde : on ne peut pas accepter que nos frontières s’ouvrent. On ne peut ni supporter de les voir mourir, ni supporter qu’ils circulent. Les frontières sont une ligne de #front politique, parce qu’il y a le risque de mourir, mais ’on le prend quand même’. L’enjeu est donc entre la vie et la mort, ce qui ramène à un enjeu révolutionnaire : risquer sa vie pour avoir une vie meilleure. C’est éminemment politique. C’est très rare que dans nos démocraties qu’on arrive sur des lignes de front pareil. La migration est une ligne de front de ce genre-là ».

    La question du #monument aux morts aux frontières... 1’’19’00
    Laetitia Tura fait un parallèle entre un éventuel monument aux morts aux frontières et l’Arc de Triomphe pour le #soldat_inconnu et elle dit : « On en est pas là, puisque la guerre, cette guerre qui n’est pas dite, a encore lieu. Personne, à part quelques rares individus dans des endroits donnés, par leur propre initiative, n’est en mesure de porter et de faire cet acte symbolique du monument »

    La question de la guerre d’Espagne débute à 1’’22’00 —> « Ils me laissent l’exil »

    (merci à @odilon de m’avoir signalé la vidéo)

    @albertocampiphoto @marty @daphne : je vous conseille de le voir...

    • #Laetitia Tura
    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/01/2016

      Le site de Laetitia Tura :
      ▻http://www.laetitiatura.fr

      http://revue.com/carte_blanche/laetitia_tura/photos/photo04.jpg http://blogs.paris.fr/moisdelaphoto/files/2014/11/480_Tura-04.jpg http://www.mep-fr.org/wp-content/thumbnails/uploads/2014/07/tura-05-tt-width-836-height-550-fill-1-bgcolor-000000.jpg http://www.sudplanete.net/_uploads/images/galerie/800x600/1428494874_7.jpg http://www.metropolitiques.eu/IMG/jpg/lw16.jpg

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 8/01/2016

      Laetitia Tura est co-réalisatrice du #film #Les_Messagers :

      D’un côté, le détroit de Gibraltar et ses 15 kilomètres de large. De l’autre, la barrière entourant Ceuta et Mellila sur la côte marocaine. Dans les deux cas, le passage obligé de nombreux migrants d’Afrique pour atteindre l’Espagne  ; un passage qui ne serait pas aussi dangereux si les autorités frontalières ne cherchaient pas à les empêcher de passer, coûte que coûte…

      http://dormirajamais.org/wp-content/uploads/2015/03/Affiche-Les-Messagers-533x754.jpg

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Messagers_%28film,_2014%29

      CDB_77 @cdb_77
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 9/01/2016

      Laetitia présentera son film « Ils me laissent l’exil » au Musée de l’histoire de l’immigration à Paris jeudi 28 Janvier 2016 à 19 h 30
      ▻http://www.histoire-immigration.fr/2015/12/residence-frontieres

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/09/2016

      Ils me laissent l’exil : les #objets, de Laetitia Tura

      Ils me laissent l’exil est un film qui prend pour point de départ les objets. Une carte mémoire, un imperméable, une voiture miniature, un béret : objets sauvés de la traversée des frontières, objets donnés ou oubliés. C’est aussi dans ces fragiles traces qu’une transmission de la mémoire de l’exil est possible. Le film raconte ce passage de l’objet familial en possible objet patrimonial. Car l’enjeu est bien de faire une pleine place dans le récit national aux mémoires minorisées, reléguées dans l’arrière-cour de l’Histoire.

      http://www.laetitiatura.fr/projets/ils-me-laissent-lexil/lesobjets/images/affiche_ilsmelaissentlexil-lesobjets-web.jpg

      ▻http://www.histoire-immigration.fr/2016/9/ils-me-laissent-l-exil-les-objets-de-laetitia-tura
      #film #documentaire

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 4/01/2016
    1
    @reka
    1

    Le #cimetière des migrants inconnus

    Un homme marche entre les futures #tombes de migrants non-identifiés près de #Tripoli en #Libye. En 2015, un million de migrants ont tenté de traverser la #Méditerranée pour rejoindre l’Europe. Mais des centaines y ont aussi laissé leur vie. Photo AFP

    http://portfolio.lesoir.be/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=979404&g2_serialNumber=2#.jpg

    ▻http://portfolio.lesoir.be/v/en_images/776TOPSHOT-LIBYA-TUNISIA-MIGRANTS-CEMETERY-G5T5S8CT5_1.jpg.html
    #migrations #asile #réfugiés #cadavres #fosse_commune #mourir_en_mer

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 24/05/2015
    2
    @wardamd
    @orientxxi
    2
    @reka

    Malaysia finds ’migrant’ mass graves near Thai border

    Several mass graves thought to contain bodies of migrants have been found in Malaysia, authorities say.

    ▻http://www.bbc.com/news/world-asia-32863514
    #Malaisie #Thaïlande #frontière #migration #trafic_d'être_humains #fosses_communes #Rohingya
    cc @reka

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/05/2015

      Migrants : la Malaisie découvre un vaste réseau de camps cachés dans la jungle

      La police malaisienne a annoncé lundi avoir découvert dans la jungle reculée du nord du pays 139 fosses et 28 #camps à l’abandon, susceptibles d’avoir abrité des centaines de clandestins, dernière illustration de la sombre réalité du trafic des êtres humains dans le Sud-Est asiatique.

      ▻http://www.liberation.fr/monde/2015/05/25/migrants-la-malaisie-decouvre-un-vaste-reseau-de-camps-caches-dans-la-jun

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/05/2015

      Crise des migrants : 139 fosses, 28 camps de détention découverts en Malaisie

      Cent trente-neuf fosses et 28 camps servant au trafic d’êtres humains ont été découverts dans une région reculée de Malaisie frontalière avec la Thaïlande, a déclaré lundi un haut responsable de la police.

      ▻https://fr.news.yahoo.com/crise-migrants-139-fosses-28-camps-d%C3%A9tention-d%C3%A9couverts-052
      #fosse_commune

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/07/2015

      Over 100 Human Trafficking Suspects Face Charges In Thailand

      Dozens of bodies were found at the smugglers’ jungle camps.

      ▻http://www.huffingtonpost.com/entry/human-trafficking-thailand_55b23689e4b0074ba5a42633?ncid=tweetlnkush

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 13/05/2015

    #Bosnie-Herzégovine : découverte d’un nouveau #charnier près de #Zvornik

    Les habitants d’un village proche de Zvornik, dans le Nord-Est de la Bosnie-Herzégovine, ont découvert une charnier contenant les dépouilles de civils bosniaques tués lors de la guerre des années 1990.

    https://pbs.twimg.com/media/CEzc8eJUUAAnDO0.jpg

    ▻http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/bosnie-herzegovine-decouverte-d-une-nouvelle-fosse-commune-a-zvor
    #fosse_commune #Balkans #guerre_des_Balkans

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/09/2017

      465 Children Exhumed from Bosnia War Graves

      Bosnia’s Institute for Missing Persons said that 456 children aged 17 and under who were killed in the 1990s war - including nine babies - have been exhumed from mass graves so far.

      http://www.balkaninsight.com/en/file/show//Images/Images.New/Places/Orahovac.Grobnica.jpg

      ▻http://www.balkaninsight.com/en/article/465-children-exhumed-from-bosnia-war-graves-09-25-2017

      CDB_77 @cdb_77
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  • @simplicissimus
    Simplicissimus @simplicissimus 30/04/2015
    1
    @fil
    1

    Marina Albiol: “Sus políticas han convertido el Mediterráneo en una gran fosa común y ahora quieren hacer creer que se preocupan por los muertos” | IZQUIERDA UNIDA
    ▻http://www.izquierda-unida.es/node/15436

    La portavoz de Izquierda Unida en el Parlamento Europeo, Marina Albiol, ha criticado con dureza la actitud del Consejo europeo y la hipocresía con la que conservadores, socialdemócratas y liberales están tratando en la Unión Europea el último naufragio en el Canal de Sicilia de un barco con más de 900 personas a bordo, al tiempo que ha señalado a su política “exterior, económica y de seguridad de fronteras” como la causa que está llevando a miles de personas cada año a jugarse la vida en el mar.

    “Sin duda estamos gobernados por una banda de hipócritas, porque es realmente indecente que los responsables de haber convertido el Mediterráneo en una gran fosa común ahora pretendan hacer creer a la opinión pública que se preocupan por los miles de muertos”, ha dicho la eurodiputada de IU durante su intervención en el debate sobre las muertes en el Mediterráneo.

    Albiol ha afirmado que la actual política exterior, económica, y de cierre de las fronteras de la UE es incompatible con el mensaje de “salvar vidas” que estos días están lanzando los dirigentes y eurodiputados de los partidos mayoritarios, además de ser “la causa de las muertes” en el Mediterráneo, donde en lo que va de año se calculan que han perdido la vida más de 2.000 personas.

    “Primero se dedican a intervenir en Libia y Siria, o a saquear los recursos naturales de países como la República del Congo. Después pagan a Túnez o Egipto para que las personas que huyen no lleguen al mar. Para que mueran igual, pero no en el Mediterráneo porque es molesto para nuestros ojos europeos. Y a los que consiguen llegar al Continente, los mandan rápido en un avión de vuelta a las bombas y al hambre, o con una devolución en caliente para que la Policía marroquí haga el trabajo sucio”, ha denunciado Albiol, quien ha pedido que “los responsables” no pueden venir ahora “con discursos compasivos”.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=OBhDF2S75cQ

    • #Mediterráneo
    • #el parlamento europeo
    • #la unión europea
    • #Marina Albiol
    • #Mediterráneo
    Simplicissimus @simplicissimus
    • @fil
      Fil @fil 1/05/2015

      #MUCHA_MÁS

      Fil @fil
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/05/2015

      #hypocrisie #Méditerranée #fosse_commune #asile #migration #politique_migratoire #mourir_en_mer #naufrage #réfugiés #migration #Marina_Albiol #Forteresse_Europe

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 12/04/2015

    #République_démocratique_du_Congo. Les mystères de la #fosse_commune de #Maluku

    Que cache la fosse commune avec près de 400 corps ? Sa découverte alimente toutes les hypothèses : l’opposition soupçonne une tentative de dissimulation de la répression policière de janvier, le gouvernement évoque un enterrement collectif de corps abandonnés.

    http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/assets/images/2101rdc.jpg?itok=ysaTgsGo

    ▻http://www.courrierinternational.com/article/republique-democratique-du-congo-les-mysteres-de-la-fosse-com
    #RDC #massacre

    • #Congo
    • #Maluku
    CDB_77 @cdb_77
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  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 27/07/2014
    3
    @simplicissimus
    @02myseenthis01
    @geneghys
    3

    Slaviansk découvre ses fosses communes
    ▻http://www.lapresse.ca/international/dossiers/ukraine/201407/25/01-4786691-slaviansk-decouvre-ses-fosses-communes.php

    Plus de trois heures que les recherches ont commencé. Soudain tout le monde se fige. Un morceau de toile blanche se détache de la terre. Quelques minutes plus tard, quatre corps sont exhumés : Slaviansk vient d’ouvrir sa première fosse commune.

    #Exécution #Fosse_commune #Guerre #Sloviansk #Ukraine

    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
    • @homlett
      Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 27/07/2014

      L’inéluctabilité qu’introduit le ses est terrible...

      Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 22/06/2014
    1
    @02myseenthis01
    1

    Mass graves of migrants found in Falfurrias (+ Video)
    ▻http://www.caller.com/news/local-news/immigration/mass-graves-of-migrants-found-in-falfurrias_23365419

    FALFURRIAS - Unidentified #migrants who died entering the United States were buried in mass graves in a South #Texas cemetery, with remains found in trash bags, shopping bags, body bags, or no containers at all, researchers discovered.

    In one burial, bones of three bodies were inside one body bag. In another instance, at least five people in body bags and smaller plastic bags were piled on top of each other, Baylor University anthropologist Lori Baker said. Skulls were found in biohazard bags — like the red plastic bags in receptacles at doctors’ offices — placed between coffins.

    “To me it’s just as shocking as the mass grave that you would picture in your head, and it’s just as disrespectful,” said Krista Latham, a forensic anthropologist at the University of Indianapolis.

    #Etats-Unis #mort #fosse_commune

    • #United States
    • #South Texas
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 23/06/2014

      v. aussi ▻http://seen.li/5rwk
      #migration #Falfurrias #décès #frontière

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 22/06/2014
    1
    @moderne
    1

    Mass graves with remains of migrants uncovered in Texas

    Scientists have spent days exhuming the remains of unidentified migrants from a cemetery in #Falfurrias, Texas

    http://static.guim.co.uk/sys-images/Guardian/Pix/pictures/2014/6/21/1403381628984/de4bd0b9-761e-4061-b703-e68499aaaffa-460x276.jpeg

    ▻http://www.theguardian.com/world/2014/jun/21/texas-mass-graves-undocumented-migrants-uncovered

    #migration #frontière #décès #fosse_commune #Texas #USA

    • #Falfurrias
    • #Texas
    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 23/06/2014

      v. aussi : ▻http://seen.li/5rz6

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 22/01/2014

    #Mare_Nostrum - Documentario di #Stefano_Mencherini

    Il film-inchiesta mette a nudo alcuni aspetti dell’incostituzionalita’ della legge sull’immigrazione (la 189 del 30 luglio 2002) detta Bossi-Fini.
    Alcune immagini di questo film hanno permesso alla magistratura salentina di istruire un processo contro i gestori di un «Centro di permanenza temporanea» gestito dalla Curia arcivescovile di Lecce, la Fondazione «Regina pacis».
    Il documentario è un viaggio in presa diretta nell’Italia dei diritti negati agli stranieri.

    «Dopo 4 anni dalla autoproduzione questo film-inchiesta è ancora più attuale che mai, lo testimoniano le decine di proiezioni che vengono ancora richieste all’autore da Università, scuole, centri sociali, parrocchie, associazioni. Soprattutto alla luce di una delle denunce contenute in apertura di Mare Nostrum: quella che riguarda una storia di violenze e sevizie dentro ad un Cpt, quello di Lecce, fondato e gestito per quasi 10 anni dalla Curia salentina.
    Da sottolineare che il lavoro che vedrete non è mai stato mandato in onda integralmente da nesuna televisione italiana, neppure dalla Rai di cui Mencherini è regista e autore da circa 15 anni»
    Stefano Mencherini

    ▻http://www.youtube.com/watch?v=AGgOww84fps

    #film #documentaire #migration #Italie #CPT #centre_de_permanence_temporaire #loi_Bossi-Fini #Lecce #Regina_Pacis #détention #rétention #église #carabinieri #Pouilles #Lecce #Albanie #trafic_de_drogue #mourir_en_mer #naufrage #fosse_commune #legge_Bossi-Fini

    Interview avec le régisseur :
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=7-f_DDVebds

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/08/2014

      v. aussi : ▻http://seen.li/3xdh

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/08/2014

      A partir de la minute 32’15, un avocat est interviewé qui commente le témoignage d’une femme nigériane qui a subit une #violence_sexuelle.
      L’avocat met en lumière le fait que la femme qui a dénoncé cette violence a par la suite reçu un #ordre_d'expulsion.
      Cette pratique ne pousse pas les femmes/#prostituées à dénoncer des actes de violence.
      Du coup, personne ne sait combien les subissent, voire même combien disparaissent ou sont tuées...

      CDB_77 @cdb_77
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