• Retraites : les syndicats reçus le 7 janvier. Martinez agacé !
    https://www.latribune.fr/economie/france/retraites-les-syndicats-recus-le-7-janvier-martinez-agace-836043.html

    Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a regretté mardi d’avoir appris par la presse le calendrier des discussions sur la réforme des retraites entre le gouvernement et les partenaires sociaux à partir de janvier, et ne sait pas encore s’il s’y rendra.

    Pas invité ? « Je n’ai pas reçu d’invitation », a-t-il dit sur France Info, au lendemain de l’annonce par Matignon de concertations tout au long du mois de janvier, après une première rencontre avec tous les partenaires sociaux le 7 sur les questions de pénibilité et de gestion de fin de carrières.

    Matignon « fait un communiqué de presse, les syndicats écoutent la radio et apprennent de quoi et avec qui on va discuter. Quand vous invitez quelqu’un, vous ne le faites pas par médias interposés », a-t-il ajouté.

    « En quoi la revalorisation des salaires des profs passe par une réforme de la retraite ? Il faut les augmenter, ils sont mal payés », a souligné M. Martinez. « En quoi il faut changer le système de retraite pour parler pénibilité ? Nous, on est pour élargir les critères de pénibilité », a-t-il ajouté.

    Interrogé à plusieurs reprises sur sa participation aux concertations, il a insisté sur le fait qu’il n’avait pas reçu d’invitation.

    « De quoi on va discuter ? Je ne sais pas. En fonction des sujets sur la table, nous prendrons la décision » de venir, a ajouté le secrétaire général, dont le syndicat a appelé à une nouvelle mobilisation interprofessionnelle le 9 janvier, notamment avec Force ouvrière, Solidaires et la FSU.

    Cette réforme « est d’abord budgétaire, on veut faire des économies », alors qu’un « pays moderne, un pays riche doit consacrer ses richesses au bien-être, à la santé », a-t-il estimé.

    Les partenaires sociaux seront reçus le 7 janvier par plusieurs membres du gouvernement sur les questions de pénibilité et de gestion de fin de carrière dans le cadre de la réforme des retraites.

    Les ministres du Travail et de la Santé, Muriel Pénicaud et Agnès Buzyn, ainsi que les secrétaires d’Etat chargés des Retraites et de l’Action et des Comptes Publics, Laurent Pietraszewski et Olivier Dussopt, débuteront cette concertation avec les partenaires sociaux, qui se poursuivra tout au long du mois de janvier.

    Le Premier ministre Edouard Philippe « proposera (...) une méthode de travail » concernant l’équilibre financier du système de retraites durant la « semaine du 6 janvier, après les consultations qu’il poursuivra d’ici là », précise le communiqué de Matignon.

    Alors que la mobilisation contre le projet de réforme se poursuit, le gouvernement devait préciser le calendrier de reprise des consultations avec les partenaires sociaux, le projet étant attendu en Conseil des ministres le 22 janvier.

    L’exécutif prévoit de concentrer la réunion du 7 janvier sur « quatre objectifs » : « Partager les impacts sur l’évolution des seuils relatifs à la pénibilité, renforcer les actions (...) de prévention de la pénibilité », « construire des dispositifs de reconversion pour les salariés exposés longtemps à la pénibilité », et « le maintien dans l’emploi des séniors ».

    Plusieurs ministres recevront ensuite les organisations syndicales et patronales de leurs secteurs. Olivier Dussopt recevra, durant la deuxième semaine de janvier, les syndicats de la fonction publique sur la retraite progressive et ses conditions de déploiement ainsi que celles relatives à la pénibilité. Agnès Buzyn lancera le 13 janvier avec les syndicats hospitaliers le chantier de l’aménagement des fins de carrière à l’hôpital.

    Le tout nouveau secrétaire d’Etat chargé des Retraites Laurent Pietraszewski recevra entre le 7 et le 17 janvier les partenaires sociaux à propos de l’évolution du minimum de pension et des transitions, selon le communiqué de Matignon.

    Le Ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer poursuivra quant à lui ses discussions avec les syndicats la semaine du 13 janvier avec pour « objectif de parvenir en juin 2020 », à « un protocole d’accord sur des scénarios de revalorisation » pour les carrières des enseignants. Enfin, Frédérique Vidal, ministre de la Recherche, poursuivra du 6 au 17 janvier ses travaux avec les syndicats autour de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.

  • « Désastreux », « angoissant », « du jamais vu » : l’échec de la COP25 après deux semaines de (vaines) négociations
    https://www.franceinter.fr/environnement/desastreux-angoissant-du-jamais-vu-l-echec-de-la-cop25-apres-deux-semain

    ... la #France, qui se veut pourtant championne de l’environnement, « n’a pas joué de rôle fort pendant ces négociations », estime sur franceinfo Armelle Le Comte, responsable plaidoyer à l’association Oxfam France. « Ces derniers jours, il n’y avait aucun ministre. Le Premier ministre et la ministre de la Transition écologique et solidaire ne sont passés qu’en coup de vent. » La militante dénonce, selon elle, le "#double_discours d’Emmanuel #Macron, qui passe son temps à nous dire à quel point le climat est le défi de notre avenir et #en_même_temps quand les négociations les plus importantes de l’année ont lieu, il n’y a personne."

    Cela n’a pas empêché le ministère de la Transition écologique de regretter, dans un communiqué envoyé ce dimanche, « un manque d’ambition climatique malgré certaines avancées obtenues dans l’accord ». « Au vu de l’urgence climatique et des attentes des citoyens, la France regrette que les gouvernements ne soient pas allés assez loin dans leurs engagements », indique le ministère, tout en rappelant que « durant toutes les négociations, la France s’est mobilisée pour appeler à l’ambition et ne pas accepter de recul de nos engagements ».

    #sans_vergogne #foutage_de_gueule #climat

  • Nucléaire : comment le gouvernement travaille en catimini à la construction de six nouveaux EPR
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/10/14/nucleaire-comment-le-gouvernement-travaille-en-catimini-a-la-construction-de

    Dans une lettre adressée au président d’EDF, le gouvernement donne une feuille de route précise conduisant à la construction de six réacteurs EPR sur les quinze prochaines années.

    Officiellement, rien n’est décidé : la France n’a pas décidé de construire – ou non – de nouveaux réacteurs EPR, et le débat est toujours ouvert. Le président de la République, Emmanuel Macron, a simplement demandé à EDF de présenter, mi-2021, un dossier complet, pour pouvoir prendre une décision sur ce sujet épineux.

    Pourtant, en coulisses, les choses avancent, et le gouvernement défend une option très claire. Dans une lettre envoyée au président d’EDF, le 12 septembre, que Le Monde a pu consulter, la ministre de la transition écologique et le ministre de l’économie, Elisabeth Borne et Bruno Le Maire, donnent une feuille de route précise à Jean-Bernard Lévy pour « être en mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de trois paires de réacteurs sur trois sites distincts ». Et le courrier de détailler que la construction de chaque paire sera « espacée de quatre ans et les tranches au sein d’une même paire de dix-huit mois ».

    « Un état des lieux »

    Le courrier précise le calendrier imaginé par le gouvernement pour dessiner ce nouveau départ pour le nucléaire français : d’abord, mi-novembre 2019, « un état des lieux intégrant le retour d’expérience de la construction des premiers EPR ». Face aux difficultés du réacteur de troisième génération en cours de construction à Flamanville (Manche), le gouvernement stipule :

    Puis, dès la mi-décembre 2019, EDF devra fournir au gouvernement « une analyse des capacités de la filière », pour accomplir les nouveaux réacteurs. Ce travail devra être basé « sur une liste de conditions à réunir pour que la filière puisse garantir la tenue d’un tel programme dans les délais et les coûts impartis ». Le document doit être assez détaillé, puisqu’il devra regrouper « l’ensemble des besoins de la filière en contrats, investissements, recrutements, formations ou autres ».

    Enfin, en mars 2020, l’électricien devra communiquer « la liste des plans d’action de la filière lui permettant, pour chacune des compétences ciblées, d’atteindre le niveau requis ». Ils devront, « dans la mesure du possible, atteindre leur plein effet pour la mi-2021 ».
    Pourquoi se lancer dans une vague de constructions de six réacteurs alors que celui de Flamanville n’est toujours pas en mesure d’être connecté au réseau – et ne le sera pas avant 2023 ? La filière nucléaire estime qu’une construction en série est le seul moyen de faire baisser les coûts et de donner de la visibilité aux sous-traitants.

    « Aucune mise en doute »

    Contacté par Le Monde, le ministère de la transition écologique et solidaire déclare que « cette lettre de mission ne présage en rien les décisions qui pourraient être prises après mi-2021 » et assure que le fait de mentionner la construction de six réacteurs EPR est uniquement « une hypothèse de travail » – c’est pourtant la seule mentionnée dans le courrier adressé à M. Lévy. Chez EDF, on rappelle que ce courrier fait suite à une réunion qui s’est tenue à Matignon avant l’été, et que cette lettre « formalise ce qui y a été discuté ».

    Une démarche qui a de quoi indigner les opposants au nucléaire. « Le gouvernement a déjà pris sa décision : appuyer les projets de fuite en avant d’EDF, au mépris de la démocratie et de la majorité des citoyens, opposés à la construction de nouveaux réacteurs », estime Charlotte Mijeon du Réseau Sortir du nucléaire, qui interroge :

    Le courrier n’aborde pas de front la question, pourtant essentielle, du financement de ces nouveaux réacteurs.
    « Ce courrier est inquiétant : il donne le sentiment que des décisions ont déjà été prises », déplore la députée LRM Barbara Pompili, présidente de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, qui se dit « très surprise ».

    « C’est un quasi-engagement à faire trois paires d’EPR, s’étonne un très bon connaisseur du sujet. Cela n’était jamais allé aussi loin. Aucune mise en doute n’existe dans la rédaction. »
    Ce planning prévisionnel tranche avec les discours officiels chez EDF ou au gouvernement. En faisant l’annonce de la feuille de route énergétique de la France pour les dix prochaines années, en novembre 2018, Emmanuel Macron s’était bien gardé d’annoncer la construction de nouveaux réacteurs. Il avait remis cette décision à plus tard, en fixant une borne à la mi-2021, date à laquelle EDF devra présenter un dossier complet pour convaincre de sa capacité à construire des réacteurs dans les délais et dans le budget impartis.

    Une filière totalement déboussolée

    Cette date avait été choisie opportunément : le réacteur EPR de Flamanville 3 était censé avoir démarré quelques mois auparavant, ce qui aurait permis de s’appuyer sur cette expérience. Mais le scénario ne s’est pas déroulé comme prévu : des défauts sur des soudures situées à des endroits cruciaux ont obligé EDF, sous pression de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), à décaler le démarrage de Flamanville à 2023 et à revoir son coût à 12,4 milliards d’euros – contre 3,5 milliards à l’origine.

    La loi relative à l’énergie et au climat, votée en septembre, a repoussé à 2035 le moment où la France devra avoir un mix électrique composé à 50 % de nucléaire et à 50 % d’énergies renouvelables. D’ici là, l’Hexagone devra avoir fermé quatorze réacteurs nucléaires, et développé fortement l’éolien et le solaire – et l’ASN devra avoir autorisé la prolongation de la durée de vie des réacteurs actuels pour au moins dix ans.

    « Mais atteindre 50 % de nucléaire ne veut pas dire atteindre 0 % », souligne un conseiller ministériel. Autrement dit : pour tenir cet équilibre, il va falloir construire de nouveaux réacteurs, argumentent les dirigeants d’EDF. Le parc actuel a été construit dans les années 1980 et 1990 et ne sera pas éternel. Il fait face au risque de l’« effet falaise » : devoir fermer rapidement un grand nombre de réacteurs qui ne pourront plus être prolongés. Pour faire face à ces arrêts en cascade, la France devrait reprendre la construction de réacteurs dès 2021, selon une étude de la Société française d’énergie nucléaire.
    Un impératif pour une filière totalement déboussolée par les graves difficultés rencontrées sur le chantier de Flamanville ou dans les usines de Framatome, filiale d’EDF qui construit les principaux composants des réacteurs. Le président de l’ASN a déjà mis en garde à plusieurs reprises la filière, en soulignant les risques de la perte d’expérience et de l’affaiblissement des compétences. Cette difficulté est un enjeu majeur pour une filière qui emploie plus de 200 000 personnes et mène une intense campagne de lobbying auprès des pouvoirs publics pour reprendre la construction de réacteurs.

  • Parlements à la renverse (3/4) : Du RIC au tirage au sort : les réponses à la crise de la représentation
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/parlements-a-la-renverse-34-du-ric-au-tirage-au-sort-les-reponses-a-la


    Nombreux sont les sujets sur lesquels les citoyens affirment leur désir de participation, et de ce point de vue, la question du climat est particulièrement révélatrice.

    Cette aspiration a visiblement été entendue par Emmanuel Macron puisqu’il avait annoncé, à l’issue du Grand débat national, l’organisation d’une Convention citoyenne pour le Climat qui s’ouvrira début octobre. La campagne téléphonique pour sélectionner les 150 participants a d’ailleurs commencé le 26 août dernier, et la constitution du panel citoyen est en cours.

    Que peut-on en attendre ? Sera-t-elle de nature à apporter des réponses sur le défi environnemental mais aussi sur la crise de la représentativité qui touche nos démocraties ?

    « En 2002, la Commission française du développement durable a organisé une conférence avec 16 citoyens sur les changements climatiques et la citoyenneté. »
    Les conclusions (proches des positions écolos) ont été mises à la poubelle.
    #eau_tiède

  • Marion Maréchal, Eric Zemmour et Raphaël Enthoven participeront à une « convention de la droite » à la rentrée
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/09/03/marion-marechal-eric-zemmour-et-raphael-enthoven-reunis-dans-une-convention-

    Le philosophe assure au « Monde » venir « en adversaire loyal » à cet événement taillé sur mesure pour l’ancienne députée frontiste.

    #extrême_droite #foutage_de_gueule #sans_vergogne #arte #france

  • Disparition de Steve à Nantes : de nouveaux éléments troublants
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/disparition-de-steve-de-nouveaux-elements-troublants-6450608
    par Jean-François MARTIN. Publié le 18/07/2019 à 23h12. Modifié le 19/07/2019 à 08h39.

    photo : Des jeunes sont tombées dans la Loire lors de l’intervention de la police, quai Wilson, à Nantes. Alertés, les policiers n’ont-ils pas prévenu de suite les sauveteurs ? | FRANCK DUBRAY / OUEST FRANCE

    En réalité les « nouveaux éléments troublants » sont disponibles via les automedias locaux #Nantes_Revoltée, #Radio_Cayenne et #indymedia depuis les premiers jours... cfhttps://seenthis.net/messages/788917 qui en rassemble quelques-uns :/

    Lors de son intervention quai Wilson, la police n’a-t-elle pas prévenu les sauveteurs de la chute de plusieurs personnes dans la Loire, alors qu’elle en avait été alertée par des participants de la soirée ?

    Que s’est-il donc passé cette nuit du 21 au 22 juin, quai Wilson, à Nantes, entre 4 h 30 et 5 h du matin ? Les zones d’ombre entourant l’intervention de la police la nuit de la Fête de la musique, quai Wilson, à Nantes, sont légion. La disparition de Steve Caniço, qui participait à la soirée électro organisée le long de la Loire, reste notamment mystérieuse.

    « Quand on est arrivé, ça piquait. C’était hyper confus », a redit, jeudi après-midi, ce bénévole de la Sécurité nautique à la juge d’instruction chargée de l’enquête sur la disparition de Steve Caniço. Ce sauveteur se trouvait sur le canot de sauvetage cette nuit-là, avec l’un de ses « collègues ». Leur association, la Fédération française de sauvetage et secouriste, avait été missionnée par la Ville de Nantes.

    Ce sont ces deux sauveteurs qui sont arrivés les premiers sur place. Quand débute l’intervention policière controversée, au cours de laquelle des gaz lacrymogènes ont été tirés, ils se trouvent du côté de la barge du Nantilus, en face des Chantiers, pour repêcher un homme.

    Selon nos informations, ce n’est pas la police qui les appelle, vers 4 h 40, mais un secouriste de la protection civile qui se trouve quai Wilson. Au milieu du nuage de gaz, il a vu ou entendu des personnes chuter dans la Loire. Combien ? Il l’ignore. Pendant ce temps, les policiers continuent à riposter aux jets de bouteilles ou de canettes (1). Sur les vidéos, révélées par Libération, on peut entendre des teufeurs crier aux policiers : « Y’a des mecs à l’eau. Il va y avoir un drame, arrêtez ! »

    « Y a-t-il eu non-assistance à personne en danger ? »

    La police n’aurait-elle pas prévenu les bénévoles de la Sécurité nautique, dont le numéro de téléphone portable figurait parmi les numéros d’urgence indiqués dans l’arrêté établi par la Ville de Nantes ? Sollicité, ce jeudi en fin de soirée, le procureur de la République de Nantes ne nous a pas répondu.

    « Les autorités savaient pourtant que l’embarcation de la sécurité nautique était la seule à assurer la sécurisation de la Loire à cette heure-là… », précise une source proche du dossier. « Étant en infériorité numérique, ils étaient peut-être embourbés et n’ont pas pu appeler les secours dès qu’ils ont su que des jeunes étaient tombés… », réfléchit un officier spécialiste du maintien de l’ordre.

    Juge d’instruction et enquêteurs sur les lieux

    Jeudi après-midi, les enquêteurs de la police judiciaire sont restés longuement sur les lieux où s’est déroulée l’intervention policière. L’objectif, nous indiquait, en fin de journée, Pierre Sennès ? « Faire des constatations, prendre des mesures et des photos. » Pour tenter d’éclairer les circonstances de la disparition de Steve Caniço.

    « L’enquête devra déterminer s’il y a eu non-assistance à personne en danger. Je ne l’exclus pas », affirme Me Rostan, l’avocate qui a déposé la plainte, au nom de 85 personnes, contre X pour mise en danger de la vie d’autrui et violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique. Et l’avocate de continuer : « J’ai le sentiment qu’on n’a jamais recherché Steve vivant. » Elle en veut pour preuve que, dès le lendemain, la disparition inquiétante, « les recherches se sont concentrées sur la Loire et continue à l’être ».

    Comme en écho, une source proche du dossier nous assure : « Les sauveteurs de la Sécurité nautique, rejoints par les plongeurs des sapeurs pompiers, ont effectué des recherches jusqu’à 8 h. On leur avait signalé qu’il y avait une forte suspicion qu’un homme s’était noyé après l’intervention de la police. » (1) Dix policiers blessés lors de l’intervention ont porté plainte.

    #OùEstSteve #Steve_Maia_Caniço #violences_policieres #maintien_de_l'ordre #foutage_de_gueule

  • Des nouvelles du bled : #Pesticides et #Parkinson : à Angers, la justice reconnaît (enfin) l’origine professionnelle de la maladie

    Pesticides : l’origine professionnelle de la maladie de Parkinson reconnue
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/03/11/97001-20190311FILWWW00058-pesticides-l-origine-professionnelle-de-la-maladi

    Marcel Geslin, un ancien employé arboricole, mort l’an dernier à 74 ans, a obtenu aujourd’hui la reconnaissance par la justice de l’origine professionnelle de sa maladie de Parkinson, a appris l’AFP auprès de sa famille.

    « Ce n’est pas qu’une victoire pour l’honneur. Nous souhaitons qu’elle contribue à faire évoluer la législation sur les maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires, afin que ce qui est arrivé à mon frère n’arrive plus », a commenté Michel Geslin, frère et tuteur de Marcel, qui a mené le combat administratif pour obtenir cette reconnaissance devant le Tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) du Maine-et-Loire. Employé pendant 37 ans dans la même entreprise arboricole à Loiré (ouest d’Angers) où il a passé toute sa vie, Marcel Geslin était préposé à l’entretien des vergers, la taille, l’éclaircissage, la cueillette... « Il ne manipulait pas lui-même les produits phytosanitaires. Mais comme tous les employés à l’époque, il travaillait dans les rangs pendant et après les traitements », rapporte Michel Geslin.

    Apparus en 2008 après son départ en retraite, ses troubles ont été diagnostiqués « de type Alzheimer » avant d’être requalifiés en « maladie de Parkinson » quelques années plus tard, entraînant l’ouverture d’une demande de reconnaissance en maladie professionnelle provoquée par les pesticides. « Cette reconnaissance nous a été refusée une première fois en 2017 parce que le certificat initial de son médecin traitant n’avait fait mention que de troubles de mémoire. Alors même que la MSA (Mutualité sociale agricole) disposait de tous les avis des spécialistes », regrette Michel Geslin.

    Un deuxième refus sera opposé à la famille en 2018 pour des questions de délai d’instruction. C’est l’avis du Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles de Bretagne, où le cas de Marcel Geslin a été délocalisé, qui se révélera décisif. « C’est un cas emblématique car il montre que les organismes de protection sociale agricole, bien que parfaitement informés, préfèrent laisser filer. Pour qui veut faire reconnaître sa maladie, c’est un parcours du combattant », assure Michel Besnard, porte-parole du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, lequel revendique 14 reconnaissances auprès des Tass de la région depuis sa création il y a quatre ans.

    A l’échelle nationale, il n’existe aucune donnée statistique publique sur les maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires. En 2017, Patrice Heurtaut, directeur de la santé-sécurité au travail de la MSA avait indiqué qu’elles représentaient « 2% des maladies professionnelles déclarées au titre du régime agricole ». Phytovictimes, autre association d’aides aux victimes professionnelles, a recensé 429 dossiers depuis sa création en 2011, dont 92 pour des maladies de Parkinson.

    Article du Monde du 09/05/2012 :
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-lien-entre-la-maladie-de-parkinson-et-les-pesticides-officiellement-recon

    Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l’usage des pesticides.

    #maladies_professionnelles #agriculture_toxique #foutage_de_gueule

    • https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/l-origine-professionnelle-de-la-maladie-de-parkinson-reconnue-202-146202.h

      L’audience s’est tenue devant le tribunal des affaires de sécurité sociale de Maine-et-Loire (Tass) lundi. « Le Comité Régional de reconnaissance des maladies professionnelles de Bretagne a reconnu ce caractère professionnel. Et la Mutualité sociale agricole ne s’y oppose plus. Il n’y a plus d’obstacle. Nous souhaitons qu’elle contribue à faire évoluer la législation sur les maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires, afin que ce qui est arrivé à mon frère n’arrive plus », a commenté Michel Geslin, frère et tuteur de l’employé décédé. Celui-ci, Marcel Geslin, avait travaillé pendant 37 ans dans la même entreprise arboricole à Loiré (ouest d’Angers) où il a passé toute sa vie. Il était préposé à l’entretien des vergers, la taille, l’éclaircissage, la cueillette... « Il ne manipulait pas lui-même les produits phytosanitaires. Mais comme tous les employés à l’époque, il travaillait dans les rangs pendant et après les traitements », rapporte Michel Geslin.

      Apparus en 2008 après son départ en retraite, ses troubles ont été diagnostiqués « de type Alzheimer » avant d’être requalifiés en « maladie de Parkinson » quelques années plus tard, entraînant l’ouverture d’une demande de reconnaissance en maladie professionnelle provoquée par les produits phytosanitaires. « Cette reconnaissance nous a été refusée une première fois en 2017 parce que le certificat initial de son médecin traitant n’avait fait mention que de "troubles de mémoire". Alors même que la MSA (Mutualité sociale agricole) disposait de tous les avis des spécialistes », regrette Michel Geslin. Un deuxième refus sera opposé à la famille en 2018 pour des questions de délai d’instruction.

      C’est l’avis du Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles de Bretagne, où le cas de Marcel Geslin a été délocalisé, qui a changé la donne. « C’est un cas emblématique car il montre que les organismes de protection sociale agricole, bien que parfaitement informés, préfèrent laisser filer. Pour qui veut faire reconnaître sa maladie, c’est un parcours du combattant », assure Michel Besnard, porte-parole du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, lequel revendique 14 reconnaissances auprès des Tass de la région depuis sa création il y a quatre ans. Patrice Heurtaut, directeur de la santé-sécurité au travail de la MSA, avait indiqué en 2017 que la maladie de Parkinson représentait « 2 % des maladies professionnelles déclarées au titre du régime agricole ». Phytovictimes, autre association d’aides aux victimes professionnelles, a recensé 429 dossiers depuis sa création en 2011, dont 92 pour des maladies de Parkinson.

    • https://www.oxygeneradio.com/news/loire-les-pesticides-ont-tue-un-ouvrier-arboricole-20252

      La famille de Marcel Geslin, ouvrier agricole dans des vergers à pommes de Loiré, vient d’obtenir la reconnaissance de sa maladie de Parkinson comme maladie professionnelle due aux pesticides, après 3 ans de combat contre le refus de la MSA.

      La maladie d’un Loiréen vient d’être reconnue d’origine professionnelle. Marcel Geslin est décédé en juillet dernier de Parkinson, après 37 ans d’exposition aux pesticides dans des vergers à pomme de Loiré.

      Cette reconnaissance par le tribunal des Affaires de sécurité sociale (TASS) hier à Angers est « exemplaire » selon le Collectif de soutien aux victimes de pesticides de l’Ouest. La famille de Marcel Geslin s’est battue pendant près de 3 ans contre le refus de la MSA en saisissant le tribunal et deux comités de reconnaissance en maladie professionnelle, à trois reprises.

      « La Mutualité sociale agricole (MSA) n’informe pas ses assurés de leur droit », gronde Michel Besnard du collectif, et cette reconnaissance est « la preuve que les pesticides tuent ». La famille de Marcel Geslin recevra la confirmation du tribunal par courrier le 15 avril.

  • Les équations bidons du petit Macron 25 janvier 2019 - Frustration
    https://www.frustrationlarevue.fr/les-equations-bidons-du-petit-macron

    Sous prétexte de “Grand Débat”, nos télés diffusent en continu la Grande Propagande : un président qui parle des heures à des maires – avec respect – et à des citoyens – avec condescendance – pour dérouler une série de fausses alternatives, d’équations issues de l’imagination rabougrie de sa tête de banquier énarque. Toutes ces équations sont fausses, destinées à réduire le champ des possibles politiques qui s’offrent à nous

    “POUR FINANCER CECI, IL FAUT RÉDUIRE CELA” :
    Dans l’absolu c’est vrai, sauf que Macron exclut systématiquement de l’équation tout l’argent que lui et ses prédécesseurs ont donné aux riches, aux patrons et aux actionnaires. Comme dans le questionnaire bidon du grand débat, il nous demande de choisir entre tailler dans l’éducation, la santé ou la solidarité. Avoir plus de droits ou plus d’impôts. C’est oublier que nos richesses ont été captées par une minorité. Chaque année, nos impôts financent 20 milliards qui vont aux entreprises, sous forme d’exonérations d’impôts (jusqu’en 2019) et d’exonérations de cotisations sociales compensées par l’Etat (à partir de 2019). Désormais, nos services publics vont devoir fonctionner sans les milliards de l’ISF. Et la flat tax, et l’évasion fiscale ? Des dizaines de milliards peuvent être réinvestis dans notre modèle social et nos services publics sans que notre solidarité soit réduite pour autant.

    “ON NE VIVAIT PAS MIEUX AVEC L’ISF, IL N’Y AVAIT PAS MOINS DE SDF”,
    répète Macron en boucle, trop fier de sa punchline. Eh si champion ! (on se permet d’être familier, lui nous appelle “les enfants”) le nombre de pauvres augmente dans ce pays à mesure que la fiscalité des riches s’est allégée. Depuis la crise de 2008, causée par la stupidité et l’irresponsabilité des financiers, une partie de la population s’appauvrit. Et dans le même temps, les gouvernements successifs et surtout le sien ont réduit la fiscalité des riches et des entreprises et la font peser sur les ménages sous forme d’augmentation d’impôts (la CSG pour les retraités…) et de coupes dans la sécurité sociale et les services publiques. On vivrait mieux avec un gros ISF : on pourrait sortir les urgences du chaos, on pourrait bâtir des centres d’accueils, les communes arrêteraient d’être saignées, on ne baisserait pas les APL et on ne gèlerait pas le RSA pour permettre aux riches de prospérer. Si la part de rémunération des actionnaires n’avait pas augmenté dans toute l’économie, au détriment des salaires, ces derniers ne stagneraient pas. Comme il le dit lui-même, “on ne peut pas financer ceci sans réduire cela”, on ne peut pas donner aux riches sans prendre aux pauvres.

    “JE N’AI PAS FAIT DE CADEAUX”
    “Ben si”, a répondu l’Assemblée citoyenne devant lequel Macron a déclaré cette ineptie. Et elle a raison ! Distribuer de l’argent aux riches et aux entreprises plutôt qu’aux ménages moyens et populaires, c’est un cadeau, dans la mesure où ça ne s’explique pas autrement que par l’affection et la profonde solidarité qu’entretient le président, son gouvernement et sa majorité envers ceux à qui ce transfert bénéficie. Cet amour, qui est idéologique et social, “a ses raisons que la raison ignore”, comme dit le proverbe. Car Macron et ses sbires sont bien incapables d’expliquer clairement quels effets vertueux et rationnels une telle dépense budgétaire (20 milliards de transformation du CICE en baisse de cotisations + 7 milliards d’ISF, sans compter la flat tax) va produire. Ils nous demandent d’attendre de voir. Sauf que les effets sont déjà là : les riches ne sont plus incités à investir dans l’économie réelle (car c’était un des objectifs de l’ISF, empêcher l’argent de dormir ou de s’en aller, car quand un riche investissait dans une PME, il avait une réduction de son ISF) et ne sont plus incités à être solidaires : les dons aux associations se sont effondrés en 2018, à cause de la suppression de l’ISF : l’ISF était une carotte pour les forcer à donner. Ils ne sont plus incités fiscalement à le faire et voilà le résultat, bébé Macron, il y aura de plus en plus de SDF car les associations ne vont plus avoir les moyens de les aider.

    Toutes les équations du petit Manu sont fausses, en plus de se contredire les unes par rapport aux autres : Oui, la suppression de l’ISF et moins d’efforts demandés aux riches, aux actionnaires et aux patrons, aggravent la pauvreté. Car oui, ce n’est pas open bar, et donner d’un coté pousse à réduire de l’autre, et c’est ce que Macron en offrant des cadeaux. De vrais cadeaux, pour ceux qu’il aime, ceux pour qui il bosse, car oui, son passage à Rothschild a laissé des traces profondes chez ce monsieur, et rien à voir avec des “relents” antisémites, comme il l’a laissé entendre pendant son one man show miteux d’hier, mais parce que cette banque d’affaire est un formidable créateur de réseaux entre riches et politiciens.

    #débat #grand_débat réunion #post_it #foutage_de_gueule #guerre_aux_pauvres #propagande #enfumage

  • Collecte perturbée de déchets chimiques : l’éco-organisme dédommagera les collectivités AFP - 2 Février 2019 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/collecte-perturbee-de-dechets-chimiques-l-eco-organisme-dedommagera-les-col

    L’éco-organisme EcoDDS, chargé de la collecte et du traitement de déchets chimiques mais ayant interrompu son activité ces dernières semaines, devra rembourser les frais engagés par les collectivités pour « pallier sa défaillance », a souligné vendredi le ministère de la Transition écologique. Le montant du dédommagement dû aux collectivités « est en train d’être calculé », a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère.

    Depuis le 11 janvier, EcoDDS n’assure plus la collecte et le traitement de pots de peinture, colles et autres solvants usagers dont il a pourtant la charge unique auprès des collectivités territoriales. En cause, un bras de fer opposant cet éco-organisme avec le ministère de la Transition écologique sur le cahier des charges à respecter.

    Le « comportement » d’EcoDDS est « symptomatique d’un état d’esprit dans certaines filières qui ont trop longtemps considéré que le ministère était une chambre d’enregistrement de leur défaillance », a dénoncé dans un communiqué la secrétaire d’Etat Brune Poirson, à l’issue d’une rencontre vendredi avec les administrateurs de l’éco-organisme. « Ce n’est pas tolérable : personne ne peut unilatéralement décider de se conformer ou non à ses obligations. Surtout lorsqu’il s’agit de la collecte de produits chimiques », a insisté Mme Poirson.

    Toujours selon le communiqué du ministère, la secrétaire d’Etat a aussi obtenu vendredi des administrateurs d’EcoDDS qu’ils déposent un dossier d’agrément « conforme en tout point » aux exigences du cahier des charges fixé par le ministère.

    EcoDDS avait déposé mi-janvier un nouveau dossier de demande d’agrément mais celui-ci n’avait toujours pas été jugé satisfaisant aux yeux du ministère, qui avait menacé l’éco-organisme de procédures judiciaires et de sanctions financières. Le mois dernier, EcoDDS avait pour sa part mis les retards de son ré-agrément par l’Etat sur une « erreur rédactionnelle » de son cahier des charges.

    « Plus aucun frein administratif ne s’oppose aujourd’hui au ré-agrément », a assuré EcoDDS dans un communiqué séparé vendredi, conditionnant toutefois l’octroi de mesures compensatoires pour les collectivités si cette autorisation est obtenue" avant mi-février".

    La loi oblige cependant l’éco-organisme à rembourser les collectivités, du moment qu’il y a eu défaillance de son service, a prévenu le porte-parole du ministère interrogé par l’AFP.

    Comme pour d’autres déchets (#emballages, #déchets_électroniques), les déchets chimiques des ménages sont gérés sous le principe de la responsabilité de leurs metteurs sur le marché. Ces derniers doivent financer leur #collecte et leur traitement en se regroupant dans un #éco-organisme agréé par l’Etat. EcoDDS rassemble ainsi 48 entreprises, fabricants de peinture (PPG, Duralex Peintures, AkzoNobel, etc.) et distributeurs, dont Auchan, Carrefour, Castorama ou encore Leroy Merlin.

    #déchets #pollution #recyclage #EcoDDS #Transition_écologique #foutage_de_gueule

  • Americans are dying younger, saving corporations billions
    https://www.chicagobusiness.com/article/20170808/NEWS03/170809874/americans-are-dying-younger-saving-corporations-billions

    (Bloomberg)—Steady improvements in American life expectancy have stalled, and more Americans are dying at younger ages. But for companies straining under the burden of their pension obligations, the distressing trend could have a grim upside: If people don’t end up living as long as they were projected to just a few years ago, their employers ultimately won’t have to pay them as much in pension and other lifelong retirement benefits.

    Des compagnies comme #Lockheed_Martin...

    #foutage_de_gueule #états-unis

  • La semaine dernière, mon ministre #Blanquer nous enjoignait par courriel à « tenir » nos élèves de #lycée et leur rappeler le « danger grave » qu’ils et elles courent en allant manifester contre sa #réforme.
    Cette semaine, c’est le rectorat qui me propose de devenir prof d’informatique en seulement 4 jours de formation !!! #foutage_de_gueule #insulte aux métier de prof et aux élèves

    À compter de la prochaine rentrée scolaire, de nouveaux enseignements liés au numérique verront le jour. Pour accompagner les enseignants, des actions de formation seront mises en place prochainement.
    Enseignement Sciences numériques et technologie en 2de :
    Une formation en présentiel de 4 jours est envisagée en mai-juin, sur une dizaine de regroupements géographiques dans l’académie. Une formation en ligne ouverte à tous (MOOC) sera par ailleurs accessible à partir du printemps 2019.
    Tout professeur ayant une maitrise suffisante des contenus du programme de cet enseignement, ou qui peut l’acquérir en suivant la formation, peut être susceptible de dispenser cet enseignement, quelle que soit sa discipline de recrutement.

  • Emmanuel Macron a voulu annuler la limitation à 80km/h avant d’y renoncer

    Manu, on le force à mener une politique anti-sociale. Les GLI-F4, il est contre, comme pour la limitation de vitesse et les taxes sur le carburant, mais c’est tous les autres qui sont méchants et qui sont pour. Lui il est gentil et il veut le bien commun.

    #foutage_de_gueule

    Ça sait prendre des décisions par ordonnance et sans concertation, mais en dialoguant autour d’un thé et de petits gâteaux le temps d’une réunion à Matignon. Par contre, il faut des moratoires et des commissions, pour pleins d’autres sujets qui mettent des milliers de personnes dans la rue.

  • Non, le #smic n’augmentera pas de 3% en janvier
    http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/explicateur/2018/12/04/29004-20181204ARTFIG00204-non-le-smic-n-augmentera-pas-de-3-en-janvier.php

    En réalité le chef du gouvernement intègre dans son calcul plusieurs autres mesures déjà validées et dont les Français devraient commencer à sentir les effets début 2019 : la disparition des cotisations salariales début octobre, et la hausse de la « prime d’activité », qui est passée de 531,51€ à 551,51€ le même mois. Concrètement, par exemple, la suppression des cotisations salariales a permis aux salariés payés au smic de gagner chaque mois 23 euros net. Il ne s’agira donc pas concrètement d’une hausse de 3%, mais plutôt d’une revalorisation de 1,8% à laquelle s’ajouteront les gains de pouvoir d’achat provoqués par les autres réformes déjà mises en place par le gouvernement.

    #foutage_de_gueule

  • Deux patrons lancent un appel pour développer la philanthropie à la française Bertille Bayart - 3 Décembre 2018 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/12/03/20005-20181203ARTFIG00282-deux-patrons-lancent-un-appel-pour-developper-la-

    Denis Duverne et Serge Weinberg, lancent l’initiative « Changer par le don ». Ils ont déjà réuni une quarantaine de signatures des mondes économique et culturel, afin de développer la culture du don en France.


    . . . . . .
    Denis Duverne, président du conseil d’administration d’Axa, et Serge Weinberg, son homologue chez Sanofi, ont lancé lundi l’initiative « Changer par le don », sur laquelle ils ont déjà réuni une quarantaine de signatures du monde économique et du monde culturel. Les deux philanthropes, respectivement engagés auprès de la Fondation pour la recherche médicale et de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, ont à l’esprit le « Giving Pledge » de Bill Gates et Warren Buffett.
    . . . . . .
    Les deux milliardaires américains encouragent leurs pairs à donner, avant ou après leur mort, la moitié de leur fortune à des œuvres. « Changer par le don » s’adapte à l’échelle française : l’appel vise les millionnaires, . . . .

    #obscénité #mécénat #philanthropie #foutage_de_gueule #foutage_de_geule #don #ONG #sanofi #AXA

  • Strasbourg : Facebook au marché de Noël . . . . Justine Saint-Sevin - France 3 Régions - 1 Décembre 2018
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/strasbourg-facebook-au-marche-noel-presence-qui-detonne

    Vendredi 30 novembre, Facebook a investi pour la première fois le marché de Noël de Strasbourg. Son chalet niché au cœur du Village du partage au milieu des associations solidaires surprend.

    Un nouveau venu, nommé Facebook, a pris place dans le chalet jusqu’alors tenu par l’association Emmaüs sur le Village du partage au petit matin ce vendredi. Et qu’ils soient bénévoles, habitués de l’incontournable marché strasbourgeois ou touristes à peine débarqués d’un train, un même questionnement les unit : « mais que vient faire Facebook ici ? » .
    . . . . .

    . . . . .
    La présence d’une société qui brasse des milliards, pointée du doigt pour son impôt dérisoire versé à la France, au milieu des Petits Frères des Pauvres ou du Secours populaire, n’est pas anodine. Facebook dont l’image s’est effritée après les nouvelles révélations de fuites de données personnelles se doit de redorer son blason. Au côté des initiatives de dons ou de la formation gratuite aux différentes fonctionnalités proposées, les passants sont d’ailleurs invités à apprendre à optimiser la sécurité de leurs données sur l’application. Coïncidence ? 

    #facebook #Emmaüs #Petits_Frères_des_Pauvres #Secours_populaire #Strasbourg #google #surveillance #internet #censure #réseaux_sociaux #publicité #données #profiling #bigdata #manipulation #marketing #vie_privée #foutage_de_gueule #start_up_nation

  • L’intelligence artificielle produit des gilets jaunes Laurent Alexandre - 27 Novembre 2018 - l’express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-intelligence-artificielle-produit-des-gilets-jaunes_2049966.html

    L’intelligence artificielle transforme l’organisation sociale en favorisant les élites intellectuelles et en affaiblissant le peuple.
    Le géographe Christophe Guilluy décrit depuis des années les souffrances de la France périphérique. Il voit dans les gilets jaunes le signe d’une révolte de ce tiers pays qui n’intéresse pas les politiques. Il y a bien trois France : les gagnants de la nouvelle économie, calfeutrés dans les métropoles où se concentrent les entreprises liées à l’intelligence artificielle (IA), les banlieues peuplées de communautés et la France périurbaine et rurale des « petits Blancs », qui se sont autobaptisés « gilets jaunes ». 


    Chirurgien, énarque, entrepreneur, Laurent Alexandre avec son sacré pedigree de cul bordé de nouilles, est aujourd’hui business angel. En tant que propagandiste, il est partout

    Emmanuel Macron doit son ascension aux gagnants du nouveau capitalisme cognitif ; c’est-à-dire l’économie de la connaissance, de l’IA et du big data. Les élites macronistes vivent un âge d’or, mais elles profitent de l’économie de la connaissance sans se préoccuper du sort des classes moyennes et populaires. Les seuls groupes qui intéressent les politiques et les nouvelles élites sont les communautés et les minorités, aucunement les Français moyens. 

    Mille revendications particulières
    L’essayiste Olivier Babeau s’emporte dansL’Opinion : « L’espace public est désormais saturé par des minorités aux mille revendications. Handicap, genre, ethnie, orientation sexuelle, choix alimentaire : ce sont les revendications particulières, assorties souvent d’une dimension victimaire - qui en accentue la véhémence -, qui accaparent les législateurs. Le politique gérait hier la grande masse des gens rentrant dans ce que l’on appelait la norme. Le politique devient gestionnaire de revendications particulières agrégées en syndicats d’intérêts. Leur mission est aujourd’hui de s’assurer que toutes les marges et tous les sentiments alternatifs soient respectés. » 

    L’Etat s’intéresse au devenir des « #vegan #trans » plus qu’au pouvoir d’achat des « petits Blancs périurbains » - sociologiquement proches des électeurs populaires de Trump - qui sont bousculés par la dynamique communautariste et choqués par la baisse de leur utilité. 

    En effet, l’#IA transforme l’organisation sociale en favorisant les élites intellectuelles et en affaiblissant le peuple, mal préparé à la révolution technologique. Pour beaucoup de citoyens, la technologie va trop vite et l’IA dévalorise à toute allure les savoir-faire existants, ceux des #classes_moyennes, justement. A l’inverse, le besoin en ingénieurs et en managers de très haut niveau explose : on estime que le monde manquera de dizaines de millions de travailleurs « ultraqualifiés » dans quinze ans. 

    Le désespoir des « petits Blancs »
    Les écarts entre les gilets jaunes et la petite élite de l’IA - très mobile géographiquement et que l’on s’arrache sur le marché mondial des cerveaux - sont un puissant moteur populiste. Actuellement, 41 % des Français souhaiteraient un pouvoir autoritaire. Peu structuré, le mouvement des gilets jaunes va sans doute s’essouffler, mais le désespoir des « petits Blancs » est là pour durer dans tous les pays occidentaux. 

    Ainsi, le Prix Nobel d’économie 2015, Angus Deaton, s’alarme de l’augmentation de la mortalité chez les Blancs américains peu diplômés. Hélas, la réponse des #élites est inadaptée : se moquer des gilets jaunes, qui sont rebaptisés « beaufs », « inutiles », voire « abrutis », et se préparer à faire sécession. Les #métropoles deviennent des citadelles et des projets d’îles artificielles ou de stations spatiales réservées aux puissants fleurissent dans la Silicon Valley. Cela dessine un futur à la Elysium. Ce serait le stade ultime de déclin de la démocratie : la séparation physique des « Gods and the Useless » décrits par Yuval Harari dans Homo Deus.

    Les gagnants de l’économie de l’intelligence artificielle ont produit les gilets jaunes et, s’il n’y avait la démocratie, ils seraient prêts à les abandonner. 

    #foutage_de_gueule #presse #propagande #intelligence_artificielle #algorithme #Gilets_jaunes

  • Communiqué « officiel » n°2 « Gilets jaunes »

    Nous dénonçons !

    Il est important que chaque personne voulant participer à ce mouvement puisse le faire, qu’importe sa couleur. son origine, son orientation sexuelle, son sexe, sa religion. Il en va de même pour les personnes réfractaires a ce mouvement. il ne doivent en aucun cas être attaques sur autre chose que leur positionnement politique vis à vis de ce mouvement, Non les Gilets Jaunes ne sont pas les moutons des nationalistes, fascistes et autres mouvances de tous les extrêmes au même titre que notre mouvement n’est représenté par aucun parti politique ou syndicat.

    Nous dénonçons que le gouvernement taxe les plus démunis pour enrichir les quelques ultra-riches.
    Nous dénonçons que le gouvernement nous taxe toujours plus alors que les services publics sont de plus en plus médiocres, Nous dénonçons la politique répressive que l’Etat a mis en place. Non aux violences policières ainsi qu’aux procès des Gilets Jaunes pacifistes. Nous voulons un droit de regard sur comment sont dépensés nos impôts. L’écologie, qui est un sujet primordial aujourd’hui, ne peut être juste un moyen de nous taxer d’avantage, surtout quand l’on connaît la faible proportion qui reviendra a cette cause indispensable. Mettez en place une vraie politique écologique et non quelques mesurettes financières. C’est pourquoi aujourd’hui nous reprenons l’appel de Coluche pour les présidentiel de 1951. pas dans un put politique pour voter, mais dans un but citoyen en menant des actions termes.

    « J’appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travesti, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques... »

    Nous sommes pour de véritables service publics en matière d’éducation, de santé, de logement, de retraite, de transport, de l’enseignement supérieur et de la culture. L’État privatise à outrance au profit des entreprises dont les actionnaires deviennent toujours plus riches et les salaries toujours plus pauvres,

    Nous ne voulons plus subir cette politique libérale. Nous appelons tous ce qui soutiennent le mouvement a rejoindre les différentes actions et a se coordonner. La lutte a commencé, elle ne s’arrêtera pas sans contreparties importantes redonnant de la dignité aux citoyens.

    Les Gilets Jaunes
    https://paris.demosphere.net/rv/65684

    #giletsjaunes #racisme #coordination #mouvement

  • Macron annoncera mardi un nouveau cap pour rendre la transition écologique « acceptable »
    https://www.20minutes.fr/politique/2378727-20181123-macron-annoncera-mardi-nouveau-cap-rendre-transition-ecol

    Nouvelles mesures et négociations sur tout le territoire sont au programme. Emmanuel Macron annoncera mardi un nouveau cap pour la transition écologique pour la rendre « acceptable et démocratique », en réponse aux inquiétudes exprimées par les « gilets jaunes », a indiqué l’Elysée jeudi à l’AFP.

    "On" nous dit depuis le début que les augmentations des taxes sur le pétrole sont en majorité utilisée pour autre chose que la transition... mais l’autre, il faut comme si tout le monde en avait contre la transition...

  • Amid skepticism, Saudi official provides another version of Khashoggi death | Article | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-saudi-khashoggi-official/amid-scepticism-saudi-official-provides-another-version-of-khashoggi-death-

    Cette énième version vaut son pesant de #foutage_de_gueule

    According to the latest version of the death, the government wanted to convince Khashoggi, who moved to Washington a year ago fearing reprisals for his views, to return to the kingdom as part of a campaign to prevent Saudi dissidents from being recruited by the country’s enemies, the official said .

    To that end, the official said, the deputy head of the General Intelligence Presidency, Ahmed al-Asiri, put together a 15 -member team from the intelligence and security forces to go to Istanbul, meet Khashoggi at the consulate and try to convince him to return to Saudi Arabia.

    “There is a standing order to negotiate the return of dissidents peacefully ; which gives them the authority to act without going back to the leadership" the official said.

    [...]

    According to the plan, the team could hold Khashoggi in a safe house outside Istanbul for “a period of time” but then release him if he ultimately refused to return to Saudi Arabia, the official said.

    Things went wrong from the start as the team overstepped their orders and quickly employed violence, the official said.

    #arabie_saoudite

  • Oil industry wants government to build seawall to protect refineries from climate change effects | OregonLive.com
    https://www.oregonlive.com/expo/news/erry-2018/08/88ce31f2fa4310/oil-industry-wants-government.html

    Une des industries privées les plus responsables du changement climatique, demande (et va très vraisemblablement obtenir) des fonds publics pour se protéger des conséquences négatives du changement climatique et ce dans un État...

    ... in a state where top politicians still dispute climate change’s validity,..

    #tant_qu'à_faire #Chutzpah #foutage_de_gueule #sans_vergogne #climat #Etats-Unis #oligarques

    • Quand je vais au troquet je bois dans un verre ou une tasse en dur, mais il semblerait que dans les pays anglo-saxons (je connais juste l’Australie et la NZ) plus américanisés que nous (on rattrape toujours malheureusement), ils utilisent beaucoup de matériaux plastiques pour des produits à emporter (take away), et aussi dans les fast food. Ca pourrait expliquer pourquoi ils sont sensibles à ce sujet. Chez nous c’est les cotons tige et les couches culotte par exemple. C’est toujours la même histoire, du réformisme dans le consumérisme.

  • Pourquoi la limitation à 80 km/h n’aura pas l’impact positif prétendu par le gouvernement
    https://www.huffingtonpost.fr/loic-prud-homme/pourquoi-la-limitation-a-80-km-h-naura-pas-limpact-positif-pretendu-p
    https://o.aolcdn.com/images/dims3/GLOB/crop/3861x2031+0+277/resize/1200x630!/format/jpg/quality/85/http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F890140583b8f6909fa36d1

    Par ailleurs les usagers se trouvent régulièrement confrontés à des décisions contradictoires : aménagements dispendieux pour tripler-quadrupler les voies de circulations péri-urbaines mais zones de circulations restreintes (ZCR) pour la qualité de l’air en centre-ville excluant les véhicules anciens (donc les plus pauvres) et stationnement payant qui se généralise pour faire face à la congestion. Les usagers « centrifugés » des #métropoles, habitants #péri-urbains et #ruraux, se trouvent relégués sans cesse plus loin par des temps de parcours allongés. Et à la merci d’un radar automatique un matin en retard pour aller bosser... La #relégation s’accélère quand le service public ferroviaire de #proximité est mis à mal par les récentes décisions.

  • Rich nations spend $100 billion a year on fossil fuels despite climate pledges
    https://www.reuters.com/article/us-global-climatechange-subsidies/rich-nations-spend-100-billion-a-year-on-fossil-fuels-despite-climate-pledg

    Ce qui freine la sortie des #énergies_fossiles c’est le manque d’argent public dit le #G7...

    “Governments often say they have no public resources to support the clean energy transition,” the study’s lead author Shelagh Whitley told the Thomson Reuters Foundation.

    ...parce que l’argent public est dépensé dans les énergies fossiles.

    “What we’re trying to do is highlight that those resources are there (but) it is being used inefficiently.

    #énergie #climat #foutage_de_gueule