#foyer_de_l'étoile

  • Seuls en exil

    Une immersion bouleversante dans la vie de 3 jeunes migrants en Europe.

    Kocholo, Sebemalet et Ehsan ont traversé les montagnes, le désert et la mer, subi la violence des passeurs, fui la police avant de débarquer, seuls, en #Suisse, à 15 ou 16 ans. Ces adolescents pensent arriver au paradis. Ils seront livrés à eux-mêmes, au Foyer de l’Étoile, à #Genève, réservé aux #mineurs_non_accompagnés. Ils essaient de s’en sortir et de faire leur place dans cette ville inconnue, sans bien savoir par où commencer. Ils n’imaginent pas tous les obstacles qu’il leur reste à franchir.

    #BD #bande_dessinée #migrations #livre #foyer_de_l'Etoile #MNA

    ping @isskein

  • Opinion | Fermer l’Etoile ? Pour le remplacer par quoi ?
    https://asile.ch/2019/09/03/opinion-fermer-letoile-pour-le-remplacer-par-quoi

    « L’idéal consisterait à éviter une trop grande concentration de jeunes dans un même lieu et de privilégier des plus petits foyers pouvant accueillir au maximum 40-50 jeunes », expliquait en mars 2017 déjà le Conseil d’État genevois dans le cadre du 3e rapport d’une « Task force » interdépartementale sur l’accueil des RMNA à Genève. Très critique sur […]

  • Témoignage | “Depuis que nous ne sommes plus à l’Étoile, ça va mieux psychologiquement”
    https://asile.ch/2019/08/12/temoignage-depuis-que-nous-ne-sommes-plus-a-letoile-ca-va-mieux-psychologiquem

    Le 29 mars 2019, un jeune homme de 18 ans, Ali Reza, originaire d’Afghanistan, se suicidait au foyer de l’Étoile, à Genève. Une mort qui a suscité une grande vague d’émotion, tant au sein de la communauté afghane qu’auprès de toutes celles et tous ceux qui accompagnent les requérants mineurs non accompagnés (RMNA) et jeunes […]

  • Le suicide d’un jeune réfugié à Genève attriste et interpelle
    https://asile.ch/2019/04/08/le-suicide-dun-jeune-refugie-a-geneve-attriste-et-interpelle

    Mercredi 27 mars 2019, un jeune homme originaire d’Afghanistan qui était venu chercher protection en Suisse a voulu mettre fin à sa vie. Il est décédé deux jours plus tard à l’hôpital malgré les soins intensifs qui lui ont été prodigués. Ce suicide, au sein d’une structure qui accueille des personnes mineures et devenues majeures, […]

    • Mineurs non accompagnés : « Personne ne nous écoute ! »

      Les amis du jeune requérant décédé au foyer de l’Etoile font part de leur #désespoir et dénoncent leurs conditions d’accueil.

      Le suicide d’un jeune Afghan, Ali, fin mars au foyer de l’Etoile, a une nouvelle fois mis en lumière le désarroi des requérants d’asile arrivés en Suisse mineurs et sans parents (RMNA). Depuis plusieurs années, des manquements dans l’encadrement et l’accompagnement de cette population doublement vulnérable est pointé du doigt. Sept amis de Ali ont convoqué des médias ce week-end, par l’intermédiaire de l’association Solidarité Tattes, pour faire entendre leur voix.

      « On est perdus. On est seuls. On ne peut pas parler de nos problèmes. On ne sait pas à qui. Aujourd’hui nous avons perdu Ali. Ce sera qui demain ? », lance d’emblée Anthony*, ami du jeune Afghan. « On ne veut pas d’autres Ali. C’est pour ça que nous sommes là. Nous voulons parler avec des journalistes, parce que personne ne nous écoute. Rien ne change au foyer de l’Etoile. »

      Le désespoir de ces jeunes est palpable. Leur douleur aussi. « Ali était notre ami, notre famille. Il était venu en Suisse pour construire une nouvelle vie, avoir un avenir », raconte Arash*. « Mais au foyer de l’Etoile, ce n’était pas possible de penser y arriver. La situation le tirait vers le bas. Il allait beaucoup mieux quand il était à l’hôpital, ou à Malatavie1. Dès qu’il rentrait au foyer, il replongeait. »

      #Agents_de_sécurité violents

      « Il y a beaucoup de #violence à l’Etoile », insistent-ils. « Les agents de sécurité devraient nous protéger, mais au contraire ils nous frappent », affirme Matin*. Les jeunes parlent de #brutalité récurrente, mais insistent sur un événement en particulier, qui a eu lieu en 2016, et qui a été filmé. « Cinq #Protectas ont frappé Ali, après avoir déjà mis K.O. un autre mineur. Tout ça, parce qu’ils ne voulaient pas qu’ils se coupent les cheveux dans le salon. »

      Les images sont fortes. On voit en effet un jeune étendu au sol, immobile. Puis des actes de violence, partiellement hors cadre. Si ce document ne donne pas d’indication sur l’origine du conflit, on voit bien des agents de sécurité donner des coups violents à destination d’un jeune que ses amis identifient comme Ali. « Celui qu’on voit au sol inconscient sur la vidéo n’a plus pu dormir au foyer pendant des mois. Il n’y arrivait plus. Il passait ses nuits au bord du lac », raconte Anthony.

      Plus globalement, les #conditions_de_vie au foyer de l’Etoile sont dénoncées par les jeunes. « Il y a toujours du bruit. L’hiver il fait hyper froid, l’été super chaud, explique Matin. On doit se faire à manger nous-même. Moi ça va, j’aime bien ça. Mais d’autres ne savent pas cuisiner. Les agents entrent sans demander dans nos chambres… Dans les autres foyers, plus petits, mieux encadrés, on peut bien vivre. Mais pas à l’Etoile. »

      « Quant on dit que ça ne va pas, on nous répond que ce sont les politiques qui doivent faire changer les choses. Mais nous, comment on parle aux politiques ? », interroge Anthony. Et Matin de suggérer : « Il faudrait que les responsables envoient un de leur proche qui a notre âge passer une semaine à l’Etoile, pour qu’ils se rendent compte des conditions. Parce que nous, on ne nous voit pas comme des êtres humains. »
      Plainte déposée

      Ariane Daniel Merkelbach, directrice de l’aide aux migrants à l’Hospice général, confirme l’existence d’un « incident grave » survenu en 2016 avec des agents de sécurité. « Quoi qu’il se soit passé avant, il est inacceptable qu’un agent frappe un jeune. Le Service de la protection des mineurs a d’ailleurs porté plainte contre l’agent, qui a lui aussi déposé une plainte. Il a reçu une petite sanction de la justice et son entreprise l’a retiré du site de l’Etoile. »

      La responsable de l’Hospice affirme cependant qu’il s’agit d’un acte isolé. « Nous avons alors engagé huit intervenants de nuit, pour faire les rondes du soir avec une attitude de médiation, portée sur l’éducatif. Ils sont là en complément de la vingtaine d’éducateurs présents de 6h à 22h. Nous avons aussi organisé des cours de gestion des conflits pour les agents de sécurité. Depuis, ça se passe beaucoup mieux. Il peut bien sûr y avoir des frictions entre les jeunes et les agents, notamment à l’entrée. Mais si c’est le cas, les éducateurs interviennent. »

      Ariane Daniel Merkelbach explique également qu’il y a tout un appareil d’écoute pour les jeunes. Que les interlocuteurs existent, et qu’ils sont entendus. « Mais c’est dur pour eux. Ils ne reçoivent pas forcément les réponses qu’ils attendent. Ils sont dans une situation très difficile. Ils font face à une montagne d’écueils, leurs rêves s’effondrent. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons demandé une concertation entre tous les acteurs de l’accueil. Pour clarifier les rôles, mieux les accompagner après leur majorité, pour réellement intégrer ces jeunes. »

      *Prénoms d’emprunt

      https://lecourrier.ch/2019/04/14/mineurs-non-accompagnes-personne-ne-nous-ecoute

    • Des éducateurs du #Foyer_de_l'Étoile alertent les autorités

      Des collaborateurs dénoncent l’échec de la prise en charge des jeunes migrants dans une lettre aux députés.

      Cinq mois après le suicide du jeune Ali, 18 ans, les éducateurs du Foyer de l’Étoile sortent du bois. Dans une lettre de quatre pages adressée à la fin du mois d’août à Jocelyne Haller, la présidente de la Commission des affaires sociales du Grand Conseil, 21 collaborateurs – sur 36 – de ce centre d’hébergement destiné aux requérants d’asile mineurs non accompagnés (RMNA) alertent les autorités sur une série de dysfonctionnements. Ils dénoncent l’échec de la prise en charge de ces jeunes migrants et le silence de l’Hospice général malgré leurs nombreuses mises en garde.

      « Le suicide d’un jeune est l’événement redouté, mais pas incompréhensible, qui suit quatre années d’épuisement et d’instabilité », notent les éducateurs dans leur courrier. La liste des griefs à l’égard de leur hiérarchie est longue. De manière générale, les collaborateurs du foyer lui reprochent de sous-estimer « gravement » l’accompagnement socio-éducatif des RMNA, des adolescents aux parcours chaotiques et traumatismes importants. Le manque de moyens alloués au centre génère selon eux une souffrance au travail, un épuisement et une démotivation au sein de l’équipe.

      Les éducateurs dénoncent en outre la « taille inhumaine du foyer », un mandat peu clair de l’Hospice général ainsi qu’une « vision institutionnelle inadéquate » et « éloignée des principes censés inspirer notre institution ». Ils regrettent que l’empathie et le lien soient souvent considérés comme un obstacle à l’autonomie des jeunes, que le parcours personnel des RMNA ne soit pas pris en compte et qu’une « logique d’uniformisation de l’intervention » leur soit imposée.

      « Nous avons pris acte »

      Que répondent l’Hospice général et le Canton à ces critiques ? « Nous avons pris acte de la prise de position d’une partie des collaborateurs de l’Étoile », déclare Bernard Manguin, au nom de l’institution. Le porte-parole relève cependant qu’un certain nombre de mesures ont déjà été mises en place. Il cite la création d’un comité de gestion regroupant les différents métiers relatifs à la prise en charge des RMNA et ex-RMNA à la fin d’avril ainsi qu’un projet de collaboration avec des professionnels de la Fondation officielle de la jeunesse (FOJ) et la Fondation genevoise pour l’animation socioculturelle.

      De son côté, Thierry Apothéloz, magistrat de tutelle de l’Hospice général, rappelle que le centre de l’Étoile n’a pas été construit à l’origine pour accueillir des mineurs et constituait donc une mesure d’urgence. « Le Conseil d’État est conscient de certaines améliorations possibles dans la prise en charge des RMNA et a, à ce titre, accepté les recommandations du rapport de la Cour des comptes », assure-t-il.

      Trois motions en cours

      Trois motions ont été déposées ce printemps au Grand Conseil concernant l’encadrement des jeunes migrants. Les textes demandent un accompagnement socio-éducatif des ex-RMNA jusqu’à 25 ans, une prise en charge de ces jeunes par la FOJ et une autorisation exceptionnelle octroyée aux personnes déboutées de l’asile dont le renvoi n’est pas réalisable de pouvoir terminer leur formation. Acceptées par une large majorité des membres de la Commission des affaires sociales, les motions doivent être débattues en plénière lors de la prochaine session du Grand Conseil.

      Hasard du calendrier, cette même commission est actuellement en train d’étudier le rapport de gestion de l’Hospice général. À la suite à la lettre reçue des collaborateurs du Foyer de l’Étoile, elle pourrait formuler certaines remarques à l’égard du Grand Conseil. La Haute École de travail social a d’autre part rédigé un rapport sur les besoins des RMNA et ex-RMNA. Attendues cet été, ses conclusions devraient être communiquées dans les semaines à venir, annonce le Département de l’instruction publique.

      https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Des-educateurs-du-Foyer-de-l-Etoile-alertent-les-autorites/story/28325473

    • Ali, le suicide d’un jeune réfugié qui bouscule les institutions

      Ali est un jeune réfugié afghan. Il a vécu pendant 3 ans en Suisse, à Genève, avant de se suicider dans sa chambre au #foyer_de_l’Étoile, le plus grand dispositif d’accueil pour requérants d’asile mineurs en Suisse. Un drame qui remet en question la gestion de ces enfants particulièrement vulnérables. Une histoire à découvrir dans ce troisième épisode de notre série Les enfants de l’exil.

      https://www.rts.ch/play/tv/nouvo-news/video/ali-le-suicide-dun-jeune-refugie-qui-bouscule-les-institutions?id=11351064

    • Ali, le suicide d’un jeune réfugié qui bouscule les institutions

      Ali Reza était un jeune réfugié afghan. Il a vécu pendant 3 ans en Suisse, à Genève, avant de se suicider dans sa chambre au foyer de l’Étoile, le plus grand dispositif d’accueil pour requérants d’asile mineurs en Suisse. Un drame qui remet en question la gestion de ces enfants particulièrement vulnérables. Une histoire à découvrir dans ce troisième épisode de la série “Les enfants de l’exil” sur la chaîne RTS Nouvo, avec le journaliste Marc Gagliardone.

      https://www.youtube.com/watch?v=_N2xeZoUFaQ&feature=emb_logo


      https://asile.ch/2020/06/08/nouvo-ali-le-suicide-dun-jeune-refugie-qui-bouscule-les-institutions
      #foyer

  • Forumasile | Genève : la Cour des comptes exige un meilleur encadrement des requérants mineurs non-accompagnés
    https://asile.ch/2018/02/28/forumasile-geneve-cour-comptes-exige-meilleur-encadrement-requerants-mineurs-n

    La Cour des comptes vient de communiquer son Audit de gestion et de conformité sur les requérants mineurs non accompagnés (RMNA) à Genève. Selon elle, Genève doit améliorer l’encadrement des requérants mineurs non accompagnés et les départements en charge de leur accueil mieux se coordonner. En effet, certains considèrent les RMNA comme des migrants, d’autres comme […]