• Israël : Ursula von der Leyen, la bourde permanente – Libération
    https://www.liberation.fr/international/europe/israel-ursula-von-der-leyen-la-bourde-permanente-20231015_24YINO2VDZAH3G4
    https://www.liberation.fr/resizer/MMUWd9MAXfdvJT6EEeCWbZCht0U=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3450x1227:3460x1237)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IKSQQKWC2FDSHH5IGRFMLSQ62Q.jpg

    Lors de sa visite improvisée en soutien à Israël vendredi 13 octobre, la présidente de la Commission européenne a largement dépassé ses fonctions, sans aucun mandat des Vingt-Sept.

    Si quelqu’un a la suite de l’article ?

    • l’Europe « hongroise »

      #Benyamin_Nétanyahou n’en a sans doute pas cru ses oreilles lorsqu’#Ursula_von_der_Leyen a proclamé, urbi et orbi, à l’issue de leur rencontre à Tel-Aviv, vendredi 13 octobre, qu’#Israël avait « le droit » et « même le devoir de défendre et de protéger sa population » après l’attaque terroriste des islamistes du #Hamas. C’est peu dire que les capitales européennes, mais aussi les responsables communautaires soigneusement tenus à l’écart, se sont étranglés de fureur en découvrant ces propos qui ne reflètent que « la sensibilité personnelle » de Von der Leyen, selon les mots d’un ambassadeur, et absolument pas la position de l’Union, la présidente de la Commission n’ayant aucune compétence en matière de politique étrangère. Mais le mal est fait : pour l’ensemble du monde, et notamment le monde arabe, peu au fait des subtilités de l’architecture institutionnelle communautaire, l’#UE a proclamé son alignement sans réserve sur un gouvernement israélien dirigé par un boutefeu de droite radicale engagé dans une opération de représailles sanglantes. D’autant que ce dérapage intervient après la tentative de la Commission de suspendre l’aide européenne aux #Palestiniens en début de semaine [revirement : vu les besoins actuels tout à faits... croissants, l’aide a depuis été multipliée par 5 -humanitaire only ?, l’UE ayant pour habitude de financer des pansements de la destructice politique israélienne, ndc]. Un cauchemar diplomatique.

      Pis encore, l’ancienne ministre allemande de la Défense n’a manifesté aucune compassion pour les civils palestiniens pris dans la tourmente de cette guerre éternelle [c’est Jean Quatremer..., ndc]. Elle s’est même abstenue de tout appel à la retenue dans la riposte, comme l’ont [très vaguement, ndc] fait les Etats-Unis [qui outre de nouvelles livraison d’armes à Israël, envoient un 2eme porte avions et préparent des forces d’élite en appui, officiellement pour dissuader Hezbollah et Iran, ndc] alors que le nombre de morts et de blessés ne cesse d’augmenter dans la bande de Gaza. « Je souscris pleinement à votre appel au Hamas pour qu’il libère immédiatement tous les otages et qu’il renonce totalement à prendre des civils comme boucliers, ce que le Hamas fait constamment », a-t-elle affirmé, rendant ainsi implicitement responsable des morts à venir le seul Hamas qui « constitue une menace non seulement pour Israël, mais aussi pour le peuple palestinien ».

      A #Bruxelles, #Eric_Mamer, le porte-parole de la Commission ou de Nétanyahou – on ne sait plus trop –, en a remis une couche sur les propos guerriers de sa patronne en expliquant à quel point #Tsahal respecte le #droit_humanitaire : « Les civils doivent être prévenus et alertés de l’imminence des opérations militaires, ce qui leur permet de partir. C’est ce que fait Israël. » Bien sûr, si le Hamas « empêche les gens de partir et les utilise comme bouclier humain », ça ne sera pas bien, mais que peut-on y faire ? Fermez le ban !

      Plantage

      Le problème est qu’Ursula von der Leyen a franchi une ligne rouge en interférant ainsi dans la politique étrangère de l’Union et dans celle des Etats membres . En effet, elle s’est non seulement rendue en Israël sans aucun mandat des Vingt-Sept, mais sans prévenir qui que ce soit [et pourtant, elle n’est pas hongroise, ndc] : Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union, et Charles Michel, le président du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement, les deux seules personnes ayant des compétences dans le domaine de la politique étrangère, ont appris son déplacement par des rumeurs puis par la presse. Selon nos informations, Von der Leyen, apprenant que la Maltaise Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen, allait se rendre en Israël à l’invitation de la Knesset, s’est imposée dans son avion…

      Le téléphone a manifestement chauffé au rouge entre les capitales et Bruxelles. Samedi en fin d’après-midi, elle a donc annoncé que l’UE allait augmenter son aide humanitaire de 50 millions d’euros, et a enfin fait un peu de diplomatie : « La Commission soutient le droit d’Israël de se défendre contre les terroristes du Hamas, [mais] dans le plein respect du droit humanitaire international. Nous mettons tout en œuvre pour que les civils innocents de Gaza reçoivent un soutien dans ce contexte. »

      Ce plantage de Von der Leyen n’est pas le premier, mais c’est sans aucun doute le plus monumental. Car, depuis le début de son mandat, elle se prend pour la présidente de l’Union, ce qu’elle n’est pas, et a donc lancé une OPA sur les compétences de Charles Michel et de Josep Borrell, qu’elle déteste (mais on se demande qui elle ne déteste pas). Elle n’a manifestement pas compris qu’il n’y a pas de politique étrangère autonome de la Commission et que l’Union n’a une politique étrangère que dans les domaines où il y existe un consensus, comme sur l’Ukraine, mais pas sur le Proche-Orient.

      Il faut cependant reconnaître que l’Espagne, qui n’a toujours pas de gouvernement, est largement responsable de ce cafouillage : dès le lendemain des massacres du 7 octobre, Madrid, qui exerce la présidence tournante du Conseil des ministres, aurait dû convoquer les 27 ambassadeurs de l’Union pour arrêter les grandes lignes de la réponse européenne. Ou un Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement comme la présidence française l’a fait deux jours après le début de la guerre en Ukraine. Ce que l’#Espagne n’a pas fait, en dépit des demandes de plusieurs Etats membres, laissant ainsi la Commission libre de se livrer à des improvisations catastrophiques. Reste à savoir si les Etats s’en souviendront en juin, lorsqu’il faudra renouveler le mandat de Von der Leyen.

      #Europe (la phénicienne a mal tourné)

    • Le déplacement de von der Leyen en Israël provoque une nouvelle tempête au sein de l’UE
      https://www.lefigaro.fr/international/le-deplacement-de-von-der-leyen-en-israel-cree-une-nouvelle-tempete-au-sein

      « Je convoque un Conseil européen extraordinaire pour définir une position commune et une ligne d’action claire et unifiée ». Charles Michel a annoncé samedi soir une réunion en urgence des Vingt-Sept. Elle aura lieu mardi, en fin d’après-midi, par visio.

      C’est une réponse directe au récent déplacement d’Ursula von der Leyen en Israël. Sur place vendredi, lors de ses entretiens avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ni lors de ses prises de parole publique, la présidente de la Commission européenne n’avait pas évoqué la question brûlante de l’évacuation risquée de Gaza ordonnée par Israël et plus largement le devoir d’Israël de respecter le droit international, n’insistant que sur le droit de ce pays à répliquer aux « atrocités commises par le Hamas ».

    • @kassem l’article cité est de Ration. Outre celui du Figaro également cité, Les échos semble rester allusif (mais #paywall)
      Israël-Hamas : les Vingt-Sept cherchent à unifier leurs positions
      https://www.lesechos.fr/monde/europe/israel-hamas-les-vingt-sept-cherchent-a-unifier-leurs-positions-1987194

      https://media.lesechos.com/api/v1/images/view/652be35debce0a406947f8d7/1024x576-webp/0902817241173-web-tete.webp
      (c’est du webp... sur fond de mur ocre criblé d’impacts elle est entourée, l’air pincé, de gradés de Tsahal équipé et en gilets pare balle)

      Le 13 octobre, Les présidentes du Parlement européen et de la Commission européenne, Roberta Metsola et Ursula von der Leyen, se sont rendues en Israël pour une visite qui a créé la polémique. (Union Européenne/Hans Lucas/AFP)

      Le Président du Conseil européen convoque une réunion extraordinaire des leaders de l’UE pour mardi 17 octobre. Il s’agit d’envoyer un message commun qui resserre les rangs après une semaine de cacophonie.

      @arno la dame semble plutôt en campagne pour un deuxième mandat : Union européenne : la discrète entrée en campagne d’Ursula von der Leyen
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/22/union-europeenne-la-discrete-entree-en-campagne-d-ursula-von-der-leyen_61705

  • Les prélèvements des Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (Esod) réduisent-t-ils les dégâts qui leur sont imputés ? - Fondation pour la recherche sur la biodiversité
    https://www.fondationbiodiversite.fr/les-prelevements-des-especes-susceptibles-doccasionner-des-deg

    Cette synthèse a permis de mettre en évidence que :

    Seuls les effets des prélèvements des Esod sur la réduction des dégâts sur la santé humaine et des troupeaux, et sur la prédation sur la faune sauvage et cynégétique font l’objet d’évaluation dans la littérature scientifique. Aucune étude portant sur l’effet de ces prélèvements sur les dégâts relatifs aux activités agricoles ni à la propriété privée n’a été retrouvée, alors qu’ils représentent une part importante des déclarations de dégâts, et entrainent le classement de ces espèces jugées comme responsables.

    En ce qui concerne les dégâts sur la faune, la majorité des études portent sur les effets des prélèvements du renard roux, de la corneille noire ou de la pie bavarde et plus minoritairement de la belette. À l’inverse, la recherche bibliographique n’a pu mettre en évidence aucune publication sur l’effet de l’élimination de la martre des pins et de l’étourneau, pourtant bien qu’inscrits sur la liste Esod actuelle.

    70 % des études portant sur les dégâts sur la faune montrent que le prélèvement d’Esod n’a pas d’effet significatif sur la réduction de leur prédation sur la faune.

  • International law at will: Kosovo, Crimea, Turkey — now Niger - Eastern Angle
    https://www.easternangle.com/international-law-at-will-kosovo-crimea-turkey-now-niger

    Obviously, international law is invoked à la carte or at will. When Turkey occupies and de facto annexes the border area in Syria, hardly anyone criticizes this blatant violation of the UN Charter. When Russia annexes Crimea, a violation of international law is immediately denounced.

    The public is entitled to expect the media to provide information about all violations of the UN Charter – regardless of who commits them.

    #MSM #foutage_de_gueule #droit

  • Le social business à l’exemple de innn.it / change.org
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Social_business

    Un exemple de social entrepreneurship ou comment se faire du fric avec nos soucis et problèmes. Bref, fondez une asso, copiez le code d’un système de pétition en ligne, embauchez un tas de stagières et avec un peu de baratin publicitaire le tour est joué. Vive le monde néolibéral !

    Le plus grand succès de leurs pétitions : la chancelière accorde un entretien personnel à un pétitionnaire.

    Pass(t) uns allen – Kampagne für ein gerechtes Staatsbürgerschafts-, Einbürgerungs- und Wahlrecht
    2 - 3 minutes

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    Unser Moderationsteam behält sich das Recht vor, solche Petitionen und Initiativen zu löschen oder sie gar nicht erst auf der Seite zu veröffentlichen. Auch Kommentare zu Petitionen und Initiativen werden von unserem Team auf der Grundlage dieses Kodexes moderiert.

    Wir ermutigen dazu, Quellen zu verlinken, wenn Quellen verwendet wurden.

    Wenn Du Verstöße gegen diesen Kodex melden möchtest, schreib uns bitte eine kurze E-Mail an: hallo@innn.it oder verwende das unten stehende Formular.

    https://verein.innn.it/satzung
    Voilà comment garantir la domination des fondateurs sur les affaires de l’asso. C’estvtout sauf démocratique.

    § 3 Mitglieder

    (1) Der Verein hat bis zu neun ordentliche Mitglieder. Mitglieder des Vereins können nur natürliche Personen sein.

    (2) Über die Aufnahme eines Mitglieds und die Verlängerung einer Mitgliedschaft entscheidet der Vorstand mit einfacher Bestätigung durch die Mitgliederversammlung. Ein Aufnahmeantrag ist schriftlich einzureichen. Die Entscheidung ist nicht zu begründen. Die Mitgliedschaft gilt für vier Jahre. Bestehende Mitglieder können einen Antrag auf Verlängerung stellen. Ihre Mitgliedschaft verlängert sich bis zur Entscheidung über ihren Antrag. Auch ausgeschiedene Mitglieder können jederzeit einen Antrag auf Wiederaufnahme stellen.

    Voilà le cerveau néolibéral derrière la combine formerly known as chamge org .

    Gregor Hackmack
    deutscher Sozialunternehmer und Politaktivist
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Droit_de_p%C3%A9tition

    Gregor Hackmack (* 1977 in Winsen) ist ein deutscher Sozialunternehmer und Politaktivist.
    Gregor Hackmack in Berlin, 2014

    Leben und Beruf

    Gregor Hackmack ist Mitbegründer und Geschäftsführer der Internetplattform abgeordnetenwatch.de sowie Vorstand und Mitgründer der Petitions- und Initiativenplattform innn.it. Von 2014 bis 2022 war er Deutschlandchef der internationalen Petitionsplattform Change.org. Er studierte Internationale Beziehungen und Politische Soziologie an der London School of Economics, wurde 2008 als einer der führenden Social Entrepreneurs als Ashoka-Fellow ausgezeichnet und 2010 in das Netzwerk Young Global Leaders der Schwab-Stiftung aufgenommen.

    Politische Arbeit

    Seit 2004 setzt sich Gregor Hackmack als Mitbegründer und Geschäftsführer von abgeordnetenwatch.de für mehr Bürgerbeteiligung und für mehr Transparenz in der Politik ein.

    Er war von 2004 bis 2014 Mitglied des Landesvorstands von Mehr Demokratie in Hamburg. Maßgeblich beteiligte er sich an den Volksinitiativen zur Verbindlichkeit von Volksentscheiden, zur Änderung des Hamburger Wahlrechts sowie zur Einführung eines Hamburger Transparenzgesetzes (HmbTG).

    Ende Februar 2014 wurde er für das Bündnis der IHK-Rebellen „Die Kammer sind WIR“ in das Plenum der Hamburger Handelskammer gewählt.[1] Zur Handelskammerwahl 2017 – bei der „Die Kammer sind WIR“ 55 von 58 Sitzen gewannen – ließ er sich nicht wieder aufstellen.

    Von Oktober 2014 bis Mai 2022 leitete er als Country Director, Germany[2] die deutsche Sektion der Petitionsplattform change.org.[3]

    Gregor Hackmack gehört zu den Erstunterzeichnern der Change.org-Petition „2017: Ein Neuanfang für Demokratie und Gerechtigkeit!“ und war in der Anfangsphase Sprecher von Demokratie in Bewegung, einer Initiative, die als Partei zur Bundestagswahl 2017 antrat und ein Ergebnis von 60.914 Zweitstimmen erreichte, was 0,1 % entspricht.[4][5][6][7]

    Im Juni 2022 hat sich der von ihm geleitete Verein Change.org e.V. in innn.it e.V. umbenannt und betreibt eine eigenständige, von Change.org unabhängige Petitions- und Initiativenplattform. Auf innn.it können neben Petitionen auch direktdemokratische Initiativen veröffentlicht werden, die im Erfolgsfall in einen Bürger- oder Volksentscheid münden können.

    Schrift

    Demokratie einfach machen. Ein Update für unsere Politik, Hamburg: edition Körber-Stiftung, 2014; 160 Seiten; ISBN 978-3896841582

    Weblinks

    Kurzportrait Gregor Hackmack bei Ashoka Deutschland
    Kurzportrait Gregor Hackmack in der Berliner Morgenpost vom 19. September 2015 (Annette Kuhn: „Kämpfer für eine moderne Demokratie“)
    Video: Streitgespräch Gregor Hackmack mit Heribert Prantl über die Zukunft der Demokratie am 8. Dezember 2014 in Hamburg (veranstaltet von der Körber-Stiftung)

    Einzelnachweise

    Gernot Knödler: Demokratie kann man lernen. Coup in der Handelskammer, taz.de vom 28. Februar 2014 (abgerufen am 29. April 2017)
    change.org Team (abgerufen am 30. April 2017)
    Artikel auf politik-kommunikation.de
    Diese Aktivisten wollen in den Bundestag – mit einer neuen Anti-AfD-Partei, bento.de vom 3. April 2017 (abgerufen am 29. April 2017)
    Neue Partei „Demokratie in Bewegung“, taz vom 7. März 2017 (abgerufen am 29. April 2017)
    Countdown zur Parteigründung: Diese Aktivisten wollen in den Bundestag presseportal.de vom 20. April 2017 (Memento vom 16. Juni 2018 im Internet Archive)

    Bundestagswahl 2017 Tabelle: Erststimmen und Zweitstimmen. Endgültiges Ergebnis. bundeswahlleiter.de (abgerufen am 13. April 2018)

    Normdaten (Person): GND: 1051407028 (lobid, OGND) | LCCN: no2014163043 | VIAF: 307316563 | Wikipedia-Personensuche
    Personendaten
    NAME Hackmack, Gregor
    KURZBESCHREIBUNG deutscher Sozialunternehmer und Politaktivist
    GEBURTSDATUM 1977
    GEBURTSORT Winsen
    Zuletzt bearbeitet vor 4 Monaten

    #Allemagne #social_business #plateforme_numérique #foutage_de_gueule

  • Experts fear US carbon capture plan is ‘fig leaf’ to protect fossil fuel industry | Fossil fuels | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2023/aug/11/us-government-biden-carbon-capture

    The Biden administration delivered a historic climate bill last August though the president’s record on the climate has been undercut by his aggressive giveaway of oil and gas drilling leases on public land, including the controversial Willow oil project in Alaska.

    #climat #états-unis #foutage_de_gueule

    • The US energy department has announced it is awarding up to $1.2bn to two projects to directly remove carbon dioxide from the air, a fledgling technology that some climate experts worry will distract and undermine efforts to phase out fossil fuels.

      #DAC (direct air capture)

    • The chief executive of Occidental Petroleum, one of the largest U.S. oil companies, touted its $1 billion-plus project in West Texas to remove carbon dioxide directly from the air [...]

      We believe that our direct capture technology is going to be the technology that helps to preserve our industry over time,” [Occidental CEO Vicki] Hollub told the audience. “This gives our industry a license to continue to operate for the 60, 70, 80 years that I think it’s going to be very much needed.”

      https://www.politico.com/news/2023/03/08/oil-industry-shift-climate-tech-00085853

  • Les #États-Unis sanctionnent l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230810-les-%C3%A9tats-unis-sanctionnent-l-ancien-gouverneur-de-la-banque

    Nicholas Noe sur Twitter :

    The utter poverty and hypocrisy of US Lebanon policy: now that he is out of power/not useful and no longer US ambassador Shea’s “redline” not to be touched… Salameh INC is sanctioned. What about the other corrupt US friends? Is General Kahwagi also finally sanctioned et al?

    https://twitter.com/NoeNicholas/status/1689615499351457793

    #foutage_de_gueule

  • Dans la Sarthe, la psychiatrie publique désertée par les médecins s’effondre | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040823/dans-la-sarthe-la-psychiatrie-publique-desertee-par-les-medecins-s-effondr

    Faute de médecins, l’établissement public de santé mentale de la Sarthe est contraint de fermer de nombreux lits. Seuls les malades les plus graves sont hospitalisés, parfois au mépris de leurs droits. Les autres se dégradent, faute de soins. Parmi des soignants désemparés, les arrêts maladie se multiplient.

    Caroline Coq-Chodorge

    4 août 2023 à 18h59

    AuxAux urgences du Mans, il existe depuis une année environ un « patio » dédié aux patient·es psychiatriques. C’est une hyperbole : ce patio est en réalité « un morceau de couloir, qui donne sur une baie vitrée, sans aucune intimité. Les patients sont sur des brancards, parfois de simples fauteuils, séparés par des paravents. Il y a des toilettes, mais pas de salle de bains, ce n’est pas du tout décent. Ils y restent, dans l’attente d’un lit d’hospitalisation, pendant des jours. Un patient y est resté deux semaines », raconte la docteure Gabrièle Mugnier, cheffe du pôle de psychiatrie d’urgence de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) du Mans.

    https://jpst.it/3krUu

  • Retraites Agirc-Arrco : que va devenir le #magot de 68 milliards d’euros de la complémentaire ? - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2023/07/16/retraites-agirc-arrco-que-va-devenir-le-magot-de-68-milliards-deuros-de-la


    Ça va ? Nous, on va bosser jusqu’au tombeau, eux discutent du magot.

    Le premier enjeu concerne ces fameux 68 milliards d’euros de réserve de l’Agirc-Arrco. L’ancien président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux assure qu"’il n’y a pas de cagnotte" car si le taux de chômage reste à 7% en 2030 : « il n’y a plus d’excédent ». Un message indirectement adressé à l’État, qui selon des responsables d’employeurs, voudrait utiliser cet argent afin de financer de nouvelles dépenses liées à la réforme des retraites.

  • Les hijabeuses empêchées de jouer au sein de la FFF : une nouvelle décision islamophobe du Conseil d’État
    https://www.revolutionpermanente.fr/Les-hijabeuses-empechees-de-jouer-au-sein-de-la-FFF-une-nouvell

    Les hijabeuses ont contesté devant le Conseil d’État l’article 1 des statuts de la FFF qui interdit le port de « signes ou tenues manifestant ostensiblement un appartenance religieuse » au cours des matchs. La juridiction a validé car cette interdiction permettrait « de prévenir tout affrontement ou confrontation ». Une décision dans la droite lignée des arrêts anti-burkini et témoignant du caractère réactionnaire de cette institution.

    #football #discriminations #islamophobie #foulard

  • On sait mieux où va la France Jean-François Bayart professeur à l’IHEID (Genève), chaire Yves Oltramare « Religion et politique dans le monde contemporain »

    Où va la France ? demandai-je le 8 mai, dans Le Temps. https://www.letemps.ch/opinions/va-france Aujourd’hui, on le sait mieux. Vers l’explosion sociale, vers son inévitable répression policière puisque la fermeture des canaux démocratiques contraint la protestation à la violence émeutière, et vers l’instauration d’un régime paresseusement qualifié d’« illibéral » (c’est le sociologue du politique qui écrit, peu convaincu par cette notion valise qui pourtant fait florès).

    Reprenons les faits. La France brûle. Pour un homme qui se faisait fort de l’apaiser et clignait de l’œil à la banlieue lors de sa première campagne électorale, le constat est amer. Il vient après le mouvement des Gilets jaunes et une succession de mouvements sociaux de grande intensité. Tout cela était prévisible et fut prévu, comme était attendu l’embrasement des quartiers populaires, tant était connue la colère sociale qui y couvait. Tellement redouté, même, qu’Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ont immédiatement compris la gravité et le caractère inacceptable de l’exécution extra-judiciaire de Nahel – le mot est fort, j’en conviens, mais de quoi s’agit-il d’autre au vu de la vidéo ?

    Les paroles d’apaisement furent vaines. Car la mort de Nahel, loin d’être une simple bavure, était programmée. Elle est la conséquence mécanique de la démission du pouvoir politique, depuis trente ans, sous la pression corporatiste de la police qui n’a cessé de s’affranchir des règles de l’Etat de droit bien que lui ait été concédée, de gouvernement en gouvernement, une kyrielle de lois liberticides, jamais suffisantes, sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’immigration et la délinquance. Jusqu’à la réécriture de l’article 435-1 du Code de la sécurité intérieure, en 2017, qui assouplit les conditions d’emploi des armes à feu par les forces de l’ordre. Annoncé, le résultat ne se fit pas attendre. Le nombre des tués par la police a doublé depuis 2020 par rapport aux années 2010. Le plus souvent pour « refus d’obtempérer à un ordre d’arrêt » :5 fois plus de tirs mortels dans ces circonstances. Nahel est mort de cette modification du Code de la sécurité intérieure.

    Et l’avocat du policier meurtrier de justifier son client : Nahel n’obtempérait pas et il n’y avait pas d’autre moyen de l’arrêter que de tirer. A-t-on besoin d’un avocat pour entendre une insanité pareille alors qu’il suffit de tirer dans les roues ? On se croirait à Moscou ou Minsk, où des hommes politiques promettent à Prigojine une « balle dans la tête ». Aux yeux de certains, le refus d’obtempérer semble désormais passible de la peine de mort. Une grammaire s’installe, qui brutalise les rapports sociaux, et dont on voudrait faire porter la responsabilité à l’« ultragauche », aux « éco-terroristes », à La France insoumise, alors qu’elle émane d’abord de certains médias et des pouvoirs publics, sous influence de l’extrême droite.

    Une violence policière qui est aussi le prix du retrait de l’Etat
    Comme l’ont démontré depuis des années nombre de chercheurs,la violence policière est devenue la règle dans les « quartiers », et le refus des autorités politiques de prononcer ce vilain mot aggrave le sentiment d’injustice. Mais la vérité oblige à dire que ladite violence policière est aussi le prix du retrait de l’Etat qui a asphyxié financièrement le tissu associatif de proximité et démantelé les services publics en confiant à ses flics une mission impossible : celle de maintenir la paix sociale dans un Etat d’injustice sociale, prompt à l’injure publique à l’encontre de la « racaille ». Tout cela sur fond de dénonciation hystérique du « wokisme » et de vociférations sur les chaînes d’information continue des syndicats de police, dont les membres sont de plus en plus nombreux à porter sur leur uniforme la Thin Blue Line prisée de l’extrême droite suprémaciste américaine.

    Bien sûr, l’Etat ne peut laisser sans réagir la banlieue s’embraser. L’ « ordre républicain » est en marche, avec son lot d’arrestations, de blessés, peut-être au prix de l’état d’urgence ou d’un couvre-feu national, « quoi qu’il en coûte », à un an des Jeux Olympiques. Le piège s’est refermé. Quel « Grand débat national » (ou banlieusard) le magicien Macron va-t-il sortir de son chapeau pendant que les chats de Marine Le Pen se pourlèchent les babines ?

    Certains lecteurs de ma tribune « Où va la France ? » se sont offusqués de la comparaison que j’établissais entre Macron et Orban, voire Poutine ou Erdogan. C’était mal me comprendre. Il ne s’agissait pas d’une question de personnes, bien que les qualités ou les faiblesses d’un homme puissent avoir leur importance. Il s’agit d’une logique de situation, qui me faisait écrire que la France « bascule ». Or, depuis la parution de cette tribune, les signes d’un tel basculement se sont accumulés. Que l’on en juge, en vrac.

    Pour reconquérir l’opinion le président de la République, fébrile, sans jamais se départir de sa condescendance à l’égard de « Jojo » – c’est ainsi qu’il nomme dans l’intimité le Français moyen – ce « Gaulois réfractaire » : « Mon peuple », disait-il en 2017, en monarque frustré – sillonne le pays, court-circuite le gouvernement et multiplie les effets d’annonce, au point que Le Monde titre : « Emmanuel Macron, ministre de tout ». On pourrait ajouter : « et maire de Marseille ».

    Anticor mis à l’index, dissolution des Soulèvements de la Terre… *
    La justice refuse à l’association Anticor (lire « anticorruption »), à l’origine de la plainte qui a conduit à la mise en examen du secrétaire général de l’Elysée, le renouvellement de son « agrément », lequel lui permet de se porter partie civile devant les tribunaux. Cela sent un peu les eaux troubles du Danube, non ?

    Le mouvement des Soulèvements de la Terre a été dissous sous la pression de la FNSEA, le grand syndicat de l’agro-industrie dont les militants ou les responsables multiplient les menaces et les violences contre les écologistes, en toute impunité, quitte à faire oublier que dans l’histoire il a à son actif nombre d’assauts contre des préfectures. Le décret de dissolution justifie notamment la mesure par le fait que les militants des Soulèvements de la Terre lisent l’essai d’Andreas Malm Comment saboter un pipeline et mettent en mode avion leur téléphone portable quand ils vont manifester. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, va jusqu’à les accuser d’intentions homicides à l’encontre des forces de l’ordre, contre toute évidence. Orwell n’est pas loin.

    Vincent Bolloré, le grand argentier de la révolution conservatrice en France, fait nommer un journaliste d’extrême droite, un ami d’Eric Zemmour, comme rédacteur en chef du Journal du Dimanche,l’un des principaux hebdomadaires du pays. Le piquant de la chose est que ledit journaliste s’était fait congédier par un autre hebdomadaire, d’extrême droite celui-ci, Valeurs actuelles, qui lui reprochait sa radicalité.

    Laurent Wauquiez, président de la méga région Auvergne-Rhône-Alpes, prive de subvention un théâtre dont le directeur avait osé critiquer sa politique.

    La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement s’alarme de la hausse des requêtes des services secrets en matière de surveillance du militantisme politique et social.

    Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale, l’un des plus proches conseillers d’Emmanuel Macron, lâche un ballon d’essai sur la possibilité d’une révision constitutionnelle qui autoriserait à celui-ci un troisième mandat, pendant que d’autres préparent une candidature de Jean Castex-Medvedev. Sommes-nous à Dakar ou à Moscou ?

    Tout cela en deux petits mois. Oui, la France bascule. Nul doute que l’explosion sociale dans les banlieues accélérera le mouvement. Mais peut-être faut-il rappeler la définition du « point de bascule » que donnent les experts du GIEC : le « degré de changement des propriétés d’un système au-delà duquel le système en question se réorganise, souvent de façon abrupte, et ne retrouve pas son état initial même si les facteurs du changement sont éliminés ».

    Le climat politique en France en est bien là, et Macron, qui dans son immaturité se voulait « maître des horloges » et se piquait de séduire la banlieue par diaspora africaine interposée, n’est que le fondé de pouvoir d’une situation qui échappe à son entendement, mais qu’il a contribué à créer. Comme, par ailleurs, les droites de gouvernement, à l’échelle européenne, de l’Italie à la Suède et à la Finlande, se compromettent de plus en plus avec l’extrême droite, la comparaison que certains m’ont reprochée est hélas politiquement pertinente, et même nécessaire.

    A lire aussi : La France face aux séquelles de la réforme des retraites https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux/france-face-aux-sequelles-reforme-retraites-0

    #France #explosion_sociale #mouvements_sociaux #colère_sociale #refus_d’obtempérer
    #violences_policière #retrait_de_l’Etat

    Source : https://www.letemps.ch/opinions/on-sait-mieux-ou-va-la-france

    • le président de la République, fébrile, sans jamais se départir de sa condescendance à l’égard de « Jojo » – c’est ainsi qu’il nomme dans l’intimité le Français moyen – ce « Gaulois réfractaire » : « Mon peuple », disait-il en 2017, en monarque frustré – sillonne le pays, court-circuite le gouvernement et multiplie les effets d’annonce, au point que Le Monde titre : « Emmanuel Macron, ministre de tout ». On pourrait ajouter : « et maire de Marseille ».

    • Cette nuit les clients du #Fouquet's ont pu dîner sous bonne garde, à l’abri des barrières,

      Alors que des appels à se rassembler circulaient depuis vendredi, la vie parisienne avait conservé ses droits sur la plus célèbre avenue de Paris, malgré la présence d’un très important dispositif policier. Les clients du Fouquet’s ont dîné sous bonne garde, à l’abri des barrières, tandis que des patrouilles de police ont arpenté les Champs-Élysées toute la soirée. De nombreux incidents ont éclaté, conduisant les forces de l’ordre à charger pour repousser les émeutiers.

      Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/en-direct-emeutes-apres-la-mort-de-nahel-une-nuit-plus-calme-mais-les-viole

  • La mairie de Gruson continue à nettoyer les tags anti-Darmanin Marie Vandekerkhove - la noix du nord

    Le 6 mai, jour même de son inauguration, le nouvel hôtel de ville avait été la cible de vandalisme, avec des graffitis insultants pour le ministre de l’Intérieur qui s’était déplacé pour la cérémonie. Les auteurs courent toujours. Et la mairie de frotter…

    « L’enquête est en cours », assure-t-on du côté de la compagnie de gendarmerie de Douai, qui gère la commune de Gruson. Mais les investigations n’ont toujours pas permis d’identifier les cinq auteurs encagoulés qui, le 6 mai à l’aube, ont souillé les tout nouveaux bâtiments de la mairie. Selon des sources bien informées, les vandales avaient bien préparé leur coup. Ils ont réussi à rendre leur véhicule invisible des caméras de vidéosurveillance, n’ont pas laissé d’empreintes sur l’extincteur retrouvé à proximité. L’appareil, qu’ils avaient rempli d’huile de vidange, leur avait apparemment servi à asperger la façade de la mairie.

    Sur ce côté-là, il faut vraiment prêter l’œil pour trouver trace de souillure. « Nous avons fait nettoyer par des professionnels. Et nous allons bientôt faire refaire les soubassements et la peinture », prévoit Olivier Turpin. Alors qu’il n’est pas carté, le maire de Gruson s’est retrouvé bien malgré lui au centre d’une polémique : c’est sa commune et l’inauguration de sa nouvelle mairie, à laquelle avait prévu de participer Gérald Darmanin, qui avait été désignée par un collectif cible d’une « casserolade » contre la réforme des retraites. Le nombre d’opposants et d’agitateurs prévu a sans doute fait paniquer la République qui s’était fendue d’un communiqué sur la non-venue du ministre de l’Intérieur. Celui qui est aussi élu à Tourcoing était finalement présent.

    Des insultes réapparues
    Quand, au petit matin du 6 mai, les élus ont découvert les tags contre Gérald Darmanin, ils ont immédiatement lavé les briques à l’eau chaude. Les insultes étaient largement estompées. « Or elles sont réapparues », se désole Olivier Turpin qui a bien tenté de les effacer à nouveau. « Mais le nettoyeur à haute pression qu’on a utilisé fend les briques donc on doit y renoncer et trouver un produit qui convienne », explique-t-il. Les travaux de la nouvelle mairie, qui avaient pris du retard, se sont achevés juste avant l’inauguration. Trop tôt pour donner le temps aux entreprises d’imperméabiliser le mur… La facture pour le nettoyage s’élève déjà à 7 000 €.

    #casserolades #casseroles #casserolade #révoltes #france #macron #foutriquet #histoire #reformedesretraites #casseroladegenerale #gérald_darmanin #manifestation #peinture

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1343363/article/2023-06-21/la-mairie-de-gruson-continue-nettoyer-les-tags-anti-darmanin

    La suite de https://seenthis.net/recherche?recherche=gruson

  • Anticor privée de son agrément par le tribunal administratif | Libé | 23.06.23

    https://www.liberation.fr/societe/long-anticor-privee-de-son-agrement-par-le-tribunal-administratif-2023062

    Avec cette décision, l’association perd la possibilité de porter plainte au nom de l’intérêt général. L’organisation dénonce « une atteinte grave à la démocratie ».

    Le risque était donc sérieux. Ce vendredi 23 juin, le tribunal administratif de Paris a décidé d’annuler l’agrément d’Anticor, qui lui permet de se substituer à un parquet parfois « peu proactif » en matière politico-financière. Et avec en plus un effet rétroactif au 2 avril 2021, date du dernier renouvellement triennal accordé à l’ONG. « Cette annulation constitue une atteinte grave à la démocratie, ainsi qu’aux libertés associatives », a-t-elle réagi sur Twitter. Anticor va bien évidemment faire appel, mais comme les délais judiciaires sont longs, l’association anti-corruption avait anticipé la décision du tribunal en préparant d’ores et déjà une nouvelle demande d’agrément auprès de Matignon – la Chancellerie étant de facto dessaisie pour cause de plainte d’Anticor contre Eric Dupond-Moretti.

    La rétroactivité du retrait d’agrément pourrait poser problème sur les 169 procédures pénales actuellement diligentées par Anticor, du moins celles engagées depuis deux ans. A l’audience, la rapporteure du tribunal administratif s’était montrée optimiste à ce sujet, soulignant qu’un réquisitoire introductif du parquet permettrait de sauvegarder les procédures en cours, nonobstant la perte de pouvoir ester en justice du plaignant. Sauf que le parquet ne s’est pas toujours prononcé sur toutes les plaintes déposées par Anticor, dont certaines pourraient ainsi tomber à l’eau. L’association organisera une conférence de presse cette après-midi.

    Comme Transparency International ou Sherpa, c’est l’une des trois ONG habilitées à porter plainte au nom de l’intérêt général en matière de délinquance financière et de lutte contre la corruption.

    Habituellement, les tribunaux n’ont pas à se mêler de cet agrément triennal, qui relève d’une décision administrative prise par le ministère de la Justice – ou par Matignon : lors de son dernier renouvellement en avril 2021, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti avait dû se déporter car Anticor avait préalablement porté plainte contre lui devant la Cour de justice de la République. Dans le cas présent, c’est sur recours d’un opposant interne que la justice est saisie : Claude Bigel, ancien vérificateur des comptes de l’association, exclu en septembre 2020.

    #à_qui_le_tour ?

    • des explications sur Telerama :

      https://www.telerama.fr/debats-reportages/qui-veut-la-peau-d-anticor-chevalier-blanc-de-la-lutte-contre-la-corruption

      Deux anciens membres partis fâchés, Claude Bigel et Yves Sassiaut, demandent l’annulation de l’agrément. En substance, les griefs sont les mêmes qu’en 2021 (le recours « en excès de pouvoir » a d’ailleurs été déposé en juin de la même année) : la proximité d’Élise Van Beneden avec le site d’information Blast, l’ancrage politique jugé trop à gauche de certains adhérents, et les dons généreux d’Hervé Vinciguerra, un milliardaire un temps proche d’Arnaud Montebourg.

      Pour les représenter, Bigel et Sassiaut se sont adjoint les services d’une pointure : Frédéric Thiriez, avocat au Conseil d’État, ancien président de la Ligue de football professionnel, nommé par Emmanuel Macron en 2019 pour réfléchir à la réforme de l’ENA. Selon lui, Anticor « ne répond pas aux conditions légales » nécessaires pour obtenir l’agrément, et c’est l’argument qu’il a fait valoir lors du premier round le 12 juin, devant la sixième section du tribunal administratif de Paris.
      [...]
      Une théorie a fait son chemin jusque dans les rangs d’Anticor : et si le gouvernement avait délibérément renouvelé l’agrément de l’association sur des bases juridiques floues, comptant sur des alliés providentiels pour le faire annuler dans la foulée ?

    • Anticor pourra déposer une nouvelle demande d’agrément auprès de l’exécutif, seul à décider de qui peut le tenir responsable de ses actions [...]

      Une chose est sûre, ce ne sera pas auprès d’Éric Dupond-Moretti, même si la charge revient normalement au garde des Sceaux. Visé par une plainte de l’association qui dénonçait un conflit d’intérêts entre son ancienne activité d’avocat et sa fonction de ministre, celui-ci est – lui aussi – mis en examen pour prise illégale d’intérêts. Ce serait alors à Élisabeth Borne de trancher. À moins que la Première ministre soit inquiétée par l’affaire de la tour Triangle, sur laquelle la justice enquête… à la suite d’une plainte d’Anticor ?

      pur #foutage_de_gueule, non ?

    • Apparemment, les organes directeurs de l’association ont été victimes de querelles en interne déclenchées par des membres genre en « service commandé » contre la présidente d’alors, Élise Van Beneden, lui reprochant sa participation à la création du média « Blast ». De surcroît, une intention délibérée de l’exécutif de savonner la planche en accordant une sorte d’agrément dérogatoire en 2021. L’arrêté du 2 avril 2021 portant renouvellement de l’agrément était une bombe à retardement.

      https://www.blast-info.fr/articles/2023/anticor-nouvelle-guerre-autour-de-lagrement-3vWx9LxvS2Ox13IkgKpUEQ

    • Il semble aussi qu’il y a eu un souci de transparence au sein de l’asso, la source de certains financements n’a pas voulu être révélée aux adhérents. Bref, il est possible qu’anticor se soit aussi tiré une balle dans le pied et vu le contexte ce n’est vraiment pas malin...

  • Attention : Véran affirme que le Rassemblement nationale est l’héritier du Front National, et que Marine Le Pen est l’héritière de Jean-Marie Le Pen. En Macronie, ça passe pour du courage politique.

    RN et FN : pour Olivier Véran, « seul le nom changé »
    https://www.bfmtv.com/politique/front-national/rn-et-fn-pour-olivier-veran-seul-le-nom-change_AN-202306200450.html

    « Pour moi, seul le nom a changé. Les équipes sont les mêmes, les idées aussi ». Interrogé par CNews au sujet du Rassemblement national, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a préféré le qualifier de « FN » - pour Front national - soit l’ancien nom de la formation cofondée par Jean-Marie Le Pen en 1972.

  • Créativité judiciaire : cinq syndicalistes CFDT poursuivis pour des pochoirs au sol contre la réforme des retraites

    https://www.mediapart.fr/journal/france/080623/cinq-syndicalistes-cfdt-poursuivis-pour-des-pochoirs-au-sol-contre-la-refo

    Des élus du personnel de l’usine Airbus Atlantic d’Albert (Somme) étaient jugés le 8 juin à Amiens pour avoir bombé « #Stop64 » sur la chaussée le 7 mars, pendant une manifestation. Ils dénoncent une atteinte à la liberté d’expression. Le procureur a requis 500 euros d’amende pour chacun.

    #repression_judiciaire_de_dingue
    #foutage_de_gueule
    #judiciarisation

  • U.S. had intelligence of detailed Ukrainian plan to attack Nord Stream pipeline
    https://www.washingtonpost.com/national-security/2023/06/06/nord-stream-pipeline-explosion-ukraine-russia

    Three months before saboteurs bombed the #Nord_Stream natural gas pipeline, the Biden administration learned from a close ally that the Ukrainian military had planned a covert attack on the undersea network, using a small team of divers who reported directly to the commander in chief of the Ukrainian armed forces.

    Details about the plan, which have not been previously reported, were collected by a European intelligence service and shared with the CIA in June 2022. They provide some of the most specific evidence to date linking the government of #Ukraine to the eventual attack in the Baltic Sea, which U.S. and Western officials have called a brazen and dangerous act of sabotage on Europe’s energy infrastructure.

  • L’Europe est-elle en train de tuer le fret ferroviaire français ? | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/leurope-train-de-tuer-fret-ferroviaire-francais/00107156

    Où tu t’aperçois que la « politique » du transport de l’UE n’en a rien à carrer de la « transition écologique ». Ce qui chagrine les « eurocrates » c’est la « distortion à la concurrence ». Quant à faire valoir un soit-disant fonctionnement démocratique ce cette guilde capital-friendly,

    Plus globalement, se pose la question de l’intérêt d’une politique de concurrence pour les entreprises de réseau qui opèrent sur ce que les économistes appellent les « monopoles naturels », c’est-à-dire des marchés où la concurrence est potentiellement moins efficace que l’exploitation par un seul opérateur. C’est le cas du ferroviaire, où il est complexe et coûteux de partager le réseau. Sur ce point, Frédéric Marty juge qu’il est un peu facile de renvoyer la faute sur Bruxelles : « Le ferroviaire est ouvert à la concurrence [sur le fret comme sur le trafic de voyageurs, NDLR] parce qu’on l’a décidé. L’UE, c’est nous : le Conseil, ce sont les gouvernements, le Parlement est élu par les citoyens », rappelle-t-il.

    c’est du gros foutage de gueule. Seul comptent le rapport de force et les tractations hors du champ « démocratique » :

    L’élue [Karima Delli] estime que le gouvernement aurait dû faire autrement et obtenir un régime dérogatoire aux règles de concurrence en vigueur au nom du rattrapage de son retard en termes de fret ferroviaire :
    « La France doit retrouver du pouvoir de négocier à Bruxelles. Les Allemands arrivent très bien à décrocher des exceptions sur les sujets qu’ils défendent », s’exclame-t-elle.

    Et puis tu as aussi le lobbying du transport routier qui leur met bien la pression car on a toujours la crainte d’une résurgence inopinée d’un mouvement corporatiste type « Bonnets Rouges ».

    De son côté, Pascal Simon rappelle que si l’Etat français n’est pas censé favoriser un opérateur au profit d’autres en raison de la politique de la concurrence européenne, il dispose d’une batterie d’autres options pour soutenir le ferroviaire face à la route, plus polluante.
    « On a des possibilités en termes de fiscalité ou d’interdiction de transit des poids lourds, par exemple. Mais le souvenir du mouvement des bonnets rouges contre l’écotaxe est trop prégnant », rappelle le docteur en droit public.

    https://justpaste.it/2lxqw

  • Trois policiers de la Brav-M sont renvoyés en conseil de discipline pour avoir menacé des manifestants, annonce la préfecture de police de Paris
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/trois-policiers-de-la-brav-m-sont-renvoyes-en-conseil-de-discipline-pou

    « La préfecture de police confirme suivre les recommandations de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) », a précisé la préfecture de police à franceinfo. Dans les conclusions de son enquête administrative rendue début mai, la police des polices avait reproché aux fonctionnaires un ou plusieurs manquements, dont le devoir d’exemplarité, l’obligation de courtoisie à l’égard du public, l’atteinte au crédit de la police nationale et le devoir de protection de la personne interpellée.

    ChatGPT, écris-moi un article de science-fiction à propos du devoir d’exemplartié, de l’obligation de courtoisie à l’égard du public, du crédit de la police et du devoir de protection de la personne interpellée des flics français.

    Histoire de rendre l’histoire un peu crédible, ajoute des licornes et des voitures qui volent.

    • Chez Libé (06.06.23) :

      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/enregistrements-de-la-brav-m-ce-que-revele-lenquete-administrative-202306

      Restent quatre autres policiers qui « ont utilisé des modalités d’échange empreintes de tutoiements et de familiarités s’inscrivant dans une joute verbale à laquelle ils n’ont pas résisté. Ces propos, même exprimés parfois sur le ton de l’humour, ont objectivement rendu compte de pratiques et d’un positionnement des policiers insuffisamment professionnels ». L’IGPN considérant en substance que les agents auraient mieux fait de se taire : « Si ce contexte d’interpellation rend inévitablement plus difficile le rapport direct avec l’usager, il ne saurait donner lieu à des échanges nourris après l’interpellation, sans lien direct avec la mission », estime l’enquête administrative. Au demeurant, ce n’est pas tant le fait d’avoir tenu ces propos qui est reproché aux agents, mais la révélation au grand public du fait de les avoir tenus. En effet, il est (seulement) reproché à ces quatre fonctionnaires d’avoir « porté une atteinte notoire au crédit et au renom de la police nationale », parce que leur action est « à l’origine de nombreux articles de presse […] évoquant négativement le comportement des forces de l’ordre ». Un grief identiquement imputé aux trois autres policiers de la Brav-M mis en cause.

      De son propre aveu, l’IGPN n’a toutefois pas épuisé le sujet de cette interpellation. Ainsi, si Souleyman A. reproche à un agent d’avoir poussé sa palpation jusqu’à l’agression sexuelle, « la présente enquête administrative avec les moyens d’investigation limités qui sont les siens n’a pas permis sur ce point de matérialiser des faits contraires à la déontologie, note la synthèse. Il appartient donc, le cas échéant, à l’autorité judiciaire, par une décision définitive portant sur cette matérialité des faits, d’éclairer ultérieurement l’administration ». De fait, sur le plan judiciaire, une enquête est toujours en cours, confiée à l’IGPN. Elle concerne des « faits allégués de violences à caractère raciste » envers Souleyman A. et des « faits allégués de violences par personne dépositaire de l’autorité publique » sur une seconde manifestante, selon le parquet de Bobigny cité par l’AFP.

      #MDR et #foutage_de_gueule (bien entendu)

  • Dijon : des amendes (sur la base de vidéosurveillance) pour des casserolades - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/05/26/dijon-des-amendes-sur-la-base-de-videosurveillance-pour-des-casserol

    À Dijon, plusieurs personnes ont reçu des amendes de 68 euros pour « émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme ». En cas de non paiement dans les 45 jours, le montant passe même à 145€ ! Il s’agit de verbalisations suite à une manifestation qui a eu lieu le 7 mai derniers lors d’un anniversaire de la Cité de la Gastronomie, en présence de députés macronistes. Les explosions de grenades de la police, elles, ne semblent pas porter atteinte à la tranquillité…

    Le syndicat Solidaires explique que ces amendes ont été réalisées sur la base d’images de vidéosurveillance, puisque les personnes qui les reçoivent n’ont pas fait l’objet d’interpellation ni de contrôle au moment de la manifestation. D’ailleurs, d’autres participants à différentes casserolades organisées à Dijon commencent à recevoir des amendes.

    Il s’agit d’une atteinte évidente au droit de manifester. Une sorte de racket pour taxer les contestataires, dans un contexte de grande précarité et après un mouvement social qui a déjà coûté de nombreux jours de salaires aux grévistes. Cette mesure d’intimidation est vicieuse : qui peut prendre le risque de perdre des dizaines d’euros à chaque manif un peu bruyante ?

    Cela suppose que des policiers aient reçu la consigner de visionner attentivement les images de vidéosurveillance en quête de frappeurs de casseroles à verbaliser. Et qu’ils disposent déjà d’un fichier de personnes militantes, afin de pouvoir les reconnaître sur les bandes. Une pratique probablement illégale, car une contravention implique un contrôle direct par un agent assermenté, excepté pour les infractions routières.

  • Oxfam: G7 has failed the Global South in Hiroshima | Oxfam International
    https://www.oxfam.org/en/press-releases/oxfam-g7-has-failed-global-south-hiroshima

    “G7 countries have failed the Global South here in Hiroshima. They failed to cancel debts, and they failed to find what is really required to end the huge increase in hunger worldwide. They can find untold billions to fight the war but can’t even provide half of what is needed by the UN for the most critical humanitarian crises.”

    […]

    "The G7 owes the Global South $8.7 trillion for the devastating losses and damages their excessive carbon emissions have caused. In the G7 Hiroshima communique they said they recognized that there is a new Loss and Damage fund, but they failed to commit a single cent.

    « #nos_valeurs »

  • Des plastiques « biodégradables »… qui ne se dégradent pas Philippe Robitaille-Grou

    Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.

    C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut océanographique Scripps à San Diego dans leur article publié mercredi dans la revue PLOS One.

    Des soi-disant “bioplastiques” n’ont pas le moindre signe de biodégradation après avoir passé plus d’un an dans l’océan, montrent les expériences effectuées par les auteurs.


    “C’est du greenwashing”, ou écoblanchiment, dénonce la Québécoise Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude, qui a mené cette recherche dans le cadre de son postdoctorat à l’institut californien. “Beaucoup de gens vont croire qu’en utilisant ces bioplastiques, ils feront un bon geste pour la planète et que le produit va se dégrader s’il se retrouve dans l’environnement, mais pour ça, on a besoin de conditions de compostage très particulières.”

    Recette différente, mêmes résultats
    Vêtements, tapis, autres textiles… La production mondiale de fibres synthétiques continue de croître à un rythme effréné. Elle a atteint 68 millions de tonnes en 2020, selon les données de l’organisme à but non lucratif Textile Exchange, et est composée principalement de polyester, un plastique qui peut demeurer dans l’environnement durant plusieurs siècles.

    Un rapport de la firme Research and Markets prédit d’ailleurs que le marché global de fibres synthétiques connaîtra une croissance de plus de 7 % en quatre ans, de 2021 à 2025. Une vaste partie de ces fibres se retrouve dans les eaux usées, notamment par l’intermédiaire des machines à laver qui ne parviennent pas à les filtrer, et est par la suite acheminée dans les océans.



    La plage de Kamilo, à Hawaï, est reconnue pour la grande quantité de déchets de plastique qui s’y accumule.

    L’acide polylactique (PLA), fabriqué avec de l’amidon végétal, est couramment utilisé comme substitut “plus vert” des plastiques à base de pétrole. La nouvelle étude n’abonde toutefois pas dans ce sens.

    Après 428 jours dans l’eau de mer, les textiles faits de PLA, tout comme ceux formés de polyester, ne présentaient aucun signe de dégradation : le diamètre des fibres n’avait pas diminué et l’empreinte chimique, servant à indiquer la composition moléculaire, ne montrait pas la moindre transformation.

    Le PLA se dégrade seulement s’il est soumis à des températures et à des pressions très élevées, ce qui n’est pas le cas dans les milieux où il aboutit généralement, remarquent les auteurs.

    Ces résultats “soulignent à quel point le langage employé pour qualifier les plastiques est crucial”, estime le biologiste marin Dimitri Deheyn, qui a participé aux travaux.

    Les fabricants devraient avoir à fournir aux clients toute information sur la biodégradabilité de leurs produits, renchérit Sarah-Jeanne Royer. “Lorsqu’on achète une boîte de conserve, on sait exactement tout ce qu’il y a à l’intérieur en raison des lois mises en vigueur, explique-t-elle. Mais au niveau de produits comme le textile, il n’y a pas vraiment de norme environnementale pour bien informer les clients.”

    « On nous trompe. Et ça peut mener à des catastrophes du point de vue environnemental. »
    — Une citation de Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude

    Autres substituts
    D’autres options souvent présentées comme solutions de rechange au plastique traditionnel ont été mises à l’épreuve par les chercheurs.

    Les textiles fabriqués à base de cellulose naturelle ont fait meilleure figure que le PLA. Ils se dégradaient complètement en à peine un mois.

    Les auteurs notent cependant que les matériaux analysés ne contenaient pas d’additifs. Or, les entreprises incorporent souvent des nanomatériaux, entre autres pour améliorer la protection contre l’eau et les rayons ultraviolets. Ces ajouts peuvent rallonger le temps de dégradation des produits, voire les rendre carrément non biodégradables.

    Certains fabricants se targuent plutôt de se servir de mélanges de cellulose naturelle et de plastique. Selon l’étude, seule la partie naturelle de ces mélanges parvient à se biodégrader.

    Réduire à la source
    Les recherches de l’Institut océanographique Scripps ne sont pas les premières à montrer les limites de la production de plastiques prétendument “plus verts”.

    En 2019, des chercheurs de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni révélaient que plusieurs sacs de plastique vendus comme “biodégradables” ou “compostables” étaient encore, après trois ans passés dans la nature, en suffisamment bon état pour transporter près de cinq livres de provisions.

    Selon Sarah-Jeanne Royer, ces divers résultats montrent l’importance de tests standardisés pour vérifier si les plastiques dits “biodégradables” le sont véritablement. Mais, outre les normes en place, les efforts devraient à la base se concentrer sur une réduction de la production et de la consommation de plastique, “bio” ou non, martèle la chercheuse.

    “Si on prend l’industrie de la mode, par exemple, c’est la deuxième la plus polluante au monde”, affirme-t-elle. “Il faut acheter moins, et lorsqu’on le fait, il faut être bien renseigné pour pouvoir miser sur des matériaux de qualité.”

    Mme Royer a également décidé de mettre la main à la pâte pour s’attaquer à la pollution plastique déjà présente. Elle fait partie de l’organisme à but non lucratif Ocean Cleanup, qui sillonne les océans pour en extraire les déchets de plastique. Plus de 100 000 kg ont été retirés à ce jour.

    #plastique #polyester #biodégradables #composte #biodégradation #greenwashing #écoblanchiment #fibres_synthétiques #acide_polylactique #PLA #cellulose #nanomatériaux #mode

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1981758/bioplastique-compostable-environnement-textiles-ecoblanchiment

  • Le rail contre l’avion, ou comment un décret peut stériliser une loi - La Grande Conversation
    https://www.lagrandeconversation.com/economie/le-rail-contre-lavion-ou-comment-un-decret-peut-steriliser-une

    Le décret d’application était donc très attendu. Après examen par la Commission européenne et clôture de la consultation publique en février dernier, les termes du projet de décret sont désormais connus. Et on peut dire qu’ils vident méthodiquement la mesure de toute portée réelle. L’interprétation de la loi exploite en effet toutes les possibilités d’en réduire l’application. De sorte que les trajets aériens Paris-Nantes, Paris-Bordeaux ou Paris-Lyon sont toujours possibles, mais… seulement depuis Paris-Charles De Gaulle et non plus depuis Paris-Orly ! Dans sa grande sagesse, le Gouvernement est donc en passe d’organiser un simple report de charge d’un aéroport d’Ile-de-France vers un autre. De même, les liaisons Lyon-Marseille demeureront autorisées alors même que les liaisons ferroviaires sur ce trajet sont inférieures à 2h00.