• Créativité judiciaire : cinq syndicalistes CFDT poursuivis pour des pochoirs au sol contre la réforme des retraites

    https://www.mediapart.fr/journal/france/080623/cinq-syndicalistes-cfdt-poursuivis-pour-des-pochoirs-au-sol-contre-la-refo

    Des élus du personnel de l’usine Airbus Atlantic d’Albert (Somme) étaient jugés le 8 juin à Amiens pour avoir bombé « #Stop64 » sur la chaussée le 7 mars, pendant une manifestation. Ils dénoncent une atteinte à la liberté d’expression. Le procureur a requis 500 euros d’amende pour chacun.

    #repression_judiciaire_de_dingue
    #foutage_de_gueule
    #judiciarisation

  • U.S. had intelligence of detailed Ukrainian plan to attack Nord Stream pipeline
    https://www.washingtonpost.com/national-security/2023/06/06/nord-stream-pipeline-explosion-ukraine-russia

    Three months before saboteurs bombed the #Nord_Stream natural gas pipeline, the Biden administration learned from a close ally that the Ukrainian military had planned a covert attack on the undersea network, using a small team of divers who reported directly to the commander in chief of the Ukrainian armed forces.

    Details about the plan, which have not been previously reported, were collected by a European intelligence service and shared with the CIA in June 2022. They provide some of the most specific evidence to date linking the government of #Ukraine to the eventual attack in the Baltic Sea, which U.S. and Western officials have called a brazen and dangerous act of sabotage on Europe’s energy infrastructure.

  • L’Europe est-elle en train de tuer le fret ferroviaire français ? | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/leurope-train-de-tuer-fret-ferroviaire-francais/00107156

    Où tu t’aperçois que la « politique » du transport de l’UE n’en a rien à carrer de la « transition écologique ». Ce qui chagrine les « eurocrates » c’est la « distortion à la concurrence ». Quant à faire valoir un soit-disant fonctionnement démocratique ce cette guilde capital-friendly,

    Plus globalement, se pose la question de l’intérêt d’une politique de concurrence pour les entreprises de réseau qui opèrent sur ce que les économistes appellent les « monopoles naturels », c’est-à-dire des marchés où la concurrence est potentiellement moins efficace que l’exploitation par un seul opérateur. C’est le cas du ferroviaire, où il est complexe et coûteux de partager le réseau. Sur ce point, Frédéric Marty juge qu’il est un peu facile de renvoyer la faute sur Bruxelles : « Le ferroviaire est ouvert à la concurrence [sur le fret comme sur le trafic de voyageurs, NDLR] parce qu’on l’a décidé. L’UE, c’est nous : le Conseil, ce sont les gouvernements, le Parlement est élu par les citoyens », rappelle-t-il.

    c’est du gros foutage de gueule. Seul comptent le rapport de force et les tractations hors du champ « démocratique » :

    L’élue [Karima Delli] estime que le gouvernement aurait dû faire autrement et obtenir un régime dérogatoire aux règles de concurrence en vigueur au nom du rattrapage de son retard en termes de fret ferroviaire :
    « La France doit retrouver du pouvoir de négocier à Bruxelles. Les Allemands arrivent très bien à décrocher des exceptions sur les sujets qu’ils défendent », s’exclame-t-elle.

    Et puis tu as aussi le lobbying du transport routier qui leur met bien la pression car on a toujours la crainte d’une résurgence inopinée d’un mouvement corporatiste type « Bonnets Rouges ».

    De son côté, Pascal Simon rappelle que si l’Etat français n’est pas censé favoriser un opérateur au profit d’autres en raison de la politique de la concurrence européenne, il dispose d’une batterie d’autres options pour soutenir le ferroviaire face à la route, plus polluante.
    « On a des possibilités en termes de fiscalité ou d’interdiction de transit des poids lourds, par exemple. Mais le souvenir du mouvement des bonnets rouges contre l’écotaxe est trop prégnant », rappelle le docteur en droit public.

    https://justpaste.it/2lxqw

  • Trois policiers de la Brav-M sont renvoyés en conseil de discipline pour avoir menacé des manifestants, annonce la préfecture de police de Paris
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/trois-policiers-de-la-brav-m-sont-renvoyes-en-conseil-de-discipline-pou

    « La préfecture de police confirme suivre les recommandations de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) », a précisé la préfecture de police à franceinfo. Dans les conclusions de son enquête administrative rendue début mai, la police des polices avait reproché aux fonctionnaires un ou plusieurs manquements, dont le devoir d’exemplarité, l’obligation de courtoisie à l’égard du public, l’atteinte au crédit de la police nationale et le devoir de protection de la personne interpellée.

    ChatGPT, écris-moi un article de science-fiction à propos du devoir d’exemplartié, de l’obligation de courtoisie à l’égard du public, du crédit de la police et du devoir de protection de la personne interpellée des flics français.

    Histoire de rendre l’histoire un peu crédible, ajoute des licornes et des voitures qui volent.

    • Chez Libé (06.06.23) :

      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/enregistrements-de-la-brav-m-ce-que-revele-lenquete-administrative-202306

      Restent quatre autres policiers qui « ont utilisé des modalités d’échange empreintes de tutoiements et de familiarités s’inscrivant dans une joute verbale à laquelle ils n’ont pas résisté. Ces propos, même exprimés parfois sur le ton de l’humour, ont objectivement rendu compte de pratiques et d’un positionnement des policiers insuffisamment professionnels ». L’IGPN considérant en substance que les agents auraient mieux fait de se taire : « Si ce contexte d’interpellation rend inévitablement plus difficile le rapport direct avec l’usager, il ne saurait donner lieu à des échanges nourris après l’interpellation, sans lien direct avec la mission », estime l’enquête administrative. Au demeurant, ce n’est pas tant le fait d’avoir tenu ces propos qui est reproché aux agents, mais la révélation au grand public du fait de les avoir tenus. En effet, il est (seulement) reproché à ces quatre fonctionnaires d’avoir « porté une atteinte notoire au crédit et au renom de la police nationale », parce que leur action est « à l’origine de nombreux articles de presse […] évoquant négativement le comportement des forces de l’ordre ». Un grief identiquement imputé aux trois autres policiers de la Brav-M mis en cause.

      De son propre aveu, l’IGPN n’a toutefois pas épuisé le sujet de cette interpellation. Ainsi, si Souleyman A. reproche à un agent d’avoir poussé sa palpation jusqu’à l’agression sexuelle, « la présente enquête administrative avec les moyens d’investigation limités qui sont les siens n’a pas permis sur ce point de matérialiser des faits contraires à la déontologie, note la synthèse. Il appartient donc, le cas échéant, à l’autorité judiciaire, par une décision définitive portant sur cette matérialité des faits, d’éclairer ultérieurement l’administration ». De fait, sur le plan judiciaire, une enquête est toujours en cours, confiée à l’IGPN. Elle concerne des « faits allégués de violences à caractère raciste » envers Souleyman A. et des « faits allégués de violences par personne dépositaire de l’autorité publique » sur une seconde manifestante, selon le parquet de Bobigny cité par l’AFP.

      #MDR et #foutage_de_gueule (bien entendu)

  • Dijon : des amendes (sur la base de vidéosurveillance) pour des casserolades - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/05/26/dijon-des-amendes-sur-la-base-de-videosurveillance-pour-des-casserol

    À Dijon, plusieurs personnes ont reçu des amendes de 68 euros pour « émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme ». En cas de non paiement dans les 45 jours, le montant passe même à 145€ ! Il s’agit de verbalisations suite à une manifestation qui a eu lieu le 7 mai derniers lors d’un anniversaire de la Cité de la Gastronomie, en présence de députés macronistes. Les explosions de grenades de la police, elles, ne semblent pas porter atteinte à la tranquillité…

    Le syndicat Solidaires explique que ces amendes ont été réalisées sur la base d’images de vidéosurveillance, puisque les personnes qui les reçoivent n’ont pas fait l’objet d’interpellation ni de contrôle au moment de la manifestation. D’ailleurs, d’autres participants à différentes casserolades organisées à Dijon commencent à recevoir des amendes.

    Il s’agit d’une atteinte évidente au droit de manifester. Une sorte de racket pour taxer les contestataires, dans un contexte de grande précarité et après un mouvement social qui a déjà coûté de nombreux jours de salaires aux grévistes. Cette mesure d’intimidation est vicieuse : qui peut prendre le risque de perdre des dizaines d’euros à chaque manif un peu bruyante ?

    Cela suppose que des policiers aient reçu la consigner de visionner attentivement les images de vidéosurveillance en quête de frappeurs de casseroles à verbaliser. Et qu’ils disposent déjà d’un fichier de personnes militantes, afin de pouvoir les reconnaître sur les bandes. Une pratique probablement illégale, car une contravention implique un contrôle direct par un agent assermenté, excepté pour les infractions routières.

  • Oxfam: G7 has failed the Global South in Hiroshima | Oxfam International
    https://www.oxfam.org/en/press-releases/oxfam-g7-has-failed-global-south-hiroshima

    “G7 countries have failed the Global South here in Hiroshima. They failed to cancel debts, and they failed to find what is really required to end the huge increase in hunger worldwide. They can find untold billions to fight the war but can’t even provide half of what is needed by the UN for the most critical humanitarian crises.”

    […]

    "The G7 owes the Global South $8.7 trillion for the devastating losses and damages their excessive carbon emissions have caused. In the G7 Hiroshima communique they said they recognized that there is a new Loss and Damage fund, but they failed to commit a single cent.

    « #nos_valeurs »

  • Des plastiques « biodégradables »… qui ne se dégradent pas Philippe Robitaille-Grou

    Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.

    C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut océanographique Scripps à San Diego dans leur article publié mercredi dans la revue PLOS One.

    Des soi-disant “bioplastiques” n’ont pas le moindre signe de biodégradation après avoir passé plus d’un an dans l’océan, montrent les expériences effectuées par les auteurs.


    “C’est du greenwashing”, ou écoblanchiment, dénonce la Québécoise Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude, qui a mené cette recherche dans le cadre de son postdoctorat à l’institut californien. “Beaucoup de gens vont croire qu’en utilisant ces bioplastiques, ils feront un bon geste pour la planète et que le produit va se dégrader s’il se retrouve dans l’environnement, mais pour ça, on a besoin de conditions de compostage très particulières.”

    Recette différente, mêmes résultats
    Vêtements, tapis, autres textiles… La production mondiale de fibres synthétiques continue de croître à un rythme effréné. Elle a atteint 68 millions de tonnes en 2020, selon les données de l’organisme à but non lucratif Textile Exchange, et est composée principalement de polyester, un plastique qui peut demeurer dans l’environnement durant plusieurs siècles.

    Un rapport de la firme Research and Markets prédit d’ailleurs que le marché global de fibres synthétiques connaîtra une croissance de plus de 7 % en quatre ans, de 2021 à 2025. Une vaste partie de ces fibres se retrouve dans les eaux usées, notamment par l’intermédiaire des machines à laver qui ne parviennent pas à les filtrer, et est par la suite acheminée dans les océans.



    La plage de Kamilo, à Hawaï, est reconnue pour la grande quantité de déchets de plastique qui s’y accumule.

    L’acide polylactique (PLA), fabriqué avec de l’amidon végétal, est couramment utilisé comme substitut “plus vert” des plastiques à base de pétrole. La nouvelle étude n’abonde toutefois pas dans ce sens.

    Après 428 jours dans l’eau de mer, les textiles faits de PLA, tout comme ceux formés de polyester, ne présentaient aucun signe de dégradation : le diamètre des fibres n’avait pas diminué et l’empreinte chimique, servant à indiquer la composition moléculaire, ne montrait pas la moindre transformation.

    Le PLA se dégrade seulement s’il est soumis à des températures et à des pressions très élevées, ce qui n’est pas le cas dans les milieux où il aboutit généralement, remarquent les auteurs.

    Ces résultats “soulignent à quel point le langage employé pour qualifier les plastiques est crucial”, estime le biologiste marin Dimitri Deheyn, qui a participé aux travaux.

    Les fabricants devraient avoir à fournir aux clients toute information sur la biodégradabilité de leurs produits, renchérit Sarah-Jeanne Royer. “Lorsqu’on achète une boîte de conserve, on sait exactement tout ce qu’il y a à l’intérieur en raison des lois mises en vigueur, explique-t-elle. Mais au niveau de produits comme le textile, il n’y a pas vraiment de norme environnementale pour bien informer les clients.”

    « On nous trompe. Et ça peut mener à des catastrophes du point de vue environnemental. »
    — Une citation de Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude

    Autres substituts
    D’autres options souvent présentées comme solutions de rechange au plastique traditionnel ont été mises à l’épreuve par les chercheurs.

    Les textiles fabriqués à base de cellulose naturelle ont fait meilleure figure que le PLA. Ils se dégradaient complètement en à peine un mois.

    Les auteurs notent cependant que les matériaux analysés ne contenaient pas d’additifs. Or, les entreprises incorporent souvent des nanomatériaux, entre autres pour améliorer la protection contre l’eau et les rayons ultraviolets. Ces ajouts peuvent rallonger le temps de dégradation des produits, voire les rendre carrément non biodégradables.

    Certains fabricants se targuent plutôt de se servir de mélanges de cellulose naturelle et de plastique. Selon l’étude, seule la partie naturelle de ces mélanges parvient à se biodégrader.

    Réduire à la source
    Les recherches de l’Institut océanographique Scripps ne sont pas les premières à montrer les limites de la production de plastiques prétendument “plus verts”.

    En 2019, des chercheurs de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni révélaient que plusieurs sacs de plastique vendus comme “biodégradables” ou “compostables” étaient encore, après trois ans passés dans la nature, en suffisamment bon état pour transporter près de cinq livres de provisions.

    Selon Sarah-Jeanne Royer, ces divers résultats montrent l’importance de tests standardisés pour vérifier si les plastiques dits “biodégradables” le sont véritablement. Mais, outre les normes en place, les efforts devraient à la base se concentrer sur une réduction de la production et de la consommation de plastique, “bio” ou non, martèle la chercheuse.

    “Si on prend l’industrie de la mode, par exemple, c’est la deuxième la plus polluante au monde”, affirme-t-elle. “Il faut acheter moins, et lorsqu’on le fait, il faut être bien renseigné pour pouvoir miser sur des matériaux de qualité.”

    Mme Royer a également décidé de mettre la main à la pâte pour s’attaquer à la pollution plastique déjà présente. Elle fait partie de l’organisme à but non lucratif Ocean Cleanup, qui sillonne les océans pour en extraire les déchets de plastique. Plus de 100 000 kg ont été retirés à ce jour.

    #plastique #polyester #biodégradables #composte #biodégradation #greenwashing #écoblanchiment #fibres_synthétiques #acide_polylactique #PLA #cellulose #nanomatériaux #mode

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1981758/bioplastique-compostable-environnement-textiles-ecoblanchiment

  • Le rail contre l’avion, ou comment un décret peut stériliser une loi - La Grande Conversation
    https://www.lagrandeconversation.com/economie/le-rail-contre-lavion-ou-comment-un-decret-peut-steriliser-une

    Le décret d’application était donc très attendu. Après examen par la Commission européenne et clôture de la consultation publique en février dernier, les termes du projet de décret sont désormais connus. Et on peut dire qu’ils vident méthodiquement la mesure de toute portée réelle. L’interprétation de la loi exploite en effet toutes les possibilités d’en réduire l’application. De sorte que les trajets aériens Paris-Nantes, Paris-Bordeaux ou Paris-Lyon sont toujours possibles, mais… seulement depuis Paris-Charles De Gaulle et non plus depuis Paris-Orly ! Dans sa grande sagesse, le Gouvernement est donc en passe d’organiser un simple report de charge d’un aéroport d’Ile-de-France vers un autre. De même, les liaisons Lyon-Marseille demeureront autorisées alors même que les liaisons ferroviaires sur ce trajet sont inférieures à 2h00.

  • Darmanin cache son déplacement à Gruson mais n’évite pas le concert de casseroles Yacha Hajzler - france3-regions

    La préfecture des Hauts-de-France avait vivement démenti l’annonce de la venue de Gérald Darmanin à Gruson, ce 6 mai. Pourtant, le ministre de l’Intérieur s’est bien rendu dans le Nord. Il a été rapidement repéré par les opposants à la réforme des retraites et n’a pas pu éviter le concert de casseroles.

    Un jeu de cache-cache qui n’a pas vraiment eu le succès escompté. Le 5 mai, dans un tweet publié sur son compte officiel, la préfecture des Hauts-de-France démentait fermement l’annonce d’un déplacement de Gérald Darmanin à Gruson, dans le Nord. « Il n’a jamais été question qu’il vienne », affirmait même l’autorité préfectorale. 


    La mairie de Gruson dégradée quelques heures avant la venue de Gérald Darmanin. • © France Télévisions

    Il faut dire que, sur les réseaux sociaux, les opposants à la réforme des retraites organisaient déjà leur concert de casseroles pour la venue du ministre de l’Intérieur.

    Malgré les démentis, un ministre bel et bien là
    Et, malgré les démentis, Gérald Darmanin était bien là, ce samedi 6 mai, au lieu dit et à l’heure dite. C’est lui-même qui l’a annoncé sur son compte twitter, photo tout sourires avec les élus locaux à l’appui. L’entourage du ministre a fait valoir auprès de l’AFP une décision prise « en dernière minute », une justification qui n’a pas convaincu les opposants nordistes. 

    En conséquence, le ministre n’a pas mis longtemps avant d’être retrouvé par les protestataires, qui ont déplacé la « casserolade » en dernière minute devant la mairie de Tourcoing, où Gérald Darmanin a fait escale comme à son habitude. 

    « Bah alors on se cache ? On fait publier des fakenews à la préfecture et au ministère de l’Intérieur parce qu’on a peur du peuple et de ses casseroles ? » , a interpellé le collectif lillois L’Offensive sur Twitter.



    La mairie de Gruson taguée et dégradée
    A Gruson, en lieu et place du ministre, c’est la mairie qui a fait les frais de la frustration des manifestants. Quelques heures avant la venue du ministre, la façade a été dégradée par des tags et un impressionnant déversement d’huile de vidange. 

    Sur les tags, on pouvait notamment apercevoir le symbole anarchiste ainsi que les mots « Darmanin violeur » , en référence à la plainte déposée à son encontre en 2017 et pour laquelle il a pour l’instant bénéficié d’un non-lieu. Noirci par les dégâts, l’édifice public est en cours de nettoyage.

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/darmanin-cache-son-deplacement-a-gruson-mais-n-evite-pa

    #casserolades #casseroles #casserolade #révoltes #france #macron #foutriquet #histoire #reformedesretraites #casseroladegenerale #gérald_darmanin #manifestation

  • Les propos de Gérald Darmanin sur Giorgia Meloni provoquent une nouvelle crise franco-italienne sur la question de l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/05/les-propos-de-gerald-darmanin-sur-giorgia-meloni-provoquent-une-nouvelle-cri

    « Meloni, c’est comme Le Pen, elle se fait élire sur “vous allez voir ce que vous allez voir” et puis ce que l’on voit, c’est que ça ne s’arrête pas et que ça s’amplifie », a également déclaré M. Darmanin, les considérations de politique intérieure prenant ainsi le pas à nouveau sur les relations diplomatiques entre les deux pays. Côté français, les parallèles entre Marine Le Pen et Giorgia Meloni semblent dominer les préoccupations d’un exécutif professant face à l’extrême droite un discours de fermeté sur le dossier migratoire.

    On en est au stade où on se brouille avec la néo-fasciste italienne, parce que notre ministre de l’intérieur trouve qu’elle n’est pas assez fasciste. Alors qu’avec lui, vous allez voir comment ça va te me ratonner efficace…

  • « En avoir pour mes impôts » : une consultation tronquée
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-bulle-economique/en-avoir-pour-mes-impots-une-consultation-tronquee-8097076

    Expliquer les dépenses publiques, demander aux contribuables comment ils/elles souhaitent que l’argent soit dépensé, c’est l’objectif de la consultation « En avoir pour mes impôts » lancée par le gouvernement, mais le débat tel qu’il s’engage est déjà tronqué.

    Première limite à cette présentation, les chiffres datent de 2019. La charge de la dette ayant beaucoup augmenté depuis que les taux d’intérêt sont repartis à la hausse, le débat s’engage sur des chiffres erronés.
    Alors pourquoi avoir pris des chiffres de 2019 ? « Parce que la crise sanitaire a provoqué une déformation de la structure des dépenses publiques » , lit-on à côté du camembert.
    Pourtant quand on rentre dans les 9 rubriques sectorielles : Education/ santé / logement/ entreprise vie citoyenne etc... sont mentionnées pléthore de dépenses décidées en 2022 ou 2023 : le chèque énergie, le pass culture, les aides à l’achat d’un vélo..
    Difficile d’y voir clair entre l’information et ce qui relève de la communication gouvernementale, mais ça encore, ce n’est pas très grave comparé à la manipulation dans la présentation des données censées éclairer les opinions.

    Je vous laisse lire ou écouter cette chronique et aussi la

    Liste des questions posées au Ministère des Comptes publics le 26 avril, et sans réponse à l’heure de finaliser cette chronique (vendredi 10h49).

    édifiant
    #fiscalité #débat_public #foutage_de_gueule

  • Grièvement blessée par un tir de LBD en 2018 à Bordeaux, une passante jugée responsable de son « imprudence »
    https://rue89bordeaux.com/2023/04/grievement-blessee-par-un-tir-de-lbd-en-2018-a-bordeaux-passante-juge

    Le 8 décembre 2018, durant l’acte IV du mouvement des Gilets Jaunes, Sophie Lacaille, originaire de Rouen, sort d’un restaurant à Bordeaux avec sa fille, Eglantine, qui vient d’emménager dans la capitale girondine. Alors que la famille décide de rentrer en évitant le centre-ville où se déroule la manifestation, cette maman est néanmoins victime d’un tir de #LBD déclenché par un CRS. Les séquelles de cette fracture d’une cervicale lui ont fait perdre son travail. Pourtant, en février 2023, le tribunal administratif de Bordeaux a rendu son verdict : la victime est jugée responsable de sa blessure à hauteur de 25%, "ayant commis une imprudence fautive" : être au mauvais endroit, au mauvais moment.

    #police #justice

  • « C’est une crise de régime : les élites ne peuvent plus, le peuple ne veut plus ». Et maintenant ? | A l’air libre / Mediapart | 25.04.23

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/250423/c-est-une-crise-de-regime-les-elites-ne-peuvent-plus-le-peuple-ne-veut-plu

    interview de 3 intellos, 45 minutes - le menu semble alléchant :-)

    – Étienne Ollion, directeur de recherches au CNRS,
    – Lauréline Fontaine, professeure de droit public à Sorbonne-Nouvelle,
    – Fabien Escalona, journaliste [et auteur de livre, donc] à Mediapart.

    • Intervention fort à propos de Laureline Fontaine à 39’05 sur la question du « pouvoir de nomination » de ce gouvernement. Par exemple « il suffit de dire que les gens qui apent sur des casseroles sont des terroristes pour qu’on puisse leur appliquer des lois conçues contre le terrorisme ». Elle développe cette idée dans d’autres contextes aussi. Je trouve que ça tape très juste quand à la façon de procéder qui caractérise #foutriquet et sa clique.

  • Dussopt : « ça n’est pas la démocratie » | Libé | 25.04.23

    https://www.liberation.fr/politique/emmanuel-macron-dans-le-loir-et-cher-la-sante-en-bandouliere-et-les-casse

    Après la plainte lundi d’un député macroniste contre son « harcèlement » ce week-end à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a lui aussi déploré la mobilisation des opposants : « Vouloir menacer des élus, des députés, des membres du gouvernement, ça n’est pas la démocratie, vouloir faire taire celles et ceux qui ne pensent pas comme vous, ça n’est pas la démocratie », a-t-il lancé ce mardi matin sur CNews. Avant d’admettre que le gouvernement, pour faire passer sa future loi immigration, pourrait une nouvelle fois avoir au recours au 49.3.

    Dussopt ; sur CNews ; « ça n’est pas la démocratie » ; 49-3 oui.

    #foutage_de_gueule
    #sans_vergogne

    • Dès que la loi immigration sera adoptée avec les voix de la droite, Dussopt viendra nous faire pleurer dans les chaumières en nous expliquant que c’est la loi la plus à gauche de tous les temps.

  • Les casseroles de Foutriquet Jérôme Soldeville

    À l’occasion de la crise de régime générée par la contre-réforme des retraites, fait inédit, un préfet de la République a fait interdire le port de casseroles lors d’une manifestation visant le chef de l’État. C’est le moment de rappeler au gouvernement macroniste que le charivari est une forme de contestation très républicaine, qui est née sous la monarchie de Juillet.


    En effet, au début de la monarchie de Juillet (1830), après l’abdication du roi légitimiste Charles X et l’arrivée au pouvoir de Louis-Philippe, des concerts de casseroles eurent lieu l’ensemble du territoire, visant des députés proches du gouvernement, ainsi que des représentants de l’Etat. Ainsi, une campagne nationale de charivaris eut lieu pendant l’année 1832, notamment à Grenoble, héritière des traditions révolutionnaires.

    À partir de 1831, le charivari était devenu un instrument de résistance politique pour les militants républicains, après la formation du ministère du banquier grenoblois Casimir Perier le 8 mars et l’élection d’une nouvelle Chambre des députés le 5 juillet, ce qui signa la fin des espoirs des démocrates. Dans le contexte révolutionnaire de l’époque, les casserolades politiques coïncidaient avec une revendication aiguë de la souveraineté populaire et un rejet massif du dévoiement de la représentation politique, puisque beaucoup d’anciens partisans de la Révolution de juillet s’étaient ralliés à la politique « d’ordre » menée par la monarchie constitutionnelle.

    Au bruit des casseroles, s’ajoutaient en 1832 comme aujourd’hui, des insultes et des cris, des chansons satiriques et des chants de la Révolution, qui désignaient l’adversaire politique, comme par exemple : « À bas le moine ! À bas le cafard ! » (visant le procureur général de Grenoble Moyne, jugé trop proche des monarchistes catholiques légitimistes) ; « À bas le sanguinaire ! », contre le préfet de l’Isère Duval ; ou encore « À bas le patriote apostat, à bas l’écrivain vendu, l’orateur acheté ! À bas le traître, le traître à son pays, [...] », à destination du ministre Adolphe Thiers !

    macron, qui assume pleinement la devise « Travail, Ordre et Progrès », reproduit aujourd’hui assez exactement l’inféodation du pouvoir judiciaire et administratif à la politique du gouvernement, qui existait sous la monarchie de Juillet, à l’origine de ces charivaris bruyants et revendicatifs. A l’occasion de cette contre-réforme des retraites, le retour des casserolades est donc une réponse légitime du peuple à l’insulte permanente opposée aux manifestants, au mépris déclaré à l’égard des corps intermédiaires et au déni permanent de démocratie via l’utilisation du 49-3 !

    Certains de ces charivaris étaient provoqués par des décisions administratives attentatoires aux libertés les plus élémentaires. (...)

    La répression, à coups de baïonnettes, d’une foule inoffensive, composée de femmes et d’hommes, fut menée par un régiment revenu d’Algérie, habitué aux crimes et violences de la colonisation qui avait débutée en 1830 à la fin du règne de Charles X. (...)

    Selon le procédé classique d’inversion accusatoire, les Grenoblois-es furent alors accusé-es par le gouvernement d’être responsables de la violence. Le retentissement fut énorme dans la presse nationale comme locale et produisit l’effet inverse de celui qui était recherché, en multipliant les charivaris dans le pays (...)

    Si, au lieu de son habituelle condescendance, le Casimir Perier de notre temps, faisait preuve d’un peu de sens commun, il comprendrait le sens politique de ces manifestations sonores, qui sont une métaphore de la révolte de l’opinion publique qu’il ne maîtrisera plus jusqu’à la fin de son mandat. Elles ne sont ni un outrage ni une offense à la personne du « monarque républicain », ce qui justifie pour la macronie les nombreuses entraves à la liberté constitutionnelle de manifester auxquelles nous sommes en train d’assister, mais au contraire elles rentrent dans la cadre républicain de la liberté d’expression, héritage de la Révolution ; et par la forme satirique qu’elles prennent, elles sont l’expression d’une volonté du peuple d’exister dans l’ordre du politique, malgré le mépris des Foutriquet d’hier comme d’aujourd’hui !

    #macron #casseroles #casserolades #charivari contre le #foutriquet et sa #retraite #histoire

    Source : https://mcinformactions.net/Les-casseroles-de-Foutriquet

  • Le Thiers Foutriquet | Hérodote.com | 20.04.21

    https://www.herodote.net/Le_liberateur_du_territoire_-synthese-210.php

    À l’issue de la révolution des Trois Glorieuses, en juillet, [Adolphe Thiers] fait partie de ceux qui portent Louis-Philippe 1er sur le trône. Son rêve est celui d’une monarchie parlementaire (« Le roi règne et ne gouverne pas », écrit-il). Député des Bouches-du-Rhône en octobre 1830, il accède aussitôt au gouvernement. Il a 33 ans et ne quittera plus guère les allées du pouvoir jusqu’à sa mort, en 1877.

    Thiers s’impose malgré une petite taille (1,55m), une houppe ridicule et un physique sans grâce qui lui valent le surnom de « Foutriquet ». Il manipule les hommes avec subtilité en usant de son art oratoire. Mais son extrême vanité et son envie de se comparer à Napoléon l’entraînent aussi dans des actions périlleuses.

    Après le portefeuille des Finances, il obtient celui de l’Intérieur et montre à cette occasion une rare énergie. En avril 1834, il réprime au prix de 600 morts et 10.000 arrestations la seconde révolte des canuts, les travailleurs lyonnais de la soie (on peut y voir un prélude à la répression de la Commune de Paris). Président du Conseil en 1836, il envisage le risque d’une guerre contre l’Angleterre à propos de l’Espagne mais le roi, avec sagesse, lui impose de démissionner.

    #foutriquet (le vrai)

    • A chaque fois que je passe par l’Avenue Thiers à Lyon, j’ai une profonde incompréhension vis à vis des gens qui pensent que donner son nom à lui à un lieu est pertinent de quoi que ce soit d’autre que le goût de la violence et de l’injustice. D’ailleurs, cette avenue est sans absolument sans intérêt, comme s’il y avait une sorte de consensus silencieux, pour éviter d’en faire un lieu où on pourrait avoir envie d’y revenir.

    • Ouais didons ça fait beaucoup.

      La page d’Attac d’où sont tirées les données :

      https://france.attac.org/se-mobiliser/retraites-pour-le-droit-a-une-retraite-digne-et-heureuse/article/on-ne-les-lache-pas-la-carte-des-mobilisations

      22 avril

      Caen : Caravane du Service national universel. Blocage du « village SNU » par les manifestants !

      Maltot : Le député macroniste Freddy Sertin (suppléant d’Élisabeth Borne) devait tenir une permanence à la mairie de Maltot (14) de 16h à 18h. Une centaine de manifestants présents l’ont contraint à annuler une heure avant.

      21 avril

      Neuilly sur marne : François Braun devait se rendre à l’hôpital de Ville Evrard (Neuilly sur marne).

      Bobigny : Olivier Klein devait passer à la Bourse départementale du travail de Bobigny, il a finalement renoncé pour ne pas risquer la casserolade.

      Toulouse : La visite de Carole Grandjean à Toulouse a été annulée pour « raisons de sécurité ».

      Nesle : Bruno Le Maire et Christophe Béchu en déplacement. Un comité de non-accueil est prévu !

      Montreuil : Venue du ministre de la Santé François Braun au centre médical Cap Horn 55.

      La Baule : Olivia Grégoire à la Baule et à Guérande. Un comité de non-accueil est aussi prévu !

      Châteauroux : Elisabeth Borne en déplacement dans l’Indre.

      Fontaines : Visite d’Olivier Dussopt à 9h à l’entreprise Margaritelli à Fontaines.

      Montceau-les-Mines : Visite d’Olivier Dussopt à l’entreprise Novium à Montceau-les-Mines.

      Besançon : Venue du ministre des armées Sébastien Lecornu. Un comité de non-accueil est prévu !

      Belfort : Visite d’Olivier Becht, le ministre du commerce extérieur et de l’attractivité, à l’usine d’Alstom en début d’après-midi.

      Lons-le-Saunier : Venue de la ministre à l’égalité homme femme dans le Jura. Comité de non-accueil organisé par l’intersyndicale !

      Tricastin : Venue du ministre chargé de l’industrie Roland Lescure et de la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin dans la Drôme.

      Pau : repas officiel avec Gabriel Attal à la villa St Basil’s dans le quartier Trespoey.

      20 avril

      Montpellier : manifestation contre la venue d’Emmanuel Macron dans l’Hérault.

      Lunel : annulation du déplacement prévu d’Emmanuel Macron à Lunel.

      Ganges : Comité d’accueil à Ganges pour la visite d’Emmanuel Macron et de Pap Ndiaye au collège Louise Michel qui a été mis en sobriété énergétique. Casseroles, vuvuzellas et plots en plastique, tous « dispositifs sonores portatifs » interdits ! Une banderole « Macron dégage » a été hissée sur une façade rocheuse.

      Brignoles : Visite d’Olivier Véran dans le Var. Un comité de non-accueil est présent !

      Valence : Annulation de la visited’Eric Dupond Moretti.

      Dijon : Annulation de la venue d’Agnès Firmin Le Bodo à la conférence sur le thème de la fin de vie à Dijon à la salle Devosges.

      Bourogne : Comité de non-accueil pour Lecornu au 1er régiment d’artillerie à Bourogne, près de Belfort.

      Nanterre : Comité de non accueil pour la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra vers l’Arena de Nanterre.

      19 avril

      Agen : casserolade et mise en sobriété énergétique du bar qui accueillait le ministre de la Transition Numérique Jean-Noël Barrot (plus d’infos).

      Le Mans : casserolades au Mans et en forêt de Bercé pour accueillir Christophe Béchu.

      Pantin : casserolades lors de la visite de la ministre Carole Grandjean au CFA des métiers du luxe à Pantin, ainsi qu’à sa sortie.

      Pontault-Combault : comité de non accueil pour la visite de Yaël Braun-Pivet au Centre Social et Culturel de Pontault-Combault.

      Muttersholtz : casserolades et mise en sobriété de l’usine Mathis de Muttersholtz lors de la visite d’Emmanuel Macron.

      Nantes : le village du SNU plie bagage au bout d’1h et Sarah El Haïry renonce à venir faire un discours. Voir aussi l’article d’Ouest France : « Chahuté par des manifestants, le village du SNU plie bagage une heure après son ouverture à Nantes ».

      Sélestat : Emmanuel Macron hué lors de sa visite à Sélestat et interpellé par des habitants.

      18 avril

      Paris 13 : comité de non accueil pour Jean-Christophe Combe et Geneviève Darrieussecq en visite à la CAF de Paris

      Saclay : à 17h place Hubert Coudane à Orsay, comité de non-accueil pour Sylvie Retailleau à l’université Paris Saclay.

      Saint-Denis : casserolade pour accueillir Emmanuel Macron. Voir aussi la vidéo de l’Humanité ; « À Saint-Denis, Macron accueilli par des centaines de manifestants déterminés à ne rien lâcher »

      Chartres : comité de non-accueil lors de la venue d’Olivier Dussopt pour la mise en œuvre de la réforme des retraites.

    • @arno Jean-Marc Zulesi a pas aimé ses non-fraises :

      https://www.liberation.fr/economie/social/contre-les-casserolades-un-depute-renaissance-annonce-porter-plainte-2023

      « Merci pour le 49.3 », « on va travailler deux ans de plus grâce à vous », lui a lancé la grosse dizaine de manifestants qui portaient des pancartes où on pouvait lire : « Fiers des violences policières », « Zulesi, petit soldat de Macron ». C’en est trop pour le député qui a réagi ce lundi 24 avril dans un communiqué publié sur son compte Twitter où il annonce vouloir porter plainte. Jean-Marc Zulesi dénonce un « acte d’intimidation » et des « menaces » à son encontre depuis plusieurs mois et affirme ne plus pouvoir se « rendre sereinement à la rencontre de nos concitoyens à cause d’une poignée d’individus ». « Empêcher des représentants de la nation de mener leur mandat est un acte anti-démocratique fort. Derrière ces méthodes se cache une volonté de nuire, de toucher les élus afin de gagner en visibilité médiatique. Cette escalade de l’intimidation est intolérable. » Le député ne précise pas clairement le motif ni les personnes visées par sa plainte mais évoque un « harcèlement » dont il serait la cible.

      Début janvier, lors des débats sur la réforme des retraites, des affiches hostiles au projet avaient été collées sur les vitres de la permanence du député Renaissance. Il avait alors dénoncé une « méthode [qui] ne fait pas avancer le débat, mais le compromet ».

      Le pauvre, le voilà contraint d’assumer ?

    • https://www.liberation.fr/societe/education/la-visite-a-lyon-du-ministre-de-leducation-pap-ndiaye-fortement-perturbee

      La visite à l’Institut de formation des enseignants « n’est pas annulée, c’est inversé », le ministre se rendant d’abord au rectorat, puis à l’Inspe, a précisé le ministère. Lors d’un micro tendu au rectorat, Pap Ndiaye a confirmé qu’il allait se rendre ensuite à l’Inspe. Le programme de la visite communiqué aux médias ne faisait initialement pas mention d’un déplacement au rectorat.

      L’annonce - seulement deux heures avant - de son déplacement avait immédiatement suscité un appel sur les réseaux à accueillir le ministre dans le chahut. La petite centaine de personnes qui s’étaient rassemblées en comité d’accueil était munie de casseroles, poêles, seaux, boîtes de biscuits en fer-blanc, sifflets mais aussi cornes de brume et fumigènes.

      Note : on ment comme on peut au ministère
      Note : boîtes de biscuits en fer-blanc : bonne idée !

    • Les boîtes en fer blanc au niveau pression acoustique ça doit être beaucoup plus efficace que la casserole ! Bien joué ! Maintenant est-ce que ça va être classé « dispositif sonore portatif » par les autorités, j’ai hâte de voir.

      Sinon fait chier, #foutriquet devait venir à Toulon le 27, ça aurait été l’occasion de tester un truc (j’ai une jolie plaque d’inox dans la cave, quand on tape dessus ça fait un foin du diable), mais le pleutre a décommandé…

  • A la suite des huées contre Emmanuel Macron en Alsace, trois personnes seront jugées pour outrage
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/22/a-la-suite-des-huees-contre-emmanuel-macron-en-alsace-trois-personnes-seront

    Et Dupond-Moretti ?

    Trois personnes seront jugées en septembre pour avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes à l’encontre d’Emmanuel Macron lors de sa visite à Sélestat (Alsace) mercredi, a confirmé la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, samedi 22 avril. Les trois manifestants – deux hommes et une femme – n’avaient pas d’antécédents judiciaires.

  • Un responsable des éditions La Fabrique arrêté puis libéré par la police britannique | Mediapart | 18.04.23

    https://www.mediapart.fr/journal/international/180423/un-editeur-francais-arrete-puis-libere-par-la-police-britannique

    Ernest, responsable des droits étrangers aux éditions La Fabrique, se rendait [lundi] à la London Book Fair, la Foire internationale du livre à Londres, qui a lieu du 18 au 20 avril, et où, selon La Fabrique, il avait prévu une trentaine de rendez-vous avec des éditeurs étrangers
    [...]
    « les PAF [polices aux frontières – ndlr] française et britannique l’ont retenu si longtemps à son départ de Paris qu’Ernest a raté son train et a dû prendre le suivant. » [...] arrivée à la gare de St. Pancras, le jeune homme est interpellé par des policiers « sous prétexte de vérifier qu’il n’est pas sur le point de commettre des actes terroristes ou en possession de matériel destiné à une entreprise terroriste », [...] remis en liberté [sans ordinateur ni téléphone, confisqués] au terme de près de vingt-quatre heures de garde à vue.
    [...]
    Après l’annonce de la libération de son client, l’avocate résume les questions qui ont été posées à Ernest : « Soutenez-vous le président Macron ? Avez-vous participé aux récentes manifestations en France ? Quels livres vont être publiés prochainement par La Fabrique ? »

  • Pourquoi la FNSEA et la Confédération paysanne sont en guerre ouverte - Économie - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/economie/pourquoi-la-fnsea-et-la-confederation-paysanne-sont-en-guerre-ouverte-1


    Petite délégation de la Confédération paysanne, mardi 11 avril, sur le campus agricole du Morbihan, en marge de la visite du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.
    Le Télégramme/Bruno Salaün

    Rien ne va plus entre la FNSEA et la Confédération paysanne. Le syndicat majoritaire veut faire taire son opposant. Le conflit entre ces deux visions de l’agriculture a franchi un nouveau cap.

    Mardi 11 avril, sur le campus agricole de Pontivy (56). Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau vient écouter les propositions que les agriculteurs et jeunes en formation de Bretagne ont travaillées en vue de la loi d’orientation agricole attendue à l’automne 2023.

    À l’arrivée du cortège officiel, quelques militants de la Confédération paysanne sifflent, à distance, les positions controversées du ministre dans la lutte contre les pesticides. Quelques instants plus tard, dans l’amphithéâtre studieux, le président de la Fédération régionale des exploitants agricoles, Thierry Coué, fait, au micro, référence « aux collègues avec un drapeau jaune (NDLR : celui de la Confédération paysanne) qui hésitent entre l’intérieur et l’extérieur et qui font du dénigrement en interne de la profession ».

    La Confédération paysanne n’a jamais cautionné la violence et ne l’a jamais encouragée

    Cette sortie incongrue intervient une dizaine de jours après que ses pairs de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs du Morbihan eurent demandé, par écrit, au préfet du département « que le syndicat Confédération paysanne soit exclu de toutes les instances officielles régionales et nationales et qu’il ne perçoive plus de subventions publiques ». Jugeant de fait la Confédération paysanne impliquée dans les heurts survenus à Sainte-Soline en opposition aux méga bassines. La même revendication essaime dans d’autres départements. Une première par son envergure. Un autre syndicat, la Coordination rurale, réclame également « des sanctions juridiques fermes et massives ».

    « Museler l’expression de toute voix dissonante »
    Dans la foulée, puis le jour de la venue du ministre à Pontivy, la Confédération paysanne dénonce « un abus de position dominante qui vise à intimider et à museler l’expression de toute voix dissonante ». En Bretagne, « la Confédération paysanne n’a jamais cautionné la violence et ne l’a jamais encouragée », ajoute le syndicat réformiste tout en réitérant sa main tendue à la FNSEA et aux JA en faveur « d’un débat serein sur la gestion de l’eau ».

    Plus qu’un point de crispation, la ressource en eau fait partie de ces sujets, avec les pesticides, le respect de la biodiversité, la structure physique et sociale des exploitations, le label haute valeur environnementale ou la gestion de l’influenza aviaire (etc.), qui marquent la frontière entre deux visions de l’agriculture. Et de son rôle dans un monde en transitions.

    Ce monde-là comporte deux autres réalités alors que la population agricole décline : de plus en plus d’élevages et tenues maraîchères sont repris ou créés par les non issus du milieu agricole. Ils arrivent avec un autre regard et des pratiques qui chahutent l’ordre rural établi. Et les difficultés d’accès au foncier corrélées à des cessions de parts sociales qui échappent à la régulation, attisent le feu dans les campagnes.

    La question de la représentativité des instances agricoles
    Ces éléments questionnent la représentativité des instances agricoles, mais aussi leur ouverture au reste de la société, déterminante pour lever les incompréhensions réciproques. Ces éléments interrogent tout autant les politiques publiques. L’agriculture n’est pas épargnée par les aspirations et contradictions sociétales concernant les souverainetés alimentaire et énergétique, les tensions qui en découlent dans un contexte d’inflation. Cela aussi pimente les relations entre les deux organisations, tandis que la Coordination rurale considère que « la Confédération paysanne ne représente pas le monde paysan mais travaille à sa destruction ». Une assertion objectivement infondée.

    • Dans le Morbihan, la Confédération paysanne dénonce « un dialogue impossible » avec les autres syndicats - Vannes - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/dans-le-morbihan-la-confederation-paysanne-denonce-un-dialogue-impossib


      La Confédération paysanne était présente, jeudi 30 mars à Vannes, à la manifestation qui condamnait, entre autres, les violences des forces de l’ordre à Sainte-Soline.
      Photo d’archives Le Télégramme

      La Confédération paysanne du Morbihan a répondu, mardi 4 avril, à la FDSEA et aux Jeunes agriculteurs qui demandent son exclusion des instances officielles, après la manifestation de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre les bassines.

      La Confédération paysanne du Morbihan a réagi, mardi 4 avril, dans une lettre envoyée au préfet et aux parlementaires du Morbihan, aux propos tenus par courrier, le 31 mars, par la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et les Jeunes agriculteurs (JA) du Morbihan. Courrier rendu public sur Twitter par le journaliste indépendant Sylvain Ernault.

      La FDSEA et les JA reprochent à la Confédération paysanne d’avoir co-organisé la manifestation de Sainte-Soline contre la construction d’une mégabassine, samedi 25 mars. « Ils cautionnent des actes violents sans commune mesure avec les enjeux », écrivent les syndicats. Ils demandent que « le syndicat de la Confédération paysanne soit exclu de toutes les instances officielles du département, régionales et nationales et qu’il ne perçoive plus de subventions publiques ».

      Une organisation non-violente
      Dans sa réponse, la Confédération paysanne du Morbihan réaffirme sa position « non-violente ». « Nous organisons et participons à des manifestations pour faire entendre nos inquiétudes et nos revendications ». Elle s’interroge : « Comment peut-on demander l’exclusion de la principale opposition syndicale tout en se revendiquant attaché au dialogue ? ». Dialogue que le syndicat affirme impossible. « La Confédération paysanne a cherché à l’établir à de nombreuses reprises sans que cela ne soit suivi du moindre effet. »

      Contacté, Johann Conan, président des Jeunes agriculteurs du Morbihan, répond : « On va se rencontrer et dialoguer. C’est toujours une histoire de planning qui ne collait jamais ».

  • Le porte-parole du gouvernement assure que la loi entrera bien en vigueur à compter du mois de septembre
    https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/04/15/reforme-des-retraites-en-direct-les-reactions-apres-la-promulgation-de-la-lo

    Dans un bref entretien accordé à TF1, lors du 13 heures, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a poursuivi la défense de la loi portant sur la réforme des retraites, ainsi que sa promulgation et publication au Journal officiel qui a suscité beaucoup d’indignation chez les opposants. « Il y a une volonté, un besoin d’apaisement dans le pays que nous partageons, c’est pourquoi la loi a été promulguée après le Conseil constitutionnel et que le président tend immédiatement la main aux syndicats », a-t-il soutenu.

    Et toujours cet art pas du tout subtile de l’inversion.

  • Il n’y a pas de crise démocratique | L’entourage du PR | 05.04.23

    https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-lintersyndicale-a-matignon-et-preparatifs

    L’entourage d’Emmanuel Macron a contesté mercredi l’existence d’une « crise démocratique » évoquée par les syndicats.

    « Qu’un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s’appelle pas une crise démocratique », a expliqué l’entourage présidentiel en marge d’un déplacement en Chine [où on sait ce que veut dire démocratie].

    « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet il a été porté, expliqué et assumé. »

    « Si les gens voulaient la retraite à 60 ans c’est pas Emmanuel Macron qu’il fallait élire président de la République ou mettre en tête du premier tour. »


    « L’entourage du PR » oublie d’expliquer ce qu’il entend par "démocratie" ; visiblement, personne n’a songé à poser la question aux gens qui communiquent pour le PR. Leur réponse serait pourtant assez instructive.