• La mairie de Gruson continue à nettoyer les tags anti-Darmanin Marie Vandekerkhove - la noix du nord

    Le 6 mai, jour même de son inauguration, le nouvel hôtel de ville avait été la cible de vandalisme, avec des graffitis insultants pour le ministre de l’Intérieur qui s’était déplacé pour la cérémonie. Les auteurs courent toujours. Et la mairie de frotter…

    « L’enquête est en cours », assure-t-on du côté de la compagnie de gendarmerie de Douai, qui gère la commune de Gruson. Mais les investigations n’ont toujours pas permis d’identifier les cinq auteurs encagoulés qui, le 6 mai à l’aube, ont souillé les tout nouveaux bâtiments de la mairie. Selon des sources bien informées, les vandales avaient bien préparé leur coup. Ils ont réussi à rendre leur véhicule invisible des caméras de vidéosurveillance, n’ont pas laissé d’empreintes sur l’extincteur retrouvé à proximité. L’appareil, qu’ils avaient rempli d’huile de vidange, leur avait apparemment servi à asperger la façade de la mairie.

    Sur ce côté-là, il faut vraiment prêter l’œil pour trouver trace de souillure. « Nous avons fait nettoyer par des professionnels. Et nous allons bientôt faire refaire les soubassements et la peinture », prévoit Olivier Turpin. Alors qu’il n’est pas carté, le maire de Gruson s’est retrouvé bien malgré lui au centre d’une polémique : c’est sa commune et l’inauguration de sa nouvelle mairie, à laquelle avait prévu de participer Gérald Darmanin, qui avait été désignée par un collectif cible d’une « casserolade » contre la réforme des retraites. Le nombre d’opposants et d’agitateurs prévu a sans doute fait paniquer la République qui s’était fendue d’un communiqué sur la non-venue du ministre de l’Intérieur. Celui qui est aussi élu à Tourcoing était finalement présent.

    Des insultes réapparues
    Quand, au petit matin du 6 mai, les élus ont découvert les tags contre Gérald Darmanin, ils ont immédiatement lavé les briques à l’eau chaude. Les insultes étaient largement estompées. « Or elles sont réapparues », se désole Olivier Turpin qui a bien tenté de les effacer à nouveau. « Mais le nettoyeur à haute pression qu’on a utilisé fend les briques donc on doit y renoncer et trouver un produit qui convienne », explique-t-il. Les travaux de la nouvelle mairie, qui avaient pris du retard, se sont achevés juste avant l’inauguration. Trop tôt pour donner le temps aux entreprises d’imperméabiliser le mur… La facture pour le nettoyage s’élève déjà à 7 000 €.

    #casserolades #casseroles #casserolade #révoltes #france #macron #foutriquet #histoire #reformedesretraites #casseroladegenerale #gérald_darmanin #manifestation #peinture

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1343363/article/2023-06-21/la-mairie-de-gruson-continue-nettoyer-les-tags-anti-darmanin

    La suite de https://seenthis.net/recherche?recherche=gruson

  • Darmanin cache son déplacement à Gruson mais n’évite pas le concert de casseroles Yacha Hajzler - france3-regions

    La préfecture des Hauts-de-France avait vivement démenti l’annonce de la venue de Gérald Darmanin à Gruson, ce 6 mai. Pourtant, le ministre de l’Intérieur s’est bien rendu dans le Nord. Il a été rapidement repéré par les opposants à la réforme des retraites et n’a pas pu éviter le concert de casseroles.

    Un jeu de cache-cache qui n’a pas vraiment eu le succès escompté. Le 5 mai, dans un tweet publié sur son compte officiel, la préfecture des Hauts-de-France démentait fermement l’annonce d’un déplacement de Gérald Darmanin à Gruson, dans le Nord. « Il n’a jamais été question qu’il vienne », affirmait même l’autorité préfectorale. 


    La mairie de Gruson dégradée quelques heures avant la venue de Gérald Darmanin. • © France Télévisions

    Il faut dire que, sur les réseaux sociaux, les opposants à la réforme des retraites organisaient déjà leur concert de casseroles pour la venue du ministre de l’Intérieur.

    Malgré les démentis, un ministre bel et bien là
    Et, malgré les démentis, Gérald Darmanin était bien là, ce samedi 6 mai, au lieu dit et à l’heure dite. C’est lui-même qui l’a annoncé sur son compte twitter, photo tout sourires avec les élus locaux à l’appui. L’entourage du ministre a fait valoir auprès de l’AFP une décision prise « en dernière minute », une justification qui n’a pas convaincu les opposants nordistes. 

    En conséquence, le ministre n’a pas mis longtemps avant d’être retrouvé par les protestataires, qui ont déplacé la « casserolade » en dernière minute devant la mairie de Tourcoing, où Gérald Darmanin a fait escale comme à son habitude. 

    « Bah alors on se cache ? On fait publier des fakenews à la préfecture et au ministère de l’Intérieur parce qu’on a peur du peuple et de ses casseroles ? » , a interpellé le collectif lillois L’Offensive sur Twitter.



    La mairie de Gruson taguée et dégradée
    A Gruson, en lieu et place du ministre, c’est la mairie qui a fait les frais de la frustration des manifestants. Quelques heures avant la venue du ministre, la façade a été dégradée par des tags et un impressionnant déversement d’huile de vidange. 

    Sur les tags, on pouvait notamment apercevoir le symbole anarchiste ainsi que les mots « Darmanin violeur » , en référence à la plainte déposée à son encontre en 2017 et pour laquelle il a pour l’instant bénéficié d’un non-lieu. Noirci par les dégâts, l’édifice public est en cours de nettoyage.

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/darmanin-cache-son-deplacement-a-gruson-mais-n-evite-pa

    #casserolades #casseroles #casserolade #révoltes #france #macron #foutriquet #histoire #reformedesretraites #casseroladegenerale #gérald_darmanin #manifestation

  • « C’est une crise de régime : les élites ne peuvent plus, le peuple ne veut plus ». Et maintenant ? | A l’air libre / Mediapart | 25.04.23

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/250423/c-est-une-crise-de-regime-les-elites-ne-peuvent-plus-le-peuple-ne-veut-plu

    interview de 3 intellos, 45 minutes - le menu semble alléchant :-)

    – Étienne Ollion, directeur de recherches au CNRS,
    – Lauréline Fontaine, professeure de droit public à Sorbonne-Nouvelle,
    – Fabien Escalona, journaliste [et auteur de livre, donc] à Mediapart.

    • Intervention fort à propos de Laureline Fontaine à 39’05 sur la question du « pouvoir de nomination » de ce gouvernement. Par exemple « il suffit de dire que les gens qui apent sur des casseroles sont des terroristes pour qu’on puisse leur appliquer des lois conçues contre le terrorisme ». Elle développe cette idée dans d’autres contextes aussi. Je trouve que ça tape très juste quand à la façon de procéder qui caractérise #foutriquet et sa clique.

  • Les casseroles de Foutriquet Jérôme Soldeville

    À l’occasion de la crise de régime générée par la contre-réforme des retraites, fait inédit, un préfet de la République a fait interdire le port de casseroles lors d’une manifestation visant le chef de l’État. C’est le moment de rappeler au gouvernement macroniste que le charivari est une forme de contestation très républicaine, qui est née sous la monarchie de Juillet.


    En effet, au début de la monarchie de Juillet (1830), après l’abdication du roi légitimiste Charles X et l’arrivée au pouvoir de Louis-Philippe, des concerts de casseroles eurent lieu l’ensemble du territoire, visant des députés proches du gouvernement, ainsi que des représentants de l’Etat. Ainsi, une campagne nationale de charivaris eut lieu pendant l’année 1832, notamment à Grenoble, héritière des traditions révolutionnaires.

    À partir de 1831, le charivari était devenu un instrument de résistance politique pour les militants républicains, après la formation du ministère du banquier grenoblois Casimir Perier le 8 mars et l’élection d’une nouvelle Chambre des députés le 5 juillet, ce qui signa la fin des espoirs des démocrates. Dans le contexte révolutionnaire de l’époque, les casserolades politiques coïncidaient avec une revendication aiguë de la souveraineté populaire et un rejet massif du dévoiement de la représentation politique, puisque beaucoup d’anciens partisans de la Révolution de juillet s’étaient ralliés à la politique « d’ordre » menée par la monarchie constitutionnelle.

    Au bruit des casseroles, s’ajoutaient en 1832 comme aujourd’hui, des insultes et des cris, des chansons satiriques et des chants de la Révolution, qui désignaient l’adversaire politique, comme par exemple : « À bas le moine ! À bas le cafard ! » (visant le procureur général de Grenoble Moyne, jugé trop proche des monarchistes catholiques légitimistes) ; « À bas le sanguinaire ! », contre le préfet de l’Isère Duval ; ou encore « À bas le patriote apostat, à bas l’écrivain vendu, l’orateur acheté ! À bas le traître, le traître à son pays, [...] », à destination du ministre Adolphe Thiers !

    macron, qui assume pleinement la devise « Travail, Ordre et Progrès », reproduit aujourd’hui assez exactement l’inféodation du pouvoir judiciaire et administratif à la politique du gouvernement, qui existait sous la monarchie de Juillet, à l’origine de ces charivaris bruyants et revendicatifs. A l’occasion de cette contre-réforme des retraites, le retour des casserolades est donc une réponse légitime du peuple à l’insulte permanente opposée aux manifestants, au mépris déclaré à l’égard des corps intermédiaires et au déni permanent de démocratie via l’utilisation du 49-3 !

    Certains de ces charivaris étaient provoqués par des décisions administratives attentatoires aux libertés les plus élémentaires. (...)

    La répression, à coups de baïonnettes, d’une foule inoffensive, composée de femmes et d’hommes, fut menée par un régiment revenu d’Algérie, habitué aux crimes et violences de la colonisation qui avait débutée en 1830 à la fin du règne de Charles X. (...)

    Selon le procédé classique d’inversion accusatoire, les Grenoblois-es furent alors accusé-es par le gouvernement d’être responsables de la violence. Le retentissement fut énorme dans la presse nationale comme locale et produisit l’effet inverse de celui qui était recherché, en multipliant les charivaris dans le pays (...)

    Si, au lieu de son habituelle condescendance, le Casimir Perier de notre temps, faisait preuve d’un peu de sens commun, il comprendrait le sens politique de ces manifestations sonores, qui sont une métaphore de la révolte de l’opinion publique qu’il ne maîtrisera plus jusqu’à la fin de son mandat. Elles ne sont ni un outrage ni une offense à la personne du « monarque républicain », ce qui justifie pour la macronie les nombreuses entraves à la liberté constitutionnelle de manifester auxquelles nous sommes en train d’assister, mais au contraire elles rentrent dans la cadre républicain de la liberté d’expression, héritage de la Révolution ; et par la forme satirique qu’elles prennent, elles sont l’expression d’une volonté du peuple d’exister dans l’ordre du politique, malgré le mépris des Foutriquet d’hier comme d’aujourd’hui !

    #macron #casseroles #casserolades #charivari contre le #foutriquet et sa #retraite #histoire

    Source : https://mcinformactions.net/Les-casseroles-de-Foutriquet

  • Le Thiers Foutriquet | Hérodote.com | 20.04.21

    https://www.herodote.net/Le_liberateur_du_territoire_-synthese-210.php

    À l’issue de la révolution des Trois Glorieuses, en juillet, [Adolphe Thiers] fait partie de ceux qui portent Louis-Philippe 1er sur le trône. Son rêve est celui d’une monarchie parlementaire (« Le roi règne et ne gouverne pas », écrit-il). Député des Bouches-du-Rhône en octobre 1830, il accède aussitôt au gouvernement. Il a 33 ans et ne quittera plus guère les allées du pouvoir jusqu’à sa mort, en 1877.

    Thiers s’impose malgré une petite taille (1,55m), une houppe ridicule et un physique sans grâce qui lui valent le surnom de « Foutriquet ». Il manipule les hommes avec subtilité en usant de son art oratoire. Mais son extrême vanité et son envie de se comparer à Napoléon l’entraînent aussi dans des actions périlleuses.

    Après le portefeuille des Finances, il obtient celui de l’Intérieur et montre à cette occasion une rare énergie. En avril 1834, il réprime au prix de 600 morts et 10.000 arrestations la seconde révolte des canuts, les travailleurs lyonnais de la soie (on peut y voir un prélude à la répression de la Commune de Paris). Président du Conseil en 1836, il envisage le risque d’une guerre contre l’Angleterre à propos de l’Espagne mais le roi, avec sagesse, lui impose de démissionner.

    #foutriquet (le vrai)

    • A chaque fois que je passe par l’Avenue Thiers à Lyon, j’ai une profonde incompréhension vis à vis des gens qui pensent que donner son nom à lui à un lieu est pertinent de quoi que ce soit d’autre que le goût de la violence et de l’injustice. D’ailleurs, cette avenue est sans absolument sans intérêt, comme s’il y avait une sorte de consensus silencieux, pour éviter d’en faire un lieu où on pourrait avoir envie d’y revenir.

    • Ouais didons ça fait beaucoup.

      La page d’Attac d’où sont tirées les données :

      https://france.attac.org/se-mobiliser/retraites-pour-le-droit-a-une-retraite-digne-et-heureuse/article/on-ne-les-lache-pas-la-carte-des-mobilisations

      22 avril

      Caen : Caravane du Service national universel. Blocage du « village SNU » par les manifestants !

      Maltot : Le député macroniste Freddy Sertin (suppléant d’Élisabeth Borne) devait tenir une permanence à la mairie de Maltot (14) de 16h à 18h. Une centaine de manifestants présents l’ont contraint à annuler une heure avant.

      21 avril

      Neuilly sur marne : François Braun devait se rendre à l’hôpital de Ville Evrard (Neuilly sur marne).

      Bobigny : Olivier Klein devait passer à la Bourse départementale du travail de Bobigny, il a finalement renoncé pour ne pas risquer la casserolade.

      Toulouse : La visite de Carole Grandjean à Toulouse a été annulée pour « raisons de sécurité ».

      Nesle : Bruno Le Maire et Christophe Béchu en déplacement. Un comité de non-accueil est prévu !

      Montreuil : Venue du ministre de la Santé François Braun au centre médical Cap Horn 55.

      La Baule : Olivia Grégoire à la Baule et à Guérande. Un comité de non-accueil est aussi prévu !

      Châteauroux : Elisabeth Borne en déplacement dans l’Indre.

      Fontaines : Visite d’Olivier Dussopt à 9h à l’entreprise Margaritelli à Fontaines.

      Montceau-les-Mines : Visite d’Olivier Dussopt à l’entreprise Novium à Montceau-les-Mines.

      Besançon : Venue du ministre des armées Sébastien Lecornu. Un comité de non-accueil est prévu !

      Belfort : Visite d’Olivier Becht, le ministre du commerce extérieur et de l’attractivité, à l’usine d’Alstom en début d’après-midi.

      Lons-le-Saunier : Venue de la ministre à l’égalité homme femme dans le Jura. Comité de non-accueil organisé par l’intersyndicale !

      Tricastin : Venue du ministre chargé de l’industrie Roland Lescure et de la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin dans la Drôme.

      Pau : repas officiel avec Gabriel Attal à la villa St Basil’s dans le quartier Trespoey.

      20 avril

      Montpellier : manifestation contre la venue d’Emmanuel Macron dans l’Hérault.

      Lunel : annulation du déplacement prévu d’Emmanuel Macron à Lunel.

      Ganges : Comité d’accueil à Ganges pour la visite d’Emmanuel Macron et de Pap Ndiaye au collège Louise Michel qui a été mis en sobriété énergétique. Casseroles, vuvuzellas et plots en plastique, tous « dispositifs sonores portatifs » interdits ! Une banderole « Macron dégage » a été hissée sur une façade rocheuse.

      Brignoles : Visite d’Olivier Véran dans le Var. Un comité de non-accueil est présent !

      Valence : Annulation de la visited’Eric Dupond Moretti.

      Dijon : Annulation de la venue d’Agnès Firmin Le Bodo à la conférence sur le thème de la fin de vie à Dijon à la salle Devosges.

      Bourogne : Comité de non-accueil pour Lecornu au 1er régiment d’artillerie à Bourogne, près de Belfort.

      Nanterre : Comité de non accueil pour la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra vers l’Arena de Nanterre.

      19 avril

      Agen : casserolade et mise en sobriété énergétique du bar qui accueillait le ministre de la Transition Numérique Jean-Noël Barrot (plus d’infos).

      Le Mans : casserolades au Mans et en forêt de Bercé pour accueillir Christophe Béchu.

      Pantin : casserolades lors de la visite de la ministre Carole Grandjean au CFA des métiers du luxe à Pantin, ainsi qu’à sa sortie.

      Pontault-Combault : comité de non accueil pour la visite de Yaël Braun-Pivet au Centre Social et Culturel de Pontault-Combault.

      Muttersholtz : casserolades et mise en sobriété de l’usine Mathis de Muttersholtz lors de la visite d’Emmanuel Macron.

      Nantes : le village du SNU plie bagage au bout d’1h et Sarah El Haïry renonce à venir faire un discours. Voir aussi l’article d’Ouest France : « Chahuté par des manifestants, le village du SNU plie bagage une heure après son ouverture à Nantes ».

      Sélestat : Emmanuel Macron hué lors de sa visite à Sélestat et interpellé par des habitants.

      18 avril

      Paris 13 : comité de non accueil pour Jean-Christophe Combe et Geneviève Darrieussecq en visite à la CAF de Paris

      Saclay : à 17h place Hubert Coudane à Orsay, comité de non-accueil pour Sylvie Retailleau à l’université Paris Saclay.

      Saint-Denis : casserolade pour accueillir Emmanuel Macron. Voir aussi la vidéo de l’Humanité ; « À Saint-Denis, Macron accueilli par des centaines de manifestants déterminés à ne rien lâcher »

      Chartres : comité de non-accueil lors de la venue d’Olivier Dussopt pour la mise en œuvre de la réforme des retraites.

    • @arno Jean-Marc Zulesi a pas aimé ses non-fraises :

      https://www.liberation.fr/economie/social/contre-les-casserolades-un-depute-renaissance-annonce-porter-plainte-2023

      « Merci pour le 49.3 », « on va travailler deux ans de plus grâce à vous », lui a lancé la grosse dizaine de manifestants qui portaient des pancartes où on pouvait lire : « Fiers des violences policières », « Zulesi, petit soldat de Macron ». C’en est trop pour le député qui a réagi ce lundi 24 avril dans un communiqué publié sur son compte Twitter où il annonce vouloir porter plainte. Jean-Marc Zulesi dénonce un « acte d’intimidation » et des « menaces » à son encontre depuis plusieurs mois et affirme ne plus pouvoir se « rendre sereinement à la rencontre de nos concitoyens à cause d’une poignée d’individus ». « Empêcher des représentants de la nation de mener leur mandat est un acte anti-démocratique fort. Derrière ces méthodes se cache une volonté de nuire, de toucher les élus afin de gagner en visibilité médiatique. Cette escalade de l’intimidation est intolérable. » Le député ne précise pas clairement le motif ni les personnes visées par sa plainte mais évoque un « harcèlement » dont il serait la cible.

      Début janvier, lors des débats sur la réforme des retraites, des affiches hostiles au projet avaient été collées sur les vitres de la permanence du député Renaissance. Il avait alors dénoncé une « méthode [qui] ne fait pas avancer le débat, mais le compromet ».

      Le pauvre, le voilà contraint d’assumer ?

    • https://www.liberation.fr/societe/education/la-visite-a-lyon-du-ministre-de-leducation-pap-ndiaye-fortement-perturbee

      La visite à l’Institut de formation des enseignants « n’est pas annulée, c’est inversé », le ministre se rendant d’abord au rectorat, puis à l’Inspe, a précisé le ministère. Lors d’un micro tendu au rectorat, Pap Ndiaye a confirmé qu’il allait se rendre ensuite à l’Inspe. Le programme de la visite communiqué aux médias ne faisait initialement pas mention d’un déplacement au rectorat.

      L’annonce - seulement deux heures avant - de son déplacement avait immédiatement suscité un appel sur les réseaux à accueillir le ministre dans le chahut. La petite centaine de personnes qui s’étaient rassemblées en comité d’accueil était munie de casseroles, poêles, seaux, boîtes de biscuits en fer-blanc, sifflets mais aussi cornes de brume et fumigènes.

      Note : on ment comme on peut au ministère
      Note : boîtes de biscuits en fer-blanc : bonne idée !

    • Les boîtes en fer blanc au niveau pression acoustique ça doit être beaucoup plus efficace que la casserole ! Bien joué ! Maintenant est-ce que ça va être classé « dispositif sonore portatif » par les autorités, j’ai hâte de voir.

      Sinon fait chier, #foutriquet devait venir à Toulon le 27, ça aurait été l’occasion de tester un truc (j’ai une jolie plaque d’inox dans la cave, quand on tape dessus ça fait un foin du diable), mais le pleutre a décommandé…

  • A la suite des huées contre Emmanuel Macron en Alsace, trois personnes seront jugées pour outrage
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/22/a-la-suite-des-huees-contre-emmanuel-macron-en-alsace-trois-personnes-seront

    Et Dupond-Moretti ?

    Trois personnes seront jugées en septembre pour avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes à l’encontre d’Emmanuel Macron lors de sa visite à Sélestat (Alsace) mercredi, a confirmé la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, samedi 22 avril. Les trois manifestants – deux hommes et une femme – n’avaient pas d’antécédents judiciaires.

  • Ce qu’il y a de bien, avec cette droite décomplexée, c’est qu’elle ressort les mêmes foutaises avec une régularité d’horloge suisse. SDF ? Parce que je le vaux bien.

    « L’immense majorité » des SDF dorment dans la rue « par choix », ose le député LREM Sylvain Maillard
    https://www.marianne.net/politique/video-pour-depute-lrem-syvlain-maillard-immense-majorite-sdf-dorment-dans-

    Sylvain Maillard ne s’arrête pas là dans l’audace argumentative. Faisant valoir qu’il est député de Paris, il assène cette leçon de terrain : « Je suis aussi un élu local parisien et ce qu’il faut savoir, c’est que même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l’abri (…), c’est leur choix ». Décrivant jusqu’ici une réalité en effet parfois rencontrée par les associations au cours de leurs maraudes. Sentant néanmoins venir un second enfumage, le journaliste de RFI lui demande de préciser : « Est-ce qu’il y a aujourd’hui selon vous plus de 50 SDF en Ile-de-France qui dorment dans la rue malgré eux ? » "Nous le chiffre que l’on a, c’est 50 SDF par jour dorment malgré eux dehors dans le froid", répond l’élu.

    « Les autres, c’est parce qu’ils le veulent ? Tous les autres, c’est leur choix de dormir dans la rue ? », relance encore le journaliste, histoire d’être bien sûr de l’argument avancé pour justifier que la promesse d’Emmanuel Macron n’ait pas été tenue. Car en décembre, cette réponse similaire du patron de LREM Christophe Castaner au micro de BFMTV avait déjà scandalisé les associations d’aide aux sans-abri, la jugeant « indécente » : « Il y a des hommes et des femmes qui refusent aussi, dans le cadre des maraudes, d’être logés ». Et Syvlain Maillard de maintenir sans sourciller, dans une surenchère par rapport à la castânerie initiale : « L’immense majorité, c’est leur choix, oui ».

    C’est quoi, ton hashtag pour ça, @philippe_de_jonckheere ? #foutriquet ? #jean-foutre ?

    • Un sur trois traîne les pieds…

      Le vice-président de l’UMP Luc Chatel a appelé, mercredi 31 juillet, au « sens des responsabilités » les parlementaires du parti, dont un tiers n’ont pas encore contribué à éponger la dette électorale née de l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.

      … et certains sont plus égaux que d’autres…

      Quant à l’"effort supplémentaire" auquel le député Bernard Debré a invité Nicolas Sarkozy, en tant que caution solidaire du prêt contracté, l’ancien ministre de l’éducation nationale a dit ne pas être « sûr qu’on fasse avancer les choses en s’envoyant des invectives de cette manière ».

      … ou la signification du mot solidaire pour NS (et ses porte-flingue) : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est à moi.

    • Tu as raison @simplicissimus je m’emballe a les traiter de banksters solidaire. Car la banque qui fait des cadeaux à l’UMP les faits sur le dos de leurs clients qui ne sont pourtant pas tous a l’UMP. Truc habituel des liberaux, privatisation des bénéfices et collectivisation des déficites.